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Interrogé sur la colère de certaines féministes à la suite de sa nomination au poste de garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti a assuré vendredi qu'il n'avait "pas à rougir" de ses opinions.
| Alors que la colère des féministes ne faiblit pas suite à la nomination à l'Intérieur de Gérald Darmanin, visé par des accusations de viol, à l'Intérieur, et celle d'Eric Dupond-Moretti, critiqué pour ses positions anti #MeToo, à la Justice, ce dernier a tenu à se défendre. "J'ai eu un langage fleuri, je peux plaider coupable. C'était dans d'autres fonctions, je n'ai jamais eu de langage sexiste. Et d'ailleurs si vous reprenez mes déclarations, j'ai toujours prôné une totale égalité des droits. Reprenez-les, au lieu de les prendre avec parcimonie, de les commenter. Reprenez tout ce que j'ai dit depuis des années, je n'ai pas à rougir de ce que j'ai pensé sur ces questions", a lancé vendredi 17 juillet le nouveau garde des Sceaux, en déplacement au tribunal judiciaire de Paris.Dans un entretien accordé au magazine GQ en janvier 2019, l'ex-avocat pénaliste estimait notamment que "le mouvement #MeToo a permis de libérer la parole et c'est très bien. Mais il y a aussi des 'follasses' qui racontent des conneries et engagent l'honneur d'un mec qui ne peut pas se défendre car il est déjà crucifié sur les réseaux sociaux". En 2018, le futur ministre jugeait aussi "ahurissant" que siffler une femme devienne une infraction pénale. "Ça coûte 90 balles ? Ça, ça doit être réglé par la bienséance, pas par la loi !", insistait-il sur CNews.Eric Dupond-Moretti a également pris la défense de son collègue de l'Intérieur. "Il existe une toute petite règle dans notre République, une petite bricole, qui s'appelle la Constitution et qui rappelle qu'un homme, tant qu'il n'a pas été définitivement condamné, est présumé innocent. C'est vrai pour lui, c'est vrai pour vous aussi, c'est vrai pour moi et ça nous protège tous", a-t-il lancé avant de partir et de tourner le dos aux journalistes.
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La circulation est classée rouge vendredi et orange samedi en région parisienne dans le sens des départs, mais dans tout le reste du pays, la circulation sera au vert dans les deux sens.
| Ce n'est pas encore les vacances, mais ce premier week-end estival est l'occasion pour de nombreux Franciliens de partir. Conséquence : la circulation est classée rouge vendredi 26 juin et orange samedi 27 juin en région parisienne dans le sens des départs, indique jeudi Bison Futé. Dans tout le reste du pays, la circulation sera au vert (fluide) dans les deux sens tout le week-end, ajoute dans un communiqué l'organisme de prévision du Centre national d'information routière.Les difficultés en Île-de-France, habituelles à ce moment de l'année, pourraient toutefois être moins importantes que les années précédentes en raison des "conditions sanitaires" associées au Covid-19 "et aux élections municipales de dimanche".Le trafic francilien dans le sens des départs devrait redevenir fluide dimanche. Il restera vert tout le week-end dans le sens des retours, précise Bison Futé.
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Son père lui aurait cogné la tête en grimpant sur une structure en bois, mais le vétérinaire du parc a exclu toute volonté de tuer le bébé.
| Sa naissance en janvier avait été la première en dix ans au parc zoologique de Saint-Martin-la-Plaine, dans la Loire. La petite gorille Xia, dont la naissance le 22 janvier, avait été célébrée comme "un événement exceptionnel", est décédée mercredi dernier, probablement après un geste brusque et involontaire de son père, a annoncé mardi 9 juillet le parc."Toute l'équipe de l'Espace zoologique a l'immense douleur de vous annoncer le décès de Xia, la petite gorille née en janvier dernier", de la femelle Gypsy et du mâle Likalé, écrit le zoo sur son site internet. "Mercredi soir, Likalé (a) réussi à prendre Xia à Gypsy et sans doute qu'un mauvais coup sur une structure a été fatal à la petite Xia", précise-t-il. Selon le vétérinaire du parc, Jean-Christophe Gérard, le père aurait "cogné la tête de Xia en grimpant sur une structure en bois", excluant toute volonté de tuer le bébé. Une autopsie a confirmé que le décès de Xia était dû à un coup à la tête."Ce qui reste un mystère, c'est pourquoi Likalé a pris le bébé à la maman", ajoute le parc, en précisant que l'équipe présente "dix minutes avant" les faits n'avait rien noté d'inhabituel. Les soigneurs, "sous le choc", avaient cependant observé "malheureusement depuis plusieurs semaines" que Likalé, arrivé au parc en 2013 en provenance des Pays-Bas, était "redevenu, par moments, brusque avec Gypsy et son bébé" sans que ces signes ne soient "inquiétants", selon le parc. Assez agité avant la naissance de sa fille, le mâle avait pourtant changé d'attitude par la suite, se montrant notamment plus attentionné avec sa progéniture.
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Des manifestations ont éclaté dans plusieurs grandes villes américaines vendredi soir après la mort en début de semaine d'un Américain noir lors de son interpellation à Minneapolis, et ce malgré l'inculpation pour homicide involontaire du policier arrêté après plusieurs jours d'émeutes.
| Des centaines de personnes se sont rassemblées à travers le pays, comme devant la Maison Blanche à Washington mais aussi à New York, Dallas, Houston, ville d'origine de la victime, ou encore Las Vegas, Des Moines, Memphis et Portland. A Atlanta, des véhicules de patrouille de la police ont été brûlés.Un couvre-feu est en vigueur depuis vendredi à Minneapolis, bravé par des manifestants qui ont subi des tirs de gaz lacrymogènes. La famille de George Floyd, 46 ans, à laquelle le président Donald Trump a annoncé avoir parlé, a salué l'arrestation du policier comme un premier pas sur "la voie de la justice", mais l'a jugée "tardive" et insuffisante."Nous voulons une inculpation pour homicide volontaire avec préméditation. Et nous voulons voir les autres agents (impliqués) arrêtés", a-t-elle affirmé dans un communiqué.Pour l'instant, seul le policier Derek Chauvin "a été placé en détention", a déclaré le commissaire John Harrington, du département de la Sécurité civile du Minnesota.Le visage de cet agent a fait le tour du monde, depuis qu'une vidéo devenue virale le montre interpellant violemment lundi pour un délit mineur George Floyd, et placer son genou sur son cou. George Floyd supplie et se plaint: "Je ne peux plus respirer", l'entend-on dire. Derek Chauvin et les trois autres agents impliqués dans le drame ont été licenciés et des enquêtes fédérales et locales ont été ouvertes pour établir leurs responsabilités.M. Chauvin est accusé d'avoir commis un acte cruel et dangereux ayant causé la mort et d'homicide involontaire, a précisé le procureur du comté de Hennepin, où se trouve Minneapolis.Ce développement fait suite à une troisième nuit d'émeutes dans cette grande ville du Minnesota, dans le nord du pays, où des manifestants réclament des sanctions pénales à la hauteur de la violence subie par la victime.La Garde nationale a été déployée pour tenter de ramener le calme et un couvre-feu décrété à partir de vendredi soir, de 20H00 locales jusqu'à 06H00 le lendemain, alors qu'un commissariat a été incendié dans la nuit précédente et plusieurs commerces pillés."On s'écrase depuis bien trop longtemps. On meurt, frère, avec le genou de quelqu'un sur notre cou alors qu'on n'a rien fait (...). Alors c'est fini, on en a marre. Je veux dire, on est déjà morts, alors autant mourir pour la bonne cause, non?", a dit à l'AFP un manifestant à Minneapolis, qui a seulement voulu être identifié par son prénom, Chicago.- Douleur et colère -Donald Trump, qui a dénoncé à plusieurs reprises un crime "tragique", s'en est pris aux "casseurs". "Les pillages seront immédiatement accueillis par les balles", a-t-il ajouté dans un tweet, que le réseau social a décidé de signaler comme une "apologie de la violence".Sur un ton diamétralement opposé, son prédécesseur démocrate Barack Obama a dit partager "la détresse" des millions d'Américains noirs, pour lesquels "être traités différemment sur la base de la race est tragiquement, douloureusement et de façon rageante +normal+". Dans la nuit de jeudi à vendredi, pour la troisième fois, les manifestations ont tourné à l'émeute aux abords du commissariat où travaillaient les quatre hommes. Confrontées à l'avancée des manifestants, les forces de l'ordre avaient abandonné les lieux vers 22H00. Certains manifestants ont alors réussi à forcer les barrières de sécurité, à briser les vitres et à mettre le feu au bâtiment.Plusieurs boutiques des alentours ont connu un sort comparable et les violences ont également gagné certains quartiers de la ville voisine de Saint-Paul, avec des heurts sporadiques entre policiers et habitants.- Réseaux sociaux en ébullition -La colère a gagné plusieurs autres villes américaines, et des centaines de personnes ont notamment manifesté devant la Maison Blanche à Washington en brandissant des pancartes barrées de slogans comme "Arrêtez de nous tuer".A New York, ce sont près d'un millier de manifestants qui se sont rassemblés pour fustiger la police, tandis qu'à Denver, une autoroute a été bloquée.A Louisville, dans le Kentucky, des affrontements ont eu lieu alors que des habitants demandaient justice pour Breonna Taylor, une femme noire tuée par la police dans son appartement en mars.L'émotion a dépassé les frontières américaines, et des appels à rendre justice à George Floyd se multipliaient sur les réseaux sociaux dans plusieurs pays.L'affaire rappelle la mort d'Eric Garner, un homme noir décédé en 2014 à New York après avoir été asphyxié lors de son arrestation par des policiers blancs. Lui aussi avait dit "Je ne peux pas respirer", une phrase devenue un cri de ralliement du mouvement Black Lives Matter ("La vie des Noirs compte")."Trop c'est trop", a dit sa mère, Gwen Carr, à New York vendredi. "Il faut qu'ils arrêtent de venir dans nos quartiers et de terroriser et tuer nos jeunes".
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Un gros flop et une grosse gêne. Mardi 4 octobre, la belle Camille Rowe, mannequin et comédienne, était invitée sur le plateau du talk show de Canal+.
| Le chroniqueur Lamine Lezghad, révélé par l'émission de Laurent Ruquier "On ne demande qu'à en rire" intervient alors que Victor Robert vient de présenter son invitée comme le "super top, méga top du moment". "On veut tous la baiser" lâche-t-il alors. Visiblement mal à l'aise, la jeune femme de 26 ans essaie malgré tout de garder le sourire. En plateau, les collègues du chroniqueur montrent leur désapprobation. "Oh, ça va les PD", poursuit-il alors à l'adresse de la journaliste trans, également chroniqueuse du Grand Journal, Brigitte Boréale. "C'est un compliment", argumente-t-il. L'intéressée appréciera. Visiblement choquée par cette remarque aussi crue que sexiste, Alice Darfeuille tient à se désolidariser de l'humoriste : "On ne valide pas. Carton rouge", lance-t-elle. S'en suit une saynète, préparée ou non, où Lamine Lezghad vexé quitte le plateau avant de finalement revenir. Victor Robert, à la tête de l'émission depuis le début de l'année a simplement précisé : "S'il ne revient pas, il n'est pas payé". Pas de commentaire sur la sortie de son chroniqueur. Seuls 219 000 spectateurs ont assisté à cette séquence. Mardi 4 octobre, Le Grand Journal n'a obtenu que 1% de part de marché. Le naufrage de l'ancienne émission phare de Canal+ se poursuit. Les interventions discutables des chroniqueurs n'y sont sans doute pas étrangères.
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Le corps d'une quatrième victime, une femme, a été découvert mardi sous les décombres des immeubles vétustes qui se sont effondrés lundi dans le centre de Marseille, a annoncé le procureur Xavier Tarabeux.
| Le corps de deux hommes et celui d'une autre femme avaient déjà été retrouvés par les secours mardi dans les ruines de ces immeubles du quartier très populaire de Noailles. Au total, selon les autorités, 5 à 8 personnes pourraient avoir été ensevelies sous les gravats."Très, très vraisemblablement cinq personnes", ainsi que "trois visiteurs" se trouvaient dans l'un des immeubles effondrés, au numéro 65 rue d'Aubagne, a indiqué dans la soirée M. Tarabeux lors d'un point presse, précisant que les corps des victimes "n'ont pas encore été identifiés". "Le travail continue pour dégager les gravats et essayer de trouver des personnes", sous les décombres, a précisé le préfet de région Pierre Dartout. Les autorités avaient annoncé dès lundi que les recherches pourraient durer plusieurs jours.Que s'est-il passé?Dans le quartier, la colère gronde. "C'est l'enfer ici, ils savent que c'est de la merde et des gens meurent pour rien", dénonce Toufik Ben Rhouma, un habitant, estimant que les effondrements sont "100% de la faute de la mairie".Le syndic de l'immeuble numéro 65, dont 9 appartements étaient occupés, assure auprès de l'AFP avoir pris toutes les mesures utiles pour la sécurité du bâtiment, mais pointe l'état de l'immeuble voisin, 63 rue d'Aubagne racheté par le bailleur social municipal, et muré de longue date. Si la mairie a avancé l'hypothèse des fortes pluies des derniers jours pour expliquer la catastrophe, plusieurs représentants de l'opposition ont fait le lien avec l'ampleur du problème du logement indigne à Marseille. En début de soirée, l'adjointe au Logement du maire Les Républicains Jean-Claude Gaudin, Arlette Fructus, a défendu "l'énorme travail" fait (pour) l'éradication de l'habitat indigne": "nous sommes intervenus dans le centre-ville, déjà, sur 50 immeubles, c'est-à-dire 500 logements ont été entièrement réhabilités". La mairie a engagé depuis 2011 un vaste plan de requalification du centre-ville, mais sans pouvoir véritablement remédier au problème. Selon un rapport remis au gouvernement en 2015, le logement indigne menace la santé ou la sécurité de 100.000 habitants de Marseille. "Ce n'est pas possible que ça se passe à notre époque. Il faut qu'il y ait un avant et un après, un électrochoc. Que cette date marque la fin d'une époque, il faut un plan Marshall pour l'hyper centre de Marseille, que ceux qui n'en sont pas capables laissent la place à d'autres", fustige Christian Gouverneur, propriétaire d'un deux pièces qu'il loue en face de l'immeuble effondré.
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Emmanuel Macron n'a pas pris la parole publiquement depuis les violences qui ont frappé Paris et plusieurs villes de province lors des manifestations des "gilets jaunes" samedi dernier.
| Après près de trois semaines de mobilisation, l'exécutif s'évertue à convaincre qu'il a entendu et compris la "colère insaisissable et incontrôlable" des "gilets jaunes". Emmanuel Macron et son gouvernement ont multiplié les efforts mercredi pour tenter d'apaiser la crise, en sortant la taxe carbone du projet de budget 2019, à trois jours d'une mobilisation à haut risque.Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a salué ce jeudi matin 6 décembre le "geste d'apaisement" de l'exécutif et demandé à nouveau au chef de l'État de s'exprimer face aux Français. "Pour que ce message soit entendu, il faut également qu'il soit exprimé au plus haut niveau de l'État. (...) J'appelle à la responsabilité du président de la République pour qu'enfin il s'exprime lui-même, qu'il ait cette parole attendue qui vienne confirmer le signe d'apaisement qui a été envoyé enfin hier soir", a-t-il réclamé au micro d'Europe 1. "Je donne un conseil au Président de la République : parlez aux Gilets Jaunes, ne vous cachez pas à l'Élysée", a de son côté demandé la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen mercredi. Macron prendra la parole "quand c'est utile"Emmanuel Macron n'a pas pris la parole publiquement depuis les violences qui ont frappé Paris et plusieurs villes de province lors des manifestations des "gilets jaunes" samedi. Mais il est allé constater les dégâts dimanche à Paris, puis mardi après-midi à la préfecture du Puy-en-Velay, qui avait été incendiée."Je ne suis pas le président, je ne sais pas tout mais moi je sais que le président de la République va devoir s'exprimer", a concédé ce jeudi matin sur BFMTV la ministre de la Cohésion des territoires Jacqueline Gourault. "Il va décider, lui, quand il le fait et je ne doute pas qu'il le fasse au bon moment", a-t-elle insisté. “Le Président de la République va devoir s’exprimer” (Jacqueline Gourault)par BFMTV"Il parlera aux Français (...) On verra quand il parlera, il le fera quand c'est utile, 1) pour que la sérénité revienne et 2) pour que les voies du dialogue soient posées sur la table", a estimé quant à lui le ministre chargé des Relations avec le Parlement Marc Fesneau. Selon Le Canard enchaîné, le chef de l'État décidera ou non d'intervenir à la télévision dimanche, après les manifestations de samedi.
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Dans le vacarme des moteurs, un bateau de tourisme s'approche d'un imposant navire chargé de carburant pour le ravitaillement des bateaux en mer, amarré dans la baie d'Algoa en Afrique du Sud, à deux pas de la plus grande colonie mondiale de manchots africains.
| À mi-chemin sur la route maritime entre l'Europe et l'Asie, cette baie qui baigne dans des eaux profondes, était un choix évident pour la première opération de soutage en mer en Afrique du Sud.Depuis 2016, ce sont principalement des cargos qui y font halte pour un ravitaillement offshore. Cette manœuvre permet de transporter plus de marchandises et d'éviter les frais dans les ports, tout en gagnant du temps.Mais les défenseurs de l'environnement, les opérateurs d'écotourisme et les amoureux de la nature s'inquiètent de l'impact sur ce haut lieu de la biodiversité marine, qui attire aussi les touristes.Les opérations ont lieu trop près des zones d'alimentation et de reproduction des manchots, mettent-ils en garde. Elles perturbent l'écosystème et exposent les animaux marins aux déversements d'hydrocarbures. Le plus gros pétrolier de stockage de la baie peut contenir jusqu'à 100.000 tonnes de carburant. Deux fois déjà, en 2017 et 2019, des équipes ont dû intervenir pour sauver des dizaines de manchots couverts de pétrole, après des fuites mineures. - "Vibrations" -Dans la province du Cap oriental, Algoa Bay abrite près de la moitié de la population mondiale de manchots africains, une espèce en danger. Mais le site accueille aussi des dauphins, des baleines et se trouve sur la route d'une migration annuelle de sardines, l'un des événements marins les plus spectaculaires."Les gens étaient époustouflés par le nombre d'animaux que nous avions dans cette baie", raconte Lloyd Edwards, qui travaille dans le tourisme. Mais selon lui aujourd'hui, certaines baleines "se sont éloignées", à cause du bruit.Scientifiques et défenseurs de l'environnement disent avoir observé des changements dans le comportement des animaux."Le bruit des moteurs perturbe la capacité des manchots et des dauphins à trouver du poisson", explique Gary Koekemoer, qui dirige la Société sud-africaine pour la faune et l'environnement dans la baie d'Algoa. "Tout animal qui utilise un sonar ou un son pour localiser sa proie aura du mal à naviguer avec les vibrations des moteurs".Depuis 2016, trois compagnies maritimes ont acquis des licences de ravitaillement et le trafic maritime a sensiblement augmenté, dénoncent les défenseurs de l'environnement.A l'origine d'une fuite en juillet 2019, la compagnie South African Marine Fuels explique que l'accident "s'est produit en raison d'un débordement du réservoir du navire récepteur". Entre 200 et 400 litres de pétrole s'étaient ainsi échappés dans la baie.Le ravitaillement en mer est une "opération sûre", assure pourtant Kosta Argyros, de Minerva Bunkering, une des trois compagnies qui utilisent le site.- "Juste équilibre" -La dernière société agréée, Heron Marine, assure respecter toutes les réglementations en matière de santé, sécurité et environnement.La dégradation de l'univers marin pourrait être dévastatrice pour le tourisme. Ces dernières années, les safaris en mer ont explosé et dans la région le tourisme génère environ 40.000 emplois."Les plages et la faune sont les deux grands atouts pour le tourisme. Et le ravitaillement en mer risque d'avoir un impact sur les deux", craint Shaun Fitzhenry, chargé du tourisme dans la métropole voisine de Nelson Mandela Bay.Selon l'Autorité sud-africaine de la sécurité maritime (SAMSA), qui a autorisé les opérateurs de soutage, il faut un "juste équilibre". "Nous devons maintenir l'aire protégée, mais nous devons profiter de l'occasion pour développer l'économie", explique à l'AFP le directeur général par intérim de SAMSA, Sobantu Tilayi.Depuis l'accident en 2019, la durée de soutage a été limitée, les barges sont équipées de plus de barrages flottants antipollution et des bateaux d'intervention sont en veille constante en cas de nouvelle fuite.Propriétaire d'une société d'intervention contre les fuites d'hydrocarbures, Kevin Kelly reconnaît que le soutage a créé des emplois.Mais en mer, le skipper Jake Keeton lui, s'inquiète à la vue d'un groupe inhabituellement petit de pingouins nichés sur une île rocheuse."Les pingouins rassemblent les poissons qui permettent ensuite à tout le monde de se nourrir", explique-t-il. "Si nous perdons les pingouins ici, les dauphins, les phoques, les fous de Bassan, les cormorans et tous les autres oiseaux de mer vont souffrir".
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Jeter des déchets sur la voie publique, un masque ou encore un mégot pourra être sanctionné d'une amende de 135 euros, contre 68 euros actuellement, selon un projet de décret, a annoncé dimanche la secrétaire d'Etat à la Transition écologique Brune Poirson.
| Ce projet de décret, qui concerne aussi bien les masques, les gants, les mégots ou encore les dépôts sauvages d'ordures, devrait être présenté mi-juin. L'amende pourrait même monter à 375 euros, voire 750 euros si la police établit un procès-verbal et le transmet au tribunal, selon le ministère.Cette mesure s'inscrit dans le cadre de la feuille de route pour l'économie circulaire lancée en 2018 et "trouve avec le Covid-19 un nouvel écho, avec la multiplication du nombre de nouveaux déchets abandonnés liés à la crise sanitaire" au lieu d'être jetés à la poubelle, souligne le ministère."Il faut que chacun comprenne que tout déchet jeté par terre finit souvent sa route dans l'océan" a souligné Brune Poirson, dans une déclaration transmise à l'AFP."Si on veut des mers et des océans propres, ça commence par des trottoirs propres", poursuit la secrétaire d'Etat, qui se rend dimanche à Lège-Cap-Ferret, en Gironde, à la veille de la journée mondiale des océans, pour une collecte de déchets plastiques.Le ministère prévoit également d'intensifier ses campagnes de communication pour inciter les gens à ne pas jeter les déchets n'importe où.
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Emmanuel Macron, qui en avait fait une promesse de campagne, a toutefois insisté sur la nécessité d'un "débat apaisé".
| "Il s'agit d'un engagement de campagne du président de la République et nous avons été élus pour faire en sorte qu'il soit tenu". Une cinquantaine de députés de La République en marche (LREM) ont appelé, dans une tribune publiée dans Libération mardi 29 mai, à légaliser la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes. "Nous, parlementaires de la majorité, souhaitons rappeler notre attachement à l'extension de la procréation médicale assistée à toutes les femmes, célibataires, en couple hétérosexuel ou en couple lesbien", expliquent les élus de la majorité alors que la consultation publique des états généraux de la bioéthique a pris fin et que le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) devrait rendre son rapport prochainement. "Un engagement de campagne du président de la République", rappellent les députés qui ont "été élus pour faire en sorte qu'il soit tenu". "Près de six Français sur dix se déclarent favorables à l'extension de la PMA aux couples de femmes hétérosexuels ou lesbiens ainsi qu'aux femmes seules. L'extension à toutes de la PMA n'enlèvera aucun droit à personne. Il n'y a pas de modèle unique qui représenterait la famille", justifient les élus de la majorité. La légalisation de la PMA pour toutes les femmes est "un engagement de campagne du président de la République", rappellent les députés qui ont "été élus pour faire en sorte qu'il soit tenu". En octobre, Emmanuel Macron avait toutefois insisté sur la nécessité d'un "débat apaisé". Une "réforme synonyme de progrès social et d'égalité"Dans cette tribune, signée par plusieurs proches d'Emmanuel Macron comme Guillaume Chiche, Sacha Houlié, Hugues Renson, Aurélien Taché, ou encore des représentants de l'aile gauche du parti comme Matthieu Orphelin, Brigitte Bourguignon ou Laetitia Avia, les députés soulignent "la frustration, la souffrance, la colère, l'injustice qu'une femme peut ressentir lorsque son corps ne l'autorise pas à devenir mère". Pour les députés, il s'agit aussi d'une "réforme synonyme de progrès social et d'égalité". Actuellement, recourir à une PMA à l'étranger coûte "30.000 euros environ", expliquent-ils. Selon eux, cette loi pourrait "permettre à chacune et chacun de vivre sa vie de parent comme il l'entend" et "reconnaître à égalité de droit et de dignité les différentes façons de le devenir". "Nous devons (...) faire évoluer les droits des célibataires, hétérosexuelles ou homosexuelles, conclue la tribune. L'égalité de droits ne nuit pas à notre société, au contraire, elle l'élève." Le projet de loi bioéthique devrait voir le jour à l'automne prochain.
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24 heures après le début de la polémique, Christophe Castaner a reconnu qu'il n'aurait pas dû utiliser le mot "attaque" pour décrire l'incident survenu mercredi 1er mai à la Pitié-Salpêtrière.
| "Je n'aurais pas du employer le mot attaque". Lors d'une conférence de presse vendredi 3 mai, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a dû répondre à la polémique après l'intrusion de manifestants mercredi 1er mai dans l'enceinte de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Le ministre avait évoqué immédiatement après les faits, "une attaque". À Toulon (Var), il a estimé qu'il aurait dû préférer le terme d'"intrusion violente", employé par la directrice de l'établissement hospitalier devant lui quelques instants plus tôt. Un terme "confirmé d'ailleurs par les vidéos qui sont apparus depuis", a estimé le ministre de l'Intérieur. "Accepter de revenir sur ses mots, ça ne me pose aucun problème", a-t-il poursuivi. Christophe Castaner affirme "entendre le reproche" qui lui est fait d'avoir utiliser ce mot. "Je ne souhaite qu'aucune polémique n'existe sur ce sujet, et en le voyant naître je me dis que je n'aurais pas dû l'employer". Réponse à ses détracteurs Christophe Castaner a toutefois décrit "des actes inadmissibles et très graves". "Entrer de force dans un hôpital, par l'entrée principale ou par l'entrée annexe, en brisant les chaînes du portail, tenter de s'introduire dans des services interdits au public parce qu'on y soigne et qu'on y protège des vies humaines, ce sont des actes inadmissibles et des actes très graves", a indiqué le ministre qui précise qu'une plainte a été déposée par l'APHP. "L'enquête judiciaire déterminera précisément les faits et les responsabilités". Christophe Castaner, cible de violentes critiques de la part de l'opposition, a adressé un message aux responsables politiques qui lui réclament des comptes. "Ces faits, au lieu d'être niés dans une polémique absurde, devraient tous nous émouvoir". Le ministre a souligné "la nécessité d'en finir avec ce climat de confrontation et de violence, que nous ne contenons qu'au prix d'une mobilisation et d'un effort semaine après semaine de nos forces de l'ordre".
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Un habitant du Finistère a remporté le gain maximum de 1,5 million d'euros au jeu de grattage "Mission patrimoine". Un record pour ce type de jeu.
| Le premier gain de 1,5 millions d'euros au jeu "Mission patrimoine" est tombé, rapporte Le Parisien jeudi 13 septembre. L'heureux gagnant est un habitant du Finistère qui s'est fait connaître de la Française des Jeux (FDJ). Ce montant constitue un record puisque le pactole le plus élevé remporté aux jeux de grattage était pour l'instant d'un million d'euros, avec le jeu Millionnaire.Un loto ce 14 septembreLe jeu de grattage "Mission patrimoine" a été lancé le 3 septembre dernier. Son objectif est de financer la rénovation de monuments. Pour chaque carton de jeu acheté 15 euros, 1,52 euro sont reversés à la Fondation du patrimoine afin de sauver des monuments en péril.Au total, 270 sites ont été sélectionnés, dont 18 monuments "emblématiques" qui seront aidés en priorité. Parmi eux, la maison de l'écrivain voyageur Pierre Loti à Rochefort (Charente-Maritime), dont les portes restent closes depuis cinq ans dans l'attente d'un très onéreux chantier de rénovation, l'ancien fort militaire de Fort-Cigogne dans l'archipel des Glénan (Finistère), ou encore la maison d'Aimé Césaire à Fort-de-France (Martinique). Annoncée fin 2017 par la ministre française de la Culture Françoise Nyssen, cette initiative avait été détaillée fin mai par le président Emmanuel Macron et par Stéphane Bern, l'animateur de télévision à qui le chef de l'État a confié une mission sur le patrimoine.Un super tirage spécial du Loto est également programmé pour ce vendredi 14 septembre, veille du week-end des Journées du patrimoine. Il sera doté d'un jackpot de 13 millions d'euros, équivalent à celui d'un tirage exceptionnel d'un vendredi 13. Les grilles, dont la validation commencera lundi, coûteront 3 euros.
