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newspaper/avenirgdl/1869-04-04
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France.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
France. Le gouvernement conservera le principe des moyens électoraux de l'opposition, laquelle promet la réduction de l'armée el la réduction des impôts. Le gouvernement choisit les candidats officiels en tenant compte des liens anciens existant entre eux et les électeurs. C'est là qu'est la condition véritable de l'indépendance. On s'est beaucoup occupé dans ces derniers temps du voyagea Paris de M. de Gramonl, ambassadeur de France à Vienne, et des circonstances politiques auxquelles ce voyage pouvait se rattacher. S'il faut en croire les in formations du Moniteur universel, les communications que ce diplomate a faites à son gouvernement ne pourront que contribuer à maintenir la France dans une voie résolument pacifique. Cet ambassadeur aurait dit verbalement à l'Empereur et à quelques uns des ministres, non-seulement que M. de Beust est éloigné de toute combinaison aboutissant de près ou de loin à une guerre offensive en Orient ou en Occident, mais aussi qu'en l'état, la réoganisalion militaire de l'Autricheesltrès-peu avancée, et qu'il s'écoulera encore plusieurs mois avant qu'elle ait atteint le développement normal auquel elle est appelée. Sur la question d'un rapprochement entre l'Autriche el l'ltalie, M. de Gramonl aurait exprimé l'opinion que ce rapprochement est dans la nature des choses aussi bien que dans la volonté personnelle des deux souverains intéressés, mais qu'il ne repose sur aucun acte diplomatique spécial. Il n'y a là rien, on le voit, qui puisse justifier les bruits inquiétants répandus ces jours derniers et que nous avons déjà eu l'occasion de démentir. Les réunions publiques ont eu maille à partir, la semaine dernière, avec l'autorité. Les indications sur les temps et les lieux sont peut-être un peu confuses dans les récits des divers journaux; nous croyons y démêler les faits suivants : A la barrière Rocheehouart, où présidait M Gustave l-lourens, le commissaire de police, après un premier avertissement, a prononcé, un des jours de cette semaine, la dissolution de l'assemblée. Le bureau protesta: le président déclara que la dissolution n'étant pas motivée, la réunion devait continuer. Le commissaire de police quitta la salle ; on crut qu'il allait chercher la force armée ; l'assesseur du président, M. Horn, prit la parole. Une correspondance analyse sa harangue en ces termes : « Citoyens, nous allons continuer la séance, mais il ne faut pas vous cacher ce à quoi nous nous exposons. Tout le bureau el les assistants auront leur part de responsabilité dans la résistance. Il y a pour chacun de nous au maximum une amende de 2,01.0 fr. et un an de prison. En conséquence, citoyens, que ceux qui ne se sentent pas le courage de prendre leur pari de responsabilité se retirenl. Quant à nous, nous restons à notre poste et continuons la séance ! » Celle tiaranguo fut couverte d'applaudissements. Une centaine de personnes quittèrent la salle : onze cents environ y restèrent, et la réunion se sépara vers onze heures du soir sans que le commissaire ail reparu. Le 2ô, à Belleville, M. Plourens était élu de nouveau, et, en prenant la présidence, il affirma sa résolution de défendre à tout prix les droits de l'assemblée. Les provocations ne firent pas faute, el le commissaire de police déclara la réunion dissoute. M Flourens, d'après le compte rendu du Constitutionnel, s'éleva contre l'illégalité de cette dissolution, disant qu'il ne fallait pas de protestations inutiles, mais une résistance légale. Quelques auditeurs se retirèrent, non sans s'attirer des reprochas de lâcheté. La séance continua, et d'après le Constitutionnel les orateurs auraient plusieurs fois proclamé l'insuffisance de la parole et la nécessité de recourir à l'action. La foule criait: Vengeance !de l'action ! vengeance contre ceux qui nous oppriment? Quelqu'un môme aurait désigné l'Empereur, el dit : Il faudra bien qu'il nous débarrasse de lui, ou nous nous en débarrasserons par des moyens violents! La salle de la réunion fut déclarée « sacrée, plus sacrée que la Chambre des députés, où l'on n'arrive que par la corruption », disait-on, el on ajoutait que « le bagne serait déshonoré si l'on y envoyait les hommes du gouvernement ». Après toutes ces violences, dont les termes sont donnés par le Constitutionnel, le président a annoncé que le bureau retournerait le lendemain à Rochechouart pour y maintenir au besoin de nouveau la liberté delà discussion. Le Figaro publie, le t" avril, la nouvelle suivante : « Le voyage de l'lmpératrice en Belgique aura lieu dans la deuxième quinzaine d'avril. « Elle conservera le plus strict incognito, même pendant son séjour de quelques heures au château de Laeken. « A Gand, l'lmpératrice visitera le grand béguinage des tertiaires dominicaines. <, Puis elle continuera son voyage en visitant Louvain, Bruges, Malines, etc. « On croit que le prince impérial accompagnera sa mère. »
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9ARTICLE
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L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. ORGANE DES INTÉRÊTS POLITIQUES, COMMERCIAUX ET AGRICOLES. Jg. 2, n° 80
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. Deuxième année. PRIX DE L'ABONNEMENT PAR TRIMESTRE : POUR LA VILLE DE LUXEMBOURG 3 7.'! — LE GRAND 1)1 t'.IIK . . i 80 — LA BELGIQUE. ..••'; 50 — LA FRANCE 7 50 — L'ALLEMAGNE. . . . li — NUMERO 80. Dimanche, i Avril 186 9 ORGANE DES INTÉRÊTS POLITIQUES, COMMERCIAUX ET AGRICOLES. JOURNAL QUOTIDIEN 'foules les lettres doivent être adressées franco à J. JOUIS, rédacteur responsable, Marché-aux-Poissons, N° 6 ON S'ABONNE aux Bureaux de Poste du Grand- Ducbé et de l'Étranger. S'adresser ikmjt les annonces a M. .1. IOIiIS. i-. i i:.. t. ii r rt'sponsahlo. JOURNAL QUOTIDIEN
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17ISSUE
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MÉMORIAL DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
MÉMORIAL DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG.
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8SECTION
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REVUE POLITIQUE.
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newspaper/avenirgdl/1870-11-18
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L'Armée du Rhin ET LE BLOCUS DE METZ. 1870.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG.
L'Armée du Rhin ET LE BLOCUS DE METZ. 1870. (Suite.) A Forbach, pas plus qu'à Sedan, Napoléon 111 n'ava't pu rencontrer le boulet qui lui deviit bien les honneurs de l'ensevelissement du soldat ! Et cependant, ce boulet qui n'aura jamais été fondu, était sûrement le appui du trône qu'il rêvait — mais auquel il ne faut plus songer — pour son Fils ! La nuit de Forbach avait été longue pour l'empereur; ce fut une veillée terrible, funèbre. Durant cette défaillance du souverain, son esprit subit une des plus rudes secousses qui puissent ébranler une intelligence : "Wist>embourg! Reichshoffen ! Forbach ! horribles vi«ions!.. . Quel rêve venait de s'écrouler! Napoléon avait passé par les phases poignantes d'un de ces désespoirs dont on calcule a peine la profondeur par 1 altitude des espérances ! Imaginez un ballon qui, dans l'air, se fend dans toute sa dimension et descend, descend et tombe... L'infini seul de son ascension mesure sa chute! Enfin, soutenu par le sentiment d'une mission dont les exigences égalaient la grandeur ; obsédé par le bruit que la presse avait fait autour du mystère, dans lequel Ollivier et Le Bœuf avaient voulu tenir les opérations ; faisant, dans un autre ordre de faits, un autre 21 janvier ; éclairé, sans doute, par des lueurs suprêmes; sentant surtout le terrain lui manquer, l'empereur chercha de ses mains tremblantes à ressaisir le tremplin-peuple et cet Antée foudroyé, éprouva le besoin de s'appuyer sur la nation ! Sur-le-champ résolument, mais avec une activité fébrile, on rédigea les bulletins, les proclamations : ces factums où la sincérité n'a pas amnistié la puérilité des récits, le ton de terrorisme dont ils étaient empreints, ont jeté un grand trouble dans le pays habitué à la contrefaçon et au déguisement, et a secoué terriblement les masses. La rédaction de ces bulletins attestait l'effarement, l'inintelligence et jusqu'à l'ignorance des ress&urces grammaticales ! Pour vouloir dire toute la vérité, ils disaient mal ou trop. Au début malheureux, c'est vrai, d'une campagne qui n'en était pas à son dernier mot, n'était-il pas maladroit, imprudent d'alarmer de prime abord les populations, sous prétexte de surexciter leur patriotisme, de jeter dans leur esprit la défiance, en inspirant le doute du pouvoir et en faisant croire àsa pusillanimité, de tirer de ses propres faiblesses, de ses défaillances des notes désespérées, bonnes, tout au plus, après un Sedan, après un Metz, comme si du jour, où la fortune tromne notre attente et nos exigences, tout était, du coup, perdu! Ces bulletins et ces proclamations déplorablement rédigés ont produit les plus fâcheux effets: ils sont imputables à leur auteur comme une sottise, et à celui qui les a permis, comme une faute, dont il a recueilli les premières conséquences ! Partout on en fut atterré; partout l'esprit public, aussi prompt à l'affaissement qu'à l'exaltation, en reçut un coup mortel; on sonda l'avenir très rapproché et gros d'infortunes, de dé«astres; on jeta sur le passé un regard sévère; on on se dit : „Tout est évidemment perdu!" puis on ajouta: „A qui la faute?" Et à cette question que les terreurs, les tremblements du gouvernement et son insuffisance en face des circonstances avaient posée, on répondit: „A l'empire!" En effet, hélas ! l'empire avait fait des hommes trop petits, des dévouements trop minces, des consciences trop vénales et sans aucune hauteur: au premier souffle de malheur, tout cela ternit, fléchit et flageolle. Rien que de factice et de superficiel : à ce point que l'histoire se demandera si le souverain n'avait pas intérêt à se contenter d'une nation amoindrie, d'un peuple abâtardi, d'intelligences atrophiées par le ramollissement et d'entourages si -médiocres, qu'au lieu que ce fût l'exemple qui en partît et l'encouragement aux grandes choses, on aurait pu croire que de la Cour ne devait venir que l'indolence, la puérilité, l'étroitesse d'idées, les courtes vues, l'amour du plaisir, l'encouragement aux jouissances, l'oubli du devoir, le mépris de la discipline, la corruption de l'âme, l'assouvissement des appétits mauvais, la recherche pcrfas et nefas de la fortune, la soif de l'or, des honneurs, l'ivretse du jeu, le contentement, le bien-être ; en un mot, cette espèce de masturbation au moral de toutes les virilités procréatrices de la force, du patriotisme, du génie, de la grandeur et de la gloire! L'empire était né parmi de telles secousses, qu'il ne se préoccupa que de s'asseoir, de s'aifermir, sans songer à chercher ses principes vitaux dans les sources vivaces de la nation! L'empire accueillit les premières protestations venues, heureux d'en trouver; de là, l'immoralité de ses créatures, l'ineptie de ses serviteurs, le parasitisme de son essence et sa ruine! Lo parasitisme, qui vit dos souverains, est une terrible plaie pour les royautés: c'est le termite, c'est le chancre des trônee ! Si les rois, en tant que chênes, ont des entourages, ce sont des entourages à la façon des lierres, qui étouffent. Les souveiains sont comme de» morceaux de sucre... entourés de mouches! Dieu, défends-moi contre — mes amis! Quand on assistait aux Tuileries ou dans un milieu de fêtes à une grande cérémonie, et que, philosophe pour un instant, on contemplait la Cour, l'entourage de Napoléon 111, on se demandait si le niveau des intelligences était tant baissé, qu'un souverain n'eût plus de recours que sur la médiocrité? Où donc l'empereur avait-il choisi ses hommes? En effet, l'empereur a-t-il assez noyé sa valeur dans l'Océan des incapacités et des turpitudes ? Les lettres saisies aux Tuileries l'attestent tous les jours. Certes, Napoléon 111 était beau nageur; certes, les eaux qu'il s'était ménagées, étaient profondes et belles, mais que de pieuvres! Et comme il s'est laissé enlacer, étouffer!... couler!... Si l'empire est mort de ses fautes, quels mirmidons l'ont aidé à mourir et quels fossoyeurs il a eus! Il existait à la Cour un petit homme d'intelligence plus que vulgaire, prenant la morgue pour du tact et le froissement d'autrui pour de la réserve; sa présomption égalant sa sottise, il n'avait pas su, sorti des bancs de l'Ecole des Frères ignorantins, suppléer par le travail à son manque d'instruction, combler les lacunes de son ignorance, et il a toujours vécu sur un fonds d'acquis, de phrases toutes faites et de banalités. En sa qualité d'étranger, il avait un vernis des langues; enfant mal élevé, il avait gardé d'un isolement précoce et d'une entrée prématurée dans la vie assez de sauvagerie, pour qu'un souverain pût (en tout, les rois ont été prédestinés a l'aveuglement) la prendre pour de la discrétion. Jamais homme n'a plus étendu que lui le rempart du cordon