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Nous soubsigne scauoir Jean Pierrot maitre masson demeurant à la Riviere et Francois Masley ausly maitre masson demeurant à Bourbonne les Bains tous deux associés confessons avoir fait marché avec Monsieur labbe de Morimond pour la construction de son batiment suivant le plan de terre et les dessins de lelevation qui a este fait par maitre Chasnel architecte et a este approuve par les parties des dits Pierrot et Masley seront obligés et ont promis de livrer toute la pierre de taille tant a chalvraine qua la perriere de Morimond pour tout louvrage dudit batiment comme ausly de livrer tous les pendants necessaire pour les voutes dudit bastiment a commencer depuis lesglise jusqu’au dela du moulin suivant que lancien grenier se contenait comme ausly les pendant des voutes du canal qui sort dessous le grand refectoire qui commenceront depuis ledit refectoire juquau dela dudit batiment de dix pied le roy et ont promis pareillement de demolir toutes les murailles et voutes tant de la caue proche ladite eglise et autres murailles qui leurs seront monstrées par Monsieurs de Morimond comme aulsy les couvertures et charpentes et quallement tous ce qui regarde ladite demolition a commencer par la muraille qui touche a leglise jusqu'au dela du moulin et autres murailles de lancien grand grenier en suivant ledit plan. Et encore autres murailles qui ne sont point dudit grand grenier ; seront tenus pareillement de tuiles toutes les terres des fondements des gros murs desdits grands greniers depuis un bout jusqua lautre, comme aulsy des murailles de refan qui seront neccessaire dessous ledit bastiment sant pour caue quaultre amenagement et desetter les terres de part et d’autre ils sont obligés et ont promis pareillement de vouter tous les bas dudit bastiment comme aulsy ledit canal et de faire de bons murs pour soutenir les dits voutes suivant le continuant dudit canal comme aulsy dautres voutes dun canal avec les murailles de part et dautre pour les soutenir a commence depuis la premiere garde robe du cote de l’eglise et finir au canal qui passera par dessous le bastiment neuf pour conduire les immondices lequel canal avec effect sera pave en talu Et seront tenus de faire une petite voute de dix pied de roy en barré pour mettre le rouët du moulin de faire le four de la boulangerie et toutes les voutes seront en lunette et dans chaque chambre il y en aura deux avec une arcade qui fera le cintre de chaque chambre et prendront les dites voutes leurs naissances a douze pied de hauteur plus seront tenus de voûte la cuisine a quatre borne et aucun pilier au milieu qui portera les naissances desdits voûtes et de voutes encore les deux terrasses et les paveront de pierre de taille par dessus lesquelles pierres de tailles seront poser a gaffe a chaux et ciment afin que la pluye ne puisse penetrer les voutes des dits terrasses seront tenus pareillement de construire toutes les cheminées a chambrannes de quatre pied de hauteur et cinq pied de largeur suivant les profils qui leur seront donné eleveront les luyaux desdites cheminées de deux pied de hauteur au-dessus de faite des toits dudit bastiment nouveau, les cheminées des deux cuisines auront sept pied dans œuvres seront tenus pareillement de paver les dites deux cuisines de bons pavés de pierre de taille et seront le pavé du grand escalier en compartiment le /…/ et obligé de faire toutes les portes et entr’aultres quatre d’architecte suivant le dessein qui leur en sera donné les croisées, le grand escalier les angles en bollages tous les balustres appuis bas appuis toute la loi niche toutes les lucarnes toutes les pommes de pin et vases géniallement toute la pierre de taile qui pourra estre dans le bâtiment suivant le dit plan de terre et dessin delevation qui lexecutera suivant quil le contient et comporte seront tenus pareillement de faire les murailles de cinq pied de roy d’epaisseur dans les fondement jusqua ras de chaussée et depuis le dit ras de chaussée jusqu’au-dessus des voutes les murailles auront quatre pied dans le commencement et trois pied au-dessus du niveau des voutes et au-dessus des voutes jusqua l’elevation auront deux pied et demy et finiront au-dessus delevation par deux pieds en telle sorte quil y ait depuis le fondement jusqu'au niveau des voutes un talu seront tenus pareillement de faire cinq lucarnes de pierre de taille au-dessus de l’entablement du bastiment dernier fait par Levesques Masson comme aulsy de faire un pavé tout le long dudit bastiment neuf au pied de la muraille en glacis de rois pieds de large et leves le jusqu'au grenier Au niveau suivant la largeur desdits deux terrasses et monsieur l’abbé de Morimond sera tenu et obligé de faire charoyer toutes les pierres de tailles pendant et autres pierres que lesdit Pierrot et Masley auront tirés dans les perrieres ex devant nommées et de fournir tous les bois necessaires tant pour les cintres des voutes qu’echaffaudage et leurs mettre en place et commenceront les dits Pierrot et Masley le quinzième du présent mois de janvier de la présente année 1706 et continueront l’ouvrage jusqu'à ce qu’il soit parachevé lequel ils ne pourront ceder a qui que ce soit que du consentement et aveu de Monsieur de Morimond et moyennant ce, monsieur de Morimond soblige de leur payer la somme de huit mils soixante et quinze livres et de leur donner encore un muid de vin et seront payés a mesure quils auront fait de la besongne bien entendu est enlevé les parties que ils ont fait de la besogne pour cinq ecus il ne leur en sera délivré que vingt cinq pour la leuveté de labbaye de Morimond et continuera ainsy de payement en payement et que le bastiment achevé visitté et receu ladite somme de huit mils soizante et quinze livres leur sera delivrée entiere deduction et faire de ce quils auront receu dargent pour ledit ouvrage, Monsieur de Morimond sera aulsy obligé de leur fournir un logement et du bois pour leur chauffage, les dits Pierrots et Masley seront tenus de demolir le gros mur des anciens greniers du costé du cloitre a commencer depuis leglise jusqu'au dela du moulin vuider les fondements come ? dit est et en faire de nouveau de la largeur cy devant la rectiffiée si monsieur de Morimond lexige toutes les parties scavoir lesquels massons et Monsieur l’abbé de Moreimond ont promis respectivement chacune a son egard de satisfaire a ce que dessus a peine de tous depens et dommages et interrest et les dits massons ont signés le plan par terre et dessin delevations avec le memoire du sieur Chanel qui demeureront es mains de Monsieur de Morimond qui lest pareillement soubsigné fait double a Morimond a huitième janvier mil sept cent six. Lequel entend que ledit gros mur soit demoly et arrivant que par la demolition d’Iceluy le cloitre de la porte vienne a tomber lesdit massons seront oblige de retablir a leur frais au mesme etat quils sont actuellement. F Piveat F. Macl
Au nom dou Père et dou Fil et dou Saint Esperit. Noz, Thiebaus, cuens de Bar, faisons savoir a tous ceaulx qui verront et orront ces presentes lettres que, comme li abbés et li convens de Moiremond nos aient acompaigniei a Grant Rui et a Alleveicort, granges de Moiremond, pour faire nueve ville par telz convenances et conventions devant mises, que toutes les emendes et toutes les exactions et toutes les prises de ce meismes leu et li prise de bestes et des homes qui laborent au fosseur equalment seront devisei par mei desquels li abbés et li convens de Moiremont aueront la moitiei et nos l'autre. A savoir est que li abbés et li convens de Moiremont as homes de la dite ville ont etraici les finages des dites granges de Alleveicort et de Grant Rui en preiz, en terres et en boix et dou boix de Bruot ausi com il se depart par la voie qui vat de Alleveicort as Gouttes. Retenu a lor pour la grange des Gouttes lo boix desous la voie per devers la Muese ausi com li terme sunt mis. Et retenu les preis ausi com il se partent delai la Muese des la morte yawe qui assemble desouz le molin dessus Alleveicort jusques a Grant Rui, et les preis qui sunt entre la vive yawe et la morte et celui prei que on dit de Doame, ausi comme li champ et li biez le devisent. Et tous les preis qui sunt desai la Muese, c'est a savoir per devers la ville ainsi bien dessus com dessous vuellent qu'il soient atornei et otroiei pour les homes de la dite ville. Et retenu a lor la vigne ausi com la closure se goiste et lor maisons et lor cortil ausi com il l'ont monstrei et devisei per certains leus. Et vuelent que tous li remenens ausi com il est monstrei soit assigneis et otroiez as homes de la dite ville. Les terres cultivées et nemie cultivées et tous les boix ou les preiz ou les vignes que li abbés et li convens dessusdit ont retenu a lor ausi com les bonnes mises de nouvel et li terme le devisent et le demonstrent, ne userunt en nulle menière et ne cultiveront li home de la dite ville contre la volentei des dessusdiz l'abbei et le convent de Moiremont, ne ne trespasseront les bonnes ne les termes qui lor seront establi. Et toutes les fois qu'il les trespasseront pour useir ou pour faire damage et il en seront prouvei, il renderont le chateil as dessusdiz l'abbei et le convent et paieront as signors deix solz de emende, des quelz nos auerons la moitiei et li dit abbés et li convens l'autre et au maiour de la ville seix deniers. Et en tous les leus ou li home de la dite ville useront, cil de Moiremont et lor bestes useront et aueront lor usage de tout en tout fuer ce que en boix qui seront devisei a la ville, ne penront neant fors tant solement pour usuaire dou four ou des fours, dou moulin ou des moulins, dou batant ou des batans de la ville ou du finage, ou pour faire feu pour les persones de Moiremont qui garderont les choses de la dite abbaie en la ditte ville. Et tuit li prei que li dessusdit abbés et convens tiennent au jour de hui ausi com il est dessus devisei demorront paisiblement a l'abbei et au convent dessusdiz. Et toutevoie li abbés per li conseil de son convent, se il vuellent, porrat doneir et otroier de ces meismes preiz as homes de la dite ville. Et est a savoir que des preis que li abbés et li convens ont otroiei pour la dite ville seront rendu chascun an le jour de la Saint Remei seix denier de chascun arpant, des quelz nos auerons la moitiei et li abbés et li convens l'autre pour cense. Et des terrages que on appelle vulgalment tierces en quelque leu que li home de la dite ville cultiveront les terres des diz abbei et convent, il aueront la moitiei et nos l'autre, les quelz tierces li homs amonront a la ville avec les deismes, li queil deisme seront a l'abbei et au convent de Moiremont entierement et lai les paieront. Et ne deschargeront pas les charretes jusques nostre sergent et li sergent l'abbei et li convent dessudiz seront present. Et qui contre ceste chose serat, il paierat dous solz a nos et a l'abbei et au convent dessusdiz pour l'emende et au maiour seix deniers et renderont avec ce le chateil. De douze gerbes en tous leus paieront dous, une pour tierce et une pour deisme. Et en four ou en fours, en molin ou en molins, en batant ou as batans qui sunt ou seront fait en celle ville ou en finage et en tous les proaiges des diz moulins, fours ou batans aueront li dit abbés et convens la moitiei et nos l'autre. Et en ces meismes moulins, fours ou batans, et nemie a autre, li hom de la dite ville seront tenu bennalment cuire, moulre, seschier et fouleir. Et se per eventure li moulin qui sunt fait ne souffisent a la ville, li dit abbés et convens sunt tenu a baillier les sieges dou moulin ou des moulins en cest meismes finage a lus de la ville a nostre requeste. Et en le edification dou four ou des fours, dou moulin ou des moulins ou des batans, devons nos mettre la moitiei et li dit abbés et convens l'autre. Les yawes contenues dedens les termes donnelz a la ville, a nos et a l'abbei et au convent dessusdiz demorront bennaulz, ne ne porront peschier en icelles yawes sens lor, ne li abbés et li convens sens nos. De vint et quatre pains auerat li fourniers un, saulf le seschage, et de vint mesures de bleif auerat li muniers une. Et se il avient chose que li fours ou li four, li molins ou li moulin ou li batant per aucune eventure soient destruit ou per aucune meniere soient empiriei, nos i meterons pour le refaire la moitiei et li dit abbés et convens l'autre, ce fuer que se per occoison de nostre guerre seront despetiei, nos serons tenu dou tout en tout refaire et renouvelleir se donc n'estoit que li guerre fust mené per occoison de la ville ou d'aucun home de celle meismes ville. Et est a savoir que dou marchiei ou de la foire de touz les drois qui appartiennent as signors, nos aueront la moitiei et li dit abbés et convens l'autre. Se aucuns auerat estei excuseiz de deisme ou de terrage mal paiei, de ban, de four, de molin ou de batant brisiei, se il en serat prouveiz per convenables tesmoignages, il renderat a nos et a l'abbei et au convent dessusdiz ensemble cinc solz de emende et au maiour trois deniers, et renderat li chateil de tout en tout. Et fuer tout ce toutes les decimations ausi bien de la ville comme des terres et toutes les choses espirituelz, li abbés et li convens de Moiremont tenront entierement sens participation de nos ou d'autrui. Et lor aiderons a garentir et a saulveir de tout nostre pooir lealement et en bone foi li establissemens ou les desestablissemens dou maiour et de tous les sergens de la ville i ert en tout tempz en nostre volentei et en la volentei l'abbei de Moiremont en teil meniere que quant li maires y ert establis il jurerat devant legeise qu'il garderat lealtei en toute meniere a nos et a l'abbei et au convent de Moiremont et nos drois et les drois as diz l'abbei et le convent de Moiremont garderat lealment. Et pour ce que li abbés et li convens de Moiremont nos ont accompaigniei a toutes les choses que nos avons en celle meismes ville de lor espoinnegrei et sens aucune pecune fors que la garde que nos i avions et avons encor, nous prometons et nos et nos successors a ce obligons que icez choses ne porrons vendre ne doneir a autrui en fiei ne alieneir ne aulmoneir for que a l'egleise de Moiremont ne atraire autre religion mais volons qu'il les tiengne quiquionques serat cuens de Bar. Et toutes ces choses, nos et nostre successor sommes tenu deffendre et garentir contre toute gens lealment et en bone foi. Les constitutions de la ville sunt telz : Li borgois qui auerat en celle meismes ville, maison ou cortil dedens les termes de celle meismes ville, douze deniers et un bichet de froment ou dous d'avoinne a la mesure de La Marche paierat a nos et as diz l'abbei et convent de Moiremont chascun an, lendemain de la nativitei Nostre Seignor, et qui ne l'aueroit paiei on jour apres, il paieroit a nos et as signors de Moiremont dous solz de emende et au maiour trois deniers et renderoit le chateil de tout en tout. Apres, nos establissons que de chascune beste trahant, a nos et a l'abbei et au convent de Moiremont soient paiei douze dernier chascun an, le jour de feste saint Remei. Li homs qui n'auerat beste trahant paierat douze deniers tant solement, et qui n'auerat paiei le jour de la saint Remei ces douze deniers, il paierat a nous et a l'abbei et au convent de Moiremont dous solz de emende et au maiour trois deniers et renderat le chastel. Apres, nos establissons que se aucuns borgois aueroit tenu meis ou emplastre et dedens an et jour ni aueroit maison edifiei, li mairs la domgne cui qu'il vorrat se donc ne demorrat par la volentei des seignors pour l'emendement de la ville. Encor, establissons que borgois ne face marrien en boix assignei ou otroiei a la ville fors que pour le edification de la ville, ne ne puisse aucuns doneir ou vendre fors de la ville boix ou marrien, et qui de ce serat prouveiz, il paierat deix solz de emende as signors et seix deniers au maiour. Li maires qui i ert en la ville a nos et a l'abbei et au convent de Moiremont responderat des emendes et des exactions et des autres droitures de la ville. Et qui per necessitei venderoit son heritage, cil qui escheteroit et cil qui venderoit donront a nos et a l'abbei et au convent de Moiremont un denier de chasques douze deniers. Qui nouvellement venrat pour demoreir en la ville, il donrat a nos et a l'abbei et au convent de Moiremont seix deniers d'entrée et au maiour un denier et ensi penrat terre et maisure ausi com il li i ert devisei dou maiour. Encor, establissons quiquionques desmentirat autrui i ai soit ce que clamors n'en soit faite et li maires l'auerat sceu, se il en est prouveis per le tesmoignage de dous homes, il paierat douze deniers as signors et au maiour dous deniers. Qui auerat dit a autrui bougre, vaudois ou herethe ou autre crime qui autretant vaille, il paierat cinc solz as signors et au maiour seix deniers. Qui meterat main a autrui sens armes, il paierat deix solz as signors et au maiour seix deniers et au batu renderat ses damages. Qui assaillirat autrui a armes esmolues sens colp, il paierat cinquante solz as signors et au maiour douze deniers et a celui cui il auerat assailli cinc solz, et se il li auerat fait plaie, sexante solz paierat as signors et dous solz au maiour et au navrei ses despens pour la plaie garir, et se il li aueroit copei membre ou il l'aueroit mort, se il en est prouvei lealment, sa persone serat en nostre volentei sens les diz l'abbei et le convent de Moiremont; et as mobles qui en seront levei, li dit abbés et convens aueront la moitiei et nos l'autre. En l'eritage qui pour ce escharrat, li dit abbés et convens aueront la moitiei et nos l'autre, en cel meniere que nos et l'abbés et li convens dessusdit deverons mettre fors de nos mains le dit heritage dedens l'an a home demorant en la ville. Qui auerat autrui assailli en sa maison a force, se il en est prouvei lealment, sexante solz paierat as seignors de emende et douze deniers au maiour, et se il aueroit feru autrui en lui deffendant, se fait li aueroit sant, quinze solz paierat as signors et douze deniers au maiour et se il li aueroit trenchiei membre, sexante solz paierat as signors et douze deniers au maiour. Qui auerat tenu an et jour sens contredit heritage de home demorant en la ville, tiengne le des en qui en avant sens empeschement. Et qui serat venuz dedens le dit an demoreir en la ville, ne ne reclamerat heritage on ne l'en responderat des en qui en avant. Qui auerat en gage heritage d'autrui et l'auerat gardei an et jour, il le porrat vendre des en qui en avant a home de la ville et ce qu'il en auerat oultre chateil, renderat a celui cui fut li heritages, en tel maniere que li hoir le porront racheteir dedens quarante jours. Nulz borgois de la ville ne se clamerat a autre justice de borgois estrange tant com il verrat faire droit per la justice de la ville et se suz ce li auerat fait damage, il paierat deix solz as signors et a lui restorerat son damage. Et est a savoir que de tout en tout nulz de nostre pooir, les borgois de la dite ville ne trairat en cause fors de la ville des choses appertenens a la dite ville tant com il verrat faire droit per la justice de la ville, et en quelque leu que li home de la dite ville paieront emende ou exaction pour fourfait fait dedens les termes de la ville, li abbés et li convens de Moiremont aueront la moitiei et nos l'autre. Ne ne loit a aucun penre les homes de la dite ville ou lor gages dedens les bonnes ou les termes de la dite ville, se il puet avoir droit per la justice de la ville. Qui auerat encusei autrui de bouteir feu ou de larrencin ou de murtre ou de rouberie en quelque meniere que ce soit fait ou d'aucun autre lait fait, se li excuseiz ne se puet deffendre selonc droit, tuit sui bien meuble et non meuble seront en nostre pooir et des diz abbei et convent de Moiremont et li persone de celui i ert en nostre volentei et non en la volontei de l'abbei et dou convent de Moiremont. Et uns chascuns borgois de la dite ville porrat prouveir per son sairement ce qu'il auerat vendu jusques a trois solz contre celui qui recognoiscerat a lui devoir aucune chose pour celle vendition. Se aucuns borgois auerat fait a aucun estrange injure, se il en est prouveiz, il emenderat celle chose per la consideration dou maiour selonc les custumes de la chastellerie dea la Mouthe. Se aucuns auerat estei trouveiz faisant damage a autrui per le tesmoignage dou sergent jurei ou de dous autres et serat prouveiz, il emenderat celle chose per la consideration dou maiour et restorerat le damage. Qui auerat mis main au maiour sens colp d'armes, il paierat cinquante solz as signors et deix solz au batu et se il l'auerat navrei, sui moble et ses heritages seront entre nos et l'abbei et le convent de Moiremont et li persone de celui i ert en nostre volentei. Et se li maires auerat fait aucune chose contre aucun home de la ville, il s'emenderat per la consideration de nos et des diz l'abbei et le convent de Moiremont. Li femme qui auerat dit a femme ou a home vilennie et per le tesmoignage de dous serat prouvée, douze deniers paierat as signors et au maiour dous. Semblablement serat fait se li homs auerat dit a la femme honte et vilennie. Qui ne porrat paier ce qu'est taxei des fourfais dessusdiz, on li toulrat ce qu'il aueroit et i ert bennis de la ville an et jour. Et se il apres an et jour vuet revenir, il emenderat le fourfait a la volentei dou maiour. Se on trueve bestes en preis, en bleiz ou en vignes, on renderat le dammage a cui il serat fais et li pargiée serat taxée et serat levée selonc l'us de la chastellerie de La Mothe. Nulz de la dite ville ne puet gagier autrui en la dite ville ne en ban se il nel monstre premiers au maiour. Et se il auerat gagiei sens son consentement, il paierat cinc solz as seignors et seix deniers au maiour. Li tavernier pueent penre gages des bevors en lor taverne tant solement et nemie fuer se per le maiour non. Et est a savoir que li vendant et li achetant de la dite ville escheteront et venderont en la dite ville bleif et vin a la mesure de Bormont. Qui i ert prouveiz de faulce mesure per le tesmoignage le maiour, sexante solz et un denier paierat as seignors et douze deniers au maiour. Et est a savoir que cil qui excuserat autrui de aucun forfait, se il nel puet prouveir par leaulz tesmoignages ausi com il est dessusdit, il i ert en teil dampnation et on tel damage com seroit cil qu'il en avoit excusei, se il en estoit prouveiz. Li home de la ville ne iront pas en chevauchiée fors que pour le pais deffendre ou pour les proies recouvreir des chastelleries dessusdites. Et en ost ou nos serons personalement, ou autres en leu de nos, iront li home de la dite ville et n'i demorront forques per eyt jours, ausi en alant com en venant, et en l'ost demorant et des en quia en avant per nos ne per les nostres ne porront estre constraint a retorneir en icel ost. Et est a savoir que se aucuns fais per eventure serat de nouvel evenuz en la ville ou en finage qui ne soit dessus nommeiz ou declairiez, il i ert emendeiz selonc l'us et la consideration de nostre court. Et est a savoir que nos Thiebaus, cuens de Bar, et nos freires Hugues, abbés de Moiremont, et li convens de cel meismes leu, toutes les choses dessus dites establissons, ordonnons et prometons a gardeir et a deffendre et a teneir plainnement en bone foi sens aleir encontre, et a ce obligons nos et nos successors. Et est a savoir que pour ce que ceste chose soit ferme et estable, nos Thiebaus, cuens de Bar, et nos freires Hugues, abbés de Moiremont, pour nos et pour nostre convent dessusdit, avons mis nos scelz en ces presentes lettres en tesmoignage de permenable veritei. Et fut fait en l'an de l'incarnation nostre Signor Jhesu Crist quant li milliares corroit par mil dous cens quatre vins et cinc ans, on mois d'aoust.
Je Girars de Belru, ecuiers, fiz mon sire Guillame, chevalier, de celle ditte ville, qui fut, faiz asavoir a touz ces qui ces presentes lettres verront et orront que je, per lou louz et lou crant de ma femme Aalix, ai donei a Deu et a Notre Dame de Morimont et a covent et a freres qui enqui habitent, en pure et en permenaible amoigne, per lou remede de m'arme et de mes ancesours, les pastures an mes bois, c'est asavoir la glan et la faine por les pours et la venne pasture por autres bestes, c'est asavoir ou ban de Belru et en touz autres leus ou je part as hoirs de Darney, en tel amoigne cum Aubers, sire de Darney, qui fut, lour fist, et dame Havyx d'Amblonviller, qui fut, et lou bois por maintenir lour maison et l'usuare por foiage et por pars et por bordes et por ce qu'il aueront mestier tant cum il ceront avec lour bestes, en tel meniere que ce les bestes ausdiz freres fasoent damaige en ma terre, il renderoient lou damaige sanz amende. Et por ces choses desuz dittes, ai je receu quattre livres de Viennoiz, et lour doi porter leaul garentie contre totes gens. [Et] ce je ne lour pourtoie garentie jusqu'a droi de ces choses, je seroie tenus de rendre aus diz freres les quattres li[vres]a de Viennoiz. En tesmoignaige de ceste chose, pour ce quelle soit ferme et estauble, j'ai fait seeler ces presentes lettres […] requeste dou sael a religious home l'abbei de Flabemont. Ce fut fait en l'an que li miliares corroit per mil et CC et sexante et douze, ou mois de mars.
Ce jourdhuy deuxième avril mil sept cent trois, nous Nicolas Aubertain de Movignant prieur de l’abbaye de Morimont d’une part et Nicolas Briot Nicolas Lequeue entrepreneur de batimant demerant à Ligny en Barrois d’autre part confessons avoir fait marche par ensemble cette a scavoir que nous Briot et Leueque se sonte oblige et soblige par cette présente de faire les lieux commun qui seront situez entre le grand réfectoire et le bâtiment joignant joignant le canal ou passe les aux du moulin conformement au pland dessain et devis que nous avons fait outre le vouten le canal depuis lesdit lieux jusque au canal qui est joignant le garnd escalier, deplus […] voutese le canal qui este desmoly dedans le jardin encore voutese ledit mesme canal qui passe par dedans le chaufoire encore voutesse entre ledit batiment et le dit refectoire, tous les dit canal voutez en simple bersaux de la largeur comme sont les anciens fondement plus encore se voutesse la brecse dudit canal qui est dedans ledit grand refectoire resaussere le muraille dudit grand escalier jusqu’à la hauteur des murailles dudit grand refectoire après que ledit sieure prieure aura fait otere la charpante et couverture et eslargir la fenestre qui este en saut a la face du cote dudit canal de la même largeur que celle den bas, outre le remassonnere la muraille dudit canal scavoir a prandre depuis la muraille du moulin jusqu’au pont de la basse cour au endroit ou il este demolier plus encore piquere les naissance des anciennes voutes qui sont dedans le chapitre et la sacristies et encore piquere les deux piliere bouttans qui son a la face de lesglise au colidore en saut le tout conformement au devis et moyennant le prix et somme de cinq cent soixante et quinze livre ledit sieure prieur a promy payere audit leveque et Briot en quatre payemant scavoire le premier au commancemant desdit ouvrages les deux autre a mesure que louvrages se feras et le dernier a la fin dudit ouvrages plus encore un muit de vins deux bicse de blée une esandre pour loyere lesdit ouvrier avec toute les estancille qui isont necessaire pour le logemant et nourriture que ledit sieur prieur fourniras outre Ausy ledit sieur prieure sa oblige de faire toutes les descombre ou lon vente batire en telle facon que lon y puisse batir aissemant outre le fournir tous les matériaux sur place le plus proese que faire ce pouras a la reserve de la pierre de taille que ledit Leveque et Briot tirerons dans la perriere de Morimont et ledit sieur prieure les feras menese dedans ladite abaies le plus procese que faire ce pouras desdit ouvrages promet ledit parties de satisfaire a ecque dessuse a peine de droit fait a Morimont les jour et ans susdit fait double et a ledit sieure prieur Briot et Leveque signes et ledit Briot et Leveque commanceront lesdit ouvrages au environ de la pantecoste proscaine bien entandue que ledit sieur prieure feras entretenire les outils des ouvriers et enveras son domestique les crix a lestancse et se sont soubsigné fait sont le N. BRIOT M. LEVEQUE Jeay soubsignez confesse avoir eu et recu de monsieur Mathieu commissaire de labayes de Morimont la somme de deux cent livres sur le marsesez cy devant me portant fort pour mon onparsonniesse fait audit Morimont le 30 juillet 1703 Domes […] Double N BRIOT M LEVEQUE Jeay soubsigné confesse avoir eu et recu de monsieur Mathieu commissaire de labayes de Morimont la somme de deux cent livres sur le marcser cy devant me portant fort pour mon conpassonniesse fait audit Morimont le 30 juillet 1703 M Leveque Jeay soubsigné confesse avoir eu et recu de monsieur Mathieu commissaire de labayes de Morimont la somme de deux cent vint six livres sur le paresant marcser cy devant me portant fort pour mon conpassonniesse fait audit Morimont le 12 septembre 1703 M Leveque Ce jourdhuy vingt trois septembre mil sept cent trois du compte fait antre le sieur soubsigné pour aux mutationes des ouvrages quil a fait mon compere dans le pont marché et suivant son memoire cy joint fait luy a este alloue la somme du montant […] livres de laquelle son soubsigné sest avoir pour contant et moi soubsigne avec luy ay permil luy payer fait a Morimond es jopur mois et an que dessusdit Frère BC Duboyer M Leveque Célérier Je confesse avoir recu par les mains de Dom Duboyer cellérier de Morimond la somme de cent quatre cinq livre a bon comte par le marche dautan part fait audit Morimond les premier octobre lan 1703 en bas duquoy jay signé M Leveque Ce jourd’hui 8 octobre 1703 jay recu de Dom francois Dunoyer cellérier la somme de vint six livres a bon conte sur le present marche en foy dequoy jay signe N. Leveque Es dix huit decembre jay recu par son […] de Dom Duboyer cellérier la somme de cent vingt livres Et […] Livres a bon conte sur le présent marché En foy de quoy jay signé N. Leveque