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Une vingtaine de députés La République en marche (LREM) seraient prêts à ne voter la loi anti-casseurs débattue mardi à l'Assemblée nationale. Ces députés critiquent notamment l'article 2 du texte, qui permettra à un préfet d'interdire à certains de manifester.
| "En l'état, je ne la voterai pas". Le député du Val-d'Oise Aurélien Taché a expliqué dimanche 3 février dans les colonnes du Journal du dimanche (JDD) pourquoi il ne voterait pas la loi anticasseurs, présentée mardi en première lecture à l'Assemblée nationale. "On permet à une autorité administrative, non indépendante, le préfet, de restreindre le droit de manifester de manière préventive sans qu'aucun acte répréhensible ait été commis", a-t-il déploré.Autre point noir du texte, selon cette figure de l'aile gauche du parti majoritaire à l'Assemblée, le principe de fouilles à proximité d'une manifestation. "J'ai toujours des réserves : et si un étranger qui n'a pas ses papiers d'identité est contrôlé par les forces de l'ordre ? Cela risquerait d'entraver sa liberté de manifester", a-t-il averti. Pas de sanctions, promet Guérini Sonia Krimi, députée LREM de la Manche, serait même prête à voter contre la loi, affirme Franceinfo. Selon elle, "politiquement c'est une erreur d'amener ce texte maintenant, on ne répond pas à la violence uniquement par l'ordre", rapporte la radio. Sonia Krimi avait déjà fait parler d'elle en s'abstenant sur la loi Asile et immigration. Interrogé mardi sur FranceInfo, Stanislas Guérini, le patron du parti, espère convaincre les élus LREM de voter le texte en deuxième lecture. "Ce que je souhaite c'est que pour cette deuxième lecture, on puisse être tous rassemblés derrière ce texte-là", a-t-il déclaré. Interrogé sur de possible sanctions à l'encontre des députés frondeurs, il répond : "je ne suis pas en position de censeur (...) Je ne suis pas là pour exclure les uns ou les autres", a-t-il assuré.
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Sur les 45 références testées, seules 11 étaient exemptes de pesticides.
| Les amateurs de bière pourraient y réfléchir à deux fois avant de boire leur prochaine pinte. Selon le magazine 60 millions de consommateurs, une majorité des références contiennent des résidus de pesticides. L'association a testé 248 résidus différents dans 45 bières blondes et blanches "parmi les références les plus vendues en grandes surfaces". Résultat : 34 des références examinées contenaient des traces de pesticides, dont du glyphosate.En tout, quatre produits ont été détectés : les pesticides boscalide, phtalimide et flopet et l'herbicide glyphosate. Ce produit, au centre d'une bataille au niveau européen, est présent dans vingt-deux bières blondes (dont deux bio), un chiffre qui "reflète son omniprésence dans l'environnement", note 60 millions de consommateurs. Parmi les plus contaminées, on retrouve l'Affligem blonde, avec 9,32 µg/L de glyphosate, la Bière blonde de caractère d'Itinéraire des saveurs, avec 4 résidus de pesticides et la Hoegaarden et ses 3 résidus. La 33 Export, la Carlsberg ou la Heineken, de leur côté, ne présentent pas de traces de pesticides. Comment se déguste une bière ?par Le PointLes concentrations observées sont parfois largement supérieures au maximales autorisées pour l'eau. Mais la bière est généralement consommée en quantité bien inférieure. "On est donc bien loin d'une exposition dangereuse, note l'association. Le problème tient plus aux multiples expositions de glyphosate que nous subissons quotidiennement via notre alimentation."
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Invité de la matinale de BFMTV, le ministre de l'Intérieur est revenu sur le rôle d'Alexandre Benalla à l'Élysée, alors que la présidence refuse de révéler le montant de son salaire.
| Alors que les vacances de l'exécutif ont été empoisonnées par l'affaire Benalla, la rentrée s'est également révélée agitée, avec un remaniement forcé après la démission de Nicolas Hulot. Jeudi 6 septembre, Gérard Collomb s'est exprimé brièvement sur les fonctions qu'a occupées Alexandre Benalla au sein de la présidence. "Je l'avais déjà vu (...) mais j'ai toujours pensé que c'était un policier", a affirmé le ministre de l'Intérieur. "Pas de police parallèle"Concernant sa présence aux côtés des Bleus lors de la descente des Champs-Élysées, le 16 juillet, Gérard Collomb assure qu'Alexandre Benalla n'a "rien décidé". En début de semaine, l'émission "Quotidien" sur TMC affirmait que l'ex-chargé de mission d'Emmanuel Macron avait demandé au conducteur du bus d'accélérer pour ne pas être en retard à l'Élysée. Alexandre Benalla "était dans le bus mais ce n'était pas lui le chauffeur", a ironisé le ministre de l'Intérieur, jeudi matin. "Je crois qu'il n'a rien décidé. (...) Il n'y a pas de police parallèle", a-t-il insisté.Jeudi, Philippe Bas, président Les Républicains de la commission d'enquête sénatoriale sur l'affaire Benalla, a réclamé plus de "transparence" des différents acteurs. Après les premières auditions, "il apparaît vraisemblable, malgré les dénégations, que M. Benalla a rempli une fonction de protection personnelle du chef de l'État alors que, dans nos institutions, c'est la responsabilité d'un service de l'État", a commenté le parlementaire dans un entretien au Figaro.
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Les pistes de suicide ou d'accident ont été écartées et son compagnon de cellule a été placé en garde à vue.
| Un détenu âgé de 26 ans a été retrouvé mort samedi 17 novembre à la prison de Besançon, a-t-on appris auprès du parquet qui privilégie la thèse de l'agression. "On est sur un geste agressif très probablement de la part du codétenu sur la victime", a indiqué le procureur de la République à Besançon, Etienne Manteaux. Le codétenu, âgé de 19 ans, "a été mis à l'isolement puis placé en garde à vue depuis 15h00", a précisé le procureur. En l'état, il n'était pas en mesure de déterminer s'il s'agissait de violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner ou d'un homicide, a-t-il ajouté.Une autopsie en début de semaineD'après les premières constatations d'un médecin de l'institut médico-légal, qui a pratiqué un examen de corps à la prison, "on peut exclure formellement l'accident ou le suicide", a souligné Etienne Manteaux.Une autopsie est prévue lundi pour déterminer les causes du décès. Le suspect était incarcéré pour des faits de violences, notamment des violences sur ascendant.La victime, qui a été découverte par les agents pénitentiaires lors de la première ronde du matin, devait sortir de prison en 2019 après avoir purgé une peine pour des atteintes aux biens.La prison de Besançon avait été le théâtre d'une tentative de meurtre en septembre 2005, rapporte France 3 Bourgogne-Franche-Comté. Un détenu de 22 ans avait été poignardé pendant une rixe.
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Ça se précise. La star brésilienne du FC Barcelone, Neymar, a annoncé son départ du club catalan à ses coéquipiers mercredi matin au moment de l'entraînement.
| Pendant ce temps, l'agent du joueur se trouvait à Paris. L'arrivée du Brésilien au Paris Saint-Germain se précise enfin. Après qu'il a annoncé son départ du FC Barcelone mercredi matin à ses coéquipiers, son agent indique que le club parisien paiera "dans les prochaines heures" la clause libératoire de 222 millions d'euros. Neymar a confirmé mercredi 2 août son départ du Barça, ce qui le rapproche grandement du Paris SG. Avec cette annonce, se dessine une fin de feuilleton imminente, même si la Ligue espagnole compte faire de la résistance. "Le joueur est venu s'entraîner comme prévu et a communiqué à ses coéquipiers qu'il s'en allait", a indiqué un porte-parole du club espagnol à l'AFP. "L'entraîneur (Ernesto Valverde) lui a donné l'autorisation de ne pas s'entraîner et d'aller s'occuper de son avenir". Le Barça a ensuite confirmé l'information par un communiqué, affichant pour la première fois officiellement sa résignation à laisser partir l'un des trois éléments de son trio "MSN", formé avec Lionel Messi et Luis Suarez.• LA CLAUSE LIBÉRATOIRE DE 222 MILLIONS PAYÉE AU BARÇA "DANS LES PROCHAINES HEURES"Dans l'après-midi, l'ex-agent du joueur, Wagner Ribeiro - qui semble avoir repris du service, a précisé que le PSG paiera "dans les prochaines heures" la clause libératoire de 222 millions d'euros pour recruter Neymar. Celui-ci pourrait être présenté en "fin de semaine" à Paris. L'agent historique du Brésilien a fait cette déclaration à la presse, alors qu'il arrivait à l'aéroport de Barcelone, en même temps que Neymar et son père, pour prendre l'avion, selon une vidéo diffusée par le journal sportif Marca. La destination du joueur n'a pas été mentionnée, mais relève désormais du secret de Polichinelle. Ces dernières semaines, plusieurs médias annonçaient son départ prochain vers le PSG, propriété d'un fonds souverain qatari. Le 18 juillet, le journaliste brésilien Marcelo Bechler, basé à Barcelone, a le premier évoqué un "accord" entre le club français et le numéro 10 de la Seleçao. • LE CLAN NEYMAR RENOUE AVEC SON AGENTMercredi, l'attaquant de 25 ans a été le dernier à arriver au centre d'entraînement du club blaugrana, vers 09h00 locales, au volant de sa voiture de luxe, l'air sérieux, accompagné de trois amis. Il en est reparti vers 09h30. Entre-temps, selon le récit du quotidien sportif catalan Sport, il s'est rendu dans le bureau de l'entraîneur pour lui notifier son départ, puis dans le vestiaire, où il n'a pas fait de discours mais a pris congé de ses coéquipiers un par un. Il a ensuite rencontré les dirigeants du club au siège du Barça, selon Radio Catalunya. "Ney" ne s'est toujours pas exprimé publiquement sur sa situation. Il avait évité mardi soir les dizaines de journalistes qui l'attendaient à l'aéroport de Barcelone à son retour de Chine, où il avait rempli des obligations commerciales, via Dubai. Mais ce mercredi représente sans doute une bascule dans le feuilleton qui tient en haleine la planète football depuis deux semaines.Signe supplémentaire d'un transfert imminent : l'ancien agent de Neymar, Wagner Ribeiro, écarté par le clan du joueur après avoir été condamné pour évasion fiscale en mai, aurait repris du service pour finaliser le contrat avec le PSG, selon certains médias. Et quand le latéral parisien Thomas Meunier a tweeté : "Bon alors... ce scoop" avec l'émoticône d'un sourire entendu, le PSG lui a répondu avec le même symbole. • UNE SOMME RECORD Ce serait le transfert du siècle. Le PSG serait prêt à payer les 222 millions d'euros de la clause libératoire de son contrat avec le Barça. Cette somme exploserait le record actuel des 105 millions d'euros, hors bonus, dépensés à l'été 2016 pour le transfert de Paul Pogba de la Juventus Turin à Manchester United. Dans un autre communiqué, le Barça s'est accroché à cette somme de 222 millions, "qui devra être versée dans sa totalité". La question qui se pose désormais est de savoir quand le joueur fera sa visite médicale et sera présenté par le PSG. Voire s'il assistera à la réception du promu Amiens, samedi au Parc des Princes (17h00), pour la reprise de la Ligue 1. • DES POINTS DE BLOCAGEMais le président de la Ligue espagnole, Javier Tebas, menace de bloquer le transfert en refusant de percevoir l'argent de la clause de cession, qui doit être déposé à son siège pour que le joueur soit libéré de son contrat barcelonais. "Nous n'acceptons pas cet argent d'un club comme le PSG qui (...) enfreint les normes et les lois" du fair-play financier de l'UEFA, a-t-il lancé mercredi au quotidien sportif As, dans un entretien réalisé avant l'annonce du départ. Tebas accuse le club français de "dopage financier", en recevant "des injections économiques de pays qui offrent des joueurs à leurs supporters en les retirant à d'autres".L'arrivée de Neymar au Barça, en 2013 en provenance de Santos (club mythique de Pelé), avait déjà fait polémique. Son transfert, dont le montant définitif n'a jamais été établi, avait fait l'objet de plusieurs enquêtes judiciaires. Le club espagnol a été condamné pour avoir camouflé au fisc une partie des coûts de la transaction. Il doit affronter prochainement un nouveau procès pour escroquerie et corruption entre particuliers, durant lequel seront également jugés Neymar et son père, Neymar Sr.Il y a enfin un problème de prime à régler : le Barça a gelé une somme de 26 millions d'euros qui devait revenir au clan Neymar cet été, selon les termes de la prolongation de contrat signée l'année dernière et jusqu'en 2021.
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Facebook a confirmé jeudi qu'il allait mettre sur place en octobre, juste avant l'élection présidentielle américaine, un conseil de surveillance chargé de statuer sur les contenus à retirer ou à conserver sur la plateforme.
| L'annonce du lancement de cette instance intervient dans un contexte d'inquiétude croissante sur les tentatives de désinformation ou de manipulation de l'élection du 3 novembre via les réseaux sociaux."Nous testons actuellement les systèmes techniques fraîchement mis en service, qui permettront aux usagers de faire appel et au conseil d'étudier les cas", a déclaré à l'AFP un porte-parole du conseil. "En supposant que ces tests se passent comme prévu, nous espérons ouvrir les appels pour les usagers entre mi et fin octobre. Établir un processus rigoureux, fondé sur des principes et efficace au niveau global prend du temps et nos membres travaillent d'arrache-pied pour lancer aussitôt que possible", a-t-il ajouté.L'idée d'un panel d'experts avait été avancée en 2018 par le patron-fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, qui l'avait qualifié de "cour suprême" capable de rejeter des décisions prises par l'entreprise.Les 20 premiers membres du panel ont été nommés cette année. On compte, parmi eux, des juristes, des militants des droits de l'homme, des journalistes, un lauréat du prix Nobel de la paix et une ancienne Première ministre danoise. Le conseil devrait être composé au total de 40 personnes.Facebook a dit plancher sur un logiciel pour permettre aux membres du panel d'étudier les cas n'importe où dans le monde."Nous avons hâte que le conseil commence à entendre les cas entre mi et fin octobre", a déclaré un porte-parole de l'entreprise.Facebook a fait savoir la semaine dernière qu'il avait des plans de secours en cas de troubles sociaux après l'élection américaine de novembre.Nick Clegg, ancien vice-Premier ministre britannique et actuellement responsable des affaires internationales de Facebook, a affirmé que la plateforme pourrait prendre des mesures exceptionnelles pour "restreindre la circulation de contenus" en cas de remous.
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L'acteur multi-oscarisé, qui a été accusé par plusieurs hommes d'agressions sexuelles depuis le début du mouvement #MeToo, sera formellement inculpé le 7 janvier.
| L'acteur américain Kevin Spacey va être inculpé pour agression sexuelle sur un adolescent en juillet 2016 près de Boston, a indiqué lundi le Boston Globe, citant le procureur de l'île de Nantucket où se serait déroulée l'agression présumée. La police de l'île de Nantucket enquêtait depuis novembre 2017 sur cette agression présumée, après que la mère de l'adolescent eut révélé avoir porté plainte contre l'acteur lors d'une conférence de presse.Banni d'Hollywood Selon le Boston Globe, qui cite le procureur local Michael O'Keefe, l'acteur multi-oscarisé, qui a été accusé par plusieurs hommes d'agressions sexuelles depuis le début du mouvement #MeToo et a été banni d'Hollywood, sera formellement inculpé le 7 janvier, après qu'une plainte criminelle contre lui eut été validée jeudi dernier par un juge local. Contacté, le bureau du procureur de Nantucket n'a pas immédiatement confirmé cette information. Lors de sa conférence de novembre 2017, la mère avait indiqué que Kevin Spacey avait d'abord fait boire son fils dans un restaurant, alors âgé de 18 ans, avant de lui "fourrer la main dans le pantalon et d'attraper ses parties génitales". Plusieurs plaintes pour agressions sexuelles L'agression ne s'était arrêtée que quand l'acteur s'était absenté pour aller aux toilettes, avait raconté Mme Unruh. Une femme était alors venue à la rescousse du garçon, visiblement troublé, et lui avait dit de partir en courant, ce qu'il avait fait, selon la mère. Elle avait expliqué que son fils n'avait pas porté plainte sur le moment, "essentiellement par gêne et par peur". C'est seulement lorsque d'autres plaintes contre l'acteur avaient émergé, dans le sillage des accusations contre le producteur de cinéma Harvey Weinstein, qu'il avait décidé de parler. Les médias britanniques avaient fait état d'une autre enquête suite à une plainte pour agression sexuelle contre Kevin Spacey à Londres, où l'acteur dirigea 11 ans durant le théâtre Old Vic. Mais à ce jour aucune inculpation formelle n'a été rapportée. La police de Los Angeles a aussi indiqué enquêter sur une autre plainte déposée en août contre l'acteur, après avoir clos un autre dossier dont les faits, qui remontent à 1992, étaient prescrits. L'acteur fait aussi l'objet de plaintes pour agressions sexuelles au civil.
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Deux femmes qui étaient sorties de leur véhicule pour se disputer dans un parc zoologique de Pékin ont été attaquées par des tigres. L'une a été tuée et l'autre blessée selon le site Chinanews.com.Le drame s'est produit samedi 23 juillet dans le Beijing Badaling Wildlife, grand zoo de la capitale chinoise situé au pied de la Grande Muraille.
| A l'issue d'une dispute entre deux femmes qui visitaient le parc dans leur voiture, l'une d'entre elles a quitté son véhicule et a été immédiatement attaquée et blessée par un tigre. L'autre femme est alors à son tour sortie de son automobile pour devenir la cible d'un autre tigre qui l'a tuée et a emporté son corps avec lui. Un homme accompagnait l'une des deux femmes et a tenté sans succès de leur venir en aide. Ni lui ni l'enfant qui était également présent n'ont été blessés. La femme blessée a été hospitalisée. Les visites du Beijing Badaling Wildlife sont autorisées en voiture, mais toute escapade hors de celle-ci est interdite. En 2014, c'est un garde du zoo qui avait été victime de l'un des tigres. Le parc a été fermé jusqu'à nouvel ordre par mesure de précaution.Les zoos restent des endroits dangereux où les consignes de sécurité doivent être suivies à la lettre, ce que les visiteurs ont tendance à oublier. Fin mai, un petit garçon de trois ans franchissait une barrière et tombait dans l'enclos réservé aux gorilles à Cincinnati (Ohio), obligeant les gardiens à abattre l'un des singes pour secourir le garçonnet, blessé.
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Selon Les Échos, l'actuelle ministre de la Santé pourrait être candidate à l'élection européenne sur la liste La République en marche. Elle doit rencontrer prochainement Stéphane Séjourné, le directeur de la campagne.
| À trois mois des élections européennes du 26 mai, les partis s'organisent. Les Républicains, le Parti communiste français, les écologistes et le Rassemblement national ont d'ores et déjà choisi leur tête de liste et les "gilets jaunes" tentent de se structurer. Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a obtenu de son côté le feu vert du bureau national du PS pour entrer en campagne avec Place publique, le mouvement lancé par Raphaël Glucksmann, tandis que Benoît Hamon annonce ce samedi 23 février dans les colonnes du Parisien qu'il sera tête de liste de son mouvement Génération.s. Qu'en est-il de La République en marche (LREM) ? Le premier "bureau exécutif" commun de LREM et du MoDem s'est tenu cette semaine pour préparer les élections européennes, alors que les deux formations de la majorité doivent faire liste commune, mais rien n'a été annoncé. Selon Les Échos, la ministre de la Santé Agnès Buzyn pourrait bien se retrouver sur cette liste. Elle doit rencontrer prochainement Stéphane Séjourné, le directeur de la campagne du mouvement présidentiel, a révélé vendredi 22 février le quotidien économique. "Sans être tête de liste, elle pourrait faire partie d'un quatuor de personnalités pour porter la campagne", précise-t-il. L'ancienne hématologue a souvent exprimé son envie de s'inscrire en politique sur la durée, dans un mandat électif, soulignent Les Échos. Si Agnès Buzyn se présentait aux élections européennes, elle devrait alors quitter le gouvernement à l'occasion d'un éventuel remaniement pour remplacer les ministres candidats au scrutin du 26 mai et aux élections municipales de 2020.
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Mamoudou Barry, un universitaire de 31 ans, est décédé des suites d'une altercation survenue dans la soirée de vendredi 19 juillet, à Canteleu.
| Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur une violente agression qui a coûté la vie à un jeune universitaire guinéen, vendredi soir près de Rouen. "Tout est mis en œuvre pour identifier et interpeller l'auteur de l'agression qui a coûté la vie à #MamadouBarry. Il appartiendra à la Justice de faire toute la lumière sur cet acte odieux", a écrit sur Twitter le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner."Mes premières pensées vont à ses proches dont je partage l'émotion et l'indignation". De sources policières, Mamadou Barry a été agressé à Canteleu, dans la banlieue de Rouen. Pris en charge par les secours, il a été hospitalisé au CHU de Rouen, où il est mort samedi.Le procureur de la République de Rouen Pascal Prache a pour sa part indiqué que "les investigations sont en cours". "Les faits auraient été commis entre 20h00 et 21h00, sous réserve du résultat des investigations à venir", a-t-il précisé, soulignant que "les auditions et vérifications devraient permettre de préciser le déroulement des faits". Mamoudou Barry était chercheur à l'Université de Rouen Normandie, a-t-on appris auprès de l'établissement. Marié et père d'une fille de deux ans, il a été "victime d'une agression verbale puis physique d'une extrême violence qui lui ont causé des lésions cérébrales et l'ont mis dans un coma profond dès la soirée du 19 juillet", est-il précisé de même source.Une agression raciste ?Le jeune chercheur a été pointé du doigt par son agresseur, à la hauteur d'un arrêt de bus, alors qu'il rentrait chez lui en voiture avec son épouse vendredi vers 20h30, a raconté à l'AFP Kalil Aissata Kéita, enseignant chercheur à l'Université de Rouen, lui aussi Guinéen et "ami proche" de la victime."L'agresseur les a pointés du doigt et a dit : 'Vous les sales noirs, on va vous niquer ce soir'", a relaté M. Kéita, alors que l'Algérie et le Sénégal s'affrontaient le soir même en finale de la coupe d'Afrique des nations de football. L'agresseur était "de type maghrébin" mais "on ne sait pas si c'est un Algérien", a précisé M. Kéita, qui a néanmoins parlé d'une "agression raciste".M. Barry serait descendu de sa voiture pour demander des explications à son agresseur qui l'aurait alors roué de coups. "C'est au 4e coup qu'il est tombé sur la nuque", a indiqué M. Kéita, qui a raconté avoir été aussitôt appelé par la femme de la victime.L'agression a, selon lui, été filmée par des caméras de vidéosurveillance et s'est déroulée devant plusieurs témoins. "La police fait très bien son travail. Elle a pris l'affaire à bras-le-corps", a-t-il salué.M. Kéita a ouvert une cagnotte en ligne avec des amis pour aider au rapatriement du corps de M. Barry en Guinée et "accompagner sa femme et sa fille".Mettre les agresseurs face à leurs responsabilités"Débordant de projets, Mamoudou Barry forçait, par son travail, l'admiration de ses collègues et de ses étudiants", a réagi Joël Alexandre, président de l'Université de Rouen-Normandie, dans un communiqué. "Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur les circonstances du drame"."L'enquête doit nous apporter toutes les réponses et mettre ses agresseurs face à leurs responsabilités. Nous le devons à sa femme et son enfant", a commenté sur Twitter la députée LREM de Paris Laetitia Avia, elle-même cible constante de propos racistes sur les réseaux sociaux."Scandalisé par ce crime barbare et l'incompréhensible silence médiatique!", a réagi de son côté le député LR Éric Ciotti.Une thèse sur les politiques fiscales et douanières en matière d'investissements étrangers Mamoudou Barry était chercheur à l'Université de Rouen Normandie. Il avait soutenu une thèse de droit sur les "Politiques fiscales et douanières en matière d'investissements étrangers en Afrique francophone" le 27 juin dernier. Il intervenait régulièrement dans les médias sur ces thématiques.
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En tout, 261,2 millions d'euros de fraudes ont été "détectées" et "stoppées" par l'Assurance maladie en 2018. Les assurés sont responsables pour 22 % du montant de cette somme.
| Soins fictifs, surfacturations, fraudes à l'obtention des droits... Plus de 260 millions d'euros de fraudes ont été "détectées" et "stoppées" en 2018 par l'Assurance maladie. Autres informations : trois quarts de ce montant sont imputables aux professionnels et établissements de santé, selon un bilan publié mardi 1er octobre.Ainsi, sur les 261,2 millions d'euros de préjudices recensés, recouvrés ou évités, 47% ont concerné des professionnels de santé et 30 % des établissements de soins, a précisé l'Assurance maladie (Cnam). Les assurés représentent quant à eux plus de la moitié (51%) des cas de fraudes répertoriés mais seulement 22 % des sommes en jeu. Les professionnels libéraux épinglés"Chaque année", les préjudices les plus importants portent sur les remboursements de soins de ville (hors hôpital), soit 128,8 millions d'euros en 2018, dont 96 % imputables aux médecins, infirmiers, pharmacies, laboratoires de biologie ou encore aux ambulanciers. La Cnam donne ainsi l'exemple d'un infirmier condamné à de la prison avec sursis et au remboursement de 175.000 euros pour avoir notamment facturé des soins qu'il ne réalisait pas ou faisait réaliser illégalement par sa conjointe, non infirmière. Les 4 % restant concernent les consommations des assurés, en particulier les médicaments (falsification, contrefaçon d'ordonnances, trafic...).La fraude liée à l'obtention de droits a quant elle entraîné 11 millions d'euros de préjudices, dont 6,6 millions pour la CMU-C (couverture maladie universelle complémentaire) et l'ACS (aide à la complémentaire santé), et 542.000 euros pour l'AME (aide médicale d'état pour les étrangers en situation irrégulière).La fraude ne doit pas "être un fantasme" La question de la fraude "ne doit pas être taboue mais elle ne doit pas non plus être un fantasme", a souligné Nicolas Revel, le directeur général de l'Assurance maladie, lors d'un point presse, organisé dans la foulée d'une polémique autour du coût de "faux numéros de sécurité sociale" attribués à des personnes nées à l'étranger. En 2018, la fraude détectée par l'ensemble des branches - dont la maladie - et régimes de sécu s'est élevée à 1,2 milliard d'euros, dont la moitié concerne les prestations sociales, d'après la direction de la sécurité sociale.
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Le nombre de nouveaux clusters apparaissant sur le territoire est en baisse.
| Malgré l'apparition de foyers d'infection, la France ne montre pas de signes de reprise de l'épidémie de coronavirus, un mois après la levé du confinement strict, indique jeudi 11 juin Santé publique France.L'agence sanitaire constate la "poursuite de la diminution de la circulation du SARS-CoV-2 depuis plus de 9 semaines" et note l'"absence de signaux en faveur d'une reprise de l'épidémie" en France, à l'exception toutefois de la Guyane et Mayotte. Dans ce bulletin de surveillance diffusé jeudi soir, Santé publique France relève que le nombre de foyers d'infections (ou "clusters") signalé chaque semaine diminue pour celle du 1er au 7 juin par rapport aux trois précédentes. À la date du 9 juin, leur nombre total se monte à 193 (179 en France métropolitaine et 14 en outre-mer). Mais plus de la moitié sont déjà maîtrisés et aucun n'a donné lieu à une diffusion incontrôlée du virus à l'extérieur, selon l'agence sanitaire.Enfin, les indicateurs de surveillance de l'épidémie de Covid-19 sont tous en baisse pour la semaine du 1er au 7 juin par rapport à la précédente: le nombre de cas confirmés se monte à 2.899 (contre 3.777 la semaine d'avant), le nombre d'hospitalisations à 1.156 (contre 1.738), celui des admissions en réanimation à 129 (contre 226) et celui des décès à l'hôpital et en Ehpad à 395 (contre 570).Du 31 mai au 6 juin 2020, un peu plus de 194.000 personnes ont été testées et 2.900 étaient positives (soit un taux de 1,5%, équivalent à la semaine d'avant).Alors que les cas de coronavirus ont triplé ces derniers jours en Meuse et en Meurthe-et-Moselle, les autorités de santé ne s'alarment pas et expliquent cette forte hausse notamment par le grand nombre de tests effectués dans ces deux départements
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L'équipe dirigeante de l'association Act Up-Paris a annoncé, samedi 31 mars, sa démission après le succès fulgurant du film "120 battements par minute".
| Une nouvelle génération de "militants politisés". Voilà la raison donnée par les dirigeants de l'association de lutte contre le sida, Act Up-Paris, qui viennent de démissionner. Dans un communiqué, l'équipe démissionnaire a déploré la "transition brutale" survenue après le succès du film "120 battements par minute", primé aux César. "Écœurés au point de démissionner"L'engouement provoqué par le film a engendré "une vague de nouvelles arrivées" avec notamment "de jeunes militants déjà politisés et expérimentés dans d'autres luttes, notamment antiracistes", selon les anciens dirigeants. Ces nouvelles têtes "détournent et exploitent l'outil d'Act-Up, en se servant de son historique, pour mettre en avant d'autres luttes", affirment les deux anciens présidents, Rémy Hamai et Mikaël Zenouda, et l'ancien vice-président Xavier Coeur-Jolly.Les anciens dirigeants, "écœurés au point de démissionner" par les "insultes" et les "dépréciations gratuites", ont été remplacés lors d'une assemblée générale extraordinaire par une nouvelle équipe élue, "dont deux personnes arrivées depuis trois semaines", ajoute leur communiqué. Les deux nouveaux vice-présidents sont Fabrice Clouzeau et Marc-Antoine Bartoli.