sanitaire autour de son maître; jamais personne n'a plus éloigné de dévouements éclairés à la veille de se rapprocher; jamais homme n'a plus choqué, plus froissé, plus irrité, plus désaffeclionné que ce petit homme à l'aspect sombre, farouche, dont les gestes de canne affectant sans cesse les cycles du moulin semblaient dire: „ Qu'estce que cela me fait, à moi?" et qui dissimulait sous la tenue de l'indifférence et de la bonhomie défiante, les instincts les plus sournoisement ambitieux, les passions les plus pateliuement dévergondées. Au physique, petit, tout petit, noir, ridé, sournois, œil torve et laid; au moral, ignare, il plaçait, par exemple, la Corse assez dans la France, pour y diriger les gens par chemin de fer ; s'il aimait les arts, c'est que le Louvre pouvait fournir tableaux et statues à son luxe, meubler ses appartements : s'il tenait à sa position subalterne, c'est pour les loges qu'il empruntait au souverain et dans lesquelles se pavanaient ses maîtresses, c'ect pour l'argent, pour les maisons dont on lui fit cadeau, pour les jouissances, pour l'or, pour les femmes ! Le petit homme avait eu pour protecteur un homme distingué — (encore que surfait et trop enclin à s'en faire accroire) — M Mocquard, chef du cabinet de l'Empereur, homme de lettres trop souriant. M. Mocquard, comme toutes les mouches cramponnées à ce morceau de sucre, Napoléon 111, aimait la vie. L'Empereur ne la dédaigna jamais non plus; mais l'Empereur était exigeant à ses heures. Les jours de travail, il fallait quo Mocquard fût là, et comment faire, Mocquard étant souvent ailleurs ? Les jours de pluie, où les souverains surtout s'ennuient (Dieu est bien coupable de faire des jours de pluie), il. fallait que Mocquard fît la lecture, eût de l'esprit, racontât les choses des ruelles, tînt le maître au courant des nouvelles, des scandales, des faits, des racontars de Paris. C'était un emploi bien assujettissant, ma foi! Tout n'est pas rose, allez, aux Tuileries ! Mocquard, cela vous en...nuya! — Mais qui mettre à votre place, les jours d'absence ? Qui vous inspirera assez peu d'ombrage pour ne pas vous faire craindre un rival ? Tout doucement, Mocquard chercha dans son entourage (tout courtisan s'en étant payé un) et il distingua, en homme habile, une non-valeur, une nullité, pensant bien que cette collaboration ne pouvait lui nuire et que la personnalité d'un crétin n'étouffe jamais un homme d'esprit. Insensiblement, Mocquard — retenu par de graves occupations, c'est-à-dire à la répétition d'une pièce dans les coulisses ou chez une belle dame — se fit remplacer par son protégé auprès de Napoléon 111. Le protégé faisait la lecture, écrivait sous la dictée, traduisait, mettait en ordre — ou à peu près — un dossier, suait, soufflait sous la tâche, mais comme le grognard de Scribe, sans murmurer, sans ouvrir les lèvres. Cela plut à l'Empereur, qui prit en habitude le petit homme. Mocquard mourut. L'Empereur s'habitue volontiers... à ses habitudes et aux gens ; l'Empereur même n'est pas difficile, on l'a trop vu ! Il garda auprès de lui le petit homme, qui ne profita de sa position que pour croître en morgue, en impertinence, en dureté à l'endroit de tous, en suffisance; pour écarter davantage de son souverain ceux que celui-ci aurait eu intérêt à connaître, pur le faire détester, pour se faire exécrer lui aussi, même des courtisans ; pour se créer une petite omnipotence pneumatique, à l'aide de laquelle, faisant le vide, il a tué tout ce qui, de valeur quelconque, devait porter ombrage à sa sottise. Sans compter qu'il a été assez fort pour pousser les siens, tous les siens et pour faire de tous ses porte-nom une pépinière de fonctionnaires, aussi dangereux, aussi fatals, aussi funestes au souverain que lui. Paris et la France en ont été... piêtrifiês ! C'est cet homme-là qui a rédigé les fameux bulletins. Ils ont, on s'en souvient, jeté le pays dans une riche épouvante. Le petit homme n'en perdit jamais rien de son outrecuidance et de cette féline arrogance qui tient du ministre et du valet. La Prusse avait attendu que Napo" léon 111 mit le pied sur son territoire z pour se déchaîner et pour lui faire payer, î ainsi qu'à sa dynastie, l'arriéré des yengeances des peuples du Nord accumulées contre les Napoléon. Quatre jours après notre entrée à Sarrebruek, l'invasion inondait la France : chez l'Empereur et dans son entourage, on voyait déjà Paris cerné. Aussi, le ?,, quand l'Empereur eut repris ses esprit?, pendant qu'il signait les bulletins que rédigeait la peur et l'incapacité, on faisait diligence pour pourvoir au départ, à la retraite, à la fuite du souverain! Se retirer, à ce moment, n'était-ce pas une désertion ? Mais les courtisans ont-ils jamais été inventés pour autre chose que. pour la perte de leurs maîtres ! On fit donc les malles, on les emballa dans les voitures, on en remplit les fourgons et les pourvoyeuses que l'on fit partir sur Châlons, précipitamment, dans un désarroi trahissant la terreur, mère des sottises. Comme Napoléon 111, ses gens avaient perdu la tète ; c'était, dans l'hôtel de la Préfecture, une débandade, une panique! Aurait-on seulement le temps, avait l'air de dire ce déménagement de couards, de partir avant que les Prussiens entrassent à Metz? Le*, équipages et une partie de la maison quittèrent Metz, dirigés sur Châlons. L'Empereur devait suivre, dans la journée. Un conseil, tenu en petit comité, avait décidé de rétrécir le cercle des opérations, d'en changer la nature et, d'agressifs que nous avons été, devenant purement défensifs, d'aller établir la ligne de défense de Paris dans les plaines de la Champagne. Le petit comité étant de ceux qui, depuis les échecs, ployaient sous le faix de nos épreuves, brisés, atterrés d'un rien; il avait repris sur l'Empereur son influence, l'influence des forces ambiantes. On ne ménagea pas le souverain: Tout était presque perdu ! Chez les hommes qui ont vécu à l'écart des faits généraux, dans l'isolement d'une vie à part, en dehors des événements humains, ce qui est moindre pour tous prend à leurs yeux des proportions exagérées ; ils manquent de mesure, trompés par des mirages, enveloppés par le convenu ; l'esprit constamment faussé par la réussite des petits désirs, des petits rêves, des petites ambitions, la moindre contrariété devient pour eux un coup du sort, une paille fait éclater ces bronzes ; 3,000 hommes tués sont une catastrophe et l'ennemi est dans les murs! Et cet effroi, mauvais conseiller, était allé jusqu'à engager l'honneur, en poussant, en déterminant, sous le déguisement du mot retraite, l'Empereur à une véritable fuite. Les bulletins se succédaient, dans lesquels se mêlaient les mots: ,Echec» ! battus ! en fuite ! Frossard disparu ! Plus de nouvelles de Frossard! Mac-Mahon en déroute ! Tout n'est peut-être pas perdu ! Que la France se lève! Que Dieu nous protège!" Jusqu'à cette fameuse proclamation de l'lmpératrice aux Parisiens, si incorrecte, grammaticalement, si déplorable, patrietiquement, qui sortait de l'officine de Metz, et l'on se souvient encore du poids dont elle pesa sur Paris! Ces affiches épouvantails se drapaient sur les murs du commissariat général, près de la préfecture; des milliers de gens les dévoraient du regard et puis s'en retournaient, abattus, maugréant; on se bousculait, on lisait tout haut, on commentait, on se désolait et puis on accusait! De temps à autre, on voyait au premier étage d'une fenêtre surplombant la place, un rideau se soulever: c'était l'Empereur qui regardait; il était défait. Voulait-il s'assurer qu'on ne l'avait pas encore abandonné et que le flot populaire ne grondait pas trop fort? Alors il revenait à son bureau; entouré de quelques familiers, il se faisait relire les bulletins, prenait la plume pour un changement de mot, consultait sur les termes, sollicitait des avis, rompant mutisme terrifiant de tous, puis soudain commandant qu'on se tût ! Tout le froissait, l'ennuyait, le silence et le bruit; d'ailleurs constatait-il seulement aujourd'hui l'insuffisance et la médiocrité de ses conseillers? Alors, il se laissait tomber dans son fauteuil, les mains crispées aux tempes, perdu dans sa pensée impériale, dans les dédales, aux profondeurs si pleines d'ombre, du destin : c'était le Napoléon des dates fatales. 1870 se soudait à 1814! Pénétrant aussi avant dans ce récit confidentiel qu'est allé l'ami qui me l'a fait, qui m'en a affirmé l'authenticité et qui, homme de cœur, était cependant, un homme sincère, à ses heures, par boutade, j'aborde une scène à la vérarité de laquelle je n'ajouterais qu'une foi peu robuste, puisqu'il s'agit d'une scène à deux, si l'ami confident qui m'en a fait l'aveu et à qui, d'ailleurs, j'en retourne la responsabilité, n'était en même temps l'ami de cœur d'un des héros et s'il ne m'était démontré qu'il a pu, sur le champ, dans l'effervescence du moment, et tombant en plein dans le bouleversement de son ami, lui en arracher les détails... L'Empereur avait congédié ses familiers. Placé devant une fenêtre du salon qui donne sur le jardin, il regardait son fils errer dans les allées, «'assurant que les soucis d'une couronne que l'enfant ne paraissait guère avoir chance de ceindre jamais, ne l'assiégeaient pas encore; se demandant peut-être si l'Aigle n'avait pas à craindre, lui aussi, qu'on ne lui ravît son Aiglon! Est-ce que la destinée ne tournait pas a s'achever pour le neveu comme jadis pour l'oncle? Alors... Sainte-Hélène et... Schœnbrunn! Congédié avec les courtisans, rm ami rentra : son vieux dévouement, la sûreté de son amitié, l'heure présente autorisaient bien sa présence auprès... de son cher malade ! — Sire? — Ah! c'est vous ! On parla à cœur ouvert. Comme dans les tempêtes le tonnerre dégage de grandes lueurs, le désastre impérial dégageait l'attraction de la vérité. — Sire..., vous êtes perdu... L'Empereur subit le choc, sans broncher. „La dynastie, continua l'ami, s'écroule en même temps que la France est en train de sombrer... — Ah ! vous voyez que vous ne vous faites pas d'illusion sur la portée de la défaite de Frossard? — Sur cette défaite, non ! mais sur ce qui l'a amenée : sur la faute d'avoir écouté, en le nommant, votre désir de reconnaître ses services, suffisamment reconnus pourtant, et sur l'impéritie de Lebœuf. L'Empereur n'interrompant point, l'ami poursuivit : — On vous a trompé; nous n'étions pas prêts; bien plus, nous sommes en retard de plusieurs années; la France dira qu'il y a eu trahison et, pour moi, le pire, c'est qu'elle enveloppera le souverain dans la responsabilité des ministres !" Et là-dessus, froidement, mais aveo la netteté d'une main qui serait habituée au scalpel, il entra dans le vif des plaies: Que d'imprévoyances! que de présomption! que d'incapacité! pas de troupes; pas plus de 225 à 250,000 hommes et encore; des effectifs sur le papier, des dépôts vides, des présences an corps non réelles ! Un pays qui lève, chaque année, 100,000 hommes, n'en pouvoir aligner que 200,000 ! et contre qui?... Que dirait-on? où a passé l'argent destiné à la nourriture, à l'entretien, à l'équipement, etc., de ces troupes fictives? Et tout l'argent voté pour une mobile, à la veille, de l'aveu dans les couloirs de la Chambre fait par le général ministre Dejean, il ne peut même donner des chassepots, aveu fait à MM. Carré, Kérisouët, Latour du Moulin, et autres ? Pas d'artillerie! (là, l'Empereur s'émut plus visiblement). Non! pas d'artillerie correspondant à celle de l'ennemi? Lebœuf le savait à la veille de la séance à son entrée au ministère; mais il aurait fallu modifier, et il n'a pas voulu fatiguer de ces soins Votre Majesté et l'ennuyer de modifications. Le vrai, c'est qu'il a carressé votre secret désir de faire la guerre et que s'il vous eut démontré notre infériorité, Votre Majesté aurait encore hésité, retardé! — Pas d'approvisionnements en vivres prêts ; non plus pas de forts terminés autour de Metz. Les murailles de Strasbourg et de Mez dépourvues de canons; pas une bouche à feu installée sur les forts, les travaux mêmes de défense abandonnés depuis 6 mois... Et la guerre! Une guerre d'extermination! Et nulle garantie! Et pas de forces! pas de moyens de la faire! pas de généraux. —Je le sais... trop ! aurait murmuré Napoléon. — Eh bien ! Sire, voilà où les 22 ans de règne d'un Napoléon viennent échouer: A I invasion... à une troisième in va,- ion ! C'est ce qu'on va dire... L'Mmppreur s'était renversé sur son fauteuil, la tête sur le dossier, l'œil fixe; et comme il paraissait sombre, on eut pu croire qu'il avait devant lui la vision déjà France de 1814, de 1815, de 1870, brûlée, saccagée, ruinée, possédée l'étranger, par la faute de Napoléon... L'Empereur, se levant tout à coup, dit, se parlant à lui-même : „Et la France ne se lèvera pas, car elle n'est plus avec moi." r Il marchait lourdement, la tête penchée sur l'épaule, les mains nouées par derrière, fatigué, écrasé. * * Soudain l'ami fait quelques pas, et se plaçant devant Napoléon, dont il barre le passage, il hausse le ton, il parle avec vivacité, chaleur: «Tout cela peut se réparer, si l'Empereur fait arrêter Lebœuf et Frossard, s'il les livre à un conseil de guerre, séance tenante, et s'il les fait exécuter. — Car h jugement les condamnera ! L'Empereur avait fait comme un pas en arrière. «Oui! aurait repris l'ami, un conseil de guerre ! oui ! S'il le faut, les fusiller ! Et puis l'Empereur fera un manifeste adressé au pays, aux Chambres; il exposera qu'il a été trompé, mais que justice est faite! Il invoquera le patriotisme de tous les partis; il se demettra de sa couronne aux mains du Corps Législatif, il provoquera une régence; il y appellera tous les bonnêtes gens, à quelque parti qu'ils appartiennent et, redevenu simple général, il se battra pour chasser l'étranger ! L'ennemi chassé, la Fr.mce rendra la couronne à Xapoléon!" L'Empereur paraissait frappé de ce plan tracé à larges traits et en dehors des conditions ordinaires : «Oui ! oui !la Krance appréciera cela, elle s'associera à cet acte de patriotisme parti du trône et jamais dynastie ne sera plus en sûreté que le chef étant à l'ennemi et l'enfant sous la protection des Chanbres, du pays ! la France, la nation couronnera deux fois une race plus soucieuse de l'honneur du paya que d'un trône!" L'ami avait fait passer sa chaleur dans l'âme de son interlocuteur, dont le visage s'anima d'un éclair de résolution. Mais la chaleur n'est pas la conviction ! Faire fusiller un maréchal! Faire fusiller le gouvernement de son fils! Les fortes résolutions, les coups d'Etat ne trouvaient plus Xapaléon assez viril; la maladie et la constatation de l'inanie de son Gouvernement l'avaient brisé; ce n'était plus l'homme qui, pour épouser l'lmpératrice, jetait à la face des alliances souveraines son titre de Parvenu. Napléon n'était plus assez sûr de luimême pour être sûr de la France! 