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Légèrement touchée au visage et au bras, la victime s'est vu prescrire un jour d'Incapacité temporaire de travail (ITT).
Un détenu présentant des "signes de radicalisation" a agressé le directeur de la maison d'arrêt de Fontenay-le-Comte, en Vendée, rapporte France Bleu lundi 7 octobre.Les faits se sont déroulés vers 9h lundi matin. Le détenu, condamné pour des faits de violence aggravée, et placé en quartier disciplinaire pour avoir agressé d'autres prisonniers a demandé à voir le directeur de l'établissement. À son arrivée, le détenu a tenté de lui porter des coups de poing. Mais le directeur a esquivé, puis a pratiqué une clé de bras pour immobiliser l'agresseur et le mettre au sol, aidé par d'autres surveillants. Le détenu "présente depuis quelques semaines des signes de radicalisation", a confié le syndicat Force ouvrière à France Bleu. Selon franceinfo, le directeur a été légèrement touché au bras et au visage, et se serait vu prescrire un jour d'ITT.Le procureur de la Roche-sur-Yon a annoncé l'ouverture d'une enquête pour "violence sur personne dépositaire de l'autorité publique".
Le 29 juin 1949, une nouvelle émission d'information faisait son apparition à la télévision française. 70 ans plus tard, le JT reste un pilier de l'information, avec des moments mémorables à travers les décennies.► 1949 : une première en ballon
Le premier journal télévisé est diffusé à 21h le 29 juin 1949. Pas de présentateur. Les images muettes sont commentées en direct par un journaliste en cabine. C'est le pionnier du petit écran Pierre Sabbagh qui a l'idée de ce rendez-vous d'information. Le premier sujet diffusé est celui d'un voyage en ballon organisé par Sabbagh lui-même. L'aventure se termine par un accident : l'engin prend feu en touchant une ligne électrique.► 1954 : les présentateurs débarquentEn 1954 l'horaire du journal télévisé est désormais fixé à 20 heures et pour la première fois l'information a un visage, un présentateur. Ou plutôt une série de visages: plusieurs journalistes se succèdent à tour de rôle parmi lesquels Georges de Caunes, Pierre Dumayet, Claude Darget.► 1963 : un ministre à la présentationLe 20 avril 1963, Alain Peyrefitte, alors ministre de l'Information du Premier ministre Georges Pompidou sous la présidence de Charles De Gaulle, vient présenter en personne devant les caméras du 20h la nouvelle formule du JT qu'il a imaginée. Son idée est de donner la priorité à l'image. Un tel "lancement" est symbolique de la dépendance de la télévision face au pouvoir politique, souligne Jérôme Bourdon dans son "Histoire de la télévision sous de Gaulle".► 1966 : l'icône Léon ZitroneLéon Zitrone est la première véritable star du JT. "Figure de marbre, voix de bronze", selon la définition de Pierre Tchernia, il présente le JT à partir de 1959 pendant au total plus de 20 ans. Pour le passage à la nouvelle année 1966, celui qu'on surnomme "Big Léon" fait depuis la place de la Concorde un direct qu'un problème technique vient perturber. Il finit par lancer son fameux "Je ne vous entend pas!", son leitmotiv dans les jeux Intervilles qu'il anime avec Guy Lux.► 1975 : "Bonjour"Présentateur du 13h sur TF1 à partir de 1975, poste qu'il conservera jusqu'en 1988, Yves Mourousi innove en faisant du rendez-vous de la mi-journée un show, multipliant les directs à l'extérieur, adoptant un style décontracté. Show qu'il entame toujours avec un tonitruant "Bonjour!".► 1976 : "La France a peur"En plein drame sur l'enlèvement et le meurtre d'un enfant par Patrick Henry à Troyes, Roger Gicquel ouvre le 20H00 de TF1 du 18 février 1976 par des mots qui marqueront les esprits: "La France a peur!". La phrase a souvent été prise à contresens: le présentateur l'utilisait pour introduire son sujet et appeler ensuite à ne pas céder à "des envies folles de justice expéditive". ► 1976-1981 : Premières femmesIl faut attendre 1976 pour qu'une première femme, Hélène Vida, apparaisse à la présentation du 20H00. Mais il s'agit de remplacer des titulaires hommes en vacances. En 1981, Christine Ockrent s'installe aux commandes de la grand messe du 20 heures sur Antenne 2 en alternance avec Patrick Poivre d'Arvor. A la même époque, Marie-Laure Augry forme avec Yves Mourousi le duo de présentation du 13h de TF1.► 1999 : Rachid ArhabLes minorités visibles arrivent tardivement à la présentation des JT. Le 29 mars 1999, le comédien Jamel Debbouze, alors à l'orée de sa carrière, est l'invité d'un journal présenté par Rachid Arhab. A la fin de l'interview, le comédien interpelle le présentateur d'origine algérienne: "la prochaine fois, vous pouvez présenter le journal comme ça: 'Bonjour. Vous êtes bien sur le journal télévisé français de France 2. C'est Rachid Arhab, il y a un problème?".► 2008 : 21 ans de règneLe 10 juillet 2008, après 21 ans sur TF1, Patrick Poivre d'Arvor est écarté de la présentation du 20h. "PPDA" tire sa révérence en citant Shakespeare: "Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser". "Alors, puisque je n'ai pu éviter ce qui m'arrive ce soir, je vous embrasse tous", poursuit-il.
Pour éviter aux visiteurs des files d'attente interminables pour les Journées du Patrimoine, le palais présidentiel lance ce dimanche 8 septembre une plateforme d'inscription permettant de choisir un horaire.
L'Élysée est ouvert au public depuis 1989 lors des Journées du Patrimoine, et c'est l'un des sites les plus visités. L'an dernier, quelque 20.000 personnes ont visité le palais présidentiel à cette occasion.Une telle popularité a des mauvais côtés : les files d'attente sont interminables. Certains attendent entre six et huit heures pour espérer pouvoir visiter ce vaste hôtel particulier du XVIIIe siècle et peut-être voir le président de la République. Afin d'y remédier, l'Élysée lance ce dimanche 8 septembre une plateforme d'inscription afin de visiter le palais présidentiel à l'occasion des prochaines Journées du Patrimoine les 21 et 22 septembre. Il suffit de se connecter sur le site elysee.fr et de choisir son horaire en fonction des places disponibles. En revanche, il n'y a aucune information sur le meilleur moment pour croiser Emmanuel ou Brigitte Macron. L'an dernier, le chef de l'État avait fait polémique lors de ces journées, en assurant à un chômeur qu'il pouvait lui trouver du travail dans la restauration rien qu'en traversant la rue.
Le Premier ministre Jean Castex a rendu visite dimanche soir à la plateforme du Samu social de Paris, exprimant son "inquiétude" pour les sans-abris particulièrement touchés par le Covid-19, avant de suivre une maraude, a constaté l'AFP.
"Je ne viens pas vous voir pour cocher une case mais pour vous dire tous mes encouragements et mon admiration", a affirmé Jean-Castex à son arrivée à Ivry-sur-Seine, soulignant qu'il avait lui-même créé "le Samu social de Toulon" quand il était directeur des affaires sociales et sanitaires du Var."J'ai une inquiétude car vous avez parlé de la crise sanitaire et il y a eu une prévalence de l'épidémie dans les publics que vous rencontrez", a-t-il poursuivi."Personne n'ignore que la crise sanitaire est suivie par une crise économique et sociale. Là aussi il y aura des publics particulièrement vulnérables. Ce sont des sujets qui vont continuer à mobiliser le gouvernement que je dirige", a-t-il assuré.Il a été accueilli par le président du Samu social Alain Christnacht qui a souligné qu'il y avait eu "beaucoup de contaminés par le Covid" parmi ses agents, dont trois médecins. Il y a eu trois "clusters" dans les centres d'hébergement et quatre décès parmi les personnes prises en charge, a-t-il précisé à l'AFP.M. Christnacht a salué comme "une bonne solution" la politique du gouvernement dite "logement d'abord", qui est d'essayer d'aller directement de la rue au logement. Mais il a pointé "le manque de logements sociaux pour offrir des solutions pérennes". Pourtant, selon lui, il y a les financements mais il y a un problème de foncier, de longueur d'obtention des permis de construire, de coût du foncier, et parfois de volontés politiques des maires...Jean Castex souligne pour sa part que l'utilisation des hôtels ne relève pas vraiment "de l'optimisation des deniers publics". "On se demande si on peut pas faire mieux avec autant d'argent", poursuit-il.M. Christnacht déplore aussi que "le dispositif national d'accueil géré par le ministère de l'Intérieur soit sous dimensionné et renvoie des demandeurs d'asile sur le 115", le numéro du Samu social.La moitié environ des personnes prises en charge est étrangère. Au total, les travailleurs sociaux du 115 répondent à environ un millier d'appels par jour. "Il n'y plus de place. Il faudrait rappeler demain", dit un agent à son interlocuteur, en présence du Premier ministre. Il n'est que 21H00.Ils sont 60 agents pour le 115 sur les 700 personnes que compte le Samu social, avec des équipes qui parcourent six départements d'Ile-de-France et bientôt les huit.C'est avec l'une de ces équipes que le chef du gouvernement, toujours masqué et vêtu d'un jean foncé et d'une chemise à carreaux, est parti en maraude de nuit dans un camion blanc siglé Samu social. Avec le chauffeur, une infirmière et un travailleur social, il a distribué soupes, bouteilles d'eau ou encore t-shirts et notamment réconforté Fabien, un sans-abri qui lui a montré ses BD d'Astérix et de Tintin. Il s'est entretenu longuement avec une jeune femme enceinte qui avait appelé au secours, avant de la faire monter dans le camion pour l'emmener dans le centre d'hébergement Romain Rolland de la porte d'Orléans. Il en a profité pour visiter le centre qui offre 60 places dans des chambres mais qui manque cruellement de masques, a expliqué une infirmière à l'AFP. Au total, le Samu Social de Paris oriente vers un parc de 39.000 places d'hébergement, entre les hôtels, les centres qu'il possède, les autres centres ou encore les logements d'insertion.Son budget est de 280 millions d'euros, abondé à 85% par l'Etat et 15% par la Ville de Paris.
Le prêtre a accepté la requête d'un paroissien fan du rockeur. Il célèbrera une messe pour Johnny mercredi 6 décembre, révèle le quotidien Le Progrès.
La santé de Johnny Hallyday, qui souffre d'un cancer depuis plusieurs mois, inquiète ses admirateurs. Parmi eux, un paroissien de la petite ville de Grièges, dans l'Ain. Ce fan a demandé au prêtre de son église de célébrer une messe pour le chanteur de 74 ans. Et le père Olivier Barnay a accepté, comme il le confirme sur sa page Facebook. "Puisque l'on me pose la question j'y réponds ! Oui, je célébrerai la messe pour Johnny H., et à travers lui pour tous les malades, ce mercredi 6 décembre à 9 heures en l'église de Grièges. Elle sera précédée d'une heure d'adoration du Saint-Sacrement, comme chaque semaine. Au cours de cette adoration, nous prions pour toutes les intentions confiées à la paroisse. Vous êtes les bienvenus !", a-t-il écrit mardi. "J'Y RÉPONDS (...) COMME À TOUTES LES INTENTIONS DE MESSE"Mercredi, le prêtre "interrogé de toutes parts" a précisé que cette messe "ne comportera(it) aucune particularité. Cette intention s'insérera dans toutes les autres intentions pour nos frères malades ce jour-là. Pas de portrait, pas de mot spécial, pas de musique, pas de chanson (même si nous reconnaissons l'immense talent de Johnny qui est, sans aucun doute, une de nos fiertés françaises), précise le curé. Nous prierons simplement, humblement, de manière cachée comme on le fait pour tout enfant de Dieu. Cette intention de messe m'a été confiée, j'y réponds comme je réponds à toutes celles qui me sont présentées pour l'offrir à Dieu dans le saint sacrifice de la messe". Johnny Hallyday a annoncé en mars être atteint d'un cancer des poumons. Ce qui ne l'a pas empêché de tenir son engagement lors de la tournée des Vieilles Canailles en juin et juillet, avec ses amis Jacques Dutronc et Eddy Mitchell, et de commencer l'enregistrement d'un nouvel album studio. Il a été hospitalisé quelques jours pour détresse respiratoire, mi-novembre à Paris. L'album de reprises de ses chansons, "On a tous quelque chose de Johnny", sorti le 17 novembre, s'est classé directement en tête du classement des ventes, frôlant le disque d'or (50.000 exemplaires) dès la première semaine. "On a tous quelque chose de Johnny" réunit seize artistes parmi lesquels Benjamin Biolay, Raphaël, FFF, Calogero, Louane ou encore Gaëtan Roussel, qui reprennent ses chansons emblématiques.
Selon les syndicats, la compagnie irlandaise menace de licencier à moins que les salariés acceptent des baisses de salaires.
Il va falloir être "créatif et imaginatifs" pour éviter des licenciements massifs en France, a estimé mardi 2 juin Bruno Le Maire, selon qui, "le chantage n'est jamais une voie". Il commentait la situation chez Ryanair, à l'heure où le syndicat majoritaire en France dénonce "un chantage au licenciement" exercé par la compagnie irlandaise.Interrogé sur RTL sur ce conflit, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a estimé mardi que le chantage n'était "jamais une voie". "En revanche, qu'il y ait des accords d'entreprise de longue durée qui permettent de préserver l'emploi, en inventant des dispositifs imaginatifs (..) ça oui, c'est même souhaitable", a-t-il ajouté. "Si nous voulons éviter justement ces centaines de milliers de licenciements, il faut que nous soyons créatifs et imaginatifs", a indiqué le ministre. "Il y a le chômage partiel tel que nous l'avons mis en place, qui est un instrument solide, il y a aussi des dispositifs d'activité partielle qui peuvent être modifiés, améliorés de façon à préserver l'emploi", a-t-il détaillé. "Dans ces temps extraordinairement durs pour tout le monde, la préservation de l'emploi, elle passe aussi par des solutions imaginatives mais certainement pas par le chantage", a conclu Bruno Le Maire.Le SNPNC-FO, syndicat majoritaire chez Ryanair en France, a dénoncé lundi "un chantage au licenciement" exercé par la compagnie irlandaise à bas coûts sur son personnel dans l'Hexagone pour obtenir des baisses des salaires, en utilisant le "prétexte" du coronavirus. Dans un mail envoyé le 15 mai aux élus du personnel navigant commercial (PNC, hôtesses et stewards), la direction menace de "licencier 27 personnes" si le SNPNC-FO "ne s'engage pas rapidement à accepter des baisses de salaires".D'après ce mail, la direction de Malta Air (groupe Ryanair), qui opère pour la compagnie irlandaise en France, veut diminuer de 10% la rémunération de ses quelque 180 PNC, pendant cinq ans, jusqu'au 30 juin 2025. Pour les hôtesses et stewards payés au Smic, la compagnie entend réduire leur temps de travail à 80%.La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, s'est dite de son côté "choquée" et a appelé Ryanair à "revoir sa copie", en réunissant "d'urgence" son comité social et économique (CSE), pour "discuter vraiment, mais pas comme un chantage".Depuis 2017, un dispositif d'"accord de performance" permet à une entreprise d'ouvrir des discussions sur le temps de travail ou les rémunérations, en contrepartie d'un engagement à ne pas licencier, ou à augmenter à nouveau les salaires quand la situation économique s'améliore, a-t-elle souligné sur BFM Business. Ce type d'accord a été instauré "dans un esprit qui n'est pas du tout celui qu'utilise Ryanair", selon elle. La compagnie low cost le fait "sous forme de chantage" alors qu'elle "a été assez spécialiste d'une politique sociale bas de gamme", a-t-elle jugé.Comme d'autres entreprises, Ryanair a bénéficié d'aides de l'État sous forme de prise en charge du chômage partiel, a encore observé Muriel Pénicaud: "On les a aidés, ils ne jouent pas le jeu".Interrogé sur ces informations, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a estimé que Ryanair ne respectait "ni la fiscalité, ni ses salariés, ni les travailleurs, ni personne". "Arrêtons de prendre Ryanair pour se déplacer (...). Ce type d'entreprise prospère sur la logique low cost", a commenté sur France Info Laurent Berger, pour qui la compagnie irlandaise "pressure ses salariés depuis des années".Son homologue de FO, Yves Veyrier, a dénoncé sur LCI les "comportements de prédateur" de Ryanair, qui mène selon lui un "chantage à l'emploi" en utilisant la crise du Covid-19 comme un "effet d'aubaine".
Le groupe britannique assure qu'il va respecter ses engagements et que ses problèmes de trésorerie n'auront pas d'impact sur la reprise.
La reprise de l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord) est-elle menacée ? Le groupe britannique de sidérurgie British Steel a assuré mardi 14 mai qu'il respecterait "tous ses engagements dans le calendrier prévu", alors même qu'il a reconnu être à la recherche de soutien financier. La presse britannique évoque même le risque d'une faillite.Le groupe "confirme qu'il entend apporter tous les financements négociés dans le calendrier prévu et respecter ainsi tous ses engagements afin de mener à bien ce projet de reprise sans délai supplémentaire", a indiqué l'entreprise dans un communiqué en français mardi. "Comme prévu, la reprise sera effective demain, mercredi 15 mai", a-t-il ajouté, en assurant que les "discussions" en cours pour régler ses problèmes de trésorerie n'avaient "pas d'impact" sur sa volonté "de se porter repreneur de l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve". Dans un communiqué distinct, le ministère de l'Économie et des Finances a pris acte de cette décision, assurant que la maison mère de British Steel avait "confirmé sa capacité à mener à bien la reprise" d'Ascoval. "Dans ces conditions, l'État, en accord avec la région Hauts-de-France et la métropole de Valenciennes, confirme son soutien au projet de reprise et apportera sa part du financement dans les conditions négociées, afin de permettre l'effectivité de cette reprise dès demain", assure Bercy. Le groupe britannique a reconnu mardi après-midi mener des discussions afin d'obtenir un soutien financier. British Steel met ses difficultés sur le compte du Brexit, dont les incertitudes "représentent un défi pour l'ensemble des entreprises. Un peu plus tôt, la chaîne d'information Sky News avait révélé que le gouvernement britannique avait lancé des préparatifs en vue d'une possible faillite du groupe. Selon Sky News, le gouvernement élabore en secret des préparatifs, en mobilisant des experts en faillite, pour parer à une éventuelle cessation de paiement du groupe. British Steel chercherait notamment auprès des pouvoirs publics un financement de 75 millions de livres (86,4 millions d'euros) afin de poursuivre son activité dans les prochains mois.
L'ailier de Manchester City Riyad Mahrez a été victime d'un cambriolage à son domicile pour un montant dépassant les 500.000 euros, rapporte dimanche la presse britannique.
Le 24 avril, les voleurs se sont introduits dans l'appartement de l'international algérien à Manchester, en son absence, et ont fait main basse sur trois montres de luxe d'une valeur de plus de 300.000 livres (environ 330.000 euros)Plus de 50.000 livres en espèces (55.000 euros) ainsi que des bracelets Cartier et des maillots de football rares d'une valeur allant jusqu'à 150.000 livres (166.000 euros) ont également été dérobés.D'autres appartements de la résidence où vit le joueur ont aussi été cambriolés.Il y a quelques semaines, le milieu de terrain de Tottenham Dele Alli avait été agressé lors d'un cambriolage à son domicile londonien par deux voleurs armés de couteaux qui étaient repartis avec des montres et des bijoux de luxe.
Un accusé "pas méchant" mais aux facultés intellectuelles limitées, des psychiatres "pessimistes": la cour d'assises du Var a condamné mardi à 12 ans de réclusion un jeune homme auteur de sept incendies volontaires commis en récidive en 2018, à sa sortie de prison.
Dans ce département boisé vulnérable aux incendies, le feu que Kevin Lebreton, 25 ans, a reconnu avoir allumé avec des allumettes s'était déclaré en lisière de l'agglomération de Toulon le 15 septembre 2018, cinquième d'une série de sept départs de feu.Au final, seule de la végétation avait été détruite mais ce jour-là, 16 casernes avaient été appelées en renfort, 82 sapeurs-pompiers et deux hélicoptères pour des largages d'eau."Qu'est-ce qu'on peut faire M. Lebreton?", l'interroge Didier Guissart le président de la cour d'assises de Draguignan.Le cheveu en brosse, le physique athlétique sous un sous-pull noir, un visage doux, le jeune homme rêvait depuis l'enfance d'être pompier et avait réussi l'examen pratique mais, avec un niveau scolaire qui n'a jamais dépassé le CP, il n'a pas été plus loin et son casier porte déjà deux condamnations en 2012 et 2016 pour des incendies volontaires.Pour le ministère public, une poursuite de l'incarcération s'impose: "Ce n'est pas quelqu'un de méchant, mais qui reste dangereux (...) Son enfance n'excuse pas tout", fustige l'avocate générale en requérant une peine "pas inférieure" à 14 ans de réclusion et une interdiction de reparaître en Provence-Alpes-Côte-d'Azur et en Corse, qui ne sera finalement pas prononcée."L'enfermement de Kevin pour neutraliser sa dangerosité n'est pas une solution", plaide au contraire son avocat, Me Laurent Gavarri, qui l'avait déjà défendu aux assises en 2016 et a dénoncé la rupture des soins de son client à sa sortie de prison en 2018. Le jeune homme avait demandé, en vain, de l'aide en hôpital de jour avant de repasser à l'acte."Kevin n'est pas un psychopathe, pas un manipulateur (...) la société a failli en ce qui concerne la protection de sa santé", a-t-il dit, évoquant son assiduité en cours et au travail en prison, son milieu familial défaillant, son déficit intellectuel, sa maladie: "Il y a des pays qui refusent de mettre en prison les malades mentaux".Perturbé par un père alcoolique et violent, Kevin, qui n'a jamais dépassé les frontières du Var, a 14 ans quand il reçoit une première admonestation d'un juge pour enfants pour avoir mis le feu près de l'institut médico-éducatif où il était placé. Sa mère se suicide quand il a 16 ans.Bientôt papa d'un bébé conçu au parloir avec sa compagne de toujours, il assure à la cour vouloir "reprendre une vie normale"."Je voudrais vous croire et être sincèrement le dernier président de cour d'assises devant lequel vous allez comparaître. J'ai malheureusement la crainte de n'être que le troisième qui va précéder le quatrième", lui répond le magistrat ébranlé par la déposition de trois experts psychiatres.Est-il ou n'est-il pas pyromane au sens clinique? Ces spécialistes s'opposent mais aucun n'a de solution miracle."Le pronostic reste mauvais (...) Ca se modifie", estime le Dr François Legros, mais à condition d'une prise en charge globale et d'un suivi social.Pessimiste, le Dr Philippe Reymondet a vu l'accusé quatre fois en dix ans et pense qu'"il va recommencer". "On va le refiler à la psychiatrie parce qu'on ne sait pas quoi faire mais il n'y a pas de solution psychiatrique, on est sur un déficit (intellectuel), des carences de l'environnement, pas une pathologie"."Il est poli et gentil mais semble peu réadaptable", commente Me Ségolène Tuloup, avocate de la commune de St-Mandrier. La commune est venue demander une indemnisation d'un euro symbolique par m2 brûlé, soit 350 euros, plus les frais de justice. "Le préjudice est minime mais l'objectif est de rappeler la gravité d'un incendie. C'est stoppé car on est dans une zone surveillée et parce qu'il y les pompiers mais sinon ça devient +Ravage+ de Barjavel".
La ministre de la Culture, Françoise Nyssen, affirme dimanche 26 août dans le Journal du Dimanche qu'elle n'a "pas songé à démissionner".
Alors qu'une enquête a été ouverte, jeudi 23 août, sur des travaux présumés illégaux, menés dans les bureaux parisiens des éditions Actes Sud, qu'elle a dirigées, la ministre de la Culture Françoise Nyssen affirme, dimanche 26 août dans le Journal du Dimanche, qu'elle n'a "pas songé à démissionner". Les révélations du Canard enchaîné sur l'irrégularité de travaux effectués au siège d'Actes Sud, dans le centre classé d'Arles, puis sur l'agrandissement sans autorisation de ses locaux parisiens, ne concernent "pas Françoise Nyssen, ministre de la Culture, elle vise une société, Actes Sud" estime t-elle dans le JDD. "Je lui ai redit mon soutien"La ministre rappelle qu'"aucune entreprise ne doit être au-dessus des lois" avant d'ajouter qu'"Actes Sud a déclaré qu'elle réaliserait toute mise en conformité éventuellement nécessaire". Une mise au point qui intervient alors que le Premier ministre, Edouard Philippe, a apporté son soutien à la ministre dans les colonnes du même journal. "Je lui ai redit mon soutien et les règles s'agissant de l'appartenance au gouvernement", a t-il précisé. Il a également ajouté que "rien ne sera bloqué" dans le cadre de l'enquête". "Vouloir l'exemplarité, c'est garantir que la justice puisse être saisie s'il y a lieu" a t-il déclaré au JDD.
Elle était l'une des figures de proue du mouvement des "gilets jaunes". Désormais, elle incite ses camarades à cesser la lutte.
"On ne peut pas passer le reste de notre vie sur des ronds points", a commenté Jacline Mouraud lundi soir, après les annonces faites par le président de la République.Les réactions sont divisées dans les rangs des "gilets jaunes", après l'allocution d'Emmanuel Macron. Lundi 10 décembre, le chef de l'État a dévoilé toute une série de mesures destinées à calmer la colère qui gronde dans tout le pays depuis des semaines. Parmi les concessions faites par le président, figurent la hausse du Smic de 100 euros l'an prochain, la défiscalisation des heures supplémentaires ou encore le gel de la CSG pour les retraités les plus modestes. Si certains "gilets jaunes" ne se disent pas convaincus par ces mesures et veulent poursuivre le mouvement, d'autres estiment avoir été entendus par le gouvernement. C'est le cas de Jacline Mouraud, "gilet jaune" bretonne qui s'était rendue célèbre le mois dernier grâce à son coup de gueule contre la politique fiscale de l'État, devenu viral sur les réseaux sociaux."Sortir de la crise"Aujourd'hui, elle appelle à la fin des blocages et manifestations. "Il y a des avancées, une porte ouverte", a-t-elle déclaré lundi soir à France Info. "Maintenant il faut sortir de cette crise" car "on ne peut pas passer le reste de notre vie sur des ronds points", a ajouté la porte-parole des "gilets jaunes libres", un collectif modéré.D'autres militants, au contraire, ne veulent rien lâcher. "Chaque annonce a été huée et la première réaction a été : 'On se fout de notre gueule'", raconte Pierre-Gaël Laveder, un manifestant à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire). "Macron n'a pas pris la mesure de ce qui se passait", estime-t-il. Certains manifestants appellent encore à un "acte V" de la mobilisation samedi 15 décembre.
Le skieur de 39 ans a été "totalement enseveli" sous la neige. En Suisse, le niveau d'alerte avalanches a été élevé à son plus degré dans plusieurs endroits du pays.
Le drame est survenu après de fortes chutes de neige. Un Français a été tué et deux autres blessés dans une avalanche samedi 19 janvier dans les Alpes suisses, a annoncé la police du canton de Vaud. Les trois personnes, qui faisaient partie d'un groupe de sept randonneurs à ski, tous Français, ont été ensevelies dans une avalanche alors qu'elles se trouvaient à proximité du sommet du Vanil Carré, sur la commune de Château-d'Oex. "(Ils étaient) arrivés sur une corniche de neige, celle-ci a cédé et a précipité trois personnes du côté vaudois du sommet", a expliqué la police dans un communiqué publié samedi soir. Un homme de 39 ans, domicilié en France, a été "totalement enseveli". Il a été "retrouvé décédé par les secours appelés par les autres randonneurs qui étaient sur place", indique la police. "Deux des victimes ont pu être rapidement dégagées de la masse neigeuse. Elles sont choquées et légèrement blessées" et ont été hospitalisées pour des contrôles, ajoute la police.18 secouristes et trois hélicoptères mobilisés Une patrouille et un enquêteur de la gendarmerie, 18 secouristes et trois hélicoptères ont été mobilisés dans ces opérations de secours, précise le communiqué. Les services météorologiques suisses avaient élevé la semaine dernière le niveau d'alerte avalanches au plus haut degré dans plusieurs parties du pays.La semaine dernière, trois personnes ont trouvé la mort dans des avalanches dans l'ouest de l'Autriche, qui connaît de très importantes chutes de neige. En France, les autorités ont mis en garde contre un risque élevé d'avalanches en Haute-Savoie, département frontalier de la Suisse.
Le gouvernement a annoncé jeudi le lancement d'un système d'alerte par téléphone mobile en cas de danger pour la population, mais élus et associations attendaient beaucoup plus, un après l'incendie hors norme de Lubrizol à Rouen.
Ce système, qui sera déployé entre juillet 2021 et juin 2022, "est évidemment une révolution dans l'alerte à la population", a déclaré le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin lors d'une conférence de presse à Rouen. Il a précisé que "50 millions d'euros ont été budgétisés" pour ce nouveau service.A ses côtés, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a confirmé l'engagement du gouvernement d'augmenter "d'ici à la fin du quinquennat" de 50% le nombre d'inspections des sites industriels classés. Mais lors d'une réunion avec des élus ouverte à la presse, elle a précisé que la création de 50 postes d'inspecteurs, annoncée en juin, aurait lieu d'ici à la fin du quinquennat et non en 2021.Le nouveau système d'alerte à la population s'appuiera sur la diffusion cellulaire et l'envoi de SMS géolocalisés. Il "permettra l'envoi massif et rapide de messages prioritaires par rapport aux communications traditionnelles", selon le dossier de presse du gouvernement. "Même quand le téléphone sera sur silencieux, cela sonnera", a précisé M. Darmanin jeudi devant des élus et des journalistes. Il sera ainsi "possible d'informer la population en temps réel pour indiquer la posture à tenir", selon le dossier de presse. Ce système sera déployé "au deuxième semestre 2021 dans les zones prioritaires à forte population ou représentant un risque particulier", puis généralisé à tout l'Hexagone d'ici à juin 2022.Le Sénat recommande le système de diffusion cellulaire depuis 2010, les Pays-Bas l'appliquent depuis 2012, selon le rapport de la commission d'enquête de la Chambre haute. Bruxelles demande la mise en place pour juin 2022 de ce système, qui est aussi utilisé aux États-Unis et au Japon.La diffusion cellulaire complèterait le système d'alerte actuel de plus de 2.000 sirènes, que nombre d'élus jugent dépassé et peu efficace.Le 26 septembre 2019, près de 10.000 tonnes de produits chimiques étaient parties en fumée sur le site Lubrizol, classé Seveso, et celui de son voisin Normandie Logistique. Le député PCF Hubert Wulfranc a estimé que "95% des mesures" évoquées jeudi "figuraient déjà" dans le plan Borne sur les risques industriels annoncé en février.Ce n'est pas l'avis de Mme Pompili. Outre le système d'alerte, le gouvernement ajoute la publication "systématique" d'ici 2022 des "résultats des contrôles de l'inspection des installations classées", comme c'est déjà le cas pour les inspections des sites nucléaires. Et "les rapports d'expertise des assureurs" seront "mis à disposition de l'inspection des installations classées", a-t-elle poursuivi.Plusieurs élus, comme le maire PS de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, ont déploré que ne soit pas créée une autorité de sûreté des sites Seveso, sur le modèle de l'autorisé de sûreté nucléaire (ASN). La création d'un bureau enquête accident pour les sites industriels, confirmée jeudi, ne le satisfait pas, car le BEA interviendra a postériori, alors que l'ASN fait de la prévention.De son côté Pierre-Emmanuel Brunet de l'association Rouen Respire, a estimé que les "leçons de la catastrophe" n'avaient "pas été tirées". Le représentant de France Nature Environnement (FNE) Guillaume Blavette a, lui, déploré que "trop de dérogations" au droit de l'environnement soient accordées.