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Le ministre de l'Intérieur et la ministre des Sports dénoncent des "insultes intolérables et à la République" après que le défenseur d'Amiens, Prince Gouano, a subi des cris racistes depuis les tribunes.
| C'est une interruption de match de football brutale. Vendredi 12 avril, au cours de la rencontre de Ligue 1 entre Dijon et Amiens, le défenseur et capitaine amiénois Prince Gouano a été victime d'insultes racistes depuis les tribunes. Celles-ci ont été vivement condamnées par la ministre des Sports Roxana Maracineanu, qui a également apporté son soutien "à tous les joueurs qui ont le courage de dénoncer" ces insultes. Sur France Info, la ministre a précisé vouloir "définir un arsenal concret. Qu'est-ce qu'on fait, on interrompt les matchs, on les arrête? (...) On ne peut pas continuer comme ça, c'est un sport, ce n'est pas la foire".Dans la foulée, Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur, a également réagi, dénonçant des "cris répugnants contraires aux valeurs transmises par le sport. Ils insultent notre République", a-t-il écrit sur Twitter."Des cris de singe"Le défenseur Prince Gouano relate à RMC le récit de cette soirée houleuse: "J'étais dos à la tribune, j'ai entendu des bruits de singes. Dans un premier temps, je me suis dit que ce n'était pas vrai, que ça ne pouvait pas exister. Donc je me suis retourné pour regarder d'où venait ce bruit, et si il était dans ma direction. C'était le cas. J'ai essayé de laisser une seconde chance au monsieur. Il a continué avec ces bruitages. A partir de là, j'ai pris la décision d'arrêter de jouer. Je ne pouvais pas continuer dans ces conditions". Le joueur et l'arbitre ont tous deux décidé d'interrompre le match durant plus de cinq minutes. Le suspect a été interpellé dès la fin du match, puis placé en garde à vue. La Ligue de football professionnel (LFP) "va étudier les suites judiciaires à donner à ce dossier", précise RMC. Le club de Dijon, quant à lui, va porter plainte.Ce n'est pas la première fois que des joueurs de football sont victimes d'insultes racistes de la part de supporters. Le 2 avril, les joueurs Blaise Matuidi et Moise Kean ont également été visés par des cris de singe, lors du match Cagliari-Juventus.Le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, s'était exprimé dans un communiqué: "Par son histoire, sa culture, son universalité, le football est le contraire du racisme, de toutes les formes de discrimination".
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ENTRETIEN. Dans un entretien à l'AFP, à l'occasion de la sortie de son 26e album, le chanteur engagé s'oppose à l'âge limite de 13 ans, envisagé par les autorités.
| Ma petite-fille a 13 ans (...) C'est un bébé", estime-t-il. Deux récentes affaires ont choqué une partie de l'opinion. Dans les deux cas, la justice a considéré qu'une fillette de 11 ans pouvait avoir des relations sexuelles consenties avec un homme majeur. Erreurs judiciaires ou lacune de la législation, ces deux affaires ont ouvert le débat sur l'instauration d'un âge minimum en dessous duquel un mineur ne peut être considéré comme consentant. • "Ma petite-fille a 13 ans ! Qu'est-ce qu'elle va consentir à coucher avec un mec ?"Michel Sardou prend à son tour position. Le chanteur qui sort son 26e et dernier album, "Le choix du fou", y consacre plusieurs chansons à des thèmes d'actualité. Et il révèle que, s'il devait encore écrire une chanson, il la consacrerait au consentement sexuel des enfants. Comme on lui demande s'il aime appuyer là où ça fait mal, il répond : "J'ai l'impression de capter ce qu'il y a dans l'air. Là, par exemple, ce qui me choque, c'est fixer l'âge de consentement à un acte sexuel à 13 ans. Ma petite-fille a 13 ans ! Je ne veux pas, moi ! C'est un bébé, qu'est-ce qu'elle va consentir à coucher avec un mec ? Je n'écris plus de chansons. Mais la prochaine ç'aurait été sur ça !"Celui dont plusieurs chansons, au cours de ses 50 ans de carrière, ont fait polémique, estime avoir été mal compris. "Parce que je dis 'je', les gens ne font pas la différence. Quand je chante, ils se disent, 'il le pense vraiment'. Mais j'incarne un personnage ! Je ne suis pas l'homme de mes chansons. Je ne prends pas mon stylo en me disant 'qu'est-ce que je vais faire pour les emmerder cette fois ?'", explique-t-il. • "Encore aujourd'hui, je suis un dangereux machiste"D'ailleurs, y a-t-il des textes qu'il ne pourrait plus sortir aujourd'hui ? "Plein ! Qu'est-ce que j'ai pris dans la gueule ! Encore aujourd'hui, je suis un dangereux machiste ! Dans 'Être une femme', tout ce que je disais, elles le font aujourd'hui. Pilote d'avion, chauffeur de bus... Elles font des métiers de mecs ! Est-ce dégradant ? Pourtant, de nombreuses associations féministes m'ont bastonné". Michel Sardou se dit satisfait de son ultime opus. "Je l'aime bien. Et j'en parle d'autant plus librement que je n'ai pas écrit beaucoup (une chanson). J'ai adhéré tout de suite aux idées qu'on m'a suggérées. C'est rare que je dise ça. En général, mes disques, je m'en fous". Il y aborde des thèmes d'actualité : "'San Lorenzo', jamais je n'aurais pensé chanter sur le pape. Cet homme qu'on croit, qu'on suit, qu'on écoute et qui doute, parce que c'est avant tout un homme, ça m'a plu. 'La colline de la soif', c'est sur le réchauffement climatique. Ca me préoccupe. 'Le médecin de campagne', ça me parle. J'ai trouvé que c'était délicatement écrit. C'est important que les chansons soient vraies".• "Mon père m'a foutu dehors" Dans "J'aimerais savoir", il interroge l'enfant qu'il était. "Je ne sais pas comment il me verrait aujourd'hui. Il y a des enfants qui connaissent tôt leur vocation. Moi je n'avais le désir de rien. C'est arrivé comme ça, après le bac. J'ai pris des cours de comédie. Aucun atavisme. Et je n'ai pas demandé à mon père de m'aider. Il m'a foutu dehors : 'si tu veux être comédien, il faut que tu en vives. Tu ne pourras rentrer que si tu es malade'. Et il a refermé la porte".Le chanteur confie que le plaisir de chanter "est revenu". "Parce que j'ai retrouvé ma voix. J'ai eu un problème au niveau des sinus qui affectait mes cordes vocales. Deux opérations, un an à travailler avec un prof. Je touche du bois là, j'ai une voix d'enfer. Même si j'ai baissé ma tonalité. À 70 ans on n'est plus ténor, je suis baryton". • "J'aime pas ma gueule"Celui qui a ajouté des dates à sa tournée fait salles combles. "Soyons véridiques : c'est un triomphe ! Je n'ai jamais fait autant de monde !, se félicite-t-il. Je ne m'attendais pas à ça. Le succès m'a toujours suivi, mais comme ça faisait quatre ans qu'on ne m'avait pas vu... Le public a même rajeuni." Et pourquoi apparaît-il sur scène avec un nœud papillon dénoué ? "J'ai piqué ça à Frank Sinatra. C'est vachement mieux que le nœud pap' fermé. Sinon, ça vous fait un double menton quand vous chantez et une tronche de pastèque." Accusé de "faire la gueule", il se justifie : "Mais parce que je n'aime pas faire de photos ! Sur scène, je me marre avec le public ! Mais quand il faut poser... Je n'y arrive pas. Je ne ferai jamais la publicité pour Chanel homme ! Alors les gens disent, 'il fait la gueule'. Mais non ! Je n'aime pas les photos, c'est tout ! J'ai une timidité. Et j'aime pas ma gueule". • "Je veux finir par là où tout a commencé"Que les fans se rassurent, s'il arrête la chanson, on le verra toujours au théâtre. "Je veux finir par là où tout a commencé. La chanson m'a procuré un bonheur énorme. Je finis sur une bonne note. Je me sens incapable de me renouveler, j'ai tout dit. Je préfère retourner au théâtre, faire rire, émouvoir". Quel regard porte-t-il sur sa vie ? "Je me suis éclaté. J'ai toujours eu des aventures, des incidents, des femmes complètement folles... Et je m'en sors à chaque fois. Je suis assez imperturbable. J'attends que ça passe."
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Selon Météo-France, de fortes chaleurs sont attendues dimanche 12 août, qui pourraient déboucher sur des "phénomènes violents" notamment dans le Sud-Ouest.
| Dix-neuf départements ont été placés en vigilance orange pour des épisodes orageux à partir de dimanche après-midi, selon le bulletin de Météo-France. Sont ainsi concernés par l'alerte, en vigueur à partir de 16h : la Haute-Garonne, le Gers, le Lot-et-Garonne, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, le Tarn-et-Garonne, l'Ariège, l'Aveyron, le Lot, le Tarn, le Gard, l'Ardèche, la Drôme, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, l'Allier, le Cantal, la Corrèze et le Puy-de-Dôme.Les températures dépasseront 30° dans l'après-midi sur une large zone du Sud-Ouest, atteignant 31 à 36°C du Piémont pyrénéen à la vallée de la Garonne, est-il indiqué. Une dégradation orageuse se généralisera par les Pyrénées, et débordera rapidement vers les plaines. Les orages s'accompagneront alors de fortes rafales de vent de l'ordre de 80 à 100 km/h, précise l'institut météorologique. Sur une zone allant des Pyrénées à la vallée de la Garonne (le Pays basque devrait être à la marge), ces rafales peuvent dépasser localement les 100 km/h. Ces orages s'accompagneront également de chutes de grêle et de fortes précipitations, pouvant localement dépasser les 30 mm en moins d'une heure, et entraînant alors une brusque chute des températures de 10 à 15°. A noter, les départements limitrophes en vigilance jaune (notamment les Landes et plus tardivement, le Lot) peuvent également être concernés par des débordements orageux localement forts.
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Le phénomène, qui a duré moins de deux minutes, n'a pas engendré de dégâts importants.
| Une mini-tornade s'est formée au-dessus de Solliès-Pont (près de l'aéroport de Toulon) et de La Crau (Var), vers 14 heures samedi 31 mars, rapporte Var-Matin. Un moment immortalisé par de nombreux internautes qui ont partagé leurs photos et leurs vidéos sur les réseaux sociaux.Le phénomène météorologique a duré moins de deux minutes selon France 3 régions. Il s'est formé après qu'un orage s'est abattu sur la région.Un phénomène météorologique rareDes tuiles ont été emportées, et des grillages tordus dans un couloir de 50 à 70 mètres de large, selon la page Facebook Météo-Varoise. Une palissade a également été projetée sur la voie publique mais ce sont les seuls dégâts qui ont été signalés.Le phénomène météorologique survient dans une atmosphère particulièrement instable, quand un puissant front d'air froid et sec en altitude vient recouvrir de l'air chaud et humide au sol. L'air froid descend alors en colonne tandis que l'air chaud remonte en s'enroulant autour.
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"Un grand moment" : dimanche midi, une centaine de "gilets jaunes", venus initialement faire une chaîne humaine dans le centre-ville de Lyon, se sont joints à la commémoration des victimes de la Shoah.
| Comme ailleurs en France, plusieurs centaines de "gilets jaunes" se sont réunis pour former une chaîne humaine sur la place Bellecour à Lyon, dans une ambiance chahuteuse et bon enfant qui contrastait avec le ton digne et grave de la cérémonie dédiée aux 6 millions de morts de la Shoah, qui se tenait au même moment.Comme chaque 27 janvier, date anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, ils participaient, au pied du "Veilleur de pierre", à la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste. Au moment où les manifestants ont encerclé la statue de Louis XIV, Tim, l'un des organisateurs, lance au mégaphone: "Soyez silencieux par respect pour les victimes de la déportation".Une "frange" de fauteurs de troublesUn rabbin, puis le sous-préfet du Rhône Clément Vivès, viennent aussi leur demander silence et respect. La majorité s'exécutent même si certains continuent de crier ou de faire vrombir des instruments. Après une photo collective, la plupart des manifestants se rapprochent. Au micro, Jean-Claude Nerson, vice-président de l'Amicale d'Auschwitz du département du Rhône, venait de parler d'une "frange de 'gilets jaunes' antisémites". "Les juifs sont comme le canari dans la mine, les premiers agressés", ajoutait-il, appelant "à ne rien laisser passer", aucun acte raciste ou antisémite. Les "gilets jaunes" écoutent et assisteront à toute la fin de la cérémonie, notamment au kaddish, la prière des morts, dans un silence absolu."Certains s'infiltrent""C'est très bien que vous soyez venus, que vous vous soyez associés. Il faut qu'il y ait une transmission. Je voulais vous dire ça, moi, en tant que porteur de mémoire vive", dira, bouleversée, Sylviane Sarah Oling "fille de déporté", à un couple de "gilets jaunes". "A un moment, ça a été un grand silence, vous vous êtes tous rapprochés. Ca a été un grand moment", glisse de son côté l'adjoint au maire de Lyon en charge de la Mémoire, Jean-Dominique Durand, les invitant "à faire le ménage" dans leurs rangs."Il y a des doutes qui sont permis car certains s'infiltrent. C'était une belle occasion de montrer que l'antisémitisme n'a pas sa place ici", répond Thomas Rigaud, "gilet jaune". "On était venu pour une chaîne humaine mais quand on voit ça, on est touché. Et on devrait faire une chaîne humaine pour dire : 'il ne faut pas que ça se reproduise'", réagit de son côté Samia.
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La cheffe de file de l'opposition bélarusse, Svetlana Tikhanovskaïa, a appelé les manifestants à poursuivre leur mouvement et estimé que le président Alexandre Loukachenko n'avait plus d'autre choix que d'engager le dialogue avec l'opposition, dans un entretien accordé à l'AFP.
| L'opposante a assuré que les Bélarusses avaient surmonté leur peur, ajoutant que la décision du chef de l'Etat de renforcer la sécurité à la frontière était "une tentative de nous détourner des problèmes intérieurs"."Je suis si fière des Bélarusses maintenant, car, après 26 ans de peur, ils sont prêts à défendre leurs droits", a dit la figure de proue de l'opposition, de Vilnius, la capitale de la Lituanie, où elle s'est réfugiée après l'élection présidentielle du 9 août qu'elle affirme avoir gagnée."Je les appelle à continuer, à ne pas s'arrêter, parce que c'est vraiment important maintenant de rester unis dans la lutte pour nos droits", a-t-elle ajouté, à la veille d'importantes manifestations prévues pour dimanche au Bélarus."Ils doivent comprendre que nous ne sommes pas un mouvement de protestation. Nous sommes le peuple du Bélarus, nous sommes une majorité et nous ne partirons pas. Nous n'avons plus peur d'eux", a encore dit à l'AFP cette professeure d'anglais de 37 ans.L'opposition rejette les résultats de la présidentielle qui donnent M. Loukachenko gagnant avec 80% des voix.Mme Tikhanovskaïa était novice en politique avant de se lancer dans la campagne électorale et de rassembler des foules énormes de partisans, une situation inédite au Bélarus, dirigé d'une main de fer par Alexandre Loukachenko depuis 26 ans.A la question de savoir ce qui pourrait pousser ce dernier à dialoguer avec l'opposition, elle s'est contentée de répondre qu'il "n'avait pas le choix".Mais ce dialogue devrait s'engager dès que possible "pour que la crise ne devienne pas plus profonde", a-t-elle ajouté.Le président Loukachenko a ordonné samedi à son ministre de la Défense de prendre les "mesures les plus strictes" pour défendre l'intégrité territoriale du Bélarus et il est allé inspecter les unités militaires déployées à Grodno, dans l'ouest, près de la frontière polonaise, selon la présidence bélarusse.Il avait affirmé vendredi qu'il allait "régler le problème" du mouvement de protestation.
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Des milliers de manifestants en rangs serrés, criant leurs revendications et toussant parfois sous l'effet du gaz lacrymo: le mouvement de colère actuel aux Etats-Unis pourrait raviver la propagation du coronavirus, mais beaucoup sont prêts à courir le risque "pour le bien de la nation".
| Pour Ebony Hilton, médecin noire du centre hospitalier universitaire de Virginie, l'Amérique est actuellement confrontée à deux dangereuses pandémies: Covid-19 et violences policières. Elle craint de voir la première repartir de plus belle dans le pays, où "la distanciation sociale n'est pas respectée" parmi les manifestants, qui, quand ils en ont, "ne portent malheureusement souvent pas leur masque de la bonne façon".Les tirs de gaz lacrymogène régulièrement utilisés pour disperser les foules, souligne-t-elle à l'AFP, "augmentent également le risque" en raison de la toux et des haut-le-coeur qu'ils provoquent.La plupart des manifestants ont bien conscience de ce danger dans le pays le plus endeuillé au monde par la pandémie de Covid-19. Mais ils en font abstraction face à la grandeur de la cause à défendre après la disparition de George Floyd, Afro-Américain de 46 ans mort asphyxié la semaine passée à Minneapolis sous le genou d'un policier blanc. "Ce qui se passe en ce moment est aussi pour le bien de la nation", témoigne Cav Manning, New-Yorkais de 52 ans, venu grossir les rangs d'un cortège de Brooklyn lundi soir."Ce que nous avons vu est tellement inquiétant que nous nous devons d'être ici dans la rue, malgré le Covid, malgré le risque d'infection", insiste-t-il. - Double emploi -Derrière les manifestations contre les brutalités policières, le racisme et les inégalités sociales exacerbées par la pandémie se cachent des statistiques troublantes.Une étude menée l'an dernier, sur la base d'articles de presse et de données officielles, a montré qu'un homme noir avait une chance sur 1.000 de finir tué par la police, soit 2,5 fois plus qu'un blanc. "Beaucoup d'éléments indiquent que la police est une menace à la santé publique aux Etats-Unis", estimait alors l'auteur principal de l'étude, Frank Edwards, de l'université Rutgers. Le problème ne s'arrête pas aux décès très médiatisés, comme celui de George Floyd, mais affecte au quotidien la santé d'une communauté se sentant stigmatisée, observe la médecin Ebony Hilton."Il est prouvé que le stress chronique est directement lié à un risque accru de formations cancéreuses, à l'hypertension, au diabète, à des problèmes cardiaques, à l'obésité", énumère-t-elle. Même si la pandémie ralentit aux Etats-Unis depuis le pic atteint à la mi-avril, les professionnels de la santé s'inquiètent avec les manifestations d'une résurgence dans les semaines à venir.D'autant que figurent dans les cortèges de nombreux Afro-Américains et représentants d'autres minorités particulièrement exposés au Covid-19 en raison d'antécédents médicaux.Brandon Brown, épidémiologiste à l'université de Californie Riverside, rappelle que le risque de contamination en plein air, bien qu'inférieur, n'est pas complètement réduit à zéro. Les masques ont aussi, par les temps qui courent, l'avantage de faire double emploi en protégeant "non seulement du Covid-19, mais aussi de la surveillance des autorités".
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Le Taj Mahal, principale attraction touristique de l'Inde, va rouvrir le 21 septembre avec de strictes restrictions sanitaires, après plus de six mois de fermeture en raison de la crise du coronavirus, on annoncé mardi les autorités, alors que le pays affronte une flambée de contaminations.
| "Le Taj Mahal va rouvrir le 21 septembre", a annoncé à l'AFP Amit Srivastava, directeur adjoint du ministère du Tourisme de l'Etat d'Uttar Pradesh (nord). "Tous les protocoles liés à la maladie Covid-19, tels que les masques ou la distanciation physique, seront appliqués".Il a précisé que le nombre de visiteurs sera limité à 5.000 par jour, contre une moyenne habituellement de quelque 20.000 personnes.Le Taj Mahal, mausolée de marbre bâti par l'empereur moghol Shah Jahan en mémoire de son épouse bien-aimée Mumtaz Mahal, morte en 1631, avait fermé mi-mars en raison de la pandémie.L'Inde, deuxième pays le plus peuplé au monde avec 1,3 milliard d'habitants, a dépassé lundi le Brésil pour se classer au deuxième rang mondial en nombre de cas (4,2 millions), derrière les Etats-Unis.L'Uttar Pradesh, où est située la ville d'Agra qui compte le Taj Mahal parmi ses monuments, est l'un des Etats indiens les plus touchés, avec plus de 270.000 cas répertoriés jusqu'à présent.L'Inde, qui enregistre depuis août des records mondiaux quotidiens de hausse du nombre de cas de Covid-19, s'emploie pourtant à tenter de relancer ses activités, alors que son économie a durement souffert de la crise sanitaire.
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Le candidat malheureux de la primaire de la droite et du centre préparerait à nouveau son retour, selon Le Canard Enchaîné. Nicolas Sarkozy voit François Fillon échouer dès le premier tour de l'élection présidentielle.
| Pour lui, son ancien Premier ministre ne fera pas plus de 20%, "entre 19 et 20%" a-t-il estimé, selon l'hebdomadaire satirique dans son édition du mercredi 5 avril. L'ancien chef de l'État donne Marine Le Pen et Emmanuel Macron au second tour, 30% des voix pour la première, 22% pour le second. "Je serai le premier à appeler à voter Macron contre Le Pen", a-t-il déclaré, selon l'hebdomadaire satirique. Cette défaite cuisante de François Fillon, Nicolas Sarkozy compte bien l'utiliser comme un marchepied pour reprendre le contrôle de son camp politique. "Comme Fillon sera mort, je suis prêt à prendre immédiatement la tête de la droite pour mener la campagne des législatives. Car on peut les gagner, ces législatives !", aurait-il prédit. En 2012, battu à la présidentielle par François Hollande, Nicolas Sarkozy annonçait son retrait définitif de la vie politique. En 2017, une nouvelle défaite plus tard, Nicolas Sarkozy serait donc bien décidé à faire feu de tout bois.
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Météo France a placé sept département du quart sud-est du pays en alerte orange neige-verglas. Un département du sud-est a également été placé en vigilance orange pluie-inondation, orage et vagues-submersion.
| L'Ardèche, la Loire, le Rhône et la Saône-et-Loire ont été placés jeudi 14 novembre en vigilance orange neige et verglas. L'Ain, la Drôme et l'Isère étaient déjà en alerte depuis mercredi soir. Dans son bulletin, Météo France indique que des "chutes de neige précoces dans la saison, dans des proportions inhabituelles pour la région risquant de perturber fortement les diverses activités". Météo France a par ailleurs placé le Var en vigilance orange pluie-inondation et levé l'alerte pour les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Le département du Var est également placé en alerte vagues-submersion, ainsi que les Alpes-Maritimes. Un "épisode pluvio-orageux sur le sud-est du pays nécessite une vigilance particulière", indique Météo France dans son bulletin de 6h. Concernant l'alerte vagues-submersion, l'institut précise qu'il s'agit d'un "événement pouvant se produire une à deux fois par saison hivernale, en lien avec un épisode de fortes pluies". De la neige même à basse altitude"Une perturbation active s'étend des Pyrénées au nord de la France en cette fin de nuit", indique Météo France. "En progressant vers l'est, cette perturbation devient plus active à partir de la mi-journée de jeudi. À partir du milieu d'après-midi, la neige descendra jusqu'en plaine sur les départements de la Loire et de la moyenne vallée du Rhône. Les quantités de neige sur ces secteurs pourront être très importantes", prévient Météo France."On pourra avoir, sur tout l'épisode, à basse altitude, selon la tenue au sol qui sera très variable, une couche de quelques centimètres à 20cm. Sur les premières hauteurs, à partir de 300m la couche de neige pourra atteindre 20 à 30 cm, voire localement plus. En Saône-et-Loire, l'épisode de neige débutera en soirée, dans la nuit environ 5cm sont attendus dans le sud du département", détaille l'institut météorologique.70 à 120 mm de pluie attendueLa perturbation pluvio-orageuse touchera les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse jeudi dès le milieu de matinée. Elle s'étendra au Var en cours d'après-midi et soirée. "Sur l'épisode de 6 à 8 heures environ, la lame d'eau attendue est de l'ordre de 70 à 120 mm", prévient Météo France. En bordure côtière, les orages pourront s'accompagner de grêle, de fortes rafales de vent voire de "phénomènes tourbillonnaires", indique l'institut.Sur le littoral méditerranéen, des vents forts de secteur Sud et des fortes vagues en provenance du Sud-Sud-Ouest vont provoquer une surélévation importante du niveau de la mer. "La conjonction de ces deux phénomènes risque d'engendrer des submersion sur les zones basses ou vulnérables", relève Météo France.
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"Il faut améliorer notre niveau de réponse pour définir les bonnes pratiques à adopter si une telle situation venait à se reproduire", commente l'ancien président de la République au sujet de la crise sanitaire du coronavirus, qui a fait de nombreuses victimes dans le corps médical.
| Le reflux encore précaire de l'épidémie de Covid-19 constaté en France laisse la place aux bilans des pertes. Parmi les personnels en première ligne, les médecins libéraux ont payé un lourd tribut, avec les décès de dizaines de praticiens dus au coronavirus. Dans les colonnes du magazine médical Le Généraliste, François Hollande a rendu hommage à la quarantaine de médecins libéraux décédés, qui ont "servi leur pays avec abnégation et humanité" et "sans toujours disposer des outils de protection indispensables". Dès le début de l'épidémie, "les généralistes sont montés en première ligne", "beaucoup n'étaient pas conscients des risques qu'ils prenaient, mais tous ont été à un moment ou un autre en contact avec ce virus, sans toujours disposer des outils de protection indispensables", regrette l'ancien président de la République, dans une interview à l'hebdomadaire, à paraître vendredi 5 juin. "Nous ne devrons pas oublier ce qu'ont fait les médecins généralistes durant cette crise", insiste t-il."Il est clair qu'il y a eu notamment un manque de masques mais aussi un défaut d'information, pas seulement envers les médecins mais aussi envers toutes les personnes qui pouvaient être infectées. Il a fallu du temps pour que collectivement, nous prenions conscience que toutes les formules de prévention devaient être utilisées dans le délai le plus court", ajoute-t-il.Selon l'ancien chef de l'Etat, "certes, il était nécessaire de donner des masques aux hôpitaux, mais il était aussi nécessaire de les porter dès le début de l'épidémie et de les mettre à disposition de tous beaucoup plus tôt". Mais "ce qui a sûrement manqué au début de l'épidémie, c'est la coordination et la mise en commun de tout ce qui pouvait permettre de prévenir la propagation du virus et d'assurer l'accompagnement des patients", ajoute-t-il. "Je sais par expérience comment un pays peut basculer si on ne répond pas avec fermeté et solidarité à une menace soudaine et cruelle", fait valoir l'ex-président de la République, pour qui "cet épisode ne doit pas être une simple crise que l'on traverse intensément et que l'on oublie rapidement". "Il faut améliorer notre niveau de réponse pour définir les bonnes pratiques à adopter si une telle situation venait à se reproduire", affirme-t-il.Selon Le Généraliste, une quarantaine de médecins libéraux, dont une majorité de généralistes, sont décédés des suites du coronavirus. Le magazine dresse le portrait de dix-sept d'entre eux (seize hommes et une femme), qui avaient entre 59 et 75 ans.
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L'habitant des Ardennes avait rempli deux grilles identiques et la paire est sortie gagnante du tirage du 16 octobre dernier, rapporte le quotidien régional L'Ardennais.
| La mise a été doublement remportée. Mardi 16 octobre, un habitant de Vieux-lès-Asfeld, près de Reims, a décroché deux fois la somme de 197.242 euros grâce à deux grilles identiques. Le joueur, qui souhaite rester anonyme, a donc empoché la somme de 394.484 euros grâce aux cinq chiffres qu'il a reportés d'une grille sur l'autre."Mais pourquoi avoir fait valider deux grilles identiques ? Faute d'inattention ? Était-ce volontaire ?", s'interroge le gérant du bar-tabac dans lequel les tickets ont été validés, à Vieux-lès-Asfeld. Il semblerait que le joueur ait décidé de tenter doublement sa chance. Malgré cet heureux hasard, le double vainqueur est loin d'égaler certains jackpots remportés grâce à une seule et unique grille. En juin dernier, un Français avait remporté plus de 36 millions d'euros, devenant le premier gagnant de l'Hexagone cette année à la loterie internationale.
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Emmanuel Macron a d'ores et déjà confirmé qu'il se rendra à Saint-Pétersbourg, mardi 10 juillet, pour la demi-finale de la Coupe du monde.
| Plus de 300 jeunes sportifs ont pu regarder le quart de finale France-Uruguay dans le parc de l'Elysée, vendredi 6 juillet. Emmanuel Macron et ses jeunes invités ont célébré la victoire des Bleus (2-0), qui accèdent à la demi-finale de la Coupe du monde. Les jeunes invités étaient venus de clubs de football d'Ile-de-France, comme Sarcelles, Bondy ou Suresnes, et de sections Sport-Etudes de lycées situés dans des quartiers en difficulté, a précisé l'Elysée. Les photos postées montrent les adolescents assis ensemble sur la pelouse, face à un écran géant installé sous les arbres. Cette invitation "rapproche les jeunes de la République. C'est une démarche que nous avions faite dès notre arrivée à la Ligue avec notre opération 'La France, on l'aime, on la soutient'", s'est félicité le président de la Ligue de Paris Ile-de-France, Jamel Sandjak, dans un communiqué de presse.Macron en Russie pour la demi-finaleEmmanuel Macron a d'ores et déjà confirmé qu'il se rendra à Saint-Pétersbourg, mardi 10 juillet, pour soutenir l'équipe de France qui jouera la demi-finale, a confirmé l'Elysée quelques minutes après la victoire des Bleus. Le président français avait annoncé, lors d'une visite à Saint-Pétersbourg le 25 mai, qu'il reviendrait en Russie si la France passait "les quarts de finale".
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La médaille d'or 2020 du CNRS, l'une des plus prestigieuses récompenses scientifiques françaises, a été attribuée jeudi à l'astrophysicienne Françoise Combes, spécialiste de la dynamique des galaxies qui a permis de comprendre leur croissance à travers l'histoire de l'Univers.
| Âgée de 68 ans, Françoise Combes est aujourd'hui professeure au Collège de France et poursuit ses recherches au Laboratoire d'études du rayonnement et de la matière en astrophysique et atmosphères de l'Observatoire de Paris-PSL.Ses recherches portent sur "la formation et l'évolution des galaxies, de leur dynamique à leur structure, ainsi que les interactions entre elles, au travers d'observations directes mais aussi de simulations numériques", explique le Centre national de la recherche scientifique dans un communiqué.Ses travaux ont ainsi permis de "décoder les différentes étapes des croissances des galaxies tout au long de l'histoire de l'Univers". Françoise Combes a également montré que les trous noirs super-massifs logés au coeur des galaxies provoquaient un ralentissement de la formation des étoiles au sein de celles-ci.La chercheuse a été pionnière d'une technique d'observation des quasars lointains pour y détecter de très faibles quantités de matière à de très grandes distances. Comme elle l'a expliqué à l'AFP, "les quasars sont des galaxies dans lesquelles il y a un trou noir supermassif, qui est très très actif, et qui émet une lumière mille fois plus forte que toute la galaxie réunie". Elle les compare à des "jalons, des phares de l'Univers", dont l'observation ""permet de sonder la matière". Le PDG du CNRS, Antoine Petit, a salué "une sommité scientifique incontestée de la physique extragalactique au niveau mondial". "Son influence s'étend, au-delà de son champ disciplinaire, à toute l'astronomie. C'est une carrière scientifique exceptionnelle et un rayonnement remarquable que le CNRS souhaite honorer en lui décernant la médaille d'or 2020".