A tous ceulx qui ces presentes lettres verront et orront Jehan de Veullay demourant a Bourmont sergent ou bailliaige du Bassigny salut. Sachent tous que de la partie de reverend pere en dieu frere Aymé abbé de Notre Dame de Morimond [nous] este presenté une lettres obligatoires et commissions executoires contenant debitis pour icelles mectre a execution d’eux selon leur forme et teneur sur les biens de Nicolas Bourel allias Mailli demourant a Dambelain, obligé, denommez en ladite obligation faicte et passez soubz les sceaulx du tabellion de la sénéchaussié de Bourmont, de laquelle la teneur s’ensuyt : A tous ceulx qui ces presentes lettres verront et orront Nicolas Rolin, clerc juré de la Mothe et Bourmont, garde des seelz de la senechaussié desdits lieux salut. Saichant tous que par devant Mammey de Bouzey et Pierre Masson tabellions jurez et establiz ad ce faire audit Bourmont et en ladite senechaussié de par notre tres redoubté et souverain seigneur monseigneur le duc de Calabre, de Lorraine, de Bar etc. vint pour ce personnellement Nicolas Bourel allias Malley, demourant à Dambelain et recognu de sa bonne volunté sans force de […] et est loyallement tenu rendre et payer de reverend pere en Dieu frere Aymé abbé de l’église et monastere de Notre Dame de Morimond en diocèse de Langres et a tout le couvent d’icelle la quantite de quarent esnimes de bled mesure de Choiseulx, froment de corbelle, pour chacun an dont led.it Mailli a admodié dud.it reverend et couvent cincq molins, asavoir les deulx qui sont en la clausure de ladite abbaye aupres des [Q…uiers] le molin neuf soubz la chauciée l’estang du portier, le [moulin] du foullon avec le [..aton ?] le foullon et le pré dessoubz et le molin Bonne Encontre avec toutes les aisances acoustummees pour le temps, terme et espace de douze annees commançant au jour et feste sainct Martin d’iver mil Vc et vingt et deulx finissant audit jour lesd.ites annees inclues et revolues moyennant et parmy ce que ledit reteneur payera par chacun an lesdites quarante esnimes, mesure que dessus, a quatre termes, assavoir de trois moys en trois moys dix esnimes, blé que dessus, et six livres de cyres par chacun an qui se payeront au jour de sainct Ylaire octave des roys et aussy d’an en an et de terme en terme durant lesd.ites annees ; et si sera tenu led.it reteneur d’antretenir lesd.its molins ses annees durant de toutes […] moyennant que led.it reverend fournira tuelles et boys, et aussy de tenir en bonne repparacion tout moiens tautels eaue comme de […] et a la fin de sesd.ites anneez les rendre en bon et souffisant estact tant meulles que aultres et le [ir ?] son [admo ?] le porte faicte et passee par ledit reverend et couvent. Et pour satisfaire a toutes choses et par faulte de payement que le dit Nicolas Maille n’auroit de quoy payer a donner pour caution et pleige noble femme Benigne Berget, Nicolas Guichart, Jehan Boulland, Claude Voullot, tous demourant audit Dambellain, lesquelz l’ont caucionné de leur grez et voluntez et l’ont promis en […] […]. Et sy sera tenu led.it reteneur mouldre toutes grainnes de ladite abbaye ses annees durant sans rien prandre de molture en quel molin qu’il plaira audit reverend, ainsy que dict est, si comme tout ce disoit le dit reteneur par devant lesdits jurez, promectant led.it reteneur par sa foy pour ce donnée [copareillement ?] es mains desdits jurez ladite quantitez de grainne, rendre et payer audit reverend et couvent ou au porteur de cestes esdit jurés et ausy que dessus est dict, faire et entretenir ce que dessus, et par faulte de ce lesdites caucions sur peine de rendre et restituer tous coustz, fraiz, missions et despens que par faulte de payement en pourroit enseigner, desquelz le porteur de cestes seroit creu par son simple serment sans aultre preuve faire ; et quant ad ceux led.it reteneur avec lesdits cautionneurs en ont pour ce obligé tous et chacun leurs biens et les biens de leurs hoirs meubles et immeubles presens et advenir, lesquelz quant ad ce ouquelz [s…ent] et puissent estre trouvez ilz ont pour ce soubmys et obligé a la juridiction et [cont…] de notre dit faire et de tous aultres pour estre ad ce contrainctz comme pour chose cogneue et advigiee en droict [...] [p..levez] foy a toutes choses que l’on pourroit de ce proposer ou allegrement la teneur de ces presentes lettres qui a eulx pourroit valloir et ayder, et ausd.its reverend et couvent quer ou […ie] et au droict defaut generalle renunciacion non vallable. En tesmoing de ce je Nicolas Rolin, garde dessus nommé a la relation desdits jurez et de leurs seings manuelz mis a ces presentes lettres, ay icelle seellé du seel de ladite senechaucie dud.it Bourmont et de mon propre seel en contre seellé sauf tous droictz, faict le huictieme jour de janvier l’an mil cincq cens vingt et quatre, ausy signé M. de Bouzey et P. Masson. S’ensuyt la commission de Humbert de Doncourt, chevalier, seigneur dud.it lieu du Maignil et [...] bailli du Bassigny au premier sergent dud.it bailliage qui sur ce sera requis, salut. Nous vous mandons et commectons que toutes les debtes bonnes, cleres, cognues et souffisamment prouvées par lettres tesmoingtz, instrumens, confession de parties ou aultres loyaulx enseignemens qui vous apparoit estre deu a frere Aymé de [Pychange], abbé de Mourimond vous les luy faictes payer incontinant et sans delay en contraignant ad ce les debiteurs et ce par prinse levée vendue et exploictacion de tous leurs biens meubles et heritaiges et des plus exploictables que trouver pouriez, emprisonnement de leurs corps et ad ce sont obligez et en cas d’opposition, reffuz ou delay la main de notre souverain sera plaine et souffisamment garnie des sommes ? contenues esd.ites lettres obligatoyres sur ce faictes et passees soubz l’ung des seaulx de tabellion dud.it duchié de Bar ou de ce qu’il appartiendra par raison donnez et assignez pour certain et compectant aux opposans, reffusans ou delayans par devant monseigneur notre ? lieutenant ou les juges ausquelz la cognoissance en appartiendra pour dire et déclarer leurs [caues…] d’opposition, reffuz ou delay et en oultre proceder par raison de ce faire en certiffiant souffisamment de votre exploict vous donnons pouvoir et commission, mandons et voulons a vous en ce faisant estre obey. Donné soubz le seel de maistre Robert Humblot notre lieutenant general en l’abscence de nous le penultime jour du mois de janvier l’an mil cincq cens vingt et huict, ausy signé N. Rolin Par vertu desquelles lettres obligatoires et commission executoire cy attachiees pour ce que me requerit instamment que icelle je meisse a execution deue selon leur forme et teneur et que le fusse payer et contampter des choses dessus speciffiees et declarees et contenues en lad.ite obligation deues par led.it Nicolas Maille, debteur comme dessus, parquoy moy inclinant a sa dite requeste et que par raison faire le debvoy et je, le vingt et quatrieme jour de feubvrier mil cincq cens vingt et huict, me transportay au lieu dud.it Dambellain et illec la justice dud.it lieu par moy souffisamment requise et par deffault de biens meubles je [fuis ?], saisis et mis es main de monseigneur le duc de Calabre, de Lorraine, de Bar, etc. notre souverain seigneur et pour les debtes dessus et a la requeste dud.it reverend une maison seant audit Dambellain en lieu dict [blanc] touchant a [blanc] d’une part et [blanc] d’autre part aisances et appartenances d’icelle devant et derriere ensemble tous aultres heritaiges qu’il avoit et pourroit avoir es lieux, banc, finage et confinage dud.it lieu de Dambellain sans en aulcun reserver, [fa..mectre] ny rettenir iceulx chargez de leurs charges anciennes et acoustumees s’aulcunes y sont. Je t’en signe de ladite saisine, je mis et apposuy le brandon de par notre dit […] a la dite maison pour tous aultres heritages cy dessusdits seant tous oudit finage et confinage comme en tel cas est acoustumé de faire, et mondit exploict faict es presences de Jehan Hamyot et de Claude Fourny demourans aud.it Dambellain signifiay audit Maille debteur en parlant a sa personne. Item, et l’octave de ladite saisine passée et acomplie c’est assavoir le quatriesme jour de mars ensuyvant oudit an me transportay derechief audit Dambellain es lieux et places acoustumez a faire cris publicques, et illec la justice dud.it lieu par moy souffisamment requise comme devant je criay, exposay et mis en vente ladite maison, aisances et appartenances d’icelle, ensemble tous lesd.its heritaiges pour le premier cry et premiere quinzaine, en signifiant a tous par mondit cry s’il estoient aulcuns qui les voulsissont mectre a pris ou soy opposer se [tirassent ?]  devers moy et je les octroye et [recepuecoye ?] voluntiers au proffict de mondit decret et exploict faict es presences de Mathieu Laurent et Jacquot Vaillart demourans aud.it Dambellain. Nul ne vint pour metcre a pris lesd.its heritaiges ou soy opposer a mondit exploict, lequel je signifiay aud.it Maille debteur. Item, et la premiere quinzaine passee et acomplie, c’est assavoir le dix septiesme du dit mois de mars ensuyvant oudit an. Item, et la seconde quinzaine passée et acomplie, c’est assavoir le dernier jour dud.it mois de mars en suyvant oudit an fis comme a lad.ite premiere criee mais a ces deulx presentes nul ne vint pour mectre a pris lesdit heritaiges ne soy opposer a mondit cry et exploict faict es presences de Guillaume Mongot demourant a Bourmont et dud.it Mathieu Laurent demourant audit Dambellain […] a ladite premiere et a lad.ite seconde es presences de Jehan [Odin?] et de Jehan de [Hraville ?] demourans audit Dambellain signifiay audit Maille debteur en parlant a sa personne. Item, et la tierce qinzaine passee et acomplie, c’est assavoir le quatorzieme jour d’apvril mil cinqc cens vingt et neuf me transportay derechief audit Dambellain es lieu et places acoustumez a faire a cris publicques ou illec la justice dudit lieu par moy souffisamment requise comme devant je criay, […] exposay et mis en vente lesdits maison et heritages pour la quarte et derniere quinzaine d’abondance a haulte voix et par longs et compectans [interetz ?] en signifiant a tous par mondit cry que […] […] aulcun qui les voulsissent mectre a pris ou soy oppose veinssent par devers moy et je les otroye et recepuecoye voluntiers au proffict de mon dit decret et exploict, auquel mon dit cry nul n’est venu pour mectre a pris lesdits heritaiges faicts es presences de messire [blanc] Colin et [Collin ?] Charbonnet demourant audit Dambellain signifiay audit Maille en parlant a sa personne, [debteur ?], lequel s’est opposé ; a quoy l’ay receu a sad.ite opposition, a ceste cause l’ay assigney jour et l’adiournay pardevant vous [mon ?] le seneschal de la Mothe et dud.it Bourmont ou votre lieutenant audit Bourmont a […] apres la saint Macé ensuyvant oudit an pour veoir faire l’adiudication desd.its heritaiges au proffict d’ung achapteur s’aulcun on vient et condampnes icelluy achapteur payer et contempter a delivrer audit reverend pere lesdites grainnes comme dessus est declaré ou en oultre proceder par raison. En tesmoing de cej’ay signe ces presentes lettres de decret de mon seing manuel et seellé de mon seel duquel je use en exercent mondit office cy mis les an et jour dessusdits.
A tous ceulx qui ses présentes lettres verront et orront Jehan Chataul prêtre, garde du scel de la prévosté de Bourbonne salut. Saichent tous que l’an de grace mil quatre cens soixante quatre le huitieme jour du mois d’avril après Pâques au lieu et en la ville dudit bourbonne en l’ostel et domicile de Erard Calloel d’illec en la chambre darrier duduit ostel environ trois heures apres midi d’icelluy jour. En ma presence et pardevant Jehan Gerard notaire, jurez au roi notre sires establiz a ce faire en ladite prevoste esteant en leurs personnes venerables religieux et discrettes personnes dom Jehan de Blevaincort religieux borcier11 et procureur de l’église et monastère de Morimond, monastère de l’Odre de Cisteaux Damp Jehan Viennot de Serqueulx religieux et moine cellérier de la dite église d’une part, Odot Usiriot, Jehan borgeois, Jehan de Vy, Jehan Broisset, Jehan de Metz Jacquot Maignien et Jehan Perenot tous demourans au lieu de Senaide d’autre part. Lequelz de Senaide de leur bon grez sans contrainte comme ils disoient recognurent et confesserent que comme ils seussent prins aprehendez et approprie a eulx certains héritaiges seans au finaige dandouavre appartenant a ladite eglise de Morimond et ung chacun d’eux particulierement cuidans que iceulx heritaiges fussent assiz et cistuez au finage du dit Senaide pour laquelle cause les abbés de Morimond les poursuivirent tant de la propriété comme des arréaiges. Combien que iceulx religieux ont montrés a iceulx et demontré certains titres et enseignemens de chatres par lesquelz appart que iceulx heritaiges sont du finage dudit Andouaivre. Après ce fait iceulx de Senaide dessus nommez ont adrecie leur paroles conjointement ensemble et d’un commun accord aux diz religieux dessus diz tels mots ou feuilles en effet et substance : messires les heritaiges que nous avons labourez et cultivez cuidans les appropriez a nous comme dessus seans en coste de Romont cest assavoir prenant et lignant des la borne quest assise et plantee au hault dudit Romant au prez d’un chasne qui separe les trois finaige de Senaide Andouevre et Ainvelle venant le contreval du reste lignant au bout dessus du fosse qui naguiere a este fait par Nicolas de Boyon grangier dudit Andouevre prez de la fontaine du prez du Bul et dudit foussel tirant et lignant au bas du fond de la combe appelee la combe au Bul tirant au russel et la partie d’entre Andouevre et finage d’Illec. Nous y avons renoncie et renoncons par ces presentes pour nous et pour nos hommes et nous quittons iceulx heritaigesque nous ne voulons rien retenir de l’esglise et es diz heritaiges nous ne voulons preure ne mettre et ne voulons rien de l’esglise retenir a nos escients. Moyennant et parmy ce que iceulx religieux ont mis au neant et promettent par ces presentes iceulx de Senaide de leur tournee quil avaient a Paris qui estait et escheoit le dix septieme jour du moi de may prochain venant laquelle tournee leur estait assignee a requeste dudit abbe et religieux pour ceste cause et avec ce sont et demeurent quittes iceulx de Senaide des arreages du temps passe et jusques aujourdhui. Desquelles choses dessus dictes et d’une chacune d’icelles. Iceulx religieux en ont requis a moy et audit jurey lettres de instrument qui leur a este autroyer ung ou plusieurs en ceste même forme pour valoir a la dicte eglise ce que raison donra. En tesmoing de laquelle chose je Jehan de Chataul pretre garde du scel dessus nomme a la relacion et avec le scel et le seing manuel dudit jure mis a ces presentes lettres ay scellees icelles du scel de ladite prevoste et de mon propre scel sauf le droit du roy notre sire et l’autruy. Ce fut fait l’an jour lieu et heure dessus dits.
A tous ceux qui verront et orront ces presentes lettres Ayne de Coiffy garde du seel de la presvote de Montigny salut Saichent tous que lan de grace mil quatre cens vingt six le vint huit jour de juillet en presence de moy et Jehan fèvre de Muesvy tabellion jurez et estably a ce faire au dict Montigny et en la presvote chatellenie et ressort de par le roy notre sire Nous estans en labbaye de Morimond vindrent illec Jehan de Raiches diz Danchoison et Huguenin Langardes de Bevans emb deux sergens de très haulte et puissante personne monseigneur le duc de Bougogne au bailliage d’Amont Lesquelz de leur plainz greys feirent restablissements realment et de fait de leur chapperons aux religieux abbé et couvent dudit Morimond pour et au nom de certaines gaiges qu’ilz avoient prins par execution en la grange et justice d’Andoivre seans entre Ische et Serqueulx appartenant es diz religieux sur ung amodiateur d’icelle grange appelle Jehan de Bourbone point de laquelle chause yceux religieux requis instrument qui lui fut octroyé par ces presentes En temoign de laquelle chouze je Ayme garde du sel dessus nome Ay scelle ces presentes lettres du sel de ladicte presvote de Montigny et de mon propre seel et en contreseel et seignées de mon seings manuel avec le scel et sceing dudit jurez mis a ces presentes sauf tous droiz ce fut fait lan et jour dessus dit.
A tous ceux qui verront et orront ces presentes lettres Guys seigneur de Choiseul chevalier et Jehanne de Noyers feme dudit signeur et dame dudit Choiseul de la licence et autorite quant ad ce de mondit signeur et maison salut. Savoir faisons et cognoissons a tous que nous avons pris et retenu pour nous pour nos hoirs et sucesseur pour le temps present et advenir a tous jours maison de religieuses parsonnes labbey et couvant de Moiremont de l’oudre de Cisteaux du dyocese de Langres lour heritaige et droit qu’il avoient au lieu con dit Germainnes ou les dis religieux foulloient avoir ung mollin seant au desborde asses pres de notre estang con dit sire Hugue et avons pris et retenu ledit heritaige et propriete des dis religieux pour nous et pour nos hoirs et successeurs a cense annuelle et perpetuelle cyhascun an pour deux enimes de fromment a la mesure de Choiseul nommemeement froment de courboille que nous et nos successeurs ou mens cause de mou qui le dit heritaige tenroient sommes et seront tenus a renddre et paier chacun an le jour de la feste saint Etienne landemain de Noel commancent pout le premier payement lan mil trois cens quatre vingt et quatorze a tous jours mais a eulx ou a leur procureur ou /tiam/ commandement soit que on enfin le dit heritaige eust mollin ou battans coinomttemant ou divirseemant edifies quelconques ou que edifie meussiez ne my feust aulcun edifice si paieviens nous la dite cense comme dessus et au cas que nous ou nos successeurs ou ceux qui pour nous se pourvoient commis ou deputes au dit lieu reviens faulte ou debat de paier la dite cens au jour dessus dit ou dedens le mois apres immoyement en suyvant le dit heritaige pour tout ledifice qui y seroit par le temsp fais et conserves tant coiomttement comme aiviseement pour et a cause dudit deffault de paiement seraient obligiez es dvant dis religieux et a leur devolus comme leur propre chose et si pouront faire acomdnie et maintenir par les gens et officiers du roy messire le bailli de Chaumont ou le rpevoste de Montigny jusques a la fin de plain paiement de la dite censse et deffrayement de tous cous et missions que lesdis religieux avoient frayes etencourous en porcurant la dite cense et toutes les chouses dessus dites et une chascune dicelles nous Guys seigneurs dessus dis et Jehanne de Noyers sa femme dame dudit Choiseul avons promis et promettons pour nous et pour nos hoirs ou aians cause de nous en bonne foy et lealte sur la pomme obligation et contrainte dessus dite tem et avons ferme et estables de bien paier la dite cens chascun an atous jours mais perpetuellement et avons renoncie et renoncons expressement par ces presentes par notre dit serment a tous droit a toutes cauteles quelconques que nous ou nos hoirs ou aians cause de nous vouviens ou pouviens dire et alligner tant generalement comme especialement contre le dit cense dycellui non paier et tout le contenu en ces presentes. En tesmoigne de quelles chousses et pour ce quelles soient fermes et estables a tous jours ma/…/ nous Guy seigneurs et dame dessus dite avons mis nos seaulx en ces presentes lettres saulx tous droits que firent /santes/ et donnes lan de grace messire mil trois cens quatre vins et douze le premier jour du mois de janvier.
A tous ceulx qui verront et orront ces presentes lettres Francois Saulet de Coiffey garde du seel de la prevostey de Bourbonne salut. Saichent tuit que par devant Pouesson Merrente de Bourbonne et Parenot de la grange demours au dit Bourbonne clercs tabellion jures au roi messire estaublis ad ce faire en ladite prevostey vint en propre personne especial pour ceste chouse si comme il disoit Jehans li Merteles de Bourbonne charpentiers et recognut de sa bonne voluntey sans force et sans [coni…gnement?] aucun que il doit et est loyaulemant tenuis et obligies a religieuse personne Dan Thomas de Romain abbe de Moiremont et au couvent du dit nom et la somme de sex vins livres tournois ving franc dor pour ving souls tournois piece pour ladmodiacion du molin et foulon que les dessus dit abbey et covant ont au finaige de Bournonne que li dis Merteles a admodiey pour lespace et le terme de dex ans et pour dex forins venans cest assavoir pour chascune des dites dex annees douze livres tournois les dites annees commancant le jour de lassumption nostre Dame prochain ung et par mi ce li dis Marteles le dis terme davant doit [marnouvrer] et mainterray le dit molin et foulon de tout au sien exceptey moles et gros marrien lequel marrien se pout en y faloit il doit aler coper au bois de Moiremont et les dis abbey et covant li donner amener en plaice au dit foulon prementif li dis Jehans li Merteles pour ce presa son corporelment donnee es mains des dis juis la dite somme de deniers randre et paier aus dis abbey et covant ou a leur procureur ou au porteur de ces lettres a trois termes pour chascune annee cest asssavoir pour la premiere annee a la nativitey messire prochain quatre livres tournois, a la resurrection messire notre Seigneur quatre livres et quatre livres a lassumption notre Dame [ayns?] signor et eussis pour chascune des deus dex annes jusques a fin de paie de la somme dessus dite ensamble tous cans nussiers interet et dammage que les dis abbey et covant pouririent avoir pour deffaut de paie de la […] dessus dite des quelx tous missions interets et dommaiges et pourtems de ces lettres seront quelques par son simple samement sens aut priere franc et pensant declaration ou tauxation de juge et quant ad ce li dis Jehans li Merteles cest obliges et submis pour lex pour son obligacion et detention de son corps de ses biens et des biens de ses hoirs tous mobles et nonmobles presens et advenir li estre contrainge quant ad ce par le baili de Chaumont par le prevost de Bourbonne ou par quelonque autre justice du roy messire ou dautres qui du porteur de ces lettres en seroit requis que pour champs [coquchne?] et adjugie en leurs cours […] exceptions de deception arriers nuses et cessans du tout en tout. En tesmoige de ce je Francois dessus nommeis a la relation et avent les signes des dis jurez a seellees ces lettres du seel se la dite prevostey et de notre propre seel en contre seel saul le droit du roi messire et lautreui se fust fais le IXe jour du mois d’août l’an mil trois cens et quatre vins. Ces lettres par le consentemant de Dom Jehan de Noigent procureur du dit abbey […] seront baillies et delivrees a Dom Guichon Dormoy priour du dis Moiremont pour reception […] en sex livres tournois jusques estans paie paiers de cinquante et [do…] livres tournois quil a prestey au dit abbey et covant et remis a li dis dom Guichon la somme de […] sex livres pour sun bescion.
A tous ceux qui verront et ourront ces presentes lettres Jehans Tachiers garde dou seel de la prevostey de Montigney salut. Saichent tuit que en ma presence et par devant Jehan Pomignant tabellion jurey aun roy messire en la chastellenie dou dit Montigney ad estaubli ce faire vint en sa propre personne Jehans Margos de Montigney A recognnu de sertaine science et comme bien aussiez de sa propre voluntey sans contronignement aucun que en remuneracion des grans biens [cumalires et buices?] que hour fais si comme il disait au temps passoy les religieux abbey et covent de leglise de Morimont et appare que il li facens de jours en jours temps a advenir et pour le remede de lame de luy ay donne quitte et ouctroye donne quite et ouctroye par la tenour de ces presentes lettres aus dis religieux pour et au nom de la dite eglise en heritaige perpetuel a tenir a tous jours la somme de vint et huit bichets de bles nuy a la mesure de Choisuel que il avoit annuelement a pranre et prenoit seur le molin de Muesse, molin des dis religieux de Morimont. Et ceste dite donacion permise le diz Jehans Margos a tenir fermement sans jamaix aller encontre par luy ne par autre a nul jour ou temps a avenir en reques ne en appert par sa foy pour ce donnee corporelment seur saintes evangilles [conchiez?] mement en nos mains et sur lobligacion de tous ses biens et des biens de ses hoirs meubles et non meubles presens a advenir ou quil soient et puissent estre trouves les quels [conant] a ce il ay submis en la juridicion et patronage dou roy messire de tous baillis prevost et autres officiers quelconques comme pour chause conuehue et dompe en lours commes. En tesmoing de ce je Jehans Tachiers garde dou seel de la dite prevostey ay seelle ces lettres dou seel de la dite prevostey mon propre seel en contre seel quiet le signet et dou dit jurey saul le droit messire le Roy et lautruy. Ce fut fait lan de grace mil trois cens cinquante et huit le dixaime jour dou mois de may.