Figure des "gilets jaunes" depuis les débuts de la contestation, Éric Drouet avait annoncé vouloir faire une pause, le mois dernier, après six mois de mobilisation.
Ce samedi 1er juin, Éric Drouet était présent à Paris mais n'a pas souhaité se joindre au défilé des "gilets jaunes" dans la capitale. Le chauffeur poids-lourd, ancien héraut de la contestation, a critiqué la tournure que prend le mouvement, qu'il a soutenu jusqu'à récemment. "Les manifestations comme ça aujourd'hui, je ne suis vraiment pas pour", a-t-il déclaré devant la caméra de BFMTV. Éric Drouet espère "faire renaître le mouvement parce que là, ça part en dérive totale", selon lui. Aujourd'hui, le routier s'insurge contre des "récupérations". Éloignement des revendications initiales"Je viens mais je ne ferai pas la marche aujourd'hui, je ne les suivrai pas", a déclaré le chauffeur originaire de Seine-et-Marne. "Je conteste toutes ces récupérations : faire des marches pour différents thèmes. On s'éloigne des revendications principales", a-t-il insisté. "Par dépit les gens viennent dans les manifestations déclarées, vu qu'il n'y a rien d'autre. Nous on va essayer de faire autrement et de sonder les gens en début de semaine, pour savoir ce qu'ils veulent", a fait savoir l'ancienne figure médiatique du mouvement, alors que les manifestants battent le pavé pour le 29e samedi consécutif.Vers de nouveaux blocages ?Pour Éric Drouet, la contestation doit passer davantage par des actions fortes, notamment des blocages. "Je pense que les 'gilets jaunes' veulent se diriger plus vers des blocages, des opérations escargot, des opérations péage gratuit etc.", a-t-il estimé, toujours interrogé par BFMTV samedi. "C'est ce qui remonte des réseaux (sociaux), ce n'est pas nous qui le disons", a-t-il conclu. Depuis plusieurs semaines, le mouvement perd en intensité et les participants se font moins nombreux. Samedi 25 mai, pour l'"acte 28", ils étaient un peu plus de 12.000 à être descendus dans la rue, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.
Richard Ferrand est devenu mercredi 12 septembre président de l'Assemblée nationale sans réussir à faire le plein de voix au sein des députés de la majorité présidentielle. Selon l'opposition, certains députés La République en Marche (LREM) ont "voulu marquer leur ras-le-bol".
L'ancien élu socialiste, âgé de 56 ans, a recueilli 254 voix alors que son seul groupe LREM compte 312 membres. Fin juin 2017, son prédécesseur François de Rugy l'avait emporté avec un score nettement plus large de 353 voix, qui incluait celles du MoDem. Parmi les quatre autres prétendants au perchoir, Annie Genevard (Les Républicains, LR) a récolté 95 voix et Marc Fesneau (MoDem) 86 voix, bien au-delà des 46 députés centristes."La majorité n'est pas unijambiste""Surpris" par ce score "manifestement significatif", ce dernier a assuré que les MoDem ne seraient "pas déloyaux à la majorité". "Il faut interpréter ce résultat comme la volonté dans la majorité d'un dialogue qui puisse se nouer mieux à l'Assemblée nationale, un dialogue plus construit entre les membres de la majorité et, au-delà, avec ceux qui veulent bien avancer sur les textes", a ajouté le député MoDem mercredi sur Europe 1. "On a besoin d'élargir notre base". La socialiste Ericka Bareigts a obtenu 31 suffrages et Mathilde Panot (La France insoumise, LFI), 17 voix, sur un total de 484 exprimés. Richard Ferrand mal élu ? "Dans LaREM il y a certainement des gens qui n'étaient pas d'accord avec sa candidature ", commente Jean-Louis Bourlangespar BFMTV"C'est un signe que dans ce Parlement on aspire à une meilleure respiration des groupes parlementaires", a lui estimé le député MoDem des Hauts-de-Seine Jean-Louis Bourlanges sur BFMTV. Monsieur Ferrand a été élu de manière indiscutable au premier tour mais avec une majorité assez courte (...) On voit bien que la majorité n'est pas unijambiste"."Ils prennent des gifles"Le nombre de voix en baisse obtenu par le nouvel élu témoigne des remous qui traversent la Macronie en cette rentrée difficile pour la majorité. Plusieurs élus LR et de la gauche de la gauche n'ont, d'ailleurs, pas manqué de railler une "petite majorité" et le signe d'une "défiance". Pour les Insoumis, "le dispositif Macron est en cours de décomposition"."Le diktat de l'Élysée, ces choses très verrouillées, à un moment donné certains ont voulu dire : 'ça suffit'", a estimé de son côté le député LR Fabien di Filippo. "Quand ils vont sur le terrain, au contact des Français, forcément, ils prennent des gifles pour ce pouvoir qui n'écoute rien, et je pense qu'ils ont voulu marquer leur ras-le-bol".Certains députés de la majorité lui avaient reproché d'être trop "directif", ou "distant", dans sa fonction de chef de groupe à l'Assemblée. L'ancien socialiste s'était vu aussi reprocher, y compris par certains LREM, de ne pas incarner le renouvellement.Aux prises avec la justice dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne, Richard Ferrand a laissé entendre qu'il ne démissionnerait pas nécessairement s'il devait être mis en examen. Pour le député PS Luc Carvounas, c'est la marque d'une "République des coquins et des copains".
Le feu qui s'est déclaré vers 1h30 du matin a mobilisé pas moins de 150 pompiers, rapporte BFM TV. Une opération de sécurisation des lieux était toujours en cours ce matin.
C'est un terrible drame qui s'est joué dans la nuit de lundi à mardi à Vincennes (Val-de-Marne) aux portes de Paris. Un incendie "d'une rare violence" a eu lieu dans un immeuble d'habitations de sept étages, rue Joseph Gaillard. Le bilan est lourd avec deux personnes décédées, selon la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP). BFM TV avance ce matin que les pompiers ont été dépêchés sur place vers 1h30 à la suite de nombreux appels de riverains. Le feu s'est ensuite propagé vers un immeuble adjacent avant de toucher un entrepôt situé au sous-sol de l'immeuble au niveau du parking. Au moins 150 pompiers ont été dépêchés sur place, ainsi qu'une nacelle qui était toujours présente à 6 heures du matin. Plusieurs équipes sont intervenues pour évacuer les habitants. Au moins dix personnes ont été sorties des feux précise Le Parisien, mais un homme d'une cinquantaine d'années s'était déjà défenestré avant leur arrivée. Une autre femme a été retrouvée morte piégée par le feu au deuxième étage, selon les informations de BFM TV. Le feu a été maîtrisé vers 4 heures du matin.Selon le Parisien, les pompiers - qui devaient enregistrer un blessé dans leurs rangs - étaient "soulagés" de ne pas compter davantage de victimes. Leur intervention était délicate, l'immeuble se situant dans une courette. Ils n'ont ainsi pas pu utiliser de grande échelle. "Les flammes sortaient de quasiment toutes les fenêtres, des personnes nous appelaient à l'aide. On a pu les secourir avec nos échelles à mains, il a fallu escalader la façade", a déclaré à franceinfo le commandant Guillaume Fresse.En raison des vacances, peu d'habitants étaient présents sur place, une "chance" pour les secours. L'origine de l'incendie est encore inconnue.
La République en Marche (23%) continue de faire la course en tête devant le Rassemblement national (22%), selon un sondage pour LCI, RTL et Le Figaro. Derrière, la liste PS-Place publique (7%) de Raphaël Glucksmann se rapproche de la France insoumise (8%).
Le rapport de force est globalement stable. La liste de La République en Marche avec le MoDem figure en tête dans les intentions de vote aux élections européennes du 26 mai, selon un sondage Harris Interactive-Agence Epoka diffusé dimanche 23 mars par RTL, LCI et Le Figaro. Les deux partis de la majorité présidentielle sont à 23%, devant le Rassemblement national qui pointe à 22% (21,5% en cas de présence d'une liste "gilets jaunes"). À noter que l'écart entre les deux camps correspond à la marge d'erreur qui est de 1,4 à 3,1 points.Les Républicains figurent toujours en troisième position (13%), devant La France insoumise (8%) qui perd un point par rapport à une précédente vague d'enquête du même institut en date du 10 mars. La progression la plus notable, à deux mois du scrutin, est à mettre à l'actif de la liste Place publique conduite par Raphaël Glucksmann avec le soutien du Parti socialiste. Elle gagne deux points et atteint 7% d'intentions de vote, à égalité avec les écologistes d'EELV.Suivent plus bas, Debout la France (5%), Générations (2,5%), l'UDI (2%) et le PCF (1,5%). Les listes Les Patriotes, Lutte ouvrière, Résistons! de Jean Lassalle et UPR (François Asselineau) sont créditées de 1% des intentions de vote. Le NPA se trouve à 0,5%. En outre, une liste "gilets jaunes", toujours hypothétique, est annoncée à 3%. Pour obtenir des élus, une liste doit recueillir au moins 5% des votes. Enquête réalisée en ligne les 22 et 23 mars auprès de 1.068 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points. Les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat. Elles donnent une indication des rapports de forces et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.
Violemment agressé pour avoir pris le parti d'un couple de quadragénaires qui s'embrassaient, un jeune homme de 20 ans se trouvait dimanche soir toujours dans le coma.Tant de violences pour un baiser. Samedi 12 novembre, alors qu'ils s'embrassaient à l'arrêt de bus du centre commercial de la Part-Dieu, à Lyon, un couple d'une quarantaine d'années est pris à partie par une bande de jeunes, a rapporté ce week-end Le Progrès.
Un jeune homme de 20 ans qui se trouve à proximité avec sa petite-amie prend alors leur défense. Rapidement le ton monte entre le jeune homme de Vénissieux, à côté de Lyon, et le groupe.Quelques minutes plus tard, dans le bus, les jeunes reviennent à la charge et la situation dégénère. Ils agressent le jeune Vénissian à coups de béquilles, notamment sur la tête. Il s'écroule alors sur le sol pris de convulsions et perd connaissance. Transporté à l'hôpital neuro-cardiologique de Bron, il a été opéré d'un hématome au cerveau, mais son état reste préoccupant. Il se trouvait dimanche 13 novembre toujours dans le coma et son pronostic vital était toujours engagé.Un adolescent de 17 ans, identifié grâce aux enregistrements de vidéo-surveillance, a pu être interpellé. "Il aurait reconnu l'agression et a été placé en garde à vue", selon Le Parisien. Il était déjà connu des services de police et en fugue de son domicile familial, relate Ouest France. Il sera présenté à un juge ce lundi 14 novembre.
A l'occasion de la sortie de son conte musical "Tous heureux !", Marianne James a accepté de se confier sur sa vie privée dans les colonnes du magazine Gala.
Marianne James est aujourd'hui une femme comblée. Longtemps déçue par la gent masculine, la chanteuse de 56 ans a désormais trouvé chaussure à son pied, en la personne de Bertrand Edl, comme elle l'a confié en exclusivité à Gala. "Bertrand m'a comprise. Je ne suis pas toujours joyeuse, au taquet. Il m'arrive de ne plus y croire, d'être un peu désespérée, cela ne dure pas longtemps. Mon côté solaire a son versant lunaire, ça va avec. Il me dit sans cesse : 'Ne va pas trop chercher d'aide à l'extérieur, les ressources pour te guérir se trouvent en toi.' Et il a raison. Les chanteuses ont les poumons remplis d'air, elles remontent à la surface", explique-t-elle dans les colonnes du magazine.La clé de leur bonheur ? Vivre séparé. "On vit chacun chez soi, on ne partage que le mieux. Je ne peux pas désirer un homme si je dois repasser ses chemises. Je préfère l'idée de trouver, au réveil, des vêtements jetés par terre, car ôtés à la hâte par un couple absorbé par son désir. Je pourrais même les poster sur Instagram. Mais si on me donne la place de la maman, c'est fini. C'est un tue-l'amour", estime l'ancienne membre du jury de la "Nouvelle Star". Une relation qui avait été officialisée en juin 2017 dans les travées de Roland-Garros. Le couple s'était volontiers prêté au jeu des photographes.Marianne James quant à elle sera bientôt de retour sur M6 en tant que jury de "La France a un incroyable talent".
Il s'agit d'une déclaration de la ministre de la Santé Agnès Buzyn depuis la base d'Istres (Bouches-du-Rhône).
Lors d'une conférence de presse en direct de la base militaire d'Istres, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a déclaré qu'une vingtaine de personnes rapatriés dimanche depuis la Chine étaient en train de passer des tests car ils présentaient des "symptômes de contamination au coronavirus". Restés sur le tarmac, ils sont actuellement "sous la surveillance des médecins militaires" le temps d'avoir un test "dans la soirée". "En fonction du résultat du test, ils seront soit hospitalisés si le test est positif, soit pourront rejoindre le centre de Carry-le-Rouet ou le centre d'Aix-en-Provence", les deux lieux de quarantaine choisis par les autorités pour accueillir les rapatriés. Les résultats sont attendus "dans la soirée". La ministre a par ailleurs annoncé qu'aucun nouveau cas n'avait été diagnostiqué durant le week-end sur le sol français : on en reste donc à six personnes contaminées, dont une toujours en réanimation.Au moins 65 Français de plus avaient entamé dimanche une période de confinement dans les Bouches-du-Rhône, après l'atterrissage dans l'après-midi à Istres d'un avion qui ramenait en tout 250 personnes de Wuhan, épicentre de l'épidémie d'infection au nouveau coronavirus. Dans l'après-midi, les pays du G7 ont annoncé qu'ils allaient se concerter pour apporter une réponse face au nouveau coronavirus, "Cela ne sert à rien si un pays prend des mesures tout seul", a déclaré Jens Spahn, soulignant que cela s'ajoutait à la coordination européenne déjà en cours.
"C'était comme un retour en adolescence": ils sont trentenaires et n'imaginaient pas un jour revivre chez leurs parents. Mais à l'heure du confinement, la grande maison avec jardin était beaucoup plus attrayante que leurs quelques mètres carrés d'appartement.
Près de deux mois plus tard, à l'approche du déconfinement le 11 mai, l'heure est au bilan dans ces colocations enfants-parents improvisées."Tout s'est fait très vite. Location de voiture, bagages, passage à minuit au bureau pour récupérer des dossiers et on a roulé toute la nuit jusqu'à Castres" dans le Tarn, raconte Françoise, une avocate de 34 ans.Impossible pour elle d'imaginer de passer plusieurs semaines avec son compagnon et leur fils de trois ans dans leur 38 m² parisien.Mais pour s'installer chez ses parents de 70 ans, avec le risque de contamination qu'une telle décision comportait, "il a fallu mettre en place pendant deux semaines des règles de distanciation très strictes, en expliquant à notre fils qu'il ne pourrait pas faire de câlins à papi mamie", dit-elle."Ca lui arrive de faire des caprices si on lui refuse un jouet ou un dessert, mais là, bizarrement, il a compris la gravité de la situation", s'étonne Françoise.Soraya aussi a délaissé la capitale pour la grande maison familiale à Aix-en-Provence. "A vrai dire, ma mère ne m'a pas trop laissé le choix", s'amuse cette journaliste de 33 ans, confinée depuis près de deux mois avec ses parents et son frère.- "Tout le monde craque" -"Comme une vraie maman orientale, elle ne me laisse toucher à rien dans la cuisine. Je suis nourrie, blanchie, logée comme quand j'étais adolescente !".Mais de son propre aveu, "au bout de deux mois, les non dits ressortent et tout le monde commence à craquer, même pour une tasse de café qui traîne sur la table", soupire la jeune femme, inquiète de ne pas pouvoir rentrer immédiatement à Paris après le 11 mai.Thierry, un enseignant de 62 ans, n'a lui non plus pas hésité à ouvrir sa maison à La Palme, entre Narbonne et Perpignan, à sa fille de 28 ans... et deux de ses copines toulousaines."Ici, il y a de l'espace, un grand jardin, la mer, la nature. Je savais que ce serait beaucoup plus agréable pour elles, vu qu'elles habitent en ville", témoigne le sexagénaire.Thierry avoue à demi-mots "quelques petites tensions car je suis habitué à vivre seul", mais il assure que leur présence l'a sauvé de l'isolement pendant le confinement, "car je n'ai ni télévision, ni internet". "Il prenait sur lui quand on était trop chiantes", rigole Adèle, sa fille kinésithérapeute, heureuse d'avoir pu partager des moments de qualité avec son père.- "Parenthèse hors du temps" -"Elles sont arrivées avec autant de nourriture que de bouquins, alors une des premières activités qu'on a faite ensemble, c'était de construire une bibliothèque", s'enorgueillit Thierry.Ce sont aussi ces moments complices avec son fils que Liliane, 73 ans, retiendra de ce confinement dans la maison familiale à Nérac (Lot-et-Garonne)."Il a quitté la maison quand il avait 16 ans pour voler de ses propres ailes, alors le voir revenir s'installer ici à 39 ans, pour moi qui vient de perdre mon mari, ça a été formidable", dit-elle d'une voix douce.Mais pour son fils Arnaud, un violoniste installé à Toulouse, il a été difficile de trouver sa place, "car je voulais qu'on cohabite comme des colocs et pas me sentir +invité+ chez elle"."C'est une mère poule. Difficile de participer à la préparation des plats, aux tâches ménagères. Ca a été compliqué de le dire, mais une fois que c'était fait, ça allait beaucoup mieux!", dit-il.Le soir, un petit rituel s'est installé entre eux: "on écoute des podcasts, de la musique classique". Un nouveau monde pour Liliane qui "est plus dans la culture de la télévision", raconte le musicien."J'appréhende beaucoup le déconfinement... Même si je sais que chacun doit faire sa vie, c'est une parenthèse hors du temps avec mon fils que je n'oublierai pas", confie Liliane.
Dans une interview accordée à Téléstar à l'occasion du Sidaction, Line Renaud est revenue sur son engagement. Peu de temps avant de mourir, Pierre Bergé, avec qui elle a créé cet événement, lui a fait promettre de continuer le Sidaction.
Line Renaud ne s'en cache pas. Le Sidaction de cette année est particulier. Pour la première fois depuis sa création en 1994, il se tiendra sans Pierre Bergé, décédé en décembre dernier. "C'est le premier Sidaction sans lui, et c'est très difficile. Pierre était mon frère d'armes. Nous étions complémentaires. Sans lui, je ne savais pas si j'allais continuer... Mais en mai 2017, alors qu'il était handicapé, on a parlé de la mort. Il m'a fait promettre de continuer le Sidaction. Ce n'est pas le moment de lâcher", a confié l'actrice au magazine Téléstar.Actuellement à l'affiche du film de Dany Boon "La ch'tite famille", Line Renaud participera samedi soir à la soirée "Toujours ensemble", diffusée sur France 2 à 20h55. Elle qui porte désormais l'association veut continuer à faire passer des messages de prévention. "Les efforts faits jusqu'à présent doivent perdurer car le sida existe toujours et de façon dramatique. Déjà 37 millions de personnes en sont décédées. Plus de 36 millions vivent avec le VIH", rappelle l'actrice.Pour cette soirée du Sidaction, Line Renaud sera notamment accompagnée par Pascal Obispo, compositeur de l'hymne "Sa raison d'être", repris cette année par quarante artistes. "On parle du sida deux fois par an. Une fois en décembre, lors de la Journée mondiale de lutte contre le sida, et une autre en mars quand nous faisons le Sidaction, déclare la comédienne. C'est peu, mais déjà extraordinaire d'avoir les médias à nos côtés pour nous aider à faire les appels aux dons."Vingt-quatre ans après le premier Sidaction, Line Renaud rêve de pouvoir dire un jour : "C'est la dernière action du Sidaction car on a trouvé un vaccin". Un rêve encore inaccessible malheureusement. En attendant de pouvoir guérir cette maladie, il est donc toujours aussi important de continuer à faire des dons pour faire avancer la recherche.
Tous les élèves français retourneront-ils dans leur établissement d'ici à la fin de l'année scolaire? Rien n'est moins sûr si le protocole sanitaire hyper strict qui régit leur fonctionnement n'est pas assoupli, estiment les acteurs du secteur.
Le gouvernement doit détailler jeudi les modalités de la deuxième phase du déconfinement. Sont notamment attendues des annonces sur une possible réouverture des lycées.A partir de la semaine prochaine, les écoles et collèges - qui n'ont rouvert qu'en zone verte pour les sixièmes et cinquièmes - sont également censés accueillir davantage d'enfants. Selon les derniers chiffres du ministère, 20% des élèves d'école primaire et 30% environ des collégiens concernés ont pour le moment repris, rarement à temps plein.La priorité est de pouvoir "permettre à un maximum d'enfants de reprendre contact avec l'institution scolaire" avant la fin de l'année, souligne-t-on dans l'entourage du ministre Jean-Michel Blanquer. Notamment à ceux qui en ont "le plus besoin".Le ministre l'a reconnu récemment: "Nous voudrions que certains enfants aillent à l'école et nous n'y arrivons pas".De nombreuses écoles seraient en capacité d'accueillir davantage d'élèves qu'actuellement, selon le ministère. Mais en raison d'une situation sanitaire incertaine, les parents craignent d'y renvoyer leurs enfants. Mardi sur LCI, le ministre a aussi pointé les municipalités qui refusent de rouvrir leurs écoles, notamment en Seine-Saint-Denis: "Je pense à Stains, la ville la plus pauvre (de ce département) (...), c'est profondément anti-social", a-t-il insisté."C'est évident, les enfants ont besoin de l'école", a-t-il martelé.- "Ne tient qu'à un fil" -A l'inverse, des familles non "prioritaires" qui étaient volontaires pour remettre leurs enfants à l'école se sont vu refuser l'accès par manque de place, le plus souvent dans des grandes villes comme Paris."On sent en ce moment une pression qui monte pour accueillir davantage d'élèves", affirme Francette Popineau, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire."Mais pour le moment les enseignants ne voient pas bien ce qui permettrait d'ouvrir les vannes: on attend des réponses scientifiques pour savoir si le protocole sanitaire peut être ou non assoupli".Si ce protocole n'est pas allégé, l'école ordinaire ne pourra pas reprendre avant septembre, reconnaît-on dans l'entourage du ministre."Les contraintes sont importantes mais c'est aussi le corolaire d'un retour en sécurité, il n'y a pas d'allégement prévu à court terme", a tranché Jean-Michel Blanquer interrogé mardi sur LCI.Comment accueillir quand même davantage d'élèves d'ici là? "L'organisation actuelle ne tient qu'à un fil; si on rajoute des effectifs, ça ne fonctionne plus", prévient Agnès Le Brun, porte-parole de l'Association des maires de France (AMF), en charge de l'éducation.- "Reprise de contact" -Il est difficile par exemple de passer de deux services de cantine à trois, ou d'accroître encore le rythme de nettoyage des locaux, souligne-t-elle. Jean-Michel Blanquer mise notamment sur le développement d'activités "sport, santé, civisme et culture (2S2C)" par les collectivités locales, pour permettre l'accueil des enfants en-dehors du cadre scolaire.Environ 200 communes auraient pour le moment manifesté leur intérêt.Mais "les compensations financières annoncées par l'Etat sont trop faibles et les ressources humaines insuffisantes", critique Mme Le Brun.Du côté des fédérations de parents d'élèves comme la FCPE, on préconise d'"ouvrir tous les lieux publics comme les bibliothèques, les gymnases ou les parcs" pour y accueillir les enfants dont les parents doivent retourner au travail.Dans le second degré, on en est à l'état des lieux. Avant de savoir s'ils pourront rouvrir, les lycées font leurs calculs. "Je ne serai sans doute pas en mesure de proposer à chaque élève davantage qu'une journée de cours tous les quinze jours", affirme ainsi Jean-Roch Pioch, proviseur d'un lycée de 1.100 élèves à Aurillac (Cantal)."Si les lycées rouvrent, il faut qu'on nous explique pourquoi", juge Philippe Vincent, secrétaire général du SNPDEN, premier syndicat des chefs d'établissement. Selon lui, l'objectif ne peut pas être "scolaire" et il ne peut s'agir que d'une "reprise de contact" avec des élèves parfois perdus de vue ou bien pour préparer leur parcours l'an prochain."Avec le protocole actuel, une reprise massive est de toute façon techniquement impossible", tranche-t-il.
Après cinq mois de confinement, pandémie oblige, le restaurant "Signature", une des tables gastronomiques d'Alger, affiche complet. Avec, en supplément au menu, de strictes mesures de protection sous peine de nouvelle fermeture.
"Je ne pensais pas recevoir autant de monde. Je pense que les gens en ont marre, du coup ils sortent beaucoup", explique Nada Belazouz, la propriétaire et gérante du restaurant, situé au boulevard du 11 décembre 1960, dans le quartier huppé du Val d'Hydra, sur les hauteurs de la Ville blanche."Mais bien sûr, je reste très à cheval sur le respect des protocoles (sanitaires), c'est très important", s'empresse-t-elle d'ajouter.Cafés, restaurants, plages, parcs et autres lieux de détente, ainsi que les grandes mosquées, ont rouvert le 15 août en Algérie, l'un des pays d'Afrique les plus touchés par la pandémie de Covid-19, sous l'œil vigilant des autorités. Près de 40.000 infections et plus de 1.400 décès ont été officiellement enregistrés sur le sol algérien depuis le recensement du premier cas le 25 février, selon le ministère de la Santé.A l'entrée de "Signature", une table prisée des amateurs de cuisine du monde, des affiches rappellent les consignes de sécurité. Il y a distribution de gel hydroalcoolique et le masque sanitaire est obligatoire pour tout déplacement, y compris pour aller aux toilettes, sans oublier la distanciation physique."De temps en temps, des gens le prennent mal mais je suis obligée, je préfère ça à ce qu'il y ait un problème ou qu'on me ferme mon restaurant tout simplement", admet Mme Belazouz, même si elle se plaint de devoir faire "la police" en sus du service."Le client ne peut entrer que s'il y est autorisé. Interdit d'attendre à l'intérieur du restaurant. Il faut s'essuyer les pieds sur un tapis désinfectant, se laver les mains avec le gel avant d'être accompagné à sa table", témoigne-t-elle. - "On allait exploser" -Partagé entre l'envie de sortir et la crainte d'un regain des infections, Mohamed Amine, un médecin pneumologue, avoue ne pas savoir si c'est le bon moment de déconfiner ou pas. "Mais en tant que simple citoyen algérien, après cinq mois de confinement, il nous fallait sortir un peu, sinon les gens allaient exploser à la maison", confesse-t-il.Parmi les recettes gastronomiques, le docteur Amine décompressera autour d'un wok asiatique, un plateau indien ou libanais, ou encore des grillades brésiliennes, avant de finir sur un thé ou café gourmand, un fondant ou des brownies. D'imposantes inscriptions en calligraphie arabe ornent les murs. L'une en forme de carte du monde, l'autre consiste en une simple phrase. Les clients qui s'y attardent quelques secondes peuvent y lire "L'amour parle toutes les langues". Également attablé dans la grande salle de 120 places, à la décoration sobre, chic et moderne, Abdelhamid, un chirurgien-dentiste, est content de pouvoir sortir ce soir: "Le déconfinement, c'est quelque chose de bon. Les gens peuvent se défouler, sortir, jouer"...Mais si certains restaurateurs et cafetiers ont pu rouvrir, d'autres n'ont pas eu cette chance, contraints de mettre la clef sous la porte. Les cinq mois de fermeture depuis le 19 mars et l'obligation de payer le loyer ont eu raison de leur enseigne.S'il est encore trop tôt pour chiffrer les pertes financières de la restauration, il est certain que beaucoup d'employés du secteur ont perdu leur emploi.Selon une récente enquête du ministère du Travail, à peine un quart de l'ensemble de la main-d'œuvre est allée travailler pendant le confinement.L'étude révèle que sur un échantillon limité de 3.600 entreprises, employant 440.171 travailleurs, 200.000 sont aujourd'hui sans ressources et 50.000 ont perdu leur emploi.
Les négociations pour former un nouveau gouvernement piétinent au Liban, où le Premier ministre désigné a rencontré lundi le président Michel Aoun à l'approche de l'expiration d'un délai annoncé par Paris, très impliqué depuis l'explosion au port de Beyrouth.
En visite au Liban le 1er septembre, le président français Emmanuel Macron avait assuré avoir obtenu des assurances des politiciens sur la formation d'un gouvernement dans un délai de quinze jours, ajoutant espérer une équipe soutenue par "toutes les formations politiques" et capable de lancer des réformes.Dans un pays multiconfessionnel où les mêmes partis dominent depuis des décennies la scène politique, les responsables sont habitués aux marchandages interminables pour former un gouvernement.Le Premier ministre désigné Moustapha Adib, un ancien ambassadeur relativement peu connu, a entamé des consultations parlementaires le 2 septembre.Il "n'a présenté aucune mouture" de gouvernement lundi à Michel Aoun, a indiqué à l'AFP une source au sein de la présidence."Les développements de ces deux derniers jours nécessitent davantage de consultations", a-t-elle précisé sous le couvert de l'anonymat.La France a réitéré de son côté son appel à "la formation rapide d'un gouvernement de mission qui puisse mettre en œuvre les réformes indispensables au relèvement du pays", a relevé la diplomatie française."L'ensemble des forces politiques libanaises ont souscrit à cet objectif. Il leur revient de traduire sans tarder cet engagement en actes", a souligné la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères."C'est leur responsabilité, comme l'a signalé le Président de la République lors de sa visite et comme nous continuons de le rappeler aux autorités libanaises", a ajouté Agnès von der Mühll.Déplorant le manque de "concertations", le parti chiite Amal, allié du Hezbollah --poids lourd de la politique libanaise--, a annoncé dimanche qu'il ne participerait pas au prochain gouvernement."Le problème n'est pas avec les Français. Il s'agit d'un problème interne", a justifié le chef du parti et président du Parlement, Nabih Berri.Selon des médiaux locaux, la formation du cabinet buterait sur l'attribution du portefeuille des Finances, Amal réclamant "une personnalité chiite" pour ce poste qui lui revient depuis 2014.Le Hezbollah, Amal et le Courant patriotique libre (CPL), la formation du président, détiennent la majorité au Parlement. Le trio avait orchestré la formation du gouvernement sortant qui a démissionné dans la foulée de l'explosion du 4 août au port de Beyrouth.Dimanche, le chef du CPL et gendre du président, Gebran Bassil, a critiqué le processus mené par Moustapha Adib, soutenu par l'ancien Premier ministre, Saad Hariri, un adversaire du CPL qui avait lui démissionné à la suite d'un mouvement de contestation inédit en octobre 2019."Un seul camp uniquement, qui n'a pas la majorité, peut-il déterminer à lui seul les spécificités et les noms (du prochain gouvernement)?", s'est interrogé M. Bassil."Paris à l'épreuve: consensus ou explosion politique", titrait lundi le quotidien Al-Akhbar, pro-Hezbollah, indiquant que "le tandem chiite" Amal-Hezbollah "n'acceptera pas un gouvernement du fait accompli".