11 n'osa lui remettre — en garde cette épée qu'elle lui eût rendue, et qu'il a déposé si humblement un mois après, aux mains du roi de Prusse! Napoléon 111 n'existait plus: Lebœuf et Frossard l'avaient, eux, fusillé! L'ami sortit; il alla se mêler aux groupes de la maison, qui se tenaient dans la Cour. Los bulletins recommencèrent; tout le jour, Napoléon 111, Empereur des Français, ne fut plus qu'une signature, qu'une machine à apostilles! qu'un paraphe! qu'une griffe! Tout l'entourage avait repris, une fois hors de portée du Souverain, son attitude accablée, son abattement; on eût dit des fantômes ployant sous leurs ombres! Comme c'était laid, tous ces brillants unifornes qui ne s'étaient pas couchés et semblaient flétris à la clareté trop vive du jour : on aurait dit qu'ils pâtissaient d'avoir assisté à tant d'indécision, de pusillaminité et d'abattement, comme l'on re ternit sous un souffle impur. En ce moment le lieutenant-colonel d'Oruaaf. aide de camp du maréchal Lebœuf, entra : il venait annoncer à l'Empereur que tout n'était pas si désespéré! Soudain les habits brodés se reprirent à rayonner! .Mais plus de bruit autour de la demeure souveraine! plus de ces l'ouïes avides de voir : la défaite fait envoler les dévouements. Seul, l'agent de police Galand rôdait, comme si déjà, disposé à la retraite, l'Empereur eût encore besoin d'un dernier conseil. Jamais, en effet, ces gardes du corps-là n'ont valu que pour les ténébreuses entreprises : ce ne sont pas les polices, ce sont les actes qui gardent et protègent les Royautés '. Comme c'était dimanche, le clergé. évêque en tête, attendait l'Empereur, qui devait assister à la messe à la Cathédrale. Il s'agissait bien de messe ! Ennuyés d'attendre et — déjà moins courtisan — l'évèquc et le clergé rentrèrent. En résumé, jamais journée ne fut plus à ia honte de la Cour. L'Empereur se prêtant à sa destinée, déjà ses courtisans, chambellans de malheur, lui préparaient les relais pour Wilhelmsha>he ! (A continuer.) Correspondance particulière de „FAvenir." Sedan, le 15 novembre 1870. Monsieur le Rédacteur, Grâce aux mille voix de la presse, grâce aux réclamations incessantes dont elle se fait l'écho, la diplomatie paraît vouloir se préoccuper des atrocités et des dévastations auxquelles se livrent Irs confédérés Allemands sur le sol de notre pauvre France. Hélas! Dieu veuille que la voix de la justice et de l'humanité pénètre, da s les conseils du roi Guillaume ! Dieu veuille que le sens moral si profondément abaissé dans les gouvernements européens, se relève et reprenne son empire \ 11 est temps de parler et d'agir; il est temps de rappeler aux modernes barbares la nation du droit, le sentiment du juste, le respect de l'humanité. A la vue du sangfroid, du Hegme qui préside aux exécutions sauvages, on demeure effrayé, confondu, et l'on se rappelle ce mot si justement applicable à notre époque : mutaveront Jus. Le droit, où est-il depuis vingt ans? Qu'en a-t-on fait? Et aujourd'hui ne peut-on pas ajouter ; où sont ces beaux principes humanitaires, tant prônés par les idiologues allemands? Nous les jugeons par leurs fruits. L'année 1870 donnera à l'Europe le niveau de la civilisation d'outre Rhin. Pour ne parler que de mon pays, Monsieur le Rédacteur, je puis l'afffrmer, le département des Ardenues conservera un amer et ineffaçable souvenir des actes de vandalisme dont il est le théâtre. A mesure que le flot de l'invasion s'avance, il creuse des sillons plus profonds, où la Prusse se hâte de jeter des semences de haine pour recueillir un jour la vengeance. Que de traits honteux de cruauté, de barbarie j'aurais à raconter si je voulais entrer dans les détails ! Pour ne pas rappeler les hommes de Falaise, de Voncq, etc., les femmes, les enfants, les vieillards inoffensifs fusillés, j'arrive à des faits tout récents, qui caractérisent de plus en plus la douceur de l'occupation étrangère. La semaine dernière, à propos de réquisitions, voilà Messieurs les Prussiens à Rouvroy, à Aubigny; là ils incendient sans motif 17 maisons; ici ils dépouillent le maire, le curé, l'instituteur et leur font subir l'horrible traitement qu'ils administrent si volontiers aux machines qu'ils appellent soldats; plus loin, ils enlèvent le maire et laissent pour mort le curé qu'ils ont roué de coups. Demandez-leur les motifs d'une si abominable conduite. Ils vous répondent invariablement : c'est la guerre. Ils pillent: c'est la guerre. Ils fusillent des femmes, des enfants, des vieillards : c'est la guerre. Voilà l'excuse de ces homme». Que dire de leurs tribunaux militaires ? Je connais des faits lamentables qui seront publiés plus tard, et qui seront à jamais la honte des nations civilisées. Dans les environs de Grandpré, les francs-tireurs font leur devoir de soldats français. Ils atteignent le ..commandant. C'en est trop : Il faut brûler Grandpré. Heureusement, les soldats déclarent unanimement que, si on leur impose un pareil crime, ils déserteront à l'instant, et le bourg est sauvé. Exemple tellement rare qu'il est digne d'une mention honorable. Vous savez, Monsieur le rédacteur, que la garnison de Montmédy a fait, il y a quelque temps, une riche capture à Stenay. Le commandant prussien, toute sa troupe et la caisse contenant 140,0C0 francs furent enlevés en moins d'une heure. Grande colère de l'ennemi! Menaces d'incendie, de pillage ! Les environs de Stenay sont occupés par des forces respectables. De Montmédy arrive une dépêche au chef prussien. Elle lui signifie que, si, à l'occasion du fait de guerre qui vient de se produire, un seul habitant de Stenay est inquiété dans sa personne ou dans ses biens, les prisonniers en répondront sur leur tête. Une douche d'eau froide n'aurait pas produit plus d'effet; le calme revint à l'instant. Le roi de Prusse tient beaucoup, paraît-il, à son commandant de Stenay, aujourd'hui l'hôte obligé de la forteresse de Montmédy. A deux reprises différentes des parlementaires sont allés proposer un échange; démarches inutiles. A bout d'arguments, le dernier envoyé s'avisa de dire au commandant de place: «Puisque vous ne voulez rien entendre, „nous bombarderons Montmédy." Venez répond celui-ci : «Nous savons comment «vous vous y prenez. Nous savons que „vous aimez à tuer lea femmes, les en«fanls, les vieillards, que vous êtes des «incendiaires et non des assiégeants, «nous suivrons vos propres lois et je «vous promets de placer sous le feu de «vos batteries, votre général tant désiré «et après lui, tous ses compagnons de «captivité. Ce sera faire la guerre à la prussienne." Et jusqu'à ce jour, pas d'apparence de siège de Montmédy. Si je passe à un autre ordre d'idées, je rencontre dans le droit prussien des prescriptions aussi odieuses que ridicules. Voici un décret de Sa Majesté le Roi qui abolit la conscription dans les départements occupés; en voici un autre qui défend aux hommes de 25 à 45 ans de s'absenter, à peine de 50 francs d'amende par jour, payable par la famille de celui qui enfreindra la défense. Ainsi, il est bien entendu par ce droit nouveau, que si un français a du patriotisme, que s'il court s'enrôler pour chasser l'ennemi de son pays, sa famille est coupable d'un crime dont l'expiation doit être fourni en argent. Le roi de Prusse croit-il sérieusement que ces absurdes décrets vont terroriser les populations? Qu'il se détrompe; ils font hausser les épaules. De telles prétentions ne se trouvait pas dans le code du droit des gens, et, malgré le futur empereur d'Allemagne, il sera toujours permis aux citoyens d'une nation envahie de voler à la défense de son territoire. M. de Bismark ne se doute pas des effets de ses conseils machiavéliques; il ne voit pas les flots de haine qui montent jusqu'à cette tête couronnée, qu'il a la réputation de diriger comme on conduit un enfant à la lisière. Que Dieu nous délivre de nos envahisseurs ! Veuillez agréer, Monsieur le rédacteur, mes civilités empressées. V. de Guillancourt
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Correspondances. IL'heure de Paris est eu retard le 17 mit. eur Luxemb. et celle de Cologne «' lllemague) de 6 min. Dép. Luxemb..; 7s°ml — , Dép. Cologne . — ll*°m 'Arr. Liège jl208s; I2'- —Aix-la-Ch. -- ! 1*> s — Bruxelles.. 25> - 4« - — Verviers .. 725m 2-'5 - — Anvers -- - 522 - - Anvers ' — ll°°m — Verviers .. 12>« - 122» - -Bruxelles.. -- 1100 - — Aix-la-Ch. - -! 2<><-- - Liège 6» - 2« s — Cologne... -- -J 4«o - Art. Luxemb .. 123» s 8«> -
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LIGNE DE BELGIQUE. D. Lux. — 92«m 251 u, 82« g D. Brux -- 6»«m 1225, fl2og — Bcrtr — 935- 300. gJ9 . .. Lieg -- 7*oJ iso .| 415. -Mam; — i 9*i- 3°6 - 8*8- -- Nam -- «« -! 21» - 5«- -- Cap - < 9" - ZU- pio . .. Xrl. 6«»n, 12»o s| 5*5- 935. -- Bett 951-j 816- 905 ... Ster 62* -1122« -' 6«> - — — Ster — 955- 32« - 910- --Bett. 6*5-12**- 6" - — Arr.Arl 5««. 10«». 385. 930 Cap 6«-!l2" - 62'- — -- Xam 9">- 1*5B 78O. .. .. Mam 7«> - 12»» -' 63,. _ .. Lieg! 9*0- 2« - 8"<» Bertl ?08 . 104 . y«, . _ — Brux 038 323- 9°5. -- Arr.Lux 7««-| 1«-| 6*6- —
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Trains de Pépinster à Luxembourg.
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Trains de Pépinster à Luxembourg. )ép. PépinsteT -- Spa -» Tr.-Vierges »- Maulusmuhl »» Clervaux.. »- "Wilwerwiltz -> Kautenbach -- GoebelBmuhl i 7«. .. 258 g Dép. Ettelbruck 558m 7ism H46m 501 „ .. 8W.; .. 381. .. Colmar I 6«« .5 729 . 11&3 . 519. -- 5"m 10««-' 2**8 5°«- -- Cruchten.. 6'«-! 7»« . 12<x> - f>». -- 528-1045.! 3«> - 6». -- Mersch. t.- 621 - 7W - 12" - 5« - -- 542.1053. ifi7 _ 6»? - -- Lintgen 62'- 8>i 12" «! 8<» . .. 812.1108.,' 3&0. y«9. .. Lorentzweil 68». 8*1 - 1225 . 618- e»« . 1118 . 409. 839. .. Walferdang, 8*5. 8" . 12" . «28. -- 6*2- ll«-j 4»- 6*«- -- Dommeld..' 6M-; 8& 12«-i 6'- | Arr. Luxemb. .. 701 > 91 - 112*» -1 ?<» ,. 709- 717- 724. 7S5. 748- 48- 80S- 8U-
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LIGNE D'ALLEMAGNE.
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LIGNE D'ALLEMAGNE. )ép. Luxe.1 7*6mj9s6ml l-*i B; 7&11 — Oetran 7**-|lo"-| 2«»-I 82S- --Wecke 80» - I0b«. 2«-> 9«'- -- Merter b" - 11» 2«>! 9". — Wasser 8" - 11«. 301. j 9B9. k-rr. Trêve 8*0 - — 3«0 - 1010- -- Saarbr 10<0m — =m — - )ép. Saarbi — — — -j -- Trêve.! K«» - — ' 12« ,! 7»- -- Merte. ?«' . 1124. 10».! 8oo. --Oetran. 8>» - 122»» 2<n ., 844. Irr. Lnx..j 8«» -12»- 2« - 916-
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Service des Diligences.
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Service des Diligences. Luxembourg à Echternach . . . 8.00s De Diekirch a Vianden. . 8.50m 5.00s ■ De Mersch à Laroohette. . . 4.50s D'Echternach à Wasserb. 4.15m 5.15s De Wiltz a Bastogne 6.15m ! Echternacherbruck à Echternach a Luxembourg . . . 4.00m De Vianden à Diekirch. . 5.00m 5,00s ; Laroohette à Mersch . . . 6.20m 3.00s , Wasserbillig à Editera. . 8.25m 3,1 s Bastogne à Wiltz 1.15m ! Bittbourg De Luxemb. à Bascharage. . . 4.00s De Diekirch à Echternach . . . 2.00s i D'Ettelbruck à Arlon 4.00s D'Oetr«nge a Remich. . . 8.20m 2.15s Hosingen à Wilwerw . . 4.25m 4.45 s Bittbourg à Bascharage à Luxembourg. . > o-30m Echternach à Diekirch 4.45m ' Arlon à Ettelbruck 5.00m Remich à Oetrange . . . 5.45m 12.10m ! Wilwerw. a Hosingen. . 9.10m 7.20s : EchtornaohorbrnoU De Luxemb. a Monder?. 8 00m 3.45s De Mersch à Redange 4.60s D'Ettelbruck à Wiltz 5.30s De St.-Vith à Trois-Vierge». . 6.00m De Vianden à Prum 7.00, I «fcndorff ii Luxnmhnur*. 5 4ôm «.00m Redange a Mersob. ...... 5.00m Wilt* à Ettelbr? 7.30ti Troie-Viogos • 8t-Vith .... « 15s \ Prum à Vianden 8.10m | . 4 80» 1.41
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LES VENDEENS.