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Vendredi 9 novembre, à Bezons, dans le Val-d'Oise, un adolescent de 16 ans a frappé et étranglé son professeur de mathématiques. L'enquête a été confiée au commissariat d'Argenteuil.
| Trois semaines après la publication sur internet d'une vidéo montrant un élève en train de braquer avec une arme non létale son enseignante dans un lycée de Créteil, une nouvelle affaire de violences vient secouer le milieu de l'Éducation nationale. Vendredi 9 novembre, à Bezons, dans le Val-d'oise, vers 15h, un lycéen de 16 ans s'en est pris violemment à son professeur de mathématiques qui l'avait exclu de sa classe un peu plus tôt. "Il a porté un coup avec la paume de sa main sur le nez du professeur et l'a saisi par le cou pour l'étrangler", a expliqué une source proche du dossier. Selon l'enquête, les autres élèves présents sont intervenus pour les séparer et maîtriser leur camarade de classe. Interpellé par la police sur place, le lycéen a été placé en garde à vue et l''enquête a été confiée au commissariat d'Argenteuil. Il été mis en examen pour "violences aggravées", a indiqué ce dimanche 11 novembre le parquet de Pontoise. L'adolescent a été présenté à un juge pour enfants et placé sous contrôle judiciaire, a précisé le parquet. Il a également interdiction de se rendre dans son ancien établissement - un lycée professionnel - ou d'approcher l'enseignant agressé.L'enseignant, présentant des blessures légères au niveau du cou, a été transporté aux urgences d'Argenteuil par les secours. Il s'est vu prescrire deux jours d'incapacité temporaire de travail (ITT), a précisé le parquet.
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Le ministère des Affaires étrangères a annoncé dans un communiqué le rapatriement de cinq enfants "orphelins et isolés, âgés de 5 ans et moins".
| Cette question épineuse divise la classe politique depuis plusieurs, le débat s'était renforcé ces derniers jours. Les autorités françaises ont rapatrié vendredi 15 mars plusieurs enfants de jihadistes. Il s'agit d'enfants "orphelins et isolés", âgés de 5 ans et moins, qui se trouvaient dans des camps du nord-est de la Syrie, a annoncé le ministère des Affaires étrangères. "La décision a été prise au regard de la situation de ces très jeunes enfants particulièrement vulnérables", a ajouté le quai d'Orsay. Ces enfants, les premiers à être rapatriés de Syrie, étaient dans des familles d'accueil ou des camps, tous orphelins au moins de mère même si l'incertitude subsiste sur le sort de certains pères, selon une source diplomatique. Ils sont rentrés à bord d'un avion de l'armée de l'air française. "Ces enfants font l'objet d'un suivi médical et psychologique particulier et ont été remis aux autorités judiciaires", précise le communiqué. Quatre sont "à peu près en forme" mais le cinquième, "blessé", est dans "un mauvais état de santé", a précisé la source diplomatique.Le texte souligne que "les proches concernés, qui étaient en contact avec le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, ont été informés". "La France remercie les Forces démocratiques syriennes de leur coopération, qui a rendu possible cette issue. La décision a été prise au regard de la situation de ces très jeunes enfants particulièrement vulnérables", ajoute le ministère.Une approche "au cas par cas " défendue par MacronMercredi soir, le président Emmanuel Macron semblait avoir douché les espoirs des familles, qui demandent depuis plusieurs mois le retour de leurs enfants, pour les juger en France, et de leurs petits-enfants, au titre de la protection de l'enfance. "Pour ce qui est des enfants, c'est une approche au cas par cas qui est menée, en particulier en lien avec la Croix-Rouge internationale. C'est une approche humanitaire qui est suivie et avec beaucoup de vigilance", a-t-il déclaré. Des propos qui ont suscité des réactions indignées au sein du Collectif familles unies, qui regroupe 70 familles françaises dont des proches ont rejoint un territoire tenu par le groupe État Islamique, dont le dernier bastion dans l'Est syrien est en train de céder sous l'assaut de la coalition arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS).En France, pays occidental le plus touché par les attentats perpétrés au nom du groupe Etat islamique (EI), le sujet est sensible. Selon un sondage Odoxa pour franceinfo et Le Figaro publié fin février, 89% des Français se disent "inquiets" d'un éventuel retour des jihadistes (adultes, donc), et 67% se disent favorables à laisser la Syrie et l'Irak prendre en charge les enfants.Une pétition et une plainte à l'ONULes initiatives se sont récemment multipliées en faveur des enfants de jihadistes, dont nul ne connaît avec certitude le nombre. Ils seraient plus de 3.500 originaires d'une trentaine de pays dans les camps de déplacés, selon l'ONG Save The Children. Fin février, au moins 80 enfants français se trouvaient aux mains des forces arabo-kurdes, selon des estimations de sources françaises non confirmées par les autorités.Après une plainte de familles contre la France déposée en février auprès du comité des droits de l'enfant de l'ONU, deux avocats, Marie Dosé et Henri Leclerc, ont lancé en début de semaine une pétition pour leur rapatriement. Parallèlement, deux familles ont saisi la justice administrative pour qu'elle contraigne l'État français à rapatrier des enfants "en péril".Néanmoins, dans la foulée des déclarations du président français, le secrétaire d'État à l'intérieur Laurent Nunez affirmait mercredi encore que le retour des enfants n'était pas "pour l'instant envisagé", expliquant: "Les Forces démocratiques syriennes ont fait le choix que les enfants restent avec leur mère"."Un premier pas et rien d'autre""Je suis partagée entre l'immense soulagement de voir cette petite fille revenir ici et la terrible angoisse de savoir tous ces enfants encore sur place", a déclaré à l'AFP Marie Dosé, l'avocate de la famille d'une orpheline de 5 ans rapatriée vendredi avec d'autres enfants de jihadistes. "C'est un premier pas et rien d'autre. Il en reste des dizaines d'autres" dans des camps dans le nord-est de la Syrie, a-t-elle souligné.Cette fillette "était jusque là prise en charge par une femme au camp d'Al-Hol, qui a recueilli cette orpheline comme sa fille, elle lui a sauvé la vie", a poursuivi Marie Dosé, soulignant que "sa mère est morte dans les bombardements il y a plusieurs mois". "Il ne peut pas y avoir de discrimination entre les enfants orphelins et les enfants dont la mère est toujours vivante. Il doivent tous être rapatriés et vite avant qu'il ne soit trop tard", a-t-elle insisté.
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Le directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) dénonce "une situation alarmante", alors que près de 3.000 personnes ont dormi dans la rue ou dans des abris de fortune dans la nuit du 1er au 2 septembre.
| Le 1er septembre dernier, quelque 12 millions d'élèves ont repris le chemin de l'école. Mais tous n'ont pas eu la chance de passer une bonne nuit après ce retour à l'école. Sur 5.527 personnes en famille ayant composé le numéro d'appel d'urgence 115 en France métropolitaine dans la nuit du 1er au 2 septembre, 2.925 n'ont pas été hébergées faute de places en hébergement d'urgence ou d'accès aux logements sociaux, selon une enquête publiée jeudi 17 septembre par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et Unicef France. "Parmi elles, 1.483 étaient des enfants de moins de 18 ans", note le document. A Paris, où le 115 est le plus sollicité, 93 % des familles ayant formulé une demande n'ont pu être hébergées. Dans le reste de l'Hexagone, le taux de refus dû à l'absence de places était de 44% mais il "augmente depuis plusieurs semaines"."Ces chiffres indiquent clairement que nous sommes face à une situation alarmante", a déclaré à l'AFP le directeur de la FAS, Florent Gueguen. "Toutefois, il faut reconnaître une évolution positive : le nombre de refus pour les hébergements d'urgence a globalement diminué par rapport à la même époque l'an dernier grâce à l'ouverture de places d'hébergement supplémentaires en hôtels depuis le début de la crise sanitaire", a-t-il précisé.Cette enquête est un baromètre non exhaustif qui ne prend pas en compte les personnes ayant dormi à la rue sans avoir appelé le 115, notamment beaucoup de mineurs non-accompagnés et de familles vivant en bidonville ou dans des squats, selon la FAS et Unicef."Si le plan de relance présenté la semaine dernière par le gouvernement contient une enveloppe de 100 millions d'euros pour l'hébergement, il ne prévoit pas de création de places supplémentaires pour les familles alors que la demande reste exponentielle", souligne également le document, assurant que moins de 1 % des crédits du plan de relance sont affectés aux plus précaires.
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Jacques Maire, député LREM et co-rapporteur du texte est actionnaire chez AXA, le groupe d'assurance. Les Insoumis ne décolèrent pas.
| Tout part d'une déclaration. Celle de Jacques Maire auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Dans celle-ci, il est mentionné que ce dernier possède des parts chez l'assureur AXA. Cette société propose notamment à ses clients des plans d'épargne retraite. Faut-il y voir là un conflit d'intérêts ? Si oui, se profile un nouveau couac qui ne facilitera pas le travail (déjà difficile) des élus de la majorité alors que les débats font rage au palais Bourbon.Ce sont les Insoumis qui ont interpellé le député dans l'hémicycle à propos de ce potentiel conflit d'intérêts. Le 24 février, la députée du Val-de-Marne, Mathilde Panot, a demandé à son homologue : "Avez-vous demandé à la déontologue s'il s'agissait d'un conflit d'intérêts ?"La réponse a été immédiate : "Effectivement, je n'ai pas passé ma vie à courir les mandats électoraux. Je n'ai pas passé ma vie à cumuler les fonctions. Je n'ai pas passé ma vie dans le confort d'une carrière particulière" avant d'ajouter qu'il est "convaincu que les Français ne veulent pas de députés qui soient des professionnels de la politique pendant quarante ans". Un entourage qui interrogeTout aurait pu être plus simple si l'entourage de Jacques Maire n'avait dit l'inverse, quatre jours auparavant, à CheckNews, le service de fact-checking de Libération, en affirmant que le député n'avait plus de parts chez AXA. La réponse de Jacques Maire dans l'hémicycle tend aujourd'hui à prouver le contraire...Dans un deuxième article paru ce mardi, l'élu a fourni un commentaire supplémentaire via son entourage : "La HATVP demande à ce que la déclaration soit mise à jour en cas de changement substantiel de situation. Je fais des mises à jour quand c'est le cas". En gros, pour lui, la situation est tout à fait régulière, il n' y a rien à voir de plus.Une demande de retrait de Jacques MaireUne version assez contradictoire par rapport à celle initiale et qui n'a pas manqué de faire réagir ! "Comment Jacques Maire peut-il continuer à être rapporteur de la loi sur les retraites ? Après interpellation de ma collègue, "Libé" révèle ici le mensonge de son entourage" critique sur Twitter Clémentine Autain, députée insoumise de Seine-Saint-Denis. Sa collègue du Val-de-Marne n'y va pas par quatre chemins et conclut : "Sa situation de conflits d'intérêts est donc avérée", avant de demander le retrait du député. La déontologue de l'Assemblée Nationale a été saisie, a annoncé ce 25 février, Jacques Maire lui-même, pour faire la lumière sur cette affaire.
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En un mois, "Passions", le livre de l'ancien président de la République, a été vendu à 213.000 exemplaires. L'an dernier, "Les leçons du pouvoir" de François Hollande se sont écoulées à 140.000 exemplaires.
| "Passions", le dernier livre de l'ex-président Nicolas Sarkozy, est décidément un franc succès en librairie. Une semaine après sa sortie, l'ouvrage, qui a bénéficié d'une couverture exceptionnelle dans les médias, se classait en tête des ventes de livres tous genres confondus. Un mois après, il dépasse les 200.000 exemplaires vendus. Sorti le 27 juin, ce récit autobiographique s'est vendu à 213.000 exemplaires, et 40.000 impressions sont prévues prochainement, a révélé BFMTV mardi 30 juillet. "Je dois dire, pour être tout à fait honnête, que je ne m'attendais pas à un succès aussi colossal", s'est réjouie auprès de la chaîne d'information Muriel Beyer, des éditions de l'Observatoire. Comment expliquer un tel succès ? Il y avait "beaucoup de questions sur la recomposition de la droite et je crois que Nicolas Sarkozy est très attendu", analyse l'éditrice. Devant Hollande, mais loin derrière Chirac et Giscard d'EstaingAvec de tels chiffres, l'ancien président fait bien mieux que pour ses deux précédents livres, sortis en 2016, lorsqu'il avait opéré son retour en politique en se présentant à la primaire de la droite. Le premier, La "France pour la vie", sorti en janvier, s'était écoulé à un peu plus de 155.000 exemplaires en un an, et le deuxième, "Tout pour la France, sorti en août, à 75.000 exemplaires en cinq mois, rappelle Le Figaro.Nicolas Sarkozy fait également mieux que son successeur à l'Élysée. François Hollande a vendu 140.000 exemplaires de son livre "Les leçons du pouvoir", sorti en avril 2018. Il est en revanche loin derrière les 500.000 exemplaires vendus des mémoires de Jacques Chirac, en 2009, et de celles de Valéry Giscard d'Estaing. Les trois volumes des mémoires de l'ex-adversaire de François Mitterrand, sorties à partir de 1988, se sont écoulées à 900.000 exemplaires.
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"Ce n'est pas une bonne idée", martèle t-il, alors que la paralysie du pays en pleine épidémie de coronavirus fait craindre une crise économique majeure.
| Le ministre de l'Economie a assuré lundi qu'aucun changement ne serait opéré dans la politique fiscale mise en place durant le quinquennat, malgré la crise économique causée par l'épidémie de Covid-19. "Les politiques fiscales que nous avons définies depuis le début du quinquennat sont celles auxquelles nous restons attachés (et) sont maintenues", a affirmé Bruno Le Maire sur France 2, interrogé sur la poursuite de la suppression de la taxe d'habitation. Dans la lignée de son collègue du gouvernement Gérald Darmanin, le ministre a écarté l'hypothèse d'une augmentation des impôts pour faire face à la crise. "Ce n'est pas une bonne idée de vouloir relancer la machine économique en augmentant les impôts", a t-il commenté. "Le principe est très clair : nous ne pensons pas qu'une augmentation d'impôts soit le meilleur moyen de relancer la croissance économique".Le ministre a également évoqué la question sensible des masques de protection, qui sont toujours une denrée rare pour certaines professions exposées au virus. "Nous avons accéléré la cadence de production et nous tiendrons les objectifs, c'est à dire de devenir autonome en matière de production de masques. Nous y travaillons d'arrache-pied", a t-il abondé.
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Contrairement à ce qu'affirme le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, la chef du service maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Antoine (Paris) assure que "la deuxième vague est là et n'a rien à voir avec la première vague que l'on a connue en mars-avril."
| Depuis plusieurs semaines, les indicateurs témoignent d'une circulation accrue du coronavirus en France. Plus de 4.500 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés entre samedi et dimanche et le pourcentage de tests positifs continue à légèrement augmenter, à 3,6% (3,5% samedi). Est-ce le signe d'une deuxième vague ?Invité de Franceinfo lundi 24 août, le professeur Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, s'est montré catégorique : "Ce n'est pas la deuxième vague ! (...) "C'est la même vague qui reprendparce qu'on a perdu les mesures de distanciation sociale". Au même moment sur France Inter, Karine Lacombe, chef du service maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Antoine (Paris), assurait le contraire : "Quoi qu'on dise, la deuxième vague est là et n'a rien à voir avec la première vague que l'on a connue en mars-avril." Cette deuxième vague a commencé "fin juillet", selon cette spécialiste."On a évidemment une augmentation du nombre de cas", avec "un frémissement des augmentations d'hospitalisations sur la fin de la semaine dernière" au sein du groupe hospitalier Sorbonne Université, dont fait partie l'hôpital Saint-Antoine. "Si on élargit à toute l'Île-de-France, les chiffres sont plutôt rassurants, plutôt stables", a-t-elle néanmoins précisé. "Mais avec la rentrée, le retour des vacanciers, on risque d'avoir une augmentation dans les cas dépistés", en région parisienne, a-t-elle prévenu. Selon l'infectiologue, le nombre de patients en réanimation n'augmente pas "parce qu'on a maintenant des stratégies thérapeutiques que l'on n'avait pas en mars. On sait mieux prendre en charge les patients avant qu'ils ne passent en réanimation." "Je pense qu'il faut continuer de vivre. Il faut vraiment faire beaucoup de pédagogie. Je pense que chacun est capable de comprendre maintenant, avec tous les éléments que l'on connaît sur l'épidémie, les modes de transmission, qui peut être très malade, qui sera moins malade. Chacun peut mettre en place une stratégie individuelle de prévention de la transmission (...) qui nous permettra de maîtriser cette deuxième vague", a par ailleurs martelé Mme Lacombe.
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Sébastien Chadaud-Pétronin, le fils de l'otage, qui dénonce des informations "pas très cohérentes" du gouvernement, demande à Emmanuel Macron de "clarifier sa position".
| Après la diffusion d'une nouvelle vidéo de Sophie Pétronin, l'otage française enlevée au Mali en décembre 2016, son fils, Sébastien Chadaud-Pétronin a estimé "qu'elle est en bonne santé" et que "c'est plutôt réjouissant pour la famille", jeudi 14 juin sur Franceinfo. La vidéo, qui pourrait avoir été enregistrée le 7 juin, aurait été diffusée par le "Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans", selon SITE, un centre américain spécialisé dans la surveillance en ligne de la mouvance jihadiste. "On essaye de ne pas se réjouir trop vite", a expliqué le fils de l'otage, au micro de la radio. Mais "au vu de ce qu'elle semble dire, c'est plutôt réjouissant pour la famille", a-t-il poursuivi."On ne connaît pas très bien la position de l'État" Mais pour Sébastien Chadaud-Pétronin, les informations données par le gouvernement "ne sont pas très cohérentes" : "On a un dialogue permanent. On a des informations qui ne sont pas très cohérentes puisque le Quai d'Orsay nous dit qu'il n'a pas réussi à établir le contact. On multiplie les appels en direction du président Macron pour qu'il clarifie sa position, qu'il nous explique ce qu'il va faire", rapporte le fils de l'otage de 75 ans. "En marge de tout ça, comme on ne sait pas très bien ce qui se passe et comme on ne connaît pas très bien la position de l'État, avec la famille et le comité de soutien Libérons Sophie, on essaye d'avancer et de se rapprocher d'elle", a-t-il expliqué sur Franceinfo. Sébastien Chadaud-Pétronin n'a pas encore vu la vidéo en entier Sébastien Chadaud-Pétronin a annoncé qu'il n'avait pas encore vu la vidéo où sa mère apparaît, il a seulement pu consulter des captures d'écrans de ce document qui pourrait avoir été tourné le 7 juin dernier. Le fils de Sophie Pétronin s'est dit content d'avoir réussi à "clairement" établir "un contact" avec elle puisque, dans cette vidéo, l'otage s'adresse à lui.Sophie Pétronin, qui dirigeait une association d'aide aux orphelins au Mali, a été enlevée à Gao, au nord du pays, le 24 décembre 2016 par des hommes armés. En juillet 2017, la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, avait diffusé une vidéo montrant six étrangers enlevés au Mali et au Burkina Faso entre 2011 et 2017, dont l'otage française.
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Météo-France met en vague contre un nouvel épisode caniculaire qui devrait frapper la France à partir de lundi 22 juillet.
| Après trois semaines de "répit" relatif, la France devrait subir une nouvelle vague de fortes chaleurs. Météo-France a publié un premier avis préventif, qui évoque une situation de blocage atmosphérique qui va causer des chaleurs persistantes en début de semaine, à partir du 22 juillet. "Dès ce week-end, le mercure commence à grimper et un nouvel épisode caniculaire se met en place dans un flux d'air chaud en provenance d'Espagne", prévient l'institut dans un communiqué publié mercredi 17 juillet. "En début de semaine prochaine, les températures atteindront entre 30 et 35 °C sur la moitié nord et entre 35 et 39 °C, localement 40 °C du Sud-Ouest au Centre-Est et du Languedoc à la Provence", est-il indiqué.Cet épisode de fortes chaleurs est prévu alors que l'Europe occidentale fait face à une sécheresse préoccupante. En France, le manque de pluie est criant depuis un an dans plusieurs régions de l'est et du centre. La canicule de juin a aggravé la situation, notamment dans un large quart nord-est et sur la côte méditerranéenne. Dans les Vosges, de plus en plus de sapins meurent sur pied, tués par la chaleur et la sécheresse de 2018 à laquelle a succédé le déficit hydrique de ce début d'été. Le vert de la forêt se teinte désormais de la couleur rouille des épines séchées.64 départements sur les 96 de la France métropolitaine sont désormais placés en restriction d'eau.
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Une enquête de Mediapart assure qu'Alexandre Benalla a bénéficié de l'aide de retour à l'emploi tout en percevant quelque 65 000 euros provenant de riches hommes d'affaires.
| Alexandre Benalla a-t-il bénéficié du versement d'allocations chômage via Pôle emploi, tout en recevant d'importantes sommes d'argent de la part de riches industriels ? C'est ce que révèle une enquête publiée par Mediapart. Selon le site d'investigation, l'ancien adjoint du chef de cabinet d'Emmanuel Macron aurait reçu en septembre 2018 un virement de 50 000 euros de la part de Vincent Miclet. Ce dernier est un homme d'affaires qui a fait fortune en Angola, où il est accusé d'avoir détourné quelque 400 millions d'euros. En octobre et novembre, Alexandre Benalla aurait aussi reçu 15 000 euros en deux versements, qu'il aurait justifiés auprès de sa banque en présentant un CDI de "conseiller personnel" de l'homme d'affaires franco-israélien Philippe Hababou Solomon. Des rentrées d'argent confortables, d'autant qu'elles auraient été perçues alors même que l'ancien salarié de l'Élysées touchait des indemnités de chômage. Ainsi, Mediapart indique qu'Alexandre Benalla aurait touché 11 000 euros entre début août et fin septembre 2018 au titre de l'aide de retour à l'emploi.Pas de commentaires concernant les 50 000 eurosContactée par les journalistes auteurs de l'enquête, l'avocate d'Alexandre Benalla a fermement démenti les faits. Son client "n'a jamais été salarié ni de M. Hababou Solomon ni de M. Miclet. Cela sera clairement expliqué dans sa déclaration fiscale", assure Me Jacqueline Laffont. Philippe Hababou Solomon a assuré à Mediapart que le CDI présenté par Alexandre Benalla était un "faux grossier", et que les 15 000 euros versés étaient un prêt. Concernant les 50 000 euros provenant de Vincent Miclet, aucune des parties concernées n'a souhaité répondre.Mediapart assure que le versement a eu lieu le 6 septembre 2018, et qu'il a été effectué sur un compte par la société ICB Properties of Miami LLC, basée en Floride, codétenue par l'homme d'affaires. En outre, la somme a été versée sur un compte appartenant à Alexandre Benalla et hébergé par une banque en ligne étrangère. L'investigation des journalistes n'aurait pas montré de quelconques remboursements d'un éventuel prêt dans les mois qui ont suivi le virement.
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Dans une interview au Journal du Dimanche, le député des Alpes-Maritimes a estimé que les réactions du président de la République à la suite de l'incendie de Notre-Dame pouvaient être vues comme une "récupération politique".
| "Une stratégie politique", une "récupération indécente". Le député Les Républicains des Alpes-Maritimes Eric Ciotti n'avait pas de mots assez forts pour décrire les réactions d'Emmanuel Macron une semaine après l'incendie de la cathédrale Notre-Dame à Paris. Le soir de l'incendie, lundi 15 avril, le président de la République avait, devant l'événement, décidé de reporter l'allocution aux Français dans laquelle il devait faire des annonces à la suite du "Grand débat". Ce soir-là, il a été "dans son rôle et a tenu des propos de circonstance" a d'abord estimé Eric Ciotti, avant de déclarer "mais, dès le lendemain, on a vu pointer derrière son discours la stratégie politique". "Gagner du temps"Le député dénonce notamment le fait que le président ait choisi de décaler "de dix jours" son allocution, et évoque une manière de "gagner du temps". Emmanuel Macron devrait s'exprimer lors d'une conférence de presse jeudi 25 avril à 18 heures sur ces annonces, qui avaient fuitées dans la presse. Suppression de l'ENA, référendums d'initiatives locaux, ou encore réindexation des petites retraites figurent au menu des transformations voulus par le président. Selon Eric Ciotti, ces fuites étaient "organisées". "Emmanuel Macron prend un grand risque avec nos institutions en instillant le poison de la proportionnelle. Sur le plan économique et social, aucune réponse n'est apportée aux raisons de la colère des Français, les impôts ne baisseront pas et le pouvoir d'achat n'augmentera pas. Tous les retraités ne seront pas épargnés par la désindexation des pensions sur l'inflation ou par l'augmentation de la CSG"assure le député des Alpes-Maritimes.Eric Ciotti a également estimé que "vouloir reconstruire (Notre-Dame, ndlr) différemment, c'est vouloir tirer profit de ce drame à des fins personnelles".
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Les syndicats réclament de meilleures protections pour les salariés contraints de devoir se rendre sur leur lieu de travail. Ils demandent aussi une plus grande restriction des activités non essentielles.
| Pour eux, pas de confinement et très peu de protections. Les salariés de certains secteurs sont contrains de se rendre sur leur lieu de travail et s'exposent au risque d'être infectés par le Covid-19. Une situation qui provoque la colère des syndicats, exacerbée par l'annonce des décès, des suites du virus, d'une salariée de Carrefour à Saint-Denis et d'un intérimaire de Manpower en mission chez Fedex à Roissy. Un employé d'Amazon à Saran, près d'Orléans, a également été confirmé. La CGT, qui a annoncé le décès de cette déléguée syndicale, recense "aujourd'hui (dans ses secteurs) plus de 550 cas supposés et 181 cas avérés, dont plusieurs graves" et réclame que les salariés soient équipés de masques. Elle demande aussi au gouvernement d'imposer à la grande distribution "de n'ouvrir que les rayons des produits de première nécessité, de restreindre les amplitudes d'ouvertures et de fermer le dimanche".La CGT Intérim a de son côté annoncé le décès d'un intérimaire en mission au hub Fedex de Roissy, mardi 24 mars, et réclamé "l'arrêt de toutes les missions ne répondant pas aux besoins essentiels de la population", le droit de retrait et l'accès aux mesures d'activité partielle, "quelle que soit la durée de leur contrat de mission, tant que les conditions de travail présenteront des dangers graves de contamination".Des règles "impossibles à mettre en œuvre"Chez Amazon, le premier syndicat du groupe en France, SUD, a tenu une conférence de presse téléphonique après l'annonce mardi d'un cas confirmé par un test de Covid-19 à l'entrepôt de Saran, près d'Orléans. Selon la direction du groupe, un autre cas a été confirmé à Brétigny-sur-Orge (Essonne). Ces salariés sont "en convalescence" et tous les employés en contact "étroit" avec eux ont été mis en quarantaine 14 jours avec maintien du salaire.Selon Laurent Degousée, délégué de SUD Commerce et Services, 39 personnes de l'équipe du salarié de Saran testé positif au Covid-19 ont été mises en confinement depuis mardi mais "au moins 90 personnes ont été en contact" avec lui. "Amazon a certes mis en œuvre des mesures de sécurité, mais les règles de distance sont simplement impossibles à mettre en œuvre et il n'y a pas de masques", souligne-t-il. L'entreprise dit appliquer "toutes les recommandations" et avoir doublé à 2m la distance entre postes.SUD se réserve la possibilité de "saisir le juge judiciaire pour ordonner la fermeture des entrepôts sous astreinte, si le gouvernement ne bouge pas". Comme la CGT et la CFDT, SUD réclame la fermeture des entrepôts français du groupe, qui n'acheminent selon les syndicats que très peu de produits prioritaires (comme les produits d'hygiène) et continuent de traiter les articles de loisir (jeux, BD, DVD...), en dépit de l'annonce le 21 mars par le groupe de ne plus prendre les commandes de produits "moins prioritaires" en France et en Italie.
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Le Premier ministre Edouard Philippe a remporté dimanche les élections municipales au Havre avec 58,83% des voix face au député PCF Jean-Paul Lecoq.
| "Au Havre, les résultats sont nets", a aussitôt réagi Edouard Philippe devant ses partisans réunis dans le hall de l'hôtel de ville. Pendant la campagne, Edouard Philippe avait indiqué que tant qu'il serait à Matignon, il ne dirigerait pas la ville.Le taux d'abstention a été de 58% dans cette ville portuaire qui avait basculé à droite en 1995 après trois décennies de maire PCF.Le 15 mars, lors du premier tour, Edouard Philippe, 49 ans, était arrivé en tête avec 43,60% des voix devant Jean-Paul Lecoq, 61 ans (35,88%), la liste EELV-PS menée par l'écologiste Alexis Deck (8,28%) et la liste RN (7,31%). Le taux d'abstention avait été de 60,42%.Les listes PCF et PS-EELV n'avaient pas fusionné.Un sondage Ifop paru le 11 juin donnait le Premier ministre vainqueur avec 53% des intentions de vote.Edouard Philippe, qui avait été élu dès le premier tour en 2014 avec 52% des voix, est conseiller municipal du Havre depuis 2001. Cet ex LR a été maire de cette ville portuaire de 170.000 habitants de 2010 à 2017.