Le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, a critiqué une nouvelle fois ce lundi 25 juin la position française dans la crise des navires de réfugiés. Le nouvel homme fort du gouvernement italien, membre de l'extrême droite, a notamment qualifié la ministre française des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, d'"ignorante".
Cette dernière avait affirmé plus tôt dans la journée que l'Italie devait prendre en charge le navire humanitaire Lifeline, bloqué au large de Malte avec 234 migrants à bord.Lors d'une conférence de presse à son retour de Tripoli (Libye), Matteo Salvini a confirmé que le navire humanitaire Lifeline et les 234 migrants se trouvant à son bord, ne seraient pas autorisés à accoster en Italie. Il a au passage égratigné une nouvelle fois la France, jugeant qu'Emmanuel Macron était "proportionnellement 15 fois plus méchant" que le Premier ministre hongrois Viktor Orban, dans son refus de respecter les quotas de réallocation de migrants en Europe."Je suis surpris par la méchanceté des Français, l'ouverture du port de Marseille à ce navire serait un beau geste et on ne voit pas pourquoi il devrait arriver en Italie vu qu'il n'a rien à voir avec notre pays", a-t-il ajouté. Sans jamais la nommer directement, le ministre italien a également estimé que la "ministre française" des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, était "ignorante, dans le sens où (elle) ignore la situation de ce navire qui a agi en ignorant les signalisations des gardes-côtes italiens et libyens : c'est un navire hors-la-loi qui doit être saisi"."On n'est pas là pour remplacer le droit par la loi de la jungle"Plus tôt dans la journée, la ministre française avait estimé que c'était "à l'Italie" de prendre en charge le bateau humanitaire Lifeline. "La France rappelle le droit international : lorsque vous avez un bateau et que vous faites du sauvetage en mer, c'est le cas des passagers du Lifeline, vous les débarquez sur le port sûr le plus proche (...) c'est Malte ou c'est l'Italie", a déclaré la ministre à l'antenne de la chaîne France 2. "Techniquement, pratiquement, c'est à l'Italie de le prendre", a-t-elle insisté. "Ça n'arrange pas tout le monde, c'est le droit international, et on n'est pas là pour remplacer le droit par la loi de la jungle", a-t-elle poursuivi.Matteo Salvini, parti en guerre contre les ONG qui viennent en aide aux migrants au large des côtes libyennes, a jugé lundi qu'elles étaient "consciemment ou inconsciemment les complices" des trafiquants d'êtres humains en Libye, et qu'il n'était donc pas souhaitable à ses yeux qu'elles continuent leurs opérations en Méditerranée.
Quatre patrons dont les entreprises dominent largement l'internet mondial face à des élus américains remontés contre cette toute puissance qui leur échappe: l'audition des GAFA au Congrès s'est ouverte mercredi à Washington à 17H GMT.
La commission judiciaire de la Chambre des représentants doit "examiner la domination d'Amazon, Apple, Facebook et Google"."Ils ont trop de pouvoir", a assené, d'emblée, David Cicilline, le président du sous-comité sur la concurrence. Et "ils vont certainement émerger (de la pandémie) encore plus forts et plus puissants qu'avant"."Si le Congrès ne force pas les +Big Tech+à être équitables, ce qu'ils auraient dû faire il y a des années, je le ferai moi-même avec des décrets", a menacé Donald Trump avant même que la séance ne commence.Sundar Pichai (Alphabet, maison-mère de Google), Tim Cook (Apple), Mark Zuckerberg (Facebook) et Jeff Bezos (Amazon), sont auditionnés par visioconférence, pandémie de coronavirus oblige.Leurs entreprises, qui, combinées, valent environ 4.780 milliards de dollars en Bourse, ont largement contribué à la croissance américaine et permettent au pays de dominer l'internet mondial, de la communication au e-commerce.Mais leur emprise sur les données, moteur de l'économie numérique, inquiète en termes de respect de la concurrence et aussi de la vie privée, surtout depuis les scandales des interférences étrangères dans les élections de 2016.A gauche comme à droite, et à moins de 100 jours des élections, les élus pourraient donc se montrer particulièrement agressifs contre les réseaux sociaux, dont ils ne peuvent se passer pour faire campagne."J'ai peur que l'audience ne se transforme en discussion sur la régulation des contenus, avec la gauche qui veut forcer les plateformes à lutter contre les contenus qui promeuvent la haine et la désinformation, tandis que la droite veut les forcer à les autoriser", commente Mark Lemley, professeur de droit à l'université de Stanford.- "Fièrement américaines" -Google et Facebook accaparent l'essentiel des recettes publicitaires numériques mondiales grâce aux données personnelles de leurs milliards d'utilisateurs.Apple et Amazon, eux, sont accusés d'être juge et partie sur leurs plateformes, l'app store pour l'un et le site de e-commerce pour l'autre.Mardi, les quatre patrons ont pris les devants en publiant leurs discours d'ouverture.Tous comptent jouer sur la fibre patriotique des élus. Leurs sociétés, "fièrement américaines", dixit Mark Zuckerberg, doivent leur succès aux valeurs et lois du pays - démocratie, liberté, innovation, etc."Il n'y a pas de garanties que nos valeurs vont gagner. La Chine par exemple construit sa propre version d'internet sur des idées très différentes, et exporte cette vision dans d'autres pays", insiste le jeune milliardaire.Le réseau social TikTok, dont le sort est entre les mains de Washington à cause de soupçons de liens trop étroits avec la Chine, est intervenu dans le débat mercredi.Kevin Mayer, son patron, a appelé à une "concurrence juste" sur le blog de l'appli adorée des jeunes, et dénoncé les "attaques malveillantes de nos concurrents - à savoir Facebook - déguisées en patriotisme (...)".- Face au miroir -Les GAFA mettent aussi en avant leurs investissements, les créations d'emplois aux Etats-Unis, et assurent favoriser la compétition et faire face à une concurrence féroce.La commission judiciaire enquête depuis des mois sur de possibles abus de position dominante, mais l'audition a peu de chance d'avoir des conséquences majeures.Contrairement aux autorités européennes, les Etats-Unis sont plutôt frileux sur la question.La loi américaine exige, pour autoriser des mesures contre les entreprises, que leurs agissements fassent clairement du tort aux consommateurs, en conduisant à une hausse des prix par exemple.Les échanges pourraient cependant aider les élus à déterminer s'il faut promulguer de nouvelles lois pour mieux réguler les plateformes numériques. Une idée que soutient Mark Zuckerberg, du moins pour la modération des contenus.Les emblématiques patrons reconnaissent tous la pertinence d'un examen de leurs activités par les autorités.Mais Jeff Bezos compte cependant avertir les parlementaires sur sa philosophie par rapport aux critiques."Quand nous pensons que nos détracteurs ont raison (...) Mais quand vous regardez dans le miroir, que vous évaluez les critiques, et que vous pensez encore que vous avez pris les bonnes décisions, aucune force au monde ne devrait pouvoir vous faire changer".
Partie parmi les premières dans la course mondiale au vaccin contre le nouveau coronavirus, la société biotechnologique américaine Moderna, financée par Washington, a annoncé lundi des résultats très préliminaires mais encourageants pour son vaccin expérimental chez huit volontaires, avant des essais à grande échelle prévus en juillet.
La jeune société, dans laquelle le gouvernement américain a investi 483 millions de dollars, a annoncé des "données intérimaires positives" de la phase initiale des essais cliniques: chez huit personnes, le vaccin expérimental baptisé mRNA-1273 a déclenché une réponse immunitaire similaire à ce qu'on observe chez les gens qui ont été naturellement contaminés par le virus qui cause le Covid-19.Le président Donald Trump, qui veut 300 millions de doses d'ici janvier pour vacciner la population américaine, s'est immédiatement réjoui. "J'ai vu les résultats, ils sont stupéfiants. Je suis très heureux et les marchés sont en hausse", a-t-il dit.Cette première phase visait aussi à vérifier que le vaccin n'est pas toxique, et Moderna n'a rapporté que quelques effets secondaires tels que des rougeurs à l'endroit de l'injection.- ARN messager -Moderna a commencé les essais sur humains le 16 mars, parmi les premiers au monde. A ce jour, seuls 12 essais cliniques ont débuté, dont une moitié en Chine, selon la London School of Hygiene & Tropical Medicine, sur une centaine de projets recensés.Désireux d'être prioritaires, les Etats-Unis ont investi tôt dans le projet de Moderna ainsi que dans ceux, moins avancés, du groupe américain Johnson & Johnson et du laboratoire français Sanofi, qui a des sites de production aux Etats-Unis.Il est trop tôt pour prédire l'avenir de ce vaccin, fondé sur une technologie appelée ARN messager qui n'a jamais prouvé son efficacité. La technologie vise à donner au corps les informations génétiques nécessaires pour déclencher préventivement la protection contre le coronavirus. Les résultats complets de l'essai de phase 1, sur 45 participants de 18 à 55 ans, ne sont pas encore connus. "Ce n'est pas une mauvaise nouvelle", tempère Stephen Evans, professeur à la London School of Hygiene & Tropical Medicine, en notant que ces premiers chiffres ne concernent pas de personnes âgées, les plus menacées par le Covid-19."Il est très difficile d'être certain des résultats à partir d'un communiqué de presse", ajoute-t-il, en soulignant que seuls les résultats de la future phase 3 permettront de trancher sur l'efficacité.La phase 2, sur 600 personnes, a déjà reçu le feu vert de l'Agence américaine des médicaments et devrait commencer d'ici juin. La phase 3, qui se fait généralement sur des milliers de personnes, devrait débuter en juillet, a dit Stephen Hoge, le président de Moderna.Le vaccin a été développé en partenariat avec l'Institut national des maladies infectieuses, dirigé par le tr-s respecté docteur Anthony Fauci, qui conseille Donald Trump. L'institut mène également l'essai clinique.Les premières données "nous laissent penser que mRNA-1273 a une forte probabilité de créer une protection" contre le coronavirus, s'est félicité lors d'une conférence téléphonique Stéphane Bancel, le directeur général français de Moderna. "Nous sommes comblés par ces données intérimaires", a-t-il dit.La société fondée il y a neuf ans et basée à Cambridge près de Boston, n'a jusqu'à présent jamais reçu d'homologation pour un médicament ou un vaccin.Dans la foulée, le cours de l'action Moderna à New York a bondi de plus de 25% à la mi-journée.- Des milliards de doses nécessaires -Nombre de gouvernements et de laboratoires veulent obtenir un ou plusieurs vaccins l'an prochain, voire avant la fin de 2020 pour des vaccinations en urgence.Le problème n'est pas seulement d'identifier un vaccin efficace et sûr, il faudra ensuite fabriquer des milliards de doses, et les distribuer selon un ordre qui reste à négocier internationalement. Les grands laboratoires, ainsi que Moderna, ont dit qu'ils commenceraient à produire des millions de doses sans attendre le résultat des essais cliniques, une prise de risque inédite et largement financée par les Etats et de grandes organisations non gouvernementales.Concernant Moderna, dans la phase 1 des essais, trois groupes de 15 volontaires ont reçu trois doses différentes, avec un rappel 28 jours plus tard. Au vu des premiers résultats, les scientifiques ont décidé d'éliminer la plus forte dose de la suite des tests, étant donné que les doses moindres semblaient faire effet. Cela permettrait de vacciner plus de monde, à production égale.Moderna a annoncé récemment un partenariat avec le géant Lonza pour fabriquer jusqu'à un milliard de doses par an. Des tests menés sur des souris ont séparément montré que le vaccin empêchait le virus de se répliquer dans leurs poumons, selon l'entreprise lundi.
Lundi 26 février, une vague de froid glacial frappera la France. Son nom ? Le "Moscou-Paris"
. Si les températures ont commencé à chuter jeudi, cet axe du froid frappera de plein fouet l'Hexagone, et l'ensemble de l'Europe occidentale, dans la nuit de dimanche à lundi. Ce couloir du froid, large de centaines de kilomètres, est emmené par des vents d'est-nord-est, venus de Sibérie, une bise glaciale qui renforcera cette sensation de froid, détaille Météo France. Les températures ressenties oscilleront entre -15 et -20 degrés en Ile-de-France, parfois jusqu'à -25 dans les Alpes. Les maximales auront du mal à passer au-dessus de zéro dans plusieurs régions de France. La journée de mardi devrait être la plus froide de cette séquence hivernale remarquable.En cause, l'action conjointe d'une masse anti-cyclonique sur le nord de l'Europe et les basses pressions qui touchent actuellement la Méditerranée : les conditions sont réunies pour permettre l'apparition du couloir de froid, le "Moscou-Paris". Même s'il ne réchauffera pas l'atmosphère, le soleil devrait par contre briller un peu partout en France. Ce ne sont pourtant pas les températures glaciales qui rendent cet épisode hivernal si exceptionnel, mais le fait qu'il intervienne si tardivement dans la saison. Ce type de vague de froid sévit habituellement entre la mi-décembre et la mi-février. Selon LCI, il s'agit de la vague de froid la plus tardive depuis le mois de mars 1971. Et toujours selon la chaîne d'information, cet épisode sera le plus glacial depuis février 2012. Selon Météo France, le froid pourrait s'installer sur certaines régions de France jusqu'au début du mois de mars. Seul le Sud-Est, et plus particulièrement la Corse, sera épargné avec une météo plus maussade, mais des températures plus élevées.
VIE PRATIQUE. Les employeurs peuvent demander un arrêt de travail en ligne pour les salariés obligés de garder leurs enfants en raison des fermetures de crèches et d'établissements scolaires. Environ 420.000 élèves (sur 12,4 millions) étaient contraints de rester chez eux en fin de semaine, leur établissement scolaire étant fermé pour éviter la propagation du Covid-19.
Les parents d'"enfants de moins de 16 ans accueillis ou scolarisés dans les établissements fermés", sans "solution de garde" et dans l'incapacité de télétravailler, peuvent "être placés en arrêt de travail indemnisé", ont expliqué la semaine dernière le ministère de la Santé et l'Assurance maladie. Seul un des deux parents peut prétendre au versement d'indemnités journalières par l'Assurance maladie et "pour la durée de fermeture de l'établissement". Covid-19 : pourquoi les écoles sont fermées ?par franceinfo"Afin de faciliter les démarches des familles et d'alléger la charge de travail" des acteurs du système de santé, "un service en ligne dédié a été créé par l'Assurance maladie, à destinations des employeurs de tous les régimes de sécurité sociale (régime général, régime agricole, régimes spéciaux et travailleurs indépendants)". Le parent concerné est ainsi invité à "solliciter son employeur", chargé de remplir le formulaire accessible sur le site internet declare.ameli.fr. • Pas d'arrêt maladie pour les salariés qui ont peur d'aller travailler En dehors de ce cas de figure, "seules les personnes identifiées comme ayant été en contact rapproché et prolongé avec une personne diagnostiquée porteuse du virus doivent respecter une période d'isolement" et peuvent "se voir délivrer, en cas de nécessité, un arrêt de travail". Ces personnes doivent "contacter le numéro vert 0800 130 000 qui leur communiquera la marche à suivre".En revanche, "aucun arrêt de travail ne sera délivré aux personnes non malades restant à domicile", ni dans les cabinets de ville, ni aux urgences hospitalières, insistent le ministère de la Santé et l'Assurance maladie. Par ailleurs, "les employeurs qui décideraient, à leur propre initiative, de demander à certains salariés de rester à leur domicile devront, conformément au Code du travail, leur assurer un maintien de salaire sur la période concernée".
La société américaine de biotechnologie Moderna, l'une des deux à mener en ce moment un essai clinique de phase 3 aux Etats-Unis pour un vaccin expérimental contre le Covid-19, a publié jeudi le protocole complet de l'essai, première à répondre ainsi aux appels pour plus de transparence.
La course aux vaccins a pris un tour très politique aux Etats-Unis à l'approche de l'élection présidentielle du 3 novembre, Donald Trump promettant régulièrement d'avoir un premier vaccin autorisé d'ici octobre, suscitant ainsi des doutes sur d'éventuelles pressions sur l'Agence des médicaments (FDA) qui devra prendre la décision. Les experts et des responsables de sa propre administration répondent qu'on ne peut pas prédire le résultat des essais en cours, et qu'il est de toute façon improbable d'avoir des résultats avant fin 2020 ou début 2021. Les doses ne seraient quoiqu'il en soit disponibles qu'en quantités très limitées dans les premiers mois, ont clarifié les autorisés sanitaires. Moderna elle-même ne pense pas qu'il n'y aura pas de résultats concluants avant novembre."Notre plan de base, le plus probable, est novembre", a dit sur CNBC jeudi le directeur général de Moderna, Stéphane Bancel. "Notre plan le meilleur est octobre, c'est improbable mais possible. Et si le rythme d'infections dans le pays ralentissait dans les prochaines semaines, cela pourrait repousser à décembre, notre scénario le pire".Moderna a également annoncé jeudi avoir recruté 25.296 participants sur l'objectif de 30.000, dont 28% sont issus de la diversité, selon la société. Avoir suffisamment de participants noirs et hispaniques, en particulier, est crucial afin d'obtenir des résultats statistiquement représentatifs pour ces communautés, qui sont disproportionnellement frappées par la pandémie aux Etats-Unis.10.025 participants ont déjà reçu leur seconde dose, qui doit être injectée 28 jours après la première.Le protocole de l'essai de phase 3 est le document négocié avec la FDA, marqué "confidentiel", et décrit en détails la conduite de l'essai, les règles de "randomisation" (répartition aléatoire des participants au groupe vacciné ou au groupe placebo), les personnes jugées à risque, les règles pour confirmer les éventuels cas de Covid-19 et, surtout, les conditions dans lesquelles un comité d'experts indépendants pourra regarder les données et stopper l'essai pour dire que le vaccin fonctionne ou est dangereux."Il y a les informations-clés pour les règles d'arrêt, les analyses intérimaires et les hypothèses d'efficacité. Je salue leur transparence", a réagi auprès de l'AFP Eric Topol, un expert qui menait la charge pour plus de transparence dans le processus des essais cliniques afin d'empêcher toute interférence du pouvoir politique.L'autre essai de phase 3 en cours aux Etats-Unis est mené par Pfizer, et un troisième était conduit par AstraZeneca, partenaire de l'université d'Oxford, jusqu'à que les essais mondiaux de ce vaccin soient arrêtés la semaine dernière; ils ont repris au Royaume-Uni, au Brésil et en Afrique du Sud, mais pas aux Etats-Unis, sans explication.
La bactérie E. Coli a été détectée dans un lots de camemberts de Normandie Moulin de Carel.
Le lot est commercialisé dans les magasins Carrefour depuis le 31 janvier. Un lot de camemberts fait l'objet d'une procédure de rappel de la part des magasins Carrefour. La mesure concerne près de 6.000 boîtes de 250 grammes de camembert de la marque normande Moulin de Carel, appartenant au groupe laitier Lactalis, commercialisées depuis le 31 janvier 2019. Les camemberts incriminés présentent des risques de toxi-infections alimentaires. Ils pourraient en effet être contaminé par la bactérie Escherichia coli. Celle-ci peut-être à l'origine de diarrhées sanglantes quelques jours après la consommation du produit. Dans la majorité des cas, les personnes contaminées guérissent en une dizaine de jours. Toutefois chez les personnes les plus fragiles comme les enfants et les personnes âgées, la bactérie peut évoluer en syndrome hémolytique et urémique (SHU), impliquant une insuffisance rénale aiguë et pouvant être mortel. Il est recommandé de jeter ou rapporter sur le lieu d'achat, contre remboursement, les produits mis en cause. "Un contrôle a mis en évidence, dans ces produits, la présence de Escherichia coli 026 H11. Il est donc demandé aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils ont été achetés", est-il indiqué dans un communiqué, cité par Le Parisien."Les personnes qui auraient consommé les produits mentionnés ci-dessus et qui présenteraient ce type de symptômes sont invitées à consulter sans délai leur médecin traitant en lui signalant cette consommation et la nature du germe contaminant", poursuit le communiqué. Les personnes souhaitant des renseignements peuvent appeler le numéro suivant 05.65.58.54.17.Le lot présente les caractéristiques suivantes : - Numéro du lot : L19009C- Numéro d'identification vétérinaire : FR 14.654.001 CE- Date limite de consommation : 10/03/19- Codes-barres : 3 175 400 612 447
Le maire de la commune d'Ychoux (Landes) a demandé à ses citoyens de ne pas tomber malade rapporte Ouest France. Une requête rocambolesque qui a pour but d'attirer l'attention de l'État sur les déserts médicaux.
Les Français ont toujours beaucoup d'humour quand il s'agit de revendiquer quelque chose. Le maire d'Ychoux, dans les Landes, ne déroge pas à la règle. Pour faire face au départ à la retraite de ses deux médecins fin 2019, Marc Ducom a fait une demande un peu spéciale à ses citoyens : ne pas tomber malade, rapporte Ouest France qui s'appuie sur la radio locale Fréquence Grands Lacs.Le maire compte d'ailleurs prendre un arrêté pour leur interdire. Non pas que les médecins ne veulent pas soigner leurs patients, mais pour prendre les devants, alors que sa commune de 2 300 habitants est dans une zone qualifiée de de désert médical. Marc Ducom est inquiet : personne ne s'est manifesté pour reprendre l'activité des deux spécialistes.Pas une premièreS'il sait déjà que son action est vaine "Je ne pense pas que le préfet va l'accepter", l'important pour le maire est de médiatiser l'affaire afin d'attirer des médecins. Car comme le rapporte le quotidien, non seulement la commune a investi en construisant un centre médical, mais un troisième cabinet est aussi à l'ordre du jour. Si des propositions ont été transmises à l'Ordre des médecins, aux facultés et aux hôpitaux, les candidatures ne sont pas légion.Un procédé qui rappelle l'action de l'édile de Laigneville dans l'Oise en mai 2017. À l'époque, Christophe Dietrich avait publié un arrêté interdisant les citoyens de mourir chez eux, expliquait Le Parisien. Il voulait alerter les pouvoirs publics sur la désertification médicale. Il déplorait le fait qu'aucun médecin ne pouvait délivrer de certificat de décès dans sa commune de 5 000 âmes.D'autres usent de leur générosité, en essayant d'attirer les candidats en proposant local ou maison. Et vont parfois même plus loin. À Barneville-Carteret (Manche), le maire avait offert son bateau personnel.
VIDÉO. Le gouvernement envisage de supprimer les cotisations salariales prélevées sur les heures supplémentaires à partir de septembre 2019.
Une mesure visant à redonner du pouvoir d'achat aux salariés mais qui coûte cher à l'État et questionne sur son impact sur le chômage.Édouard Philippe l'a annoncé dimanche dans le Journal du Dimanche : le gouvernement souhaite soutenir le pouvoir d'achat des salariés et envisage de supprimer les cotisations salariales sur les heures supplémentaires "dès le 1er septembre 2019", cela pour tous les salariés, "dans le privé comme dans le public". Selon le Premier ministre, "cela représentera en moyenne plus de 200 euros supplémentaires par an" pour "une personne payée au Smic" et la mesure coûtera "2 milliards" d'euros."Privilégier la rémunération de l'activité"Actuellement, si vous travaillez une heure supplémentaire et que celle-ci vous est payée 10 euros brut, vous cotisez près de 2 euros, automatiquement prélevés pour la sécurité sociale, le chômage ou encore la retraite. À partir de septembre 2019, ces 2 euros ne seront plus retirés. Ils seront cependant toujours pris en compte pour le calcul de l'impôt sur le revenu, prélevé "à la source" dès janvier 2019. Prévue à l'origine pour 2020, cette réforme - promesse de campagne d'Emmanuel Macron - est donc avancée d'un an. "Nous assumons une politique de transformation et de maîtrise des dépenses qui privilégie, je le redis, la rémunération de l'activité et qui rompt avec l'augmentation indifférenciée des allocations", s'est justifié le Premier ministre dimanche. "C'est par le retour à l'activité et une meilleure rémunération du travail que notre pays sera plus prospère".Une mesure plus modérée que sous Nicolas SarkozyLa mesure n'est pas sans rappeler celle instaurée par Nicolas Sarkozy en 2012. En réponse à son slogan de campagne, "travailler plus pour gagner plus", l'ancien chef de l'État avait également mis en place une exonération des charges sur les heures supplémentaires. Mais cette dernière était complétée par une défiscalisation totale des revenus issus des heures effectuées au-delà de la durée légale.La version plus modérée du gouvernement Philippe sera donc moins coûteuse que celle de son prédécesseur pour les caisses de l'État. Sous Nicolas Sarkozy, le montant du dispositif s'élevait à 4,5 milliards d'euros par an, à travers les pertes en charges sociales et en cotisations patronales, entre 2007 et 2011, précise Le Figaro. Dans le cas d'une "désocialisation" des heures supplémentaires, la note s'élèverait à 3 milliards d'euros, selon une étude de l'OFCE datée de juillet et basée sur un volume annuel de 654 millions d'heures supplémentaires en 2016.La réforme avait toutefois été supprimée après l'arrivée au pouvoir de François Hollande en 2012. La nouvelle majorité considérait que l'allongement de la durée de travail des salariés avait freiné les embauches et détruisait davantage d'emplois qu'elle n'en avait créés. "Ce sont toujours un petit peu des mesurettes"Le président de la Fédération des industries mécaniques (FIM), Bruno Grandjean, a dénoncé lundi "un manque de vision" dans la politique économique gouvernementale, jugeant que la suppression des cotisations salariales sur les heures supplémentaires arrivera "un peu trop tard". "On a l'impression que c'est une mesure qui sort du chapeau la veille des universités d'été du Medef", a-t-il déclaré au micro de BFM Business. "C'est un peu trop tard, c'est septembre 2019. Quelle sera la conjoncture en 2019 ? On a du mal a l'anticiper", a-t-il ajouté. "Ce sont toujours un petit peu des mesurettes, des mesures qu'on prend comme ça, en fonction de l'actualité", a estimé celui est également président du directoire du groupe Redex.Pour le président de la FIM, "il y a un manque de doctrine, un manque de vision, un manque de constance, un manque d'anticipation". "On a besoin d'avoir vraiment une vision sur le long terme, au moins sur le quinquennat", a-t-il affirmé. La compétitivité demande "une suite de mesures, (...) pas des mesures isolées qui ont chacune un rendement politique", a-t-il poursuivi, en se disant "assez sévère sur cette façon de voir les choses"."Il faut (...) continuer cette politique de compétitivité qui a été initiée avec le rapport Gallois et là, il y a un gisement d'emplois qualifiés", a-t-il affirmé. Bruno Grandjean a de nouveau évoqué "l'effet pervers" des taxes de production payées par les entreprises. "Le sujet est retombé. On n'en parle plus", a-t-il déploré. "On a eu un premier rapport, on en commande un deuxième. C'est le retour de l'ancienne politique (...) les rapports pour enterrer les problèmes", a-t-il lancé.
Selon le JDD, une des figures historiques du Parti socialiste pourrait être tentée par un regroupement avec d'autres anciens cadres du parti qui ont annoncé leur défection.
Les rangs se dégarnissent au Parti socialiste. Le député européen Emmanuel Maurel a annoncé son départ avec une partie de l'aile gauche du parti dont il était le chef de file, pour se rapprocher de La France insoumise. "Le PS ne correspond plus à l'idée que je me fais du socialisme. Son but, c'est la défense des intérêts des gens modestes. La stratégie pour répondre à cet objectif, c'est le rassemblement des forces de gauche. Le PS a perdu de vue et l'objectif, et la stratégie", a t-il expliqué. La sénatrice Marie-Noëlle Lienemann a critiqué quant à elle un parti devenu "un canard sans tête", qu'elle a choisi de quitter. Un ténor du PS pourrait également suivre la même direction, à en croire le JDD, en la personne de Julien Dray. Selon lui, "il y a une forme de logique" à un regroupement avec Maurel et Lienemann, qui, selon cette dernière, vont "créer un nouveau parti qui fera vivre la flamme du socialisme historique plutôt que d'être le gardien des cendres"."Il ne suffit pas de quitter le PS pour arriver à la France insoumise"Malgré des divergences tenaces avec Jean-Luc Mélenchon qui remontent à la décision de soutenir ou non François Hollande, alors Premier secrétaire du PS, en 2002, Julien Dray pourrait se laisser tenter par une réconciliation avec le leader de La France Insoumise, qui ne l'a toutefois pas épargné ce dimanche 14 octobre.Sur Europe 1-CNews, Jean-Luc Mélenchon s'est contenté de tendre la main à Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann, qui "ont naturellement leur place" à LFI.Quant à Julien Dray, ce dernier doit tenir "compte du fait que nous ne sommes pas la mer des Sargasses. Il ne suffit pas de quitter le PS pour arriver à la France insoumise". Il est "d'humeur changeante et a le passé d'un homme qui a collé de très près à François Hollande qui, pour nous, représente le maximum de ce qu'on peut faire en dévastation politique", a rappelé Jean-Luc Mélenchon.
Les deux victimes ont demandé à être entendus ultérieurement.