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LES VENDEENS. Les Vendéens font parler d'eux. Ils sont aux avant-postes, ils éclairent l'armée, ils tiennent l'ennemi en respect, enlèvent ses convois, tuent et prennent chaque jour des hommes et des chevaux. A la hauteur du grand nom de leurs pères, les soldats de Charrette et de Cathelineau soutiennent la gloire des «quatorze siècles," que M. Gambetta a dû rappeler l'autre jour à la Nouvelle France. J'ai eu la bonne fortune de me rencontrer avac l'aide de camp de M. de Cathelineau, M. Viale, digne aide d'un tel chef, et j'ai recueilli de sa bouche des détails élu plus vif intérêt. L'un des faits qu'il m'a contés m'a frappé particulièrement : je veux le faire connaître au public, parce qu'il est d'une beauté grandiose, et propre, ce me semble, à éclairer certains poin'.s de la situation. Ces jours derniers, les Vendéens se rencontrèrent avec une troupe prussienne. Les Prussien? étaient trois mille, les Vendéens étaient cinq cents. Les deux corps se trouvaient sur deux hauteurs voisines, à huit cents mètres l'un de l'autre. Après quelques instants de délibération, les Vendéens résolurent l'attaque. Quand le signal fut donné, l'aumônier parut et se dressant au milieu de ces hommes qui allaient jouer leur vie : «Mes enfants, leur dit-il, voici l'heure! à genoux! recommandez votre âme à Dieu! je vais vous donner l'absolution !" Et puis d'un grand geste solennel, étendant la main au-dessus des soldats prosternés, le prêtre prononce les paroles sacramentelles : Ego vos absolvo. Ce fut notre Thabor, disait le narrateur ; nous nous relevâmes transfigurés. «En avant," cria le chef. Tous partirent d'un seul élan, les cavaliers ventre à terre, les fantassins au pas de course. Mais les Prussiens ne les attendirent pas, ils avaient vu le mouvement, le prosternement de tous ces hommes, la prière du prêtre, et.devinant à qui i's avaient affaire, ils préférèrent décamper. Le souvenir leur est resté, et partout où ils vont, leur premier soin est de demander a.!X paysans: «Où sont les Vendéens ?" Moralité : Qu'on trouve cent mille hommes pareils aux Vendéens, et les Prussiens auront leur compte, en dépit des Bibles dont eux, au dire de M. Viale, ont soin de se munir. ( Union.) Le fait suivant s'est passé à Châlons il y a quelques jours : Un soldat de la landwehr, placé en faction à un endroit où la route traverse la voie ferrée, remarqua que cet endroit présentait quelque chose de particulier. 11 s'apprêtait à fouiller le sol avec la baïonnette de son fusil, lorsqu'une femme lui cria de prendre garde, qu'il y avait là une mine. En fouillant le sol avec prudence, on trouva en effet que le fait était vrai et que tout était préparé pour faire sauter le premier train qui passerait. Un journal de Nuremberg dit qu'il y a en ce moment 94,000 soldats bavarois en France et 39,000 hommes à l'intérieur de la Bavière. En 1866 la Bavière n'a pu mettre sur pied que 50,000 hommes. On se rappelle qu'un échange d'exi lications a eu lieu entre le comte de Bismark et les membres du corps diplomatique restés à Paris pendant le siège, lesquels avaient réclamé le droit d'entretenir des relations officielles avec leurs gouvernements respectifs. La première demande, formulée le 24 septembre, avait été repoussée par M. de Bismark le 3 octobre. A une nouvelle demande que le nonce, M. Chigi, avait portée directement au quartier général du Roi, le 6 octobre, le chancelier a répondu par la note suivante, dont nous empruntons le texte à la Nouvelle Gazette de Zurich : «Versailles, 10 octobre 1870. «Monsieur, «J'ai eu l'honneur de recevoir la lettre du 6 octobre par laquelle les membres du corps diplomatique qui résident encore à Paris ont bien voulu m'informer qu'il leur sera impossible d'entretenir des relations officielles avec leurs gouvernements si la condition qu'il ne leur pourrait être adressé que des dépêches ouvertes devait être maintenue. Lorsque le refus d'un armistice de la part du gouvernement français eut rendu la continuation du siège de Paris inévitable, le gouvernement du Roi, de sa propre initiative, notifia, par la Note-circulaire du secrétaire d'Etat M. von Thiele, en date du 26 septembre, aux agents des puissances neutres accrédités à Berlin, que la liberté des relations avec Paris n'existait qu'en tant que les événements militaires le permettaient. „Le même jour, je reçus à Ferrières la communication de M. le ministre des affaires étrangères du gouvernement de la défense nationale, m'informant du désir exprimé par le corps diplomatique d'expédier chaque semaine un courrier avec des dépêches pour leurs gouvernements, et je n'hésitai pas, d'accord avec les règles établies par le droit international, de donner la réponse qui m'était dictée par les exigences de la situation militaire. Il a convenu aux hommes actuellement au pouvoir d'établir le siège de leur gouvernement à l'intérieur des fortifications de Paris, et de choisir cette ville et sa banlieue pour théâtre de la guerre. Si les membres du corps diplomatique, accrédités auprès du gouvernement précédent se sont décidés à partager avec le gouvernement de la défense nationale les inconvénients inséparables du séjour dans une forteresse assiégée, la responsabilité n'en revient pas au gouvernement du Roi. «Quelle que soit notre confiance que les signataires de la lettre du 6 octobre sauront se soumettre personnellement, dans les communications adressées à leurs gouvernements, aux obligations que leur présence dans une place forte assiégée peut imposer, d'après les règles du droit de la guerre, aux agents diplomatiques, l'en faut pas moins tenir compte de ia possibilité que l'importance de certains faits au point de vue militaire puisse leur échapper. .11 est évident, en outre, qu'ils ne sauraient nous offrir la même garantie pour les messagers qu'ils devraient employer et que nous serions obligés de laisser passer à travers nos lignes. Il s'est produit à Paris un état des choses dont l'histoire moderne, au point de vue du droit international, n'offre aucun précédent analogue. „Un gouvernement en guerre avec une puissance qui ne l'a pas encore reconnu, s'est renfermé dans une forteresse assiégée et se voit entouré d'une partie des diplomates qui avaient été accrédités auprès du gouvernement auquel le gouvernement de la défense nationale s'est substitué. En présence d'une situation aussi irrégulière il sera difficile d'établir, sur la base du droit des gens, des règles qui soient incontestables sous tous les points de vue. «Je crois pouvoir espérer que Votre Excellence comprendra la justesse de ces observations et saura apprécier les considérations qui, à mon vif regret, m'empêchent de donner suite au désir exprimé dans votre lettre du 6 octobre. Du reste, si les signataires croient ne pis pouvoir en admettre la justesse, les gouvernements qu'ils ont représentés à Paris et auxquels je ferai part sans retard de la correspondance échangée avec vous, se mettront, de leur côté, en rapport avec le gouvernement du Roi, afin d'examiner les questions du droit des gens qui se rattachent à la position anor/ maie que les événements et les mesures du gouvernement de la défense nationale ont crFée à Paris. «Veuillez agréer, etc. pßismàrlc." Nous exrayons d'une lettre particulière qui nous est adressée, le passage suivant relatif à la situation des population françaises. Bien que ces quelques lignes ne soient pas très-explicites, elles suffisent, croyons-nous, pour prouver que le désir et l'espoir de vaincre sont généraux, aujourd'hui, en France, et que l'affaire d'Orléans a déjà suffi pour réveiller la confiance dans toutes les clauses de la société. «Quand, cher monsinur, sortirons-nous des étreintes de ces voleurs, assassins, incendiaires et tutti quanti, je l'ignore encore, mais j'espère bien qu'avec du calme et un peu de patience nous en viendrons à bout; que Paris tienne encore quelque temps — il tiendra, je n'en doute pas — et les forces que nous organisons, surtout avec l'ardeur qui les anime, sortiront victorieuses de cette lutte atroce. Mais il ne faut pas se presser, il faut, avant d'aller à l'ennemi, être sûr des hommes et ne pas les y conduire pour les faire massacrer faute de leur avoir donné l'instruction nécessaire." ,L'affaire d'Orléans, que vous connaîtrez sans doute lorsque vous recevrez cette lettre, a déjà fait beaucoup de bien en ce sens qu'elle relève le moral et donne une certaine confiance à nos jeunos troupes. «Enfin, Dieu aidant, nous viendrons à bout non-seulement de les chasser, mais encore, je l'espère, de les exterminer." (Peuple belge.)
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LE NEVEU JUGÉ PAR L'ONCLE.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG.
LE NEVEU JUGÉ PAR L'ONCLE. Napoléon I" causait nu jour avec le général Dupont qui à Baylen, en 1810, s'était rendu avec une armée de 10,000 hommes à l'armée anglaise, commandée par Wellington. Il n'avait pas de paroles popree accabler ce malheureux général, et prit de là occasion pour condamner sans excuse toute capitulation d'une armée en rase campagne; «Que doit faire un général, demandait-il, quand son armée est dans une position douteuse et même mauvaise? En changer, s'il le peut; s'il ne le peut pas, en appeler à son courage, et se battre, toujours se battre, parce qu'il y a là une chance. Mais il sera battu.... Eh bien ! tout ne sera pas perdu, il restera l'honneur." Soixante ans plus tard, Napoléon 111 se rendait au roi de Prusse avec une armée de 85,000 hommes. De toutes les capitulations de l'histoire, condamnées en bloc par Napoléon ler,Ier, aucune ne fut jamais plus désastreuse que celle de Sedan. Dans cette horrible défaite tout a été perdu, même l'honneur. Le premier empereur, en dégradant le général Dupont, ne prévoyait pas qu'il dégradait en même temps un bien plus grand coupable, son neveu, en qui devait périr à tout jamais l'avenir de sa race. (Patriote vendéen.)
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Intérieur.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG.
Intérieur. Le Mémorial du 12 novembre 1870 public: 1) Un arrêté royal grand-ducal du 10 novembre 1870, portant règlement sur les mesures à prendre contre l'invasion et la propagation du typhus contagieux. 2) Un arrêté royal grand-ducal du 10 novembre 1870, portant règlement sur l'abattage d'animaux en cas de maladies contagieuses et la fixation des indemnités de ce chef. :>) Un arrêté royal grand-ducal du 10 novembre 1870, décrétant les mesures de précaution contre l'invasion et la propagation de la peste bovine. 4) La loi du 10 novembre 1870, concernant la création d'une société anonyme de crédit foncier. 5) Un avis portant qu'à partir du 15 novembre courant, des envois de fonds pourront être faits, au moyen de mandants de poste, du Grand-Duché de Luxembourg pour les bureaux de poste allemands établis dans les circonscriptions des directions des postes à Strasbourg et i. Metz, et réciproquement. Le montant des sommes déposées ou à payer sur mandats devra être indiqué en francs et en centimes. Les versements à faire pour mandats payables aux bureaux de poste allemands, devront être effectués en monnaie de France, et même en écus de cinq francs ou en or, si la Homme déposée excède cinquante francs. Toutefois il sera loisible à l'envoyeur de faire son dépôt en argent de Prusse ou du Verein, en payant de ce chef et à titre d'agio, un droit provisoirement fixé à deux pour cent. Les mandats de l'espèce payables aux bureaux des postes du Grand-Duché seront acquittés «n monnaie de France. Si le comptable n'a pas une somme suffisante en cette monnaie, le paiement du mandat sera différé jusqu'à l'arrivée des fonds nécessaires. Le paiement pourra cependai t être effectué en monnaie de Prusse ou du Verein, si le destinataire préfère obtenir le paiement de suite. Ce qui précède est applicable aussi aux monnaies de Belgique. L' s droits fixes à payer pour l'expéditeur sont les suivants : 25 centimes pour tout mandat ne dépassant pas 100 francs; 50 centimes pour tout mandat de plus de 100 frs. jusqu'à 200 frs. Aucun mandat ne pourra excéder la somme de 200 frs. Pour le reste, ces mandats sont soumis aux mêmes conditions que ceux de et pour l'Allemagne. Les formulaires à employer dans le Grand-Duché pour les dits mandats sont conformes aux formulaires rédigés en langue allemande et usités pour mandats de l'intérieur du Grand-Duché. 6) Un avis portant qu'à partir dn 10 novembre 1870, la marche du service de transport des dépêches et de messageries entre "Wilz et Ettelbruck est réglée ainsi qu'il suit : Départ de Wiltz, à 7 !>. 10 du matin; arrivée à Ettelbruck-gare, à 11 h. 15 du matin. Départ d'Eitelbruck-gare, à 5 h. 30 du soir; arrivée à Wiltz, à 9 h. 35 du soir. 7) Un avis portant qu'il résulte d'une déclaration reçue le 15 octobre dernier par le bourgmestre de Feulen, que le sieur Nicolas Pies, maître de carrières, demeurant à Niedermertzig, où il est né le 20 octobre 1848, de Jean-Nicolas Pies, natif de Michelbach (Prusse), et de Marie Salentiny, conjoints, décédés audit Mertzig, a rempli les formalités prescrites par l'art. 9 du Code civil pour acquérir la qualité de Luxembourgeois. 8) Un arrêté royal grand-ducal du 10 novembre 1870, par lequel le sieur H. Lambert, chirurgien-dentiste à Metz, a été autorisé à exercer son art dans le Grand-Duché pour le terme de six mois. 9) La liste des personnes auxquelles ont été délivrés des permis de chasse pour la durée d'une année depuis le ler1er jusqu'au 12 novembre 1870. Le chiffre des permis délivrés s'élève à 510. Le Conseil communal est convoqué pour le samedi, 19 de ce mois, à trois heures de relevée, pour délibérer sur. les affaires indiquées ci-dessous. 1. Bureau de Bienfaisance. — Compte de 1809. — Avis à émettre. 2. Idem. Budget de 1871. 3. Hospice des vieillards. — Compte de 1868. 4. Idem, des orphelins. — Idem de 1869. 5. Hospices civils. — Régime alimentaire pour 1871. 6. Police locile. — Modification du rérèglement de service. 7. Demande en naturalisation. — Avis à émettre. S. Ecole de musique.*— Plan d'études à arrêter. 9. Athénée. — Neuve le appropriation de locaux. — Avis à émettre. 10. Baumbnsch. — Coupe. — Relaissument des travaux. 11. Budget de la ville pour 1871.
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SITUATION.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG.
SITUATION. Le télégraphe nous a apporté ce matin le résumé de la circulaire du prince Gortschakoff, relative au traité de Paris. Les modifications proposées par la Russie portent bien sur les clauses qui ont été désignés dès le principe, c'està-dire la convention additionnelle relative à la marine, dans la mer Noire. Le gouvernement russe déclare nettement qu'il ne se croit plus lié par le Traité de 1856, mais il repousse toute idée qu'on pourrait lui attribuer de vouloir de nouveau soulever la question d'Orient. La Russie ne refuse pas de s'entendre avec les puissances signataires du traité pour substituer aux clauses auxquelles elle veut se soustraire des conditions plus avantageuses pour elle. Ce qui serait comme nous l'avions prévu, la réunion d'un congrès. Nous ne savons rien encore de l'impression qu'a produit cette démarche de la Russie, sur les puissances européennes et sauf ce que nous avons publié hier, nous ne pouvons donner aucun détail à ce sujet. Mais à en juger par la rapidité avec laquelle le gouvernement britannique a agi en cette circonstance, il est à présumer que l'Angleterre, qui, après tout, est la puissance la plus directement intéressée dans la question, ne la considère pas comme sans gravité et qu'elle exigera, de la part de la Russie, de sérieuses explications et des garanties suffisantes pour ses intérêts. Des renseignements qui, du reste, sont peutêtre un peu vagues, nous font même supposer qu'au cas où cette puissance n'obtiendrait pas ses apaisements, elle ne reculerait pas devant l'éventualité d'une déclaration de guerre et que déjà des armements maritimes auraient été commencés à Londres, en vue d'un conflit prochain. Nous croyons que c'est pousser les choses un peu loin et qu'il ne faut pas conclure de la susceptibilité de l'Angleterre — susceptibilité trèslégitim , du reste — et de quelques démonstrations belliqueuses, à l'imminence d'une nouvelle guerre. Du moins, jusqu'ici, rien ne peut faire prévoir que la démarche de la Russie, doive avoir ces conséquences désastreuses. Jusqu'ici, nous ne pouvons établir encore que des suppositions, mais il est probable que la situation ne tardera pas à se dessiner. Nous avons publié hier le résumé des négociations de Versailles, adressé par M. Thiers aux représentants des puissances étrangères à Tours. Ce document ne fait que confirmer les renseignements qui ont été publiés à ce sujet. Il établit que M. de Bismark n'avait fait primitivement aucune objection à la clause du ravitaillement de Paris et que l'opposition à cette clause est venue de l'autorité militaire. M. Thiers constate ensuite un parfait accord avec les membres du gouvernement provisoire, et sa conviction que toute concession sur ce point était impossible. Ce qui ressort de plus important de ce document c'est l'aveu, que M. de Bismark est obligé de faire, de sa participation aux intrigues bonapartistes. Si la situation en France varie peu l'on y acquiert en revanche chaque jour plus de confiance et d'espoir dans l'issue de la lutte. A l'étranger l'opinion que la chute de Paris ne mettrait pas fin à la guerre s'accrédite beaucoup aussi et le correspondant, à Versailles, du Times émettait encore cet avis dans une de ses dernières lettres. Il est à supposer qu'en Allemagne aussi on finira par y voir clair. Malheureusement il est un peu tard et S. M. Prussienne pourrait bien s'apercevoir que l'orgueil de ses premiers triomphes l'a engagée dans une voie d'où il lui sera peut-être difficile de se tirer avec honneur. Dans une lettre qu'il adresse au Times, M. Guizot vient aussi de donner son opinion dans la question des pourparlers de Versailles. L'ex-miuistre de Louis- Philippe est également d'avis que le gouvernement provisoire, devant le refus du gouvernement prussien de permettre de ravitailler Paris, n'avait pas d'autre conduite à tenir que celle qu'il a tenue et que la responsabilité de la continuation de la guerre ne peut retomber que sur celui des deux adversaires qui, par des prétentions insoutenables, a rendu toutes négociations impossibles.