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De fortes pluies et des orages violents sont attendus dans le nord de la Corse, dans la soirée de vendredi 5 octobre. Météo France appelle à la prudence.
| Attention aux intempéries sur l'Île de Beauté. Météo France a placé la Haute-Corse (2B) en vigilance orange pour "pluie-inondation" et "orages", vendredi 5 octobre. Le département connaît un "épisode pluvio-orageux marqué nécessitant un suivi particulier du fait de son intensité et de sa durée", souligne l'institut de veille météorologique. La fin du phénomène est prévue pour samedi 6 octobre à 16 heures."Les orages pourront être accompagnés de rafales de vent, de grêle et de fortes intensités pluvieuses en peu de temps, précise Météo France sur son site Internet. Les cumuls de pluie attendus sur l'ensemble de l'épisode seront de l'ordre de 60 à 80 mm, mais pourront atteindre localement 100 à 140 mm. La côte orientale, les contreforts Est de la chaîne centrale, la Castagniccia et le Nebbiu seront les zones les plus impactées. Les orages s'évacuent vers le golfe de Gênes samedi soir".Des risques pour les "vies" et les "biens" Ces fortes pluies et ces violents orages pourraient bien causer des "dégâts importants", mais aussi mettre en danger "des vies", prévient l'organisme. "Les conditions de circulation routière peuvent être rendues difficiles et quelques perturbations peuvent affecter les transports ferroviaires".Dans ces conditions, Météo France rappelle quelques conseils de comportement : "Soyez prudents et vigilants en particulier dans vos déplacements et vos activités de loisir. Évitez d'utiliser le téléphone et les appareils électriques. À l'approche d'un orage, prenez les précautions d'usage pour vous protéger des effets de la foudre, mettez en sécurité vos biens et abritez-vous".Concernant la Corse-du-Sud (2A), seule une vigilance jaune a été émise pour les mêmes motifs. Météo France recommande aux habitants d'être attentifs dans le cas où ils pratiqueraient des "activités sensibles au risque météorologique". Pour le reste du pays, aucune autre alerte n'a été annoncée.
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Dans le cadre de l'enquête sur le meurtre du caporal Arthur Noyer, Nordahl Lelandais a été entendu par un juge d'instruction au palais de justice de Chambéry (Savoie).
| Nordahl Lelandais est sorti de sa cellule de la prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), dans la matinée du mardi 16 juillet. Il a été conduit, sous escorte, à Chambéry (Savoie) où il devait être entendu par un juge d'instruction.Cet interrogatoire se tient dans le cadre de l'enquête sur le meurtre du caporal Arthur Noyer. Ce militaire de 24 ans, du 13e bataillon de chasseurs alpins de Barby (Savoie), avait disparu dans la nuit du 11 au 12 avril 2017, à la sortie d'une boîte de nuit. Nordahl Lelandais avait reconnu avoir pris en stop le caporal, avant d'avouer le meurtre, confondu par les preuves présentées par les enquêteurs. Cet ancien maître-chien de 34 ans était déjà mis en examen pour meurtre dans l'affaire de la disparition de la petite Maëlys. La fillette de 9 ans avait disparu lors d'un mariage dans la nuit du 26 au 27 août 2017.
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En plein début de campagne pour les municipales à Paris, Benjamin Griveaux s'était félicité du soutien d'un ancien maire de la ville : Bertrand Delanoë. Très silencieux depuis de nombreuses années, ce dernier est sorti de ses gonds dans un tweet.
| Décidément la semaine a été rude pour Benjamin Griveaux, le candidat LREM à la mairie de Paris. Après l'affaire des insultes contre ses anciens "opposants" à l'investiture, l'ancien porte-parole du gouvernement essuie la colère de l'ancien maire de la capitale, Bertrand Delanoë. Dans des propos rapportés par Le Point mercredi 17 juillet, Benjamin Griveaux se targuait d'avoir le soutien de personnalités, dont l'ancien édile. "Pour gagner au centre, il faut prendre des voix à droite (...) les gens qui sont d'accord avec moi sont Bertrand Delanoë et Philippe Grangeon, qui ont vaguement gagné des campagnes à Paris".Une petite phrase passée inaperçue au regard de ses autres propos, mais qui a fait bondir Bertrand Delanoë, pourtant très silencieux depuis son retrait de la vie politique en 2014. Dans un tweet, il a fustigé ce genre de comportement. "Dans les propos attribués à Benjamin Griveaux, il est indiqué que je serais d'accord avec lui. C'est inexact. Et je rappelle que nul n'est autorisé à parler en mon nom". Des excuses présentées ?Maire de la capitale durant plus de treize ans, Bertrand Delanoë avait été élu pour la première fois en 2001, succédant ainsi à Jean Tiberi, avant d'être réélu en 2008. L'autre personne citée par le candidat LREM, Philippe Grangeon, est un homme de confiance d'Emmanuel Macron ; il était aussi dans l'équipe de Bertrand Delanoë en 2001. Sollicité par le Huffington Post, le député de la 5e circonscription de Paris ne précise pas les circonstances dans lesquelles les propos ont été tenus. Il se serait cependant excusé en appelant les personnes citées, peut-on apprendre. Benjamin Griveaux semble beaucoup apprécier l'ancien édile, allant même jusqu'à louer son comportement lorsqu'il avait rendu un logement social en 2001 pour le transformer en crèche. Une déclaration qui fait écho aux logements prétendus gardés par François de Rugy ou sa directrice de cabinet alors qu'ils étaient en fonction.Ce même article mis en ligne par Le Point avait mis en difficulté Benjamin Griveaux, où l'on apprenait qu'il avait insulté allégrement en off ses anciens concurrents à l'investiture LREM. Cédric Villani n'aurait "pas les épaules pour encaisser une campagne de cette nature", "no comment" pour Mounir Mahjoubi, alors qu'Hugues Renson serait "un fils de...". Pas de quoi lancer au mieux sa campagne.
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La ministre de la Santé Agnès Buzyn avait annoncé la semaine dernière qu'une nouvelle enquête allait être lancée sur les bébés sans bras nés dans plusieurs départements, jugeant "insupportable" que ces cas groupés restent sans explication.
| Depuis quelques semaines la question fait la une de l'actualité : comment expliquer des cas groupés d'enfants nés sans mains, bras ou avant-bras dans l'Ain, en Loire Atlantique et en Bretagne, à chaque fois dans un périmètre restreint ? Les causes peuvent être génétiques, liées à des contraintes physiques ou dues à des substances toxiques (alimentation, environnement, voire médicaments dans le cas du thalidomide, anti-nauséeux qui avait fait naître des milliers d'enfants sans bras entre 1957 et 1962). Néanmoins, le 4 octobre dernier, l'agence sanitaire Santé publique France, placée sous tutelle du ministère de la Santé, assurait qu'aucune cause n'avait pu être mise en évidence lors de ses enquêtes. Emmanuelle Amar, la directrice du Registre des malformations congénitales en Rhône-Alpes (Remera) qui avait signalé les 7 cas d'enfants nés malformés entre 2009 et 2014 dans l'Ain, s'inquiétait de son côté d'un "plausible scandale sanitaire". Alors que le sujet commençait à prendre de l'ampleur dans les médias, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé dimanche 21 octobre que le gouvernement avait décidé de lancer une nouvelle enquête, jugeant "insupportable" que ces cas groupés restent sans explications. 11 cas supplémentaires dans l'AinCe mardi 30 octobre, l'agence Santé Publique France a annoncé que onze cas supplémentaires d'enfants nés avec une malformation des membres supérieurs avaient été identifiés dans l'Ain entre 2000 et 2014 d'après les données hospitalières. Le 8e cas d'un enfant né en 2012, signalé lundi 29 octobre par le registre Remera, figure parmi les 11 nouveaux cas suspects qui doivent encore être validés. Ainsi sur la base de données hospitalières PMSI (programme de médicalisation des systèmes d'information), dans le département de l'Ain, l'agence sanitaire a repéré entre 2000 et 2008, sept cas suspects et entre 2009 et 2014, quatre cas suspects supplémentaires, dont a priori le cas rapporté par Remera. Ce qui porte le total à 18 cas. Des investigations complémentaires sont en cours, ajoute l'agence, qui rappelle que "la réalisation d'enquêtes rétrospectives, plusieurs années après la naissance, sera complexe".Les pesticides en cause ?Des élus écologistes estiment que les pesticides pourraient être à l'origine des malformations, même s'il n'y a pas de preuve scientifique. Interrogée sur ce point, Mme Amar, dont le licenciement a été suspendu, a admis qu'"on n'a rien pu mettre en évidence" concernant une éventuelle responsabilité des pesticides. Les mères d'enfants touchés "sont toutes en zone très rurales" avec "plus de 40% de terres agricoles autour d'elles"; a-t-elle dit. Mais "on a rien d'autre (qui prouve une éventuelle responsabilité des pesticides, ndlr) et il faut qu'on le reconnaisse".
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Le président des Républicains a diffusé dimanche 13 janvier sa propre lettre aux Français, en réaction à celle publiée par Emmanuel Macron pour donner le coup d'envoi du grand débat national. La missive s'intitule "Lettre à mes compatriotes pour retrouver le calme".
| Laurent Wauquiez réclame que de "vraies réponses" soient apportées à la colère de la rue. Après deux mois de mobilisation des "gilets jaunes", "notre pays se déchire et s'enfonce semaine après semaine un peu plus dans la crise", écrit le chef de file des Républicains dans sa lettre adressée aux Français. Dans ce courrier, publié dimanche après-midi sur Facebook, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes fustige l'attitude d'Emmanuel Macron, qu'il accuse de porter "la première responsabilité" de la crise. "Si le président de la République avait écouté dès le début, nous n'en serions pas là. Les mauvais génies ont été libérés ; le gouvernement met de l'huile sur le feu et les extrêmes poussent le pays vers le chaos. Tout cela peut très mal finir", affirme Laurent Wauquiez.Emmanuel Macron doit "respecter enfin les Français""Le président doit retrouver le sens des responsabilités, cesser les provocations et les coups de mentons, respecter enfin les Français et changer profondément sa politique", poursuit le représentant de la droite. "Il a ouvert un gouffre dans la confiance envers les politiques. Les affaires, que ce soit au Parlement européen pour certains, au niveau national pour d'autres, les dépenses choquantes à l'Elysée, certains salaires disproportionnés exaspèrent. Les politiques doivent s'appliquer à eux-mêmes ce qu'ils demandent aux Français", insiste-t-il, faisant référence, pêle-mêle, aux enquêtes pour soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen, qui visent le Rassemblement national et La France insoumise, et au retrait de Chantal Jouanno du grand débat national, critiquée pour son salaire de 14.666 euros par mois.Les casseurs "dénaturent (l)e message" des "gilets jaunes""De l'autre côté, les gilets jaunes", renchérit Laurent Wauquiez. Ce mouvement a porté des revendications légitimes, la reconnaissance du travail, le ras-le-bol fiscal, l'abandon des territoires. Tout cela est juste. Mais les casseurs dénaturent ce message", insiste-t-il. "Cette violence ne peut plus continuer. Les représentants des gilets jaunes doivent la condamner sans la moindre ambiguïté et tout mettre en œuvre pour sortir les casseurs de leurs rangs. En démocratie, s'exprimer est un droit mais respecter est un devoir", poursuit-il. Samedi 12 janvier, lors de l'acte IX de la mobilisation, les forces de l'ordre ont procédé à 244 interpellations. Plusieurs journalistes, dont une équipe de LCI, ont également été agressés par des manifestants. Diminuer les dépenses de l'État et supprimer les 80 km/h"Le soi-disant grand débat dont les questions ont été triées - comment ne pas aborder les questions d'immigration ? - risque d'être un grossier artifice", dénonce encore le président des Républicains, avant d'apporter ses réponses à la crise que traverse actuellement le pays. "Si l'on veut ramener le calme", il faut selon lui "répondre au trois cris de colère poussés par les Français. Le premier, c'est de lutter contre le gaspillage de l'argent public pour baisser les impôts. "Travail, effort, respect"Le deuxième, "c'est que la République veille à nouveau sur tous les territoires, la ruralité, nos villes moyennes", poursuit-il. Cela suppose "un vrai plan d'investissement dans nos territoires pour l'accès à la santé, la téléphonie mobile, les routes. Et le gouvernement doit revenir sur cette mesure des 80 km/h, une des premières allumettes qui a mis le feu". Enfin, "il faut revaloriser le travail (...) pour tous et non en laissant de côté les classes moyennes", "comme les primes du gouvernement viennent de le faire". "De cette crise, nous devons faire émerger les vraies réponses pour le pays. Retrouver nos vraies valeurs : le travail, l'effort, le respect. Mais pour cela, il faut que les esprits se calment et que nous retrouvions de la sérénité", conclut le chef de file de droite.
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Si l'on met de côté le masque, obligatoire pour les enseignants et les élèves à partir du collège, la première semaine de reprise d'école a semblé plutôt "classique" aux professeurs interrogés par l'AFP, qui restent tout de même inquiets sur la suite de l'épidémie de coronavirus.
| Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer s'est déclaré satisfait de sa rentrée sous Covid. "C'est plutôt une bonne semaine, même s'il y a évidemment toujours des problèmes à noter".Selon les derniers chiffres de son ministère, 22 établissements et une centaine de classes ont dû fermer en raison de contaminations.Mais la très grande majorité des structures scolaires (60.000 écoles, collèges et lycées) ont fonctionné normalement lors de cette reprise, qui cristallisait beaucoup de questions et d'inquiétudes."Ça s'est très bien passé !", lâche Nathalie, directrice d'une école rurale dans la région Centre, qui se disait un peu "pétrifiée" avant la rentrée."J'ai eu l'impression que les enfants étaient super heureux et que les parents n'étaient pas spécialement stressés... peut-être parce que notre département est moins touché que d'autres par le virus", ajoute-t-elle.En juin, tous les enfants de son école étaient retournés en classe. "Clairement, ça a aidé", estime aujourd'hui la directrice, "ils ont pu intégrer les gestes barrières".Même son de cloche dans ce collège de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), où Hugo Demousseau enseigne l'histoire-géo. "Mis à part les masques, c'est une rentrée très classique", juge le prof.Son établissement a procédé à quelques aménagements pour favoriser la distanciation: des escaliers "montants", d'autres "descendants" - "pas forcément respectés", s'empresse-t-il de noter- ou des tables disposées en L dans les classes. "J'ai eu le sentiment que les élèves reprenaient facilement le chemin de l'école, que contrairement à nous, enseignants, ils ne se posaient pas beaucoup de questions", raconte-t-il. "Ils sont là, ils ont des masques, fin de l'histoire".Lui aussi s'"adapte" au masque, même s'il regrette de ne plus pouvoir transmettre à ses élèves une "forme de bienveillance, qui passe souvent par le sourire".- "Epée de Damoclès" -"Le masque en tissu fourni par l'éducation nationale est très épais, les enfants ne nous entendent pas bien et on respire mal", déplore pour sa part Brigitte, professeure en CM1, près de Lille.Elle espère s'y "habituer" vite, quitte à venir avec les siens, plus légers. Quant aux élèves, "ils sont moins angoissés" qu'en mai, après le déconfinement, estime-t-elle.Reste maintenant à connaître leur niveau, pour constater si des disparités se sont creusées."J'ai déjà fait passer des tests de positionnement, pour vérifier les bases. Je m'attendais à de plus grosses difficultés générales", se réjouit Brigitte.Mais une de ses collègues "s'inquiète à l'inverse du niveau de certains enfants", qui n'ont bénéficié d'aucun suivi à la maison pendant le confinement.D'autres sujets de préoccupation persistent pour les semaines à venir. Renaud, professeur de sciences économiques dans un lycée de Seine-et-Marne, craint notamment les conséquences d'effectifs très chargés: "on enseigne à des classes de 30-35 élèves, ça fait longtemps qu'on dit que cela pose des problèmes pédagogiques, mais maintenant ça va devenir des problèmes sanitaires", prévient ce syndiqué au Snes-FSU.A cela s'ajoute "une exiguïté des locaux" qui rend selon lui toute distanciation impossible. "Les couloirs chez nous, ça ressemble à la gare du Nord. A la cantine, 1.200 lycéens vont se succéder chaque jour, il sera impossible de nettoyer et ventiler les locaux correctement", assure-t-il.Et que se passera-t-il concrètement si des cas de Covid sont avérés dans leur établissement ? C'est encore la question que se posent bon nombre d'enseignants, quelques jours après la rentrée."Notre inspectrice nous a clairement conseillé de nous tenir prêts à des périodes de fermeture", relate Nathalie, la professeure du Centre."Ce qui est difficile à vivre c'est qu'on fait une rentrée normale mais que plane la menace des fermetures de classe", renchérit Thomas Saubaber, professeur des écoles syndiqué SE-Unsa dans le Val-d'Oise. "Comme une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes".
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Les militaires n'auront pas de mission de maintien de l'ordre, assure la ministre des Armées Florence Parly.
| Emmanuel Macron a annoncé le mobilisation de l'armée française en vue des "jours difficiles" qui attendent encore la France face à la vague de l'épidémie de coronavirus : C'est l'opération Résilience. Distincte du dispositif Sentinelle qui mobilise quotidiennement jusqu'à 7.000 militaires contre le risque terroriste, cette nouvelle opération "sera entièrement consacrée à l'aide et au soutien aux populations, ainsi qu'à l'appui aux services publics pour faire face à l'épidémie, en métropole et en Outre-mer", a affirmé le chef de l'État. La ministre des Armées, Florence Parly, a détaillé jeudi 26 mars le dispositif, rappelant que les militaires français sont déjà engagés. "L'armée de l'air a procédé à un certain nombre d'évacuations sanitaires qui a permis de désengorger l'hôpital de Mulhouse", a-t-elle déclaré.Les missions des soldats seront d'ordre "logistiques", "sanitaires" et "de protection". Mais les militaires ne reprendront pas les missions de police. "Les armées n'ont pas vocation à dresser des contraventions en cas de non-respect du confinement, a précisé la ministre. (...) Le maintien de l'ordre ne fait pas partie des missions militaires. Le maintien de l'ordre, c'est le coeur de métier des policiers et des gendarmes, donc il n'est pas question de changer ces règles."La France doit s'attendre à des "jours difficiles", a souligné mercredi soir le directeur général de la Santé (DGS), Jérôme Salomon, en annonçant un total de près de 3.000 patients en réanimation (2.827, soit 311 de plus en 24 heures): "c'est un nombre considérable, exceptionnel dans un temps aussi bref et pour une seule maladie".
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Une étude de l'Université de Rennes 1 menée sur des rats montre que le glyphosate modifie le cerveau, la flore intestinale et leur comportement.
| Le glyphosate est utilisé dans de très nombreux pesticides à travers le monde, notamment le Roundup du groupe américain Monsanto. Classé "cancérigène probable" depuis 2015 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), cet herbicide pourrait également affecter le cerveau, le comportement maternel et la flore intestinale, selon une étude de l'Université de Rennes 1, rapporte France 3.Menée sur des rats femelles enceintes à l'Institut de recherche en santé, environnement, travail (Irset), en collaboration avec le laboratoire Micalis (INRA/AgroParisTech/UPSaclay), cette étude est parue dans le Journal of Neuroendocrinology du 7 mai dernier. La communication des différentes parties du cerveau modifiéeAprès avoir fait avaler chaque jour aux rates 5 mg de Roundup 3+ par kilo, une dose "dix fois moins (importante) que celle en théorie sans effet néfaste observé", "les chercheurs ont observé que le comportement de léchage des mères, indispensable au développement du jeune, était significativement plus élevé", souligne Thierry Charlier, professeur à l'Université de Rennes 1, membre de l'Irset. "Cela pourrait modifier le comportement social" des petits rats, souligne le professeur. L'analyse du cerveau des rongeurs a montré que certaines zones particulières associées au comportement maternel, comme l'hippocampe (mémoire, émotion) et le cortex préfrontal (décision), avaient subi des modifications des synapses, qui sont chargées de la communication entre les neurones. "Le glyphosate ou le Roundup n'ont pas un effet toxique, mais ça va changer la façon dont les différentes parties du cerveau vont communiquer entre elles", explique le chercheur. L'importance des bactériesL'analyse des excréments des rates montrent également des modifications du microbiote intestinal des animaux, plus communément appelé "flore intestinale". En effet, le glyphosate "cible très spécifiquement un enzyme qui n'est pas produit par les animaux mais que l'on retrouve chez les plantes et chez les bactéries." Or, "modifier l'écosystème des bactéries utiles à la digestion va impacter la façon dont elles vont pouvoir nous transmettre certains nutriments dont notre corps a besoin", souligne Thierry Charlier. Ce qui pourrait être dangereux. "De nombreuses études suggèrent qu'une altération de certaines communautés bactériennes (...) était liée à diverses troubles et pathologies tels qu'Alzheimer, Parkinson ou trouble du spectre autistique", note encore le Pr Charlier auprès de France 3."On ne peut exclure que l'ingestion de cet herbicide, dont les résidus sont retrouvés dans l'alimentation quotidienne, entraîne un impact sur le microbiote et en conséquence puisse modifier le fonctionnement du cerveau et le comportement", écrivent les auteurs de l'étude. Et pour l'homme ?Les chercheurs s'interrogent sur les effets sur l'homme, exposé à au moins une vingtaine de pesticides différents et dont les formules utilisées par les agriculteurs peuvent être parfois plus puissantes. "Il est important de signaler ici que les conséquences à long terme ne sont pas connues. Il reste ainsi de nombreux travaux à réaliser afin de pouvoir déterminer comment les différents pesticides à base de glyphosate pourraient impacter la santé", concluent les auteurs. En 2017, les États membres de l'Union européenne (UE) ont renouvelé pour cinq ans la licence du glyphosate. Le gouvernement français a pour sa part promis que le glyphosate serait interdit "dans ses principaux usages" d'ici 2021, et "pour tous les usages" d'ici cinq ans.
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Marlène Schiappa est revenue ce mercredi 7 mars sur les déprogrammations de Bertrand Cantat lors de deux festivals. La secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre femmes et hommes regrette que certains "font en sorte" que l'ex-leader de Noir Désir soit présenté comme un "héros romantico-rock".
| "Je ne remets pas en cause le fait qu'il aie le droit de travailler, de chanter", a-t-elle déclaré au micro de BFMTV. "Ce qui m'a choqué et ce qui me choque toujours c'est qu'on vise à en faire une sorte de héros romantico-rock et je crois que cela contribue à la culture du viol et à la culture des violences en direction des femmes". Et d'ajouter : "On ne peut tuer une femme par amour. On ne tue jamais une femme par amour ou par passion fût-elle sa femme ou son ex-femme". Face aux "manifestations et désistements de certains festivaliers et mécènes", l'Ardèche Aluna Festival a confirmé ce mercredi sur son site avoir retiré le chanteur de sa programmation, prévue pour le 14 juin. Car, sans ces partenaires, "le festival ne peut avoir lieu". Un autre artiste sera annoncé en remplacement dans les deux jours mais les festivaliers ont la possibilité de se faire rembourser leur billet.Bertrand Cantat a entamé fin février une nouvelle tournée pour présenter son premier album solo "Amor Fati" dont la sortie, le 1er décembre, avait été assombrie par de nouvelles accusations de comportement violent. Au total, près d'une quarantaine de dates et participations à des festivals sont programmées d'ici l'été dans le cadre de cette tournée. Jusqu'à présent, un seul concert du chanteur avait été annulé, celui prévu fin juillet au festival "Les Escales" de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), dont le maire PS, David Samzun, avait exprimé sa "désapprobation" dans une lettre aux organisateurs. Une pétition réunissant plus de 70.000 signatures réclame par ailleurs sa déprogrammation dans la Manche au festival les Papillons de nuit. Et le conseil départemental de ce département a retiré sa subvention à l'événement.Mais les organisateurs maintiennent leur programmation estimant "que les institutions politiques, quelles qu'elles soient, n'ont pas de droit d'ingérence dans ses choix artistiques". Libéré en 2007 de la prison de Muret (sud-ouest), Bertrand Cantat avait purgé plus de la moitié de sa peine après avoir été condamné à huit ans de prison par la justice pour les coups mortels portés en 2003 à sa compagne d'alors, Marie Trintignant.
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En transférant l'ambassade américaine à Jérusalem, Donald Trump a fait un nouveau pas vers l'État hébreu, cela 70 ans après sa création. Un geste symbolique qui a déjà provoqué un embrasement dans la bande de Gaza entraînant la mort de dizaines de personnes, mais aussi une stratégie risquée.
| Les tensions sont au plus haut entre la Palestine et Israël. Suite au transfert de l'ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem ce 14 mai, de nombreux affrontements ont éclaté au niveau de la bande de Gaza entre soldats israéliens et manifestants palestiniens. Des dizaines de Palestiniens ont d'ores et déjà trouvé la mort, et des milliers d'autres sont blessés. Si le geste de Donald Trump avait été qualifié "d'historique" par Israël, il pourrait aussi présager une nouvelle intifada. Cette journée est déjà la plus meurtrière depuis les affrontements de 2014. En décembre dernier, suite à la décision du président américain, le Hamas avait appelé à une nouvelle intifada contre Israël. Il faut dire que depuis la création de l'État il y a 70 ans, les relations n'ont cessé de se tendre entre les deux pays, comme le rappelle Le Parisien.Deux intifadas sanglantesSi l'État d'Israël nait officiellement le 14 mai 1948, le premier conflit sanglant a lieu en 1987 avec ce qu'on appelle la Première intifada. La mort d'un officier israélien et de trois Palestiniens met le feu aux poudres en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Les Palestiniens jettent des pierres, alors que côté israélien, la répression se durcit. Une "guerre des pierres" qui prendra fin en 1989, mais ce n'est qu'en 1993, avec les Accords d'Oslo, que la première intifada prend fin officiellement. Les promesses des deux camps pour arriver à une paix durable ne durent pas longtemps. Le Premier ministre israélien, Yitzhak Rabin, est assassiné par un extrémiste juif, puis la visite d'Ariel Sharon (alors candidat au poste de Premier ministre israélien) en 2000 sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem déclenche la Seconde intifada.De nombreuses émeutes palestiniennes éclatent dans les territoires occupés ; la population civile en fait les frais. L'armée israélienne réplique notamment avec des opérations militaires. Au total, plus de 3 000 Palestiniens et 1 000 Israéliens trouvent la mort. Plusieurs affrontements auront lieu dans les années suivantes, en 2008, 2011, 2011 ou 2015 ("Intifada des couteaux"). Mais à chaque fois, le bilan ne sera pas aussi grave que lors des deux grandes intifadas.Stratégie perdante pour Trump ?Donald Trump a fait en réalité un pari en reconnaissant officiellement Jérusalem comme capitale d'Israël. En l'annonçant le 6 décembre dernier, il avait simplement mis en œuvre une loi votée en 1995 par le Congrès, rappelle RFI. Son application avait toujours été repoussée par ses prédécesseurs, afin de préserver la paix dans la région. Alors est-ce un coup de tête de la part du chef de l'État américain ? Pas vraiment. En 2006, devant le plus grand lobby juif américain, il avait promis que s'il était élu, il réaliserait ce déménagement. Un symbole. Si plusieurs de ses prédécesseurs avaient aussi fait cette promesse, aucun ne l'avait tenue. Une sorte de "coup politique" sur le plan intérieur. Donald Trump avait annoncé avoir un plan de paix dans la région, mais selon des spécialistes il voudrait se débarrasser de la question et pousser les Palestiniens dans leurs derniers retranchements. Donald Trump et sa diplomatie en sont convaincus, ce geste symbolique servira de base pour la paix. Les événements de ce lundi tendent à prouver le contraire.
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L'épouse d'Emmanuel Macron s'est confiée au micro de RTL durant la visite d'Etat du président de la République aux Etats-Unis.
| Le séjour du couple Macron à Washington, première visite d'Etat organisée par Donald Trump depuis son arrivée à la Maison Blanche, a été particulièrement intense et médiatisé. L'épouse du président de la République, qui a été particulièrement mise à contribution, a pris le temps de répondre aux questions de RTL et de revenir, plus largement, sur son statut et les contraintes inhérentes aux fonctions de son mari, près d'un an après son élection et son entrée à l'Elysée."On est là, sans être là, tout en étant là. C'est très curieux. Donc il ne faut pas être importune parce que c'est très clair, on n'est pas élue. Le positionnement n'est pas simple", explique-t-elle pour résumer la difficulté de sa position. "Ce que je n'aime pas, c'est qu'il n'y a jamais de temps 'off'. Où que vous soyez il y a toujours quelqu'un pour vous prendre en photo. Il n'y a jamais de moment où vous pouvez être totalement tranquille. Ça, c'est le côté le plus pesant", a-t-elle déploré au cours d'un voyage américain où chaque déplacement du couple présidentiel a été suivi par une meute de journalistes français et internationaux.Concernant son statut, Brigitte Macron estime que rien n'a vraiment changé pour elle. "Dans ma tête, je suis l'épouse d'Emmanuel Macron, pas l'épouse du Président. Je ne me sens pas du tout Première dame", affirme-t-elle, ajoutant que "vous avez cette responsabilité qui vous tombe dessus de représenter les Françaises et les Français". Elle déclare en effet vivre "une vie normale" et "rencontrer des gens". "Je n'ai pas changé ni dans ma tête, ni dans ma manière de vivre", assure-t-elle ensuite.Il y a quelques mois, Brigitte Macron avait d'ailleurs révélé prendre, chaque jour, le temps d'aller se promener dans les rues de Paris en compagnie de ses conseillers. Le moyen, pour celle qui souhaite manifestement garder les pieds sur terre, de garder un contact quotidien avec une réalité différente de celle de l'Elysée et des voyages présidentiels.