Alors que la garde à vue d'Alexandre Benalla, le collaborateur d'Emmanuel Macron filmé en train de frapper des manifestants, le 1er mai dernier à Paris, a été levée, les deux victimes présumées ont été identifiées, a rapporté Franceinfo, le 21 juillet dernier, selon une source proche de l'enquête. L'enquête sur Alexandre Benalla avance. Les enquêteurs auraient identifié les deux victimes présumées des violences commises par l'ex-chargé de mission à l'Élysée. Ces derniers ont fait savoir qu'ils souhaitaient être entendus par la justice ultérieurement. Selon Franceinfo, ces deux personnes, un homme et une femme, ont fait l'objet d'une vérification d'identité après leur interpellation, le 1er mai dernier, place de la Contrescarpe à Paris. Alexandre Benalla entendu par un juge d'instruction, dimanche 22 juilletAlexandre Benalla a été placé en garde à vue, vendredi 20 juillet au matin pour violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public, usurpation de fonctions, port illégal d'insignes réservés à l'autorité publique et complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéoprotection. Il a été libéré samedi 21 juillet dans la soirée. L'ex-collaborateur de l'Elysée, un employé de La République en marche et trois haut gradés de la police doivent être présentés, dimanche 22 juillet, à un juge d'instruction. Le domicile d'Alexandre Benalla à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) a été perquisitionné dans la journée. En plus de l'enquête préliminaire de la justice, ouverte jeudi à l'initiative du parquet de Paris, une autre, administrative, a été lancée par la "police des polices".
La mère de la petite Vanille, retrouvée morte dimanche à Angers, avait expliqué avoir prémédité depuis deux mois son passage à l'acte, le jour du premier anniversaire de la fillette. Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
La mère de Vanille a été mise en examen mardi 11 février pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans et placée en détention provisoire, a indiqué Éric Bouillard, procureur de la République d'Angers. Nathalie Stephan, 39 ans, qui présente des troubles psychiatriques importants, avait quitté son foyer vendredi à 11H00 et aurait dû ramener sa fille à 17H30 à sa référente de l'aide sociale à l'enfance (ASE). Après déclenchement du dispositif "alerte enlèvement", elle avait été retrouvée seule dimanche matin dans un hôtel de Nantes, avouant en garde à vue avoir donné la mort à son enfant vendredi. La petite fille d'un an avait été retrouvée morte à Angers dans un conteneur à vêtements. Sa mère a expliqué avoir prémédité son passage à l'acte le jour de l'anniversaire de l'enfant, le 7 février, a annoncé lundi le procureur. L'autopsie, lundi après-midi, a "confirmé le décès (de l'enfant) dans un délai qui est conforme à ce qui dit la mère" et "par procédé d'étouffement", a expliqué le procureur lundi. "Le mobile du passage à l'acte semble être lié à son départ du centre maternel, départ qui lui avait été annoncé, nous dit-elle, le 3 décembre 2019, jour où elle a décidé, par divers moyens (...) de donner à la mort à son enfant", a-t-il détaillé."Un plan caché"Cette mère était hébergée depuis un an dans le centre maternel d'Angers, un foyer pour femmes enceintes et mères isolées. Le bébé a été confié à une famille d'accueil. Selon le procureur, "entre le 3 décembre et le 7 février, aucun signe ne nous permettait de penser que ce passage à l'acte était envisagé par la maman, au contraire". "Les éducateurs décrivent une évolution positive d'une maman qui s'investissait de plus en plus dans le lien (...) et qui avait rassuré les personnes qui l'encadraient" en affirmant qu'elle avait "un hébergement", a précisé le magistrat.Le procureur a expliqué que "la maman avait prévu un plan, a caché ce plan et a dissimulé aussi sa situation réelle", une "situation de désœuvrement complet, d'isolement complet et de refus aussi de son départ du centre maternel".Le président du département du Maine-et-Loire Christian Gillet a évoqué lundi le "parcours très particulier" de cette femme. Issue d'une fratrie de trois enfants, au milieu de deux frères, et de parents handicapés, elle avait elle-même été placée à l'ASE. "Il n'y a eu absolument pas de négligence de l'ASE, je suis formel", s'est défendu Christian Gillet.
Les images sont impressionnantes. Après avoir balayées les côtes japonaises, le typhon Chaba s'est abattu mercredi 5 octobre sur la Corée du Sud.
Les images qui circulent notamment sur Twitter sont impressionnantes. De gigantesques vagues ont littéralement englouti la ville portuaire de Busan qui compte près de 3,5 millions d'habitants. Selon le Korean Herald, le bilan provisoire fait état de 5 morts et 5 disparus selon le ministre de la Sécurité, après le passage du cyclone tropical. Les eaux déchaînées ont submergés les routes côtières, emportant des véhicules qui tentaient de traverser. Bâtiments noyés ou détruits, des rues totalement inondées, les images témoignent de la puissance du phénomène. Dans les villes de Busan et d'Ulsan, toutes deux situés dans le sud du pays, les dégâts sont très importants. Le typhon, qui a poursuivi sa route vers le Japon, est né au large des îles Mariannes voilà une semaine, précise la Chaîne Météo. Chaque année, 20 à 30 typhons balaient l'Asie.
Elles sont là pour la mode, mais elles n'ont pas leur langue dans leur poche. Ce mardi 13 décembre, C8 diffusait un inédit de Derrière le poste, avec un sujet sur les dessous des Reines du Shopping de M6. Lors de ce reportage, une ex-candidate n'hésite pas à dévoiler des détails sur le programme.
Dans les Reines du Shopping, la compétition peut vite se révéler explosive. L'émission de M6 met en avant cinq femmes qui s'affrontent durant une semaine lors de séances de shopping, afin de gagner le concours. Élues par les concurrentes elles-mêmes et Cristina Cordula, les candidates ne sont pas avares en petites phrases assassines. Alors qu'un thème leur est imposé en début de semaine, les concurrentes font au mieux pour le respecter, tout en misant sur les habits, les chaussures, les accessoires, les bijoux, une coiffure ou encore sur le maquillage.Quand la production s'en mêle...Mais s'il y a une chose que l'on retient de l'émission présentée par Cristina Cordula, c'est que les jeunes femmes ne se font pas de cadeaux et en profitent pour être mesquines. Si Les Reines du Shopping fait les beaux jours de la chaîne de télévision, qu'en est-il des dessous lorsque les caméras sont éteintes ? Mardi dernier, C8 a diffusé dans Derrière le poste un reportage sur Les Reines du Shopping. Marilou, une ancienne candidate, a ainsi révélé que la production faisait tout pour monter les participantes les unes contre les autres. "On nous pose des question du style : t'as vu comment elle s'habille pour son âge ? Tu ne trouves pas ça un peu court, la tenue qu'elle a mise ?", explique Marilou.Elle trouve même que les journalistes, présents lors du tournage, orientent généralement leurs questions afin de pousser les candidates "à se casser" : "On rentre dans cet engrenage. On suit la journaliste et ce qu'elle nous dit. On a tendance à abuser et à être méchante parce qu'on s'en rend peut-être pas compte au début". L'ex-concurrente se souvient également d'avoir été incitée à critiquer les blondes. "Je suis arrivée dans l'émission, je n'avais même pas fait attention que j'étais la seule brune", raconte-t-elle. Détail remarqué par la journaliste, qui lui aurait alors demandé de dire quelque chose "contre les blondes".Se critiquer entre candidats : un fait qui n'est pas anodin dans les émissionsDéclarant n'avoir rien contre les blondes, Marilou finit par dire : "Les brunes ne comptent pas pour des prunes". Une phrase qui l'a suivie toute la semaine et qui a été répétée tout le long de sa participation au programme. Cependant, se critiquer les uns les autres dans ce genre d'émission télévisée n'est pas un fait rare, bien au contraire. Bienvenue chez nous ou encore 4 mariages pour une lune de miel sur TF1 usent de la même mécanique bien huilée.
Un militant LGBT brésilien a déposé une plainte contre Neymar au parquet de São Paulo pour homophobie, après que l'attaquant du Paris SG a traité de "petit pédé" le compagnon de sa propre mère.
Le parquet a confirmé à l'AFP avoir reçu la plainte, qui doit à présent être étudiée par un procureur, chargé de décider s'il engage ou non des poursuites contre la star brésilienne.Lundi, l'activiste Agripino Magalhaes, qui n'est pas directement impliqué dans cette affaire, avait annoncé sur Instagram son intention de déposer une plainte pour "crime d'homophobie et incitation à la haine".L'entourage de l'attaquant de 28 ans n'a pas souhaité commenter cette information.Les insultes homophobes ont été entendues dans un enregistrement audio d'une conversation privée du joueur avec plusieurs amis ayant fuité dans la presse.Neymar traite Tiago Ramos, 22 ans, petit ami de sa mère Nadine Gonçalves, 52 ans, de "petit pédé" et d'"enculé". Un de ses amis dit qu'il faudrait lui "mettre un balai dans le cul".Nadine Gonçalves a rendu publique sa relation avec le jeune homme en avril et la presse à scandales avait révélé peu après que ce dernier était bisexuel. Il y a un an, Neymar avait été accusé de viol par une femme brésilienne qu'il avait fait venir à Paris après un flirt en ligne, mais l'affaire avait été classée sans suite, faute de preuves concluantes.
Tous les ans, depuis 2014, les élus du conseil municipal des enfants de Pantin visitaient le Palais présidentiel.
C'était une tradition récente mais à laquelle tenaient beaucoup les élus du conseil municipal de Pantin, en Seine-Saint-Denis, qui avaient droit à une visite privilégiée du palais de l'Elysée. Depuis 2014, François Hollande ouvrait les portes du palais présidentiel à ces jeunes élus "âgés de 9 à 11 ans" pendant une demi-journée. Mais avec l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Elysée, ce privilège est désormais terminé.Leur demande a en effet été refusée, rapporte Le Parisien, qui qualifie la réponse de l'Élysée de "glaciale". "Le palais de l'Élysée n'appartient pas au président de la République"L'Élysée n'est ouvert "qu'en de très rares circonstances, telles que les Journées du patrimoine", a expliqué la présidence, faisant valoir qu'il s'agit de la "résidence officielle du chef de l'Etat". "Cela fait partie de leur parcours citoyen. Ils visitent aussi l'Assemblée Nationale, le Sénat et la mairie", précise Quentin Liberpré, membre du pôle démocratie locale de la ville, qui raconte que "les enfants sont très déçus". "Si du monde se balade, peu importe où, cela empêche le président de la République et la Première dame de circuler librement dans le palais", justifie encore la communication de l'Élysée.Le maire PS de Pantin, Bertrand Kern, estime que le palais présidentiel devrait être ouvert "à tous". "Le palais de l'Élysée n'appartient pas au président de la République mais à tous les Français". "Cela donne l'image d'un monarque républicain intouchable", dénonce-t-il encore.
Le retour à la normale se précise dans les transports en commun d'Île-de-France. Cependant, les mesures de distanciation physique oblige au maintien de certaines restrictions.
Comment gérer la phase 2 du déconfinement dans les transports en commun d'Île-de-France ? La question a de quoi inquiéter, en raison du volume de passagers. Les opérateurs, dans un communiqué commun publié lundi 1er juin, ont exposé leur plan. Masque, attestation, places assises : comment vont se passer vos voyages à partir de mardi ?par Europe 1Les transports en commun en Ile-de-France vont retrouver à partir de mardi un "niveau d'offre presque équivalent" à celui d'avant le confinement mi-mars. Dans le métro, l'ensemble des lignes fonctionneront avec une fréquence de 90% en moyenne (100% sur les lignes 1, 13 et 14) et sur la plage horaire normale, soit entre 5h30 et 1h15.Cinq stations sur la soixantaine fermées depuis fin mars vont rouvrir: Victor Hugo (ligne 2), Jacques Bonsergent (ligne 5), Filles du Calvaire et Porte de Charenton (ligne 8), Charles Michel (ligne 10)). Les lignes de tramway fonctionneront elles à 100%, moins sur les T4 et T11, du ressort de la SNCF.Les bus RATP circuleront avec une fréquence de 80% de la normale tandis que tous ceux du réseau Optile, en petite et grande couronne parisienne, rouleront eux normalement. Le service sera assuré à 100% sur les lignes A et B du RER de de 5h à 1h15 , sauf sur la partie Nord de la ligne B.Les RER C, D, E ainsi que l'ensemble des trains de banlieue rouleront jusqu'à 22h, avec près de neuf trains sur dix aux heures de pointe. En dehors de ces heures, le trafic ira de 55% à 80% selon les lignes.Le maintien de certaines limitationsEn raison des règles de distanciation qui réduisent la capacité des transports publics de 80% environ, l'autorité régionale et les opérateurs demandent toujours aux entreprises et aux Franciliens de limiter au maximum les déplacements, de maintenir massivement le télétravail, et d'étaler le plus fortement possible les horaires d'arrivées et de départs sur les lieux de travail.Une attestation de l'employeur ou une auto-attestation justifiant un motif impérieux de se déplacer est toujours exigible aux heures de pointe, de 6h30 à 9h30 et de 16h à 19h, et ce au moins jusqu'au 22 juin, tandis que le port du masque reste obligatoire.
Plus de 1.000 autres communes et intercommunalités doivent attendre un second tour pour connaître leur prochaine équipe municipale.
Après deux mois de mise en suspens, le cours des élections municipales va pouvoir reprendre pour les conseillers municipaux élus dès le premier tour. Ils sont entrés en fonction lundi 18 mai et vont donc bientôt pouvoir d'ici 5 à 10 jours élire les maires et les adjoints de 30.000 communes.Les conseils municipaux doivent se réunir entre les samedi 23 et jeudi 28 mai dans des conditions sanitaires renforcées, suivant l'avis du conseil scientifique qui a donné le feu vert à leur installation. L'élection du maire et des adjoints devant se faire à bulletins secrets, la présence physique des conseillers est nécessaire. Mais les règles de quorum ont été assouplies et le vote pourra avoir lieu si au moins un tiers d'entre eux sont présents. La possibilité de voter par procuration a également été élargie et le maire sortant devra décider si la réunion se tient avec ou sans public. Le conseil scientifique a par ailleurs jugé préférable que l'ordre du jour de cette première réunion se limite à l'élection de l'exécutif. Invitée : Jacqueline Gourault - Bonjour chez vous ! (18/05/2020)par Public Sénat"Sur le terrain, c'était une attente très importante des élus, maintenant il faut passer à autre chose", a souligné la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, sur Public Sénat. L'installation des conseils avait été reportée, avec la tenue du second tour de scrutin, prévu le 22 mars, en raison de la crise sanitaire - le mandat des maires sortants étant alors prolongé.L'installation des exécutifs concerne 30.139 communes et 154 conseils communautaires élus au complet au premier tour. 95% des communes concernées, essentiellement en milieu rural, comptent moins de 30 élus. Les conseils communautaires au complet se tiendront pour leur part au plus tard le 8 juin.Des modalités transitoires, incluant à la fois des conseillers sortants élus en 2014 et des élus de 2020, ont par ailleurs été mises en place dans les 1.100 autres intercommunalités dont les conseils n'ont pas été élus au complet et qui ne pourront pas être installés avant le second tour.Les intercommunalités (agglomérations, communautés de communes...) jouent un rôle majeur en matière économique et de relance de l'investissement public. Le délai d'installation des conseils est habituellement de cinq jours après leur élection au complet. Conséquence de la crise sanitaire, il aura fallu cette année plus de deux mois pour leur mise en place.Le conseil scientifique doit par ailleurs remettre ce lundi son rapport au Premier ministre sur la tenue du deuxième tour des municipales dans les 5.000 communes concernées, en juin ou à l'automne.
"Une meilleure représentation proportionnelle, c'est un des engagements du président de la République", fait valoir le chef de file du parti centriste Patrick Mignola.
"Je crois que c'est une absolue nécessité". Deux mois après le record d'abstention enregistré au second tour des élections municipales (58,4%), le chef de file des députés MoDem Patrick Mignola, allié de la majorité présidentielle, appelle à changer le mode de scrutin, afin que les élections législatives de 2022 se fassent à la proportionnelle intégrale. "Nous avons quelques mois devant nous pour que nous ayons la proportionnelle dès le scrutin de 2022. Il suffit d'une loi", déclare-t-il dans un entretien au Figaro. Il défend ainsi "une proportionnelle intégrale dans un cadre départemental. Avec une prime, de telle sorte que le pays soit gouvernable". "Si on partage mieux la richesse et les ressources, il faut aussi mieux partager le pouvoir avec les Français", justifie le député.Le MoDem "a vocation à s'élargir"Patrick Mignola fait aussi valoir qu'"une meilleure représentation proportionnelle, c'est un des engagements du président de la République", et que "c'était aussi l'une des premières revendications des Français lors du grand débat national". Après les départs successifs de plusieurs députés LREM du groupe de la majorité ces derniers mois, le patron des députés MoDem veut par ailleurs "tendre la main". "Si demain des parlementaires d'autres groupes que le MoDem veulent nous rejoindre, on les accueillera à bras ouverts. Mon groupe a vocation à s'élargir pour élargir la majorité", justifie-t-il, niant que cette main tendue puisse constituer un acte de défiance à l'égard du groupe LREM."Mon rôle est de rassembler le plus largement possible tous les députés qui appartiennent à cette grande famille du centre et qui sont aujourd'hui répartis dans plusieurs groupes, de la majorité et de l'opposition", estime-t-il."L'objectif n'est pas de faire du débauchage, mais que les parlementaires se sentent à l'aise. Et d'éviter la création d'un onzième ou douzième groupe, quand quatre à cinq sont déjà issus de la majorité! Il faut arrêter ce spectacle désolant", plaide t-il encore.
Lors de sa seconde audition devant la commission d'enquête sénatoriale, lundi 21 janvier, Alexandre Benalla avait refusé d'expliquer l'attribution de ses passeports diplomatiques. Selon RTL, il aurait déclaré mercredi 23 la perte de l'un d'entre eux.
L'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron n'avait jamais nié l'existence de ses quatre passeports, dont deux « de service ». Devant les sénateurs, dont le président de la commission d'enquête Philippe Bas, il avait en revanche refusé d'expliquer leurs attributions. Et ce malgré l'insistance des parlementaires. Deux jours plus tard, selon RTL, Alexandre Benalla se serait rendu à la gendarmerie de Verneuil d'Avre et d'Iton, dans le département de l'Eure, pour déclarer la perte d'un « passeport de service ». Mais pas que, puisqu'il aurait également affirmé avoir perdu d'une carte d'accès au palais de l'Élysée.Pas de commentaireTout cela intervient une semaine après la mise en examen de l'ex-chargé de mission. Et ce pour « usage public et sans droit d'un document justificatif d'une qualité professionnelle ». Contactée par RTL, l'avocate d'Alexandre Benalla, maître Jacqueline Laffont, n'a pas souhaité réagir. Elle a seulement indiqué, comme son client l'a fait de nombreuses fois devant les sénateurs pour justifier son refus de répondre, que « cela faisait partie de l'instruction judiciaire ».Un peu plus de six mois après les premières révélations de « l'affaire Benalla » et les événements de la place de la Contrescarpe, le principal intéressé refait parler de lui. Cette fois pour ses nombreux déplacements à l'étranger où il a usé de ses passeports diplomatiques. Notamment au Yémen, quelques jours avant un voyage officiel du président de la République. Lundi 21 janvier, sa seconde audition a été marquée par de nombreuses questions sur ces mêmes passeports et la nature de leurs attributions, sans réponse.
"Les circonstances sont encore un peu compliquées à établir, mais il s'agit probablement d'un règlement de comptes entre cités".
Un adolescent de 15 ans a été tué et deux personnes ont été blessées, lundi 17 septembre, lors d'un échange de coups de feu dans une cité de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), selon des sources proches de l'enquête. Selon les premiers éléments de l'enquête, le mineur a été retrouvé vers 20h50 dans la rue, grièvement blessé par balles à la gorge après un échange de coups de feu entre des bandes rivales. Malgré les soins prodigués, l'adolescent n'a pu être ranimé. La victime est déjà connue des services de police, avec six mentions à son casier judiciaire.L'enquête confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-DenisL'un des deux blessés, atteint d'une balle au genou, a été déposé à l'hôpital Bichat (XVIIIe arrondissement de Paris) pour être soigné. L'autre personne blessée reste introuvable. "Ça a duré quinze secondes, que des coups de feu", a confié un témoin à BFMTV. "C'était des gamins de 15 ou 16 ans, armés jusqu'aux dents", a expliqué un autre, assurant avoir vu "deux hommes en cagoule" décamper. "Les circonstances sont encore un peu compliquées à établir, mais il s'agit probablement d'un règlement de comptes entre cités", selon une source policière. Des douilles ont été retrouvées sur place, ont ajouté ces sources. L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis.
Après une semaine de blocages, les députés ont fini par adopter un nouvel amendement inscrivant le "niveau de vie digne". Le secrétaire d'État chargé des retraites, Laurent Pietraszewski, a salué "une accélération" des travaux parlementaires.
Et si la lumière au bout du tunnel parlementaire était en vue ? Après une semaine de blocage, un nouvel amendement a été adopté, dans un rare moment de concorde sur la réforme des retraites. Réforme des retraites : vers l'utilisation du 49-3 ?par CNEWSL'Assemblée nationale a adopté, dimanche 23 février, un amendement gouvernemental inscrivant dans le texte la notion de "niveau de vie digne", après des propositions similaires émanant de plusieurs bords politiques.Après de nombreuses spéculations sur un possible recours au 49-3 pour faire adopter la réforme, le secrétaire d'Etat chargé des Retraites Laurent Pietraszewski a souligné une "volonté de compromis et d'accélération de nos travaux", en alliant "satisfaisant" et "digne" dans la formulation de son amendement.Il s'agit d'inscrire cet "objectif de garantie d'un niveau de vie satisfaisant et digne aux retraités" dans les principes généraux du système universel des retraites, objet de l'article 1 que les députés sont toujours en train d'examiner."Digne" contre "satisfaisant"Le communiste Stéphane Peu avait plaidé pour l'inscription du terme "digne" dans ces objectifs, arguant que la dignité figurait dans la Déclaration universelle des droits de l'homme. L'amendement visait à remplacer ainsi le terme de "satisfaisant" avancé par le gouvernement, qu'il a qualifié de "concept gazeux". Il a été soutenu notamment par l'Insoumis Eric Coquerel. Un amendement similaire avait été déposé par la marcheuse Martine Wonner. L'UDI Thierry Benoît s'était prononcé pour l'adoption de l'amendement communiste, une "belle proposition". Le député Libertés et Territoires Philippe Vigier a salué "une signification forte".La marcheuse Monique Limon a expliqué que le terme "satisfaisant" utilisé dans le texte était celui actuellement utilisé par le Code de la Sécurité Sociale, argument également mis en avant par le gouvernement. "Arrêter de mettre en valeur l'obstruction"Le communiste Pierre Dharréville a salué "la créativité du gouvernement", indiquant que les communistes, "pas jaloux", étaient prêts à voter la proposition gouvernementale. "Une retraite digne, ça a quand même une autre figure qu'une retraite simplement satisfaisante", s'est-il félicité. Le ministre chargé des Relations avec le Parlement Marc Fesneau a salué "l'évolution du débat", loin du "concours de synonymes auquel on se livrait" samedi. Il a appelé à avancer dans le texte, pour "donner du sens aux mots". "M. Fesneau, votre intervention, sauf à remettre de l'huile sur le feu ne me paraît pas judicieuse", a regretté le LR Thibault Bazin, demandant au ministre d'arrêter "de mettre en valeur l'obstruction".
La cantatrice Mady Mesplé, voix cristalline de l'opéra des années 1950 à la fin des années 1970, est morte samedi à Toulouse à l'âge de 89 ans, a-t-on appris auprès du Théâtre du Capitole de Toulouse, qu'elle a fréquenté toute sa vie.
"C'est une des grandes figures de la vie lyrique française de l'après-guerre. Elle avait une voix très cristalline avec des aigus et des sur aigus... c'était phénoménal", se souvient le directeur artistique du Théâtre du Capitole, Christophe Ghristi."Elle pouvait tout interpréter, avec justesse et sensibilité et aura contribué à faire rayonner notre culture sur les scènes du monde entier", a renchéri sur Twitter le ministre de la Culture Franck Riester. "Une grande dame vient de nous quitter".Dans les années 1950, c'est avec son interprétation dans Lakmé, un opéra de Léo Delibes, à Liège, qu'elle se fait connaître. A cette époque, Lakmé était pour les sopranos colorature françaises, le rôle phare. Un rôle fétiche pour elle.Mady Mesplé a aussi brillé dans les rôles-titres de "Lucia di Lammermoor" de Donizetti, en poupée Olympia ("Les Contes d'Hoffmann" d'Offenbach) et dans les airs de la Reine de la nuit ("La Flûte enchantée" de Mozart). Elle s'est produite dans les plus grandes salles du monde.Pendant sa carrière, sa passion pour la musique l'a conduite à aborder tous les répertoires: opérette, opéra, musique contemporaine."Elle disait qu'elle n'aimait pas la nature de sa voix, c'était étonnant de l'entendre avouer ça", s'étonne encore le directeur artistique.Née le 7 mars 1931 à Toulouse dans une famille de mélomanes, elle débute le solfège à 4 ans et entre à 7 ans au conservatoire.L'adolescente toulousaine voulait devenir pianiste, mais au Théâtre du Capitole, on remarque ses qualités pour le chant."Le chemin était tout tracé. Je n'ai pas l'impression d'avoir choisi. J'avais une voix juste, et ça c'est un don. Qu'est-ce qu'on peut faire contre cela ou pour cela ?", disait la cantatrice dans un entretien à France-Musique. Pourtant, elle était décrite comme un bourreau de travail. Elle s'étonnait que les élèves du conservatoire n'aient aujourd'hui "qu'une heure et quart de solfège par jour alors qu'on en avait six à mon époque".Elle avait vécu comme un "effondrement" le renoncement à devenir pianiste. A la fin de sa vie, seule la maladie de Parkinson dont elle était atteinte l'a tenue à l'écart du Théâtre du Capitole, où elle avait ses habitudes depuis son enfance."C'était une boulimique de musique, poursuit Christophe Ghristi. Elle venait à tous les spectacles au Théâtre du Capitole, avec une soif d'entendre de la musique. Il lui en fallait toujours plus".Elle est morte à Toulouse, entourée de sa famille.Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc a rendu hommage à "une des rares cantatrices françaises à mener une carrière réellement internationale, sa voix de soprano colorature au timbre et à la tessiture rare, a parcouru le monde".
Poussé vers la sortie dans les range de son camp, Laurent Wauquiez sort affaibli des élections européennes. Toutefois, au sein de la majorité présidentielle, son départ de la présidence des Républicains ne serait pas une bonne opération.
Après la déroute des Républicains aux Européennes, plusieurs ténors appellent à un repositionnement politique du parti voire à la démission de Laurent Wauquiez. Cette dernière option n'est pas le scénario que la majorité présidentielle espère voir se réaliser. "Pour son parti, il vaudrait mieux qu'il parte", a reconnu Gérald Darmanin, le ministre de l'Action et des Comptes publics mercredi 28 mai dans les colonnes du Parisien. "Mais pour la République en marche... il vaudrait mieux qu'il reste. C'est même le candidat idéal face à nous. D'une part car il porte l'insincérité sur lui, et aussi parce qu'il est beaucoup trop marqué droite identitaire et conservatrice", a poursuivi l'ancien député du Nord. Ainsi, la ligne politique qu'incarne Laurent Wauquiez fait du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes un bon adversaire pour cet ancien membre du parti de droite. Récupérer les électeurs modérés Même point de vue pour un proche d'Emmanuel Macron, également cité par Le Parisien : "on peut se féliciter d'avoir mis les Républicains à terre. Mais il ne faudrait pas que ce séisme provoque l'émergence d'un nouveau leader à droite dans la perspective de 2022". Les Républicains pourraient en effet être tentés de choisir un meneur capable de récupérer les électeurs modérés de la droite et du centre qui se sont tournés vers Emmanuel Macron et LREM, en désaccord avec la droite dure incarnée par Laurent Wauquiez. "Et là, ce n'est plus la même histoire pour 2022", lâche un conseiller de l'Élysée au Parisien. Déjà, les modérés s'organisent pour reprendre la main, à l'image de la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse qui appelait lundi à la démission de Laurent Wauquiez ou encore du président du Sénat Gérard Larcher mardi matin au micro de Franceinfo. "Notre ligne doit profondément être revue, réanalysée (...) Il va falloir changer de logiciel pour arriver à rassembler", a-t-il déclaré. Lundi, Gérald Darmanin avait analysé pour Franceinfo la défaite de son ancienne famille politique : "Il y a un message pour l'écologie et un message pour le patron LR Laurent Wauquiez. Les Républicains sont désormais une mer morte. J'appelle tous les électeurs de droite et les élus locaux de droite à rejoindre LREM", avait-il lancé.
Sous l'imposante statue de Nelson Mandela, en face du bureau du président sud-africain, une petite tente noire s'est installée dans la durée: ces militants du peuple Khoïsan, les premiers habitants d'Afrique du Sud, veulent des terres et une reconnaissance de leurs langues.
Depuis deux ans, ils campent sur cette pelouse de Pretoria pour réclamer aussi l'abolition du terme "coloured", une classification raciale datant de l'apartheid et qui figure encore sur des documents officiels, pour désigner notamment métis et populations autochtones.Le groupe de militants a marché plus de mille kilomètres jusqu'à ce gros bâtiment de style colonial britannique, siège à la fois de la présidence et du gouvernement, pour réclamer audience. "Nous attendrons ici jusqu'à ce que nous obtenions ce pourquoi nous sommes venus", explique l'un de ses dirigeants, qui se fait appeler King Khoisan.De grands panneaux blancs devant la tente affichent des messages de colère à l'égard du président Cyril Ramaphosa. "On est là depuis plus d'un an et que fait-il? Rien!", affirme l'un d'entre eux en afrikaans, la langue des descendants des premiers colons blancs. Le président Ramaphosa a signé l'an dernier une loi qui confère une plus grande autonomie à la communauté Khoïsan, largement asservie et décimée par la colonisation. Mais pour ces militants, cette loi n'est qu'une première étape dans une bataille constitutionnelle et culturelle. - Bushmen ou Hottentots -Le nombre des Khoïsan parmi les 59 millions de Sud-Africains, n'est pas établi et leur identité aussi fait débat. "On parle des Khoi pasteurs et des San chasseurs-cueilleurs, mais d'un point de vue archéologique, c'est difficile de les dissocier", explique Tammy Reynard, conservateur au Centre des Origines de l'université de Witwatersrand.On a longtemps désigné les Khoïsan sous le nom de Bushmen et quand les colons hollandais ont débarqué en Afrique du Sud au XVIIe siècle, ils les ont appelés Hottentots, un terme dérivé de leurs fameuses langues à clics. Ces langues sont caractérisées par l'emploi de consonnes particulières, des clics produits par la bouche qu'on retrouve aussi dans d'autres langues sud-africaines comme le zoulou ou le xhosa. L'une des langues de la famille khoïsan n'est plus parlée que par trois personnes, a récemment relevé l'Unesco.Mais pour beaucoup de ces militants, le sujet clé reste la terre. La question récurrente d'une restitution d'une partie des terres prises par les colons blancs devrait concerner aussi les populations indigènes, pas seulement les communautés noires, revendiquent-ils."On ne peut pas parler d'identité, sans parler de terres", estime Philip Williams, fondateur du groupe militant Indigenous First Nation Advocacy SA. "Nous demandons au gouvernement la restitution de terres sur lesquelles nous pouvons vivre, produire et accéder aux ressources. Les ressources de cette terre appartiennent à nos ancêtres".