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DERNIERES NOUVELLES.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG.
DERNIERES NOUVELLES. Lille, 16 novembre. L'Fœho du Nord annonce qu'une colonne allemande de 1200 hommes a occupé hier soir Tergnier. Elle a été logéo chez les habitants de la ville et des villages voisins. Un détachement a quitté Clermont et marche sur Montdidier. Les Prussiens ont incendié Moulin, disant qu'il avait servi d'asile aux francstireurs. Berlin, 16 novembre. Versailles, 15 novembre. Officiel. — Aucun mouvement ennemi n'est signalée ni de Paris ni de la Loire. Londres, 16 novembre. Des nouvelles de Chine disent que de nouveaux meurtres d'étrangers ont été commis à Canton. Les meurtriers ont été exécutés dans la journée. Londres, 16 novembre Le Times dit qu'il est impossible de reconnaître au czar le pouvoir de se libérer des obligations du traité de 1856. Si la Russie a de bonnes raisons à faire valoir, qu'elle les soumette à l'Europe; mais si la Turquie insiste sur le maintien des stipulations du traité, l'Angleterre n'oubliera pas les obligations qui lui incombent. Berlin, 16 novembre. Il est douteux qu'il y ait des négociations nouvelles pour un armistice et pour la réunion d'un congrès. Le succès de telles négociations serait plus douteux encore. Berlin, 16 novembre. Le Staatsanzeiger publie une ordonnance royale, par laquelle le Parlement de la Confédération de l'Allemagne du Nord est convoqué pour le 21 novembre, à Berlin. Berlin, 16 novembre. La Correspondance provinciale publie un article sur la rupture des négociations pour l'armistice dans lequel il est dit: «Il n'y a qu'une guerre sans merci qui puisse forcer la France à reconnaître le besoin de la paix. «Après la chute de Metz, tout était prêt pour faire bientôt reconnaître à ce malheureux pays que son gouvernement de la défense nationale n'est rien qu'un gouvernement du délabrement national, et que sa réorganisation ne pouvait être obtenue que pur la reconnaissance sans réserve d'une défaite complète." Il s'occupera probablement, outre l'allocation d'un crédit pour la continuation de la guerre, de l'extension de la Confédération de l'Allemagne du Nord aux Etats de l'Allemagne du Sud qui sont décidés à entrer dans cette Confédération. Relativement au différend russe la Correspondance provinciale dit : «La communication d'importantes résolutions du gouvernement impérial a fait une vive impression chez les puissances qui y sont le plus directement intéressées. «Pourtant il paraît, d'après les avis connus jusqu'à présent, qu'aucune de ces puissances ne paraît se soustraire d'une manière absolue à la prise en sérieuse considération de l'opportunité d'une modification du traité de Paris." Lons-le-Saulnier, 14 novembre. Administration de Vintêrieur. Je viens de recevoir de Dôle la dépêche officielle suivante (renseignements certains) : Hier soir, 800 Prussiens environ à Chevigny avaient abattu trois bœufs et étaient: à les dépecer, quand l'ordre subit de remonter vers Gray leur arriva. Abandonnant aussitôt les provisions préparées, ils remontèrent la Saône avec leur matériel de guerre. C'est à la reprise de Dijon par nos troupes que serait due cette retraite. Aujourd'hui on ne verrait plus que quelques ennemis voyageant en éclaireurs sur la route d'Amangey. Nous leur aurions tué un homme. Hier, à Auxonne, on leur en aurait abattu huit d'un coup de canon. Les francs-tireurs, de leur côté, leur eu auraient tué trois sur la route de Flammerans à Auxonne. Le maire de la localité a été fait prisonnier. Une dépêche de Bordeaux, 14 novembre, 1 h. 55 soir, informe que des prisonniers prussiens, arrivés à Oléron, sont détenteurs de valeurs importantes en or français, de chaînes d'or et bijoux de femme, produit du pillage. Tours, 15 novembre. Le général Aurelles de Paladines est nommé commandant en chef de l'armée de la Loire. Les préfets sont autorisés à accepter l'offre, qui leur serait faite des cloches des églises pour fondre des canons. La Gazette de France annonce que le général Werder est en communication avec le prince Frédéric-Charles dont l'avant-garde est arrivée sur l'Yonne. Son quartier général est à Doulevent. Von der Tann a reçu des renforts qui portent son armée à 160,000 hommes. Lons-le-Saulnier, 11 novembre, 11 heures soir. Dôle est évacué. Souppes, 11 nov. 9 h. m. (Préfet de Seine-et-Marne à intérieur.) Les 47 uhlans entrés à Nemours ont été surpris et enlevés cette nuit. Ce sont les mobiles de Seine-et-Marne qui, incorporés depuis huit jours, armés et habillés depuis trois jours, ont accompli ce hardi coup de main. Trois compagnies, de mobiles partirent en silence de leur cantonnement à 1 h. 3/4, arrivèrent à Nemours, et à 2 heures l'attaque de la maison où les uhlans s'étaient retranchés commença. Après un combat d'une heure environ, 42 uhlans avec 2 officiers se rendaient; 3 ont été tués, 2 ont réussi à s'enfuir. Nous n'avons eu que 2 hommes légèrement blessés. Cette nuit, on a amené les prisonniers avec chevaux, armes et fourniments. Les mobilisés de Seine-et-Marne, formés seulement depuis huit jours, ont montré dans cette affaire une constance et une fermeté remarquables. Gien, 14 novembre, 11 h. m. On dit Prusssiens au nombre de 800 à Sens. Colonne nombreuse attendue dans la soirée. Rien de certain encore sur leur direction. Une dépêche de Saint-Péravy, 14 novembre, 4 h. 15 soir, informe que le 11, eu avant de Patay, à Rouvray, les francstireurs de Paris ont tué cuirassiers blancs et pris 3 autres; le 12, ont pris 1 cuirassier blanc et tué plusieurs autres; — le 13, les francs-tireurs de Lipowski et le détachement de cavalerie de Patay ont fait prisonniers, dans la direction d'Orgères, 2 cuirassiers, dont 1 sous-offic'er, et 1 uhlan ; — le 14, le souslieutenant Collignon et 8 cavaliers, en reconnaissance, ont pris, en avant de Dambron, près des avant-postes ennemis, un lieutenant de hussards de Blucher- Poméranie et son ordonnance. Cet officier était seul et en reconnaissance Ce matin les francs-tireurs de Paris ont tué quelques cavaliers prussiens (cuirassiers) près d'Orgères et repris des réquisitions. Une dépêche de Dôle, 14 novembre, annonce que 300 Prussiens sont venus aux portes de la ville, la veille, à neuf heures du matin ; repoussés par les mobilisés, ils sont rentrés à une heure à Moissey. Berlin. 16 novembre. Les résultats des élections connus jusqu'à présent se groupent à peu près comme suit : Sur 400 députés il y a 140 conservateurs; 40 conservateurs libéraux; 40 progressistes ; catholiques ; 20 Polonais et 10 particularistes. Munich, 16 novembre. La Correspondance Hoffmann dit: «D'après un avis du comte de Bray on peut s'attendre prochainement à ce que les négociations qui se poursuivent à Versailles aboutiront à un bon résultat." Carlsruhe, 16 novembre. On mande de Versailles à la Gazette de Carlsruhe, en date de ce jour, ce qui suit : On dit que hier le traité relatif à l'entrée du grand duché de Hesse dans la Confédération de l'Allemagne du Nord a été signé. Le grand-duché adhère àla Constitution de la Confédération du Nord ; toutefois, quelques points peu importants ont été modifiés. Vienne, 16 novembre. Les puissances n'adresseront pas de note collective à la Russie. Le gouvernement autrichien a adressé au cabinet de Saint-Pétersbourg une dépêche identique à la dépêche du gouvernement anglais. La Turquie, qui a reçu hier seulement la notification officielle de la proposition russe, fera une réponse énergique. On prévoit que des démarches en faveur du Pape seront faites par la Prusse. (Le préfet des Ardennes au commissaire général de la défense, à Lille.) Mézières, 14 novembre. Hier, à deux heures, une colonne de 800 hommes a poussé une reconnaisance sur Prael et Fagnon, où les francs-tireurs se trouvaient cernés par l'ennemi. Après une lutte qui a duré jusqu'à cinq heures, les francs-tireurs ont été dégagés, et nos troupes, dont l'entrain et la tenue ont été remarquables, sont rentrées à Mézières. Nous avons eu 10 blessés, mais les blessures sont sans gravité. Le capitaine Dubois, déjà blessé à Sedan, a eu la cuisse traversée ; sa conduite est digne des plus grands éloges. Le commandant Verlet, qui a mené la sortie avec la plus grande intelligence et la plus énergique décision, estime à me centaine le nombre de Prussiens mis hors de combat. Les forces de l'ennemi s'élevaient à 1,200 hommes. Les Prussiens concentrent de nombreuses troupes dans les environs de M ézières. Les renseignements qui me parviennent font présager une attaque prochaine. Londres, 16 novembre. Le limes a reçu de son correspondant de Berlin une analyse de la note russe qui est conforme à celle que nous avons publiée nous-mêmes. Il annonce g e le Journal de Saint-Pétersbourg ne fera connaître le document que dans quelques jours. En attendant, le Times publie le texte même des conclusions au document, que les agents diplomatiques de la Russie sont chargés de soumettre aux gouvernements auprès desquels ils sont accrédités. Voici ces conclusions : „ Notre auguste maître ne peut admettre que des traités violés dans leurs dispositions essentielles et générales continuent d'être obligatoires dans celles qui touchent aux intérêts directs de son empire. «Sa Majesté impériale ne saurait admettre, en fait, que la sécurité de la Russie repose sur une fiction qui n'a pas subi l'épreuve du temps, et qu'elle soit mis en danger par suite du respect qu'elle aurait elle-même pour des engagements qui n'ont pas été observés dans leur intégrité. «Confiant dans l'esprit d'équité des puissances signataires du traité de 1856, et dans le sentiment qu'elles doivent avoir de leur propre dignité, l'Empereur vous charge de déclarer : .Que Sa Majesté Impériale ne se croit plus liée comme auparavant par les clauses du traité du 18 mars 1856, autant qu'elles limitent les droits de souveraineté dans la mer Noire; «Que Sa Majesté Impériale considère comme son droft et son devoir de notifier à Sa Majesté le Sultan qu'elle dénonce la convention spéciale et additionnelle annexée à ce traité, laquelle fixe le nombre et la force des vaisseaux de guerre que les deux puissances limitrophes de la mer Noire se réservent d'entretenir sur cette mer; «Qu'il (l'Empereur) informe de cela loyalement les deux puissances qui ont signé et garanti le traité général dont la convention spéciale fait une partie intégrante; «Qu'à cet égard il remet le Sultan en pleine possession de tous ses droits, en la même façon qu'il réclame les siens propres; «En vous acquittant de cette mission, vous aurez soin d'assurer que notre auguste maître n'a d'autre objet en vue dans tout ceci que la sécurité et la dignité de son empire. Il n'entre nullement dans les intentions de Sa Majesté Impériale de raviver la question d'Orient. Sur ce point, comme sur tout autre, il n'a rien de plus à cœur que de maintenir et de consolider la paix. Il reste fidèle, d'autre part, aux principes généraux du traité de 1856 qui ont établi la position de la Turquie dans le concert européen. «Il est disposé à s'entendre avec les puissances qui ont signé le traité, soit pour confirmer ses dispositions générales, ou pour les renouveler, ou pour y substituer tout autre arrangement qui pourrait sembler équitable et propre à assurer la paix de l'Orient et la balance des pouvoirs en Europe. «Sa Majesté est convaincue que cette paix, cet équilibre des pouvoirs recevront une garantie de plus, du jour où on les établira sur des bases plus justes et plus solides que celles qui naissent d'une position qu'aucune grande puissance ne pourrait accepter comme une condition normale d'existence." Rome, 14 novembre. Hier a eu. lieu l'élection de 60 conseillers municipaux et de douze conseillers provinciaux. L'ordre a été parfait. Le dépouillement n'est pas encore achevé. On assure que la moitié des électeurs inscrits a voté; les choix sont généralement modérés. La municipalité prépare des fêtes splendides pour l'arrivée du Roi. La santé du Pape est excellente et rien ne fait pressentir qu'il songe à quitter Rome. Florence, 14 novembie. L'Opinione assure que l'impression produite généralement par la dénonciation du traité de Paris est qu'il existe des dispositions chez les puissances d'accueillir en principe la révision de ce traité et que quelques gouvernements étaient déjà favorables à cette révision. La Russie a donné des instructions à ses représentants à l'étranger pour traiter la question de la manière la plus conciliante. Florence, 15 novembre Le Roi recevra demain Photiades bey, envoyé de Turquie, qui présentera ses letttres de créance. Les journaux constatent la gravité de la dénonciation du traité de 1856 par la Russie. Le Times publie la dépêche suivante : „Du 13 novembre. «On annonce officiellement que les prisonniers allemands, pris dans la bataille du 9 et du 10, sont au nombre de 2,500. «Les trains ont repris leur service aujourd'hui de Blois et de Vierzon à Orléans. «On n'a pas de nouvelles de la Loire aujourd'hui; les deux armées paraissent garder une attitude d'observation. Les Allemands tout au moins sont concentrés près de Toury."
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LIGNE DE FRANCE.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG.
LIGNE DE FRANCE. Dép. Luxb.. 622m 987m 437 g 852g Dép. Bâle... 1*> s' — 6<°m —m — Bettemb.. 6*° - 10°°- 5°s - 9" - - Strasbrg. 9°° - — 102° - — s — Thionville 728-10*0- 5*» - 958 - .— Paris ..; . 750 - 935 g 8«5 . _ m Arr. Metz... . midi . 65° - 11°» Nancy... 32°m 6°8m 3°8g; — g — Nancy ... 1038 - 152 g 8m . 150m _ Metz 4*8 - ' 8«o - 4**- 8°° - — Parig 103° g 850. 435m 1212 g — Thionv. 552 . 1010 . 550 . 913 . — Strasbrg. 3*°- 6*5 - — 65»m — Bettemb.. 6»o - 1123 . 658 . i(,i? . -Baie 940. _ _ 128°8 Ar.Luxemb..| 7i2-|ll*'-- 715- 1039- Peur Paris premières à 92° et premières De Parig premières à 88s et premières «t deuxièmes à 42° du soir. et deuxièmes à 7»° du soir. «. 2. et 3. à 6°» m. et à 83» g. I. 2. et 3. 935 g. et à 71° m.
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Trains de Luxembourg à Pépinser.