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Après plus de 40 ans de service et un ultime tour d'adieu, le train à grande vitesse tire sa révérence.
| Le premier TGV de France s'apprête à se retirer des voies ferrées de l'hexagone. Affectueusement surnommée "Patrick" par les cheminots, la rame avait été livrée en juillet 1978 par les chantiers d'Alstom Belfort, rapporte La Voix du Nord. Elle avait été testée pendant deux ans avant d'entrer en service sur la ligne du TGV Sud-Est en 1981. La SNCF a confirmé la prochaine "retraite" du doyen des TGV, qui doit effectuer une "tournée d'adieux" dans les technicentres du pays, du 7 au 25 février.Pour l'occasion, "Patrick" a été partiellement repeint dans sa couleur d'origine, le légendaire orange vif des premiers TGV.Selon la Voix du Nord, le TGV tire sa référence après avoir parcouru plus de 13 millions de kilomètres, soit l'équivalent de 325 tours du monde.
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Une nourrice est soupçonnée d'avoir secoué à mort un nourrisson de sept mois dont elle avait la garde, à Maurepas dans les Yvelines.
| Une nourrice de 36 ans, soupçonnée d'avoir secoué un nourrisson de sept mois le 26 avril dernier à Maurepas (Yvelines), a été mise en examen pour violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner puis écrouée, vendredi 18 mai, rapporte le Parisien.Selon nos confrères, le dernier week-end d'avril, les parents de la petite Batista se présentent au commissariat de Trappes. Ils racontent que deux jours avant, le jeudi 26 avril, l'assistante maternelle de leur fille, les contacte et explique que l'enfant est anormalement somnolant. Les secours interviennent rapidement et conduisent le nourrisson à l'hôpital Necker, à Paris (XVe). Les médecins leur conseillent alors d'alerter la police, car les symptômes laissaient présager un acte de violence. La petite Batista, sept mois, décède quelques jours après. Selon l'autopsie du médecin légiste, qui a constaté des hématomes sous-duraux, le bébé a été secoué et son cerveau a heurté sa boîte crânienne, entraînant son décès."Cette version des faits est incompatible avec les constatations médicales"Après une enquête de la brigade de protection de la famille, les parents du nourrisson ont été mis hors de cause et les soupçons se sont concentrés sur l'assistance maternelle, qui possède un agrément du conseil départemental. Cette dernière a été convoquée mercredi 16 mai par les policiers et placée en garde à vue. Selon elle, le bébé serait tombé sur un autre enfant dont elle a également la garde. "Cette version des faits est incompatible avec les constatations médicales qui induisent formellement que la tête de la petite fille a été secouée", a rapporté une source proche du dossier au Parisien. Le juge a demandé son placement en détention à cause de ces explications incohérentes.
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Un peu moins de 24 heures après l'attaque, Daesh a revendiqué l'attentat perpétré mercredi dans la capitale britannique. Il s'agit de la toute première attaque revendiquée par le groupe jihadiste au Royaume-Uni.
| Trois personnes ont été tuées mercredi à Londres, et une dizaine ont été blessées."L'auteur de l'attaque en face du Parlement britannique à Londres est un soldat de l'EI et l'opération a été menée en réponse à l'appel à frapper les pays de la coalition" internationale antijihadistes, a déclaré jeudi midi l'agence Amaq, l'organisme de propagande de l'État islamique. Les forces de l'ordre britanniques ont procédé à huit arrestations dans le pays jeudi. Selon la Première ministre Theresa May, l'auteur de l'attentat, abattu mercredi, était un "extrémiste connu des services de renseignement". L'homme était né sur le territoire britannique. Mercredi en début d'après-midi, un homme barbu et vêtu de noir a lancé sa voiture contre la foule sur un trottoir du pont de Westminster, qui enjambe la Tamise face à Big Ben, tuant deux personnes - un homme d'une cinquantaine d'années et une femme d'une quarantaine d'années - et en blessant plusieurs dizaines. Il a ensuite poignardé à mort un policier dans la cour du Parlement, symbole de la démocratie britannique, avant d'être abattu par la police.
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Le président du Conseil scientifique déplore le "laxisme" en France, qui permet à l'épidémie de se propager.
| Alors que l'épidémie de coronavirus est en plein rebond en France, la question d'éventuels reconfinements locaux se pose. Et si l'exécutif assure tout faire pour l'éviter, l'hypothèse n'est pas totalement écartée, selon le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy."Il faut tout faire pour essayer de ne pas reconfiner localement, a martelé le professeur jeudi 10 septembre sur RTL. C'est ça l'objectif. Ce n'est pas exclu en cas de situation critique, mais on a avant ça, une série de propositions qui peuvent être réalisées." Parmi ces propositions, la remise en avant de la distanciation physique, en "resserrant les boulons, parce qu'il y a beaucoup de laxisme en France". Il faudrait également envisager, selon lui, d'interdire les grands rassemblements, ou encore insister sur la prévention auprès des population à risque. Le professeur Delfraissy a par ailleurs rappelé que plusieurs territoires étaient dans une situation inquiétante. "Ce n'est pas seulement Marseille et PACA, c'est également vrai à Bordeaux, à Lyon... a-t-il précisé. Il y a plusieurs régions en France, et en région parisienne, on est pas très loin. En fait, ça concerne les grandes métropoles. Il y a 20 grandes métropoles en France qui font pratiquement 27 millions d'habitants. C'est là où il y a le travail, c'est là où il y a une densité de population, c'est là où il y a les transports et c'est là où vont se passer les grands enjeux dans les semaines qui viennent."Enfin, il a déploré l'attitude des jeunes adultes face à la pandémie. Concernant les 20-40 ans, c'est une population qui "a pris la décision de continuer à vivre", "a décidé de ne pas pas avoir de mesures de distanciation physique très importantes, à tort", et "a pris la décision de se tester", constate-t-il."Elle a pris sa propre régulation qui n'était pas celle qui était envisagée au départ", poursuit Jean-François Delfraissy, pour qui "il y a probablement un certain nombre de messages à passer" à son égard.Il a aussi conseillé de se vacciner contre la grippe cet hiver. "C'est un mouvement un peu citoyen cette année d'essayer d'optimiser, d'augmenter le pourcentage de Français qui vont être vaccinés contre la grippe." Cette vaccination "permet chez les sujets les plus fragiles de se protéger", a-t-il rappelé. "Chez les soignants, j'insiste là-dessus car la France a malheureusement un record de non-vaccination chez les soignants pour le modèle grippal, pour simplifier la prise en charge, il est assez logique de se faire vacciner contre la grippe", a-t-il poursuivi.
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Valeurs Actuelles a représenté Danièle Obono en esclave dans son magazine. La députée LFI n'a pas exclu de porter plainte ce samedi 29 août.
| Les condamnations sont unanimes contre l'image représentant la députée LFI en esclave dans une fiction publiée dans les pages de Valeurs Actuelles. Le magazine s'est excusé auprès de la femme politique ce samedi 29 août. L'intéressée ne décolère pas. Sur l'antenne de BFMTV, elle n'a pas exclu de porter plainte. "Je considère que, malgré la présentation sous la forme de fiction, il y a des éléments qui sont caractéristiques de l'injure publique, d'insultes publiques. Je suis en train de consulter nos conseils juridiques pour voir quelle action est nécessaire", a-t-elle évoqué ce samedi."Aujourd'hui, j'ai mal à la République, j'ai mal à ma France. Cette image, c'est une insulte à mes ancêtres, c'est une insulte à ma famille, c'est une insulte à mon groupe parlementaire, mon mouvement la France insoumise, mais c'est aussi une insulte, je crois, à la République", a expliqué Danièle Obono.Puis d'ajouter : "Je le ressens comme une injure, pas simplement à ma personne individuellement, mais c'est vrai que cette image est profondément blessante. C'est une souillure qui ne s'effacera pas. C'est une image qui n'effacera pas."Valeurs Actuelles s'est excuséTugdual Denis, directeur adjoint de la rédaction de Valeurs Actuelles, s'est défendu. "On s'excuse à titre personnel auprès de Danièle Obono, je regrette qu'on ait pu penser qu'on soit racistes", a-t-il assuré, toujours sur BFMTV.Dans un communiqué publié sur Twitter, le magazine a réitéré ses excuses et ajouté : "A l'avenir, nous maintiendrons la vigilance absolue dont doit faire preuve un journal comme Valeurs Actuelles."
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Aucune inscription n'a été retrouvée après la profanation.
| Une dizaine de pierres tombales du carré musulman du cimetière de Draguignan, dans le Var, ont été retrouvées renversées et des objets brisés ou jetés, a annoncé lundi 14 mai le parquet, qui a ouvert une enquête."Aucune inscription de quelque nature que ce soit n'a été retrouvée", a précisé le procureur de la République Patrice Camberou, qui s'est rendu sur place, selon un communiqué. L'enquête a été confiée au commissariat de Draguignan, qui a pu effectuer des relevés dans le but de mettre en évidence des traces d'ADN, des empreintes papillaires et tout élément permettant d'identifier les auteurs des faits, remontant à la nuit de dimanche à lundi.Le procureur a rappelé que le délit de violation de sépulture était passible d'une peine de quatre ans de prison et de 30.000 euros d'amende. "Je condamne avec force la profanation du cimetière musulman", a réagi lundi soir auprès de l'AFP Abdallah Zekri, président de l'Observatoire national contre l'islamophobie (ONCI). "Nous assistons en 2019 à la profanation de cimetières chrétiens, juifs, musulmans, on ne peut que condamner de tels actes. Ces individus sans scrupules qui ne respectent même pas les morts, méritent mépris et dégoût", a-t-il jugé.
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À l'approche des élections européennes, Jean-Luc Mélenchon espère profiter de la déception de l'aile gauche du Parti socialiste pour attirer vers La France insoumise ses anciens camarades politiques.
| Le Canard enchaînée relate dans son édition du mercredi 12 septembre les circonstances de la rencontre impromptue Entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon à Marseille (Bouches-du-Rhône) vendredi 7 septembre. Quand le président a fait irruption sur le Vieux-Port de la cité phocéenne, il a ainsi trouvé le chef de file de La France insoumise (LFI) attablé à boire un verre avec la socialiste Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris. "Qu'est-ce que tu fais là ?", lui aurait alors demandé Emmanuel Macron, cité par l'hebdomadaire. Réponse de la socialiste ? "No comment". Selon l'hebdomadaire, le député des Bouches-du-Rhône aimerait voir se reconstituer "la Gauche socialiste", un courant lancé en 1991 par le leader Insoumis et ses comparses Marie-Noël Lienemann et Julien Dray. En ligne de mire de LFI : les élections européennes de 2019 pour qui les deux socialistes seraient une belle prise.Contacté par le Canard enchaîné, Julien Dray, conseiller régional PS d'Île-de-France, confirme qu'il s'agit là d'une possibilité : "Je parle beaucoup avec Marie-Noëlle. Il est claire que si le PS fait une campagne alignée sur la ligne du PSE (Parti socialiste européen), je n'en serais pas". "Mes amis, vous me manquez"Dimanche 9 septembre, Jean-Luc Mélenchon faisait un pas de plus vers l'aile gauche du parti socialiste en acceptant l'invitation de l'université de rentrée de "Nos causes communes", club de l'aile gauche du PS et du Mouvement républicain et citoyen. "Je suis venu pour vous dire que vos décisions, vos discussions, sont attendues, regardées, et que bien sûr j'ai le cœur plein de l'enthousiasme que serait une décision de votre part, qui vous conduirait à bifurquer vos chemins pour les porter en jonction avec les nôtres ; que finisse cette longue solitude pour moi d'avoir été séparé de ma famille intellectuelle et affective. (...) Parce que si chaleureuse qu'aient été les rencontres qui m'ont permis de construire avec d'autres cette force (LFI), mes amis, vous nous manquez". Une opération séduction qui pourrait convaincre certains de ces anciens camarades de le rejoindre, dont Emmanuel Maurel, eurodéputé sortant, figure de l'aile gauche du PS.
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Les suspects, qui ont pris la fuite à bord d'une voiture, n'ont pas été interpellés.
| Un jeune homme de 23 ans est décédé dans la nuit de vendredi à samedi à Paris, après une rixe, rapporte Le Parisien samedi 7 juillet. Blessée à l'arme blanche, la victime n'a pas pu être réanimée par les secours.Le drame s'est déroulé vers 3h du matin, dans le Xe arrondissement de la capitale. Sur les images de vidéosurveillance, analysées par les enquêteurs du deuxième district de police judiciaire, on peut voir une violente bagarre impliquant une quinzaine d'individus, se dispersant à l'arrivée d'un individu brandissant un couteau. Puis, c'est un homme gisant au sol qui apparaît à l'écran. Un Opinel ensanglanté sera retrouvé à proximité de la victime, indique Le Parisien. Un appel a témoin a été diffusé pour retrouver les suspects qui ont pris la fuite à bord d'une berline.Sans que le lien ne soit avéré avec le meurtre de la nuit, une autre agression avait eu lieu plus tôt dans la soirée dans ce même Xe arrondissement, au cours de laquelle un homme avait déjà été blessé à l'arme blanche. Touché à la fesse et au dos, ses jours ne sont pas en danger. À l'hôpital, il avait expliqué avoir été agressé par trois individus qui avaient pris la fuite dans un utilitaire de location, qui sera retrouvé un peu plus tard dans le XIXe arrondissement. Plutôt que de le saisir immédiatement, les policiers de la BAC avaient choisi de se mettre en planque, permettant l'interpellation de cinq personnes plus tard dans la soirée. Selon les premières auditions, il s'agirait d'un conflit entre bandes rivales.
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BISON FUTÉ. La circulation sera fluide dans les deux sens au niveau national samedi 10 mars, pour le dernier week-end de retour des vacances d'hiver.
| En revanche, le trafic s'annonce difficile pour revenir des stations de ski.Avec la fin des vacances scolaires de la zone B, la circulation sera chargée dans les Alpes samedi, avec un trafic classé orange dans les deux sens de circulation. "Des difficultés sont à prévoir pour accéder aux stations de sports d'hiver et pour en revenir" en Auvergne-Rhône-Alpes, prévoit Bison Futé. Dans cette région, l'organisme de prévision de la circulation conseille donc aux automobilistes d'éviter "les grands itinéraires" en direction et en retour des Alpes entre 9 heures et 19 heures. Au niveau national, la circulation est classée verte pour le week-end dans les deux sens. Quelques difficultés sont enfin à prévoir dimanche sur l'autoroute A6, à partir de Lyon et en direction de Paris, de 10 heures à 14 heures.
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L'alerte a été donnée par un promeneur, qui a fait cette découverte insolite près du village de Domérat.
| Un "Wallaby de Bennett" a été secouru par les pompiers de Montluçon, mercredi 19 août, dans un bosquet à proximité de Domérat (Allier). Le spécimen, une femelle, avait été signalé au Service département d'incendie et de secours. L'intervention s'est déroulée sans accrocs, face à un animal "très calme" malgré les circonstances. Deux jours plus tôt, près de Rennes, un autre wallaby avait été aperçu. "Intervention bondissante"Deux propriétaires résidant dans l'Allier ont déjà réclamé l'animal, a indiqué un responsable du parc animalier Le Pal où il est hébergé provisoirement. Les pompiers étaient intervenus mercredi après-midi pour récupérer ce wallaby de Bennett, après l'appel d'un promeneur ayant fait cette découverte "pour le moins surprenante" près de Domérat (Allier), raconte le Sdis 03 sur sa page Facebook.Le wallaby a "sagement attendu l'arrivée du vétérinaire du Sdis" avant d'être transféré au Pal, situé à une centaine de kilomètres, à Dompierre-sur-Besbre, selon les pompiers. Elle a été placée en quarantaine dans la clinique de l'établissement "pour éviter tout contact avec les autres animaux", a précisé Arnaud Bennet, directeur du Pal.Une habitante de Souvigny (Allier) s'est manifestée jeudi, disant avoir égaré depuis un mois le wallaby qu'elle possédait, a indiqué Nicolas Gély, responsable zoologique du parc. Peu après, un habitant de Domérat a contacté à son tour l'établissement: "il a perdu son animal il y a deux jours et la description qu'il nous en fait correspond", a précisé Nicolas Gély. L'animal ne retrouvera toutefois pas son propriétaire avant plusieurs jours, a-t-il précisé: le parc est en lien avec les services vétérinaires de la préfecture qui devront déterminer dans quelles conditions il était détenu. Ce wallaby "ne vient pas de chez nous, il n'a pas de marquage et tous nos animaux sont pucés", avait assuré le directeur du Pal.L'absence de marquage pourrait compliquer l'identification de son propriétaire, selon lui: "c'est un animal sauvage qui doit faire l'objet d'une déclaration. Reste à savoir s'il était détenu de façon légale..." Egalement nommé wallaby à cou rouge, le wallaby de Bennett est le plus commun et le plus répandu des wallabys. Gris ou brun, il ressemble à son cousin le kangourou, plus grand que lui.
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Pyongyang a menacé mercredi de renforcer sa présence militaire aux abords de la Zone démilitarisée (DMZ) au lendemain de la démolition du bureau de liaison avec le Sud, dans une escalade des tensions qui a été vivement condamnée par Séoul.
| La Corée du Nord a aussi affirmé avoir rejeté une offre qu'elle aurait reçue du président sud-coréen Moon Jae-in d'envoyer des émissaires pour des discussions.Kim Yo Jong, la puissante soeur du leader nord-coréen Kim Jong Un, y a vu "une proposition sinistre et manquant de tact", selon l'agence nord-coréenne KCNA. Ce à quoi Séoul, qui n'avait cessé de jouer l'apaisement ces derniers mois, a répondu vertement, en dénonçant des propos "insensés" et "très impolis"."Nous avertissons que nous ne tolérerons plus les actions et paroles déraisonnables du Nord", a déclaré le porte-parole de la Maison bleue, la présidence sud-coréenne, Yoon Do-han, qui a notamment jugé "sans précédent et insensé" le fait que Pyongyang révèle que M. Moon ait proposé de dépêcher un émissaire. - "Le Nord en paiera le prix" -De son côté, le ministère sud-coréen de la Défense a estimé que les menaces du Nord violeraient plusieurs accords intercoréens si elles étaient mises en oeuvre. "Le Nord en paiera certainement le prix si ce genre d'action est mise en oeuvre", a-t-il dit dans un communiqué.La démolition du bureau de liaison situé dans la zone industrielle de Kaesong, au nord de la DMZ, est intervenue alors que Pyongyang n'a cessé de dénoncer ces derniers temps l'envoi de tracts de propagande sur son territoire par des transfuges nord-coréens depuis le Sud.Ce bureau ouvert en septembre 2018 était alors un des symboles de l'extraordinaire détente apparue cette année-là sur la péninsule. Il était le produit d'un accord entre MM. Kim et Moon qui avaient tenu trois sommets en l'espace de quelques mois.Au plus fort de son activité, ce bureau réunissait deux délégations du Nord et du Sud composées chacune d'une vingtaine de fonctionnaires.Il s'agissait du premier instrument physique permanent de communication et était destiné à développer les relations intercoréennes, améliorer les relations entre les Etats-Unis et le Nord, et apaiser les tensions militaires.Mais il avait cessé ses activités en janvier en raison du coronavirus.Les relations Nord-Sud n'ont cessé de se dégrader dans la foulée du fiasco du deuxième sommet entre le président américain Donald Trump et M. Trump et Kim, en février 2019 à Hanoï. Certains experts soupçonnent le Nord de chercher désormais à créer de toutes pièces une crise pour arracher des concessions, sur fond d'impasse dans les négociations internationales sur ses programmes nucléaires.- Reprise des manoeuvres -Dans un communiqué diffusé par l'agence nord-coréenne KCNA, l'armée nord-coréenne a indiqué qu'elle allait déployer des unités dans la station touristique du Mont Kumgang et dans le complexe de Kaesong.Ces deux zones hébergeaient auparavant certains des plus importants projets de la coopération intercoréenne. Le Mont Kumgang était une destination touristique pour les Sud-Coréens jusqu'à ce qu'un soldat nord-coréen abatte en 2008 une femme qui s'était écartée des zones autorisées.Dans la zone industrielle de Kaesong, où se trouvait le bureau de liaison, des entreprises sud-coréennes ont fait jusqu'en 2016 travailler des ouvrier du Nord en versant leurs salaires à Pyongyang, dans le cadre d'un accord très lucratif pour le régime nord-coréen.Un porte-parole de l'armée nord-coréenne a aussi indiqué que les postes de garde qui avaient été retirés de la Zone démilitarisée (DMZ) dans le cadre d'un accord intercoréen conclu en 2018 allaient être rétablis pour "renforcer la surveillance de la ligne de front".Les unités d'artillerie, notamment dans les zones maritimes, reprendront "tous les types d'exercices militaires réguliers", et le Nord compte envoyer en direction du Sud ses propres tracts de propagande.La Guerre de Corée (1950-1953) a été ponctuée par un armistice, non par un accord de paix, ce qui signifie que les deux voisins sont encore, techniquement, en état de guerre.Des appels au calme ont émané des grandes capitales occidentales après la démolition mardi du bureau de liaison intercoréen.
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La CGT a mené l'enquête et épluché de nombreuses offres proposées sur le site Internet de Pôle Emploi. Verdict : la moitié des annonces étudiées n'est pas valable, notamment parce que le temps de travail hebdomadaire n'est pas précisé.
| Certaines offres alléchantes cachent une réalité bien moins rose. Une proposition de CDI qui se transforme en CDD au moment de l'entretien, un travail en horaires de nuit qui devait initialement se faire en journée : sur le site de Pôle Emploi, nombre de recruteurs embellissent la réalité ou faussent carrément leurs annonces, rapporte RTL. Pendant deux jours, la CGT a passé au peigne fin quelque 1.800 offres de travail hébergées sur pole-emploi.fr. Selon la centrale syndicale, une sur deux se révèle être erronée. Beaucoup d'offres considérées comme illégales proviennent des services à la personne, précise RTL. À l'inverse, le secteur de l'hôtellerie-restauration obtient le titre de meilleur élève, avec des annonces conformes dans la plupart des cas.De son côté, Pôle Emploi reconnait qu'il existe des offres erronées mais estime qu'elles sont bien moins nombreuses, seulement une sur dix. L'organisme public assure que ces erreurs seraient involontaires pour la plupart, car les employeurs ne sauraient pas toujours remplir correctement ces annonces. À l'inverse, la CGT souligne que bon nombre d'annonces erronées proviennent de sites privés, extérieurs à Pôle Emploi.
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Mardi soir devant les journalistes de l'Association de la presse présidentielle (APP), le chef de l'Etat s'en est pris aux deux ténors des Républicains. François Hollande en a dit assez peu mais a lancé des piques à ses rivaux.
| Au fond de lui, le chef de l'Etat pense qu'il sera face à Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé lors de la future présidentielle. L'occasion était donc trop belle pour adresser quelques critiques. Sur l'Islam, le chef de l'Etat a voulu se positionner à l'exact opposé du président des Républicains. "Nicolas Sarkozy va trop vite et trop loin", a -t-il estimé. Quant à Juppé, le président tranche : "Quand on dit ni-ni, on n'est pas au clair". Et 2017 ? Qui voit-il à droite ? Sera-t-il à nouveau candidat ? "Je ne répondrai pas à cela", balaie-t-il. Mais François Hollande a néanmoins sa petite idée. "Le candidat de gauche a plus de chances de gagner s'il dit ce qu'il est possible de faire et ce qu'il n'est pas possible de faire, que s'il se lance dans une fuite en avant". "La question qui va nous être posée pour la présidentielle, c'est quelle société nous voulons. C'est sur la France et la démocratie que cela va se jouer", juge-t-il.
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La boutique avait déjà préparé des maillots floqués aux noms de Mbappé, Kanté, Griezmann et Pogba, les seules déjà prêtes à l'emploi.
| L'attente était interminable pour les supporters. Un mois pile après la victoire de l'équipe de France en Coupe du monde, les nouveaux maillots des Bleus floqués de deux étoiles sont disponibles, depuis vendredi 17 août, dans la boutique de la Fédération française de football (FFF), dans le XVe arrondissement de Paris. Et ils sont nombreux à avoir fait la queue toute la journée ce vendredi pour récupérer leur précieuse tunique. Pour gagner du temps, la boutique avait déjà préparé des maillots floqués aux noms de Mbappé, Kanté, Griezmann et Pogba, les seules déjà prêtes à l'emploi. Le réapprovisionnement prévu début septembreSeul hic, les maillots ne sont, pour l'instant, disponibles qu'en tailles S, M et L et seulement en modèle homme. Pour les catégories femmes et enfants, la boutique espère les recevoir la semaine prochaine ou au mois de septembre. "Le maillot était disponible en ligne uniquement sur nike.com le dimanche soir au coup de sifflet final et il sera disponible en magasins mi-août", avait seulement expliqué Nike après la victoire des Bleus. Si le maillot peut être commandé sur le site de la FFF, depuis vendredi 17 août au matin, les stocks sont d'ores et déjà épuisés. La prochaine mise en vente est prévue vers le 5 septembre.
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"J'ai une belle constance (...) : j'ai dit que je ne referai pas de politique avec Jean-Marie Le Pen", a déclaré vendredi matin sur Europe 1 la présidente du Rassemblement national (RN, ex-FN), alors que son père affirmait la semaine dernière qu'il souhaitait figurer sur les listes RN aux élections européennes.
| Jean-Marie Le Pen, cofondateur du FN dont il a été exclu en 2015, a annoncé la semaine dernière qu'il souhaitait figurer sur la liste du RN aux élections européennes de mai 2019 et suggéré qu'elle soit conduite par un de ses proches, l'eurodéputé Bruno Gollnisch."L'âge ne compte pas et il faut tout de même que les retraités, les anciens (...) soient représentés et pas forcément par des jeunes gens", justifiait l'eurodéputé de 90 ans. Qui est Jean-Marie Le Pen ?par franceinfo"Je ne pense pas qu'ils soient sur la liste", avait répondu le député RN des Pyrénées-Atlantiques Louis Aliot jeudi 24 octobre sur Radio Classique. "Je pense qu'à 90 ans, on a autre chose à faire que d'aller se présenter à une élection européenne", estimait-il. Ce vendredi, Marine Le Pen a confirmé que son père ne serait pas candidat sous l'étiquette RN aux élections européennes. "Non", a répondu à cette question la dirigeante du RN sur Europe 1. "J'ai une belle constance, on peut considérer ça comme un défaut, on peut considérer ça comme une qualité : j'ai dit que je ne referai pas de politique avec Jean-Marie Le Pen", a-t-elle déclaré. La "réconciliation privée" entre le père et la fille est à distinguer des "affaires politiques", avait expliqué la veille son compagnon Louis Aliot.
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Menacée d'excision dans son pays, le cas d'une fillette ivoirienne avait ému plusieurs personnalités publiques, qui ont milité pour qu'elle ait le droit de rester en France. Alors qu'elle devait être expulsée avec sa famille vers l'Italie, son cas va être réexaminé a annoncé Christophe Castaner.
| La mobilisation aura réussi à faire infléchir les autorités. Après une grosse campagne de mobilisation, le droit au séjour de Samira, fillette ivoirienne de 10 ans et de son père, qui devaient être expulsés vers l'Italie, "va être réexaminé", a annoncé samedi le ministre de l'Intérieur. Son cas avait été médiatisé par l'eurodéputé Raphaël Glucksmann. "Après étude du dossier par le préfet de Police et en lien avec ses services, nous avons demandé que la mesure de transfert ne soit pas exécutée", écrit dans un tweet le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner."Le droit au séjour de Samira et son père va être réexaminé, compte tenu de leur situation familiale particulière", ajoute-t-il."La question n'est pas résolue", a réagi Raphaël Glucksmann. "On ne sait pas s'ils vont leur donner un titre de séjour ou non. On attend de recevoir un document officiel et de connaître la nature du document administratif qui sera donné à Samira et son papa".La fillette, scolarisée en Seine-et-Marne, a fui son pays avec ses parents "pour échapper à l'excision", selon le député européen de Place publique.Plus de 150.000 signaturesArrivés en France en janvier, l'enfant et son père devaient être expulsés vers Venise le 12 novembre, conformément au "règlement de Dublin" qui confie l'étude de la demande d'asile au pays d'entrée en Europe, en l'occurrence l'Italie.Sa situation a fait l'objet d'une vaste mobilisation. Après une pétition ayant recueilli plus de 150.000 signatures, près de 200 personnalités ont signé samedi une lettre ouverte adressée au président Macron pour empêcher l'expulsion. Parmi les signataires du texte publié sur le JDD.fr, la maire de Paris Anne Hidalgo, l'ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira, l'acteur Dany Boon, Michel Drucker, ou le footballeur Marco Verratti.