Bruno Le Maire a détaillé l'encadrement des prix décidé par les autorités pour éviter "toute spéculation" sur les solutions hydroalcooliques, très convoitées dans la lutte contre le Covid-19.
Face aux hausses "inacceptables" constatées dans certains établissements, le ministère de l'Economie a présenté ce vendredi 6 mars le décret encadrant les prix de vente maximum des gels hydroalcooliques, publié ce vendredi au Journal officiel. Ces solutions désinfectantes sont au coeur de la stratégie sanitaire des autorités pour limiter la propagation du coronavirus. Le texte, qui s'applique jusqu'au 31 mai, limite à 3 euros les 100 ml le prix des gels hydroalcooliques destinés à l'hygiène corporelle.DANS LE DÉTAIL► 50 ml : 2€ ► 100 ml : 3€► 300 ml : 5€► 1 litre : 15€Le ministre de l'Economie "peut modifier par arrêté" ces prix maximum imposés afin de "tenir compte de l'évolution de la situation du marché constatée sur tout ou partie du territoire", précise le texte. Ce décret qui encadre les prix de vente au détail au public mais aussi les prix de vente en gros à des revendeurs, cherche à "protéger les consommateurs contre les risques induits par une situation manifestement anormale du marché".Le suivi de la mesure doit être assuré par la DGCCRF (répression des fraudes), avait indiqué jeudi la secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher. Les ventes des gels hydroalcooliques, dont l'usage est fortement recommandé pour désinfecter les mains et éviter l'infection par le Covid-19, se sont récemment envolées en raison des craintes que suscite le virus et il commence à être difficile d'en trouver notamment dans certaines pharmacies parisiennes.
La jeune militante suédoise estime que le recul du président américain sur l'environnement contribue sans doute à la cause qu'elle défend.
Donald Trump contribue-t-il à mettre en lumière la lutte contre le réchauffement climatique ? C'est ce que pense en tout cas Greta Thunberg, la jeune militante suédoise pour le climat, qui a passé 11 semaines en Amérique du nord."Il est tellement extrême, et dit des choses si extrêmes, que les gens se sont réveillés d'une certaine façon", a dit Greta Thunberg mardi à l'AFP à Hampton, en Virginie sur la côte Est des Etats-Unis, dans le voilier à bord duquel elle doit quitter le pays en direction de l'Europe mercredi matin. "Quand il a été élu, je me suis dit que les gens allaient enfin se réveiller", a dit la militante âgée de 16 ans. "Peut-être qu'il aide". Pour le voyage retour de l'adolescente, un jeune couple australien, parent d'un garçon de 11 mois, s'est porté volontaire. Elayna Carausu, 26 ans, et Riley Whitelum, 35 ans, qui vivent sur un catamaran et racontent leurs aventures sur les réseaux sociaux, avaient vu l'appel de Greta Thunberg qui cherchait un mode de transport écologique pour retourner en Europe, comme pour son voyage aller. Au lieu de passer l'hiver aux Etats-Unis, ils ont proposé de ramener Greta Thunberg et son père, Svante Thunberg, en Europe, à bord de leur catamaran de 14 mètres, baptisé La Vagabonde.Un bilan en demi-teinteA la veille du départ, Greta Thunberg a dressé un bilan en demi-teinte des derniers mois et du sommet de l'ONU sur le climat en septembre dernier, qui avait suscité sa venue en Amérique du Nord."Ça dépend", répond-elle de son ton factuel habituel. "D'un côté, beaucoup de choses ont changé dans le bon sens, mais plusieurs mois se sont écoulés sans action véritable, sans que les gens ne se rendent compte de l'urgence. Donc je ne sais pas, c'est à peu près pareil", dit la lycéenne, en année sabbatique jusqu'en août 2020.Le trajet devrait prendre deux à trois semaines, selon la météo. Outre le couple propriétaire, leur enfant Lenny (qui a son compte Instagram), et Svante Thunberg, la navigatrice britannique professionnelle Nikki Henderson, 26 ans, a été appelée pour donner un coup de main.La destination est le Portugal, à quelque 5.500 km de distance, avec l'objectif de participer à la réunion climat de l'ONU à Madrid du 2 au 13 décembre. Cette "COP 25", à laquelle Greta Thunberg devait initialement se rendre, a été déplacée du Chili à la dernière minute.
La Norvège a arrêté mercredi un des suspects de l'attentat de la rue des Rosiers qui avait fait six morts à Paris en 1982, une avancée saluée par les familles des victimes qui espèrent depuis près de 40 ans un procès.
La France demande depuis plusieurs années l'extradition de Walid Abdulrahman Abou Zayed, établi dans le pays nordique depuis 1991 et qui a dans le passé nié toute implication dans l'attaque attribuée au groupe palestinien Abou Nidal.Sans fournir l'identité du suspect, la police antiterroriste norvégienne (PST) a indiqué avoir procédé mercredi à une arrestation en lien avec cette affaire."Nous pouvons confirmer que la PST a arrêté un homme à Skien (sud de la Norvège, ndlr) aujourd'hui (...) sur un mandat d'arrêt européen émis par les autorités françaises", a déclaré à l'AFP une porte-parole, Annett Aamodt.Le 9 août 1982, un commando avait lancé une grenade dans le restaurant Jo Goldenberg dans le quartier juif historique de Paris, puis ouvert le feu dans l'établissement et contre des passants. L'attaque avait aussi fait 22 blessés.L'opération avait été attribuée au Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) ou Abou Nidal, un groupe palestinien dissident de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).Au total, les juges d'instruction français en charge du dossier ont émis quatre mandats d'arrêt, un visant Walid Abdulrahman Abou Zayed, deux contre des personnes réfugiées en Jordanie, et un quatrième contre un suspect réputé être en Cisjordanie.La demande française "va être examinée soigneusement pour voir si les conditions sont réunies", a précisé Mme Aamodt.- Espoirs prudents -Les espoirs des familles des victimes qu'un procès ait lieu s'étaient heurtés ces dernières années à des refus réitérés de la justice jordanienne d'extrader deux des suspects, dont le cerveau présumé.Âgé de 61 ans et naturalisé norvégien, Walid Abdulrahman Abou Zayed nie lui son implication, affirmant qu'"il y a erreur sur la personne"."Mon mari n'a jamais tué personne. Il n'a jamais été en France", avait déclaré son épouse à l'AFP en 2015 en réaction à un mandat d'arrêt international.La Norvège n'y avait alors pas donné suite car elle n'extradait pas ses ressortissants mais, selon les médias locaux, l'introduction l'an dernier d'un nouveau mécanisme de mandat d'arrêt lui en offre désormais la possibilité.En France, un avocat des proches des victimes, Me Romain Boulet, a évoqué "un vrai soulagement" pour ses clientes."Il ne s'agit toutefois que d'une première étape. Nous espérons que la Norvège procédera à une extradition rapide et qu'elle n'aura pas à cœur de protéger un terroriste", a-t-il dit à l'AFP."Trois autres restent à interpeller, c'est un procès que nous voulons, pas de simples auditions", a-t-il ajouté.Même espoir et même impatience pour Me David Père, qui défend plusieurs familles endeuillées par l'attaque. "Elles attendent maintenant que cet individu soit extradé vers la France dans les meilleurs délais pour qu'il puisse s'expliquer devant la justice", a-t-il réagi.Une source proche du dossier a évoqué une "avancée significative" obtenue notamment grâce à "l'opiniâtreté des enquêteurs" français sur le sujet.- Zones d'ombre -L'affaire reste entourée de zones d'ombre.Selon des avocats de victimes, des documents provenant d'archives de Matignon récemment transmis aux juges d'instruction accréditent l'idée d'un accord secret passé dans les années 1980 entre les renseignements français et le groupe Abou Nidal, garantissant à celui-ci l'absence de poursuites en France en échange de son engagement à ne plus y commettre d'attentats.Cette thèse a fait surface récemment après plusieurs déclarations du patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST) entre novembre 1982 et 1985, Yves Bonnet, qui a confirmé lors d'une audition par le juge d'instruction chargé de l'enquête, l'existence d'un "accord" entre les deux parties.Selon des éléments obtenus par l'AFP, la ministre des Armées Florence Parly a aussi accepté en juillet de transmettre à la justice 11 documents déclassifiés et 13 documents non protégés.
L'Hexagone suffoque. Samedi 4 août, journée de grand chassé-croisé sur les routes et dans les gares, Météo France prévoit des températures allant jusqu'à 39 degrés dans le Sud et même 40 degrés dans la vallée du Rhône.
Samedi matin, Météo France maintenait sa vigilance orange dans une grande partie du pays. La quasi totalité de l'Hexagone est concernée, exceptée une bande allant de la Bretagne au Nord-Pas-de-Calais. Au total, 67 départements sont placés en alerte, égalant le record de l'année dernière. Dans le détail, les départements concernés par la vigilance orange sont : l'Ain (01), l'Allier (03), les Alpes-Maritimes (06), l'Ardèche (07), l'Aube (10), l'Aude (11), l'Aveyron (12), les Bouches-du-Rhône (13), le Cantal (15), la Charente (16), le Cher (18), la Corrèze (19), la Corse-du-Sud (2A), la Haute-Corse (2B), la Côte-d'Or (21), la Creuse (23), la Dordogne (24), le Doubs (25), la Drôme (26), l'Eure-et-Loir (28), le Gard (30), la Haute-Garonne (31), le Gers (32), la Gironde (33), l'Hérault (34), l'Indre (36), l'Indre-et-Loire (37), l'Isère (38), le Jura (39), les Landes (40), le Loir-et-Cher (41), la Loire (42), le Loiret (45), le Lot (46), le Lot-et-Garonne (47), la Haute-Marne (52), la Meurthe-et-Moselle (54), la Moselle (57), la Nièvre (58), le Puy-de-Dôme (63), les Pyrénées-Orientales (66), le Bas-Rhin (67), le Haut-Rhin (68), le Rhône (69), la Haute-Saône (70), la Saône-et-Loire (71), la Savoie (73), la Haute-Savoie (74), Paris et petite couronne (75-92-93-94), la Seine-et-Marne (77), les Yvelines (78), les Deux-Sèvres (79), le Tarn (81), le Tarn-et-Garonne (82), le Var (83), le Vaucluse (84), la Vienne (86), la Haute-Vienne (87), les Vosges (88), l'Yonne (89), le Territoire-de-Belfort (90), l'Essonne (91) et le Val-d'Oise (95). Le mercure devrait rester très haut durant tout le week-end et une partie de la semaine prochaine. Samedi, "les maximales fléchiront un peu dans le Nord-Ouest, mais resteront comprises entre 31 et 34 degrés", prévoit Météo France. "Sur les départements de la moitié nord, elles atteindront 34 à 36 degrés". Elles resteront très élevées dans le Sud, entre 35 et 39 degrés, et "on pourra atteindre encore localement 40 degrés en basse vallée du Rhône", met en garde l'organisme de prévention météorologique. Les nuits suivantes resteront très chaudes, tout particulièrement en ville. En journée, les températures devraient baisser très légèrement dimanche, avant de remonter dès lundi. À l'échelle de l'Europe, les pics de températures en ce début de mois d'août s'approchent des plus hauts jamais enregistrés sur le continent. Dans le sud de l'Espagne, on attend 47°C du côté de Cordoue, en Andalousie.
Quatre-vingts secondes d'une violence inouïe: les écrans de la cour d'assises des Bouches-du-Rhône ont diffusé mercredi les images du lynchage dans une cour des Baumettes d'un détenu, pour lequel cinq hommes comparaissent depuis lundi.
Ces cinq jeunes détenus de la prison marseillaise sont accusés du meurtre de Ramses Aly el Sayed, 20 ans, frappé à mort le 16 décembre 2017 au quartier Hommes numéro 1. La victime était décédée à l'hôpital le 7 février sans être jamais sortie du coma.L'avocat général, Christophe Raffin, a requis mercredi soir contre eux des peines de 20 à 30 ans de réclusion criminelle, demandant aux jurés d'ajouter, à la qualification de meurtre, la circonstance aggravante de guet-apens pour ce qu'il estime être "une curée"."Quatre-vingts coups portés à la tête d'une personne au sol. Vous dites que vous ne vouliez pas le tuer mais vous vouliez en faire quoi?", avait demandé plus tôt la présidente de la cour d'assises, Annick Corona, aux accusés qui reconnaissent les faits mais nient toute intention homicide. "Je ne suis pas un tueur", avance Ameur Benkrama, âgé de 19 ans au moment des faits. "J'arrive pas à expliquer mon geste, j'arrive pas à me reconnaître", dit-il, au bord des larmes. Selon l'accusation, il a porté 20 coups de pied dans la tête de la victime. Il est aussi celui qu'on voit sur les images prendre appui sur les épaules de deux codétenus pour sauter à pieds joints sur le visage de la victime. En garde à vue, il avait avoué face aux images : "On dirait des animaux"."C'est venu d'un coup, on voulait même pas le correctionner (sic). Je ne voulais pas le tuer", ajoute Fethi Belhadj, qui n'arrive pas à expliquer pourquoi il s'est acharné en donnant dix coups de béquille. - "J'ai pas été tant violent que ça" -A l'exception d'insultes que la victime lançait en l'air et du tapage qu'elle faisait la nuit en raison de troubles psychologiques, il n'avait aucun grief contre lui. "Si vous étiez aux Baumettes, vous sauriez qu'il n'y a pas besoin de raison pour frapper", avait lâché Fethi Belhadj durant l'enquête.Hasni Medjmedj, lui, voulait juste "lui faire quelques bleus". Il a donné 25 coups de pied dans la tête et lui a piétiné le visage. Akim Ali Cherif souhaitait "lui faire comprendre qu'il n'a pas à insulter". Seul Djedid Ali conteste les coups de pied dans la tête que lui impute l'avocat général Christophe Raffin. "J'ai pas été tant violent que ça", oppose le jeune homme qui avait assuré aux enquêteurs: "J'ai vrillé, ce n'est pas mon éducation". Dans ses réquisitions, l'avocat général a ensuite réfuté "tout prix de gros", réclamant 20 ans contre Djedid Ali et Akim Ali Cherif, 25 ans contre Fethi Belhadj et 30 années contre Hasni Medjmedj et Ameur Benkrama."Moins de dix coups ou plus de vingt, il peut y avoir une différence, tout comme entre des coups donnés à la tête et sauter à pieds joints sur le visage de la victime en s'appuyant sur ses collègues", a-t-il justifié. Anticipant la défense qui évoquera sans doute les lenteurs des surveillants à intervenir, Christophe Raffin a invité aussi les jurés à "ne pas aller sur la piste d'une responsabilité de l'administration pénitentiaire". A la barre, un gradé des Baumettes avec 30 ans d'expérience, n'avait pu masquer son émotion et ses remords : "Sortir un type qui allait mourir d'une cour de promenade, ce n'est pas mon métier. Ça passe en boucle dans ma tête".Ce surveillant expérimenté a expliqué que les détenus semblaient vouloir tendre un guet-apens aux surveillants en lançant: "Allez le chercher! N'ayez pas peur". "L'hostilité des détenus, c'est ce qui a tout changé", rapporte ce témoin. "Sans cette hostilité, mon temps d'intervention dans la cour aurait été beaucoup plus rapide".Le verdit est attendu jeudi soir.
Alors que la mesure sur l'abaissement de 90 à 80 km/h fait toujours débat, le monsieur sécurité du gouvernement assure que "la minorité qui hurle très fort" "cache une majorité de contents que l'on puisse rouler moins vite".
À quelques jours de passer la main, Emmanuel Barbe dresse lundi 10 février dans les colonnes du Parisien le bilan de ses cinq ans à la tête de la Sécurité routière et vante notamment l'abaissement de la limitation de vitesse à 80 km/h sur une partie des routes départementales de France. "Dans les années 1970, il y avait 18.000 tués chaque année en France. Certains week-ends, 350 personnes mouraient sur la route !", rappelle le délégué interministériel. Avec 3.239 tués en 2019, la mortalité routière dans l'Hexagone a atteint un chiffre historiquement bas, et c'est, selon Emmanuel Barbe, grâce à des mesures contraignantes et parfois controversées, comme les 80 km/h. "Grâce à l'application de cette mesure, on a épargné en 18 mois 334 vies !", assure-t-il. Face à la grogne de certains Français et élus locaux, le Premier ministre Édouard Philippe a finalement décidé l'été dernier de laisser la responsabilité aux départements de rétablir ou non la vitesse à 90 km/h, ce que certains ont déjà appliqué, tandis que d'autres dénoncent des conditions trop drastiques. Emmanuel Barbe, qui assure avoir reçu des "lettres anonymes immondes" au moment de la mise en place de la mesure, déplore un débat sur la sécurité routière "beaucoup plus passionnel (en France) qu'ailleurs". "En France, dès que l'on prend une mesure de sécurité routière, tout le monde s'estime compétent et a son mot à dire. Conduire une voiture ne donne pourtant - c'est un fait - aucune compétence en accidentologie", martèle-t-il.Pour autant, le monsieur sécurité routière du gouvernement assure que la polémique passera. "Dans le domaine de la sécurité routière, vous avez une minorité qui hurle très fort, mais qui, à mon avis, cache une majorité de conducteurs qui ont, eux, peur sur les routes et sont contents que l'on puisse rouler moins vite. Beaucoup de conducteurs se rendent compte qu'en roulant à 80, ils sont moins stressés, consomment moins d'essence et ne perdent pas de temps", estime-t-il.Des nouvelles mesures au printemps Le futur préfet de police des Bouches-du-Rhône fait également le point sur les prochaines mesures qui seront mises en place au printemps, comme le renforcement des sanctions liées à l'usage du téléphone portable au volant. Dès avril prochain, le permis de conduire pourra être suspendu en cas de flagrant délit d'infraction routière combinée à l'usage du téléphone. Emmanuel Barbe annonce également que le blocage du signalement des forces de l'ordre sur les applications communautaires de type Waze ou Coyote sera en vigueur en fin d'année. Une mesure surnommée "Harry Potter", en référence à la cape d'invisibilité du sorcier, qui concernera des cas précis d'opération de contrôle, notamment l'alcoolémie, mais pas la vitesse.
Harold Evans, monstre sacré du journalisme britannique connu surtout pour avoir dirigé la rédaction du Sunday Times, est mort à 92 ans, a annoncé sa femme Tina Brown jeudi.
Les hommages ont afflué après le décès, survenu mercredi à New York des suites d'une insuffisance cardiaque, du journaliste devenu éditeur aux Etats-Unis.Le Premier ministre britannique Boris Johnson - qui a lui-même été journaliste au Times, dont il a été renvoyé pour avoir inventé une citation en 1988 - a salué "un véritable pionnier du journalisme d'investigation".Son ministre de la Culture britannique, Oliver Dowden, a rendu hommage à un "géant".Originaire d'une famille modeste de Manchester, dans le nord de l'Angleterre, Harold Evans a commencé sa carrière au journal local, le Manchester Evening News.Directeur de la rédaction du Sunday Times de 1967 à 1981, il a joué un rôle clé dans l'éclosion du scandale du thalidomide, médicament donné aux femmes enceintes qui provoquait des malformations congénitales.Sous sa direction, le journal dominical a également révélé que l'espion britannique Kim Philby était un agent double au service de l'Union soviétique.Il a aussi publié des extraits des mémoires de l'ancien ministre travailliste Richard Crossman que le gouvernement voulait faire interdire, malgré le risque de poursuites.Nommé en 1981 à la tête de la rédaction de la version quotidienne du journal, le Times, il n'y reste qu'un an, en conflit avec son propriétaire, le magnat Rupert Murdoch. Il a accusé ce dernier ensuite de l'avoir remercié en raison des attaques du journal contre Margaret Thatcher.Ce père de cinq enfants décrivait le journalisme comme sa "passion" et résumait sa vision du métier de cette manière: "essayer d'obtenir la vérité implique de rejeter les stéréotypes et les clichés". Après son départ du Times, il déménage avec sa seconde épouse Tina Brown aux Etats-Unis, où il enseigne et devient notamment directeur de la maison d'édition Random House.Aux Etats-Unis, Tina Brown s'impose comme une patronne de presse très respectée, à la tête de Vanity Fair dans les années 1980, puis du New Yorker dans les années 1990. Le couple gagne une réputation de grande influence dans la vie politique et mondaine new-yorkaise.Tina Brown a remercié tous ceux qui ont rendu hommage à "l'amour de sa vie", "le plus magique des hommes".
Le robot SpotMini se déplace dans les allées d'un des parcs centraux de la ville de Singapour, rapporte le Courrier international. Un autre moyen de faire respecter les règles. Il ressemble à un chien, mais ça n'en est pas un.
Jaune et noir, SpotMini est tout simplement un robot. Comme le rapporte le Courrier international, la ville de Singapour a décidé de déployer celui qu'elle appelle "Spot patrouille" dans le parc de Bishan-Ang Mo Kio, afin de "rappeler aux gens les mesures de distanciation sociale". L'engin se déplace à quatre pattes, comme un chien donc, mais de façon bien plus mécanique évidemment. Depuis le début du mois de mai, comme le montre une vidéo publiée par CNA Insider, il parcourt le parc et diffuse un message à l'aide d'une voix féminine : "Respectez une certaine distance entre vous pour votre sécurité et celle de ceux qui vous entourent." Grâce à une caméra et plusieurs outils technologiques, le chien-robot peut déterminer le nombre de personnes dans le parc, mais il ne peut en revanche enregistrer les données personnelles des habitants. Dans ce parc, il est utilisé dans le cadre d'un "essai-pilote", mais l'expérience pourrait être renouvelée s'il était convaincant. À noter que son utilisation permet en ces temps de pandémie de respecter les gestes barrières. "Comme il est contrôlé à distance, la surveillance du parc nécessite moins de personnel, ce qui contribue à réduire les contacts physiques entre les employés (...) et les visiteurs du parc. Cela permet de réduire leur risque d'exposition au coronavirus", explique le journal The Straits Times. Un bijou technologique qui a fait ses preuves Cependant, SportMini n'est pas une trouvaille choisie au hasard. Le robot, conçu par l'entreprise Boston Dynamics, s'est déjà illustré par le passé, rappelle CNews. Il a déjà tracté un camion, ouvert une porte à l'aide d'un bras robotisé ou fait du "moonwalk". Le média précise même qu'en 2019, la police de l'État du Massachusetts avait déjà eu recours à ses services.À Singapour, le confinement a été prolongé jusqu'au 1er juin en raison d'une recrudescence des cas de coronavirus. Le port du masque est obligatoire et les sorties sont encadrées. Dans un autre parc, un robot-voiture sillonne les espaces verts et demande aux gens d'éviter les rassemblements.
Après deux agressions ce weekend, les pompiers alertent le gouvernement sur les dysfonctionnements du service public qui provoque un "abandon" de la population.
Deux agressions de pompiers sont survenues ce weekend. Samedi 17 août, dans les Yvelines, un jeune homme de 15 ans a attaqué les deux pompiers qui tentaient de lui venir en aide. Dimanche 18 août, en Haute-Corse, un homme a blessé un pompier qui le secourait. "C'est devenu le quotidien pour nous", a dénoncé sur Franceinfo André Goretti, le président national de la Fédération autonome des sapeurs-pompiers professionnels (FASPP). "Nous dénonçons la mauvaise gestion qui est faite aujourd'hui par le gouvernement de ces agressions qui sont en hausse quotidienne. (...) Le gouvernement n'arrive pas à comprendre que le service public de secours est malade parce qu'il y a des dysfonctionnements forts, par manque d'effectifs et de moyens", a-t-il déploré.Pour le président de la FASPP, ce manque de moyen empêche les pompiers d'avoir une réponse "adaptée". "Il y a un abandon de la population. Les services ne répondent plus à la demande et nous sommes le dernier maillon de la chaîne des secours", a-t-il expliqué. "Il faut que la réponse soit adaptée, mais comme vous mettez beaucoup de temps, et que vous avez de moins en moins de moyens en termes d'effectifs et bien le temps est prolongé et les gens deviennent agacés et comme ils n'ont plus de réponse adaptée, ils s'en prennent aux sapeurs-pompiers", a-t-il affirmé.
Les députés ont adopté la loi Pacte par 147 voix pour dont celle de Jean-Luc Mélenchon, pourtant farouche opposant au texte. Celui-ci comporte notamment la privatisation du groupe ADP (Aéroports de Paris).
Jeudi 11 avril, les députés se prononçaient sur la loi Pacte qui comporte notamment le projet de privatisation d'Aéroports de Paris. Parmi le groupe des députés de la France insoumise, qui compte 17 membres dont dix étaient présents à l'Assemblée, une voix s'est prononcée en faveur de cette loi controversée - la totalité du groupe LFI étant pourtant opposée à cette loi, portée par le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire.Quelle est la voix dissonante au sein des Insoumis ? Jean-Luc Mélenchon, chef de file du groupe et farouche opposant à la privatisation d'ADP. Il s'agit d'"une erreur de bouton", fait-on savoir dans l'entourage du député des Bouches-du-Rhône, indique Europe 1. Selon la radio, le groupe a demandé à l'Assemblée nationale de faire une "mise au point" comme le prévoit le règlement. "Après la clôture du scrutin, les votes ne peuvent plus être modifiés ; en revanche, le détail nominatif des votes peut être accompagné de mises au point lorsqu'un député s'est trompé sur le sens du vote qu'il souhaitait émettre ou en cas d'erreur de manipulation", est-il indiqué sur le site de l'Assemblée nationale.
Elle n'a que deux ans, mais partage déjà la même passion que sa grand-mère Lady Diana. Selon le magazine Gala, Charlotte, la fille de William et Kate Middleton, prendrait déjà des cours de danse.
Alors qu'ils se trouvaient dans les jardins de Kensington lors d'un hommage à Lady Di pour les 20 ans de sa mort, le couple princier a rencontré Tamara Rojo, directrice artistique de l'English National Ballet. Kate Middleton aurait alors révélé que la petite Charlotte s'épanouissait pleinement dans la danse, ajoutant même "elle adore absolument ça".L'occasion également pour le duc de Cambridge de se remémorer les souvenirs de sa mère : "Elle adorait danser, c'était une danseuse fantastique. Récemment, nous avons parcouru sa bibliothèque musicale, et c'est très éclectique. La danse l'enchantait", a-t-il confié. Tamara Rojo les aurait finalement invités à faire découvrir à la petite princesse "My First Ballet", un programme initié par l'English National Ballet pour jeune public.
Alors que plus de 100.000 candidats au bac passent à partir de lundi les épreuves de rattrapage, certains professeurs menacent de donner le diplôme à tous les candidats qui se présenteront, toujours pour protester contre la réforme du baccalauréat de Jean-Michel Blanquer.
Le verdict est tombé vendredi 5 juillet pour les 743.000 candidats au baccalauréat : 77,7% ont été reçus d'emblée à l'examen, un taux provisoire en légère baisse par rapport à 2018. Quelque 57.400 candidats ont eu moins de 8/20 de moyenne et ont donc échoué (7,9%), et 103.800 ont droit à une deuxième chance avec les oraux de rattrapage, qui ont lieu lundi et mardi.Cette dernière étape également marquée par le conflit qui oppose les enseignants au ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer et à sa réforme du bac, entre les candidats impactés par la rétention des notes et ceux qui bénéficient de la note du contrôle continu. En effet, face à la grève, le ministre a mis en place une "solution technique" : en cas de notes manquantes, les notes du contrôle continu ont été prises en compte pour compléter la moyenne. Et si la note du bac s'avère finalement meilleure, c'est celle-là qui sera conservée."Combien de points il vous manque pour avoir le bac ?"Vendredi soir, il manquait quelque 10.000 copies, qui doivent être rendues ce lundi. Certains candidats vont donc se présenter à l'examen de rattrapage et pourraient apprendre qu'ils sont reçus, d'autres risquent d'avoir des points à rattraper à cause du contrôle continu et pas du résultat des épreuves. Pour marquer leur désapprobation, certains professeurs menacent de surnoter les élèves. Interrogé par Le Parisien vendredi, un professeur de maths, enseignant depuis plus de dix ans en Île-de-France, a été très clair. Pour chaque candidat auditionné, il posera la même question : "Combien de points il vous manque pour avoir le bac ?" "Je vais faire en sorte qu'ils aient tous leur diplôme. Notre ministre a endossé le rôle de briseur de grève, il a refusé toute négociation qui aurait pu immédiatement stopper notre mouvement. Donc voilà ma réponse !""Un diplôme entaché d'irrégularités et de discriminations"Tous les professeurs ne sont pas en accord avec ce mode d'action. Le Snes, principal syndicat du secondaire, "déconseille" aux enseignants de procéder ainsi. "Il faut arrêter de mettre les enfants spectateurs, comme si on était dans un couple où les parents sont en train de se disputer et on attend la fin de la scène de ménage", a également déploré au micro d'Europe 1 Rodrigo Arenas, président de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), ce week-end. "Tout à coup, un diplôme national serait entaché d'irrégularités et de discriminations entre les enfants ?", a-t-il déploré. "Il y a une vraie inégalité de traitement dans les faits. Les parents qui nous appellent - parce que le standard explose - ils nous disent clairement qu'ils envisagent d'aller au tribunal administratif si leurs enfants n'ont pas eu le bac alors que le copain de la famille d'à côté l'a obtenu dans des conditions qui sont différentes", a-t-il dénoncé. Au micro de Franceinfo dimanche, Emmanuel Macron a pris la défense de son ministre Jean-Michel Blanquer. "Je pense que le ministre a eu la bonne réaction", a-t-il affirmé. "On ne peut pas prendre nos enfants et leurs familles en otage", a-t-il également dénoncé.
Le Canadien Mark Fast et le Turc Bora Aksu ont présenté vendredi leurs collections printemps/été 2021 à la Fashion Week de Londres, rares créateurs à maintenir des défilés avec public en ces temps de pandémie.