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Trains de Luxembourg à Pépinser. )épart Luxb .. 521,1, 74im 121c g 3" s 92> s Dép. Gœbelsm. ?5?m -- 1" s' 6" g — Dommedg. . 5»»- 750 . 1225 . 357. 920. — Kautenb 815- 9<>2m 1« . 6«-. v7alferd 6*»,- 75" - 12»» 4°* - 98S - — Wilwcrwiltz. 8°2 - 9'im' 152 . 7"- -Lorensw... 600. .. 12-10. 421. 917. —Clervaux... 9" - 92« - 2"- 7". -Lintgen 6>«- 8«- 12<«- 48' - 9" - —Maulusm....; 955.! .. 2>° - 7».. -Mersch 624 - »>'. tgss_i 447.1002. —Tr.-Vierges. 10'° - 945. 227-, 8>»-| -Cruchten... 641 -i -- 1<* - ! 5»» . 10" - —Spa ' -- 1143. 428. .. -Colmar 6*2 - j 8*1 - 110 ., 515 . 1021 . Arr. Pépinster. — .12»» - 45°- — -Ertelbr..uck! 7" - »" - l»»-l sm-'IO2»-1
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Embranchement de Bettembourg.
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Embranchement de Bettembourg. à Esch-snr-l'Alz. Trajet en 30 m. à Ottange. )ép. Luxemb. — 937m 4»7 B Dép. Luxemb.. 622m 217 s 48?. — Bettemb.. 4«m IO12 - 557. —Bettemb... 7»? - 3°2 - »2i s tir. Esch | 5°« . 10*' - 6" - Arr. Ottange... 8" - 8»8 - h57 . )ép. d'Esch..) 607- H». 7»7 . Dép. d'Ottange 9". 422 - 9«- b-r. Bettemb . I 6*2 - j 1157 . | 74? -Arr. Bettemb. . j 95» . 4*' - 957 . — Luxemb.. I 7«-| — -| — -|| — Luxemb... 111*» - 7" . 10»»-
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L'AVENIR DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG. ORGANE DES INTERETS POLITIQUES, COMMERCIAUX, INDUSTRIELS ET AGRICOLES. Jg. 3, n° 332
L'AVENIR DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG.
L'AVENIR DU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG. Troisième année. PRIX DE L'ABONNkMENT MB razxiariiu : %srK -,* vuxi d:i Lrjxisrß<reae 3 75 — le »BAKD-r>ucni . 4 60 — U.\ BE&GÎQUB. . 5 50 s.i rnAPCk . 7 50 — ','A.UOrr.. swr . 7 50 JOURNAL QUOTIDIEN. NUMEKO 332 Vendredi 18 Novembre IS7O ORGANE DES INTERETS POLITIQUES, COMMERCIAUX, INDUSTRIELS ET AGRICOLES. Toutaa \w lettre doivant »*£•« adressée* franao i J. JORIS, rëduotew-imprimour, rue-anx-Charbon*. ON S'ABONNE »m Bureaux de Poste du Giano Duché et de l'Etranger. Bureau de l'oxpcditisn et de» W - nonce», me Wilthaiin, U k Luxejitourg JOURNAL QUOTIDIEN
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France.
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France. Lettre de Mgr l'évêqne d'Angers aux supérieurs de ses séminaires. Monsieur le supérieur, Nous sommes arrivés à l'un de ces moments solennels dans la vie d'un peuple, où le salut de la patrie exige un effort suprême de la part de tous ses enfants. Jusqu'ici, grâce à Dieu, le clergé s'est montré à la hauteur des circonstances difficiles que nous traversons : il est à son poste, sur les champs de bataille et dans les ambulances, recueillant les blessés sous le feu de l'ennemi, et leur prodiguant, avec le secours de son ministère, toutes les ressources r>e la charité chrétienne. Mais le devoir a grandi avec le péril ; les dévouements ordinaires ne suffisent plus à la situation qui nous est faite par des capitulations désastreuses et par les prétentions exorbitantes d'un ennemi qui semble vouloir se mettre au ban de la civilisation. Il faut que la nation se lève tout entière pour repousser loin d'elle la honte et le déshonneur; or, c'est au clergé à donner l'exemple autant qu'il est en lui. Sous l'empire d'une législation protectrice des droits et des intérêts de la religion, les élèves du sanctuaire ont joui jusqu'à présent du privilège de l'exemption militaire, et je le dis à l'honneur de nos autorités locales, nulle d'entre elles n'a même songé à le leur disputer. Mais en face de la patrie humiliée et meurtrie, je n'hésite pas à croire que nos braves séminaristes sont tout prêts à renoncer d'eux-mêmes au bénéfice de la loi, jusqu'à ce que l'étranger soit chassé du territoire français. C'est pourquoi, voulant concilier le respect des saints canons avec le devoir qui incombe à chacun de contribuer selon ses forces à la défense nationale, je vous charge, monsieur le supérieur, de veiller à l'exécution des mesures que je viens de prendre. Ceux d'entre les élèves du séminaire qui sont engagés dans les rangs de la cléricature se tiendront à notre disposition pour servir d'infirmiers dans les corps de troupes régulières ou auxiliaires. Quant aux autres, qui ne trouveraient pas d'empêchement dans leur état de santé ou dans la faiblesse de leur complexion, je vous prie de leur faire savoir de ma part que je les- verrai avec grand plaisir s'engager dans la garde mobile ou dans la garde nationale mobilisée, ou dans les légions de MM. de Cathelineau et de Charrette. Déjà, une vingtaine d'entre eux ont devancé mon appel, et je les en félicite. Ou ils tomberont martyrs de la patrie, et ils auront rendu à la religion le plus grand des services; ou ils reviendront au séminaire avec l'auréole du dévouement, et le sacerdoce ne comptera pas de membres plus fortifiés par l'épreuve du sacrifice, ni plus honorés de la confiance des peuples. Et quoiqu'il puisse arriver, nous aurons fait tout ce qui dépendait de nous pour le salut de la France, notre mère à tous. Agréez, monsieur le supérieur, la nouvelle assurance de mes sentiments affectueux et bien dévoués. Charles-Emile, évêque d'Angers. Angers, le 4 novembre 1870.
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CHEMINS DE FER
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ANNONCES, Bekanntmachung. Am Mitfwoch, reu 16. c.. um 2 Uhr Nach' mittags, wird dcr uuterzcichnete Nolar in der Bcbausuug deS Gastwirths Paul Nommer zu Niedercorn, die Wiedererbauuuq der zur Fondation Marri vou Schassepierres sschorigm abgcbranutcu Defonomie Gcbaude, bestehcnd in Scheuer und Stalle, veranschlagt zu 11,000 Frs.. offeullich versteigern lassen. Liebl,aber lonncn bis rafnii die Plane, den Kostenanschlag un0 dic Vcrtraqsbedingnisse in der Schrcibstube des Unterzeichn'eten in Einsichl inhmcn. Niedercorn, den 7. Iuli 1862. (1018) J. Laval, Notar. ADJUDICATION DES TRAVAUX DE DALLAGE à exécuter aux bâtiments de Vhospice civil de Luxembourg. Le MARDI, 15 juillet 1862, à 3 heures de relevée, l'administration de l'hospice civil, adjugera les travaux de dallage à exécuter aux bâtiments de l'hospice civil, et dont la dépense s'élève à 1887 fr. 62 c. Le devis et le cahier des charges de ces travaux sont déposés au bureau du receveur des hospices civils, où les amateurs peuvent en prendre connaissance. L'adjudication aura lieu à l'Hôtel de ville. Luxembourg, le 4 juillet 1862. La commission administrative des (1013) hospices civils. Zu verkaufen. Ein vor dem Neuthor qclegener Garlen sich eiçjnend zu einer schon en und angenebmen Piivalwohnung, so wie auch zur Wlrlhschaft. NahereS bei Herrn Lasseuer Wilhclrnsplatz. (1009) Muhlenfteme-Versteigerung. Am E a msta g, dcn 26. Iuli 1862. Nach' mittagS 1 Ul,r, lalttHerrMaldias Schouwciltl, Mnller auf der Prinyeii'Muhle, im Psaffeuthal, in seiner Wohnung, 3 Miihleusteine, bssenllich versteigern. (1020) $ ffr* Von Mitte der nachsten Woche ab, werde ich meine zahuarztllchen Opératioue» wieder in Trier fortschcn. (1022) Dr. Wanrendorf- RSt- L'établissement de l'hôtel Lejcunc, rue des clercs N° 3 à Metz, (Moselle) est a céder pour entrer en jouissance de suite ou à l'époque qui sera demandée par l'acquéreur. Pour l'examen de l'établissement et du mobilier et pour traiter de la cession s'adresser à M" Lejeunc à l'adresse ci-dessus. (1011) In dci BuchHandlung der Gedr. Hein h eiu Luicmburg ist zu verkaufcn: 1 Ef. dcr ncuesten (10.) Aufluac dcr allgemeincn deutschcn ReabEncyclopadie fur die gebildctcii Stande. — Convcrsationslerikon. 16 Bande. Leipuq bei Brockhaus. Ladenpreis 20 Thaler' fiir 13 Rthr. 10 Egr.
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Heintzé Frères
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Haus zu verkaufen. Si in einer der bclebtesten Ttrahen der Etadt gelegenes und zu jedcm Geschaft sich eignendes HauS ist unter gunstigcn Zahlunqs' bedinguiigen zu veikanrcii. Nahcics bei der Cr< pcdilion tiefeS Blattes, so wie bei Hrn. Notar Motbe. (1002) LUNDI, 21 juillet 1862, à 2 heures de relevée, les héritiers Je feu Madame Marie WARCKEN, veuve de feu le sieur SIMON NEUENS en son vivant propriétaire ù. Mersch, feront vendre par adjudication publique, une belle maison d'habitation, située à Mersch, connuesouslenomdeHANTZEN, avec 1 s bâtiments ruraux, la cour, la place vague et le jardin y attenants; ces bâtiments en bon état et couverts en ardoises, sont situés sur un point favorable à tout genres de commerce et surtout pour une tannerie ou pour une brasserie ayant accès à la rivière Marner. Cette vente sera faite a Mersch chez le sieur Pierre Kayser, cabaretier. Mersch le 6 juin 1862. (.964) Clément, notaire. Versteigerung eines kleinen Landgutes zu Tiintingcn. Am Mittwoch, dm 16. Iuli funhig, um 2 Uhr des Nachmiltogs, laîfen die Erben des verlebten Mid)el N o d e v i n, von Tuntingen, unler fehr gi'mfUnen Bcdingungen, im Ganzen oder in Loosen ver» steigern: Gin Wohnlîaus, nebst @>djeune, Ttallung, Garten und Pesch, bas Ganze in einem Vcring uon eincm Flacheninhalt von circa li/a Hccta» ren, gelegcn an der Chaussée uon Tuntingen nach Vruch, ungciahr 200 Mêler vom Dorfe Tuulingcn; dann noch mehrere Grundstiicke auf dem Banne von Tuntingen, inhallenb ungefabr 2 Hectare. Sammtliche Liegenschafteu sind im besten llullur» stande. Die Versteigening geschieht in der Gastwirlhschaft Warnimont'Franck zu Tunliugen. Mersch, am 28. Iuni 1862. (1008) Nuth, Notar. Etude de M« Jules DIDIER-HOLLENFELTZ, notaire à Diekirch. "vente" anx enchères d'une belle propriété, située à Grindhausen, commune de Heinerscheid, canton de Clervaux. MERCREDI, 16 juillet 1862, à 10 heures du matin, il s<ra procédé par le ministère du notaire soussigné, à la requête de Math las LUX et de Barbe REIFF, conjoins-cultivatrurg, en leur demeure à Grindhausen, à la vente définitive en détail ou en bloc au gré des amateurs, de leur propriété, consistant en maison d'habitation et bâtiment d'économie rurale, place à fumier et vagues, jardin-, prés-clos, prairies, terres arables et sartables, haies à tan, d'une superficie de 30 hectares environ, à longs termes de crédit. S'adresser pour voir la propriété au époux Lux- Reiffet pour connaître les conditions au notaire soussigné. Diekirch, le 26 juin 1862. 1005) IHdler-HoIlenreltz.
1862-07-11T00:00:00
Heintzé Frères
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La Paternelle, Incendie. à Paris, rue Ménars, 4. AUTORISÉE PAR ORDONNANCES FRANÇAISE ET ORAND-DUCAIE. SOUS-DIRECTIONS DE LUXEMBOURG ET THIONVILLE. Sinistres. 3. Rothenberg. j 7 » Donnen. 70 » Les sinistres se sont élevés, SAVOIR • 4. Holtz. |l2 » Scheuer. 60 » ' _ 5. Reckenthal. 18 » Lové. 75 » Luxemb. Thionville Total. 0. Cents. 9 fév. v« Colling. 3,350 » pour 1845 à 2 630 85 » » ?. Hollerich. 9 » Beissel. 146 » » 1846 8209 09 » » 8 209 09 8 Beisdorf. 19 » Walch. 2,153 » » 1817 49 >> » 18545 49 8' id- " " ixmS- 350 » » 1848 39 148 71 » » 39'l48 71 J0- ld« " " Thomé. 129 » » 1849 30,20138 » » 30'201S8n- id- " " v'Nillès(secourB) 80 » • 1850 35,365 12 » » 35365 12 Tf 01'"' 9 mars En-el. 2,982 60 » 1851 26 87111 » » 26 871 11 13- ld- " " v'Timmesch. 2,444 74 » 1852 36,094 84 » » 36,094 8* **• „ J»; -, „. , » " Bredir.ms 1,833 50 » 1853 60,659 29 320 00 60,979 29' ?' %*}Vedelhn"* « » , £**• 14 66 » 1854 39,015 61 12,405 08 51,420 69, }£• Kehlen 4 avril Schweitzer. 160 . • 1»55 50,267 62 172 00 50,439 62 !£ îd- " " Krier. 50 10 > 1856 33,56198 5,990 35 39.552 33 ° !d- " " Ketten!:offen. 20 25 » 1857 120.007 19 9,189 51 129,196 70' £• , «*• " » Hemmer. 30 » » 1858 98 990 90 02 155 (.6 121 146 56E?' Luxembourg. 12 » v« ohampngne. 7 » » 1859 68:739 14 slsût 94 M 08 Ê' Ber^m 22 « Hoffmann. 1,55199 » 1860 47 906 58 665 05 |d- » • 60 » ' 18T61; 90 10. 33 M 72,532 BB, J Ces^gen. 3Ô \ Set 7.8H 75 Totaux.. . 7/8,613 80 64,341 27 842,955 07 25. Beringen. l.mai. Petges. 5') » »». !.. . 26> Reckingen. 6 . Zieser. 681 79 ■rillies. 27. id. » . Xaufman. 1,209 06 Les primes s'élèvent pour 1862, SAVOIR: id. » » Zahlen. 215 » ■ î r—^r-.—ir, ~—r~ 2)- id- » » La section. 168 60 sur Luxemb. Ihionville Total. 30. id. » » M«"« Feltes. 80 » polices anciennes 102,710 35 18,777 70 121,488 05 31- id. » » M. Kauffmann. 30 » polices de janvier. 994 20 72 55 1,066 75! 32. Bascharage. 26 » v Winandy. 15 • » de lévrier. 1,039 55 126 60 1466 15 33. Schifflange. 5 juin. Jentgen. 110 » » de mars. 1,083 55 73 95 1,157 50,34. Walsdorff. 8 » Wngner. 100 » » d'avril. 866 75 97 75 964 50 Total 26~5Î?98 » de mai. 1,516 45 9110 1,607 55 Total.... 26,ol59» • de juin. 1,233 75 161 80 1,395 55, §. 2. Sous-Direction de Ihionville. Totaux. 109,444 60 19,401 45 128,846 05 1 I Expertises. ! 1. AumeU. ISjanv. Humilier 15. r Total... 15 » Pour l'année courante seulement. §. 1. Sous-Direction de Luxembourg MM. Indemnités. 1. Eich. 2janv. Eppelbach. 12 >> 2. Grevenmach" 6 « Joachim. 438 941 La Paternelle fait un rabais du 1/4 des primes au profit des communes. Elle les assure contre la foudre, môme lorsque l'incendie n'éclate pas, moyennant un supplément de prime de quelques centimes. Luxembourg, 1" juin 1862. Le Sous-Directeur de la Paternelle, (1021) CSontler-Grlgy.