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Après s'être fait enguirlander par la droite, notamment, pour avoir annoncé qu'il n'y aurait plus de sapin de Noël devant l'hôtel de ville de Bordeaux, Pierre Hurmic (EELV) parle d'"un buzz médiatique". Le maire s'est expliqué sur cette mesure sur Europe 1 samedi 12 septembre.
| "Près de 60 000 euros" pour installer "des arbres morts sur les places de la ville" au moment de Noël. Partant de ce constat, Pierre Hurmic (EELV), le nouveau maire de Bordeaux (Gironde), a fait part de sa décision de soi-disant supprimer les sapins de Noël dans sa ville. C'était le jeudi 10 septembre, lors d'une conférence de presse.Mais face au tollé généré par son annonce, l'édile s'est expliqué sur Europe 1, samedi 12 septembre, indiquant avoir été mal compris. "30 mesures concrètes, précises, avec des dates de réalisation sur le terrain destinées à modifier le quotidien des Bordelais" ont été annoncées lors de cette conférence du 10 septembre. Parmi ces propositions, celle sur le sapin de Noël apparaissait "pour moi comme un détail", a estimé Pierre Hurmic."On avait installé les années précédentes un arbre de 17 mètres, coupé, sur la place Pey-Berland, qui l'an dernier, lors de la tempête Fabien, a chuté et a endommagé la place", a rappelé l'élu, qui souhaite célébrer Noël un peu différemment désormais. "Donc j'ai dit que cette année nous privilégierons plutôt des arbres vivants, que nous allons décorer", a-t-il ainsi précisé sur Europe 1. Et de marteler que "cela coûte une petite fortune cet arbre de 17 mètres qui traverse la France en convoi exceptionnel, gardienné jour et nuit parce que vandalisé". Ce budget l'équipe municipale envisage de le réaffecter au profit de "nouvelles manifestations de spectacle vivant et autres sur la place", histoire de respecter la magie de Noël.Pour Pierre Hurmic, ça ne fait pas un pli : la polémique a été lancée par l'extrême-droite locale. "C'est du buzz médiatique. C'est une mesure parmi trente, martèle-t-il. Le pouvoir des conservateurs et des réactionnaires est hallucinant. Ils ont du mal à se remettre du fait que les Bordelais veulent un peu de changement. Et là, c'est un changement à la marge.""Ils sont rabat-joie"La polémique a ensuite gonflé. "Mais quelle bêtise !", a réagi sur Twitter l'élu d'opposition et ex-premier adjoint Fabien Robert (MoDem). "C'est l'arbre qui cache la forêt des vrais sujets bordelais... mais mobilisons-nous pour garder notre beau sapin !", a-t-il ajouté, appelant à signer une pétition "@bordeaux veut garder son sapin", lancée sur change.org."Appelez-moi vieux monde si vous voulez, mais le sapin de Noël, le Tour de France et toutes ces traditions qui nous unissent seront toujours le ciment d'une société", a tweeté Xavier Bertrand, président de la région Hauts de France. Le député LR Eric Ciotti a quant à lui dénoncé "les pseudos écolos", "vrais extrémistes de gauche".Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, n'avais pas non plus mâché ses mots : "En fait, les maires EELV, c'est tout ce qui amène un peu de joie ou de fête qu'ils interdisent ! Ils sont pires qu'idéologues : ils sont rabat-joie", avait-t-elle tweeté.
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En plein débat sur la fermeture de réacteurs nucléaires, François de Rugy a rappelé la position du gouvernement face à EDF, qui traîne la patte face à la volonté de transition rapide affichée par le ministère de Nicolas Hulot.
| "Je souhaite qu'à la fin de l'année on ait un calendrier précis avec une date précise, un échéancier". Tels furent les mots du ministre de la Transition écologique le 29 juin dernier, quant à la fermeture de réacteurs nucléaires. Ce jeudi 12 juillet François de Rugy lui a emboîté le pas, adressant au passage ses remontrances au PDG d'EDF Jean-Bernard Levy. "EDF doit savoir que ce n'est plus EDF qui fait la politique de l'énergie en France", a lancé le président La République en marche de l'Assemblée nationale à l'antenne de BFMTV.Transition énergétique contre risques sociauxCe dernier s'était déjà ému de l'attitude du patron du 1er groupe électricien mondial il y a quelques mois en affirmant que Jean-Bernard Levy "prônait l'immobilisme en invoquant les risques sociaux". Fort de ses 220.000 emplois revendiqués dans son secteur nucléaire, EDF voit d'un œil inquiet les projets du gouvernement en matière de transition énergétique, qui risqueraient de mettre à mal la filière. "C'est le Parlement qui a fixé les choses. Cette loi a 3 ans et la majorité a dit clairement 'On ne la met pas en cause'. Si le patron d'EDF veut faire la loi à la place des députés, qu'il se présente aux élections législatives", a lancé François de Rugy, rappelant au passage que l'Etat était actionnaire à 85% du groupe. "Il est à la tête d'une entreprise publique, il est là pour mettre en oeuvre la politique décidée par le Parlement", a-t-il ajouté au sujet de Jean-Bernard Levy. Côté législatif, le pays doit mettre à jour d'ici à la fin de l'année sa feuille de route énergétique dans le cadre de la "programmation pluriannuelle de l'énergie" (PPE) pour les périodes 2018-2023 et 2024-2028.
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Victime de l'attaque du 13-Novembre 2015 au Bataclan, Nicolas Strohl est monté sur la scène de la salle de spectacle le 24 juin dernier à l'occasion d'un festival. Un moment bouleversant raconté à franceinfo.
| Il y a trois ans, Nicolas Strohl était au Bataclan pour assister au concert de Eagles of Death Metal. Ce 13 novembre 2015, il fut confronté à l'horreur des attaques terroristes. Un souvenir tragique sur lequel il ne souhaite plus revenir. Batteur dans le groupe Get Out To Die, Nicolas a vécu un moment très particulier le 24 juin en montant sur la scène du Bataclan à l'occasion de la finale du festival Emergenza qui donne de la visibilité aux groupes émergents. "Je ne savais pas comment j'allais réagir en me retrouvant sur place, si j'allais avoir des flashs, des visions, confie-t-il ce 28 juin à franceinfo tout en précisant avoir informé les producteurs du festival de sa situation. Ce n'est pas mon genre de faire des malaises, mais bon, on ne sait jamais. J'ai pris ça comme un défi."Installé devant sa batterie, Nicolas a alors été transporté par cette "expérience de dingue, extrêmement grisante". "On a super bien joué et le public était à fond dedans, souligne-t-il alors que sa mère, sa sœur, son frère, sa femme, son fils de 5 ans étaient présents dans la salle. Vraiment, je me régalais de voir tout le monde, il y avait beaucoup d'émotion. On est arrivé sur scène et wow. Être sur scène, c'est de l'adrénaline pure, c'est comme une drogue. On a super bien joué. Quel énorme pied de nez à la vie." Toujours suivi par une psychologue deux fois par semaine, le batteur se nourrit de la musique pour tenter d'oublier ce jour tragique : "même si le Bataclan a changé ma vie, je veux avancer, je veux m'éclater, je veux faire de la musique, je veux vivre quoi. La musique m'a toujours enlevé tous mes soucis, ça m'évade." A l'issue du festival, Nicolas Strohl a été élu meilleur batteur de la compétition.
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Les Burundais ont voté mercredi lors d'un scrutin présidentiel qui s'est déroulé dans un contexte tendu, l'opposition ayant dénoncé les pressions exercées sur ses militants et sur les électeurs, avec en toile de fond la pandémie de Covid-19.
| Cette élection marque la fin de l'ère Pierre Nkurunziza, à la tête du pays depuis 2005 et qui ne se représentait pas. Sa candidature à un troisième mandat controversé en 2015 avait plongé son pays dans une grave crise politique, qui avait fait au moins 1.200 morts et poussé à l'exode 400.000 Burundais.La présidentielle, dont les résultats sont attendus en début de semaine prochaine, opposait notamment son dauphin désigné et candidat du parti au pouvoir CNDD-FDD, le général Évariste Ndayishimiye, 52 ans, au chef de l'opposition et président du Conseil national pour la liberté (CNL), Agathon Rwasa, 56 ans.Le dépouillement a commencé dès la fermeture des bureaux de vote à 16h00 GMT. La Commission électorale a estimé qu'il y avait eu "une forte participation", sans toutefois pouvoir encore fournir de chiffres.Les quelque 5,1 millions de Burundais étaient appelés à choisir leur président, mais aussi les députés et conseillers communaux. La journée s'est passée sans les violences que la campagne, agitée, avaient fait craindre.Mais les autorités, qui avaient déjà rejeté toute mission d'observation de l'ONU ou de l'Union africaine, ont bloqué l'accès aux réseaux sociaux les plus populaires.Et le CNL d'Agathon Rwasa a dénoncé les pressions à l'encontre de ses assesseurs ainsi que des fraudes, en particulier dans les provinces de Rumonge (sud-ouest) et Bujumbura-Rural (ouest).- Des membres du CNL arrêtés -"Ce qui se passe dans le province de Rumonge est un véritable hold-up électoral (...). Depuis ce matin, au moins 40% (des observateurs du CNL) qui étaient en train de superviser les élections ont été chassés des bureaux de vote", a dénoncé auprès de l'AFP Obed Ntakiyiruta, député et représentant du CNL à Rumonge."A certains endroits, on a assisté à des bourrages d'urnes. Ailleurs les gens n'ont pas le droit de s'isoler pour voter et subissent des pressions pour voter pour le parti au pouvoir", a poursuivi M. Ntakiyiruta. Ces informations ont été confirmées par un journaliste indépendant et des témoins sur place.Pierre Nkurikiye, le porte-parole du ministère burundais de la Sécurité publique, a affirmé aux médias locaux qu'aucun "incident sécuritaire" n'avait été signalé. "La population est venue voter massivement très tôt ce matin. Ils ont voté dans le calme et la sérénité", a-t-il souligné.Il a toutefois reconnu qu'un certain nombre de membres du CNL avaient été arrêtés. Mais il les a accusés d'être responsables de "quelques incidents mineurs", dont "des tentatives de fraudes" qu'il a mis à l'actif de ce seul parti.Ces élections générales étaient organisées en dépit de la pandémie de Covid-19. Le gouvernement burundais, qui a estimé que le pays était protégé par la "grâce divine", n'a pas imposé le confinement de ses quelque 11 millions d'habitants, contrairement à certains de ses voisins.Aucune mesure de distanciation sociale n'avait été ordonnée pour ce scrutin. Les électeurs étaient certes invités à se laver les mains, mais ils se côtoyaient de très près dans les files d'attente, sans que personne ne porte de masque.- Guide suprême -Le Burundi recense officiellement 42 cas de nouveau coronavirus, pour un seul décès, mais est accusé par des médecins sur place de minimiser la gravité de la situation. Il a même fait expulser la semaine dernière l'équipe de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) chargée de le conseiller sur l'épidémie.La campagne, émaillée de violences et d'arrestations arbitraires, a été d'autant plus tendue que la concurrence est réelle pour la présidence, avec parmi les sept candidats en lice un duel disputé entre le général Ndayishimiye et Agathon Rwasa.Évariste Ndayishimiye, présenté comme "l'héritier" de Pierre Nkurunziza, est un ancien combattant comme son mentor au sein de la rébellion hutu du CNDD-FDD qui lutta contre l'armée, dominée par la minorité tutsi, pendant la guerre civile burundaise (1993-2006, 300.000 morts).M. Rwasa est issu du plus ancien mouvement rebelle du pays (Palipehutu-FNL), un des deux principaux groupes rebelles pendant la guerre civile. Aux yeux des Hutu, qui représentent 85% de la population, il a autant de légitimité à briguer la présidence que son rival du CNDD-FDD.Le futur président, élu pour un mandat de sept ans, sera investi en août, à la fin du mandat de M. Nkurunziza. Ce dernier, élevé au rang de "guide suprême du patriotisme" en février par l'Assemblée nationale, restera le président du très influent Conseil des sages du parti.Le nouveau chef de l'État devra réconcilier le pays, gérer l'épidémie de Covid-19, mais aussi faire face à la crise économique. Le Burundi est en effet classé parmi les trois pays les plus pauvres au monde selon la Banque mondiale, qui estime que 75% de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté, contre 65% à l'arrivée au pouvoir de M. Nkurunziza en 2005.
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On a appris lundi la mort de quatre nouveaux praticiens, après l'annonce du décès d'un premier médecin dimanche. Les cinq victimes exerçaient dans la région Grand Est, l'une des plus touchées.
| Le coronavirus a fait deux nouvelles victimes au sein du corps médical ce lundi 23 mars. Deux médecins du Haut-Rhin et de Haute-Saône sont décédés des suites du coronavirus, a-t-on appris lundi auprès de l'Agence régionale de santé (ARS) du Grand Est et du maire de la commune où l'un d'eux exerçait, portant à cinq le nombre de médecins morts du virus en France. Généraliste de 70 ans, Mahen Ramloll, est mort dimanche à l'hôpital de Colmar, selon l'ARS et une source médicale. Olivier-Jacques Schneller, 68 ans, est quant lui décédé ce week-end à l'hôpital de Trévenans (Territoire-de-Belfort), a indiqué le maire de Couthenans, où il avait son cabinet.Plus tôt dans la journée, la clinique du Diaconat de Mulhouse (Haut-Rhin) avait annoncé le décès de Jean-Marie Boegle, un gynécologue-obstétricien de 66 ans, "des suites" du Covid-19. En Moselle, Sylvain Welling, généraliste de 60 ans, est décédé à l'hôpital de Saint-Avold où il avait été admis mercredi pour des "problèmes respiratoires", a indiqué le maire de la commune.A Compiègne, un hommage a été rendu à Jean-Jacques Razafindranazy, médecin urgentiste décédé cette semaine après avoir contracté le coronavirus.
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Nancy (Meurthe-et-Moselle) a été le théâtre d'un drame familial ce dimanche 1er janvier. L'Est républicain révèle que deux fillettes, l'une qui s'apprêtait à fêter ses 4 ans, et l'autre âgée seulement de 18 mois, ont été retrouvées mortes dans l'appartement familial.
| C'est leur mère qui a donné l'alerte rapporte le quotidien. D'après les premiers éléments de l'enquête, la thèse du double infanticide est pour l'heure privilégié. Selon une information d'Europe 1, la mère s'est elle-même accusée du double meurtre de ses enfants lorsqu'elle a prévenu les secours. UN CONFLIT FAMILIAL A L'ORGINE DU DRAME ? Les petites filles seraient mortes par asphyxie. La jeune femme a été hospitalisée et devrait être rapidement entendue par la police. Selon France 3 Lorraine, la mère de âgée de 24 ou 25 ans, étaient connus des services hospitaliers pour des problèmes psychiatriques. La télévision régionale précise que les forces de l'ordre ont dû intervenir voilà deux jours alors qu'elle menaçait son voisinage avec une barre de fer. Un conflit familial serait à l'origine de ce drame, ajoute France 3 Lorraine. Pour l'heure, les circonstances précises du drame ne sont pas encore connues.
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Comme le révèle France Bleu Corrèze, l'ancien président de la République (1995-2007) figurera prochainement sur un timbre, un an après sa disparition.
| À l'instar du général de Gaulle, de Georges Pompidou et de François Mitterrand, Jacques Chirac va recevoir les honneurs de La Poste. Décédé le 26 septembre 2019, l'ancien président de la République figurera sur un timbre disponible en avant-première à Sarran, en Corrèze. Selon les informations de France Bleu, La Poste a décidé de communiquer sur la mise en vente de ce timbre ce jeudi 16 juillet en référence au célèbre discours du Vel d'Hiv, le 16 juillet 1995, à l'occasion duquel l'ex-chef de l'Etat a reconnu la responsabilité de la France dans la déportation de juifs lors de la Seconde Guerre mondiale. Comme le précise France Bleu, Jacques Chirac sera représenté en portrait, buste et visage, en costume et cravate, sur un léger fond de drapeau tricolore. Un portrait dessiné par la graveuse Sarah Bougault sous le contrôle bienveillant de Claude Chirac. La sortie de ce timbre, moins d'un an après la disparition de Jacques Chirac, est en soi exceptionnelle. "En général, après la disparition d'une personnalité, on attend cinq ans avant d'émettre un timbre", explique à France Bleu Ségolène Godeluck, directrice de la communication de Phil@poste, la branche philatélie de La Poste... D'après elle, ce timbre vise "à lui rendre hommage au premier anniversaire de sa disparition". Comme le rappelle France Bleu, Jacques Chirac était lui-même un philatéliste averti. "Jacques Chirac disait du timbre qu'il était 'un monde en miniature dans lequel chacun peut se projeter, trouver à s'instruire et surtout à rêver'. Il voyait toute la force de ce petit bout de papier, de cette mini oeuvre d'art", confie Ségolène Godeluck. Commercialisé à partir du 28 septembre 2020, ce timbre sera vendu au prix de 97 centimes, le tarif d'une lettre verte, et sera édité à 500 000 exemplaires.
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Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy, Benoît Hamon... De gauche à droite, les réactions se multiplient après la large victoire à la primaire de la droite de François Fillon.
| François Fillon, très net vainqueur ce dimanche 27 novembre de la primaire de la droite face à Alain Juppé, défendra les couleurs de son camp à l'élection présidentielle de 2017. Selon les résultats presque définitifs communiqués par la Haute autorité (9.915 bureaux sur 10.229 à 23h21), le député de Paris l'emporte largement avec 66,5% des voix contre 33,5% pour le maire de Bordeaux. Alors que l'ancien Premier ministre a de fortes chances de l'emporter étant donné la désunion de la gauche note les analystes, sa victoire fait réagir l'ensemble de la classe politique. Réactions.► À DROITE• Vers 21h05, Alain Juppé, la voix cassée par l'émotion, a reconnu sa défaite et félicité François Fillon pour "sa large victoire" et lui apporte son "soutien" pour 2017. L'actuel maire de Bordeaux a également expliqué qu'il allait désormais se "consacrer pleinement" à sa tâche de maire de Bordeaux, qui "m'a donné et me donne tant de joie". Expliquant que son propre résultat n'était "pas à la hauteur de (ses) espérances", il a exprimé sa "reconnaissance" à ses électeurs et à ses soutiens. "Je termine cette campagne comme je l'ai commencé en homme libre, qui n'aura transigé ni avec ce qu'il est est ni avec ce qu'il pense", a-t-il dit. Aux jeunes, il a lancé : "Continuez à porter l'idée de la France que nous avons partagée, une France apaisée et réconciliée". "Pour apaiser et réconcilier, il faut aussi donner une espérance et mettre sa force au service de la générosité, du respect mutuel, de la justice", a-t-il dit, exhortant aussi à "tendre la main à nos frères européens" et à rester "vigilants pour mettre les révolutions scientifiques et techniques qui vont s'accélérer au service de l'Homme, la seule cause qui vaille".Achevant son allocution, il a dit "avoir donné 40 ans de sa vie au service de la France et cela ma apporté de grands bonheurs et quelques peines". "Ce soir encore, au risque de vous surprendre, je suis heureux d'avoir parlé aux Français pour leur dire ce que je crois, la tâche qui vous attend est exaltante". "Vous avez de la chance, je vous souhaite bonne chance et je souhaite par dessus tout bonne chance à la France", a-t-il conclu. • Éliminé au premier tour de la primaire, Nicolas Sarkozy, qui avait offert son soutien à celui qui fut son Premier ministre, a souhaité "bonne chance" à François Fillon et appelé au rassemblement "pour garantir l'alternance dont la France a plus que jamais besoin en 2017". "J'ai également une pensée amicale pour Alain Juppé qui a défendu avec conviction ses idées, tout au long de cette campagne", a-t-il ajouté, à propos du maire de Bordeaux, challenger malheureux de M. Fillon. • Deux ans après la guerre qui les avait opposé pour la présidence de l'UMP, Jean-François Copé s'est rangé après sa défaite au premier tour de la primaire de la droite du côte d'Alain Juppé. Mais ce dimanche soir 27 novembre, peu après l'annonce de la victoire de François Fillon, il s'est déclaré "à son entière disposition". "Je me place dès à présent, indépendamment de ce qui nous a séparé dans le passé, à son entière disposition", a-t-il assuré. • Candidat malheureux de la primaire, qui s'était rallié à François Fillon après le premier tour, Bruno Le Maire a salué "la dignité" d'Alain Juppé.• Son ancienne ministre, Nadine Morano, a salué un choix "clair sans compromission", saluant le "retour de la vraie France".► À GAUCHE• Ni de droite, ni de gauche, le candidat à la présidentielle Emmanuel Macron a lancé sur France 2 un appel aux "progressistes de droite" après la victoire de François Fillon. ""Je tends la main à ceux qui ont voté pour Alain Juppé ou pour un autre candidat et qui partagent la vision que nous portons", a déclaré l'ex-ministre de l'Économie. Il a aussi opposé sa "vision progressiste" à l'offre "de droite conservatrice" de François Fillon, lançant un appel aux progressistes de droite, mais aussi de gauche et du centre.• Invité de BFMTV, Benoît Hamon a fustigé le programme de François Fillon, "violent et dangereux" selon lui. Face à la forte mobilisation (près de 3 millions d'électeurs à 17h), le candidat à la primaire de gauche, s'est néanmoins réjouit que les Français "aiment encore la politique".• "Une ultra droite liquide le dernier chiraco-gaulliste", a écrit sur Twitter le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, en évoquant la défaite d'Alain Juppé face à François Fillon.• Pour François Rebsamen, maire de Dijon et proche de François Hollande, "la gauche n'a plus le choix". "Unité et rassemblement", a-t-il demandé sur Twitter. • "Révolution conservatrice de Fillon ou révolution nationale sont deux risques immenses pour notre pays. Bâtissons une alternance à gauche", a abondé le député Christian Paul, chef de file des frondeurs.• Sur France 2, Arnaud Montebourg, candidat à la primaire de gauche, a estimé que le programme de François Fillon était "la destruction de la sécurité sociale et un plan social de fonctionnaires". Afin d'éviter le "scénario de l'élimination de la Gauche au 1er tour, en commençant par le rassemblement par la primaire".► À L'EXTRÊME-GAUCHE / CHEZ LES VERTS• Saluant le succès de François Fillon "parmi les siens", le leader de la "France insoumise" Jean-Luc Mélenchon a toutefois tempéré les craintes en rappelant qu'il s'agissait "juste de la primaire de la droite". "Là où (M. Fillon) se trompe, c'est s'il croit que le discours qu'il tient contre l'État, contre les fonctionnaires, correspond à une attente dans le pays", a précisé M. Mélenchon sur France 2. "C'est tout le contraire : la masse des Français est en attente de services publics qui fonctionnent, d'une santé qui marche, d'une Éducation nationale qui tourne rond, d'enfants qui progressent à l'école", a-t-il estimé. • "Fillon en piste... avec un projet d'une violence inédite. Du jamais vu. Cela demande donc une contre-offensive d'un type nouveau à gauche", a de son côté appelé Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, sur Twitter.• "Avec Fillon la droite choisit le 'conservateur ET le 'libéral'", s'est ému en écho le porte-parole d'Europe Ecologie-Les Verts Julien Bayou. "À nous de faire barrage et de proposer l'alternative écolo et progressiste."► AU CENTRE• Sur RTL, le centriste (UDI) Yves Jégo, demande à François Bayrou de ne pas se lancer dans la course à la présidentielle. Soutien d'Alain Juppé, le président du MoDem, avait en effet assuré qu'il ne se présenterait pas en cas de victoire de ce dernier mais laissait la porte ouverte dans le cas contraire. Après le premier tour de la primaire, il avait par ailleurs mis en garde contre la "brutalité" du programme de François Fillon, et n'excluait pas de défendre son propre projet.• François Bayrou a émis dimanche soir des doutes sur le projet de François Fillon, jugeant qu'il "pose en réalité de nombreuses questions aux citoyens et à notre société", dans un communiqué.• Le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, qui a soutenu Alain Juppé, a félicité dimanche soir François Fillon et proposera mardi à ses troupes d'engager avec lui "une discussion pour élaborer un projet législatif commun". ► À L'EXTRÊME-DROITE• Marine Le Pen, en déplacement à La Réunion, a déclaré dimanche avoir "toujours pensé" que François Fillon "serait un très bon candidat" face à elle au second tour de la présidentielle, le jugeant "le porte-parole de ce que l'UE a produit de pire en termes d'idéologie". "François Fillon, Henri Guaino a raison quand il dit que c'est le pire programme de casse sociale qui n'ait jamais existé, le pire", a-t-elle expliqué devant la presse lors d'un déplacement à Saint-Louis (sud). C'est aussi pour elle "le pire programme européiste qui n'ait jamais existé. Jamais aucun candidat n'est allé aussi loin dans la soumission aux exigences ultralibérales de l'Union européenne", a insisté la patronne du Front national.• L'eurodéputé FN Louis Aliot s'est contenté de retweeter d'autres élus FN, attaquant le programme sur l'accueil des migrants du candidat Les Républicains à la présidentielle.
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Après des mois de tirs de roquettes et de relations des plus froides, l'Irak et les Etats-Unis reprennent langue jeudi, des partenaires désormais enclins au dialogue mais dont la marge de manoeuvre est réduite.
| A Bagdad, un nouveau Premier ministre est arrivé, l'ex-chef du renseignement Moustafa al-Kazimi, qui passe pour proche des Américains et de ses alliés arabes. Et surtout, pour le moment, les factions pro-Iran sont en retrait.Mais la visioconférence --Covid-19 oblige-- prévue ce jeudi à 13H00 GMT ne sera que le début d'un long processus sans aucun changement radical en perspective, préviennent experts et responsables. Ensemble, des hauts fonctionnaires des deux pays font définir les grands sujets qui seront ensuite confiés à des comités pour des discussions au long cours."Les relations américano-irakiennes ne seront pas redéfinies en un jour", assure d'emblée Robert Ford, du Middle East Institute.Mais, "pour une fois, il y a les bonnes personnes, au bon endroit et au bon moment", poursuit cet ancien diplomate américain ayant lui-même pris part au dernier "dialogue stratégique" en 2008.A l'époque, les Etats-Unis avaient établi les conditions de leur départ après avoir envahi l'Irak. Depuis, leurs troupes sont revenues --bien moins nombreuses--, à la tête d'une coalition contre le groupe Etat islamique (EI).- Sentiment anti-Américains -Plus de deux ans et demi après la "victoire" sur les jihadistes, les milliers de soldats américains en Irak seront de nouveau un sujet central.Car après une trentaine d'attaques à la roquette contre des Américains, l'assassinat en janvier par Washington du général iranien Qassem Soleimani et de son lieutenant irakien à Bagdad, le sentiment anti-Américains a de nouveau flambé.Les députés chiites ont voté l'expulsion des soldats étrangers et Washington menacé de frapper des dizaines de sites paramilitaires.Mais l'arrivée de M. Kazimi a changé la donne. L'homme a pris les rênes d'un pays en pleine crise économique et qui réclame toujours justice pour quelque 550 manifestants tués dans la répression d'une révolte inédite.Si son prédécesseur Adel Abdel Mahdi n'est jamais parvenu à décrocher une invitation à Washington, M. Kazimi, en poste depuis un mois, a déjà son carton pour la Maison Blanche cette année, assurent à l'AFP deux responsables gouvernementaux."Il y avait un problème de confiance avec l'ancien cabinet, cela a changé", martèle l'un d'eux.Dans ce climat, tous les sujets seront abordés jeudi, en premier lieu celui des soldats américains."Pourrons-nous toujours faire voler des drones de surveillance? Les Irakiens veulent-ils toujours nos informations?", s'interroge un haut-gradé américain de la coalition.Déjà, la coalition n'est plus que sur trois bases irakiennes, contre une dizaine auparavant."Nous n'avons pas encore de détails sur le nombre de soldats, mais la proposition américaine évoque +une réduction de troupes+", rapporte à l'AFP un responsable irakien.Toutefois, une réduction drastique paraît hautement improbable tant la menace jihadiste reste présente, font valoir les autres pays de la coalition, suspendus au dialogue américano-irakien, pour lequel ils ne sont pas partie prenante."Les non Américains de la coalition resteront en Irak uniquement si les Américains restent", affirme un diplomate à l'AFP.- L'économie, "problème N.1" -D'autres parties ne sont pas invités, mais suivront de près le dialogue: les alliés de l'Iran en Irak. Ahmed al-Assadi, porte-parole de leur bloc parlementaire --meneur du vote d'expulsion--, a récemment redit donner six mois aux Américains pour partir.De nouveau, lundi et mercredi, deux roquettes ont visé soldats et diplomates américains à Bagdad, comme un rappel.Le ton est toutefois moins agressif. Les brigades du Hezbollah, faction pro-Iran la plus radicale, ont annoncé qu'elles ne donneraient leur position qu'après jeudi."Cette mise en retrait donne plus de marge de manoeuvre à M. Kazimi et aux Américains", affirme M. Ford.Mais le premier dossier pour l'Irak, frappé par la chute du pétrole, reste l'économie.Sur le long terme, le "dialogue stratégique" pourrait assurer des contrats américains dans la construction et l'énergie et des coups de pouce pour des aides du Golfe ou de la Banque mondiale. "Washington ne peut pas donner d'argent, seulement proposer de ne pas appliquer ses sanctions", qui priveraient l'Irak de son fournisseur en énergie iranien, juge néanmoins M. Ford.