Robes longues à volants superposés, couleurs pastels translucides, l'atmosphère était romantique du côté de Bora Aksu. Arborant de délicats masques en tulle, les mannequins ont défilé à l'extérieur devant quelques spectateurs à bonne distance les uns des autres."J'ai décidé de faire un défilé car je crois que nous avons tous besoin de continuer à rêver", a confié Bora Aksu au Evening Standard.Réveil tonique chez l'as du tricot Mark Fast qui ose le vert et le rose néon dans une collection mâtinée de streetwear. Le sweat à capuche siglé "FAST" se porte sur une jupe moulante finissant en plumes.Seule une poignée des 80 créateurs présents lors de cette Fashion Week ont maintenu des défilés "physiques", la plupart présentant leurs créations dans des vidéos postées en ligne, ou uniquement sur rendez-vous à un petit nombre d'acheteurs et de chroniqueurs mode.Pour certains, le contexte sanitaire a été l'occasion de repenser ce rendez-vous de la mode.Halpern a ainsi rendu hommage aux employées du service public en demandant à huit d'entre elles de jouer les mannequins dans une vidéo présentant la collection. L'une d'elles, Arianna, une infirmière espagnole installée à Londres, a troqué sa blouse d'hôpital pour une robe à plumes rose poudré et noir aux manches à imprimé léopard."Cette collection a été créée pour célébrer les femmes en première ligne (face à la pandémie) et pour tous ceux que ça peut inspirer et encourager", explique Michael Halpern, créateur américain de 31 ans.La reine du punk Vivienne Westwood, dont le mari Andreas Kronthaler, de 25 ans son cadet, dessine actuellement les collections pour sa maison, s'est, elle, servi de la Fashion Week pour transmettre un message: "Achetez moins, habillez vous bien, échangez des vêtements"."Portez vos vêtements de soirée au bureau si vous retournez au travail, mélangez les saisons - notre objectif est de ne montrer qu'une seule collection par an", affirme la créatrice et militante de 79 ans, à contre courant de la "fast fashion" et de ses dégâts sur l'environnement.Sa collection unisexe s'inspire des coupes traditionnelles anglaises, en prenant des libertés avec les imprimés et les accessoires comme les boutons.Sur les masques des mannequins, deux mots résument la créatrice: "True Punk" ("Vraie punk").
Lors d'une visite privée au marché de Noël des Tuileries, la Première dame a été reçue par le "roi des forains" Marcel Campion. La rencontre a été immortalisée et ne fait pas l'unanimité.
Dimanche 23 décembre, Brigitte Macron s'est rendue au marché de Noël des Tuileries (Ier arrondissement de Paris) en compagnie de ses petits-enfants. À cette occasion, la Première dame a été reçue par le forain Marcel Campion qui est l'initiateur de ce marché. Tout deux en ont profité pour prendre la pose ensemble, comme le montre une photographie dévoilée par Le Parisien.Cette photo n'est pas anodine, compte tenu des récentes polémiques liées à Marcel Campion. D'abord privé de son marché de Noël des Champs-Élysées par la Ville de Paris dirigée par Anne Hidalgo, le forain a été épinglé en septembre pour avoir tenu des propos homophobes lors d'une réunion publique qui s'était tenue en début d'année. Cette affaire l'avait contraint à se retirer officiellement de l'organisation du marché de Noël des Tuileries qui, selon lui, aurait déjà attiré 1,1 million de visiteurs.Ian Brossat : "Pas si grave, finalement, l'homophobie ?"Dans l'entourage de Brigitte Macron, cité par Le Parisien, on assure que cette photo ne vise "aucunement" à "apporter une caution" à l'homme d'affaires, candidat aux municipales à Paris de 2020. Il est aussi souligné que la femme du président de la République n'a pas manqué de dire à son interlocuteur "combien elle avait trouvé ses propos inacceptables". Reste que cette photo suscite des critiques, notamment celles de Ian Brossat, tête de liste PCF aux élections européennes : "J'aimerais comprendre. Le 24 septembre dernier, Benjamin Griveaux (porte-parole du gouvernement, ndlr) demandait l'annulation du marché de Noël de Marcel Campion après ses propos homophobes. Aujourd'hui, Brigitte Macron s'affiche fièrement avec ce même Marcel Campion. Pas si grave, finalement, l'homophobie ?"
Un discours pour arrêter, un discours pour repartir. Trois mois après avoir mis à l'arrêt le pays et ses réformes pour cause de Covid-19, Emmanuel Macron exposera aux Français dimanche ses projets de redémarrage du quinquennat, moins de deux ans avant l'échéance présidentielle.
Le président devrait d'abord s'exprimer sur les sujets d'urgence liés à la crise, à commencer par la troisième étape du déconfinement prévue le 22 juin et ses principaux enjeux : la réouverture des restaurants en Ile-de-France, l'assouplissement des règles dans les écoles et la levée de l'interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes.Pour faire le point sur le virus, il a réuni vendredi son conseil scientifique et un conseil de défense sanitaire, mais rien n'en a filtré dans la foulée, dans l'attente de son allocution.Emmanuel Macron devrait aussi revenir sur sa gestion de la crise, dont il n'a guère tiré de bénéfices politiques, sa cote de popularité continuant de baisser à l'inverse de celle du Premier ministre Edouard Philippe.Cette allocution devrait aussi permettre à Emmanuel Macron, contraint de gérer l'urgence depuis trois mois, d'enfin commencer à se projeter sur l'après-Covid. Il semble trop tôt pour présenter le plan de relance prévu à la rentrée. Les résultats du Ségur de la santé pour renflouer l'hôpital pourraient, par ailleurs, faire l'objet d'une nouvelle allocution en juillet.Mais à une semaine de la fin des travaux de la Convention citoyenne pour le Climat, le chef de l'Etat pourrait évoquer ses intentions sur l'écologie, affichée comme une priorité de la fin du quinquennat. Les propositions de la convention pourraient faire l'objet d'un référendum, une hypothèse toujours envisagée selon son entourage.- "Etape" plus que réinvention -Emmanuel Macron a évoqué pendant la crise sa volonté de "se réinventer", puis parlé, plus simplement, d'une "nouvelle ère" et d'une "nouvelle étape".Lors d'un déjeuner avec des éditorialistes jeudi -rapporté par leurs journaux-, il a décrit sa vision de la suite de son mandat. Convaincu d'avoir fait les bons choix depuis trois ans, le président ne compterait pas les renier. Pas question donc de remettre un impôt sur les plus riches, ni d'un "Grenelle des salaires".Il compte également reprendre le chantier de la retraite par points, malgré le conflit social qu'elle a suscité, et espère rallier des syndicats en revoyant des dispositions clivantes, comme l'âge pivot.En revanche, il pourrait promettre une nouvelle méthode, moins verticale, en "coconstruisant" ses décisions avec élus locaux ou partenaires sociaux.Tout reste à faire, à en croire les syndicats. L'exécutif a "confiné le dialogue social", selon Laurent Berger (CFDT).Le président envisagerait enfin une déconcentration au profit des départements, tirant les leçons des lourdeurs de l'Etat central pendant la crise.- Attention à la jeunesse -Mais le chef de l'Etat est bousculé par un nouveau front, celui des manifestations contre le racisme et les violences policières, après la mort de George Floyd aux Etats-Unis et le rappel de celle d'Adama Traoré en 2016."Il ne faut pas perdre la jeunesse", s'est-il inquiété jeudi. Comme en écho, le président du Sénat Gérard Larcher l'a appelé à redonner confiance car "l'ambiance n'est pas bonne dans ce pays".Son ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a annoncé trop rapidement des sanctions à l'encontre de policiers en cas de "soupçon avéré" de racisme, ou l'interdiction de l'interpellation au moyen de la technique dite de contrôle de tête.Devant la colère des policiers qui ont manifesté depuis jeudi un peu partout en France, le ministre a reconnu "une connerie" et corrigé ses propos, sans parvenir à calmer ses troupes.Les syndicats de police demandent maintenant à être reçus par le chef de l'Etat pour qu'il "témoigne de sa reconnaissance aux forces de l'ordre", alors que des nouvelles manifestations sont organisées samedi par la famille d'Adama Traoré. Autant de tensions qui pourraient pousser le président à s'exprimer dimanche sur le sujet. Selon Bruno Retailleau et Damien Abad, patrons respectivement des sénateurs et députés LR, "il est scandaleux que les déclarations du ministre de l'Intérieur et de la garde des Sceaux aient donné le sentiment d'une présomption de culpabilité de nos forces de l'ordre". Et de plaider samedi dans un communiqué: "Le chef de l'Etat doit montrer aux Français qu'il est vraiment un chef et qu'il y a encore un État".
La fondation Nobel a reporté l'annonce du prix Nobel de littérature 2018 suite à un scandale sexuel concernant Jean-Claude Arnault, un photographe français.
Un fait rarissime. La fondation Nobel a annoncé le report en 2019 de l'annonce du prix Nobel de littérature 2018, un évènement qui n'est arrivé que cinq fois en plus d'un siècle. La raison ? Dans un article publié dans le quotidien de référence Dagens Nyheter en novembre dernier, dix-huit femmes ont accusé Jean-Claude Arnault, un Français de 71 ans de viols, d'agressions sexuelles et de harcèlement sexuel. Le parquet criminel de Stockholm a annoncé mi-mars qu'une partie de l'enquête préliminaire ouverte contre lui avait été classée sans suite pour cause de prescription ou faute de preuves. Il s'agit de viols et d'autres agressions présumés commis en 2013 et 2015. Les faits non classés n'ont pas été révélés. Par la voix de son avocat, Jean-Claude Arnault se dit innocent."Il était considéré par certains comme le 19e membre de l'Académie Nobel, qui en compte 18"Jean-Claude Arnault est un photographe français, expatrié en Suède depuis une quarantaine d'années, selon Closer. Il s'est fait connaître en créant le "Forum-Nutidsplats für kultur", un centre culturel où se donnent conférences et concerts. Cet homme de 71 ans, également régisseur de théâtre, est marié à Katarina Frostenson, une poétesse membre du jury du prix Nobel de littérature. Selon la journaliste à l'origine du scandale, le Français jouissait d'une influence hors norme auprès des membres de l'Académie : "Pour mesurer son influence, il suffit de savoir qu'il était considéré par certains comme le 19e membre de l'Académie Nobel, qui en compte 18.""Jean-Crade"L'Académie avait même demandé à Jean-Claude Arnault de gérer un appartement, dont elle est propriétaire, rue du Cherche-Midi à Paris. Plusieurs des femmes qui ont accusé le photographe d'abus sexuel décrivent cet appartement dans leurs témoignages. Depuis le scandale, le Français est désormais surnommé "Jean-Kladd", c'est-à-dire "Jean-Crade" en suédois. En nombre dernier, Sara Danius, la secrétaire perpétuelle de la fondation avait révélé que l'influent photographe avait "harcelé et agressé des académiciennes, des femmes d'académiciens, ainsi que certaines de leurs filles et des salariées de l'académie suédoise". Depuis, Sara Danius, ainsi que cinq autres membres (sur 18), ont démissionné.
"Je vais tous les écrabouiller". C'est la petite phrase qu'aurait dite Nicolas Sarkozy selon Le Parisien.
Il n'est pas encore candidat mais en coulisses l'ancien président de la République sort déjà les griffes. Dans son viseur : le favori des sondages Alain Juppé. "Plus on est le candidat de l'establishement, des élites, des médias, moins on a de chance de gagner", aurait-il analysé en marge d'un déplacement dans les Bouches-du-Rhône. Ses concurrents : François Fillon, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire ou encore Jean-François Copé. Une multitude de candidatures à droite qui l'exaspère : "Vous voulez quoi ? Que je sois candidat entre Geoffroy Didier et Rama Yade ?", ironiserait-il. Et hormis son statut d'ancien locataire de l'Elysée, selon Le Parisien, Nicolas Sarkozy a une stratégie pour se distinguer : s'imager en Donald Trump français : "Regardez aux Etats-Unis ! Ce monsieur Trump, qui est consternant, il réussit parce qu'il ne se refuse aucune outrance..."Un phénomène américain qui pourrait bien inspirer le président des Républicains et devrait l'aider à écrire 2017 après l'échec de 2012 : "Moi, ma spécificité, c'est que j'ai été président de la République, poursuit-il. Je sais comment ça se passe. Il faut que ça monte, il faut une dramaturgie. J'ai une petite idée du scénario", préviendrait l'homme politique.
L'enseignant a-t-il été piégé? L'homme fréquentait des sites de rencontres gays et a eu, sans le savoir, une conversation en ligne avec l'un de ses élèves, qui a diffusé des captures d'écran de la discussion. Le professeur a rapidement été remercié par le lycée où il exerçait, à Agen dans le Lot-et-Garonne.
Il a décidé de porter plainte pour discrimination, rapporte le quotidien Sud Ouest. L'homme est originaire d'Équateur et a travaillé en tant qu'assistant d'un professeur d'espagnol au lycée Jean-Baptiste-de-Baudre, à Agen. En mars 2015, il a été suspendu de l'établissement par le rectorat de Bordeaux. La raison invoquée était d'éviter tout "risque de trouble à l'intérieur de l'enceinte scolaire". Peu de temps auparavant, l'homme avait discuté sur un site de rencontres homosexuelles avec un homme qu'il pensait être majeur. Derrière le pseudonyme, se cachait en fait un élève du lycée, en classe de seconde. - PHOTOS INTIMES -Sans connaître à qui il s'adressait en réalité, le prof d'espagnol avait envoyé des photos intimes de lui à son correspondant. L'adolescent a alors divulgué ces images au sein de l'établissement scolaire. Le prof assure avoir été pris au piège par cet élève. Jean-Paul Gauguier, le président de l'association Ecce-Homo, qui défend les droits des personnes gays et lesbiennes, a assuré au Figaro que "le professeur ne pouvait pas savoir qu'il s'agissait de son élève, son profil ne comportait pas e photos". "Dès qu'il a compris qu'il était face à un lycéen, il a arrêté de lui parler, l'affaire aurait dû s'arrêter là", a ajouté Jean-Paul Gauguier. Le président de l'association assure d'ailleurs que les clichés n'étaient ni "obscènes" ni "à caractère pornographique". Si la suspension du lycée a été décidée dès le mois de mars 2015, le renvoi définitif de l'enseignant n'a été confirmé qu'en décembre 2016 par le tribunal administratif de Bordeaux. Le professeur, qui a entre-temps été obligé de quitter la France à l'expiration de son visa, entend désormais laver son honneur et porter l'affaire au pénal.
POLITIQUE. La comparaison du député Les Républicains (LR) avec la dictature de Kim Jong-Un n'a pas plu à Arnaud Leroy, membre de la direction collégiale de La République en marche (LREM).
"Un jour, il sera ministre de la bêtise", a-t-il écrit sur Twitter.Au lendemain d'un nouvel essai nucléaire opéré par la Corée du Nord, Éric Ciotti n'a pas hésité à comparer LREM au régime de Pyongyang. Invité de BFMTV/RMC lundi 4 septembre, le député LR a estimé que l'élection pour la présidence du parti, qui compte actuellement six candidats, dont Laurent Wauquiez, était "une chance".En contre-exemple, il cite LREM, le parti macroniste majoritaire à l'Assemblée : "Regardez ce qu'il s'est passé à En marche : votes par internet, où chacun pouvait voter 10 à 20 fois, pas d'adhésion pour ceux qui viennent dans le mouvement, désignation, verrouillage des statuts, on dirait la Corée du Nord, le parti unique. On désigne les dirigeants depuis l'Élysée. Il n'y a pas de vote. Nous, on vote !"Une comparaison qui n'a pas manqué de faire réagir au sein du parti. "Un jour, il sera ministre... de la bêtise. Un portefeuille déjà trop grand pour ce petit esprit", a posté sur Twitter Arnaud Leroy, ex-député et membre de la direction collégiale du parti LREM.
Le Premier ministre a tenu une conférence de presse à la sortie d'un Conseil des ministres dédié à la reconstruction de Notre-Dame de Paris, "le chantier de notre génération". Un projet de loi dédié à la cathédrale va être présenté.
La reconstruction de la flèche fera elle l'objet d'un concours international d'architecture.Deux jours après l'incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris, le gouvernement a présenté sa réponse, pour structurer l'effort national. "Nous présenterons en Conseil des ministres un projet de loi qui donnera un cadre légal à la souscription nationale que le président de la République a lancé", a annoncé Edouard Philippe mercredi 17 avril. "Ce projet de loi précisera en particulier les garanties de transparence et de bonne gestion que nous apporterons dans la gestion des dons", explique t-il. La responsabilité sera confiée à "un comité présidé par le 1er président de la Cour des comptes et les présidents des Commissions des finances et de la Culture des deux Assemblée"s. "Chaque euro versé pour la reconstruction de Notre-Dame servira à cela, pas à autre." a t-il promis.Réduction majorée pour les particuliers, rien ne change pour les entreprisesLes Français bénéficieront d'une réduction majorée de 75% jusqu'à 1000 euros, et 66% au delà de 1000 euros. Pour les entreprises, le système de réductions d'impôts dans le cadre du mécénat ne sont pas modifiées. "Nous avons opté pour un système incitatif qui s'adresse au plus grand nombre", estime t-il, qualifiant la reconstruction de "défi historique" pour "le chantier de notre génération".Quelle flèche pour la nouvelle Notre-Dame?Le Premier ministre a également lancement d'un "concours international d'architecture sur la reconstruction de la flèche" de Notre-Dame, détruite dans l'incendie qui a ravagé la cathédrale lundi soir. L'objectif est de "doter Notre-Dame d'une nouvelle flèche adaptée aux techniques et enjeux de notre époque". "La question est de savoir s'il faut reconstruire la flèche à l'identique", a t-il précisé.
Interrogé par Le Figaro ce jeudi, le journaliste de M6 Bernard de La Villardière est fermement opposé à l'extension de la procréation médicalement assistée aux lesbiennes et aux femmes célibataires.
"Je suis contre" l'extension de la PMA. Invité dans le Buzz TV, l'émission du Figaro et de TV Magazine, à présenter son nouveau numéro d'Enquête exclusive consacré à l'homophobie et diffusé dimanche soir sur M6, Bernard de La Villardière a aussi été interrogé ce jeudi sur la PMA pour toutes par une internaute via Twitter."Je pense que c'est un crime anthropologique. Dire qu'un enfant n'aura pas de père, je trouve que c'est assez terrible", a-t-il confié.Et Bernard de La Villardière d'ajouter : "Ça va contre l'état naturel des choses. À une époque où on parle beaucoup d'écologie, de lutte contre les pesticides, les OGM, etc., on joue aux apprentis sorciers. Je ne dis pas qu'un enfant qui sera élevé par deux mamans sera handicapé dans la vie, sans doute pas. Mais je trouve qu'on joue aux apprentis sorciers".La PMA adoptée à l'AssembléeLe présentateur de la chaîne privée M6 insiste sur le rôle important et primordial, selon lui, du père : "En tant que père, je pense qu'il faudrait créer une association de défense des pères. Un enfant se construit par la complémentarité des deux sexes. L'homme et la femme ne sont pas égaux de nature, même s'ils doivent avoir les mêmes droits".Les députés se prononceront lors d'un scrutin solennel mardi 15 octobre sur l'ensemble du projet de loi de bioéthique, qui porte la mesure phare d'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, adoptée en première lecture le 27 septembre.Dimanche 6 octobre, près de 74 500 personnes opposées à l'ouverture à la PMA pour les couples lesbiens et les femmes célibataires ont défilé dans Paris selon le comptage d'un cabinet indépendant."Soit le gouvernement se met à écouter les Français, soit il choisit la stratégie François Hollande, c'est-à-dire mépriser les manifestants, mépriser les Français", a réagi le lendemain sur franceinfo Albéric Dumont, vice-président de la Manif pour tous, qui a annoncé une mobilisation "sur la durée s'il le faut."Selon le dernier sondage de l'institut Ifop en septembre, une très large majorité de Français soutient l'ouverture de la PMA aux femmes seules (68%) et aux lesbiennes (65%).
Le Parquet national financier "est devenu une officine", a affirmé jeudi la candidate LR à la mairie de Paris Rachida Dati, selon qui une "défiance définitive sur la justice" risque de s'installer.
"Quand je vois tout ce qui sort concernant le Parquet national financier, (...) ce PNF, j'ai le sentiment que c'est devenu une officine", a-t-elle affirmé sur RTL.L'ancienne Garde des Sceaux a rappelé qu'à sa création les magistrats étaient "très réticents pour ne pas dire opposés" à la mise sur pied du PNF "parce que certains redoutaient que ce soit un bras armé d'une justice politique"."Quand vous n'avez pas de réseau, quand vous êtes fragile, quand vous êtes vulnérable, il ne vous reste que l'Etat de droit pour vous protéger" et "j'ai l'impression que ça a failli ici", a ajouté cette proche de Nicolas Sarkozy."C'est dangereux, ça veut dire qu'on bascule dans l'arbitraire" et "il faut faire très attention parce que quand vous n'avez plus confiance en la justice" alors "c'est la loi du plus fort" et "chacun se fait justice lui-même", a-t-elle ajouté.Mme Dati réagissait à un article du Point révélant que le PNF a mené des investigations d'ampleur pour tenter d'identifier une "taupe" dans l'affaire dites des "écoutes" visant Nicolas Sarkozy -- un nouvel épisode difficile pour le parquet financier déjà sous le feu des critiques dans l'affaire Fillon ou Kohler.Pour Mme Dati, "il y a trop d'affaires qui sortent, trop de dysfonctionnements qui apparaissent pour ne pas s'en préoccuper" et "soit on a une transparence sur ce qui s'est passé, soit il y aura une défiance définitive sur la justice".De son côté le député LR des Alpes-maritimes Eric Ciotti a dénoncé "un acharnement de tous les instants" envers Nicolas Sarkozy qui "a été placé au-dessous des lois" par "une juridiction qui pose question"."On voit l'ombre d'une justice politique" dans l'action du PNF et "personnellement je réclame sa suppression" a-t-il ajouté sur BFMTV.
A l'occasion du déplacement de Gérard Depardieu en Corée du Nord, l'écrivain et réalisateur Yann Moix a immortalisé les coulisses de ce voyage pour le moins singulier.
Le 9 août dernier, Gérard Depardieu faisait une nouvelle fois le buzz en s'affichant à Pyongyang pour le défilé militaire du régime nord-coréen qui fêtait ses 70 ans. Comme le rapporte Paris Match, ce périple a été immortalisé par l'écrivain et réalisateur Yann Moix qui était au plus près de l'acteur. "La Corée est un pays culte parce que tout le monde s'y intéresse sans jamais le connaître, et Gérard c'est la même chose, tout le monde s'y intéresse parce qu'il est très célèbre sans vraiment le connaître, explique l'ancien chroniqueur de On n'est pas couché. Il a sidéré les Nord-Coréens par les questions qu'il posait, par sa présence énorme et son culot monstrueux. Il ne s'excuse pas de vivre. Il se comporte à Pyongyang comme il se comporterait à Châteauroux. Il fait copain avec tout le monde, il fait rire tout le monde. Un guide m'a dit qu'il aimait beaucoup Gérard parce qu'il dit ce qu'il pense. Elle m'a dit que c'était un typhon qui semait de la joie."Chemise ouverte et chapeau de paille sur la tête, Gérard Depardieu a visité avec l'aide d'un guide la zone coréenne démilitarisée près de la frontière, une ferme agricole, mais aussi un hôpital pour se soigner une dent. "A la fin du séjour, il a donné 50 euros au guide qui lui répond 'écoutez, vous insultez notre amitié, nous ne sommes pas amis pour l'argent', raconte Yann Moix avant d'ajouter : Gérard a fait traduire la phrase suivante, 'ces 50 euros ne sont pas pour toi, c'est pour ta femme et ton fils pour qu'ils supportent un con comme tu es'. Le guide s'est esclaffé." Même s'il n'a pas eu l'occasion de rencontrer Kim Jong-un lors de ce voyage, l'acteur a tout de même eu droit à un salut amical du leader nord-coréen.
Bernard de La Villardière vient de faire la Une de Society. Loin d'être satisfait du résultat, ce dernier accuse notamment le magazine de société, qui lui consacre un portrait, d'avoir voulu le caricaturer. Chose que le rédacteur en chef réfute.
C'est sans tabou qu'il s'est exprimé ! Dans le dernier numéro du magazine Society, le présentateur d'Enquête Exclusive ne mâche pas ses mots et s'en prend à Morandini, à la presse en général, aux jeunes de Sevran et aux bobos. Par exemple, il qualifie l'hebdomadaire L'Express d'être "un journal bobo con, avec cette idéologie bobo de merde qu'(il) déteste de plus en plus".Une caricature pour Bernard de la VillardièreMais s'il y a bien une chose que le journaliste de M6 n'apprécie guère, c'est également le portrait qui a été fait de lui, dans les pages de Society. Interrogé par Ariel Wizman dans La Nouvelle Edition sur C8, de La Villardière pousse un coup de gueule. La première chose qu'il regrette, c'est le format choisi. "'Tiens, on voudrait faire une interview de vous.' Et après, ça devient un portrait", s'insurge le présentateur. Enchaînant sur la photo de couverture prise pour la Une : "On envoie un photographe. Je me prête de bonne grâce aux photos et on fait une couverture avec une photo qui date d'il y a 10 ans. (...) qui ne correspond pas à ce que je suis dans la vie."La photo en question le représente à l'aise, dans une chemise blanche toute simple, un cigare à la bouche et un verre à la main. Le titre qui accompagne ce visuel est "Enquête Exclusive sur Bernard de La Villardière, le présentateur réac'". Selon ce dernier, "C'est une volonté de caricaturer et de disqualifier la personne qui porte (le message, ndlr). C'est la maladie française! Comment disqualifier le discours ou le message qu'il porte? Et bien, on disqualifie le messager et on s'attaque au message."Des faits démentis par l'auteur de l'article et le rédacteur en chefToujours dans l'émission de Daphné Bürki, Marc Beaugé, le rédacteur de l'article, lui a répondu : "On fait vendre un magazine. Lui fait des bandes annonces pour vendre son émission. Ses bandes annonces sont impactantes. Chacun fait son métier". Questionné par L'Express, Franck Annese, rédacteur en chef de Society, déclare qu'il a "toujours été question de faire un portrait, jamais une interview".En continuant sur l'histoire de la photo : "On a mis une photo qui nous paraissait cool et nous faisait un peu rire, parce qu'on aime bien rire. Elle n'est pas si vieille d'ailleurs." Toujours selon les propos de l'auteur et du rédacteur en chef donnés au site de L'Express, il paraîtrait que Bernard de La Villardière aurait même accepté de poser torse nu, si la Une lui était accordée. Ils ont tout de même préféré le rhabiller. Les deux intéressés ajoutent qu'ils ne comprennent pas la polémique autour de cette photo.
Gérard Larcher (LR), président du Sénat, était ce dimanche l'invité du Grand Rendez-vous en partenariat avec Europe 1, Itele et Les Echos. Il est notamment venu défendre François Fillon, aujourd'hui mis en cause dans la suspicion d'emploi fictif de sa femme, Penelope Fillon quand il était sénateur de la Sarthe.
Mais c'est une défense bien surprenante qu'a décidé d'adopter le président du Sénat face aux journalistes qui l'interrogeaient sur le #PenelopeGate : « On a dit un peu n'importe quoi, notamment en ce qui concerne la rémunération de la femme de François Fillon », a-t-il déclaré avant de lâcher des chiffres : « Un collaborateur parlementaire - c'est un motif de fierté - gagne en moyenne 3.250 euros brut pour les femmes et un peu moins de 3.000 euros pour les hommes. C'est un des seuls cas où les femmes sont mieux traitées que les hommes ! ».La toile s'enflamme Très rapidement, de nombreux internautes ont souligné sur les réseaux sociaux la maladresse des propos de Gérard Larcher, peu convaincus par l'utilisation d'un argument féministe dans le cadre d'une affaire d'emploi fictif supposé. « Merci pour ce moment d'hilarité dominicale », tweete un internaute. « Pénélope Fillon était surpayée au nom de l'égalité hommes/femmes, Gérard_Larcher? Qui peut croire ça connaissant le Sénat ? », s'insurge un journaliste. Il semblerait que les soutiens de François Fillon peinent à convaincre une partie de l'opinion face aux affaires révélées par plusieurs médias ces derniers jours.
Emmanuel Macron a "tapé du poing sur la table" dimanche lors du sommet européen à Bruxelles. Il dénonce la mauvaise volonté de certains de ses homologues.
Depuis le vendredi 17, un Sommet européen réunit les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne à Bruxelles dans l'optique de trouver un accord sur la relance économique post-covid. Dimanche, les négociations n'avaient toujours pas abouti. Une situation qui a visiblement agacé le Président français. "Il a été dur sur leurs incohérences", a affirmé un membre de la délégation française. Les sorties d'Emmanuel Macron ont été rapportées par les autres délégations aux médias, qui se sont délectés de l'épisode. "Tout cela a été raconté de manière un peu caricaturée", a déploré le conseiller.Dans sa ligne de mire: les Etats dits "frugaux" (Pays-Bas, Suède, Danemark, Autriche), ainsi que la Finlande, très réservés sur ce plan de relance économique. Emmanuel Macron a critiqué l'opposition à sa demande d'allouer une partie importante des sommes du plan de relance, levées par un emprunt commun de l'UE, sous forme de subventions aux Etats membres.Il a aussi fustigé le comportement du chancelier autrichien Sebastian Kurz, lorsque ce dernier s'est levé et a quitté la table pour prendre un appel téléphonique. Selon une source européenne, l'Autrichien s'est senti "offensé" par la remarque."Il a tapé du poing sur la table"Emmanuel Macron a aussi comparé le positionnement du Néerlandais Mark Rutte, chef de file des opposants, a celui de l'ex-Premier ministre britannique David Cameron lors des négociations. Selon les confidences des autres délégations, le président français se serait emporté à plusieurs reprises pendant ses critiques. "Il a tapé du poing sur la table", a affirmé une source diplomatique.Reprise à 14 heuresLa reprise du sommet sur le plan de relance européen est prévue à 14 heures. une nouvelle proposition chiffrée sera distribuée aux délégations d'ici la reprise, basée sur un montant de subventions de 390 milliards dans le plan de relance.Ce montant est en baisse par rapport aux 500 milliards du projet initial, jugés inacceptables par les pays dit "frugaux" (Pays-Bas, Autriche, Suède, Danemark, rejoints par la Finlande). La France et l'Allemagne ont pesé de tout leur poids pour maintenir ce montant autour de 400 milliards.
Une journée de "mois de janvier bien froid": les touristes n'étaient pas nombreux mais ravis vendredi d'arpenter à nouveau le château de Chambord, chef d'oeuvre de la Renaissance dans le centre de la France, fermé plus de deux mois en raison de l'épidémie de covid-19.