1862-07-11T00:00:00
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L'UNION.
Fabrik von Gementfreinen. Auf der Cementiabrik uon Fr. FISCHER et C>« am Nahnhof bei Lurcmburg, sind Ccmenlsteine uon Dimcnsionen der gewohnlicheu Backziegel ju 20 Frankcn per 1000 Ttiick ju haben. Dieselben eigncn sich durch Neaelmahigkeit der Formen, bedeutend geringeres Gcwicht, icickte Bearlcitung unb Wohlfeilhnt besonders zum Grfah von Fachiuandm und wirNichen Slcinmauern. Anf Steine von ahr.Iichcr Veschaffenheit mit andern Dimmsionen werden schon Vestellungen entgegen genommen. Niihcre AuZkunft ertheilt Fr. Flucher j'. Apo Hefet, Fleischeistrahe. _^^____ Fabrique de pierres artificielles. A la fabrique de ciment deFréd. FISCHER et C" auprès de la gare de Luxembourg, on trouve déjà des pierres de ciment des dimensions delà brique ordinaire du pays à 20 francs le mille. Elles se recommandent par la régularité des formes, par leur légèrité, par la facilité de la l'uçon et leur bas prix pour la construction de murs de séparation et même de murs ordinaires. On préparera également sur commande sur pierres de même qualité avec d'autres dimeeu sions. — Pour plus amples renseignements s'adresser à Mr Fréd. FISCHER jr pharmacien rude la boucherie à Luxembourg. (854) Premier étage à louer, occ upé dont ce moment par le colonel du 35°". S'adresser à Mr Aug. Dielz. (1016)
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L'UNION.
Luxembourg. — de Heintzé frères.
1862-07-11T00:00:00
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Ligne de France.
L'UNION.
Ligne de France. (Heures de Paris.) Oép deLuxemb. 5,5°>! 84l°°34o» 735' Dép. de Paris... Sio'i 9oo ,i830m Gam Vrr. aBettembg. 550- 9os-4o6- 757- — de Metz ... 530™ 9o5>» 505 ' 8oo » — àThionville 645-lOos-5oo- 850- -- deThionv.. 650-IO20-I615- 9u- „ àMetz 815-llso-6j5-IO25- — deBettemb. 745-ll2o-'7;3-IO11- àParis 10as-l 850 ' 435°> II55» Arr. àLuxembg. 8o8m|ll45-|735- IO35- ?our Paris 1"' seulement à 843'* et 340». [De Paris 1'" seulement à 8;o» et 83o°>.
1862-07-11T00:00:00
Heintzé Frères
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9ARTICLE
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Amérique.
L'UNION.
Amérique. On écrit de New-York, le 21 juin, au Moniteur universel : On affirme une foi* de plus que le général Mac-Clellan va se mettre en mouvement pour livrer aux confédérés cette gran !e bataille qui lui ouvrira les portes de Richmond et sera le coup mortel porté au gouvernement de M. Jefferson Davis. Mais il se trouve bien peu de personnes qui ajoutent foi à une pareille nouvelle, toute vraisemblable qu'elle soit. On la considère généralement comme une rumeur mise en circulation par les amis de Mac-Clellan, pour détruire l'impression qu'a produite de tous côtés le récit du coup hardi accompli si heureusement la semaine dernière par quelques régiments du Sud contre l'armée du Potomac. Chacun, en effet, a été stupéfait d'apprendre qu'une petite colonne séparatiste avait réussi à s'avancer jusqu'à White House, à couper le chemin de fer, à brûler trois schooners dans le Parmunkey River, et enfin à faire le tour de l'armée fédérale pour rentrer dans ses quartiers sans avoir rencontré aucune résistance sérieuse. On a vu dans cet événement la preuve d'une grande incurie de la part des soldats, d'une négligence impardonnable de la part des généraux de l'Union, et un orage plus, terrible que tous les précédents a commencé à se former contre le général Mac-Clellan. Il fallait le détourner de suite, et l'on a trouvé rien de mieux que d'annoncer une marche sur Richemond. Cette idée a conjuré le péril le plus pressant, car à la veille d'une bataille la nation devait faire taire ses griefs ; mais si dans huit jours elle reconnaît que Mac Clellan n\ pas tenu ses promesses et qu'il reste encore immobile sous un soleil brûlant qui épuise son armée, l'amitié de M. Lincoln tentera en vain de sauver ce général perdu à tout jamais dans l'estime publique. Il faudra qu'il abandonne son commandement. Il est probable que les difficultés rencontrées par le gérerai Mac Clellan pèsent aussi lourdement sur le général Hallock, car ce dernier à l'exemple du commandant de l'armée du Potomac, reste dans l'expectative et n'a rien fait depuis l'évacuation de Corinth. On prétend qu'il interroge les chemins pour savoir de quel côté s'est dirigée l'armée de Beauregard. Mais, jusqu'à présent, il paraît n'avoir obtenu aucun indice qui le mette sur la piste de ce dernier. Son ignorance des mouvements de l'ennemi tout extraordinaire qu'elle paraisse, est aujourd'hui un fait constant. Le général Beauregard, qu'il prétendait avoir cerné, s'est envolé avec une armée de plus de cent mille hommes, sans qu'il se doute, après quinze jours de recherches, de la direction qu'elle a prise, et, comme toutes les dépêches télégraphiques qu'il avait envoyées au sujet des mouvements de l'armée confédérée ont été successivement contredites, il en est réduit aujourd'hui à garder le si-, lence. C'est une grande privation pour le public, car le général Hallock s'était, acquis une véi ritable célébrité pour son savoir dire, et la dépêche était devenu pour lui une lité. Il y brillait comme Mac Clellan dans la proclamation, et l'on avait quinze télégrammes par jour de la grande armée da l'Ouest. Maintenant, silence complet. Les nouvelles militaires sont dépourvues d'intérêts et le seul fait qui mérité d'êtr, cité, est l'occupation de Cumberland Cay par le général Morgan. Ce général vient d'adresser une dépèche au secrétaire de la guerre à Washington, pour lui faire part de ce succès. Sa division s'est mise en marche le 18 courant, à une heure du matin, pour aller attaquer cette position, eta dû vaincre des obstacles presque insurmontables à travers les défilés des montagnes où elle s'est engagée. Ses canons ont été portés sur les rampes presque impraticables des montagnes Cumberland, et il a fallu employer des rouleaux, des crics et des cordes, et 200 hommes étaient nécessaires pour faire avancer chaque pièce. Au milieu de ces difficultés, il a dû re pousser plusieurs fois les séparatistes qui cherchaient à lui barrer le passage; mais il les a dispersés sans avoir éprouvé de pertes considérables. Il est arrivé enfin à Cumberland Cap, qu'il croyait défendu par des forces imposantes et il a trouvé la place évacuée. L'armée ennemie, avertie de son approche, avait battu en retraite quatre heures avant son arrivée. Les grandes chaleurs ont commencé, et bientôt la fièvre jaune fera son apparition dans le Sud. Il faudra donc nécessairement suspendre les opérations militaires, et le gouvernement des Etats-Unis se contentera d'occuper les différents points qui sont aujourd'hui en sa possession, sans chercher à pénétrer dans l'intérieur des Etats cotonniers. Si, comme il y a lieu de le croire, la prise de Richmond n'entraîne pas la soumission des Etats confédérés, l'été se passera de part et d'autre à se préparer pour une nouvelle campagne qui s'ouvrirait au milieu de l'automne. M. Lincoln espère être maître sous peu de jours de tout le littoral et pouvoir priver les séparatistes de toute communication avec l'Europe. S'il ne s'abuse pas et que Mobile, Savannah et Charleston soient bientôt occupés par les troupes fédérales, il est certain queja position du gouvernement confédéré sera des plus critiques et qu'il lui sera difficile d'armer ses nouvelles recrues ; mais, tant que le Nord ne saura pas tirer un meilleur parti des immenses ressources qu'il possède, il est permis à M. Davis de ne pas considérer sa cause comme perdue, et, en continuant la lutte, il se conserve la chance d'obtenir une transaction qui lui serait re fusée aujourd'hui. Le sénat vient de voter par 35 voix contre 5 le bill du chemin de fer du Pacifique déjà adopté par la chambre. La route de Chine par les Etats-Unis sera bientôt une vérité. On affirme que dans sept ans, au plus tard, elle pourra être ouverte au commerce international. La chambre des représentants a adopté par 82 voix contre 54 le bill de confiscation voté par le sénat. Je vous ai déjà donné les clauses principales de ce bill, qui produira une vive sensation dans les Etats à esclaves, en émancipant immédiatement un nombre assez considérable de personnes tenues aujourd'hui en servitude. Le bill de M. Chase, relatif à l'émission de 150 millions de dollars de nouveaux bons, rencontre un peu d'opposition au congrès. Il paraît sûr qu'on lui refusera l'autorisation de créer pour 25 millions de dollars de petits bills de 1, 2 et 3 dollars, afin de conserver pour les petits payements l'usage forcé du numéraire, qui, autrement, disparaîtrait entièrement de la circulation; mais il obtiendra son émission de 150 millions de dollars en coupures de 5 dollars et au-dessus. M. Chandler a proposé de créer, en remplacement de ces billets du trésor, pour 100 millions de dollars d'obligations à dix jours de vue, mais il est peu probable que le sénat s'arrête à cette proposition. Le tax bill, et ensuite le tarif bill, sont à l'ordre du jour pour la semaine prochaine, et seront, cela est à craindre, discutés et votés en poste. Tous les membres du congrès sont fatigués de leurs travaux et demandent à grands cris quelques mois de vacances. Rien n'est encore décidé à cet égard. La situation s'améliore à New-Orléans, et le général Butler ne craint pas de s'y montrer dans les rues, bien que sa sévérité ait été dénoncée comme excessive par toute la presse du Sud et qu'on ait offert dans plusieurs journaux mississipiens 10,000 dollars de récompense à celui qui l'assassinerait. Il vient d'envoyer dans le Nord M. Pierre Soulé, qui a joué un certain rôle à Madrid en qualité d'ambassadeur du président Pierre. Le zèle avec lequel M. Soulé a défendu, jusqu'à ces derniers temps la causa du Sud l'a fait considérer comme un personnage dangereux, et M. Butler a jugé prudent de ne pas le laisser conspirer contre son autorité. Le gouvernement de Washington l'a fait interner provisoirement au fort Lafayette, à New-York; mais on annonce qu'il va être relâché sur parole et envoyé aux eaux de Savatoga.
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9ARTICLE
1,309
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newspaper/lunion/1862-07-11
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Variétés.
L'UNION.