A tous ceulx qui ces presentes lettres verront et orront Jehans sires de Damfale chevaliers salut. Comme je pour ce que les religieux de leglise de Morimont prenoient et faisoient panre pierre et terre en certains lieux au finage de Mueze pour la refecion ou reparacion dun leur molin con dit molin de Mueze et de la chaucie dicelli, heusse fait mettre en ma main louvrage tout queil faisoient a faire en icelle chaucie et deffendre que pour le dit ouvrage ne preissent ou finage de Meuze terre ne pierrepour ce que de raison ne le povaient ne devoient faire si comme il me sembloit et pour cause de cest debat les dis religieux et je feussiens en adjornement es assises de Monagney nagueres tenues qui commencent le vint et un jour de may darriernement passe aus quelle assises il fu donné licence dacorder se bonement poyenz dedenz lautre assise dou dit Montigney qui vanrroit apres par Jehan Margot de Montigney et Guille Willequier de Chaumont et les dis religieux deissent que a juste cause fasoient a refaire louvrage des dis molin et chaucie et queil povoient panre terre en certains lieux contenus es privileges que il disoient a avoir sur ce et autres fois est besoins leur avoir este en y avoient pas et en avoient use paisiblement et de panre pierre par tout les finaiges de Mueze et de Lecourt parmu le domage rendent. Saichent tout que les dis religieux par la main des Dom Jehan Margot et Guille mont monstres les privileges que il ont sur ce que dit est les quiex veus par le consoil des dis Guille et Jehans et autres qui sont entremis pour un de paix Je me depart aplain de lempeschement que mis ou fait mettre moie en la reparacion a refeccion du dit molin et de la chaucie dicelli et de lempeschement aussi que je mettoie ou faisoient mettre en une leur piece de terre dessus le dit molin entre la riviere de Mueze dunepart a la voie qui vat de Mueze a Provencheres dautrepart et vait des le dit molin jusques au rui de Wates et a une pieces de prey audesous dou dit molin delai leau pour ce que il ma apparu par lun des dis vuilages que les dis terre er pres leur fuix bailliez par eschange encore auci terre par feu Wixhair jadis signeur de Passavant et pour le temps signeur dicelle ville de Mueze et vuel et octroy pour moy et pour mes hoirs que les dis religieux puissent panre et faire panre terre et pierre es dis prey et terre et autant quil leur plera au finage de Meuze sens enarson et sens amende pour la reparacion ou la refecion des dis molin et charge que li cors y avainra. Et se il avenoit ruyne ou autre maulvaise fortune es dis molin ou chaucie Je vuil et ottroy comme dessus que il puissent faire aller leau de la riviere de Mueze par auc par quelle ne va par son droit cours et donner autre cours pour sur moy ou mes hommes par mi le domaige rendant seulement jusques a tant que la refecion ou reparacion soient faites et que les dis religieux usent et joissent pasiblement a tous jours mais dou dit molin des appartenances dicelli de la terre et dou prey dessus dit avant ce que dit est tant par la meme que par avant le dit empeschement faisoient et selon le contenu des dis privileges les quiex ne ruissie apparue et conferme en tant comme touchier ne puet et les promet tenir simplement sens corrumpre pour moy et pour mes hoirs loyaulement et en bone foy sur lobligacion de tous mes biens et des biens de mes hoirs meubles et non meubles presens et avenir. En tesmoignage de la quelle chause je Jehans dessu nommes chevalier ai saelle ces presentes lettres de mon grant seel et avec ce ja prie et requis es dis Jehans et Guille que en ces lettres meissent chascuns son seel avec le mien et nous Jehans et Guille devant nommes qui avons este a faire lacort par la meme que desus est escript avaons a la priere et requeste dou dit chevalier mis nos propres seels en ces presentes lettres faites et donnes le vint et huitieme jour dou moix de may lan de grace mil trois cens cinquante et un.
Je Gauthiers chevaliers, sires de Choysuel fais savoir a tous cels que ces presentes lettresverront et orront que comme religiouses personnes labbes et li couvens de leglise de Morimont de lordre de cysteis de la dyocese de Lengres eussent en commentie un estagn a faire en territoire de lour grange de Fraucourt et pour ce ahussient besoin daucuns des heriteiges de mes hommes de Bouvrennes et de aucuns meuvans de mon fie, a savoir est que de mon grei et de ma velontei Demonges li Bourigneis et Plaisance sa femme ont baillie et delivrei aus dis religious un journaul de terre seant sus la haie dou cray. Item Gilos li clers et Aseline sa femme un journaul apres ensugant Je symons fils la Billiere et Jaquonte sa femme un journaul apres joignant audessus du Gilot li quels hommes et femmes sont mi hommes de notre Demoinne et justisauble en justice haute et basse de demourat en la ditte ville. Item Harbers li memgniens hoirs Heuguenin de Breuille et Perronne sa femme qui mueuvent de mon Fie ont baillie aus dis reiligious un journaul de lour heretaige joingnant joingnant au devant dit Symons li quel heritaige devient tut tierces es dis religious et tournent sus lou ru qui dessant de la dite grange de Froucourt et entre en dit estagn lesquels heritaiges li dit hommes et femmes ont baillie es dis religious a tenir et possider a tousjours paissiblemant pae leaul et par eschange pour de quel eschange il en ont baillé es dis hommes et femmes recompensation competant assise et assence en lours heritaiges de lour grange des Goutes dou quel eschange li dit hommes et femmes se sont tenu pour bien paie sis comme il lont cogneu par devant moi et ont premis per lour fois corporels donnees sus seintes evangiles de pourter leaul garantie aus dis religiousen contre tous jusques a droit des dis heriatiges et li dis religious aus dis hommes et femmes pourlaquel chose garantir es dis religious je et mi hoirs dsommes tenu de controindre les dis hommes femmes et lour hoirs se nous en estiens requis des dis religious et notre prie et requis li ditreligious hommes et femmes que cest dit eschange vousisse louer agreer et confermer comme sires Estje Gautiers sires de Choysuel dessus nommes pour lou remede des armes de mes antcessours demoi de ma femme et de mes hoirs et pour la favour que je ai aus dis religious et a lour eglise le diteschange et toutes les choses dessus escriptes ai vou lues consenties agraees esprovees et decerteinne sciance confermees prometans en bonne foi pour moi pour mes hoirs et pour messuccessours que je ne vanrei per moi ne per autre en privei ne en apert contre le dit eschange ne contre les choses dessus dittes mais les averei fermes et esgreaubles a tous jours. En temoignaige de laquel chose je ai mis mon seel en ces presentes lettres que furent faites lan de grace mil trois censquarante et un la vigile de la saint Andrier.
A tous cels qui verront et orront ces presentes lettres Gauthiers sires de Choisuel salut. Saichent tuit que comme descors fust mehus entre moi dune part et couvent de Morimont de lordre de Cystiaux en diocise de Langres dautre part. Cest asavoir sur le fait de la vente dou marchie de Choisuel ou li dit religious disoient que je les empeschoie en plusours menieres. Finaubles acors est fais sur ce entre moi et les dis religious en la meniere qui sensuit. Cest asavoir que je veil et outroi que toutes fois que li festes de none serai au vanredi et que on muerai le marchie dou dit vanredi a autre jour davant le dit vanredi que la vente dou dit marchie a quelque jour que il soit mues soit entierement as dis religious et aussi par semblant meniere il en useront le jour dou marchie de la grant samainne de Paqques a quelque jour que li dis marchie serai et pourront li di religious ou leur comandemens loier les estaulz dou dit marchie tant que il les pourront loier en la forme et meniere que il les ont a costumes a loier au temps de mon seignor mon pere qui dex aist a lame davant ce que li contens en comencest dou fait de la garde de Morimont dou acors est et se aucune chose ai este faite novellement in dehuement ou [frindite?] des dis religious dou louaiges des dis estauls par la quel vente et louaige des dis estauls li dit religious ou li our comandemens grunt gaiges ou dit marchie par tout ce qui desu lour en ferai toutes fois quil lor plairai et de toutes denrees qui serait amenées ou aportees au dit marchie et ou conduit dicelui pour vendre et pour desduire au dit marchie le jour precedant dou dit marchie la vente et li rouaiges dicelles serunt as dis religious cum un que les dites denrees fussent vendues ou desduites le dit jour precedant ou le jour dou marchie et toutes menieres de denrees qui seroient amenees ou aportees au dit marchie qui rien seroient remenées ou reportees icelui jour cil cui lesdites denrees serunt ou lour comandemens les en pouvant renmener ou reporter apres le jour dou dit marchie sens paier rouaige a moi ne a mes gens. Item comme li dit religious eussent un molin que on apelle Gemenes si quil est decheus a point je veil i outroi as dis religious que il le di molin puissent refaire se il lour plait et le cours de laiue repanre traverier au dit molin par lescluse qui iestoit ancors que li dis molin fust decheus Et les lettres que li dit religious ont dou dit molin soient et demorint en lour forse et en lour vertu de point en point celonc raison. Item comme nous heussins encor contens dune cornee de bois seant dessus lestang dou foulon de Morimont entre les voies qui tendent de Morimont a Columbey et au dit foulon. Je veil et outroi que li dite cornee de bois soit et demoroit a tous jours as dis religious aussi comme les bornes mises ses de mon assentement par Massot de [Coveni ?] prevost de Montigny et par frere Gilebert cellérier de Morimond le demisent. Item comme li dit religious se dolysient de ce que il disoient que maliciousement et pour lour faire domaige ma gent en faisoient a aller laiue par le cor de la chaucie de mon estang desoubs Columbei pour quoi lour molins desoubs la chaucie de mon dit estang cessoit a morre. Je permet as dis religious que desor en avant par moi et par notre commandement ne par notre assentement doimmages ne empeschemens ne serai mis ou dit molin ne li auie dou dit estang destorbee contre la tenor des privileges que li dit religious ont de mes davanciers dou dit molin et de leaue dou dit estang. Item je primet as dis religious et a lour personniers paier a tous jours pour moi et pour mes hoirs le disme de mes vines seant au finaige de Borbonne et de mes autres heritaiges dou dit finaige cest a savoir de quinze menix de vin un menil et de quinze gerbes une gerbe. Et veil outroi et a ce ne consent que mi homme de Borbone paioient lour dit disme de lour heritaige en la forme et menue que il si sunt obligie. Item comme je sigasse les dis religious de mes despens fais en la perscontion et point chef de la confirmacion dou roi notre signor sur lacort fait entre monsignor mon pere moi et les dis religious sur le fait de la garde de Morimont li dit religious ont de ce acorder a moi a la somme de sex vingt et dix livres de tournois les quelles je ai heues et receus des dis religieux desquels despens je quite les dis religious pour toujours et veil et outroi et a ce me consent que tuit li familege toutes les lettres qui li dit religious ont de mes davanciers dime il ont usei et joi paisiblement au temps de mon signor notre pere et de ses davancier davant le contens qui commencai dou fait de la garde de Morimont demoroient en lour force et vertu et en joint en la même quil faisoient davant le contens de la dite garde a tous jours mais paisiblement lesquels choses dessus dites contens et singulieres en some et meme que dit est permet je atenir par ma foi corporelement donnee par moi et par mes hoirs et par mes successoures a toujours as dis religious sens aler ei contre ne faire a aler par moi ne par moi et en regnoi ne en apert mal les averoi fermes et estaubles pour moi pour mes hoirs et pour mes successors a ung en permet a porter bonc et leaul garantie vers tous et contie consseu lobligacion de tous mes ung et des ung de mes hoirs mobles et non mobles resens et avenir ou quil soient et que les pouroit cionnne[…] ung li dit religious pourroient paine ou faire apaine a moi ou mes hoirs conromdre par quelque justice quil lour plairoit par garde tenir et garantir les choses dessus dites se dessaut iavoit pour moi et pour mes hoirs ou pour mes successours. En tesmoignage de laquel chose je Gauchiers sires desus dit ai mis notre saal en ces presentes lettres qui furent faites lan de grace notre Signor mil trois cens trante sept le samedi apres les bordes.
Nous Eddoars cuens de Bar faisons savoir a tous ceuls qui ces presentes lettres verront et orront que comme li religious de leglise de Morimont aient acquis dessus la chaucie de lour estan de Verreicourt et en contenement de lour dit estant de nos fief de nos fyeneis et des hommes de nos fyeneis plusours heritaiges. Cest asavoir oict faucies de prei et environs trente trois journaus de terre seans en contenement dou dit estant par devers Soyville saulf le plus cil y estoit trouves. Encore ont acquis de Monsignour Jehan signour de Choysuel et dautres qui tenoient dou dit signour en fiey en la ville de Sauxures et en finaige rentes de bleis que on appelle tierces les quelles muevent de notre fiey que nous pour nos et pour nos hoirs pour lou remede de notre ame et des ames de nos ancessours et pour cent livres de petis tournois que nous avons hau et receu des dis religious louons ottroions conformons ratefions et amortissons avons louey, ottroiey confermei ratefiei et amorti aus dis religious de leglise de Moirimont en perpetuitei tous les acques dessus dis ensamble lou ruy qui dessant des estans de Soyville pour entrer en dessus dit estant de Verrecourt et lou permentons et avons permis avoir feut et estauble a tous jours pour nous et pour nos hoirs en bone foy et sur lobligement de tous nos biens et des biens de nos hoirs mobles et non mobles presens et avenir ou quil soient et puissent estre trouvei saulf ce que nous avons retenu et retenons la garde en choses dessus dites et devisees pour nous et pour nos hoirs a tous jours maix en tesmoignaige de veritei et pour ce que ce soit ferme chose et creauble nous avons fait saeller ces presentes lettres de notre grant sael qui furent faites lan de grace mil trois cens et vint en mois de decembre, le mardi apres la sainte Lucie.
A tous cels qui verront et orront ces presentes lettres Jehans sire de Choisuel et nos freires Guillaumes humble abbes de Morimont salut. Saichent tuit que cumme descors fuist meus entre moi Jehan desus dit dune part et lou dit abbei par lui et par son couvent de Morimont dautre suis ce que je disoie et meintenoie ravoir plusieurs chouzes estre moies. Cest asavoir dun prei qui est desous lou molin de lestan de Bonne Ancontre, dune piece de bois desuis lou dit estan par devers Bevrennes, dune piece de terre et de bois par lautre costei par devers Columbei, dune piece de bois et de terre par devers Serveschamp cum appelle Chasuesuel, dou descort dou marchie de Choisuel que je disoie que li rouaiges estoit miens de ces qui vendoient et achetoient au jour dou dit marche et dou descort des dis chevaus qui furent pris a Morimont par les gens lou roi. Je li davant dis Jehans sire de Choisuel meintenoie a avoir droit en iceles. Et nos freires Guillaume abbes desus dis por nos et por notre covent meinteniens au contraire les quels descors desus dis tous. Je Jehans sire de Choisuel desus dit et nos abbes por nos et por notre covent desus dit avons mis dou tout entour sus nobles hommes notre signor Joffroy signor de Damfole et notre signor Jacques de Bourmont chevaliers que nos puissent acorder par paix par droit par volontei ou par assentie et nos li davant dit Joffroy de Damfole et Jacques de Bourmont avons veu resgardei et consideirei par bonne graces lou droit de lune partie et de lautre por bien de paix avons abornei [promiciei] ci ordenei et raportei en la meniere qui sensuit. Cest asavoir des les bornes qui sunt desous lou dit estan de Bonne Encontre lignant par devers Bevermes des les borens desus dictes jusques au chemin qui tient de Beverenes a Morimont et des les dites bornes par dautre part par devers Columbey aussi commme les dites bornes lignent par desus lou champ jusques au foucei tout cortremont aussi cum les dites bornes lignent jusques au foucei desous lou foulon demorent et demorront perpetuelment es dis religious aussi cum les bornes le portent et devers Serveschamp demorent la dite terre et li dis bois cum dit Chasnesuel ausi cum les bornes le portent cortrevaul la combe jusques au riu qui vient de Frasnoy moint au riu de Lovet et des chasrotes qui venderont et acheteront au jour du marchie de Choisuel seront es dis religious par raison de vente sans nul empeschement et les autres qui ne venderont et acheteront au jour dou marchie de Choisuel serontes dis religious par raison de vente sans nul empeschement et les autres qui ne venderoient ou acheteroient eins [rem…] paseroient seront au dit signor de Choisuel et enporte li dis sires de Choisuel des dis religious de Morimont sept vins et dex livres por les dis chevaus qui furent pris a Morimont par les gens le roy et por plusours autres cous et dommaiges et cest dit rapert et promnunciation avons nos fait par le grei et lacort des dites parties sauf le dit es dis religious es menus bois par devers Bevrennes ce point en joint lou quel li dis sires de Choisuel meintient quil nont droit et sauf le cours de laigue de lessau dou dit estan de Bonne Ancontre qui averai et doit avoir son cours ensi cum il ai acustemei tous jours sans nul empeschement et je Jehans davant dis sire de Choisuel por lou consoil de bones gens cest a savoir de mon signor Joffroy et de notre signor Jacque davant dis et de plusours autres saiges ai veu et regardei ci je navoie droit es heritaiges desus dis si ai quitei et delivrei es diz religious perpetueliment les heritaiges desus dis pour moi et pour mes hoirs et ai [haui ?] et receu des dits religious les dites sept vins et dex livres de petits tournois pour cause des chevaus et des cous et des damaiges desus dis des quels sept vins et dex livres j’ai receu des dis religious quarante livres de quil ont [inaultre] pendant et de priour de Saint Thiebaut clerc ai receu pour les dis religious cents et dex livres de petis tournois de vaiges venduz cest asavoir de terix pasefis de un [romciu?] pretant some et quarte vins resaus de froment a la mesure de Bormont qui estient notre signor Jacques de Bormont li quils mestoit ploiges por les dis religious et man toig pour bien paiez sin equite les dis religious et ai promis en leautei pour nos et pour mes hoirs les choses desus dites avoir fermes et estaubles a tous jors mais les rapeler par moi ne par autrui en recoi ne en apart sus lobligacion de tous mes biens et des biens de mes hers mobles et nonmobles presents et avenir et par ce que ce soit ferme chose et estauble je Jehans sire de Choisuel desus dis ai seelees ces presentes lettres de mon grant seel et de mon petit seel en contre seel en signe delivrei et nos freires Guillaumes humble abbes de Morimont desus dis pour nos et pour notre covent avons mis notre selle en ces presentes lettres Et je Jehan sire de Choisuel desus dis et nos freires Guillaumes abbe desus nommes avons prier et requis es dis nobles notre signor Joffroy signor de Damfole et mon signor Jacques de Bormont chevalier qui mettent lor seels en ces presentes lettres avec les notres et nos Joffrois et Jacques chevaliers desus dit a la priere et a la requeste de notre dit amei signor notre signor Jehan signor de Choisuel et dou dit notre amei Dan Guillaumes abbei de Morimont avons mis nos seels en ces presentes lettres en tesmoignage de veritei qui furent faites lan de grace mil trois cens et soize lou vanredi apres la sain Martin divers ou mois de novembre.
A tous ces qui verront et orront ces presentes lettres. Reyniers de Chosuel chevaliers sires Daigremont salut. Saichent tuit que comme plais et descors fust meus entre nos dune part et les religious labbei et le couvent de Morimunt dautre part sur ce que nos disiens et menteniens que il avient trop levee et eslongie la chaucie et lessau de lour estan seant entre Roseres et Blovencort. Saichent tuit que nos nos sumes enformei diligemment par gens dignes de foi dou droit des dis religious et dou nostre et avons trouvei que la chaucie est bien apoint et que li dit religious le puent faire duement pour quoi nos volons et avons voului et outroie pour nos et pour nos hoirs que la dite chaucie et li assaus demorient au point que il sunt et que la dite chaucie soit retenue de pierre et de terre davant et darriers dou haut et dou lonc de que elle est selon ce que mestiers est et serai a ladite chaucie au profit des dis religious et que il puissent reedifier et resterier amander toutes fois que mestiers serai lessaut dou dit estan a lavenant de la dite chaucie en la meneire qui est desus dit et volons et outrions par nos et pour nos hoirs que li dit Regligious le facent ou face faire lor premetons a garantir en la meniere qu’il est desus dit pour nos et pour nos hoirs sus lobligation de tous nos biens et des biens de nos hoirs mobles et non mobles presens et avenir ou quil soient et puissent estre trouvei jusques a droit. En tesmoignage de laquel chose nos avons saelees de nostre seel ensemble nostre contreseel des quels nos eusons ses presentes lettres qui furent faites lan de grace mil trois cens et troze au moix daoust.
A tous celz qui verront et orront ces presentes lettres Aalaix de Choisuel dame de la Fertey salut. Saichent tuit que comme plaiz et descors fust meus entre nos dune part et les religious de Morimunt dautre fus ce que nos disiens et mainteniens que il avoient trop levei la chaucie et lessau de lor estan seant entre Rosieres et Blovaincourt. Saichent tuit que nos fummes enformee diligemment par gens dignes de foi dou droit des dis religious et dou nostre et avons trovei que la chaucie est bien apoint et que ledit religious le puent faire duement por quoi nos volons et avons volu et outroie por nos et por nos hoirs que la dite chaucie demeroient en point que elle est et que elle soit retenue de pierre de terre davant et darriere dou haut de quelle est celonc ce que mestier est et fera a la dite chaucie au profit des dis religious et qu’ils puissent reedefier et ratirier et amender toutes dois que mestier cera lessau dou dit estan a lavenant de la dite chaucie et en la meneiere que il est dessus dit volons nos et outroions por nos et por nos hoirs que li dit religious le facent ou facent faire et por ce que autre fois il ne puissent avoin descort entre nos ou nos hoirs et les dis religious nos volons que lestan plain ce quil porra tenir jusque a son droit que boennes et assignau contain isoient mises a la comprise de la dite aigue et que par lai li dit religious le teignent paisiblement sans empoichement nul et lor volons et promettons a garantir por nos et por nos hoirs sur lobligacion de tous nos biens et des biens de nos hoirs mobles et nonmobles presens et avenir ou quil soient et puissent estre trouvei. En tesmoignage de laquel chose nos avons mis nostre sael de que nos usons en ces presentes lettres et a plus grant seurtei de tesmoingnage de veritei nos avons prie et requis nostre ame signor et feaul nostre tres chier frere mon signor Jehan signor de Choisuel que il meist son sael avec le nostre en ces presentes lettres et nos Jehans sires de Choisuel a la priere et a la requeste de notre tres amee suer et feaul Aalaix dame de la Fertei avons mis nostre sael avec le suen en ces presentes lettres qui agraions les choses dessus dites comme sire dou sie qui furent faites lan de grace mil trois cens et douze en mois de mars.
A tous ces qui verront et oront ces presentes lettres Je Reignars de Choisuel chevaliers sire de Borbonne et de Vrecourt fais asaivoir que tous les dons toutes les ausmones les restitutions les esqueis, les eschas, les escroisances et les eschanges que labbe et li couvans de Morimunt ont fait en la ville de Vrecourt au finaige et au parrochage que les choses desus dictes toutes ensemble et chacune par foi je vel otroi conferme et ratifie pour tous jors pour moi et pour mes hoirs en la forme et en la meniere quil est contenu es lettres que le dis abbes et couvans de Morimunt ont des choses deus dictes encour est asavoir que comme descors fuet entre moi et les diz abbei et couvant dou cours de leaue et de lescluse qui vait au molin qui siet ensou la ville au desus de ma maison de Vrecourt que le dit cours de leaue ne la dite ecluse je ne mi hoir ne povons empeschier ne faire empesche metre ne consentir a faire pour quoi il dis molins fuet empeschies de mourre et ci il avenoit par auculne avanture que la chaucie dou cours de leaue ou de lescluse fuet route li diz abbes et couvans la pueit faire a refaire et retenir sens empeschement de moi ne de mes hoirs parmi le damaige randant sans autre amende et parmi ce il demorent en ma bonne garde si crime il est contenu es lettres de mon signor de choisuel mon peire que il ont en tesmoignage de la quel chose je Reignars de Choisuel chevalies desus dis ai salees de mon sael ces presentes lettres qui furent faites lan de grace mil trois cens et onze au moiy de Favrieir.
Hanriz et Jehan, escuyers, de Sauville, nous ont donné tout le droit, toute la raison, toute l'action, toute la saisine, toute la propriété qu'ilz avoient en prez et terres que l'aigue dudit estan comprent ou porroit comprendre en temps advenir pour creue d'aigue en ranc, en banc, en justice et en pescherie, [....]. L'an mil CCC VI, en moix de jullet, le samedi devant la division des apôtres.
Vaulthier, sire de Befframont, nous a quitté la retraicte de notre estans de Vrecourt perpetuelement pour luy et pour ses hoirs, lequel touteffois avait pante argent pour raimbre le dit estant a nous, le cuidant que nous le eussions achettez de messire Jehan de Choiseul. L’an mil CCC et III, ou mois de jullet, le mardi après la saint Pierre et saint Pol.
Je Jehans de Chasteillon, clers, fiz Perrenet dit Grillet qui fui, je Jehans dou dit leu, fiz dame Havis qui fui, et je Rechardins diz Renoars, borjois de cel meisme leu, gardaour dou seel de la prevosté de Chasteilloin, faisons cognoissant a tous que Villames diz Pignolez, prevos de Chastelloin, en nostre presence especiament pour ceste chose en propre personne establiz, ai recogneu par davant nous de sa propre voluntei que il, pour lou remeide de s'arme et de tous ces antecessors, donne et ai donnei et outroié en pure amogne a tous jors a Deu et a Notre Dame de Morimont et as freres qui enqui habitent et a lour successours en dit leu, pour l’usuare de toutes bestes grosses et menues et qui sunt, seront et demorront as granges de Andoavre et de Rapeschans, en finage et en parrochage et ens appertenences de la grange et de la ville de Dureaue, les quex granges et ville sunt de son heritage, et useront et pastureront li dit freres et les dites bestes grosses et menues demorans en dites granges des cest jour en avant pasiblement en diz finages de la dite ville et de la dite grange de Dureaue et en toutes les appartenances des diz leus, sens encoyson et sans amende par my lou, domage rendant se point en i faisoient et trouvei i estoient. Et de cest dom et ceste amogne ai promis et est tenuz li diz Villames por lui et por ces hoirs sins obligement de tous ces biens mobles et non mobles, presens et avenir, ou qu'il soient et puissent estre trouvei, a porter bone garantie et leal a tous jors mais es dis freres de Morimont qui i sunt et seront et a ces qui demorent et qui demorront en dites granges envers toutes gens jusques a droit et especiament vers les hommes de la dite ville de Dureaue. Et se li dit homme en aloient a l'encontre es diz freres ou lor en demandoient riens, li diz Villames pour lui et pour ses hoirs les en doit rendre raisantz, et ai renoncié li diz Villames a ce qu'il ne puisse dire ne denoier en tens presens ne en tens avenir que cest diz dons et ceste dite amogne n'aient esté fait en la meniere et en la forme qu’il est dessuis dit et devisei sens jamais riens reclamer pour lui ne por ces hommes et a ce qu'il ne puisse dire qu’il at estez deceuz en aucunes choses et a toutes deceptions, barats, fraudes, defensions de fait, de droit, qui pourroient estre dites et obicies contre ledit don et ladite amogne et a toutes autres choses qui pourroient aidier audit Villame et a ses homes et es davant diz freres grever et nure et especiament au droit qui dit 'generaux renonciations ne vaut'. Et ai promis lediz Villames lealement et en bonne foi que contre les choses dessuis dites, il ne irai ne ferai aller par lui ne par aultrui ne ne consentirai aller contre les dites choses. En tesmoignaige de laquel chose, por ce que ferme soit estable, nous dessuis nommez Jehan, clercs, Jehan, fils dame Havys, et Richardins, a la priere et a la requeste dou dit Villame, avons mis lee seel de la dite prevosté de Chastillon en ces presentes lettres, sauf le droit notre signor le conte de Bar et l’autrui. Et je Villames dessus diz ai prié et requis a home saige mon bon ami Jaque de Bormont, bailli mon signor le conte de Bar, que il mette son seel en ces presentes lettres avoc le seel de la dite prevosté de Chasteillon. Et Je Jaque de Bormont, bailli mon signor le conte de Bar en la terre de Bassignei dessuis diz, a la priere et a la requeste dou dit Villame, ai mis mon seel en ces presentes lettres avoc le seel de la dite presvoté de Chasteillon en tesmoignages de verites. Ce fui fait l’an de grace mil dous cens quatre vinz et deix et sept, ou mois de janvier, le mardi apres feste saint Ylaire.