Le château du roi de France François Ier (1494-1547) accueille de nouveau du public, mais ce n'était pas l'affluence d'un vendredi de juin... même pour une journée grise.Des groupes épars arpentent les salles quasi vides du monument classé au patrimoine mondial de l'Unesco, où tous les passages étroits sont désormais marqués par un sens de visite obligatoire. C'est le cas, par exemple, du célèbre escalier à double révolution dessiné par Léonard de Vinci : il retrouve l'usage du temps du faste du château avec escalier pour la montée et l'autre pour la descente."On est venu car c'est le premier week-end où on peut bouger à plus de 100 kilomètres" de son domicile, explique Guillaume Lefebvre, venu de Paris avec son épouse et ses deux enfants de 8 et 10 ans. "Il n'y a pas trop de monde. Alors, c'est bien. Il y a des bornes de gel hydro-alcoolique et le parcours est fléché : c'est rassurant."Sur les terrasses, on peut écouter les oiseaux qui s'agitent sous le ciel orageux. Un rapide coup d'oeil en bas permet de le constater : le parc ne connaît pas non plus sa foule habituelle de la fin de printemps. Dans les couloirs, où l'on peut s'entendre marcher, les visiteurs ont obligation de porter le masque."Ça transforme le contact", constate la guide Maude Mazet. "D'habitude, mon sourire incite les visiteurs à poser des questions. Avec le masque, on ne voit rien. C'est un peu frustrant.""Ça fait du bien de retrouver le château et les collègues", s'enthousiasme tout de même la guide. "C'est une très faible journée par rapport à un mois de juin normal. Mais il y a quand même un peu de monde et on a même entendu parler espagnol... On peut comparer ça à un mois de janvier. Mais ça permet de savourer le château."- Rodage avant le week-end -"C'est juste sublime après deux mois de confinement (...) Et en plus, c'est dans un extrême confort puisque c'est complètement vide. On a le château pour nous !" apprécie Victor Cadene, illustrateur."Là, c'est l'idéal", approuve Nicolas Viault, architecte d'intérieur. "Il n'y a pas grand monde, donc je peux faire des photos sans personne, et ça, c'est assez extraordinaire! A part en hiver, il n'y a pas d'autres occasions."S'il fait le bonheur des visiteurs du jour, cet "hiver" au printemps ne fait pas les affaires du Domaine national. "Nous pensons que nous aurons perdu sans doute la moitié de la fréquentation sur l'année", regrette son directeur général, Jean D'Haussonville, qui a préféré rouvrir vendredi, "pour pouvoir se roder", avant le week-end."100% des salaires de Chambord sont payés par les visites ; les petits travaux, toutes les fournitures sont payées par les visites, nous vivons à 90% de la recette touristique. Sans la recette touristique, nous mourrons!" rappelle-t-il, en évoquant "la pire saison depuis la Libération". Le directeur n'est pas le seul à s'inquiéter. Guillaume Leprince, le manager de la Crêperie du Cerf, à l'intérieur du domaine, s'interroge aussi."Il n'y a pas trop de monde, ça ressemble à un mois de janvier bien froid. Le temps y fait, ce sera sans doute différent demain samedi", espère ce restaurateur "anxieux" qui a tablé, lui, sur une réouverture seulement samedi. "Maintenant, on peut avoir une bonne surprise si les visiteurs européens reviennent après le 15 juin", relève d'un ton résolument positif Jean D'Haussonville. "Et puis peut-être aussi que la bonne surprise, c'est que nos compatriotes aient envie de retrouver leur patrimoine, la campagne, la nature. Et le Val de Loire (riche en châteaux, villes et villages historiques, NDLR) est une destination fabuleuse pour ça."
L'icône de France Télévisions a subi une opération visant à "prévenir tout infarctus".
A l'âge de 78 ans, l'animateur Michel Drucker a été opéré du cœur samedi 26 septembre. Selon une porte-parole de France Télévisions, l'opération s'est déroulée sans encombres mais va repousser le retour à l'antenne de l'icone du vétéran de "France 2". D'après le Parisien, qui a révélé l'information, Michel Drucker a subi une intervention visant à déboucher les artères coronaires, une mesure préventive pour "prévenir tout infarctus". "Heureusement, l'intervention chirurgicale de Michel s'est bien passée. Il est combatif et le moral est bon", a assuré la PDG de France Télévisions Delphine Ernotte qui dit lui avoir rendu visite.Cette intervention ne devrait pas pour autant précipiter l''animateur de "Vivement dimanche", à l'écran depuis plus d'un demi-siècle, vers la retraite télévisuelle. Le présentateur, connu pour mener un mode de vie très sain et son amour du vélo, a toujours affirmé qu'il ne comptait pas s'arrêter et le service public a confirmé qu'il resterait à l'antenne."Sa vie, c'est la télé, il est chez lui à France Télévisions, c'est sa maison", a répété au Parisien Mme Ernotte.Simplement, sa convalescence va l'obliger à retarder sa rentrée sur France 2, prévue le 18 octobre."Il ne sera pas à l'antenne pendant encore quelques semaines", a précisé au même journal Stéphane Sitbon-Gomez, le nouveau patron des programmes et des antennes de France Télévisions.
Des dizaines de milliers de personnes se sont réfugiées vendredi dans des abris d'urgence aux Philippines en raison du typhon Vongfong, qui vient en outre compliquer la lutte contre le coronavirus.
Le typhon a détruit des maisons, des écoles et des sites de quarantaine lorsqu'il a frappé l'île de Samar (centre) jeudi, mais il s'est ensuite mué en une violente tempête tropicale en poursuivant sa route vers Manille au nord.Il s'est accompagné de rafales allant jusqu'à 190 km/h et de pluies torrentielles.Vongfong a frappé au moment où des dizaines de millions de Philippins sont censés être confinés à domicile à cause du Covid-19. Mais plus de 140.000 personnes dans la région de Bicol (centre) ont dû chercher un abri ailleurs que chez elles à cause du risque que représentait la tempête, ont annoncé les autorités chargées de la gestion des catastrophes.Les habitants de Bicol, moins impactée que ceux de Samar, ont commencé à rentrer chez eux vendredi, selon les autorités."Il faut porter des masques et observer à tout moment les règles de distanciation", a déclaré à l'AFP Carlito Abriz, de la police philippine. "C'est difficile à faire respecter parce que les gens sont stressés".Les autorités ont déclaré que les abris ne fonctionneraient qu'à 50% de leur capacité, qu'elles fourniraient des masques de protection à ceux qui n'en ont pas et qu'elles s'efforceraient de ne pas séparer les familles.Cependant, nombre d'endroits prévus en temps normal pour servir de centres d'accueil en cas de typhon ont déjà été convertis en centres de quarantaine.Les sites utilisés localement pour mettre en quarantaine, les écoles et au moins une église ont été rasés par les violentes rafales, s'est inquiété Ben Evardone, le gouverneur de la province centrale de Samar oriental. "Alors, que va-t-il nous arriver maintenant, qu'allons-nous utiliser comme installations (pour les malades du) Covid ici ?", s'est-il interrogé. "C'est un grand problème pour nous."Le centre de l'archipel où a frappé la tempête n'est heureusement pas la zone la plus touchée par le Covid-19, qui a contaminé plus de 12.091 personnes et fait 806 morts aux Philippines.Mais des dizaines de millions de personnes vivent sur la trajectoire de Vongfong, qui devrait atteindre vendredi Manille, la capitale densément peuplée et centre de la pandémie.Les autorités locales ont averti la population mais n'ont pas ordonné d'évacuations préventives de cette agglomération.Aucun décès n'a été signalé mais les secours n'ont pas encore achevé l'évaluation des zones durement touchées par la tempête.Les Philippines sont frappées chaque année par une vingtaine de typhons en moyenne qui font des morts et causent des dégâts considérables, contribuant à maintenir des millions de personnes dans la pauvreté.Le plus meurtrier jamais enregistré dans cet archipel a été le Super Typhon Haiyan, qui a fait plus de 7.300 morts ou disparus en 2013.
Une Américaine transgenre, qui fut la première à porter les droits de cette communauté devant la Cour suprême des Etats-Unis, est décédée mardi alors que la haute juridiction doit rendre prochainement une décision dans son dossier.
Aimee Stephens, 59 ans, est morte à son domicile de Detroit, dans le nord des Etats-Unis, aux côtés de sa femme Donna, a annoncé la puissante association de défense des droits civiques ACLU dans un communiqué. "Aimee ne voulait pas être une héroïne ou une pionnière, mais elle l'a été", a commenté Chase Strangio, un des responsables de l'ACLU qui l'a aidée à monter son dossier judiciaire. Le motif de son décès n'a pas été communiqué, mais elle souffrait d'une grave insuffisance rénale.Après avoir travaillé pendant six ans en tant qu'homme dans un funérarium, elle avait annoncé à son employeur qu'elle avait engagé sa transition vers le sexe féminin. Son patron Thomas Rost, qui se définit comme un "fervent chrétien", l'avait alors licenciée, expliquant ne pas vouloir déranger le travail de deuil de ses clients.Aimee Stephens avait alors saisi la justice pour discrimination. Après avoir perdu en première instance, elle avait gagné en appel. Son ancien employeur s'était alors tourné vers la plus haute juridiction du pays.A l'audience, le 8 octobre, Thomas Rost a été soutenu par le gouvernement de Donald Trump. Pour l'administration républicaine, la loi fédérale interdisant les discriminations "en raison du sexe" s'applique seulement au sexe "biologique" et pas à l'identité ou à l'orientation sexuelle. En parallèle au dossier d'Aimee Stephens, la Cour suprême a examiné les licenciements de deux homosexuels. Elle doit rendre d'ici fin juin sa décision, qui concerne les droits de millions de salariés.Depuis qu'elle a légalisé le mariage homosexuel, la Cour a basculé dans le conservatisme avec l'arrivée de deux juges nommés par Donald Trump et l'issue du dossier est très incertaine.
Un maire d'arrondissement LR entendu, sa mairie perquisitionnée: avec la poursuite de l'enquête sur de possibles fraudes aux procurations, le feuilleton des municipales n'en finit pas à Marseille, avec une issue incertaine, gauche et droite espérant trouver une majorité au conseil municipal.
Deux jours après la claque dans les urnes, qui a vu la droite arriver huit points derrière l'union de la gauche, la justice s'est rappelée au souvenir des Républicains, dont la campagne avait été entachée par l'ouverture mi-juin d'une enquête sur de possibles "manœuvres frauduleuses" en vue d'établir des procurations d'électeurs et pour des "faux et usages de faux".Cette enquête "se poursuit", a indiqué à l'AFP la procureure de Marseille Dominique Laurens. Mardi, la police judiciaire est passée à l'étape supérieure en perquisitionnant la mairie des 11e et 12e arrondissements, conservée de peu par Les Républicains à l'issue du second tour.Ils ont également entendu, sans garde à vue, le maire d'arrondissement Julien Ravier, l'un des trois maires de secteur sur lesquels LR peut compter pour tenter de constituer une majorité au conseil municipal."J'ai été entendu suite à ma propre demande, faite avant le second tour. Tout s'est bien passé et j'ai pu apporter les éléments que j'avais en ma possession, notamment le fait que je suis totalement étranger aux procédures de procuration", a relaté à l'AFP M. Ravier, à l'issue de son audition.Les policiers n'ont "rien" saisi dans son bureau en mairie d'arrondissement, a-t-il ajouté, précisant être sorti de trois heures d'audition sans poursuite.L'enquête, ouverte après des révélations sur des pratiques potentiellement frauduleuses dans le camp de la candidate LR Martine Vassal, plombant sa campagne déjà difficile, reste une épée de Damoclès pour la droite. Les enquêteurs ont notamment creusé la piste d'une maison de retraite du 12e arrondissement, où une cinquantaine de procurations ont été établies pour des résidents, à leur insu selon plusieurs familles.Les listes d'émargement du 1er tour, consultées par l'AFP, font apparaître parmi les mandataires de ces pensionnaires les noms de plusieurs proches de Julien Ravier, dont son directeur de cabinet.- Recours -Après une campagne sous tension émaillée d'incidents, l'union de la gauche (Printemps Marseillais) envisage un recours au tribunal administratif pour contester les résultats dans ce secteur des 11e et 12e arrondissements.L'enjeu est capital pour la deuxième ville de France, la seule où l'issue des municipales soit encore ouverte, car le scrutin se déroule en "trois tours", par secteurs. Sur le papier, aucune majorité ne s'est dégagée en vue de l'élection samedi par le conseil municipal du successeur de Jean-Claude Gaudin (LR).Le Printemps marseillais, fort de son arrivée largement en tête dans les urnes (38%), crie au "hold-up" démocratique si la droite, minoritaire en voix, profitait du système des secteurs et du vote à bulletins secrets au conseil municipal pour s'imposer à la mairie.Mais pour gagner, l'écologiste Michèle Rubirola, qui a mené la campagne, aura besoin de l'appui de la sénatrice ex-PS Samia Ghali, en rupture depuis des années avec sa famille politique, et qui reste muette."Je ne peux pas imaginer que Samia Ghali qui, pendant 25 ans, a combattu la droite, le système local, qui a affronté Jean-Claude Gaudin et Martine Vassal, se retrouve du jour au lendemain leur alliée potentielle. Je ne pense pas que Samia Ghali soit une femme à marchander ses convictions", a martelé dans un entretien à La Provence l'une des figures locales de la gauche, le socialiste Benoît Payan.De toute manière, pas question de négocier en coulisses, assure celui qui est arrivé en tête dans les 2e et 3e arrondissements: "On ne fera pas de +combinazione+".De quoi nourrir les espoirs de la droite. Elle ne désespère pas de trouver une majorité alternative pour conserver son principal bastion en France. Derrière sa tête de liste Martine Vassal, défaite dans son propre arrondissement, ou s'il le faut derrière une nouvelle figure, comme l'a réclamé le dissident LR Bruno Gilles.Le député LR Guy Teissier, 75 ans, a déjà offert ses services: "Je serai loyal jusqu'au bout à Martine Vassal, mais je pourrais être un recours si elle décide de ne pas y aller pour des raisons qu'elle a jugées bonnes", a-t-il déclaré à l'AFP.
Les premières photos et vidéos de l'intérieur de Notre-Dame de Paris juste après l'incendie ont été publiées.
Les images provoquent choc et émoi dans le monde entier. L'intérieur de la cathédrale de Notre-Dame de Paris a pu être filmé et photographié, mardi 15 avril dans la nuit, alors que l'incendie n'était pas encore maîtrisé.Braises tombant depuis la nef, voûte entièrement brûlée, pompiers entrant au milieu des flammes... De nombreux Parisiens ont assisté à ce triste spectacle, impuissants. Les ouvriers du chantier entendus dans la nuitLe feu est parti des combles vers 18h50, puis s'est propagé extrêmement vite a une grande partie du toit. Les flammes ont dévoré la charpente, longue de plus de 100 mètres et baptisée... "la forêt": "En raison du grand nombre de poutres qu'il a fallu utiliser pour la mettre en place, chaque poutre provenant d'un arbre".Une enquête a été ouverte pour "destruction involontaire par incendie", a annoncé le parquet de Paris.La piste d'un départ de feu accidentel depuis le chantier en cours sur le toit de la cathédrale "retient l'attention des enquêteurs en l'état des investigations", a précisé une source proche du dossier.Les ouvriers du chantier étaient entendus dans la nuit par les enquêteurs, selon le parquet.
Jean-Michel Blanquer a détaillé ce samedi 14 mars comment vont s'organiser enseignants et élèves après la fermeture des établissements, dès lundi 16 mars, pour lutter contre la propagation du covid-19.
Pas de vacances pour les 13 millions d'élèves. Ce samedi 14 mars, le ministre de l'Education nationale s'est exprimé en conférence de presse, détaillant comment les équipes pédagogiques s'organiseront pour assurer l'enseignement malgré la fermeture des établissements scolaires dès lundi 16 mars, pour lutter contre la propagation du coronavirus. Jean-Michel Blanquer a d'abord donné le ton, reconnaissant une situation "inédite". Celle-ci "exige de chacun d'entre nous responsabilité et civisme. C'est la première fois de son histoire que l'éducation nationale doit faire face à ce type de situations", a mis en garde le ministre.Il a ensuite expliqué les mesures prises pour garantir l'éducation des élèves. "Les écoles et les établissements sont ouverts en tant que bâtiments avec des équipes éducatives. Il s'agit d'assurer l'information des familles par une permanence téléphonique et par voie électronique. Il s'agit aussi d'assurer une permanence pédagogique. A cet effet, l'inspecteur de l'éducation nationale pour les écoles primaires et les chefs d'établissement pour les établissements de l'enseignement secondaire organisent la présence d'un ou plusieurs professeurs. Il s'agit aussi de permettre de maintenir le travail collectif des équipes éducatives. (...) Enfin, il s'agit d'offrir aux professeurs qui le souhaitent des ressources pour mener leur enseignement à distance. Chaque inspecteur pour le premier degré, chaque chef d'établissement pour le second degré, organise cela en lien avec les professeurs", a détaillé le ministre de l'Education nationale.Des classes virtuellesJean-Michel Blanquer a évoqué la plateforme dédiée du CNED, 'Ma classe à la maison', sur laquelle pourront travailler les élèves et qui a enregistré "220.000 inscriptions de plus en 24h". "Chaque famille doit recevoir, par e-mail ou coup de téléphone, le lien URL permettant de travailler avec 'Ma classe à la maison'. Je rappelle que 'Ma classe à la maison' correspond à des progressions pédagogiques pour toutes les classes, de la grande section de maternelle jusqu'à la terminale, et permet aussi de faire des classes virtuelles, c'est-à-dire une classe où on voit par la caméra le professeur ainsi que l'ensemble des élèves qui sont connectés", a fait savoir le ministre de l'Education nationale."La continuité pédagogique repose sur un ensemble de moyens. C'est non seulement 'Ma classe à la maison' mais les environnements numériques de travail, qui existent déjà dans les établissements, souvent dans le second degré. Cet environnement numérique de travail permet un contact personnalisé entre le professeur, qu'il soit chez lui ou dans l'établissement, et les élèves", a ajouté le ministre de l'Education nationale.L'incertitude demeure autour du maintien ou non du bac et du brevet. "Quelques soient les circonstances, nous aurons évidemment une solution", a-t-il rassuré. "Nous avons plusieurs scénarios en fonction des circonstances. A ce stade, je ne souhaite pas les évoquer parce que ce serait déjà entrer dans des logiques que nous ne souhaitons pas. La première des logiques, ce serait que nous ayons le pic d'épidémie derrière nous et que les choses puissent se passer normalement. (...) Nous saurions faire face s'il y avait encore des problèmes à cette échelle", a conclu Jean-Michel Blanquer.
L'armée américaine a annoncé mercredi une nouvelle réduction de ses effectifs en Irak, une décision conforme aux promesses électorales du président Donald Trump candidat à sa réélection en novembre.
"Les Etats-Unis ont décidé de réduire leur présence militaire en Irak d'environ 5.200 à 3.000 militaires durant le mois de septembre", a déclaré le général Kenneth McKenzie, chef du commandement militaire américain au Moyen-Orient.Dans un discours prononcé à Bagdad à l'occasion de la prise de fonction d'un nouveau commandant de la coalition anti-EI, le général McKenzie a souligné que les Etats-Unis continueraient à épauler l'armée irakienne dans sa lutte contre les derniers éléments du groupe Etat islamique (EI) encore actifs dans le pays, et qu'ils maintiendraient une présence limitée en Syrie."Nous devons poursuivre notre coopération contre l'EI avec nos partenaires en Irak et Syrie", a-t-il dit, soulignant la confiance de Washington dans la "capacité des forces irakiennes à opérer de façon indépendante".La Maison Blanche avait fait savoir mardi qu'une annonce était proche sur une nouvelle réduction des troupes américaines en Irak, où les soldats américains qui pourchassent les cellules dormantes jihadistes sont confrontés aux attaques croissantes de factions pro-iraniennes.Un haut responsable de l'administration Trump a également indiqué aux journalistes que le président américain annoncerait prochainement des retraits d'Afghanistan où les Etats-Unis disposent de 8.600 militaires. Lors d'un meeting de campagne en Caroline du Nord, Donald Trump a encore renoué mardi avec sa promesse de désengagement des "guerres sans fin". "Nous ramenons nos troupes à la maison, depuis tous ces endroits lointains", a-t-il déclaré. "Nous avons dépensé des milliards de dollars et qu'est-ce que nous en avons retiré?"- Attaques régulières -Le Pentagone évaluait fin 2019 à 5.200 le nombre de ses militaires déployés en Irak, où ils représentent la majorité des 7.500 soldats de la coalition internationale antijihadiste.Mais depuis un an, des dizaines d'attaques à la roquette, attribuées à des groupes pro-iraniens, ont ciblé les forces américaines, ainsi que l'ambassade des Etats-Unis dans la zone ultra sécurisée de Bagdad, tuant au moins trois Américains.Encore mardi, un convoi se dirigeant vers une base irakienne accueillant des troupes américaines a été visé par une bombe, faisant un mort parmi les forces irakiennes. Les tensions entre Washington et Téhéran sont montées d'un cran en janvier 2020 quand l'armée américaine a éliminé à Bagdad le puissant général iranien Qassem Soleimani et l'Irakien Abou Mehdi al-Mouhandis, chef opérationnel du Hachd al-Chaabi, une coalition de paramilitaires pro-Iran.Cette opération avait fait redouter un conflit ouvert entre l'Iran et les Etats-Unis, les deux grands alliés de l'Irak sur son sol. Et dans la foulée, les députés chiites irakiens avaient voté l'expulsion des soldats étrangers du pays, y compris américains.Lors de discussions en août à Washington avec le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi, M. Trump avait de nouveau évoqué un retrait militaire d'Irak mais il était resté vague sur son ampleur et le communiqué officiel publié après la rencontre faisait état d'un "redéploiement" des forces américaines.L'armée américaine a renforcé sa présence ces derniers mois dans d'autres pays de la région où elle dispose de bases militaires, comme l'Arabie saoudite ou le Koweit, afin de maintenir sa pression sur l'Iran. M. Trump dit souvent jouir d'un fort soutien au sein de l'armée, vantant par exemple l'augmentation des fonds alloués au Pentagone.Mais son mandat a aussi été marqué par de fréquents désaccords avec les dirigeants du ministère de la Défense. L'ex-ministre Jim Mattis a ainsi claqué la porte en décembre 2018 en critiquant notamment la stratégie diplomatique de Donald Trump, et l'actuel titulaire du poste, Mark Esper, ainsi que le chef d'état-major Mark Milley, ont eu des différends avec le président sur des questions de politique.
La manifestation contre l'islamophobie visant à dénoncer les actes antimusulmans a débuté dimanche en début d'après-midi à Paris. Depuis l'appel à manifester, la classe politique, et en particulier la gauche, n'a eu de cesse de se déchirer autour de sa participation ou non à ce rassemblement.
Quelques milliers de personnes se sont rassemblés dimanche 10 novembre à Paris pour manifester contre l'islamophobie. "Vivre ensemble, c'est urgent", "Oui à la critique de la religion, non à la haine du croyant", "Stop à l'islamophobie", pouvait-on entendre dans le cortège qui s'est élancé de la Gare du Nord en début d'après-midi. "On vient alerter, dire qu'il y a un niveau de haine à ne pas dépasser. On est ouverts à la critique mais il ne faut pas dépasser certaines limites dans l'agression", a indiqué un manifestant, Larbi, un entrepreneur de 35 ans. "On veut se faire entendre, prôner une société mixte et le vivre ensemble, ne pas être écartés de la société" a déclaré Asmae Eumosid, une femme voilée de 29 ans venue d'Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). "On entend tout et n'importe quoi sur l'islam et sur les femmes voilées aujourd'hui. On essaie de stigmatiser les musulmans, de les mettre à l'écart de la société", a assuré cette ingénieure dans l'automobile.Plusieurs élus de la France insoumise étaient présents dans le cortège dont son chef de file Jean-Luc Mélenchon, qui a appelé avant le départ de la marge à ne pas "confondre quelques personnes avec la valeur de la cause qui est servie". Autres personnalités politiques présentes dans le cortège : le porte-parole du PCF Ian Brossat, la sénatrice EELV de Paris Esther Benbassa ou encore la députée PCF des Hauts-de-Seine Elsa Faucillon. Le NPA, Génération.s, Lutte ouvrière égaient également présents ainsi que des représentants de la CGT.Le cortège doit arriver vers 16h Place de la Nation, avant une dispersion prévue vers 18h.Controverse autour de certains signataires de l'appel à manifesterL'appel à manifester a été lancé par plusieurs personnalités et organisations comme le NPA ou encore le Collectif contre l'islamophobie en France. Le message initial était de dire "STOP à l'islamophobie", à la "stigmatisation grandissante" des musulmans, victimes de "discriminations" et d'"agressions" dont "l'attentat contre la mosquée de Bayonne (...) est la manifestation la plus récente".Depuis cet appel à manifester lancé le 1er novembre dans le quotidien Libération, quatre jours après l'attaque de Bayonne et sur fond de débat ravivé sur le port du voile et la laïcité, la classe politique se déchire autour de la participation à ce rassemblement, en raison notamment de l'identité de certains signataires de l'appel comme le Collectif contre l'islamophobie (CCIF) accusé de liens avec les Frères musulmans. "S'il y a en effet ici des gens qui nous dérangent, il y a aussi des gens avec qui on est plus à l'aise", avait souligné Jean-Luc Mélenchon en annonçant sa présence à la marche. Une partie de la gauche, comme le PS et le PRG, a décidé ne pas s'associer à la marche. Certains ont relativisé leur soutien initial, comme l'eurodéputé EELV Yannick Jadot et le député LFI François Ruffin. Le PCF a rappelé l'"extrême urgence de dire stop" à l'islamophobie, malgré les réserves de son secrétaire national Fabien Roussel, mal à l'aise avec le mot d'ordre.La notion d'islamophobieAutre pierre d'achoppement, la notion-même d'"islamophobie". Sur BFMTV, la députée Aurore Bergé, porte-parole de LREM, s'est élevée contre "une marche qui attaque l'État et qui utilise un terme (islamophobie) dont on sait bien qu'il est utilisé à des fins politiques". En revanche, "si demain il y avait une grande marche pour lutter contre le racisme sous toutes ces formes, nous serions les premiers à être présents", a-t-elle ajouté.Pour la présidente du RN Marine Le Pen, "tous ceux qui vont se rendre à cette manifestation seront main dans la main avec les islamistes, c'est-à-dire ceux qui développent dans notre pays une idéologie totalitaire qui vise à combattre les lois de la République française". "Il y a une volonté de saboter la manifestation, évidemment", a dénoncé le conseiller municipal de gauche à Saint-Denis, Madjid Messaoudene, un des initiateurs de l'appel. "Depuis la tribune, nous faisons face à une alliance d'une nature surprenante, entre le PS, le RN, ou encore le gouvernement, qui sont tous vent debout contre une marche antiraciste, c'est hallucinant", s'insurge l'élu auprès de l'AFP.
Le chef de file des Républicains Damien Abad réclame un nouveau "processus de départage", pour mettre fin à un système de désignation qui selon lui favorise la "division".
Alors que la droite a lancé le délicat débat sur la désignation de son candidat pour la présidentielle de 2022, le patron des députés LR Damien Abad a plaidé dimanche pour "inventer un nouveau système". Le chef de file des députés LR a jugé sur Radio J "urgent pour la droite d'éviter le poison de la division". "Il faut qu'on soit très clairs, la primaire telle qu'elle a existé, aujourd'hui elle est révolue", a-t-il déclaré. "Pour deux raisons, d'abord parce que les principaux protagonistes, en l'occurrence Xavier Bertrand et François Baroin n'en veulent pas. (...) La deuxième chose négative avec la primaire c'est que ça crée des couloirs de nage avec des tensions et des différenciations importantes, c'est difficile ensuite pour la droite de se rassembler". "Mais il nous faut quand même un processus de départage", a-t-il déclaré, dimanche 30 août.Retailleau veut une primaire"Je pense qu'il faut inventer un nouveau système. On a la chance d'être un parti avec beaucoup d'élus locaux, avec beaucoup de parlementaires (...), nous avons beaucoup de militants, eh bien il faut que toutes ces personnes là puissent prendre part au processus de décision, de choix de notre candidat", a-t-il développé. Damien Abad a souhaité "que ce processus soit arrêté avant Noël, avec des règles claires, établies (...)".A La Baule, le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau a plaidé pour une primaire ouverte, une option qui suscite la méfiance du président des Républicains Christian Jacob. Le président du Sénat Gérard Larcher a lui aussi appelé à "trouver un système de départage au-delà des frontières des partis".
Les parents de Maëlys, accompagnés de leur avocat, étaient présents lors de cette reconstitution.
Un arrêt d'une heure dans une zone commerciale isolée. Lors de la reconstitution de la nuit du meurtre de la petite Maëlys, lundi 24 septembre, Nordahl Lelandais a conduit les juges d'instruction dans une zone commerciale de Pont-de-Beauvoisin, un lieu qui n'avait encore jamais été évoqué dans l'enquête. Vers 20 heures, lundi 24 septembre, Nordahl Lelandais a été extrait de sa cellule de la prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour être conduit à Pont-de-Beauvoisin, où a débuté la reconstitution du meurtre de la petite fille de huit ans, disparue lors d'un mariage dans la nuit du 26 au 27 août 2017. Le voiture de Nordahl Lelandais dissimulée dans un container sur le parkingDepuis ses aveux en février dernier, l'ancien maître chien, mis en examen pour séquestration et meurtre, maintient avoir tué la fillette involontairement, en lui donnant une gifle. Le suspect, les juges d'instruction, les avocats, les parties civiles, ainsi que de 200 gendarmes, ont participé à cette reconstitution qui a duré plus de six heures. Les parents de Maëlys, eux aussi, ont tenu à être présents. Si la mère de la fillette n'est restée que quelques heures, son père et l'avocat des parents ont assisté à l'ensemble de la reconstitution. Le convoi s'est d'abord rendu, pendant près de deux heures, à la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin, où s'est déroulé le mariage. La voiture de l'ancien militaire, une Audi A3, se trouvait sur le parking, dissimulée dans un container. À la sortie des lieux, une banderole avait été déployée par la tante de Maëlys et d'autres membres de sa famille pour réclamer "la vérité et la justice". Un arrêt décidé lors de la dernière audition du suspectLe convoi a ensuite quitté les lieux pour se rendre, initialement, au domicile de l'ancien maître-chien à Domessin (Savoie). L'Audi A3 grise de Nordahl Lelandais était conduite par un gendarme avec, à ses côtés, un mannequin d'enfant matérialisant la présence de Maëlys à bord du véhicule, rapporte Le Dauphiné Libéré. Le groupe a finalement changé de direction et s'est dirigé vers un tout autre lieu, évoqué pour la première fois dans l'enquête. Le convoi a réalisé un arrêt de près de deux heures dans une zone commerciale située à la sortie de Pont-de-Beauvoisin. "Il s'agirait d'une voie déserte, isolée derrière des hangars à proximité de la rivière du Guiers", explique RTL. À cet endroit précis, les gendarmes avaient tendu des draps pour empêcher la moindre prise de vue. Le quartier vient d'être plongé dans le noir, selon les journalistes présents sur place. Cet arrêt aurait été décidé vendredi 21 septembre, "dans les bureaux des magistrats lors de la dernière audition du suspect, coopératif ce jour-là", a rapporté RTL.Une reconstitution de plus de six heuresLe militaire de 35 ans et les des juges, accompagnés des gendarmes, des avocats et des parties civiles, se sont ensuite arrêtés au domicile des parents du suspect, à Domessin (Savoie) pendant près de trois heures. Mais contrairement à ce qui était attendu, le convoi n'est pas descendu à la cabane, située en contrebas du domicile, où Nordahl Lelandais affirmait temporairement avoir déposé le corps de la fillette avant de revenir à la soirée. Vers 1h15 du matin, le groupe, composé d'une vingtaine de voitures, ont pris la route du Mont Grêle à Attignat-Oncin, dans le massif de la Chartreuse, où le corps de la petite fille de huit ans a été découvert, le 14 février dernier, après les aveux de Nordahl Lelandais. La reconstitution s'est achevée vers 3 heures du matin.