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Fort de l'acquisition du premier podcast américain cette semaine, Spotify se positionne désormais comme premier acteur mondial et accélère la transformation de ce format, suscitant quelques résistances au passage.
| En à peine 16 mois, la plateforme audio suédoise a investi plus de 600 millions de dollars, essentiellement dans des éditeurs de contenu, pour passer d'acteur anecdotique à géant incontournable.Mardi, elle a annoncé avoir acquis l'exclusivité du podcast n°1 aux Etats-Unis, la "Joe Rogan Experience", qui revendique 190 millions de téléchargements par mois, pour plus de 100 millions de dollars, selon le Wall Street Journal."Un peu après l'annonce, le directeur d'un gros podcast m'a texté: jeu, set, et match. Difficile de le contredire", a commenté Nicholas Quah, créateur du blog Hot Pod.Selon le cabinet MIDiA Research, Spotify avait déjà dépassé Apple, référence historique, comme premier support d'écoute de podcasts au premier trimestre en Amérique du Nord et au Royaume-Uni."Ils ont réussi à faire bouger les choses vraiment rapidement", observe Mark Mulligan, directeur de MIDiA Research.Néanmoins, les retombées directes sont pour l'instant faibles, dit-il, estimant que les podcasts ne pèsent actuellement que 1% du chiffre d'affaires de Spotify, en publicité."Le podcast est le gros pari de Spotify pour diversifier ses revenus", explique-t-il. "Mais cela va prendre beaucoup de temps pour y arriver."Le modèle économique lui est favorable à long terme, car si elle a déboursé des sommes colossales pour bâtir sa propre production, la plateforme ne verse pas de droits aux podcasteurs, à la différence de la musique.Autre avantage, dans sa version gratuite, Spotify place des publicités avec les podcasts, "sans que rien de cet argent n'aille aux créateurs", souligne Nick Hilton, cofondateur de la maison de production de podcast britannique Podot.Dès lors, dit-il, "je ne serais pas surpris que l'acquisition de Joe Rogan déclenche une réaction d'opposition".- Ecosystème perturbé -"J'emmerde Spotify et n'importe quel podcast qu'on ne peut écouter que sur une app", a d'ailleurs réagi, le jour de l'annonce, sur Twitter, Marco Arment, créateur de la plateforme de podcast Overcast.Les anciens du format mais aussi beaucoup d'utilisateurs actuels sont ainsi très attachés à l'architecture ouverte, qui a longtemps permis à n'importe quelle plateforme de proposer tous les podcasts.Mais depuis un peu plus d'un an, des nouveaux venus tentent de se signaler par des contenus exclusifs, en premier lieu Luminary ou Majelan, qui parient sur une formule par abonnement payant, un autre pavé dans la mare."Dans une certaine mesure, nous devrions nous inquiéter du fait que Spotify réussisse à verrouiller des pans entiers de cet écosystème ouvert", a prévenu Marco Arment dans son podcast, Accidental Tech Podcast."Ce ne serait pas bon du tout si on en arrivait au point où pour monétiser son émission, il fallait passer par Spotify", poursuit-il.La crainte vaut pour les producteurs de podcasts, qui se verraient privés d'une partie des revenus publicitaires, captés par Spotify, mais surtout pour les plateformes concurrentes, dont la survie même pourrait être en jeu.A la différence de Luminary, dont Bloomberg affirmait récemment qu'il n'aurait que 80.000 abonnés, Spotify disposait, avant même de se lancer dans le podcast, d'un portefeuille de plus de 200 millions d'utilisateurs.Les autres poids lourds, la radio publique NPR, le géant de la radio iHeart, ou le New York Times ne pratiquent pas cette politique de l'exclusivité et sont disponibles partout pour les quelque 104 millions d'Américains qui écoutent au moins un podcast par mois (37% de la population selon Edison Research et Triton Digital).Outre les Luminary, Stitcher ou Castbox, Nick Hilton voit bien quelques-uns des géants de la tech monter en puissance, notamment Amazon avec Audible, déjà bien positionné, mais aussi Apple, dont il attend une entrée dans la production de contenu audio.De l'avis général, si Spotify inquiète plus d'un acteur du podcast, il ne menace pas la diversité des contenus.Le gâteau de la publicité est déjà limité à moins de 1% des podcasts, qui sont aujourd'hui plus d'un million selon le moteur de recherche Listen Notes.Derrière les programmes les plus populaires, beaucoup d'autres s'appuient sur les contributions financières directes des auditeurs, obligatoires ou non."Et le reste, cela a toujours été des amateurs qui investissent du temps, mais pas d'argent", et ne tirent aucun revenu de leur podcast, rappelle Nick Hilton."Ce sera une combinaison de grands et petits", anticipe Mark Mulligan, "un marché plus segmenté, mais pas uniquement l'un ou l'autre."
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Les commémorations du 76e anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Normandie se dérouleront sans public, le 6 juin, en raison de la crise du Covid-19, avec en ouverture un unique passage de la Patrouille de France, a-t-on appris jeudi.
| La cérémonie internationale, point d'orgue des commémorations, se déroulera samedi à 14H30 au monument de la Garde nationale de Vierville-sur-Mer (Calvados), l'une des cinq plages du Débarquement, a indiqué à l'AFP la préfecture du Calvados.Contrairement aux foules et aux festivités du 75e D-Day, qui avaient rassemblé de nombreux chefs d'État, cette cérémonie, qui n'excédera pas une heure, se déroulera sans public, sur invitation, en présence de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées. Contrairement à l'an dernier, aucun vétéran ne sera présent, ni aucun membre de leur famille. "La Patrouille de France donnera le coup d'envoi et fera un passage, mais il ne s'agit pas d'un spectacle", a précisé la préfecture du Calvados, qui tient à éviter le plus possible toute forme de rassemblement. Neuf ambassadeurs ou attachés de Défense sont annoncés, dont celui des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada, du Danemark, de la Pologne ou encore d'Allemagne.Les journalistes accrédités devront "porter un masque et protéger leur micro pour le point presse", a précisé la préfecture dans un communiqué.A Caen, le nombre de commémorations a été réduit à une seule, prévue à 10H30 devant le Mémorial, là encore sans public et avec respect des distanciations physiques. Une autre sera également organisée en petit comité à Courseulles-sur-Mer pour rendre hommage aux soldats canadiens, ainsi qu'à Sainte-Mère-Église et Carentan-les-Marais, qui a inauguré jeudi son site "quatrejoursenjuin.com". La plupart de ces cérémonies seront retransmises sur les réseaux sociaux Twitter et Facebook.Les cimetières militaires américains seront ouverts, avec une restriction du nombre de visiteurs, a annoncé l'American Battle Monuments Commission, chargée de leur entretien. Les visiteurs souhaitant se rendre au cimetière américain de Colleville-sur-Mer, qui longe la plage d'Omaha Beach, devront réserver leur billet auparavant sur internet.A Bayeux, le musée Mémorial de la Bataille de Normandie rouvrira ses portes à partir de vendredi. En revanche le Mémorial de Caen ne rouvrira que le 20 juin.
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L'épidémie de rougeole dans la station de Val-Thorens (Savoie) touche désormais 24 personnes, selon la ministre de la Santé. Agnès Buzyn précise que les malades sont des personnes "non vaccinées, nées après les années 1980".
| L'épidémie progresse. Vingt-quatre personnes sont touchées par la rougeole, qui sévit à la station de ski de Val Thorens (Savoie), a annoncé la ministre de la Santé Agnès Buzyn mardi 12 février sur France Inter. Il s'agit "de personnes jeunes, non vaccinées, nées après les années 1980, donc qui n'ont pas été en contact avec le virus avant", a détaillé la ministre selon des propos rapportés par France Bleu. Les cas de rougeole sont en hausse en Auvergne-Rhône-Alpes, a mis en garde vendredi 8 février l'Agence régionale de santé (ARS), qui évoquait déjà 18 cas survenus dans la station de ski de Val-Thorens. "Il s'agit majoritairement de jeunes adultes saisonniers résidant dans la station", avait alors précisé l'ARS, qui "recommande à tous de vérifier sa vaccination et celle de ses enfants" à la veille des premières vacances scolaires d'hiver. "Cette recrudescence de la rougeole dans la région témoigne d'une circulation de plus en plus importante du virus en raison d'une couverture vaccinale insuffisante", explique également l'Agence.Une recrudescence de la maladie depuis 2007 Val-Thorens accueille de nombreux touristes français et étrangers durant cette période. "Nous rappelons, pour les personnes qui habitent la région, qu'il faut se faire vacciner contre la rougeole quand on est né après 1980", a déclaré la ministre de la Santé qui ajoute que l'ARS a "pris des mesures pour trouver toutes les personnes" qui auraient pu être en contact avec le virus. Dans son dernier bulletin épidémiologique consacré à la rougeole, l'organisme Santé publique France signalait une recrudescence de la maladie dans l'Hexagone depuis fin 2017, après une baisse de 2012 à 2016. Au 11 novembre 2018, Santé publique France recensait plus de 2.800 cas déclarés dans l'année, dont trois mortels. Selon l'ARS, au 4 février 2019, en dehors du foyer épidémique de Val-Thorens, 12 autres cas étaient signalés en Auvergne-Rhône-Alpes, dont sept dans le Rhône, deux dans la Drôme et un dans l'Ain, la Loire et la Haute-Savoie. Huit cas avaient été recensés dans la région en 2016, contre 45 en 2017 et 84 en 2018.
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Lundi 28 novembre 2016, Laurence Boccolini reprend ses quartiers sur TF1, à partir de 19h avec Money Drop. Absent de l'antenne depuis une longue période, le jeu retrouvera-t-il ses fidèles ? Sachant que les téléspectateurs ont déserté cette tranche horaire ces derniers mois, l'animatrice redoute logiquement que le succès ne soit plus au rendez-vous...
| C'est l'événement pour les fans des jeux de TF1, ce lundi 28 novembre 2016. Après des nombreux mois d'absence, Money Drop effectue son grand retour à l'antenne. Fidèle au poste, Laurence Boccolini rempile pour cette nouvelle salve de parties, toujours menées dans la joie et la bonne humeur. La première chaîne compte d'ailleurs beaucoup sur le come-back de l'animatrice et de ce format, tous deux très populaires auprès des téléspectateurs, notamment après les échecs successifs de plusieurs émissions lancées dans cette case horaire ces derniers mois...Plusieurs nouveaux rendez-vous manquésEn effet, entre 19h et 20h, le public n'a pas adhéré aux nouveaux concepts qui lui étaient proposés. Ainsi, comme le rapporte le magazine Télé-Loisirs, après Boom avec Vincent Lagaf', Wish list, la liste de vos envies avec Christophe Dechavanne et les lancements loupés des talk-show Cinq à sept avec Arthur et 19h Live avec Nikos Aliagas, les audiences dans la tranche horaire ont sévèrement baissé. Cependant, comme l'ancienne star du Maillon faible le souligne : "La chaîne ne me met aucune pression ! Mais quand je vois la case tomber à 1,5 million de téléspectateurs alors que je l'ai laissée à 3 millions, je me demande si le public va avoir envie de revenir..."Une animatrice peu vue mais très appréciéeAdorée par les Français, Laurence Boccolini est malgré tout très peu présente à la télévision. Elle justifie d'ailleurs ce choix de rareté à l'écran en ces termes : "Je ne veux pas lasser. C'est pas par prétention, ne vous méprenez pas. En tant que téléspectatrice, j'ai constaté qu'à force de répétition, j'étais moins enthousiaste à suivre certains programmes. Pourquoi ca serait différent pour ma pomme ?" Et si cela était finalement ça le secret de son succès inébranlable ? Réponse le lundi 28 novembre 2016, à partir de 19h, avec Money Drop.
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Les proches de l'opposante bélarusse Maria Kolesnikova étaient toujours sans nouvelles d'elle lundi soir, plusieurs heures après son "enlèvement" par des inconnus au lendemain d'une nouvelle manifestation massive à Minsk marquée par plus de 600 arrestations.
| Plusieurs puissances européennes ont réagi à la situation, comme Berlin qui "exige de savoir où elle est", Londres qui se dit "très préoccupé", ou encore l'UE qui réclame la libération des opposants politiques.Dernière figure majeure de l'opposition à ne pas s'être réfugiée à l'étranger, Maria Kolesnikova a été "enlevée" et embarquée de force dans un véhicule lundi matin dans le centre de Minsk, selon le "Conseil de coordination" de l'opposition bélarusse.Depuis, l'opposante de 38 ans ne répond plus au téléphone, comme deux membres de son équipe emmenés en même temps qu'elle.Ces disparitions interviennent alors que le Bélarus est marqué depuis presque un mois par un mouvement de protestation historique contre le chef de l'État Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 26 ans et qui clame avoir remporté l'élection présidentielle du 9 août avec 80% des voix.Dimanche, plus de 100.000 personnes ont de nouveau défilé dans les rues de Minsk pour demander son départ, un journaliste de l'AFP affirmant que la foule était plus nombreuse que lors des trois précédents dimanches malgré l'impressionnant déploiement des forces de l'ordre et de l'armée.Plus de 600 arrestations ont eu lieu en marge de cette manifestation et d'autres dans le pays, selon le ministère de l'Intérieur qui a ajouté que 363 restaient en détention provisoire. Des images montraient aussi dimanche des hommes cagoulés, en civil et armés de matraques circulant dans le centre-ville et pourchassant des manifestants. "Les proches de Maria Kolesnikova ont fait une déposition à la police sur sa disparition. Ils l'ont prise, ils disent qu'ils cherchent Maria", a annoncé le compte Telegram de l'ex-candidat à la présidentielle Viktor Babaryko, dont Mme Kolesnikova était la directrice de campagne jusqu'à son incercération en juin. La figure de proue de l'opposition, Svetlana Tikhanovskaïa, réfugiée en Lituanie, a accusé les autorités bélarusses de se livrer à une politique de "terreur". Elles "ont tort quand elles pensent que cela va nous arrêter. Plus elles intimident, plus les gens sortiront" dans la rue, a-t-elle ajouté."Il est évident que de telles méthodes sont illégales et ne peuvent conduire à aucun autre résultat si ce n'est l'aggravation de la situation", a abondé le "conseil" de l'opposition, dont Mme Kolesnikova est membre et contre lequel les autorités ont engagé des poursuites judiciaires pour "menace à la sécurité nationale".- Londres et Berlin inquiets -Lundi soir, le sort de l'opposante inquiétait aussi Londres et Berlin. Sur Twitter, le chef de la diplomatie britannique Dominic Raab s'est dit "très préoccupé" tandis que le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, assurait dans le quotidien Bild que l'Allemagne "exige de savoir où elle est".Le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell a également appelé lundi les autorités bélarusses à "la libération immédiate" des opposants politiques et rappelé qu'elle imposerait des sanctions "aux personnes responsables" de la répression dans le pays.Peter Stano, porte-parole de la Commission européenne, a dénoncé de son côté comme "inacceptable" la "répression continue des autorités contre la population civile, les manifestants pacifiques et les militants politiques".Interrogé par l'AFP, le ministère de l'Intérieur bélarusse a indiqué ne pas avoir d'information sur ces disparitions.La réponse répressive des autorités a aussi visé les journalistes bélarusses dont une vingtaine ont été interpellés, tandis que plusieurs autres travaillant pour des médias étrangers, dont l'AFP, se sont vus retirer leur accréditation sans explications.La répression avait été particulièrement brutale dans les premiers jours suivant l'élection du 9 août. Au moins trois personnes avaient été tuées, des dizaines blessées et plus de 7.000 interpellées durant les premières manifestations. De nombreux cas de tortures et de mauvais traitements avaient aussi été documentés.Depuis, les arrestations avaient été moins nombreuses mais le pouvoir a multiplié les pressions visant des travailleurs en grève ou des visages de l'opposition, dont plusieurs se sont réfugiés à l'étranger par crainte d'une arrestation, à l'exemple de Svetlana Tikhanovskaïa.Alexandre Loukachenko, qui avant l'élection n'avait pas de mots assez durs pour dénoncer les tentatives de "déstabilisation" de Moscou, dénonce désormais un "complot" occidental et fait tout pour se rapprocher de la Russie, son plus proche allié et partenaire économique. La Russie a intensifié son soutien avec la visite à Minsk jeudi de son Premier ministre Mikhaïl Michoustine, le premier déplacement de ce niveau depuis le début de la crise, en attendant une rencontre Poutine-Loukachenko dans les semaines à venir.Les Européens ont pour leur part rejeté les résultats de la présidentielle du 9 août et préparent des sanctions contre des hauts responsables bélarusses. Peter Stano, le porte-parole de la Commission européenne, a dit s'attendre lundi à l'adoption de ces sanctions "très bientôt".
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Chantal Beining s'est éteinte dans la nuit de mardi à mercredi, des suites d'un cancer généralisé. Elle avait 75 ans.
| En 1986, son fils Cyril et son copain, Alexandre Beckrich, tous deux âgés de 8 ans, ont été assassinés par le tueur en série Francis Heaulme. Elle avait fait de l'élucidation de ce drame le combat de sa vie. La mère du petit Cyril a succombé à un cancer généralisé dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 octobre, à l'âge de 75 ans, a indiqué son avocate Dominique Boh-Petit à l'AFP, confirmant une information du Républicain lorrain. "Mon combat est terminé, j'ai été jusqu'au bout, je l'ai promis à mon Cyril". C'est par ces mots que Chantal Beining avait réagi, très émue, à l'issue de la condamnation, en décembre 2018, de Francis Heaulme pour les meurtres des deux petits garçons. Pendant plus de 30 ans, elle s'est battue pour que justice soit faite. Le 28 septembre 1986, Cyril Beining et Alexandre Beckrich, 8 ans, sont retrouvés le crâne fracassé à coups de pierres sur un talus SNCF, à Montigny-lès-Metz (Moselle). • Patrick Dils, le visage de l'erreur judiciaire Trois ans plus tard, en 1989, un jeune homme est reconnu coupable des meurtres. Patrick Dils, âgé de 16 ans au moment des faits, est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Décrit comme un adolescent fragile, il a avoué le double meurtre avant de se rétracter. Il est acquitté en 2002, en appel, au terme d'une procédure de révision, après avoir passé 15 ans en prison. Patrick Dils innocenté, Chantal Beining et son avocate continuent à chercher le meurtrier des deux garçonnets. Francis Heaulme, qui est incarcéré depuis 1992, soupçonné d'au moins deux meurtres, est dans le viseur car il a vécu à Montigny-lès-Metz au moment des fais. Mais il bénéficie d'un non-lieu en 2007. Les deux femmes font appel. • Condamnée pour procédure abusive, ses économies saisies Elles attaquent également l'État pour faute lourde après la destruction de plusieurs scellés, et la perte de vêtements et photos, jamais analysés, rappelle Le Parisien. Pour cela, Chantal Beining est condamnée pour procédure abusive "et ses dernières économies - 3.600 euros - prélevées directement sur son compte". En 2014, le procès de Francis Heaulme est reporté en raison de nouveaux témoignages. En mai 2017, en Moselle, puis en appel en décembre 2018, à Versailles, le tueur, alors âgé de 60 ans, est enfin reconnu coupable des meurtres d'Alexandre et Cyril, et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Il se pourvoit en cassation. Déjà condamné à deux reprises à la réclusion criminelle à perpétuité pour neuf autres meurtres, Francis Heaulme a reconnu être passé à deux reprises le long de la voie ferrée le jour de la mort des deux enfants, dans la commune de la périphérie de Metz, mais il a toujours nié les avoir tués.• Son avocate "bouleversée"Chantal Beining était une femme "discrète, bienveillante et respectueuse", dotée d'une grande combativité, a salué son avocate Dominique Boh-Petit, qui l'a épaulée au cours de ces années. "Je ne sais pas si on peut partir sereine après trente ans de procès, mais elle était satisfaite. D'avoir été vivante pour Versailles était important pour elle", a souligné Me Boh-Petit, qui se dit "bouleversée par sa mort".
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Ouest-France raconte la fausse joie qu'a vécue un habitant de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). Il a découvert chez lui un trésor de 72 900...francs.
| Un magot dont il ne peut pas profiter.Un homme vient de vivre un ascenseur émotionnel assez déroutant. Selon les informations du quotidien Ouest-France, un trentenaire prénommé Ivory vivant à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) a découvert il y a deux semaines par hasard un trésor caché chez lui. C'est au détour d'une simple rénovation de son appartement qu'il a mis la main sur le jackpot. « Alors que je travaillais à l'étage pour pouvoir mettre des fenêtres dans des sous-pentes, des billets cachés entre la laine de verre et le contre-plaqué, commencent à tomber à mes pieds par dizaines. Cela n'arrêtait pas de tomber, j'hallucinais », raconte-t-il.C'est d'abord l'euphorie qui s'empare de l'homme. Il commence à compter le total des gains qu'il vient de gagner : 61 billets de 500, 209 de 200 et 6 de 100. Malheureusement pour lui, tout ce magot est... en franc ! Il se retrouve avec 72 900 francs en poche. « Sur le moment j'étais surpris, heureux de ma découverte et c'est à froid que j'ai réalisé que c'était des francs et que je ne pouvais plus les échanger depuis 2012 », regrette-t-il.Refoulé par les collectionneursIvory tente toujours de trouver un moyen de récupérer une partie du butin. « Je n'ai pas encore été voir la Banque de France, étant donné qu'on ne peut plus les échanger. On a pensé à les vendre à des collectionneurs, mais j'ai appris qu'ils s'intéressaient surtout à certains numéros », explique-t-il à Ouest-France. tL'objectif reste désormais de savoir d'où viennent ces fameux billets. En très bon état, ils sont datés des années 90. « Avec ma compagne, nous avons pensé à des billets volés, qui auraient été cachés par les auteurs d'un hold-up », suppose Ivory. « Il y a l'historique complet des propriétaires, peut-être que l'on pourrait retrouver la personne qui a caché ce trésor. Mais pas sûr qu'elle soit intéressée car, aujourd'hui, ce sont juste des bouts de papier. »En attendant de retrouver la trace du propriétaire originel, le trentenaire cherche à trouver une utilité à ce trésor inutilisable. « Je me suis dit qu'au pire des cas, je pourrais tapisser mes nouvelles toilettes avec », ironise-t-il.
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L'Algérien de 33 ans, suspecté dans un premier temps d'être un complice de l'attaque devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, a a été mis hors de cause. Il s'étonne d'avoir été placé en garde à vue alors qu'il avait tenté de prendre en chasse l'assaillant.
| Le deuxième suspect placé en garde à vue après l'attaque au hachoir qui a fait deux blessés graves vendredi à Paris, avant d'être mis hors de cause, a eu "un comportement héroïque" selon son avocate. "Il doit être présenté comme un héros, il a eu un comportement héroïque", a affirmé Me Lucie Simon au sujet de son client, "Youssef" (nom d'emprunt), sorti libre vendredi soir après avoir passé une dizaine d'heures en garde à vue auprès des enquêteurs antiterroristes. "Youssef était au niveau du boulevard Richard Lenoir, il entend le cri d'une femme, puis d'un homme et voit quelqu'un partir avec un couteau et qui fait tomber ce couteau à l'entrée de la bouche de métro", raconte-t-elle. "Mon client, qui a fait cela plusieurs fois dans sa vie, se met à lui courir après pour l'arrêter. Il se dit qu'il a dû agresser une femme, sans se douter du caractère terroriste de l'affaire", poursuit-elle."J'étais en train d'entrer dans ma voiture, quand j'ai entendu les cris d'une femme, a expliqué l'homme au Monde. Je regarde dans mon rétroviseur pour voir ce qui se passe, puis je sors de ma voiture et j'entends cette fois un homme qui crie : "Non, non, non !" A ce moment-là, je vois un mec suspect qui court en direction du métro Richard-Lenoir, je suis parti directement pour le suivre.""Il descend en trombe ans le métro, il voit que (le principal suspect) est sur l'autre quai, il crie qu'est-ce que t'as fait ?. L'assaillant le pointe avec un cutter et rentre dans le métro. Mon client arrête de le poursuivre parce qu'il est menacé", ajoute l'avocate. Une source proche de l'enquête a confirmé les grandes lignes de ce récit qui a valu à "Youssef" d'être mis hors de cause vendredi soir.Un comporte qui a été salué par de nombreuses personnalités sur Twitter, comme le chroniqueur télé Eric Naulleau et l'essayiste et ancienne collaboratrice de Chalie Hebdo, Caroline Fourest. L'homme, âgé de 33 ans, de nationalité algérienne et présent depuis moins de dix ans en France, s'est "ensuite présenté aux policiers pour témoigner. Il a été placé en garde à vue, "avec une interpellation type affaires de terrorisme : menottes, yeux bandés", ajoute son avocate. Comme son avocate, le journaliste Mickael Correia, Jean-Luc Mélenchon ou encore, le réalisateur Paul Moreira, de la société de production Premières Lignes visée dans l'attaque, se sont indignées du traitement résercé à celui qu'ils considèrent comme un héros. "J'ai cru qu'on allait me traiter comme un héros et on m'a mis derrière les barreaux", a notamment dit cet homme, selon son avocate.
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La distillerie de Val-des-Marais est spécialisée dans la fabrication d'alcool mais a adapté son activité depuis le début de la crise du Covid-19.
| Un silo s'est effondré dans la nuit de lundi 4 à mardi 5 mai sur le site de la distillerie Tereos de Val-des-Marais (Marne). Depuis le début de l'épidémie de coronavirus, une partie du site a été reconverti pour produire des solutions hydroalcooliques, mais n'a pas été touché par l'accident, qui s'est produit sur une cuve contenant une matière organique végétale. "Le joint de soudure de la cuve a cédé, entraînant son effondrement, mais aucun blessé n'est à déplorer", a indiqué la communication du groupe sucrier, confirmant une information de France 3 Grand-Est. La cuve contenait environ 4.000 mètres cubes de vinasse, une substance issue de la production d'alcool et utilisée comme fertilisant, mais "les installations industrielles n'ont pas été touchées". "Nous avons immédiatement mis en place l'opération de pompage sur le site, et déployé toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des 35 collaborateurs", a indiqué le groupe, assurant qu'il "ne devrait pas y avoir d'impact environnemental significatif".Une enquête est en cours pour déterminer les causes de l'accident. "L'ensemble des cuves avait fait l'objet d'un contrôle il y a deux ans" et était alors "conforme aux normes", précise le groupe. L'activité, elle, est suspendue "jusqu'à nouvel ordre". La distillerie de Val-des-Marais est spécialisée dans la fabrication d'alcool mais a adapté son activité pour produire 40.000 litres de solution hydro-alcoolique depuis le début de la crise du Covid-19. Le groupe sucrier est par ailleurs actuellement la cible des critiques depuis le 9 avril, date de la rupture d'une digue de son usine de Thun-Saint-Martin (Nord). Quelque 100.000 m3 de liquide noirâtre (essentiellement des matières organiques) s'étaient alors déversés dans la nature, rejoignant notamment l'Escaut, qui traverse la France, la Belgique et les Pays-Bas.
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Le rayonnement des téléphones portables pourrait être une des causes, avec l'usage de pesticides et la déforestation, de la mortalité des insectes en Europe, selon l'analyse de plus d'une centaine d'études menée par une ONG allemande.
| L'exposition croissante de l'environnement aux rayonnements électromagnétiques a "probablement une influence sur le monde des insectes", estime cette analyse, publiée jeudi, des données de 190 études menée par l'Association allemande pour la conservation de la nature (NABU) en collaboration avec deux ONG allemande et luxembourgeoise.Cette analyse intervient au moment où l'Europe prépare l'arrivée prochaine de la technologie 5G, qui doit proposer un débit 100 fois plus rapide que celui des réseaux 4G existants et suscite de nombreuses mises en garde, en particulier des écologistes.Quelque 60% des études montreraient notamment, selon ces ONG, des effets négatifs sur les abeilles, les guêpes et les mouches.Ces effets indésirables vont d'une perte de la capacité d'orientation due aux champs magnétiques à la détérioration du matériel génétique et des larves.Le rayonnement des téléphones portables et des réseaux sans fil tels que le Wifi provoquerait en particulier chez les insectes l'ouverture des canaux calciques des cellules, entraînant une importante introduction d'ions calcium dans l'organisme.Ce calcium à forte dose déclenche des réactions en chaîne chez les insectes et un "stress cellulaire", selon l'étude.Parmi ces réactions figureraient "une altération du sens de l'orientation et une diminution de la capacité de reproduction". "Le rythme jour-nuit est perturbé et le système immunitaire est mal activé", soulignent en outre les auteurs du rapport."Des études menées en Grèce montrent également que le rayonnement des téléphones portables est nettement plus nocif que le champ magnétique d'une ligne électrique à haute tension", ajoutent-ils."Cette analyse de données montre que nous devons garder les yeux ouverts dans toutes les directions lorsque nous analysons les causes du déclin spectaculaire des insectes", explique dans la présentation de l'étude Johannes Enssle, responsable de NABU dans la région du Bade-Wurtemberg."Le sujet est inconfortable pour beaucoup d'entre nous car il interfère avec nos habitudes quotidiennes et il y a de puissants intérêts économiques derrière la technologie des communications mobiles", fait valoir M. Enssle.La biomasse des arthropodes a diminué en dix ans en Europe de 67% dans les prairies et de 41% dans les forêts, selon une étude allemande publiée en octobre 2019 dans la revue Nature.
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Atteinte par les propos d'autres députés, la députée insoumise a appelé à l'apaisement lors des débats.
| En plein débat sur la loi de bioéthique, la députée insoumise Caroline Fiat a appelé les parlementaires à la mesure, rappelant que les échanges sont souvent "écoutés" alors qu'ils pouvaient "être violents". "Il faut peser les mots quand on les dit", a-t-elle lancé, estimant qu'"ils peuvent vraiment faire du mal aux gens". Heurtée par les propos de certains élus, Caroline Fiat a rappelé son histoire. "J'ai été enceinte à 17 ans, mes parents ont eu tous les noms sur leur fille, je devais avoir le pire avenir de ma vie, mon fils devait avoir le pire avenir de sa vie. Aujourd'hui, je suis députée, je suis assise sur ces bancs. Mon fils est autonome, il est boulanger, il se débrouille très bien tout seul", a témoigné l'élue avant d'ajouter : "Je peux vous dire, ça transperce le cœur d'entendre qu'un enfant va mal grandir ou quoi que ce soit parce qu'il n'y a pas de papa" et expliquant avoir donné "de l'amour pour deux" à son fils. "Tout le monde assure comme il peut, les mamans, les papas... Tous les parents assurent comme ils peuvent, qu'ils adoptent, qu'ils portent les enfants ou quoi que ce soit", a-t-elle poursuivi.Mercredi soir, l'Assemblée nationale a adopté en seconde lecture la mesure phare de la loi de bioéthique qui ouvre l'accès à la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes.
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Elle a préféré répondre plutôt que de laisser se répandre la rumeur. Invitée dans l'émission l'Instant M sur France Inter, Anne-Claire Coudray est revenue sur les accusations de Marine Le Pen à son encontre.
| La candidate du Front national avait en effet été particulièrement virulente à l'égard de la journaliste. Alors que cette dernière recevait Emmanuel Macron dans son journal, Marine Le Pen avait vivement critiqué son interview : "Les Français ont une bonne capacité de jugement et ils voient bien, lorsque monsieur Macron est interrogé sur TF1 avec Anne-Claire Coudray qui le mange des yeux. Non, mais c'est hallucinant", avait-elle alors déclaré. La présentatrice du JT du week-end de TF1 est donc revenue sur la saillie de la présidente frontiste : "Je n'ai absolument pas envie de rentrer là dedans. Je ne suis l'adversaire politique de personne", a-t-elle fermement affirmé au micro de Sonia Devillers. Suite à ces critiques, Marine Le Pen avait appuyé ses propos lors de son meeting à Saint-Raphaël dans le Var :"France 2 qui, tous les jours, tape à bras raccourcis sur les adversaires de monsieur Macron, mais qui jamais non plus ne le mettra face à ses contradictions", avait-elle alors martelé.
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