Wuillemin de Borbone, escuier, nous conferme la vendition que Huguenin son homme lige nous avoit fait de tout ce qu’il tenoit en l'ile c'este entre la vive aigue, etc… . L’an mil CC IIIIXX V, ou mois de may.
URBANUS EPISCOPUS, SERVUS SERVORUM DEI, DILECTIS FILIIS ABBATI MONASTERII MORIMUNDI EJUSQUE FRATRIBUS TAM PRESENTIBUS QUAM FUTURIS REGULAREM VITAM PROFESSIS, IN PERPETUUM. Religiosam vitam eligentibus apostolicum convenit adesse presidium, ne forte cujuslibet temeritatis incursus aut eos a proposito revocet aut robur, quod absit, sacre religionis infringat. Eapropter, dilecti in Domino filii, vestris justis postulationibus clementer annuimus et monasterium Sancte Dei Genitricis et Virginis Marie de Morimundo, Lingonensis diocesis, in quo divino estis obsequio mancipati sub beati Petri et nostra protectione suscepimus et presentis scripti privilegio communimus. Inprimis siquidem statuentes, ut ordo monasticus, qui secundum Deum et beati Benedicti regulam atque institutionem Cistercensium fratrum a vobis ante concilium generale susceptam in eodem monasterio institutus esse dinoscitur, perpetuis ibidem temporibus inviolabiliter observetur. Preterea quascumque possessiones, quecumque bona monasterium inpresentiarum juste et canonice possidet aut in futurum concessione pontificum, largitione regum vel principum, oblatione fidelium seu aliis justis modis prestante Domino poterit adipisci, firma vobis vestrisque successoribus et illibata permaneant. In quibus hec propriis duximus exprimenda vocabulis : locum ipsum in quo prefatum monasterium situm est cum omnibus pertinentiis suis, grangias que Waudinviller, Gregnuncort, Froucort, Les Goites, Levescort, Granru, Duome, Morevaus, Angolencort, Anduevre, Rapeschans et Fullie vulgariter nuncupantur cum omnibus pertinentiis earumdem, domum quam habetis in civitate Metensi cum omnibus pertinentiis suis, domum quam habetis in civitate Lingonensi cum omnibus pertinentiis suis, domum quam habetis in Divione cum omnibus pertinentiis suis, domos quas habetis in Novocastro et in Sarcofago cum omnibus pertinentiis earumdem, domum et torcular que habetis in Borbona cum pertinentiis suis, salinas quas habetis in Mediovico cum pertinentiis earumdem, decimas quas habetis in castris que Borbona et Befroimunt nominantur et terciis eorumdem, decimas quas in villis que Eschalevrannes, Dambeleni et Goncort vulgariter nuncupantur et territoriis earum habetis, molendina que habetis in riparia sub castro Acrimontis ac in loco qui P[ercevol ?] vulgariter nuncupatur cum aquarum decursibus et omnibus pertinentiiis eorumdem, cum terris, pratis, vineis, nemoribus, usagiis et pascuis in bosco et plano, in aquis et molendinis, in viis et semitis, et omnibus aliis libertatibus et immunitatibus suis. Sane laborum vestrorum de possessionibus habitis ante concilium generale ac etiam novalium, que propriis manibus aut sumptibus colitis, de quibus novalibus aliquis hactenus non percepit, sive de ortis, virgultis et piscationibus vestris seu de vestrorum animalium nutrimentis, nullus a vobis decimas exigere vel extorquere presumat. Liceat quoque vobis clericos vel laicos liberos et absolutos e seculo fugientes ad conversionem recipere et eos absque contradictione aliqua retinere. Prohibemus insuper, ut nulli fratrum vestrorum post factam in monasterio vestro professionem fas sit absque abbatis sui licentia de eodem loco discedere, discedentem vero absque communium litterarum vestrarum cautione nullus audeat retinere ; quodsi quis forte retinere presumpserit, licitum vobis sit in ipsos monachos vel conversos regularem sententiam promulgare. Illud districtius inhibentes, ne terras seu quodlibet beneficium ecelesie vestre collatum liceat alicui personaliter dari sive alio modo alienari absque consensu totius capituli vel majoris aut sanioris partis ipsius. Si que vero donationes aut alienationes aliter, quam dictum est, facte fuerint, eas irritas esse censemus. Ad hec etiam prohibemus, ne aliquis monachus sive conversus sub professione vestre domus astrictus sine consensu et licentia abbatis et majoris partis capituli vestri pro aliquo fidejubat vel ab aliquo pecuniam mutuo accipiat ultra summam capituli vestri providentia constitutam, nisi propter manifestam domus vestre utilitatem. Quodsi facere forte presumpserit, non teneatur conventus pro hiis aliquatenus respondere. Licitum preterea sit vobis in causis propriis, sive civilem sive criminalem contineant questionem, fratrum vestrorum testimoniis uti, ne pro defectu testium jus vestrum valeat in aliquo deperire. Insuper auctoritate apostolica inhibemus, ne ullus episcopus vel quelibet alia persona ad synodus vel conventus forenses vos ire vel judicio seculari de vestra propria substantia vel possessionibus vestris subjacere compellat nec ad domos vestras causa ordines celebrandi, causas tractandi vel aliquos conventus publicos convocandi venire presumat nec regularem electionem abbatis vestri impediat aut de instituendo vel removendo eo, qui pro tempore fuerit, contra statuta Cisterciensis ordinis se aliquatenus intromittat. Si vero episcopus, in cujus parrochia domus vestra fundata est, cum humilitate ac devotione qua convenit requisitus substitutum abbatem benedicere et alia, que ad officium episcopale pertinent, vobis conferre renuerit : licitum sit eidem abbati, si tamen sacerdos fuerit, proprios novicios benedicere et alia que ad officium suum pertinent exercere et vobis omnia ab alio episcopo percipere, que a vestro fuerint indebite denegata. Illud adicientes, ut in recipiendis professionibus, que a benedictis vel benedicendis abbatibus exhibentur, ea sint episcopi forma et expressione contenti, que ab origine ordinis noscitur instituta, ut scilicet abbates ipsi episcopo salvo ordine suo profiteri debeant et contra statuta ordinis sui nullam professionem facere compellantur. Pro consecrationibus vero altarium vel ecclesiarum sive pro oleo sancto vel quolibet ecclesiastico sacramento nullus a vobis sub obtentu consuetudinis vel alio modo quicquam audeat extorquere, sed hec omnia gratis vobis episcopus diocesanus impendat. Alioquin liceat vobis quemcumque malueritis catholicum adire antistitem, gratiam et communionem sacrosancte Romane apostolice sedis habentem, qui nostra fretus auctoritate vobis quod postulatur impendat. Quodsi sedes diocesani episcopi forte vacaverit, interim omnia ecclesiastica sacramenta a vicinis episcopis accipere libere et absque contradictione possitis, sic tamen, ut ex hoc imposterum proprio episcopo nullum prejudicium generetur. Quia vero interdum proprii episcopi copiam non habetis, si quem episcopum Romane sedis ut diximus gratiam et communionem habentem et de quo plenam notitiam habeatis per vos transire contigerit, ab eo benedictiones vasorum et vestium, consecrationes altarium, ordinationes monachorum auctoritate sedis apostolice recipere valeatis. Porro si episcopi vel alii ecclesiarum rectores in monasterium vestrum vel personas inibi constitutas suspensionis, excommunicationis vel interdicti sententiam promulgaverint sive etiam in mercenarios vestros pro eo, quod decimas, sicut dictum est, non persolvunt, sive aliqua occasione eorum, que ab apostolica benignitate vobis indulta sunt, seu benefactores vestros pro eo, quod aliqua vobis beneficia vel obsequia ex caritate prestiterint vel ad laborandum adjuverint in illis diebus, in quibus vos laboratis et alii feriantur, eandem sententiam protulerint, ipsam tamquam contra apostolice sedis indulta prolatam decernimus irritandam nec littere ille firmitatem habeant quas tanto in nomine Cisterciencis ordinis et contra indulta apostolicorum privilegiorum constiterit impetrati. Preterea cum commune interdictum terre fuerit, liceat vobis nihilominus in vestro monasterio, exclusis excommunicatis et interdictis, divina officia celebrare. Paci quoque et tranquillitati vestre paterna imposterum sollicitudine providere volentes, auctoritate apostolica prohibemus, ut infra clausuras locorum seu grangiarum vestrarum nullus rapinam seu furtum facere, ignem apponere, sanguinem fundere, hominem temere capere vel interficere seu violentiam audeat exercere. Preterea omnes libertates et immunitates a predecessoribus nostris Romanis pontificibus ordini vestro concessas necnon libertates et exemptiones secularium exactionum a regibus et principibus vel aliis fidelibus rationabiliter vobis indultas auctoritate apostolica confirmamus et presentis privilegio communimus. Decernimus ergo ut nulli omnino hominum liceat prefatum monasterium temere perturbare aut ejus possessiones auferre vel ablatas retinere, minuere seu quibuslibet vexationibus fatigare, sed omnia conserventur eorum, pro quorum gubernatione ac sustentatione concessa sunt, usibus omnimodis profutura, salva sedis apostolice auctoritate et in predictis decimis moderatione concilii generalis. Si qua igitur in futurum ecclesiastica secularisve persona hanc paginam nostre constitutionis sciens contra eam temere venire temptaverit, secundo tertiove commonita, nisi reatum suum congrua satisfactione correxerit, potestatis honorisque sui careat dignitate reamque se divino judicio existere de perpetrata iniquitate cognoscat et a sacratissimo corpore et sanguine Dei et Domini redemptoris nostri Jesu Christi aliena fiat atque in extremo examine districte subjaceat ultioni. Cunctis autem eidem loco sua jura servantibus sit pax Domini nostri Jesu Christi, quatenus et hic fructum bone actionis percipiant et apud districtum judicem premia eterne pacis inveniant. AMEN. AMEN. AMEN. Ego Urbanus, catholice Ecclesie episcopus subscribsi. Ego Odo, Tusculanus episcopus subscribsi. Ego Stephanus, Prenestinus episcopus subscribsi. Ego frater Johannes, tituli Sancti Laurentii in Lucina presbyter cardinalis subscribsi. Ego frater Hugo, tituli Sancte Sabine presbyter cardinalis subscribsi. Ego Riccardus, Sancti Angeli diaconus cardinalis. Ego Ottavianus, Sancte Marie in Via Lata diaconus cardinalis. Ego Johannes, Sancti Nicolai in Carcere Tulliana diaconus cardinalis. Ego Ottobono, Sancti Adriani diaconus cardinalis. Ego Jacobus, Sancte Marie in Cosmidin diaconus cardinalis. Datum Viterbum, per manum magistri Jordani sancte Romane Ecclesie notarii /..../ cancellarii, XV° Kalendas juni, indictione V, incarnatione dominice anno M° CC° LX° II°, pontificatus vero donni URBANI pape anno primo.
Nos Rogerus, Dei gratia Tullensis episcopus, notum facimus universis presentes litterasinspecturis nos vidisse et diligenter inspexisse litteras nobilis viri Reynerii domini Acrimontis, noncancellatas, non viciatas nec aliqua sui parte abolitas, quarum tenorum talis est : In nomine Patris et Filii et Spiritus Sanctus. Amen. Cum ea qua inter mortales homines aguntur mortalia sint et cito per oblivionem depereant nisi in scriptis redigantur, decens est etexpediens ut ea que quis imperpetuum valere desiderat litterarum memorie faciat commendari. Inde est quo ego Reynerius, dominus Acrimontis, volens removere omnem causam et materiam littigiivel discordie inter me et heredes meos ex una parte et viros religiosos fratres Morimundi, Cisterciencis ordinis, ex altera, universis presentibus et et a futuris per presentes litteras notum esse volo quodego, laude et assensu uxoris mee Elisabeth et filie mee Aelidis, laudavi et laudo, approbavi et approbo, confirmavi et confirmo omnes donationes, concessiones, confirmationes et elemosinas domui Morimundi et eisdem fratribus a predeccesso ribus meis factas, et volo eas et concedo extendi adomnes grangias seu membra ejusdem domus, ubicumque fuerint, sive prope sive longe, ut possint uti omnibus hiis que concessa sunt domui Morimundi, sicut et ipsa domus quarum grangium nominasunt hec, videlicet Waudinvillers, Grignoncors, Andewewre, Respechans, Frocors, Les Gottes, Leveacors, Granzruz, Morvias, Doaume, Angolencors. Donationes autem et concessi ones seu elemosine in his consistunt, videlicet in pratis, interris cultis et incultis, in silvis ad omnes usus suos, in aquis, pascuis ad cujuslibet generis anima lia in glande et fagina, in usuariis et piscariis, in molendinis et in omnibus aliis que in cartis super hocconfectis continentur. Insuper omnes res vel possessi ones quas dicta domus et fratres ejusdem modo tenent velpossident de dominio meo, ejusdem concedo et confirmo ab eisdem stabilitate perpetua pacifice et libere possidendas, inter quas specialiter quasdam duxi exprimendas, videlicet Bertinwevre juxta Waldinvillare et boschum et fundum item chane tum juxta morimundum et boschum et fundum item nemus quod dicitur Blenchart situm super stanna morimundi et bolschum et fundum et similiter stanna. Specialiter etiam confirmo dictis fratribus quicquid continetur infra metas quas Oldericus predecessor meus et uxor ejus posuerunt, sicut in litteris domini Wilenchi quondam episcopiLingonensis continetur, quam cartam necnon et omnes alias cartas super jamdictis donationibus, concessionibus et elemosinis factas laudo, approbo et confirmo, et eis perpetuam firmitate haberevolo. Insuper omnes querelas quas habebam vel habere poteram contra dictam domum vel ejus menbra usque ad diem presentium litterarum, remisi et remito, quitavi et quitto. Sciendum est preterea quod duo molendina dictorum fratrum, qui supra et subter Borboniam sita sunt, utentur nemoribus meis ad focum faciendum vel ad marrimum, hoc modo videlicet quod utrumque molendinum habebit vel habe re poterit unum equum vel aliud animalcum biga ad adducendum ligna pro foco faciendo, de quibus nichil poterunt dare vel vendere, similiter nec de marrimo quod marrimum poterunt accipere, dicti fratres vel eorum mandatum proretencione et reparatione vel etiam pro refectione dictorum molendinorum si forte aliquo casudestruantur. Et hoc usuagium habebunt dicta molendina quamdiu erunt in dominio Morimundi et non ultra. Insuper volo et concedo quod si dictis fratres et familia sua seu etiam eorum animalia interra mea, ubicumque sit, eundo, redeundo, transeundo vel pascendo aliquid dampnum fecerint, ipsum dampnum sine emenda restituetur. Fratres vero predicti remiserunt michi et uxori mee etomnibus antecessoribus meis omnia dampna et injurias quod nos et ipsi intuleramus ecclesiese per fratre usque ad presentem diem. In cujus rei testimonium, presentes litteras dictis fratribus sigilli mei munimine tradidi roboratas. Actum anno Domini M° CC° quadragesimo tercio, mense maio. Nos autem, ad petitionem et requisitionem dicti nobilis domini Reynerii de Acrimontenecnon et uxoris sue Elisabeth et filie sue Aelidis, ad majorem securitatem et ad perpetuam reiconfirmationem et pacem dicte domus Morimundi presentibus litteris sigillum nostrum fecimusapponi.
Je Wichars, sire de Passeavant, fait savoir a tous ceus qui ces lettres verront et orront que cum descors fust antre moi d’une part et l’abbe et lou couvent de Morimont d’autre, sus lou quarte partie du molin de Muese la ville, la queil quarte partie li dit abbes et covens tenoient et avoient tenu longuemant pour raison des mises qu’il avoient faites an refaire lou dit molin et voloient ancor tenir par l’usaige dou pais jusque avant qu’il ausent antieremant lor gre desdites mises et sus ce que il avoient faite aucune aisance et largi lou biez dou dit molin an mon grevemant, c’est asavoir an pregnant partie dou pre a un mien home, si cum je disoie. De cest descors par moi Wichart davant dit et par dant Esterne, grand cellerier de Morimunt, est faite pais par frere Demoinge, abbe de la Creste, et par Guarot, prevot de Montigné, moiens an cest descort apaisier an teil meneiere que je ai quité et quit au diz abbé et couvent les levoures qu’il avoient an tenir lou quart dou dit molin, et wel et ottroi que ce qu’il avoient antrepris an prenant dou prei mon home, si cum je disoie, pour lou biez dou molin lor soit quite et que li biez demort an cest estat de ci an avant, et que li angrenorres dou molin que je devoie mettre, si cum je disoie, sois mis desoranavant par lor et par moi selon ce que chascuns de nos i ai et estes, et remis se il mesfaisoit par nos ansamble, et li dit abbes et prevos raporterent par l’acort lou dit cellerier que je […] a ma quarte partie dou dit molin et cest raport ai je promis a tenir et faire tenir a tous ceus qui an woudrient aler ancontre et wel que li dit prevoz ou quiquionques soit prevoz de Montignei lou me face tenir. An tesmoignaige de laqueil chose, j’ai mis mon seel an ces lettres faites l’an de grace mil dous cens sexante et dix et sept, au mois de juillet.
IN NOMINE PATRIS ET FILII ET SPIRITUS SANCTI. AMEN. Notum sit omnibus tam presentibus quam futuris quod ego Raynerius, dominus Acrimontis, ob remedium anime nostre dedi Deo et Beate Marie Morimundi et monachis ibidem Deo servientibus, in liberam et perpetuam helemosinam, stagnum illud quod feci fieri inter Roserias et Boveleincort. Dedi etiam eisdem monachi tercias quas habeo in territorio de Echem, quam tenet dominus Robertus de Senada, post decessum ipsius Roberti quiete et pacifice imperpetuum possidendas. Dedi etiam eisdem monachis molendinum quod fuit Simonis prepositi Acrimontis, quod situm est inter due molendina Morimundi. Hec omnia contuli Deo et Beate marie Morimundi et monachis ibidem Deo servientibus post decessum meum. Confirmo etiam cartam illam quam eis feci quando recessi de partibus meis. Confirmo etiam et approbo omnes donationes et helemosinas quas antecessores mei predicte ecclesie contulerunt. Ut autem istud firmum et stabile permaneat, sigillum domini R. Acconensis episcopi rogatu nostro in testimonium cum sigillo nostro fecimus apponi. Testes autem sunt : duo monachi Morimundenses, fratres Hard[....]us, quondam abbas Sancte Crucis in Ungaria, et Garnerius quondam abbas Belliprati in Lotorengia, et dominus Gilibertus miles, filius domini Auberti dominus Dambelaim. Factum est hoc anno domini M° CC° XXX° IX°, mense octobris
Je Wichards, sires de Passavant, fais a savoir a touz ces qui verront et orront ces presentes lettres que comme li signer de Moiremont aussent deus pieces de prey seans aut finage de Leecort, cest asavoir as Pres desous Leecort don li une est antre le pre Jacquet, home mon signor Gilom, d’une part, et le pre Tardet le genre Androuet d’autre, et li autre piece est antre le pre Colel de Leecort d’une part et le pre le devant dit Tardet d’autre, ces deus dites pieces de pre mont escheingies li signer de Moiremont a une piece de terre arable seant desus le molin de Muese antre la riviere et la voie qui va de Muese la ville a Provenchierres et est des le molin juquau ru de Waites, li quey piece de terre fu Estenenet lou Moinne, et a une piece de pre qui siet desus le dit moulin de Meuse [...] dautre part li aue et fut li diz prez Essenaite dite Escovillaite et ce ai je fait as signers de Moiremont an eschainge et lont [...] [...] pert leal guarantie an les toutes gens juqua droit, et apres je lour ai ocroié et ocroie de non gre et par ma beene volanté a panrre pierre aus finage de Muese et de Lecort per toutes les aisances dous dit molin de Muese freinchemant par lou dammage rendant se point an i faisoit on. En teesmoingnage de ces choses desus dites, j’ai mis mon seel en ces presentes lettres faites l’an de grace mil et deus cens quatre vinz et deux, ausx mois de jugnet.
IN NOMINE SANCTE ET INDIVIDUE TRINITATIS. Ego Galterus, Dei gratia Lingonensis episcopus, universis ecclesie filiis notum facio quod Hugo miles de Vineis ecclesie Morimundi calumpniabatur totum infra metas de Felloncort, decimas quoque de Gualdinvillari et de Froolcort pertinentes ad finagium de Dambelino, campum etiam qui Calmosiacensi ecclesie pro Calone datus fuerat, sed et quedam jugera juxta suprascriptam grangiam de Froolcort, marrimagia quoque que fratres Morimundi in illius nemoribus fecerant. Has universas calumpnias et quicquid aliud domui memorate calumpniari poterat, predictus Hugo guirpivit absque aliqua prorsus retentione. Dedit autem pasturam et ire ac redire, glandem quoque ac fagenam et usuaria ad omnes usus, nemora ad focum faciendum et brandones et marrimandum per totam terram suam sine dampno faciendo. Quod si factum fuerit, sine alio jure restituetur. Omnia etiam de quibus jamdicta domus eo die investita fuerat laudavit. Concessit quoque et laudavit quicquid ecclesia sepius dicta posset acquirere de omnibus ad eum pertinentibus tam decimis quam aliis rebus, excepto fundo terre. Donavit vero eidem ecclesie pratum unum subtus Chanuimont et legalem garentiam de ipso prato se portaturum fore promisit. Testes : Wenericus abbas de Crista, Robertus decanus de Luzei, Herbertus capellanus de Scotz, Hugo de Amble miles, Einardus de Bordons. Hec omnia laudavit et donavit Letiardis uxor ipsius et insuper salicetum quod est juxta pratum suprascriptum donavit, laudante marito suo. Testes : Hugo capellanus de Ewruncort, Aimo capellanus, Hugo Grassus et Rainaldus frater ejus, hii tres de Dambelino. Anno ab incarnatione Domini millesimo C° LXX° VIII°.
d'ap. A2. Ego Aleprannus abbas Morimundensis et ego Petrus Cristensium abbas, in compositione quadam que inter nos de Grandirivo facta scriptoque sigillato firmata est, indiscretum quiddam videntes, communi fratrum nostrorum consilio tam Cristensium videlicet quam Morimundensium, illud corrigere decrevimus eo tenore tamen ut cetera omnia prefatę compositionis statuta salva permaneant. Statutum siquidem fuerat ut ab utriusque domus nostre fratribus intra quosdam terminos circa Grandemrivum designatos, prata et herbę pratorum et deserta communiter adquirerentur et dividerentur. Nos autem decernimus ut in his locis in quibus predicta lex communitatis antea servabatur, utriusque domus nostrę fratres singuli deinceps singulas et proprias in adquirendo partes obtineant neutrique deinceps intra proprias aliorum partes aliquid adquirant. Hoc tamen observandum ut intra partes alterutrorum proprias a nobis constitutas, si qua singuli prius vel singulariter vel inter se communiter in fundorum adquisitione possederant, hęc et nunc et deinceps immutata sicut antea possideant. Sciendum tamen inter utrorumque predictorum fratrum terminos proprios partem terrę quamdam ab eisdem fratribus in acquirendo quocumque modo in commune sibi fore reservatam, ea videlicet lege ut quod in ipsa prius singulis proprium vel utrisque commune fuerat, hoc et nunc et deinceps eisdem fratribus immutatum, sicut antea permaneat neutrique nisi communiter ulterius in ea quippiam adquirant vel possideant. Hujus autem partis termini sunt a molendino quod dicitur Berengerii et infra usque ad gutteriam de Hasoi et usque ad Mosam, sicut via dividit, qui tunc temporis a villa qui dicitur Eslevercort tendebat ad Grandemrivum. Hac igitur parte communi excepta et exceptis his qui inter partes alterutrorum proprias singuli singulariter vel in commune possideret de reliquo fratres Morimundenses a molendino quod dicitur Albuarum et infra, et a vado quod est sub villa qui dicitur Evruncort et infra, versus Bolmontem, terras, prata, deserta et herbas pratorum per omnia circumquaque loca singularum et possidebunt ; iterum a predicto molendino quod dicitur Albuarum et supra, versus grangiam de Dardru, et a prefato vado quod est sub Evruncort et supra, quaquaversum, fratres de Crista singulariter quelibet adquirent et possidebunt. Qui etiam intra Morimundensium fratrum proprias partes singulariter propria possident, pratum Loheri de Tors, pratum domini Theoderici de Norberceis, pratum Sancti Petri quod dicitur Alenpreiz, quoddam etiam tunc temporis desertum inter molendinum de Hasoi et forestam constitutum. In commune vero cum ipsis Morimundensibus fratribus inter partes ipsorum proprias fratres iterum de Crista possident pratum Rodulfi de Olzeriis, pratum Acelini cognomento Domaal de Iz et pratum Girardi de Claromonte, pratum etiam Widonis de Evruncort, pratum quod est in Buslinviler, pratum domini Houduini sacerdotis de Huilecort, quoddam etiam tunc temporis desertum quod fuit Bartholomei et Bencelini de Masenzellis. Intra terminos vero predictę communitatis, fratres Morimundenses singulariter possident pratum quod dicitur Sanctę Marię et partem domini Alnulfi de Eslevercort. Intra terminos eosdem, fratres de Crista pratum Pagani de Claromonte quod dicitur Corbel proprium possident. Sciendum quod fratres Morimundenses pratum quoddam ipsorum intra prata de Mazenzellis constitutum fratribus de Crista dederunt pro quo ab ipsis acceperunt pratum quoddam ipsorum quod est in lescheria de Hasoi, ea conditione quod singuli pro pratis a se mutuo datis, legitimam alterutris garentiam portabunt. Hujus constitutionis testes et cooperatores nobiscum extiterunt Bernardus Bellevallis tunc temporis prior, postmodum abbas ; Hugo tunc temporis cellararius, Albricus de Acromonte, monachi Morimundenses ; Symon cellerarius, Wido Calvus, monachi de Crista ; Evrardus et Wirricus, conversi Morimundenses ; Dominicus magister Morleiarum et Albricus, conversi de Crista. Actum anno ab incarnatione Domini M° C° LX° IIII°, epacta XXV, indictione XII.
In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti. Notum sit omnibus tam futuris quam presentibus quoniam dominus Gerardus de Cupis, ob remedium anime sue suorumque antecessorum, ecclesie Morimundi et fratribus ibi Deo servientibus concessit in territorio de Danfele omnia vana pascua ad opus peccorum suorum, et in nemoribus fagenam et glandes ad opus porcorum et ad opus ignium ligna et ad fabricandum omnes silvas. Remisit etiam eis querimoniam cujusdam prati. Divisionem etiam quendam cujusdam terre qui per sex homines debuit monstrata et non fuit similiter remisit. Remisit etiam omnes querimonias quas olim usque ad presens conquestus fuerat. Insuper per omnem terram concessit ecclesie Morimundi omnia vana pascua si carta aut legitimis testibus probare potuerint quod ab ipso vel a fratre suo sibi olim donata fuerunt. Quod si dominus Gerardus ab hoc deviare quoquomodo voluerit, dominus Symon Clavismontis spopondit se manutenere ac in pace amodo tenere, et hoc sigilli impressione firmare precepit. Testes sunt : Guibertus prior Clavismontis, Aynardus de Bordons, Humbertus clericus, Aynardus miles. Actum est hoc laudante Reynerio vicecomite. Item de laude vicecomitis testes sunt : Gerardus de Lamolere, Hymfridus de Lanches, Aynardus miles, Humbertus clericus, Aynardus de Bordons. Anno ab incarnatione Domini M° C° LXX° IIII°.