Bataille à l'Assemblée nationale entre Manuel Valls et Christian Jacob, épisode 7639... Les deux hommes se sont en effet livrés à une nouvelle passes d'armes dans l'hémicycle.
Répondant à une question du patron des Républicains, le Premier ministre s'est fâché. « Monsieur le président Jacob. Vos questions se suivent, se sont les mêmes, j'essaierai donc d'être dans la même veine. Je prends d'ailleurs vos attaques personnelles comme, venant de vous, autant de compliments, au stade de la discussion » a d'abord dit le chef du gouvernement. « Dans une part.... (Jacob l'interrompt)... Monsieur Jacob, je vous ai écouté, c'était agréable à entendre, donc si vous voulez bien m'écouter quelques instants »a-t-il ajouté. « On retrouve dans vos expressions, en plus personnel, je dois dire, des arguments que l'on peut parfois entendre ailleurs. Mais là, n'est pas la question. Oui, oui... Même Monsieur Wauquiez est là, c'est dire si c'est un moment important » a-t-il poursuivi sous les applaudissements de la gauche. Christian Jacob lui a alors répondu : « Mais lui, il a gagné les élections » « Oh Monsieur Jacob, ça arrive à tout le monde d'en gagner et d'en perdre et si vous êtes là, minoritaires, c'est parce que vous avez perdu les élections en 2012. Et Monsieur Jacob, puisque vous parlez du peuple, il y a au moins une chose qu'il faut respecter c'est la parole du peuple, c'est le respect du peuple et les élections, c'est en mai prochain. Et attendez, et attendez... les Français jugeront » a fini Manuel Valls.
Un groupe de 14 baigneurs a été secouru ce dimanche 5 août sur la plage de Merville-Franceville (Calvados). L'un d'eux, âgé de 78 ans, est mort.
"Un homme de 78 ans est malheureusement décédé, 11 personnes en urgence relative ont été transportées à l'hôpital, deux personnes sont choquées", a annoncé la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Premar). Les faits se sont produits vers 15h30, alors que le drapeau était hissé orange, selon Ouest France. "On est dans l'hypothèse d'un suraccident""Au départ, nous avions huit personnes en difficulté, puis il s'est avéré qu'il y en avait 14", a expliqué à l'AFP l'officier de communication à la préfecture. "On est dans l'hypothèse d'un 'suraccident' avec des personnes qui ont voulu en aider d'autres après que le vent se soit levé".D'importants moyens nautiques et aériens, notamment un hélicoptère Dragon 76 de la Sécurité civile, ainsi qu'une vedette de sauvetage et six semi-rigides des pompiers, de la SNSM, ont été dépêchés sur place. Deux services mobiles d'urgence et de réanimation (SMUR) et sept véhicules de secours et d'aide aux victimes (VSAV) ont également été acheminés. Histoire(s) de France – SNSM : Journée Nationale de Sauvetage en merpar GouvernementFRLa plage a été évacuée vers 16h afin que l'hélicoptère et les embarcations de secours puissent procéder au quadrillage de la zone et s'assurer qu'aucun baigneur n'était encore à l'eau. "Ce fut une opération compliquée", a indiqué l'officier de communication.
Le gouvernement met en garde contre une recrudescence de faux jeux-concours, ces derniers jours, pour gagner des entrées dans des parcs d'attractions.
Sur la messagerie WhatsApp, une offre propose de remporter "5 billets gratuits" pour le Futuroscope, à l'occasion du 31e anniversaire du parc. La proposition, alléchante, est en fait totalement fausse. Le message, qui circule sur les réseaux sociaux, est en fait une escroquerie destinée à récupérer les données personnelles d'internautes, a indiqué le Futuroscope dans un tweet publié dimanche 13 janvier. Disneyland et le Puy du Fou aussi visésLa mise en garde a également été relayée par les autorités. "Ne cliquez pas. Ne relayez pas. Ne donnez aucune info perso ou bancaire", insiste sur son compte Twitter le dispositif national d'assistance aux victimes de cybermalveillance. D'autres parcs d'attractions sont également concernés, comme Disneyland Paris, le Puy du Fou et Europa Park.Comment fonctionne l'arnaque ?Concrètement, en cliquant sur l'offre, l'internaute est redirigé vers un faux site Internet, qui ressemble à s'y méprendre à celui du parc d'attractions. Le visiteur est alors invité à renseigner ses nom, prénom et coordonnées afin de participer au jeu-concours. C'est de cette façon que les pirates récupèrent les données, indique Sud Ouest, qui peuvent ensuite servir à pirater des comptes bancaires. Si l'un de vos contacts vous a envoyé le message via WhatsApp, mieux vaut le supprimer et le signaler sur la plateforme PHAROS, qui sert à faire remonter l'alerte. Dans le cas où vous auriez déjà rempli le formulaire avec vos coordonnées, il est conseillé de changer tous vos mots de passe.
Le journaliste algérien Abdelkrim Zeghileche a été condamné lundi à deux ans de prison ferme pour "atteinte à l'unité nationale" et "outrage au chef de l'Etat", dernier procès en date contre des militants prodémocratie en Algérie, a indiqué l'un de ses avocats à l'AFP.
Cette lourde peine survient dans un contexte de répression systématique contre des journalistes, des blogueurs et des militants du mouvement populaire antirégime "Hirak". "Quelques soient ses activités politiques, la condamnation à deux ans de prison ferme d'Abdelkrim Zeghileche confirme la dérive autoritaire du pouvoir algérien", a dénoncé l'ONG Reporters sans Frontières (RSF).Il est notamment reproché à M. Zeghileche, détenu depuis le 24 juin, des publications sur Facebook appelant à la création d'un nouveau parti politique, selon son avocat, Me Djamel Aissiouane."Maintenant, tous les opposants algériens, dès qu'ils parlent, on leur colle +atteinte à l'unité nationale+ pour les incarcérer", a-t-il déploré.M. Zeghileche "a été condamné à deux ans de prison ferme et à une amende de 100.000 dinars (660 euros)". Mais "le dossier est vide. Nous allons faire appel", a assuré M. Aissiouane.Le procureur du tribunal de Constantine (nord-est) avait requis trois ans de prison ferme à l'encontre de M. Zeghileche, directeur de Radio-Sarbacane, une radio indépendante en ligne.Le journaliste avait été relaxé le 4 mars dans le cadre d'un autre procès pour "incitation à attroupement non armé" après un appel à un sit-in contre le 5e mandat du président déchu Abdelaziz Bouteflika début 2019. "Sale temps pour les journalistes. Une lourde peine qui s'ajoute à celle de Khaled Drareni et qui allonge tristement la liste des journalistes emprisonnés", a réagi le vice-président de la Ligue algérienne des droits de l'Homme (LADDH), Saïd Salhi.- "Libérez le journalisme" -Le 10 août, le journaliste indépendant Khaled Drareni a été condamné à trois ans de prison ferme pour "incitation à attroupement non armé" et "atteinte à l'unité nationale". Une campagne internationale de solidarité a été lancée par des défenseurs des droits de la presse et de la protection des journalistes. Des manifestations en faveur de sa libération ont aussi été organisées à Paris, New York et Genève. Lundi, quelque 150 personnes -en majorité des journalistes- se sont mobilisées à la mi-journée devant la Maison de la Presse à Alger, encadrées par un important dispositif policier, pour exiger la libération de M. Drareni, a constaté un journaliste de l'AFP."Khaled Drareni est un journaliste libre! Libérez le journalisme, libérez la justice!", ont scandé les manifestants."La place de Khaled Drareni n'est pas en prison, sa place est dans la rédaction de son site", a déclaré à l'AFP Omar Belhouchet, ancien directeur du quotidien francophone El Watan.Un jeune blogueur partisan du "Hirak", Walid Kechida, est lui en détention provisoire pour avoir publié des mèmes se moquant des autorités et de la religion. Il a vu sa demande de libération rejetée lundi, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) et sa détention a été prolongée de quatre mois.Ces derniers mois, des journalistes ont été accusés par le régime de semer la discorde, de menacer l'intérêt national et surtout d'être à la solde de "parties étrangères". Plusieurs sont en prison, comme Belkacem Djir, et des procès sont en cours."Malgré le large élan de solidarité nationale et internationale qui s'exprime ces jours-ci en faveur des journalistes emprisonnés et lourdement condamnés, le verdict d'aujourd'hui sonne comme (une) menace contre la presse libre et les journalistes indépendants ou toute voix discordante", a dénoncé M. Salhi, de la LADDH.L'Algérie figure à la 146e place (sur 180) du classement mondial de la liberté de la presse 2020 établi par RSF, dégringolant de 27 places par rapport à 2015.
Après avoir rappelé l'importance des gestes barrières pour lutter contre le coronavirus lors de sa conférence de presse, le Premier ministre a quitté la salle dimanche en tapant dans le dos du ministre de la Santé. Un petit geste amical qui n'est pas passé inaperçu.
Les Français ne retrouveront "pas tout de suite et probablement pas avant longtemps" leur "vie d'avant" la crise du coronavirus, a averti dimanche 19 avril Edouard Philippe, en esquissant les principes d'un déconfinement extrêmement progressif à partir du 11 mai. Après plus de deux heures de conférence de presse et de questions/réponses avec les journalistes en compagnie notamment du ministre de la Santé, le Premier ministre a remercié l'auditoire en concluant par "prenez soin de vous" et quitté la salle en gratifiant Olivier Véran d'une petite tape amicale dans le dos. Soit bien loin des gestes barrières préconisés en ces temps de crise sanitaire, ainsi que l'ont relevé certains internautes. "La tape dans le dos du Premier ministre au ministre de la Santé, c'est un geste barrière autorisé ?", a notamment souligné Florent Barraco, rédacteur en chef du Point."Les gestes barrières sont essentiels. Ne pas les respecter, les prendre avec décontraction, c'est littéralement nous exposer à une reprise de l'épidémie", rappelait justement dimanche le chef du gouvernement, tandis qu'Olivier Véran estimait que "ne pas se serrer la main et se faire la bise" étaient des gestes primordiaux.
L'association Familles rurales a noté dans son baromètre annuel que le prix des fruits frais issus de l'agriculture conventionnelle avait grimpé de 17% en un an en moyenne. Pour certains légumes, c'est une hausse de plus de 40%.
Si la nécessité d'acheter des masques de protection sanitaire constitue un nouveau poids dans le pouvoir d'achat des ménages, faire ses courses a également creusé le porte-monnaie.Les prix des fruits frais issus de l'agriculture conventionnelle ont augmenté de 17% sur un an, avec des hausses particulièrement marquées pour les pêches, les nectarines, poires et cerises, selon le baromètre annuel de l'association Familles rurales publié mardi 28 juillet. "En un an, le prix des fruits a augmenté de 17% en conventionnel et de 6% en bio, celui des légumes de 4% en conventionnel et de 1% en bio", souligne l'association dans un communiqué."En cette année si particulière, le confinement (manque de main d'œuvre, coûts de transport plus importants, production étrangère moins abondante) et les conditions météorologiques pour certains produits peuvent expliquer certaines augmentations; ces dernières demeurent néanmoins très importantes pour les consommateurs sans pouvoir s'assurer de surcroît (d') une meilleure rémunération des producteurs", regrette l'association.Familles rurales a réalisé 75 relevés de prix du 30 mai au 12 juin dans des grandes surfaces, des enseignes bio et des marchés, via une équipe de 46 "veilleurs consommation" dans 26 départements. Selon ses calculs, acheter un panier type de huit sortes de fruits (pomme, melon, abricot, cerise, fraise, pêche, nectarine et poire, à raison d'un kilo ou pièce par variété) coûte cette année 35,36 euros en conventionnel et 59,61 euros en bio.Nectarine, +26%Un panier de huit légumes (aubergine, carotte, courgette, haricot vert, poivron, pomme de terre, tomate et salade) coûte quant à lui 21,34 euros en conventionnel et 37 euros en bio. "En conventionnel, des hausses remarquables de prix sont à souligner: la nectarine qui augmente de 26%, la poire de 24%, la pêche de 21% ou encore la cerise qui poursuit son ascension pour atteindre près de 10 euros au kilo cette année, soit +20% par rapport à la même période en 2019", note l'association. Côté légumes, "les prix de l'aubergine enregistrent les plus fortes hausses: +44% en bio et +16% en conventionnel". "La tomate, le légume le plus consommé par les Français, subit également de plein fouet ces augmentations : +14% en bio et +12% en conventionnel. Le poivron se hisse à la troisième marche du podium: +13% en bio et +9% en conventionnel", poursuit l'association. Familles rurales note que les recommandations nutritionnelles de manger au moins cinq fruits et légumes par jour "paraissent impossibles à tenir pour certaines familles". Elle estime qu'une famille de deux adultes et deux enfants devait pour cela débourser en juin entre 144 et 259 euros, selon qu'elle se tourne vers les prix les plus bas ou le tout bio.
Le préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur a annoncé mardi un renforcement des mesures de lutte contre le Covid-19, avec l'obligation du port du masque dans tout Marseille et la fermeture des bars et restaurants à 23H00 dans toutes les Bouches-du-Rhône.
Ces mesures, qui entreront en application mercredi à 23H00, ont été décidées face à la forte accélération de l'épidémie de coronavirus dans le département des Bouches-du-Rhône, avec un taux d'incidence de 177 pour 100.000 dans la seconde ville de France et de 131 sur 100.000 pour le département, contre environ 33 pour 100.000 en moyenne nationale, selon les chiffres indiqués par la préfecture de région dans son communiqué.Le port du masque, désormais obligatoire dans l'ensemble de l'espace public marseillais pour toute personne de onze ans ou plus, était déjà requis dans les sept premiers des 16 arrondissements de la seconde ville de France, et ce depuis le 15 août. Une première mesure de ce type, le 8 août, avait imposé le port du masque dans certains quartiers de la cité phocéenne, autour du Vieux Port notamment.La décision de fermeture des bars, restaurants et commerces d'alimentation générale concernera quant à elle l'ensemble du département, entre 23H00 et 06H00.Ces deux mesures sont applicables jusqu'au 30 septembre inclus, précise le communiqué de la Préfecture.Le préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur avait laissé entendre la prochaine mise en oeuvre de nouvelles mesures dès lundi, lors d'une conférence de presse, en parlant d'une "situation préoccupante" de l'épidémie dans le département et spécifiquement à Marseille."La situation est suffisamment alarmante pour que des mesures complémentaires puissent être envisagées", avait déclaré Christophe Mirmand, estimant nécessaire d'agir préventivement pour "éviter un retour à un état d'urgence sanitaire local qui serait particulièrement préjudiciable", notamment économiquement.Ces mesures sont cependant moins sévères qu'envisagées par certains, le préfet ayant aussi évoqué lundi la possibilité de réviser à la baisse la jauge de 5.000 personnes autorisée pour les événements publics, voire l'interdiction de rassemblements de plus de 10 personnes dans l'espace public."Nous sommes avant tout dans la prévention, dans une démarche qui doit reposer sur un principe de responsabilité individuelle", pas de "coercition", avait alors insisté Christophe Mirmand.Evoquant ces nouvelles mesures attendues, la nouvelle maire de Marseille, l'écologiste Michèle Rubirola, avait estimé mardi matin qu'on ne pouvait "pas sérieusement empêcher la population de se retrouver".Mme Rubirola s'était ainsi déclarée favorable à une fermeture des bars et restaurants "plutôt vers 23h00-minuit": "Ca nous semble(rait) favoriser l'économie de tous ceux qui ont souffert du confinement".Si "la question de l'ouverture des lieux de convivialité se pose naturellement", avait aussi reconnu, mardi matin, le président LR de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Renaud Muselier, celui-ci avait mis en garde contre une mesure trop stricte: "On ne peut pas fermer tous les bars et tous les restaurants du département!", avait-il plaidé, appelant à prendre des "mesures de restriction" uniquement contre les établissements qui ne respectent pas les règles sanitaires.Dans son communiqué, Christophe Mirmand précise que les forces de l'ordre "multiplieront les contrôles pour s'assurer que ces obligations sont bien respectées". Les contrevenants seront passibles d'une amende de 135 euros, amende qui pourra aller jusqu'à 3.750 euros et six mois de prison en cas de verbalisation répétée dans un délai de quinze jours.
Dans une interview accordée à 20 Minutes, mercredi 2 mai, Laurent Wauquiez, le patron de Républicains, a proposé de rendre obligatoire la castration chimique pour les prédateurs sexuels.
Une semaine après le viol et le meurtre d'Angélique Six dans le Nord de la France par un homme déjà condamné pour viol, Laurent Wauquiez, le chef de file des Républicains, a expliqué à 20 Minutes, qu'il souhaitait rendre la castration chimique obligatoire pour les auteurs d'abus sexuels. Aujourd'hui, seules les personnes volontaires peuvent subir une castration chimique : "Le traitement coupe tout besoin sexuel et tout désir. La personne traitée n'est plus du tout intéressée par ça", a expliqué Jacques Waynberg, président de l'Institut de sexologie, criminologue et ancien médecin pénitentiaire auprès de pédophiles, à nos confrères du Parisien. Le traitement, qui se fait soit par injection trimestrielle soit par comprimés, trompe le cerveau en simulant une surproduction de testostérone. Le corps ne produit alors plus de testostérone et la libido s'efface chez les patients. Deux médicaments sont utilisés aujourd'hui en France, le Décapeptyl et l'Androcur, également utilisés pour soigner des problèmes hormonaux chez la femme : "Ils n'agissent pas que sur la sexualité. Il y a des effets secondaires comme des bouffées de chaleur, un engraissement des muscles ou des troubles du caractère", détaille Jacques Waynberg. "Si on veut les condamner à subir ce traitement, en parallèle, il faut être prêt à agir et à soigner ces gens"Selon le spécialiste, le médicament n'étant pas un traitement définitif, on ne peut pas parler de "castration chimique" : "C'est un traitement hormonal, comme une pilule contraceptive. C'est pour cela que je ne parle pas de castration chimique, mais de camisole chimique. On peut l'enlever si on le souhaite." Les patients qui stoppent la prise de ces comprimés ou les injections retrouvent petit à petit leur désir sexuel : "Parfois, cela ne revient pas chez certains sujets âgés, mais c'est aussi lié à d'autres troubles", résume le spécialiste.Pour Jacques Waynberg, le traitement n'a que peu d'utilité s'il pas accompagné d'un suivi régulier, durable et complet: "Si cela n'est pas assorti d'un travail psychologique approfondi avec la personne, cela n'aura servi à rien, juge le sexologue. Si vous arrêtez le traitement, la personne est toujours face à ses problèmes et risque de recommencer." Le traitement n'agit pas sur les fantasmes des prédateurs sexuels, mais seulement sur la libido de ces derniers : "Il ne faut pas se contenter de ça. Si on veut les condamner à subir ce traitement, en parallèle, il faut être prêt à agir et à soigner ces gens", explique l'ancien médecin qui préfère alors parler "période d'apaisement" ou de "béquille chimique" pour servir de base pour traiter le criminel.
Le New York Times a enregistré au premier trimestre un record d'abonnements nets en ligne sur trois mois et doublé son trafic en mars, compensant la baisse des revenus publicitaires liée à la pandémie de coronavirus.
Sur le premier trimestre, le quotidien a gagné 587.000 abonnés numériques en net (en déduisant les désabonnements), pour atteindre 5 millions au total, selon un communiqué publié mercredi.En ajoutant les abonnés aux éditions imprimées, le premier quotidien américain comptait, fin mars, 5,8 millions d'abonnés.Les abonnements à l'étranger représentent désormais 18% du total des abonnés numériques, a indiqué le directeur financier Roland Caputo lors d'une conférence téléphonique.Sans surprise, la publicité, déjà en berne avant la crise du coronavirus, a souffert de la séquence pandémie, avec un chiffre d'affaires en retrait de 15% sur un an.Le PDG du groupe, Mark Thompson, a indiqué que le New York Times prévoyait même une baisse de 50 à 55% des recettes publicitaires au deuxième trimestre.La baisse du chiffre d'affaires publicitaire devrait entraîner des suppressions de postes administratifs, a annoncé Mark Thompson, mais le total des effectifs du groupe devrait augmenter d'ici la fin de l'année avec le recrutement de journalistes supplémentaires.La crise a validé encore davantage la stratégie du groupe, qui a choisi de faire des abonnements numériques le premier moteur de croissance et de revenus du New York Times, la publicité n'étant plus qu'un complément.Le quotidien est d'autant mieux positionné qu'il n'a pas de dettes.Au total, le chiffre d'affaires est en progression de 1% sur un an à 443 millions de dollars.Grâce à un produit financier exceptionnel, le bénéfice net est en hausse de 8,9%, à 32 millions de dollars.En mars, le New York Times a enregistré 2,5 milliards de pages vues, soit près du double de son trafic ordinaire, a indiqué Meredith Kopit Levien, numéro deux du groupe.
Le Premier ministre va faire ce week-end le point avec les chefs de partis et les présidents des groupes parlementaires "sur les différents volets de la crise du coronavirus, le sanitaire, le confinement, l'état du pays".
Edouard Philippe a déjà tenu à quatre reprises des réunions avec l'ensemble des chefs de groupes et de partis depuis le début de la crise liée à l'épidémie du coronavirus. Ce week-end, le Premier ministre organise une cinquième salve de rencontres, a indiqué jeudi 9 avril Matignon. "L'objectif est de faire le point sur les différents volets de la crise - le sanitaire, le confinement, l'état du pays", a expliqué l'entourage du Premier ministre, en indiquant qu'il s'agissait "d'être à l'écoute et d'échanger".Les deux réunions doivent se tenir par visioconférence. Outre les présidents des groupes parlementaires, les présidents des deux assemblées, Richard Ferrand et Gérard Larcher, doivent participer à celles de vendredi, prévue à 14H30. Vendredi matin, le Premier ministre réunira en outre par visioconférence l'ensemble du gouvernement. Emmanuel Macron doit pour sa part s'exprimer lundi soir lors d'une allocution télévisée, au cours de laquelle il précisera la durée de la prolongation du confinement et fera le point sur la crise sanitaire.
Selon la procureure, les policiers "n'ont pas été dignes de leur uniforme".
Le 12 avril dernier sur le Vieux-Port de Marseille, trois policiers de la CRS autoroutière interviennent dans le cadre du contrôle du confinement. Ils soupçonnent Jamshed, un Afghan de 27 ans porteur d'un titre de séjour, d'avoir craché sur deux passants qui lui auraient refusé une cigarette et l'interpellent de façon musclée. Le jeune homme est projeté contre le véhicule de police après une clé de bras, puis placé à l'intérieur. Une interpellation filmée par les caméras de vidéosurveillance. Selon l'adjointe de sécurité qui a procédé au menottage, le chef de bord, le brigadier Michel Provenzano, 46 ans, "s'est énervé à partir de là". Les fonctionnaires évoquent des doigts d'honneur et des invectives. "La première grosse erreur, c'est qu'on aurait dû laisser tomber et le laisser repartir mais on a décidé qu'il ne fallait pas qu'il reste là", a reconnu le conducteur, Mathieu Coelho.Le jeune homme a ensuite été transporté sur un terrain isolé à Châteauneuf-les-Martigues, à une trentaine de kilomètres de Marseille. Sur place, Michel Provenzano dépose dans le vide-poche ses lunettes de soleil et son arme de service "pour ne pas faire de conneries", a-t-il déclaré. Derrière une butte, le jeune Afghan aurait alors reçu "un coup de poing ou une gifle", selon l'adjointe de sécurité, mais ces violences sont contestées par ses deux collègues. Une fois Jamshed abandonné sur place, Michel Provenzano lâchera : "Ca fait du bien, ça soulage", toujours selon l'adjointe de sécurité. Les deux hommes prennent alors la décision de rédiger un faux procès-verbal indiquant avoir laissé le jeune réfugié à l'Hôtel de police.Mercredi 6 mai, à l'issue de leur garde à vue dans les locaux de l'Inspection générale de la police nationale, les trois policiers ont été présentés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Marseille. Le brigadier a été condamné à quatre ans de prison ferme. De son côté, le conducteur a écopé de 18 mois ferme. Ils ont été incarcérés après le prononcé de cette condamnation pour enlèvement et séquestration, faux et violences volontaires. L'adjointe de sécurité a été condamnée à un an de prison avec sursis."Le tribunal est parfaitement assuré de la loyauté, de la compétence, du dévouement de la police, nous lui faisons confiance (...) mais la contrepartie, c'est que cela ne peut pas souffrir de dérogations et de commissions d'infractions", a déclaré la présidente Céline Ballérini. La peine de quatre ans de prison prononcée à l'encontre de Michel Provenzano est supérieure aux trois ans requis par la procureure Virginie Tavanti selon laquelle ces policiers "n'ont pas été dignes de leur uniforme". La peine de 18 mois de prison ferme infligée à son collègue Mathieu Coelho est quant à elle conforme aux réquisitions.Les trois policiers se sont excusés auprès de la victime lors de l'audience. Les policiers, qui ont reconnu les faits, ont expliqué qu'en raison de la crise sanitaire, ils se seraient "fait rire au nez" s'ils avaient transporté le jeune homme devant un officier de police judiciaire pour outrage. "J'ai pété un câble, on a fait une énorme boulette", a reconnu Michel Provenzano. "On avait ce gars sur les bras, on ne savait pas quoi en faire", a-t-il expliqué. Me Nicolas Berthier, défenseur de Michel Provenzano, a évoqué un "quasi-suicide professionnel", appelant le tribunal à "ne pas réduire ce policier à 33 minutes de folie, hors cadre, après 20 ans passés dans passés dans les CRS sans aucun incident".
Les chercheurs à l'origine de cette conclusion mettent en garde contre les risques avérés de la consommation de cannabis.
Dépression, anxiété, trouble de l'attention... Selon une étude australienne publiée lundi 28 octobre dans la revue médicale britannique The Lancet Psychiatry, l'efficacité du cannabis thérapeutique pour soulager les patients atteints de certaines maladies mentales n'est pas démontrée. Les chercheurs à l'origine de cette étude affirment que les preuves que le cannabis améliore l'état de ces patients sont "limitées" et "insuffisantes" pour justifier une recommandation par les autorités de santé.Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont passé en revue 83 études sur l'usage du cannabis ou de ses substances actives, le tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD) chez des patients atteints de six troubles psychiatriques : dépression, trouble anxieux, trouble de déficit de l'attention / hyperactivité (TDAH), syndrome de la Tourette, syndrome de stress post-traumatique et psychose.Selon l'article, certaines études montrent bien "une petite amélioration des symptômes d'anxiété" avec le THC chez des patients souffrant d'un autre problème de santé, comme une douleur chronique ou la sclérose en plaques. Mais il n'est pas possible de déterminer si l'amélioration des symptômes anxieux vient effectivement de l'utilisation de THC ou si elle est liée à une amélioration de la maladie dont souffre le patient.Des bénéfices non démontrés mais des risques avérésSelon l'étude, les troubles mentaux sont l'une des raisons les plus fréquentes de l'usage thérapeutique du cannabis, juste après les douleurs chroniques non cancéreuses. Or si ses bénéfices ne sont pas démontrés, les risques liés à la consommation de cannabis sont bien réels. "L'un des aspects les plus frappants" de l'usage médical du cannabis, "c'est que dans de nombreux cas cela se passe en dehors des autorités de régulation habituellement chargées de contrôler le développement des médicaments", explique Louisa Degenhardt, auteure principale de l'étude, interrogée par l'AFP, avant de rappeler les risques liés à la consommation de cannabis tels que la dépendance, la conduite sous l'emprise de ces substances et "des données montrant que les personnes consommant régulièrement du cannabis ont davantage de risques de développer une dépression ou des symptômes psychotiques".Les auteurs de l'étude australienne soulignent la nécessité de réaliser davantage d'études sur le sujet, notamment sur un plus grand nombre de patients, en les suivant plus longtemps et en comparant les effets avec un groupe recevant un placebo. D'ici là, "on ne peut pas élaborer de recommandations médicales concernant leur usage dans les troubles mentaux", estime la professeure au National Drug and Alcohol Research Centre (Université de Nouvelle-Galles du Sud, Sydney). Selon elle, dans les pays où l'usage thérapeutique est légal, "les médecins et les patients doivent être informés du niveau limité des preuves existantes et des risques des cannabinoïdes".L'usage thérapeutique du cannabis bientôt testé en France Comment fonctionne l'usage du cannabis thérapeutique? 3000 patients vont faire partie d'une expérimentationpar BFMTVAujourd'hui, une trentaine de pays dans le monde autorise le cannabis thérapeutique dont une vingtaine de pays européens, les États-Unis, l'Australie, le Canada, Israël et plusieurs pays d'Amérique latine.La France vient de donner son feu vert à l'expérimentation pendant deux ans de la prescription de cannabis thérapeutique, mais seulement pour le traitement de la douleur dans certaines indications bien précises et en cas d'échec des médicaments existants.
Ingrid Chauvin est en pleine forme et le dit à ses fans. Dans un message publié le 24 juin 2016 sur son compte Facebook, l'actrice a tenu à remercier ses admirateurs de leur soutien.
Son message était même accompagné d'une photo des pieds de son fils Tom, né le 10 juin dernier. « Je suis sur mon nuage de maman, mais je tenais à vous remercier du fond du cœur pour vos innombrables messages que je découvre chaque jour », a écrit la Française de 42 ans. « Je ne pourrai pas vous répondre personnellement tant vous êtes nombreux, mais sachez que je suis plus que touchée de vous lire ». Ingrid Chauvin en a également profité pour donner des nouvelles de l'état de santé de son fils. « Tom est une merveille de bébé et se porte bien », a-t-elle écrit. Avouant au passage qu'elle profitait pleinement de sa nouvelle maternité. « Je savoure chaque seconde, même s'il me semble rêver encore » a-t-elle conclu son message à l'attention de ses fans. La naissance de Tom a été une sorte de revanche sur la vie pour la comédienne et son compagnon, Thierry Peythieux. En 2014, ils avaient perdu leur premier enfant, Jade, à l'âge de cinq mois, des suites d'une malformation cardiaque. Un an plus tard, l'actrice avait raconté son deuil dans un livre autobiographique, A cœur ouvert.