Ego Petrus Dei gratia Leuchorum episcopus universis ecclesie filiis manifesto quod Berta Lothoringie ducissa et omnes filii illius, scilicet Theodericus tunc temporis Metensis electus, Simon quoque, Fridericus atque Matheus dederunt ecclesie Morimundi in elemosinam jure perpetuo possidendam, sine omni retentione pro anima ducis Mathei per totum finagium Aurelianedomus et Reicurtis pasturas in terris, pratis et silvis ad omnia animalia tocius generis. Dederunt etiam in omnibus predictarum villarum finagiis omnia usuaria tam in aquis quam in silvis et terris nominatim glandem et fagenam et ligna ad marrimandum et focum faciendum et omnes alios usus et libere atque secure ire et redire per totum finagium utriusque ville ita quod si dampnum illatum fuerit capitale solum reddetur sine alio jure. Donaverunt etiam omnes suprascripti vanam pasturam jamdicte domui Morimundi per omnes fines de Pompetra, de Sartres, de Siricurt, de Brigincurt, de Onoucurt, de Vilers a Scleas, de Novocastro, et in cunctis finagiis omnium villarum circa Novumcastrum ex omni parte ad jus ducis pertinentium eo sane pacto quod si dampnum factum fuerit, sine alia justicia restituetur. Sane memorie commendandum quod in nostra presentia ducissa et suprascripti filii illius, filia quoque ejus Aaliz, eo tempore uxor ducis Burgundie, has donationes ecclesie Morimundi fecerunt apud Clarumlocum quando Matheus dux ibidem sepultus fuit, anno videlicet dominice incarnationis M° C° LXX° VI°. Testes : Petrus Belliprati, Wirricus Clariloci abbates, Ulricus de Novovilario, Hugo de Barfreimon, Constantinus de Messons. Hoc quoque sciendum quod postea apud Fontanetum castrum ducissa et Simon filius ejus, jam dux factus, supramemoratam elemosinam recognoverunt et laudantes confirmaverunt in presentia domini Ulrici de Novovilario, Hugonis de Barfremon, Constantini de Messons.
d'ap. A2. IN NOMINE SANCTE ET INDIVIDUE TRINITATIS. Ego Galterus, Dei gratia Lingonensis episcopus, notum facio presentibus et futuris qualiter controversia que inter ecclesiam Molismensem et ecclesiam Morimundensem habebatur per manum nostram sopita fuerit et fine pacifico terminata. Erat enim inter eos talis controversia. Prior de Burgo Sancte Marie duas minas annone, unam minam frumenti et alteram avene quas sibi fratres Morimundi singulis annis debebant, ad minam Lingonensem reddi dicebat. Fratres vero Morimundi ad minam que in villa que Romanis dicitur currebat, ad quam prius reddiderant, annona reddi debere affirmabant. De quadam vero silva que Chasnetum appellatur similiter inter eos erat controversia quia prior Chasnetum illud totum sui juris et ecclesie sue esse proponebat. Fratres vero Morimundi quinque partes Chasneti suas et sextam tamen prioris asserebant. Super his vero querelis, auditis utriusque partis rationibus, talis inter eos facta est compositio. De annona dictum est quod ad minam que in villa Romanis currebat ad quam prius reddita fuerat, in posterum reddetur. De Chasneto vero dictum est quod neque a fratribus Morimundi neque a priore vel ab hominibus suis extirparetur, sed in eo statu in quo erat quando facta fuit hec compositio servaretur. Et si Chasnetum vetustate vel aliquo alio modo in planum redigetur, fratres Morimundi quinque partes terre illius et prior Sancte Marie sextam tam ad agriculturam quam ad ceteros usus suos in pace haberent et quiete imperpetuum possiderent. Dictum est quod fratres Morimundi et prior Sancte Marie et homines sui in predicto Chasneto usuarium suum habeant in marrimagio, in pasturis tam porcorum tam ceterorum animalium. Dictum est etiam quod si centum jugera que monachi Morimundenses ibi habere debebant nondum extirpata erant, infra metas quam jam posite erant extirparentur. Actum Lingonis, per manum nostram, anno ab incarnatione Domini M° C° LX° V°, Nevelone abbate Molismensi laudante et litteris suis assensum prebente, assistentibus discretis et honestis personis : de archidiaconis nostris Garnerio, Pontio, Girardo et Hugone ; de monachis Morimundi, Lamberto, Albrico et Clemente ; de monachis Molismensibus, Josberto tunc priore de Burgo Sancte Marie et Herberto priore Sancti Desiderii.
Petrus, Dei gratia Leuchorum episcopus, universis fidelibus in perpetuum. Posterorum paci providere cupientes, res gestas scriptis tradimus ne illarum series oblivione sepulta, lites generet in futurum atque discordias. Inde est quod ad omnium tam presentium quam futurorum noticiam presenti carta transmittimus qualiter discordia que inter domum Morimundi et dominum Ulricum de Novovillari erat, fuerit consopita. Cum enim domus memorata ex dono domini Ulrici Acrimontis et filiorum ipsius Fulconis, Rainerii et Gerardi in omnibus feodis et alodiis tam propinquis quam remotis ad ipsos pertinentibus haberet piscarias in aquis, ligna ad ignem et varia opificia pascuale per terras et in silvis ad opus animalium usuaria, castrum Acrimontis devenit in dominium domini Ulrici de Novovillari et Theoderici nepotis ejus. Cum autem idem Ulricus donationes antecessorum suorum fratribus Morimundi calumpniaretur et sub hac occasione plurima dampna illis intulisset, carta de dono domni Ulrici de Acrimonte ad curiam nostram apportata fuit. Que cum a clero curie nostre fuisset diligenter considerata, justo judicio decretum est, domum Morimundi habere ex dono domni Ulrici Acrimontis vanam pasturam per totam terram suam et in omnibus aquis piscarias, in cunctis silvis et nemoribus, ligna ad focum, ad marrimagium et ad omnes alias necessitates, glandem etiam et fagenam et quicquid aliud in nemoribus nascitur ad pastum porcorum et omnium aliorum animalium. Postmodum jamdictus Ulricus Novivillaris, penitudine ductus, Morimundum venit et in pleno capitulo monachorum atque conversorum recognovit quod ecclesiam Morimundensem injuste vexaverat suique reatus veniam expetiit et impetravit. Laudavit etiam et confirmavit universa que antecessores sui domui suprascripte donaverant, scilicet vanam pasturam per totam terram suam, piscarias in omnibus aquis suis, in cunctis silvis et nemoribus suis ligna ad ignem, ad marrimagium et ad omnes alias necessitates, glandem et fagenam, et quicquid aliud nascitur in silvis et nemoribus ad pastum porcorum omniumque aliorum animalium. Concessit quoque ire ac redire libere atque secare per totam terram suam. Si autem dampnum factum fuerit, capitale solum reddetur, nec aliqua alia justicia exigetur. Preterea concessit et laudavit omnia que sepedicta domus usque tunc acquisierat et de quibus tunc temporis investita erat. Testes : Jacobus de Claroloco, Wirricus de Andrewo, abbates, Fulco filius domini Rainerii de Borbona, Galterus de Acrimonte, clerici, Fulco de Allevelcurt, Rainaldus de Lambreio, milites. Laudavit hec omnia filia ipsius Ulrici Joeta. Testes : Ulricus de Frasneio monachus Morimundi et Cono miles Ulrici de Novovillari. Et ut majorem haberet factum istud firmitatem, omnia ista memoratus Ulricus in nostra presentia recognovit et ad ampliorem confirmationem in manu nostra posuit. Testes : Rainaldus abbas Belliprati, Fridericus major decanus ecclesie nostre, Odo thesaurarius, Theodericus de Bar, Aimo Albus, Albricus de Doncelas, archidiaconi, Wido de Fesca Tullensis canonicus, Lodovicus et Cono milites memorati Ulrici. Omnia suprascripta laudavit Rainerius, filius domni Ulrici de Novovillari, in presentia nostra sub testibus supramemoratis. Actum anno ab incarnatione Domini millesimo centesimo octogesimo quarto.
Petrus, Dei gratia Leuchorum episcopus, universis fidelibus in perpetuum. Religiosorum quieti et paci providere volentes ea que a fidelibus christianis illis in elemosinam sibi collata presenti carta sigilli nostri impressione corroborata ad posterorum noticiam transmittimus. Noverint igitur omnes tam presentes quam secuturi quod Tecelinus et Stephanus de Claromonte partem cujusdam prati in grangia fratrum Morimundi quę Anglicuria dicitur reclamabant. Qui tandem querelam quam faciebant deponentes, quicquid in illo prato habere poterant aliquo modo ecclesie Morimundi in elemosinam contulerunt donatione perpetua, et donum suum in manu Walonis monachi ipsius domus ponentes, legitimam super hoc guarentiam se portaturos promiserunt. Testes : Wiardus capellanus de Bevrona, Albricus sacerdos et Laurentius faber de Luneroles. Postea Tecelinus et Stephanus Morimundum venientes et Hugo et Martinus filii Tecelini hoc ipsum super altare posuerunt. Testes : Drogo de Damfela, Arnulphus de Acromonte et Petrus filius ejus. Hoc totum laudavit Macelina uxor Tecelini et filię ejus Maria et Adelina et Becilina uxor Stephani. Testes : Wiardus de Bevrona et Humbertus de Buxeres sacerdotes, Girardus miles de Bonacuria. ¶ Similiter Bernerius de Champenioles et Humbertus filius ejus dederunt domui Morimundi quicquid possidebant hereditario jure et vadimonio et quicquid deinceps acquirere possent in campo et in nemore de Rivorges et in Costa Aaluns et in prato de Gilloncurt. Testes : Belinus gener Bernerii, Humbertus Junciville et Walo monachi, Parisius de Froolcurt magister et Dominicus hospitalis conversi Morimundi. Hec omnia predictus Humbertus primo in manu Walonis de Bolmunt posuit et postea super altare sub eisdem testibus. ¶ Sciendum etiam quod Aimo de Dambelino sutor in extremis positus wirpivit omnes calumpnias quas faciebat fratribus Morimundi infra divisas eorum versus Tegulariam et versus Roolcurt et ubicumque aliquam calumpniam illis faciebat. Contulit quoque in elemosinam predicte ecclesie jure perpetuo duas falcatas prati versus fontem de Roolcurt. Donavit preterea jamdicte domui quicquid habebat vel habere debebat in fascia illa terre sicut vetus via de Roolcurt veniens a Dambelino vadit per Morfizchasnei usque ad tornaturam camporum. Hec omnia filii ipsius Hugo et Barnafridus laudaverunt et donaverunt. Factum fuit hoc in presentia Petri Provincialis et Humberti Junciville monachorum Morimundi. Testes : Ainardus de Bordons et Rodulfus cognomento Bonavita. ¶ Istud quoque memorie commendandum quod Arnulfus villicus Acrimontis et Petrus filius ejus dederunt ecclesie Morimundi pratum quoddam apud Wodelencurt. Hanc donationem primo in Morimundo fecerunt et super altare posuerunt. Postea apud grangiam de Waldinvillari recognoverunt et confirmaverunt. Testes : Petrus Provincialis monachus Morimundi, Galterus de Aurelianadomo, Stephanus de Dambelino conversi, Guillermus Acrimontis prepositus, frater ejusdem Arnulfi. ¶ Hoc nichilominus omnibus notificamus quod Hugo de Dambelino et uxor ejus Letiardis filii quoque ipsius Hugo et Arnulfus eorumque uxores Adelina et Aaliz dederunt ecclesie Morimundi quicquid habebant in alodio de Froolcurt. Wirpiverunt etiam omnes calumpnias quas faciebant vel facere poterant, et omnia de quibus domus Morimundi erat investita laudaverunt et super altare posuerunt. Factum fuit istud in presentia Rodulfi de Bolmunt monachi et Parisii conversi. Testes : Aimo capellanus de Dambelino, Fulco de Allevelcurt miles, Albertus prepositus Causeoli. ¶ Simili modo Robertus de Morta Aqua et Adelina uxor ejus, filii quoque illorum Rainaldus et Aimericus, dederunt ecclesie Morimundi quicquid habebant vel reclamare poterant in omnibus possessionibus ad grangiam Anglicurie pertinentibus et in universis de quibus domus Morimundi tunc temporis erat investita. Hoc donum fecerunt per manum Henrici abbatis, presentibus Clemente, Rodulfo de Bolmunt, Petro Provinciali, monachis ipsius domus. Testes : Ulricus de Fosseio, Walo de Scotis et Durannus de eadem villa. Laudavit hec Eva filia ejus. Testes : Natalis abbas Theoloci, Fulco miles de Allevelcurt, Girardus sutor de Columbeio. ¶ Hoc quoque memoria retinendum quod Durannus de Uleicurt dedit ecclesie Morimundi dono perpetuo unam falcatam prati apud Asel, et wirpivit quicquid calumpniabatur vel calumpniari poterat in his que Theodericus socer suus declarat memorate domui. Factum fuit hoc in presentia Nicholai de Frens et Humberti Junciville monachorum, Wiardi de Marnai et Girberti magistri Morivallis conversorum. Testes : Wirricus villicus de Roseriis, Humbertus de Sarrei. ¶ Sciendum etiam quod Josbertus de Columbeio et Burgundia uxor ejus dederunt ecclesie Morimundi quicquid habebant in quadam terra que est in finagio de Roolcurt inter duo nemora. Laudavit hoc Drogo filius eorum. Testes : Painus Bertrandus, Aimo sutor de Dambelino, Ricardus pater Laurentii cognomento Maleti. Postea predicta Burgundia dedit sepememorate domui unum juger super quod tornatur ager de Felloncurt qui appellatur Campus Ad Fontem. Laudaverunt hoc filii ejus Drogo et Ricardus. Testes : Humbertus Junciville monachus et Frambertus conversus. ¶ Paganus etiam de Fosseio contulit ecclesie Morimundi in elemosinam quicquid habebat vel habere poterat in toto finagio Grandisrivi, in terris, pratis, aquis et silvis, sine aliqua retentione. Testes : Herbertus de Braivilla, Stephanus de Romanis, sacerdotes, Wirricus patruus ejusdem Pagani. Hoc totum laudavit frater ejus Malnuriz. Testes : Wirricus patruus ejus, Humbertus de Guncurt, Johannes de Mileriis. Damnez quoque soror ipsius laudavit hec omnia. Testes : Josbertus capellanus de Dolencurt, Hugo nepos ipsius Damnez, et Girbertus maritus ejus.
Ego Petrus, Dei gratia Leucorum episcopus, universis ecclesie filiis manifesto quod Wirricus Rufus de Dauleio donavit ecclesie Morimundi donatione perpetua vanam pasturam, glandem et fagenam, ligna et lapides ad edificia et ad focum faciendum, corticem, vasa apum si reperta fuerint, et omnia usuaria ad omnes usus necessaria, et ire et redire, nominatim in finagio de Sarchofago et per totam terram suam sine dampno faciendo. Si autem dampnum fuerit factum, capitale tantummodo restituetur sine aliquo alio jure. Promisit etiam quod de his omnibus legitimam guarentiam domui Morimundi portaret. Laudaverunt hec omnia Wiardus frater ejus et Hugo filius Wiardi. Horum omnium testes sunt : Henricus prior Morimundi et Theodericus de Frens monachus ejusdem domus, Fridericus monachus Sancti Apri [……. ]lloa, Galterus de Dauleio burgensis. Laudavit hec omnia Gileta uxor Wirrici cum necdum filium aut filiam haberent. Testes : Theobaldus de Dauleio miles, Jordanus et Galterus burgenses de eadem villa. ¶ Hoc etiam omnibus notum facio quod Galterus Acrimontis clericus et Haimo frater ejus dederunt ecclesie Morimundi quicquid juris habebant in dono quod Bartholomeus de Sancto Paulo fecerat memoratę ecclesie. Dederunt etiam prefate domui in finagiis de Totelencurt et Wodelencurt vanam pasturam, glandem et fagenam, ligna tam ad focum quam ad marrimagium, et omnia usuaria ad omnes usus, et libere ac secure ire et redire, ita quod si dampnum fuerit factum, solum capitale sine alio jure restituetur. Laudaverunt etiam quicquid carta testabatur de dono patris eorum et suo. Hoc factum fuit apud Acrummontem. Testes : Barnerius, Hugo villicus Acrimontis. Factum fuit istud in presentia Henrici prioris, Rodulfi de Bolmunt et Humberti de Juncivilla monachorum et Dominici conversi hospitalis Morimundi. Hec omnia laudavit Morellus sororius eorum et Warnerus filius ipsius, presentibus Henrico priore Morimundi et Rodulfo cellerario. Testes : Ulricus de Novovilario, Morellus Dives de Claromonte. Laudaverunt hec omnia sorores eorum Agnes et Beatrix et filie Beatricis, Elviz, Susanna, Aaliz, presente Humberto monacho Morimundi. Testes : Wiardus de Bevrona, Wiardus de Acromonte capellani, Barnerius Acrimontis. ¶ Notifico quoque cunctis tam futuris quam presentibus quod Bartholomeus de Iche quicquid calumpniabatur et quicquid juris habebat in memorato dono quod a Bartholomeo de Sancto Paulo domui Morimundi factum fuerat, sine omni retentione wirpivit et donavit in perpetuum sepe memoratis fratribus Morimundi. Hoc totum laudaverunt Isabeth uxor ejus, filii quoque ipsius, Johannes, Johannesb, Dominicus et Constantius. Testes : Guillelmus prepositus Acrimontis, Henricus villicus de Iche, Parisius de eadem villa. Similiter filie ipsius hoc totum laudaverunt Maria et Messenna, presentibus Humberto monacho Morimundi et Andrea converso. Testes : Bertrandus clericus, Henricus villicus, Bertinus, Guillelmus, omnes de Iche. ¶ Sciendum etiam quod Gislebertus de Novocastro miles contulit ecclesie Morimundi in elemosinam perpetuo possidendam vanam pasturam in finagiis de Sereicurt et de Sancto Pario. Hanc donationem fecit in capitulo Morimundi, in manu Henrici abbatis. Testes : Henricus comes Barri, Rainerius dominus Borbone, Albertus de Darneio, Wiscardus de Mereivilla. Laudavit hoc totum Isabeth uxor ejus. Testes : Wirricus de Mannouvilla miles, Girbertus magister de Susseio, Gerardus de Prees. ¶ Rainerius quoque vicecomes Clarimontis donavit fratribus Morimundi in perpetuum quatuor bichez de avena qui sibi censualiter reddebantur pro quadam terra Grandisrivi que appellatur terra Ad Altaria, Agnete uxore ejus presente et donum ipsum laudante. Factum fuit hoc in presentia Petri Provintialis et Rodulfi de Bolmunt monachorum Morimundi. Testes : Girardus de Provincheriis miles, Humbertus clericus filius Morelli Divitis de Claromonte, Einardus de Bordonz. a. de Tullo ?. – b. Sic.
Ego Petrus, Dei gratia Leuchorum episcopus, tam presentibus quam futuris notum facio, quod Teodericus de Raboivilla dedit ecclesię Morimundi, pro remedio animę suę et antecessorum suorum, possessionem quandam in finagio de Baselas, cujus metas nominatim exprimere utile duximus : a parte de Cręrras sursum in colle ubi dividuntur finagia de Anocurt et de Pompetra et de Baselas, meta posita est ; a ipsa meta vadit usque ad semitam Sancti Juliani Boschel, sicut finagia de Ponpetra et de Baselas se dividunt et sicut supradicta meta se lineat usque ad aliam metam, que est supra vallem Theoderici ; a meta que est supra vallem Theoderici, vadit recta linea usque ad metam quę est juxta collem de Gonsoe ; ab ipsa meta que est juxta collem, lineat per medium collis usque ad quercum de Gonsoe ; a quercu lineat usque ad metam positam supra cheminum ; a meta supra cheminum lineat usque ad metam que est supra collem de Chaola ; ab ipsa meta vadit recta linea usque ad metam que est supra Rinvallem, et a meta supra Rinvallem usque ad viam quę ducit de Fisca ad Baselas ; ab ipsa meta usque ad metam que sursum dividit finagia de Anocurt et de Pompetra et de Baselas. Infra metas supradictas quicquid Theodericus et homines sui habebant et habere quolibet modo poterant in terris tam cultis quam incultis, in pascuis, in silvis, in insulis, in aquis, totum sine retentione aliqua jamdicte ecclesie donavit donatione perpetua, pratis tantummodo que jam culta erant exceptis. Et sciendum quod fratres Morimundi utramque aque ripam habebunt et pontem super aquam facere poterunt, ubi melius ipsis fratribus placuerit et ipse Theodericus dabit eis viam per prata largam et bonam ad eundum et redeundum libere ad omnes necessitates suas. Concessit etiam eis sedem ad molendinum faciendum et cursum aque. Et quoniam infra metas erant terre que nec ipsius Theoderici nec hominum suorum erant, pro ipsis terris dedit eis escambium extra jamdictas terras, tali conditione quod domus Morimundi perpetuo possidebit escambium, nec amittet etiam si terras illas pro quibus datum fuerat acquisierit. Sane sciendum quod si fratres Morimundi voluerint alibi in terra jamdicti Theoderici ad ramagium ire, licebit eis et in silvis ejus libere accipient ligna ad casulas pastorum et caulas pecorum fabricandas et ad focum faciendum. Nam in omnibus silvis suis talia usuaria fratribus Morimundi dedit qualia homines de Baselas habent in illis. Dedit piscarias per omnes aquas suas et vanas pasturas per totam terram suam et libere ire ac redire, ita quod si dampnum factum fuerit, sine alio jure restituetur. Promisit etiam quod in pascuis finagii de Baselas sicut Profundavallis usque ad Rinvallem extenditur, nullius domus religionis pecora vel cujuslibet generis animalia intrare patietur, et de his omnibus legitimam guarentiam portare debet. Laudavit hec omnia domina Comitissa de Bolene et Albertus filius ejus. Testes : Fridericus frater Tullensis episcopi, Hugo de Chatonrivo, Aimo de Salsuras, milites, Teodericus villicus Novicastri. Laudavit hec omnia Airardus jamdicte domine filius. Testes : Albertus de Rossul, Teodericus villicus Novicastri, Wirricus filius Barlan. Hec omnia laudavit Aaliz uxor jamdicti Theoderici ac filii eorum Albertus et Theodericus. Testes : Stephanus capellanus de Romanis, Stephanus de Rosselido et Albertus nepos ejus, Galterus de Solascurt, milites. Laudavit hec omnia Wiardus filius eorum. Testes : Rodulphus de Bormunt monachus Morimundi, et Durannus opilio conversus, Stephanus capellanus de Romanis, et Teobaldus cursor Morimundi. Filia quoque illius Elviz hec omnia laudavit. Testes : Wirricus sacerdos Novicastri, Teodericus pater ejus, Durannus conversus opilio. Laudavit hec omnia filia ejus Aduiz. Testes : Rodulphus monachus Morimundi, Durannus conversus, Theodericus clericus de Baselas. ¶ Illud etiam ad omnium noticiam transmitto quod Bertrannus, filius Petri Albi de Medianovico et Beatricis, sessas, fossam, furcam ad puteum cum omnibus ad hec pertinentibus, quę tenebant ab ecclesia de Crochdal, dedit ecclesie Morimundi jure perpetuo possidenda, abbatissa totoque capitulo de Crochdal hec omnia laudante et donante. Qui ad majoris firmitatis indicium de his omnibus se devestiens, ecclesiam de Crocdal revestivit per manum Alberti conversi memorate ecclesie, et ipse Albertus, ex parte abbatisse et totius conventus, domum Morimundi de his omnibus cum omni integritate et sine aliqua retentione revestivit per manum Rodulphi monachi Morimundi, ita quod domus Morimundi tenebit sub tali conditione quali Bertrannus tenuerat. Preterea mansum quendam in quo Fulco miles Medianivici manebat, quem fratres jamdicti Bertranni Wirricus et Petrus ecclesie Morimundi antea dederant, memoratus Bertrannus jamdicte ecclesie Morimundi donavit donumque a fratribus suis factum laudando et donando confirmavit. Dedit etiam sepedicte ecclesie alium mansum in quo bovaria matris sui fecerat, sub tali jure quo ipse illum tenebat, ita quod de ipso manso se devestiens, Humbertum villicum Medianivici de eo investivit. Ipse vero Humbertus investivit ecclesiam Morimundi per manum Rodulphi monachi. Duo etiam jugera terrę, que sunt ante portam Medianivici juxta croatam Mathei de Sancto Germano militis, dedit ecclesie Morimundi, tali condicione quod quamdiu vixerit poterit ea colere si voluerit. Nulli vero alii ea date vel vendere vel impignorare vel colenda tradere poterit. Post mortem vero illius vel si ante mortem ad conversionem venerit, domus Morimundi ea possidebit imperpetuum. Hec omnia laudavit Drogo Grossus de Vico, pater Agnetis, que uxor fuerat Wirrici, fratris memorati Bertranni, et Hugo de Portu, maritus ejusdem Agnetis. Sane sciendum quod Bertrannus et Drogo Grossus et Hugo de Portu promiserunt quod de his omnibus legitimam guarentiam domui Morimundi portarent et de hoc obsides posuerunt Bomundum de Vico, Anselmum Magnum et Bellumvasletum de Medianovico, milites, Symonem sororium Bellivasleti. Testes : Drogo et Wivianus sacerdotes de Medianovico, Teodericus et Petrus fratres Drogonis sacerdotis. Agnes quoque supramemorata hec omnia laudavit et donavit. Testes : Iwlez de Roolvilla et Sicardus frater ejus, Fridericus quoque filius ipsius, Bertrannus frater ipsius Agnetis, Oldoerus frater Hugonis de Portu. ¶ Hoc quoque universis presenti scripto notifico quod Gerardus La Truie donavit in elemosinam perpetuam Deo et ecclesie Morimundi totum alodium suum de Belignievilla cum hominibus et omnibus pertinentiis suis. Dedit etiam eidem ecclesie tenementum Bovonis cum omni integritate sua et quicquid in eo alodio et tenemento ad ipsum Gerardum quolibet modo pertineret, et hoc donum super altare posuit in Morimundo. Testes : Henricus abbas Clarifontis, Radulphus de Bormunt, Teodericus de Freins, monachi Morimundi, Stephanus miles de Vile, Wiardus de Borbona. Hanc donationem recognovit idem Gerardus et legitimam garentiam fratribus Morimundi, quotiens opus haberent, in omni curia portare promisit, presente Symone duce Lothoringie, Henrico comite Barri, Hugone de Fisca patre et Hugone filio ejus, Ulrico de Tilleol, Hugone de Beffremont, et multis aliis baronibus et militibus ante Saltres. Hoc totum fecerunt et laudaverunt Comitissa uxor ipsius Gerardi, Gerardus quoque et Drogo et Symon filii, Isabel et Clementia filie eorum apud Warpontem. Testes : Rodulphus de Bormont monachus Morimundi, Teodericus de Blaie, Otto de Raincurt, presbiteri, Hugo serviens ipsius Gerardi. Sed et Isabel ipsius Gerardi mater, Reinerius quoque de Perai et uxor Ysabel, soror sepedicti Gerardi, et Teodericus filius eorum, Petronilla etiam uxor Drogonis La Truie jam defuncti, necnon et Willermeta filia ipsius G(erardi) cum ipso Gerardo, quicquid sui juris in his omnibus erat fratribus Morimundi donaverunt et laudaverunt apud Strenas, et de his omnibus domum Morimundi in manu Henrici prioris investiverunt. Renerius quoque de Perei pro parvulis suis hec omnia laudavit et si aliquando opus esset, promisit quod pro voluntate fratrum Morimundi omnes heredes suos hec omnia laudare faceret et tenere. Testes : Gualterus Tornicant et Warnerus frater ejus, Ulricus Mustel, Albricus Grivel, Stephanus de Vile, milites. Ego igitur universa que in presenti carta continentur, sub sigilli mei protectione suscipio et confirmo. Quod si quis horum aliquid infringere presumpserit, anathema sit, donec digne satisfecerit. Preterea sepedictus Gerardus La Truie prefatis fratribus Morimundi dedit in elemosinam vanam pasturam per totam terram suam. Quod si in aliquod dampnum facerent, solum capitale redderent. Testes : Theodericus de Freins, Roduphus de Bormunt, Stephanus de Wile, Wiardus de Borbona. Acta sunt hec anno incarnati verbi millesimo centesimo septuagesimo NONO.
IN NOMINE PATRIS ET FILII ET SPIRITUS SANCTI. AMEN. Felix est scripture custodia. Emergentibus enim occurrit calumpniis et rerum seriem nuda loquitur veritate. Proinde ego Petrus, Dei gratia Leucorum episcopus, presentibus et posteris universis notum facio quod Reinaldus miles de Lambreio dedit Deo et fratribus Morimundi in elemosinam perpetuam piscarias et omnia usuaria in aquis, silvis, pratis, pascuis ad omnes usus et utilitates hominum et cujuslibet generis animalium et pecorum, nominatim vero quercum et corticem et glandem et faginam et omnia ligna et lapides ad comburendum et edificandum, metalla quoque et ferina ad omnes usus et utilitates per totam terram suam tam in alodiis quam in feodis remotis et propinquis, in omnibus finibus de Monz, de Fucheecurt, de Iche, de Roseriis, de Aiurvile, et in omnibus aliis terris suis. Omnes querelas quoque et calumpnias quas tunc habebat vel habere poterat eis werpivit et finivit. Omnia quoque de quibus domus Morimundi investita erat prefatis fratribus laudavit et concessit. Quod si idem fratres vel eorum animalia sive pecora in aliquo damnum fecerint, solum capitale sine emendatione restituetur. Hec omnia prefatus R(einaldus) jamdictis fratribus donavit et in Morimundo super altare posuit et legitimam eis garentiam super his omnibus semper et ubicumque necesse fuerit, portare promisit contra omnes homines. Testes : Ricardus abbas Sancti Apri Tullensis et Ricowinus monachus ejus, Fulco de Bulmont et Gilebertus de Danbelein, milites. Laudavit hec omnia uxor ipsius R(einaldi) nomine Sibilla. Testes : Ulricus de Rowecurt, Fulco de Bulmont, Gilebertus de Danbelein et Gilo de Danmartin, milites, coram Henrico priore et Walone monacho, in domo ipsius R(einaldi) apud Acrimontem. Laudavit hec eadem Petrus de Virtuto, gener ipsius R(einaldi). Testes : Jofredus Morel, Gilebertus de Danbelein, Gilebertus de Martinvile et Theodericus Bursarius in Morimundo. Similiter laudavit hec omnia Pontia, uxor Petri, filia Reinaldi, apud Aureilleemaisun. Testes : Gilebertus de Martinvile monachus Morimundi, Theobaldus presbiter ejusdem ville, Drogo miles de Fresnei, Ricardus filius Bartholomei prepositi. Concesserunt similiter hec omnia et laudaverunt Girardus filius ipsius R(einaldi) et Willelmus frater ejus apud Acrimontem, coram Henrico priore et Walone monacho. Testes : Ulricus de Rowecurt, Fulco de Bulmont, Gilebertus de Danbelein, Gilo de Danmartin. Laudavit etiam hec omnia Ulricus de Novovillari apud Morimundum. Testes : Theodericus de Aureilleemaisun monachus Morimundi, Dominicus conversus hospitalis, Albricus de Lineroles, Wihardus de Causeolo, presbiteri. Similiter laudavit hec omnia Theodericus de Novovillari apud Acrimontem. Testes : Dominicus conversus hospitalis, Reinaldus et Willelmus fratres de Lambreio milites, coram Humberto cellerario apud Acrimontem. Ne igitur hujus rei veritas vacillet in posterum, ut in hanc pagina exarata est, sigilli mei munimine eam dignum dico roborare. Quisquis ergo huic confirmationi contraire presumpserit, donec digne satisfecerit, anathema sit. Fiat. Fiat. Amen. Actum anno domini M° C° LXXX°.
Manasses, Dei gratia Lingonensis episcopus, universis fidelibus in perpetuum. Ad omnium noticiam presenti scripto transmittimus quod Fulco dominus Causeoli quicquid habebat in loco qui appellatur Belchalmei, in quo converse antea habitaverant, totum dedit Deo et beate Marie et matri sue cunctisque in eodem loco Deo servituris tam ad presens quam in posterum jure perpetuo et sine aliqua retentione. Sciendum autem quod locus ille protenditur a rivo molendini Theoderici usque ad rivum de Parno sicut collis pendet. Donavit etiam quicquid habebat in campo in quo capella constructa est. Preterea dedit per totam terram suam vanas pasturas ad omnia animalia, glandem etiam et fagenam, ligna ad marrimandum, mortuum nemus ad focum faciendum et omnia alia usuaria ad omnes necessitates ibidem habitantium, ita quod si dampnum factum fuerit, sine alio jure restituetur. Simili modo, Ulricus de Acromonte cognomento Sine Terra quicquid habebat in prenominato loco quem converse prius habuerant et in campo ubi capella edificata est totum dedit perpetua donatione et absque ulla retentione. Donationes vero a memorato Fulcone factas omnes laudavit et insuper concessit per totam terram suam vanas pasturas ad omnia animalia, ligna ad marrimagium, mortuum nemus ad focum faciendum et omnia usuaria ad omnes necessitates domus in perpetuum sicut et dominus Fulco perpetuo donavit. Glandem autem et fagenam concessit quamdium mater domini Fulconis vixerit. Hec omnia Godefridus et Bartholomeus fratres jamdicti Ulrici laudaverunt et donaverunt. Theodoricus quoque de Bonacuria et Hugo filius ejus, Gislebertus etiam de Dambelino simili modo donaverunt quicquid in supradicto loco habebant. Testes : Welencus abbas quondam Molismensis, Rainerius dominus Borbone, Gaufredus Maurellus, Gilo de Danmartin, Ricardus de Vilers, milites. Ista omnia laudavit Aaliz uxor Fulconis de Causeolo et Rainardus filius ejus et filia Elvidis. Testes : Stephanus de Wreicort sacerdos, Theodericus de Bonacuria et Hugo filius ejus, milites. Actum anno dominice incarnationis M° C° LXXX° 1°.
Petrus, Dei gratia Leuchorum episcopus, universis fidelibus in perpetuum. Omnibus tam futuris quam presentibus presenti scripto notificare curavimus quod Gerardus, comes Wadonismontis, dederit Deo et fratribus Morimundi, pro salute anime sue et pro animabus antecessorum suorum et heredum, minam ferri quantum trahere vel emere voluerint per totum bannum Caliniaci, ad faciendum ferrum infra bannum vel extra sicut memorate ecclesie fratres voluerint, sine venta et omni consuetudine. Dedit etiam piscariam in Musella per totum bannum per octo dies ad opus capituli. Donavit etiam eis unam carratam feni in brolio suo et unum modium vini in vinea sua et unum modium frumenti de corvata sua, ad mensuram Caliniaci annuatim in perpetuum. Preterea quicquid reclamare poterat in donis Rainaldi de Monz, omnes quoque querelas quas ea die adversus domum Morimundi habebat ex toto wirpivit et finivit, et omnia de quibus eadem domus tunc temporis investita erat, concessit ac laudavit in perpetuum. Concessit etiam ire et redire per totam terram suam sine dampno. Quod si factum fuerit, capitale tantum restituetur. Facta sunt hec in capitulo Morimundi coram domino Henrico abbate et omni conventu, presentibus Radulfo de Porta, Waltero Alemanno, Fulcone de Allevelcurt, militibus, cum comes uxorem non haberet. Laudaverunt hec omnia Hugo et Jofredus filii comitis et Comitissa filia ipsius, presente Walone monacho Morimundi. Testes : Evelo de Spinali, Walterus Alemannus, Renerius de Betenei, Radulfus frater ipsius, milites. Postea vero hec omnia recognovit idem comes coram ministerialibus suis apud Sanctum Vincentium, Warnero scilicet villico, Johanne decano, Hugone forestario Caliniaci, Warnero forestario Sancti Vincentii, Petro et Dominico piscatoribus, et determinavit ac distinxit quod fratres Morimundi amodo liberi erunt et quieti a venta et ab omni consuetudine per totum bannum. Addidit etiam alios octo dies ad piscandum, ita quod quindecim diebus piscabuntur fratres Morimundi tam in magno flumine quam in brachiis et fossis et in noes tam per proprios piscatores quam per piscatores ipsius comitis, sicut ipsi fratres voluerint. Constituit quoque ut quicumque villicus erit, ipsis solvet vinum et frumentum et fenum in perpetuum. Si autem vinea vel corvata vel brolium comitis defecerit, quicumque villicus erit, unum modium frumenti et unum modium vini et unam carratam feni de reditibus comitis alibi emet et reddet fratribus Morimundi. Quod si infra quindecim dies ex quo ipsi fratres hęc requisierint, villicus non reddiderit, extunc ipse villicus excommunicatus sit donec reddat. Donavit etiam jamdictis fratribus idem comes per totum bannum usuaria in omnibus silvis ad faciendum carbones et ad omnes alios usus et utilitates, sine omni consuetudine et cum omni libertate. Facta sunt hec in presentia Henrici prioris Morimundi et Rodulfi cellerarii. Testes : Cono monachus Clariloci, Petrus et Garinus sacer-dotes de Caliniaco, Albricus miles de Marnai, Huonetus serviens comitis, Symon piscator Clariloci, Albricus hospes Morimundi. Actum anno dominice incarnationis M° C° LXXX° II°. Hanc donationem legitime factam, canonice confirmatam, quicumque infringere presumpserit, anathema sit.
Ego Odo, Dei gratia Tullensis episcopus, notum facio presentibus et futuris quod Ulricus senior, dominus Novivillaris, multa dampna et multum gravia intulit aliquando domui Morimundi. Postea vero penitentia ductus et excommunicatione cohercitus, illata dampna Morimundensibus se restaurare promisit. Quod tamen implere distulit usque dum infirmitate correptus de qua et obiit Ulricum filium suum quem terre sue relinquebat heredem promittere fecit presente abbate Morimundi Petro fide data in manu ejusdem abbatis quod illata a patre suo dampna predicte domui restitueret ad voluntatem abbatis. Defuncto patre, venit Ulricus filius Morimundum et pro recompensatione capitalium que pater suus abstulerat ejusdem domui, dedit Deo et Sancte Marie terram illam que est super stagna domus ejusdem infra viam que vadit a Waudinvillari ad Acrummontem versus Morimundum usque ad vallem illam que descendit in stagnum de Blanchart a parte veteris capelle de Estavilon. Hoc donum ipse Ulricus et frater ejus Renerius super altare Morimundi propriis manibus posuerunt, presentibus qui aderant domino Renerio de Borbona et militibus Ulrico de Roocort, Lodovico de Seintre, Conone de Crievechamp. Postea vero Teodericus de Novovillari, qui nepos eorum erat et partem habebat in terra ex parte uxoris sue, dedit Deo et Sancte Marie Morimundi in perpetuam elemosinam eandem portionem suam quam predicti termini intra se continent, laude et assensu ejusdem uxoris sue nomine Helvidis cognomento Damete, antequam ipsa filium vel filiam haberet talis etatis in quali etate de parentum donationibus vel elemosinis assensus querendus est liberorum. Hoc idem Teodericus super altare Morimundi posuit manu sua, presentibus Waltero de Robercurt et Brochardo de Maceriis, militibus, Richardo quoque armigero ejusdem Teoderici. Item predicta Helvidis cognomento Damete contulit fratribus Morimundi molendinum suum quod est subter Acrummontem in elemosinam perpetuam, cujus molendini fructum in proprios usus suos usque ad obitum suum retinuit. Testes : tunc prior Petrus, Ulricus de Fraine monachus, Cono de Crievechamp, Ulricus de Domeloveri, milites. Hanc ipsam donationem concessit et laudavit Teodericus, maritus predicte Halvidis. Testes : Walo abbas Clariloci, Johannes de Robercort hospitalis, Hugo comes Wadonimontis. Hec omnia dedit et laudavit Renerius dominus Acrimontis. Testes : Lodovicus de Seintre, Cono de Crievechamp, milites, Renaudus de Acrimonte tunc prepositus, Johannes famulus predicte Helvidis. Anno ab incarnatione Domini M° C° nonagesimo secundo.
Ego R(einerius), dominus Acrimontis, notum facio tam presentibus quam futuris quod omnes querelas quas habebam adversus domum Morimundi in nemoribus, in campis, in pratis, in molendinis, querelam etiam de batatorio faciendo in molendino sub Acromonte, in capitulo coram monachis et conversis et multis secularibus ex toto guerpivi et omnia de quibus predicta domus eo die investita erat bona fide dimisi et quicquid in cartis eorum continebatur de donis et elemosinis meis et omnium antecessorum meorum laudavi et concessi. Preterea donavi Deo et fratribus Morimundi in elemosinam pro salute anime męę et omnium antecessorum meorum locum qui dicitur Rosoia ad pratum faciendum juxta molendinum de Roseriis sicut demonstratum est et certis metis determinatum, et medietatem molendinia mei quod est ad stannum sub Acromonte, ita quod conversus magister molendinorum Morimundi pro voluntate sua instituet ibi molendinarium et ipse conversus custodiet clavem arche in qua reponi solet molitura, et si quid in stanno vel in ipso molendino reparandum fuerit, de communi molitura reparabitur, et ipse molendinarius ex eadem communi molitura conducetur et victum accipiet. Insuper donavi jamdictis fratribus quicquid habebam in molendino quod contulit eis in elemosinam soror mea Heluyx cognomento Damentem. Concessi etiam eis per totam terram meam libere et secure ire et redire cum omnibus rebus suis maxime cum vino tempore vindemię et si vinum eis ablatum, deinceps a quibuscumque voluerint sine omni malvolentia conductum sibi querant. Hec omnia ad ampliorem confirmationem in presentia conventus manu mea super altare posui et ut hec firmiter permaneant, sub jure jurando promisi quod de his omnibus contra omnes legitimam garentiam portabo et auxilium et consilium pro posse meo prestabo. Promisi etiam bona fide predictis fratribus quod nullum gravamen deinceps eis inferrem quamdiu stare vellem ad justiciam, quod si forte eveniret ut per me aut per meos homines in aliquibus gravarentur, postquam illud ad noticiam meam perveniret ad admonitionem fratrum Morimundi omnia ablata eis infra quadraginta dies restituerem. Horum omnium testes : Ulricus capellanus de Acromonte, Petrus clericus, Galterus de Prisne et Fulco de Marchia, Drogo de Frasnei, milites, Symon prepositus de Acromonte et Raynaudus qui fuit prepositus, Haymo venator. Laudavit hec omnia uxor mea Felicitas. Testes : Stephanus monachus et prior Novivillaris, Galterus de Prisne, Ulricus de Ferretes, Guillermus de Novovillari, milites. Galterus quoque miles de Prigne quicquid in his omnibus suprascriptis ad jus suum spectabat donavit in elemosinam supramemoratis fratribus Morimundi. Testes : Hugo prior Morimundi, Vuiardus monachus, Haymo conversus ejusdem domus, Ulricus presbyter de Acromonte, Symon prepositus de Acromonte, Raynaudus qui fuit prepositus, Haymo venator. Et hec omnia benigne laudavit et concessit uxor ipsius Galteri Symoneta nomine. Testes : (les témoins n'ont pas été notés, et la ligne est restée vierge). Acta sunt hec in Morimundo, anno dominice incarnationis M° C° nonagesimo octavo. a. Mot redoublé.
Amedeus, Dei gratia Bisuntinensis archiepiscopus, universis fidelibus imperpetuum. Sciant quos scire oportuerit quod querela que inter domum Morimundensis et ecclesias de Acromonte et de Arnocurt versabatur pro decimis molendini quod nobilis matrona Dameta nomine, soror domini Acrimontis, domui Morimundensi in elemosinam contulerat, taliter in presentia nostra Domino juvante fuerit sopita. Siquidem fratres Morimundi predictis ecclesiis de Acromonte et de Arnocurt tres kartallos annone qualis ab molendinum venerit pro eadem querimonia annuatim persolvet quandiu jamdicta domus ipsum in pace tenuerit et molere poterit. Quod si forte prefatum molendinum destructum fuerit vel molere cessaverit, domus Morimundi jamdictis ecclesiis pro eodem nichil penitus reddere debebit. Sciendum vero quod superior mensura annone ad mensuram qui currebat apud Columbeium anno ab incarnatione Domini M° C° nonagesimo nono quo hec compositio facta est persolvetur. Testes : Martinus abbas de Caritate, Stephanus abbas Clariloci, Willermus prior de Sarcuis cujus laude et assensu hoc factum fuit, Odo Faverniensis archidiaconus, Raynerius dominus Acrimontis, Raynerius junior filius domini Bolbone.
Petrus, Dei gratia Leucorum episcopus, universis fidelibus in perpetuum. Quoniam omnibus christianis et precipue his qui divino debent vacare obsequio pacis bonum noscitur omnimodis esse necessarium quieti fratrum Morimundensii providere cupientes, elemosinam quas Bartholomeus de Sancto Paulo miles illis fecit ad presentium ac posterorum noticiam presenti scripto transmittere curavimus. Noverint proinde universi quod jamdictus Bartholomeus dedit ecclesie Morimundi In loco qui appellatur Preelles juxta Effundree fontana quadraginta falcetas terre ad prata facienda tum in pratis iajm excultis tum in nemoribus et desertis. Dedit etiam vanas pasturas per totam terram suam tali tam conditione quod dampnum si illatum fuerit sine justicia restituetur Scia autem nemorum qui sui homines ostende poterunt usque ad tempus legitime secationis custodientur quod si tunc secata non fuerint [ulter] numine servabuntur Testes Welencus prior de Varenius, Renerius dominis de Acrimontis Ulricus filius Gerardi sine terra Friericus filius Rainerii de Borbona. Posmodum vero maiorem hominus [anuni] devotionem in loco supernemoraio donum suum ampliant usque ad petras scilicet positas juxta molendinum et furnum versus montem quantum vellent excolere ad prata facienda. Testes Raynaldus de Lambreuio, Wiardus de Aureliana Domo milites, Petrus de Reicurte villicus, Basinus villicus ipsius Bartholomeus. Dedit etiam sub esidem testibus ut [iter] Totelencurt et Wodelencurt a piro que appellatur Girardi ex utraque parte rivi versus montem quantumcumque vellent et possent ad opus pratorum excolent hec omnia donaveritur et laudaveritur Elisabeth uxor illius et filie Aalix Letiardis Roncelina Elisabeth. Testes Wiardus canonicus Flabonis montis. Seifridus de Bons miles, Henricus de Borbona et Theobaldus Fiandrensis Postea vero tam uxor quam omnes filie sepedicti Bartholomeus apud Borbonna omnia Superscripta rex-[...]verint et denuo laudaverint in presentia Erluini militis de Borbona, Wiardus cocci, Petrus de Senaida, Ricardus quod gener [...] Bartholomeus laudavit monia superscripta. Testes Erluinus Seifridus milites, Henricus villicus hii tres de Borbona.
Quoniam evolutio temporum oblivioni caligine causas involuit, providit cautela hominum contractus illos scripto committere quorum stare et vivere memoriam expediret. Ideo est quod presentis pagine scriptum fideliter attestatur quoniam molendinum Sancti Salvatoris apud Sanrei, in possessionem venerabilium Morimundensium et Cristensium abbatum venerit et quod super hoc inter canonicos ipsos Sancti Salvatoris et memoratos abbates perpetua sit firmitate statutum. Plane idem canonici eum ipsum molendinum suum aliquando sub trecensu dimitte decrevissent placuit jamdictis abbatibus et toti eorum capitulo ut sepedictum molendinum sub certa et perpetua reciperent pensione ab ecclesia Sancti Salvatoris. Itaque [.....]a hinc inde convenientibus communi assensu et pacto firmatum est ut pro XXV solidis Metensis monete annuatim imperpetuum solvendis molendinum illud et silvam prope positam ad ipsum pertinentem et pratum quod ante situm est et viam qua itur ad molendinum ipsi abbates et eorum successores habebunt et semper sine omni controversia et reclamatione possidebunt, ita videlicet ut tribus septimanis ante festum sancti Johannis Baptiste vel tribus post, XXV solidos Metensium ad ecclesiam Sancti Salvatoris annuatim [............]a reddendos sine omni occasione persolverunt. Quod si soluta hujus pensionis facta non fuerit, canonici memorati ad molendinum suum tam quam ad rem propriam sine ulla contradictione recurrent. Si autem [....................]a mutari contigerit, marcam examinati argenti [................] [.................]a dare debet [.............]a approbatione alicujus monetari boni juri. Ad hec si super eodem molendino questionem aut injustam vexatione adversus predictas abbatias moveri contigerit, idem canonici legitimam eis warandiam portabunt. Ut igitur in hoc facto nullus sit in posterum oblivioni locus nulla calumpnie occasio, presentes litteras approbatione utriusque partis canonicorum dico et abbatum placuit sigillis roborari, ut scilicet nuda et aperta rei narratio firma permaneat et nullum subversionis periculum veritas incurrat. Insuper concessimus predictis canonicis Sancti Salvatoris utriusque partis, videlicet de Morimundo et de Crista, plenariam participat omnium bonorum et orationum qui apud nos fuerint, ut exinde Dominus nobis et vobis imperpetuum sue gratie tribuat incrementum. Hujus rei testes : Gido abbas Morimundi, Albertus abbas Vilerensis, Valo abbas de Crista, Hugo primicerius et prepositus Sancti Salvatoris, Gerhardus majoris ecclesie decanus, Bertoldus ejusdem ecclesie cantor, Willermus cancellarius ejusdem ecclesie, Theodericus prior Morimundi, Servarius prior Vilerensis. Hec acta anno incarnationis dominice M° C° XC° VI°.
Innocentius episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis Wecoloni abbati morimundensis monasterii ejusque fratribus tam presentibus quam futuris regulam vitam profectis, IN PERPETUUM. Religiosam vitam eligentibus apostolicum convenit adesse presidium ne forte cujuslibet temeritatis incursus aut eos a proposito revocet aut robur, quod absit, sacre religionis infringat. Eapropter, dilecti in Domino filii, vestris justis postulationibus clementer annuimus et prefatum Morimundensem monasterium in quo divino mancipati estis obsequio sub beati Petri et nostra protectione suscipimus et presentis scripti privilegio communimus. In primis siquidem statuentes ut ordo monasticus qui secundum Deum et beati Benedicti regulam et institutionem Cisterciensium fratrum in eodem monasterio institutus esse dinoscitur, perpetuis ibidem temporibus inviolabiliter observetur. Preterea quascumque possessiones, quecumque bona idem monasterium in presentiarum juste et canonice possidet aut in futurum concessione pontificum, largitione regum vel principum, oblatione fidelium seu aliis justis modis, prestante Domino, poterit adipisci, firma vobis vestrisque successoribus et illabata permaneant. In quibus hec propriis duximus exprimenda vocabulis : locum ipsum in quo prefatum monasterium situm est cum omnibus ad ipsum pertinentibus, terris scilicet, viridariis, stagnis, aquis, nemoribus, pascuis, decimis et primiciis et omnibus pertinentibus et appenditiis suis, abbatiam de Bellavalle, abbatiam de Crista, abbatiam de Campo, abbatiam de Ebra, abbatiam de Theoloco, abbatiam de Clarofonte, abbatiam de Sancta Cruce, abbatiam de Bergis, abbatiam de Bethania, abbatiam de Villario, abbatiam de Belloprato, abbatiam de Corinato id est Morimundo in Italia, abbatiam de Scala Dei, abbatiam de Berdonis, abbatiam de Bonofonte, abbatiam de Aquabella, abbatiam Sancti Georgii, abbatiam de Liberavalle, abbatiam de Dora, abbatiam de Silvacana, abbatiam de Andreo, abbatiam de Bellimontis, abbatiam Fluminis Sancte Marie, abbatiam de Salvatione, abbatiam Sancti Petri de Gomiel cum grangiis, terris, vineis, viridariis, stagnis, aquis, piscariis, silvis, nemoribus, pascuis, decimis et primiciis et omnibus usuariis et omnibus aliis ad ipsas pertinentibus, domum etiam de Calatrave cum omnibus pertinentiis suis, grangiam de Grinoncurt, grangiam de Waudinvillari, grangiam de Guttis, grangiam de Morivalle, grangiam de Grandirivo, grangiam de Andoesma, grangiam de Levelcurt, grangiam de Angoleincort, grangiam de Resperca[m]pisa, grangiam de Andowevra, grangiam de Froocurt, cum omnibus que ad ipsos pertinent, terris, pratis, vineis, aquis, stagnis, piscariis, molendinis, pasturis, usuariis, nemoribus, silvis, decimis et primiciis, proventibus, redditibus et libertatibus, ortis, viridariis, locis cultis et incultis, et omnibus appenditiis suis, sicut in instrumentis vestris autenticis continetur, domum unam in Metensi civitate cum omnibus appenditiis suis, domum alteram in Tullensi civitate cum appenditiis suis, domum, prata et agros et salificationem et cetera que habetis in Medianovico et quecumque in instrumentis vestris autenticis continentur. Sane laborum vestrorum quos propriis manibus aut sumptibus colitis tam de terris cultis quam incultis, sive de ortis et virgultis et piscationibus vestris seu de nutrimentis animalium vestrorum, nullus a vobis decimas exigere vel extorquere presumat. Liceat quoque vobis clericos vel laicos liberos et absolutos e seculo fugientes ad conversionem recipere et eos absque contradictione aliqua retinere. Prohibemus insuper ut nulli fratrum vestrorum post factam in monasterio vestro professionem fas sit absque abbatis sui licentia de eodem loco discedere, discedentem vero absque communium litterarum cautione nullus audeat retinere. Quod si quis forte retinere presumserit, licitum sit vobis in ipsos monachos sive conversos sententiam regularem proferre. Illud districtius inhibentes ne terras seu quodlibet beneficium ecclesie vestre collatum liceat alicui personaliter dari sive aliomodo alienari absque consensu totius capituli vel sanioris et majoris partis eisdem. Si que vero donationes vel alienationes aliter quam dictum est facte fuerunt eas irritas esse censemus. Ad hec etiam prohibemus ne aliquis monachus sive conversus sub professione vestre domus astrictus sine consensu et licencia abbatis et majoris partis capituli vestri pro aliquo fide jubeat vel ab aliquo pecuniam mutuo accipiat ultra precium capituli vestri providencia constitutum nisi propter manifestam vestre domus utilitatem. Quod si facere presumpserit, non teneatur conventus pro hiis aliquatenus respondere. Licitum preterea sit vobis in causis propriis sive civilem sive criminalem contineant questionem fratrum vestrorum testimoniis uti ne pro defectu testium jus vestrum in aliquo valeat deperire. Insuper auctoritate apostolica inhibemus ne ullus episcopus vel alia quelibet persona ad sinodos vel conventus forenses vos ire vel judicio seculari de propria substantia vel possessionibus vestris subjacere compellat, nec ad domos vestras causa ordines celebrandi, causas tractandi vel conventus aliquos publicos convertandi venire presumat, nec regularem electionem abbatis vestri impediat aut de instituendo vel removendo eo qui pro tempore fuerit contra statuta Cisterciencis ordinis se aliquatenus intromittat. Si vero episcopus in cujus parrochia domus vestra fundata est cum humilitate ac devotione qua convenit requisitus substitutum abbatem benedicere et alia que ad officium episcopale pertinent vobis conferre renuerit, licitum sit eidem abbati, si tamen sacerdos fuerit, proprios novicios benedicere et alia que ad officium suum pertinent exercere et vobis omnia ab alio episcopo percipere que a vestro fuerint indebite denegata. Illud adicientes ut in recepiendis professionibus que a benedictis vel benedicendis abbatibus exhibentur ea sint episcopi forma et expressione contenti que ab origine ordinis noscitur instituta, scilicet ut abbates ipsi salvo ordine suo profiteri debeant et contra statuta ordinis sui nullam professionem facere compellantur. Pro consecrationibus vero altarium vel ecclesiarum sive pro oleo sancto vel quibuslibet aliis ecclesiasticis sacramentis, nullus a vobis sub obtentu consuetudinis vel alio modo quicquam audeat extorquere, sed hec omnia gratis vobis episcopus diocesanus impendat. Alioquin liceat vobis quemcumque malueritis catholicum adire antistitem gratiam et communionem apostolice sedis habentem qui nostra fretus auctoritate vobis quod postulatur impendat. Quod si sedes diocesani episcopi forte vacaverit, interim omnia ecclesiastica sacramenta a vicinis episcopis accipere libere et absque contradictione positis, sic tamen ut ex hoc in posterum propriis episcopis nullum prejudicium generetur. Quia vero interdum propriorum episcoporum copiam non habetis, si quem episcopum romani sedis, ut duximus, communionem habentem et de quo plenam noticiam habeatis per vos transire contigerit, ab eo benedictiones vasorum et vestium, consecrationes altarum, ordinationes monachorum, auctoritate sedis apostolice recipere valeatis. Porro si episcopi vel alii ecclesiarum rectores in monasteria vestra vel personas inibi constitutas suspensionis, excommunicationis vel interdicti sententiam promulgaverint, sive in mercennarios vestros pro eo quod decimas non solvitis, sive aliqua occasione eorum que ab apostolica benignitate vobis indulta sunt, seu benefactores vestros pro eo quod aliqua vobis beneficia vel obsequia ex caritate prestiterint vel ad laborandum adjuverint, in illis diebus in quibus vos laboratis et alii feriantur, eamdem sententiam protulerint, ipsam tanquam contra sedis apostolice indulta prolatam duximus irritandam, nec littere ulle firmitatem habeant, quas tacito nomine Cisterciencis ordinis et contra tenorem apostolicorum privilegiorum constiterit impetrari. Paci quoque et tranquillitati vestre paterna in posterum sollicitudine providere volentes, auctoritate apostolica prohibemus ut infra clausuras locorum seu grangiarum vestrarum nullus rapinam seu furtum committere, ignem apponere, sanguinem fundere, hominem temere capere vel interficere seu violentiam audeat exercere. Preterea omnes libertates et immunitates a predecessoribus nostris romanis pontificibus ordini vestro concessas, nec non libertates et exemptiones secularium exactionum a regibus et principibus vel aliis fidelibus rationabiliter vobis indultas, auctoritate apostolica confirmamus et presentis scripti privilegio communimus. Decernimus ergo ut nulli omnino hominum liceat prefatum monasterium temere perturbare aut ejus possessiones auferre vel ablatas retinere, minuere seu quibuslibet molestiis fatigare, sed omnia integra conserventur, eorum pro quorum gubernatione et sustentatione concessa sunt usibus omnimodis profutura, salva sedis apostolice auctoritate. Si qua igitur in posterum ecclesiastica secularisve persona, hanc nostre constitutionis paginam sciens, contra eam temere venire temptaverit, secundo terciove commonita, nisi reatum suum congrua satisfactione correxerit, potestatis honorisque sui careat dignitate, reamque se divino judicio existere de perpetrata iniquitate cognoscat et a sacratissimo corpore et sanguine Dei et Domini Redemptoris nostri Jhesu Christi aliena fiat atque in extremo examine divine ultioni subjaceat. Cunctis autem eidem loco sua jura servantibus sit pax Domini nostri Jhesu Christi, quatinus et hic fructum bone actionis percipiant et apud districtum judicem premia eterne pacis inveniant. AMEN. AMEN. AMEN. (rota) Ego Innocentius, catholice Ecclesie episcopus ss. (B. V.) † Ego Octavius, Hostiensis et Velletrensis episcopus ss. † Ego Petrus, Portuensis et Sancte Rufine episcopus ss. † Ego Petrus, tituli Sancte Cecilie presbiter cardinalis ss. † Ego Guido, Sancte Marie trans Tyberim tituli Calixti presbiter cardinalis. ss. † Ego Hugo, presbiter cardinalis Sancti Martini tituli Equitii ss. † Ego Johannes, tituli Sancti Stephani in Celio Monte presbiter cardinalis ss. † Ego Granus, Sanctorum Cosme et Damiani diaconus cardinalis ss. † Ego Gregorius, Sancte Marie in Porticu diaconus cardinalis ss. (ligne laissée en blanc) † Ego Gregorius, Sancti Georgii ad Velum Aureum diaconus cardinalis ss. † Ego Nicolaus, Sancte Marie in Cosmidin diaconus cardinalis ss. † Ego Gregorius, Sancti Angeli diaconus cardinalis ss. † Ego Bobo, Sancti Isidori diaconus cardinalis ss. † Ego Petrus, Sancte Marie in Via Lata diaconus cardinalis ss. /49 † Ego Geneius, Sancte Lucie in Orthea diaconus cardinalis ss. Datum Rome, apud Sanctum Petrum, per manum Raynaldi domini pape notarii, cancellarii vicem agentis, VIII kalendas junii, indictione prima, incarnatione dominice anno M° C° XC° VIII°, pontificatus vero domni INNOCENTII pape III anno primo. a. Orthographié Respercapis.
urbanus episcopus, servus servorum dei, dilectis filiis PETRO abbati ecclesie SANCTE MARIE MorimOnDI ejusque fratribus tam presentibus quam futuris regularem vitam profeSSis, IN PERPETUUM. Religiosam vitam eligentibus apostolicum convenit adesse presidium, ne forte cujuslibet temeritatis incursus aut eos a preposito revocet aut robur, quod absit, sacre religionis infringat. Eapropter, dilecti in Domino filii, vestris justis postulationibus clementer annuimus et prefatam ecclesiam Sancte Marie Morimontisa in qua divino mancipati estis obsequio, sub beati Petri et nostra protectione suscipimus et presentis scripti privilegio communimus. In primis siquidem statuentes ut ordo monasticus qui secundum Deum et beati Benedicti regulam atque institutionem Cisterciensium fratrum in eadem ecclesia institutus esse dinoscitur, perpetuis ibidem temporibus inviolabiliter observetur. Preterea quascumque possessiones, quecumque bona predicta ecclesia in presentiarum juste et canonice possidet aut in futurum concessione pontificum, largitione regum vel principum, oblatione fidelium seu aliis justis modis, prestante Domino, poterit adipisci, firma vobis vestrisque successoribus et illabata permaneant. In quibus hec propriis duximus exprimenda vocabulis : locum ipsum in quo prefata ecclesia sita est cum omnibus pertinentiis suis, abbatiam de Bellavalle, abbatiam de Crista, abbatiam de Campo, abbatiam de Eberta, abbatiam de Theoloco, abbatiam de Clarofonte, abbatiam de Bergis, abbatiam de Bethania, abbatiam de Belloprato, abbatiam de Sancta Cruce, abbatiam de Vilario, abbatiam de Coronato, abbatiam de Scala Dei, abbatiam de Bellodono, abbatiam de Bonofonte, abbatiam de Aquabella, abbatiam de Bellomonte, abbatiam de Salvatione, abbatiam de Monte Sancti Georgii, abbatiam de Francavalle, abbatiam de Valledore, abbatiam de Andreuo, abbatiam de Silvacana, abbatiam de Sulioi, abbatiam de Curuna, grangiam de Waudinvillari cum omnibus pertinentiis suis, grangiam de Morivalle cum omnibus pertinentiis suis, grangiam de Doisma cum omnibus pertinentiis suis, terram in finibus de Basolis ex dono Theoderici de Raboyvilla, grangiam de Guttis cum omnibus pertinentiis suis, terram de Massinicur, grangiam de Anglicuria cum omnibus pertinentiis suis, terram de Chioes, grangiam de Grandirivo cum omnibus pertinentiis suis, grangiam de Grinnuncurte cum omnibus pertinentiis suis, terram in finibus de Colombeio ex dono Fulconis, grangiam de Respersocampo cum omnibus pertinentiis suis, terram cum pascuis ex dono Bartholomei de Sancto Paulo, terram in finibus de Bulinevilla ex dono Gerardi, grangiam de Andoevra cum omnibus pertinentiis suis, grangiam de Frocurte cum omnibus pertinentiis suis, terram de Folluncort, allodium de Allevercurt cum omnibus pertinentiis suis, octo patellas salis apud Mediumvicum et domum et quicquid aliud ibi possidetis, domum quandam Metis ex dono Ulrici clerici de Moncione et domos Metis ex dono Hugonis clerici, domum quandam Treveris ex dono Galteri de Palatio, Tulli domum et grangiam ex dono Richardi capellani, quicquid habetis in territoriis de Bormunte, de Romanis, de Montibus, de Deuncurt, de Massincurt, de Guncurt, de Avruncurt, de Huillecurt, de Masencelles, de Burgo Sancte Marie, de Quincampo, de Eschalebronne, de Prees, de Aurelianidomo, de Rihecurt, de Totelencurt, de Fraisnei, de Dambelino, de Bovrennes, de Lineroles, de Damfele, de Rangiscurt, quicquid etiam habetis in terris, aquis, pratis, pascuis, silvis Fulconis de Caseolo, Rainerii de Borbona, Rainerii de Acrimonte, Wiscardi de Claromonte. Sane laborum vestrorum quos propriis manibus aut sumptibus colitis sive de nutrimentis animalium vestrorum nullus a vobis decimas exigere vel extorquere presumat. Liceat quoque vobis clericos vel laicos e seculo fugientes liberos et absolutos ad conversionem recipere et eos absque contradictione aliqua retinere. Prohibemus insuper ut nulli fratrum vestrorum post factam in eodem loco professionem fas sit absque abbatis sui licentia de eodem discedere, discedentem vero absque communium litterarum cautione nullus audeat retinere. Paci quoque et tranquillitati vestre paterna sollicitudine providere volentes, auctoritate apostolica prohibemus ut infra clausuras locorum seu grangiarum vestrarum nullus violentiam vel rapinam, furtum committere, ignem apponere, hominem capere vel interficere aliqua temeritate presumat. Liceat etiam vobis in causis quas habetis adversum alios vel alii adversum vos fratres vestros ad testificandum adducere et eorum testimonio si necesse fuerit et propulsare violentiam et justiciam vendicare. Illud insuper auctoritate apostolica prohibemus ut infra dimidiam leugam prope abbatiam vel grangias vestras nulla de novo secularis habitatio fiat de qua vobis debeat servate hactenus libertatis et pacis aliquid prejudicium generari. Interdicimus insuper ne aliqua omnino persona fratres vestros audeat ad secularia judicia provocare. Sed si quis sibi adversus eos aliquid crediderit de jure competere sub ecclesiastici judicis examine experiendi habeat facultatem. Adhuc presenti scripto sanccimus ut si episcopus in cujus parrochia domus vestra fundata est tertio per intervalla temporum cum humilitate et devotione qua convenit requisitus, substitutum abbatem benedicere forte noluerit, licitum sit eidem abbati proprios novitios benedicere, et alia que ad officium ipsius pertinent exercere, donec idem episcopus duritiam suam recogitet et benedicendum abbatem benedicere non recuset. Sane si episcopi aliquid ab abbatibus vestri ordinis preter obedientiam debitam vel principes terre contra libertatem ordinis a predecessoribus nostris et a nobis indultam expetierint, liberum sit eisdem abbatibus auctoritate apostolica denegare quod petitur, ne occasione ista predictus ordo qui hactenus liber extitit humaneservitutis laqueo vinciatur. Quod si episcopi ipsi aliquam propter hoc in personas vel ecclesias vestras sententiam promulgaverint eandem sententiam tamquam contra apostolice sedis indulta prolatam statuimus irritandam. Decernimus ergo ut nulli omnino hominum fas sit prefatam ecclesiam temere perturbare vel ejus possessiones auferre vel ablatas retinere, minuere seu quibuslibet vexationibus fatigare, sed omnia integra conserventur, eorum pro quorum gubernatione ac sustentatione concessa sunt usibus omnimodis profutura, salva sedis apostolice auctoritate. Si qua igitur in futurum ecclesiastica secularisve persona, hanc nostre constitutionis paginam sciens, contra eam temere venire temptaverit, secundo terciove commonita, nisi reatum suum congrua satisfactione correxerit, potestatis honorisque sui dignitate careat, reamque se divino judicio existere de perpetrata iniquitate cognoscat et a sacratissimo corpore ac sanguine Dei et Domini Redemptoris nostri Jhesu Christi aliena fiat atque in extremo examine districte ultioni subjaceat. Cunctis autem eidem loco sua jura servantibus sit pax Domini nostri Jhesu Christi, quatinus et hic fructum bone actionis percipiant et apud districtum judicem premia eterne pacis inveniant. AMEN. AMEN. AMEN. (rota) Ego Urbanus catholice Ecclesie episcopus. (monogramme B. V. ) † Ego Theodinus Portuensis et Sancte Rufine sedis episcopus ss. † Ego Henricus Albanensis episcopus ss. † Ego Theobaldus Hostiensis et Velletrensis episcopus ss. † Ego Johannes presbiter cardinalis tituli Sancti Marci ss. † Ego Laborans presbiter cardinalis Sancte Marie trans Tiberim tituli Calixti ss; † Ego Pandulfus presbiter cardinalis tituli XII Apostolorum ss. † Ego Albinus presbiter cardinalis tituli Sancte Crucis in Jerusalem ss. (ligne laissée en blanc) † Ego Adelardus tituli Sancti Marcelli presbiter cardinalis ss. † Ego Ardicio diaconus cardinalis Sancti Theodori ss. † Ego Gratianus Sanctorum Cosme et Damiani diaconus cardinalis ss. † Ego Soffredus Sancte Marie in Via Lata diaconus cardinalis ss. † Ego Rollandus Sancte Marie in Porticu diaconus cardinalis ss. Datum Verone, per manum Transmundi, Sancte Romane Ecclesie notarii, XVI kalendas marcii, indictione IIII, incarnationis dominice anno M° C° LXXX° V°, pontificatus vero domni Urbani pape III anno primo. a. Sic.
Ulricus de Novivillari, dominus de Acrimonte, confessus est quod in curia Tullensi, abbas Morimundi omnia usuaria in terra et potestate Acrimontis judicii persecutione retinuerat. ¶ Recognovit iterum se remisisse quitquid querelae habebat adversus nos de omnibus de quibus tunc investiti eramus, ex quibus aliqua bonum duximus nominanda : terram de Hainville, terram de Frasney, terram de Dambelin, terram quam in finagio grangie de Guttis de Champignoles esse dicebat, terram de Siys, non tamen totam quam ipse dederat. ¶ Recognovit etiam se dedisse nobis molere sine molitura in molendino quod est subtus Acrimontem. Item idem Ulricus recognovit se concessisse fieri novum stagnum juxta fontem qui dicitur Ferrecea. Anno Domini M° C° LXXX° IIII°.
Theodericus de Salvamento dedit nobis per totam terram suam pastionem ad porcos, ligna ad marrimagium et focum faciendum, corticem, vasa apum si inventa fuerunt, piscarias in aquis, et omnia ad omnes usus nostros necessaria. Anno Domini M° C° LXXX° I°.
Alexander episcopus, servus servorum dei, dilectis filiis Henrico abbati monasterii sancte marie Morimundensis ejusque fratribus tam presentibus quam futuris regularem vitam profectis, IN PERPETUUM. Religiosam vitam eligentibus apostolicum suffragium tanto propensius exhibere compellimur, quanto ad exesequendum religionis propositum quod presumpserunt, majori pace indigent et quiete. Ea propter, dilecti in Domino filii, vestris justis postulationibus clementer annuimus et monasterium beate Marie semper virginis in quo divino estis obsequio mancipati sub beati Petri et nostra protectione suscipimus et presentis scripti privilegio communimus. In primis siquidem statuentes ut ordo monasticus qui secundum Deum et beati Benedicti regulam et institutionem Cisterciensium fratrum in eodem monasterio institutus esse dinoscitur, perpetuis ibidem temporibus inviolabiliter observetur. Preterea quascumque possessiones, quecumque bona idem monasterium in presentiarum juste et canonice possidet aut in futurum concessione pontificum, largitione regum vel principum, oblatione fidelium seu aliis justis modis, prestante Domino, poterit adipisci, firma vobis vestrisque successoribus et illabata permaneant. In quibus hec propriis duximus exprimenda vocabulis : locum ipsum in quo prescriptum monasterium constructum est cum omnibus pertinentiis suis, abbatiam de Bellavalle, abbatiam de Christa, abbatiam de Campo, abbatiam de Ebera, abbatiam de Theoloco, abbatiam de Clarofonte, abbatiam de Bergis, abbatiam de Bethania, abbatiam de Belloprato, abbatiam de Sancta Cruce, abbatiam de Villario, abbatiam de Coronato, abbatiam de Scala Dei, abbatiam de Bellodono, abbatiam de Bonofonte, abbatiam de Aquabella, abbatiam de Monte Sancti Georgii, abbatiam de Francavalle, abbatiam de Valledore, abbatiam de Andrea, abbatiam de Silvacana, abbatiam de Bellomonte, abbatiam de Salvatione, abbatiam de Sancto Laurentio, grangiam de Waldinvillari, grangiam de Morivalle, grangiam de Doisma, grangiam de Guttis, grangiam de Anglicuria, grangiam de Grandirivo, grangiam de Griningcurte, grangiam de Respersocampo, grangiam de Andowavra, grangiam de Froalcurte, allodium quoque de Allevelcurt cum omnibus pertinentiis suis, quattuor patellas salis apud Mediumvicum, domum quandam Metis ex dono Ulrici clerici de Montione, ex dono Galterii de Palatio domum quandam Treveris, ex dono Riccardi capellani domum quandam Tulli, quicquid habetis in territoriis de Bolmonte, de Romanis, de Montibus, de Deoncurt, de Massincurt, de Goncurt, de Aebruncurt, de Williecurt, de Maisuncellis, de Burgo Sancte Marie, de Clincampo, de Excellebronas, de Praels, de Aurelianidomo, de Riecurt, de Tutelencurt, de Fraesnei, de Danbelen, de Beverennes, de Lineroles, de Danfele, de Rangiscurt, quicquid etiam habetis in terris, aquis, pratis, pascuis, silvis Fulconis de Causeolo, Rainerii de Barbona, Rainerii de Acrimonte, Wiscardi de Claromonte. Sane laborum vestrorum quos propriis manibus aut sumptibus colitis sive de nutrimentis vestrorum animalium nullus omnino a vobis decimas presumat exigere. Liceat quoque vobis clericos vel laicos e seculo fugientes liberos et absolutos ad conversionem recipere et in vestro monasterio absque contradictione aliqua retinere. Prohibemus insuper ut nulli fratrum vestrorum, post factam in loco vestro professionem, fas sit de eodem loco absque licentia abbatis sui discedere, discedentem vero sine communium litterarum vestrarum cautione nullus audeat retinere. Paci quoque et tranquillitati vestre paterna sollicitudine providere volentes, auctoritate apostolica prohibemus ut infra clausuras locorum seu grangiarum vestrarum nullus violentiam vel rapinam sive furtum committere aut ignem apponere seu hominem capere vel interficere audeat. Insuper etiam auctoritate apostolica prohibemus ut nulli omnino hominum fas sit infra dimidiam leuguam prope monasterium vestrum aliud monasterium vel canonicam regularem construere, ne occasione illa faciente callidi hostis versutia religionis vestre quies et otium perturbetur. Ad hec presenti scripto sanccimus ut, si episcopus in cujus parrochia domus vestra fundata est tertio per intervalla temporum cum humilitate et devotione qua convenit requisitus, substitutum abbatem benedicere forte noluerit, licitum sit eidem abbati proprios novicios benedicere, et alia que ad officium ipsum pertinent exercere, donec idem episcopus duritiam suam recogitet et benedicendum abbatem benedicere non recuset. Sane si episcopi aliquid ab abbatibus vestri ordinis preter obedientiam debitam contra libertatem ordinis a predecessoribus nostris et a nobis indultam expetierint, liberum sit eisdem abbatibus denegare quod petitur, ne occasione ista predictus ordo qui hactenus liber extitit perpetue servitutis laqueo vinciatur. Decernimus ergo ut nulli omnino hominum liceat prescriptum monasterium temere perturbare aut ejus possessiones auferre vel ablatas retinere, minuere seu quibuslibet vexationibus fatigare, set omnia integra et illibata serventur, eorum pro quorum gubernatione ac sustentatione concessa sunt usibus omnimodis profutura, salva sedis apostolice auctoritate. Si qua igitur in posterum ecclesiastica secularisve persona, hanc nostre constitutionis paginam sciens, contra eam temere venire temptaverit, secundo tertiove commonita, nisi reatum suum congrua satisfactione correxerit, potestatis honorisque sui dignitate careat, reamque se divino judicio existere de perpetrata iniquitate cognoscat et a sacratissimo corpore ac sanguine Dei et Domini Redemptoris nostri Jhesu Christi aliena fiat atque in extremo examine districte ultioni subjaceat. Cunctis autem eidem loco sua jura servantibus sit pax Domini nostri Jhesu Christi, quatinus et hic fructum bone actionis percipiant et apud districtum judicem premia eterne pacis inveniant. AMEN. AMEN. AMEN. (rota) Ego Alexander catholice Ecclesie episcopus ss. (B. V. ) † Ego Manfredus Prenestinus episcopus ss. (ligne laissée en blanc) † Ego Albertus presbiter cardinalis tituli Sancti Laurentii in Lucina ss. † Ego Boso presbiter cardinalis Sancte Pudentiane tituli Pastoris ss. † Ego Johannes presbiter cardinalis tituli Sancti Marci ss. † Ego Petrus presbiter cardinalis tituli Sancte Susanne ss. † Ego Jacintus diaconus cardinalis Sancte Marie in Cosmydyn ss. † Ego Cinthyus diaconus cardinalis Sancti Adriani ss. † Ego Laborans diaconus cardinalis Sancte Marie in Porticu ss. † Ego Rainerius diaconus cardinalis Sancti Georgii ad Velum Aureum ss. (ligne laissée en blanc) Datum Anagnie, per manum Gratiani, Sancte Romane Ecclesie subdiaconi et notarii, XVIII kalendas februarii, indictione XI, incarnationis dominice anno M° C° LXX° VII°, pontificatus vero ALEXANDRI pape III anno XVIIII.
Theodericus de Rebeuville misit nobis in vadimonium pro septem libris Proviniensium vanam pasturam per totam terram suam sine dampno faciendo. Quod si factum fuerit, sine alio jure restituetur. Et sciendum quod nobis licebit caulas gregium et casulas tam gregibus quam pastoribus ibidem facere ac de eis nemoribus tam ad hec construenda quam ad focum faciendum ligna succidere. Ipse vero Theodericus nec illos de Mirvault nec quoslibet alios in pascua poterit introducere sicut Profundavallis extenditur usque ad Rinvallem. Cum autem septem libras nobis persolverit, nos tale jus in pascuis de Baselas obtinebimus quale prius ex antiquo ipsius Theoderici dono habebamus. Si vero assensu comitis de Bar et domine comitisse liberorumque laude, ad grangiam construendam habere poterimus, pactum quod prius factum fuerat de grangia, terris et pascuis illibatum, tam a domino Theoderico quam a nobis observabitur, ita quod septem libre supradicte in numero XXIII librarum de quibus prior pactio facta fuerat, computabuntur. Sciendum quoque quod nec Theodericus nos nec nos dominum Theodericum a primis pactionibus absolvemus. Anno Domini M° C° LXX° VII°.
IN NOMINE PATRIS ET FILII ET SPIRITUS SANCTI. Ego Walterus, Dei gratia Lingonensis episcopus, presentibus et posteris universis cognoscendum transmitto quod Gerardus miles de Cupis et soror ejus Dameta et ejusdem Damete liberi Symon et Anelina dederunt in elemosinam ecclesie Morimundi quicquid juris habebant intra fines Anglicurie, in agris, pratis, pascuis, aquis et silvis, decimis et in omnibus, pratum etiam unum extra fines juxta veterem stratam, et in omnibus silvis de Danphele glandem et faginam et ligna ad marrimagium et ad focum faciendum et ad omnes usus, et vanam pasturam per totam terram suam sine dampno faciendo. Quod si factum fuerit, sine justicia restituetur. Concesserunt etiam jamdicte ecclesie Morimundi omnia quibus illa die investita erat quite imperpetuum possidenda. Calumpnias quoque et querelas quascumque habebant erga eandem ecclesiam ex toto guerpiverunt. Quod si jamdictus Gerardus aut soror ejus aut sororis heredes fratres Morimundi de predictis inquietaverint, dominus Symon Clarimontis promisit quod eos pacem tenere faceret et ad hujus rei confirmationem, sigillo meo sigillum suum apposuit. Testes : Einardus de Burduns, Stephanus Cordinus, Humbertus filius Morelli, Drogo de Danphele. ANNO AB INCARNATIONE DOMINI MILLESIMO CENTESIMO SEPTUAGESIMO SEXTO.
d'après C. In nomine summae et individuae Trinitatis, Patris et Filii et Spiritus Sancti. Ego Godefridus, Dei gratia Lingonensis episcopus, notum volo esse omnibus tam futuris quam praesentibus Robertum Wiscardum cognomento, Clarimontis comitem, laude et consilio amicorum suorum, uxoris quoque suae et fratris praecipue qui Simon vocabatur, ob remedium animae suae et bonorum praedecessorum suorum, de rebus paternis hereditatis Deo et Sanctae Dei Genitrici Mariae Morimundi monasterii et fratribus ejusdem loci tam futuris quam praesentibus donum hujusmodi fecisse et nostra episcopali auctoritate confirmandum praecepisse, locum itaque qui vulgo ad Guttas appellatur tam in sylvis quam in pascuis, aquis aquarumque decursibus, totum alodium, scilicet eo jure et eo dominatu quo illud possidebat cum omni integritate supradictis fratribus et loco donatum testificamur, et possessionibus eorum in perpetuum absque aliqua retentatione ascribimus, scilicet quicquid cum domino Hugone de Bellojoco et nepotibus ipsius indivisum possidebat. Campum praeterea de Calfurn, terram quoque ultra aquam et portionem quamdam in terra quam Communitas vocatur, quae in usus proprios tenebat. Hujus rei testes sunt : Hugo vicecomes, Ainardus praepositus, Lodoicus Alemanus. Dominus Hugo de Bellojoco, ejusdem alodii possessor et particeps, laude uxoris suae hanc elemosinam ex sua parte fecit. Hoc idem et nepotes ipsius Hugo et Simon liceat, qui cum illo haereditatem dividebant et sub ejusdem cartae monimento firmare praeceperunt. Testes : Petrus de Angeri, Wido de Campaniaco et Wido de Andoari. Gerardus de Acrimonte quicquid in possessione ejusdem nominis tenebat praefatae ecclesiae contulit, consensu et voluntate Raynerii fratris sui, domini Acrimontis, a quo terram hanc jure feodali tenebat, wavram scilicet quamdam juxta wavram Oliveri et tria jugera eidem terra coherentia et omnia qua infra fratrum terminos ibidem possidebat. Testes : Willermus presbyter, idem Raynerius de Acrimonte, et Theodericus miles. Hugo de Gonencort, laude uxoris suae et filiorum, laude quoque Gerardi de Dammartin a quo eandem terram hominii jure tenebat, partem terrae quam apud Guttas possidebat praedictae donavit ecclesiae et decimas quas eum contingebant in terre de Guttis. Cono miles de Causeolo qui terciam partem earumdem decimarum possidebat, laude uxoris suae et filii Gerardi similiter dedit. Ego quoque Godefridus episcopus reliquam de [terciam] partem eidem ecclesiae confero et contra omnes calumpniatores conf[irmo ?]. Post prefati Hugonis decessum, Ulricus filius ejus praedictam elemosinam non modo laudavit verum etiam ampliavit, nam idem terram quam apud eundem locum tenebat sicut rivulus de Foliolo cadit in Bevrenam eidem ecclesiae dono dedit. Testes : Odo abbas de Belloprato, Alb[ricus] de Goncort et Hugo Albus. Haimericus de Nongent et fratres sui ac soror in hoc dono consenserunt. Girardus nihilominus de Mennois et uxor ejus, Solimannus quoque sororius ejusdem et duo filii ejus et filia hanc elemosinam secundum praefatos terminos concesserunt. Testes : Gilbertus prior Sancti Benigni, Stephanus de Vineis, Bolo miles de Risnel. Macellinus de Orthes concessit praefatae ecclesiae terram suam in communitate quam extra communitatem sicut rivus descendit de Foliolo in Boverennam et sicut via ascendit de Foliolo in montem de Revorges. Hoc donum laudavit Lebaldus et Odo frater ejusdem et Hugo sororius eorumdem et uxor ipsius. testes : Wiardum de Dambili, Berardus de Daulei, Willermus presbyter de Boverenna. Hanc divisam fecit ipse Macelinus, astantibus Engelberto seniore et Albrico filio ejus et Engelberto nepote ejusdem et Lamberto et Tecelino. Sub eisdem quoque testibus concessit idem Macelinus usuaria in territorio de Provencheria. Odo quoque qui dicitur Gallus qui cum Macelino eandem terram indivisam possidebat, praefatae ecclesiae solempni donatione contulit quicquid eum in eadem possessione contingebat secundum eandem divisam quam Macelinum fecisse supradiximus. Wiardus de Dambilen qui in possessione Odonis usumfructum habebat fundum cum fructu resignavit. Filius Odonis et Hugo gener ejus de Banna et uxor ejusdem huic elemosinae concesserunt. Testes : Wirricus sacerdos de Polle, Calo de Parnou. Theobaldus Rufinus, coheres ejusdem Odonis et filii quod in eadem terra habere videbantur concesserunt. Testes : Walterus Morellus, Gerardus de Praeis, Hugo de Tiveria. Raynardus itaque de Causeolo a quo praefati Macelinus et Odo terram praefatam in feodum habebant eidem ecclesiae in perpetuum possidendam concessit et super altare posuit. Laudavit hoc uxor Raynardi nomine Augniz. Testes : Wido de Ransineriis, Berengerius miles de Maire, Albertus de Causeolo. Oliverus de Claromonte, vir liber, apud Morimundum ad conversionem veniens, eidem ecclesiae secum obtulit alodium quod hereditaria successione diu quiete possidebat in villa de Boverenna, in campis, in pratis ejusdem villae, wavram quoque de Bevreriia et plura quae passim in finagio de Guttis jacent, mansos itaque alodii de Boverona cum terra culta qua pertinet ad mansos quae praefatus Oliverus dedit ecclesiae Morimundensi. Renardus abbas, annuente conventu Morimundensi, concessit ecclesiae Sancti Michaelis, per manum Kalonis abbatis, pro qua idem Kalo abbas Sancti Michaelis, annuente conventu ejusdem ecclesiae, concessit ecclesiae Morimundensi terram quae est a rivo de Calfurn usque ad supercilium coste de Blancheismont et inde usque ad rivum molendini grangiae cui nomen est Ad Guttas. Walterus de Solascort, qui in eadem terra participabatur cum monachis, quicquid in ipsa possidebat ecclesiae Morimundensi dedit. Testes : Alardus de Tivei, Albricus et Hugo frater ejus de Gonnencort, Engerbertus villicus. Praeterea Walterus de Solascort praedictae ecclesiae dedit quicquid infra divisam possidebat, quam Macellinus et Odo Galus fecerant. Testes : Hugo Albus et Albricus de Gonnencort et Ulricus nepos eorum. Praeterea Wiscardus comes Clarimontis laudavit quicquid homines sui de his rebus quae terra eundem locum ab eo per feodum tenebant praedictae ecclesiae conferre vellent, his omnes praedicti usuaria pascuarum quae in circuitu ipsius grangiae sunt eidem ecclesiae contulerunt. Praeterea Walnerius Islodii et uxor ejus et Ulricus Islodii et filius ejus Hugo et uxor ejus concesserunt nobis pascua de Malincort. Wirricus Fenacia concessit eadem pascua et insuper pascua de Clinchamp. Testes : Albricus de Goncort, Hugo Albus et Ulricus nepos ejus. Uxor quoque ejus eadem omnia pascua concessit. Testes : Albricus, Ulricus. Arnulfus Clarimontis concessit nobis omnia usuaria in omni terra et in omni territorio Allevercort et promisit portare garantiam contra omnes ex parte sua reclamaturos, excepto damno pratorum et segetum. Quibus si quod damnum intulerimus damnum possessori restitueremus. Ad nullam dereliquo justiciam faciemus. Dedit etiam ex parte sua desertum sub Allevercort sicut via vetus ducit et navis ducitur ad portum, et sicut pars deserti extenditur usque ad prata Uleicurtis et juxta campum Jorneti. Testes : Ricardus senescalcus Bomunti, Galterius Solascurtis, Albricus, Hugo.
Ego Guilencus, Dei gratia Lingonensis episcopus, notifico cunctis donum quod Josbertus de Mosa per manum meam fecit ęcclesię Morimundensi de terra que quondam Bicolia, nunc vero Morivallis vocatur. Ipse igitur Josbertus de Mosa et uxor ejus Adelina filiique eorum Ugo scilicet et Raynerius, Falco quoque et Galterus et soror eorum Theophana cum marito suo Girardo Donnimartini, concesserunt ęcclesię Morimundensi predictam terram per certas divisam metas, insuper per totum alodium de Romanis usuaria nemorum ad marrimandum et ad focum et vanam pasturam cuncti generis animalibus et ad porcos pastionem cum nemus glandes vel faginam portaverit. Testes : Gerardus dominus Bolmontis, Albricus de Gonneycort et Hugo frater ejus, Ricardus prepositus Bolmontis, Rodulfus major de Romanis, Godebertus, Ricardus carpentarius. Concesserunt hoc donum Guiardus vicecomes Clarimontis et Albricus de Gonneycort. Testes : Haymo de Tylecastro, Hugo de Covelenz, Ascherus de Montesaugio, Milo Pautonarius, Guido Talavaz, Theobaldus de Chasuz, Girardus Bolmontis, Josbertus de Mosa, Hugo frater ejusdem Albrici. Sub predictis testibus laudavit totam hanc elemosinam Girardus Bolmontis et frater ejus Theobaldus, insuper etiam quicquid idem Josbertus et sui predicte ęcclesię superaddere voluerint. Totam hanc donationem de terris et usuariis predictis non solum concesserunt Garnerius et Bertinus de Lyfou et uxores eorum, uxor etiam fratris sui Hugonis cognomento Largi cum filio suo Garnerio, verum etiam quicquid adhuc in futurum de predicto alodio acquirere potuerint. Testes : Aynardus prepositus de Nogento, Alardus de Briocort, Robertus de Calfurno, Albricus de Tyvez, Guido de Loveres. Et si aliquod dampnum in toto predicto alodio fuerit a Morimundensibus vel ab eorum familia in pratis vel segetibus factum, sine aliqua emendatione restituetur. Albertus etiam, laude uxoris et filiorum, concessit partem alodii sui apud predictum locum de Romanis. Testes : Symon dominus Clarimontis et filius ejus Guiscardus, Hugo etiam Montislandonis, Jermon et Johannes miles, et Hugo clericus comitis. Hanc elemosinam sigillo meo confirmo, et ne quis infringat, sub anathemate interdico coram clericis et militibus meis, Ayrardo decano, Gibuino, Raynaldo de Grancey, Reymundo, Roberto filio ducis Burgundie, Balduino abbate de Crista, Ulrico Acrimontis, Guidone de Ransyneriis, Gisleberto de Porta et Girardo fratre ejus.

Dataset Card for Basis-Latin-French

The Basis-Latin-French dataset is an unannotated Latin and old French corpus, compiled from different resources from the web. This resources include the Corpus de la Bourgogne du Moyen Âge, The e-NDP project, HIMANIS Guérin and the HOME-Alcar project and the Corpus Cisterciens et Ressources.

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[https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.en](Creative Commons Attribution-ShareAlike 4.0 International)

Dataset Sources [optional]

Corpus de la Bourgogne du Moyen Âge

"Projet CBMA - Corpus Burgundiae Medii Aevi. Site du projet Corpus de la Bourgogne du Moyen Âge, [En ligne]. http://www.cbma-project.eu (consulté le 10/02/2024)."

The e-NDP project: collaborative digital edition of the Chapter registers of Notre-Dame of Paris (1326-1504). Ground-truth for handwriting text recognition (HTR) on late medieval manuscripts.

https://zenodo.org/records/7575693

"Claustre, J., Smith, D., Torres Aguilar, S., Bretthauer, I., Brochard, P., Canteaut, O., Cottereau, E., Delivré, F., Denglos, M., Jolivet, V., Julerot, V., Kouamé, T., Lusset, E., Massoni, A., Nadiras, S., Perreaux, N., Regazzi, H., & Treglia, M. (2023). The e-NDP project : collaborative digital edition of the Chapter registers of Notre-Dame of Paris (1326-1504). Ground-truth for handwriting text recognition (HTR) on late medieval manuscripts. (1.0, p. https://zenodo.org/record/7575693) [Data set]. Zenodo. https://doi.org/10.5281/zenodo.7575693"

HIMANIS Guérin

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"Stutzmann, D., Hamel, S., Kernier, I. de ., Mühlberger, G., & Hackl, G. (2021). HIMANIS Guérin [Data set]. Zenodo. https://doi.org/10.5281/zenodo.5535306"

HOME-Alcar: Aligned and Annotated Cartularies

https://zenodo.org/records/5600884

"Stutzmann, D., Torres Aguilar, S., & Chaffenet, P. (2021). HOME-Alcar: Aligned and Annotated Cartularies [Data set]. Zenodo. https://doi.org/10.5281/zenodo.5600884"

Corpus Cisterciens et Ressources

https://cisterciensetressources.lamop.fr/

"Corpus Cisterciens et Ressources - Benoit Rouzeau, Danielle Arribet-Deroin, Pierre Brochard, Version 1.1, mise en ligne 22/09/2022, consulté le 10/02/2024. URL : https://cisterciensetressources.lamop.fr/"

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