Variétés. Ou lit dans le journal de VAin : « Un orage épouvantable a éclaté vendredi dans l'après midi. Il commença vers cinq heures sur quelques communes du canton de Châtillon. » Les nuages, poussés lentement par un vent de l'ouest, étaient d'un gris blafard qui faisait présager de la grêle. » Pendant près d'une heure, le tonnerre a éclaté en coups secs et formidables, après d'éblouissanst éclairs. Quelques gouttes de pluie tombèrent d'abord; elles furent suivis d'une averse très-forte, à laquelle était mêlée de la^grêle. » La foudre est tombée plusieurs fois pendant cette tempête. „ A Saint-Denis, une vache a été foudroyée dans son pâturage; la petite fille qui la gardait n'a eu d'autre mal qu'une grande frayeur. » A Bucllas, àMontcet, la foudre a frappé plusieurs arbres. A Viriat, elle a mis le feu à une voiture de foin, que l'on s'apprêtait à rentrer à la ferme. » A Bourg, le tonnerre est tombé, dit-on, quatre ou cinq fois ; sur le paratonnerre de la préfecture, sur celui de l'hôpital, sur un arbre de la route de l'ont-d'Ain et sur un autre arbre à St Roch. Il est également tombé sur deux maisons de la banlieue. A la Plume, la foudre a frappé une cheminée, qu'elle a lézardée; mais sur la route de Brou, elle a atteint deux femmes. » Elles étaient dans l'écurie, occupées à soigner leurs vaches. La foudre éclate sur le bâtiment ; les deux femmes sont renversées sans connaissance. L'une en a été quitte pour une paralysie momentanée; l'autre plus âgée, a reçu au bras de fortes brûlures et se trouve dans un état très-grave. » Dans l'arrondissement de Trévoux, le tonnerre est également tombé en plusieurs endroits, notamment à Mizérieux, dans un champ où travaillaient plusieurs cultivateurs. » Trois d'entre eux ont été atteints, le nommé Colas et sa femme qui, heureusement, ont pu être rappelés à la vie ; mais leur domestique, jeune garçon de douze ans, a été frappé mortellement. » Le tonnerre est également tombé à Savigneux, sur la maison du cantonnier-chef. Le fluide a pénétré par la cheminée ; il a atteint le mari, la femme et la mère de cette dernière. , Ces trois personnes sont dans un état inquiétant. » Une secousse de tremblement de terre a été ressentie à Mostaganem, dimanche 8 juin, à une heure trente minutes de relevée. Il y a eu deux oscillations très-sensibles dans l'espace de trois à quatre secondes. Le mouvement suivait la direction du sud-ouest au nord-est. Ce même tremblement de terre s'est produit à Relizane avec une intensité bien plus grande. Voici les détails que notre correspondant nous envoie à ce sujet: « Dimanche 8 juin, vers une heure moins un quart, les habitants de Relizane ont entendu un bruit souterrain absolument semblable à celui du roulement d'une pesante voiture. Ce bruit a été suivi d'une secou.-se extrêmement violente qui a fort effrayé tout le monde. Chacun, dans l'incertitude de ce qui allait survenir, s'est précipité sur la voie publique en poussant des cris de terreur. Cette première oscillation a occasionné de graves avaries à la plupart des habitations. Le plus grand nombre des maisons à rez-de-chaussée a été crevassé dans une proportion plus ou moins intense. Les quelques maisons qui ont un étage ont été bien plus maltraitées ; des plafonds ont été effondrés, bon nombre de cheminées démolies. La toiture du commissariat de police a été enfoncée. La caserne de gendarmerie est sillonnée de lézardes. Dans les établissements publics comme dans le jugement des particuliers, il y a eu grand bris de vaisselle et de bouteilles. » Une heure environ après cette première secousse, une deuxième s'est fait ressentir, mais moins énergique; puis deux ou trois autres dans le courant de la journée, mais de moins en moins sensibles. » Vers une heure de nuit environ, les oscillations ont recommencé, assez violemment pour mettre toute la population en éveil. » Enfin, le lundi, à neuf heures et demie du soir, le tremblement de terre s'est reproduit et chaque secousse était précédée d'un bruit semblable à un roulement de prolonge, dont je vous ai parlé plus haut. Nous sommes dans une inquiétude assez vive, et si les secousses se reproduisent aujourd'hui (mardi 10), nous sommes presque tous décidés à abandonner nos maisons et à nous loger sous la tente.» (L'Africain.) L'Union franc-comtoise rapporte ainsi une scène étrange qui s'est produite dimanche dans l'église de Bonnétange, commune voisine de Besançon : « On chantait des dernières strophes de la prose de saint Pierre et de saint Paul, quand un individu en blouse, le nommé Vauthier, ex-gendarme, propriétaire sur cette commune, entra à l'église par la grande porte, et d'un pas accéléré, marcha droit à la chaire, où il monta sans s'arrêter. Les premiers mouvements de ce singulier prédicateur furent de tirer deux pistolets de sa poche et les armer. Il voulait alors parler, mais un cri confus et général, poussé par tous les assistants, étouffa l'exorde de son sermon. «Hommes, femmes et enfants se pressaient aux portes pour sortir, poussés les uns par la peur, les autres par la crainte d'être témoins d'un crime affreux qui allait se consommer. Ce premier mouvement d'agitation et de trouble un peu calmé, trois hommes des plus courageux bravèrent le danger, et après beaucoup d'efforts, il parvinrent à se saisir de cet individu et à le mettre en lieu de sûreté. ■» Interrogé sur les motifs de sa conduite, ce malheureux avoue que son projet remonte à plusieurs années, et qu'il l'a communiqué à toutes les personnes qui voulaient l'écouter. » Par un beau dimanche, disait-il j'irai à l'église, je monterai en chaire; là, je raconterai à l'auditoire les crimes de tous mes parents, les injustices qu'ils m'ont faites, et notamment l'intervention de plusieurs individus au testament de mon oncle, ce qui m'a valu d'être injustement frustré d'une partie de sa succession. Je leur ai juré une haine implacable. «Ma narration achevée, j'irai à l'autel, où d'un coup de pistolet je casserai la tête à notre curé, ensuite je viendrai sous le crucifix, où tous ceux de ma race et les hypocrites entassent sacrilège sur sacrilège, puis un seconde coup de pistolet me fera sauter la cervelle. C'est alors que le public m'applaudira d'être mort en héros, d'avoir vengé mon fils des spoliations dont j'ai été victime, d'avoir fait connaître les iniquités de mes proches, enfin d'avoir fait peser l'opprobre pour jamais sur le front de ceux qui m'ont ravi ma fortune.» Iu einem lurzlich erschienenen Vuche vou I. Rodenberg: „Tag und Nacht in London" sinbtt sich cin Abschnitt, in welchcm auck die Lebenomiffelfrage behandclt wird. Es faud sich darimler die Mltlhciluini, dap Loudou in einem Iahre mehr als fxoti Billionen Haringe verspcist. Tiesen Lapsus calami benuht ein Schalk dcr „Leipziger Nachrichfen" zu folgeudem Rechenerempel: Je iniercsanter dièse Mitfheiluua im Allgemeinen ist, um so mehr subit man sich ver» anlahf, durch einfache Rechuuiiq sich zu versicheru, wie viel von dieser edcln Gotfesgabc roohl eiu einzigcr Belvohner nach dieser Augalie venir» tseilt sei im Durchschnitt zu verzehreu. Afso ausgepaht! Angenommen, London habe zwe; Million «inwohner, die allé, Iahraus, Iahrein, Tag und Nacht nichts wcifer zu thun haben, als' Haringe zu essen, so ist D''e Zabl dcr Cou. sumentcu jcdeufalls nicht zu niedrig gegrissen. Bci dieser Bciecbnunq ftcllt sich nun beraus' dafj je cin Loudon-Bewohner 2740 Stuck tac,-licb, 114 Stiick in dcr Ttunde und zwei Stuck demnach jede Minnte verzehreu mup. Bedeukt mau, dah London der Sih der Ind strie ist so mich man sich doch wohl fragen, wo nehmen die Lente die Zeit her, um sowohl ihren Ge schâffen nachgehen zn fôiinen, aïs auch die ihncu durch Hrii. Iulius Rodcnberg octroyiifen Ha. riiigc zu verzehrcii? Recht cinfach stcllt man sich dièses Ereignih fo vor: Icder der llnqliïcklichen muh, wie schon gesagi, per Minute zwei Ha» riugc zu sich nehmcn, ist also genbthigf, bei cincr Promcuade nach dcm Ausstclluiigsgebaude, die sich auf sechs Stundeu erstreken soll, eine Tonne Haringc, rirca drci Clr. wiegeud, mit sich zu fuhren, bamit er nicht in die uiiangeuehme Ver» lcgenheit kommt, die versaumten sechs Stuuden des Nachis nachzuholen unb, austatt zu schlafen, die Ki'nubacken mit doppclter Gcschwiiidigkeit zu bcweiieu, Um nur noch ein Beispicl der wirklich lirausamci! Zlimulbnng anziifiihreii, ist es Q(Wib nicht unintercssaut zu erfahrcn, dah ei» Londoncr, der eine Reisc vou drci Taqcu auliitt, siezwungcii ist, eincii Crtragiilerzug von 20 Achsen zu je 40 Ctr. Zollc,ewicht mit vollstandiqcr Belastung als Gepack bei sich zu lilhltn, da das Gewicht dcr Hariu.ie, die er auf seinen Theil verzehre» musi, vou den zwei Billionen, dic Loudon braucht, 756 Ctr. ist, und die Stuckzahl 179,280 in drcimal 24 Stundcn von ihm ver» zchrt werdcn mus,."
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HARMONIE.
L'UNION.
HARMONIE. Le concert vocal qui à cause du mauvais temps n'a pu avoir lieu au jour fixé est remis au DIMANCHE, 13 juillet à 4 heures de relevée. Pour prévenir tout malentendu nous croyons devoir ajouter que les dames sont exemptes du prix d'entrée. Le comité. Pierre Heintze , rédacteur responsable.
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COTES des bourses principales.
L'UNION.
COTES des bourses principales. Cours précédent. Dernier COU I. Amsterd.8)ai\\et. ll>°act.2i/,pc Londres , f)juillet. 3 p.ct. cons.. 3 p c. comptant 4i/t - ........ 1 Obligations rentenaires. \ Banque de France \ Crédit mobiler. ICI», de fer du Nord ... / — Est -j — Autrichiens. ?£ v — Guill.-Luxb. «3 lObl.Ch. d. fer du Nord. J — Est 5 p. c <*> ! — 3 p. c / — Autrichiens. — Lomb. Vén. _ Guill.-Lxb.. Emp. piémont. 5 p. c. ( Emp. 4 i/i P- o. 1857. « \— ville, 1843, 5 p. c . * -g F _ ville, 1853, 3 p.c 8 — i Banque nationale 2 '3 j — de Belgique "'je [Grand-Lux. Actions..- id. Oblig. . [Emprunt 4 i/i P- c •S tf ) — nouveau 5 p. c. fc= ; Ch.de fer C81n-Minden- 03 s I _ Rhin-Nahe.. ?f - du Rhin.... t Banque internationale.. I Métall. autr. obi. 5 p. c. "ïf I Emprunt nat.autr.5.p.c. „j .Crédit, mob. autrichien. S | Banque de Darmstadt 2 g / Ch. d. f. Ludwh-Bexb, *• ■£ \ Banq. int. Luxembourg. Emp. Luxemb. 4 p. e. 63 i/s 92 1/4 os 15 97 25 3140 : 820 995 530 490 262 50 506 25 495 298 75 277 50 202 50 63 î/s 92 i/4 68 30 97 60 460 3145 825 995 531 26 487 50 306 25 497 50 300 276 25 262 50 73 20 98 80 100 70 lui 50 1897 50 1002 25 360 480 101 j/4 18 1/8 176 s/4 32 94 73 20 98 90 100 70 101 75 1900 1000 25 365 479 50 101 S/4 108 i/8 176 i/' 31 lit 93 s/4 99 s/8 54 i/« 63 197 ,/, 217 135 5/8 ' 99 i/,P ' 95 P 54 i/4 13 >/» 199 i/« 216 i/t 135 //, 99 i/, P 94 5/4 P
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Ligne d'Allemagne.
L'UNION.
Ligne d'Allemagne. Dép.Luxemb.I 856°>i 1z«> 8 Arr. à Mertert IO28 - 222- 9a- — à Trêves. II30- 3oo- 10ss Dép.deTrèves 530-11230- 4so- — Mertert 6î5- lo'- 533- Arr. Luxemb. 811- 2o6- 7i6-
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Ligne de Belgique.
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Ligne de Belgique. (Heures de Paris ) Dép. Luxem|83om 1551 750"; Dép.Brux.. » 6iom 12so» Arr. Betting 9io - 2ss- 834- — Liège. » » » — Arlon. 9s8-3o5-9i5- —Namur » 810- 2îo- — Namur lsos &o- » — Arlon. 6«o"> II40 555- — Liège.. 3so - » » — Betting 7o4 - 12i« 6si- — Bruxell 3m - 9oi- » Arr.Luxem 7s»- 12se 7«-
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Dernières nouvelles.
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LUXEMBOURG, 10 Juillet. Dernières nouvelles. Clermond-Ferrand, 9 juillet. Après la plus brillante réception que jamais souverain ait reçue, après un discours prononcé par M. le comte Morny comme député et président du conseil général du Puy-de- Dôme, l'Empereur a fait le comte de Morny duc de Morny. Marseille, 8 juillet. Les correspondances de Rome du 5 disent que les troupes françaises et pon'ificales étaient consignées depuis la veille, et que des patrouilles circulaient le soir pour prévenir une démonstration unitaire. Le bruit courait de nouveau que les Français allait quitter Velletri; mais on ajoutait qu'ils garderaient leurs cantonnements sur la frontière. Le patriarche latin de Jérusalem était arrivé à Rome. On disait qu'il aurait pour successeur un prélat espagnol. Turin, 8 juillet. Le journal les Nationales annonce que la réponse du roi Victor- Emmanuel à la lettre du roi de Portugal qui demande la main de la princesse Pie, a été envoyée hier soir. Le mariage aura lieu à la fin de septembre, à moins de circonstances imprévues. Le roi de Portugal viendra en personne à Turin, où il rencontrera le prince et la princesse Napoléon. Tous accompagneront le roi d'Italie à Naples dans le courant d'octobre. On mande de Naples que la bande réactionnaire de Cilento s'est réfugiée dans la forêt de San-Leo, où elle est cernée par les troupes du lieutenant Tinatti. Plusieurs hommes de cette bande ont déjà été pris. Turin, 8 juillet. — Sénat. —De nouvelles interpellations sont adressées au ministre sur la situatuation des provinces napolitaines. M. Ratazzi expose les causes du brigandage et déclare que le gouvernement a usé de tous les moyens en son pouvoir pour le détruire. Le président du conseil attend d'heureux effets de l'attitude ferme des fonctionnaires publics. Le ministre de la guerre réduit à leurs véritables proportions les quelques désordres qui ont éclaté parmi les ouvriers des chantiers de Pietrarsa. Il assure que le gouvernement n'est nullement dans l'intention de fermer cet établissement, et qu'il veut seulement en améliorer la discipline. Londres, 8 juillet. — Chambre des lords. — Lord Russell dit qu'avant de reconnaître le royaume d'Italie, la Russie exige du cabinet de Turin la promesse qu'il restera en relations pacifiques avec l'Allemagne et l'Autriche. Le Morning Post annonce comme prochaine la reconnaissance du royaume d'Italie par la Prusse. Londres, 8 juillet. Lord Palmerston, répondant à M. Maguire, dit : « Le gouvernement anglais a été informé que la Russie se décidait à reconnaître le royaume d'Italie. Nous n'avons reçu cependant aucun avis de Turin. Le courrier envoyé de St-Pétersbourg pour notifier cet acte à la cour d'Italie n'est pas encore arrivé à Turin. » Vienne, 8 juillet. L'Ost-Deulsche-Post croit que les députés d'Autriche, de Bavière et de Wurtemberg refuseront de se rendre à l'invitation du Nationalverein et de prendre part à la réunion indiquée comme une sorte de Parlement préparatoire qui doit être tenu à Francfort. Vienne, 8 juillet. Aujourd'hui, à la Chambre des seigneurs, le comte Salin a interpellé le gouvernement au sujet des rapports de l'Autriche avec l'association douanière allemande. Le comte Salm voudrait que l'Autriche demandât d'entrer dans la Zollverein tout au moins à l'expirât ou du terme fixé par les conventions au tarif actuel. Une interpellation semblable a été faite, à la Chambre des députés, par M. Giskza et quelques-uns de ses collègues. M. de Rechberg a promis des explications complètes. Belgrade, 8 juillet. Un bâtiment de guerre turc remonte le Danube, se dirigeant sur Belgrade. Le gouvernement serbe a protesté contre cette nouvelle atteinte au traité de Paris, contre cette nouvelle violation des droits de la principauté. Madrid, 8 juillet. Le bruit court que le maréchal Serrano succéderait à M. Mon dans le poste d'ambassadeur d'Espagne à Paris. On ajoute que la démission de M. Mon aurait été acceptée; mais il n'y a encore rien de certain à cet égard. Le bulletin de la Société royale agricole du Grand-Duché de Luxembourg du 15 juin écoulé nous apprend que Son Altesse Royale le Prince Henri des Pays-Bas a mis à la disposition de la Société la même somme que l'année dernière qui est de 2,000 frs., pour être distribuée en primes à l'occasion du prochain concours. L'assemblée a accueilli avec joie et enthousiasme cette royale et gracieuse communication de son auguste Président d'honneur ; sur la proposition du secrétaire Monsieur Faber, les membres présents se sont levés afin d'exprimer par acclamation à Son Altesse Royale le Prince, Président d'honneur, la profonde gratitude de la Société, pour ce nouveau témoignage de haute bienveillance et de royale sollicitude portées aux intérêts agricoles Dans l'assemblée générale du 15 juin, la même Société a décidé : 1° que dorénavant les concours seront fixés d'une manière immuable, alternativement une année à Diekirch et l'autre à Ettelbruck, 2° que le concours de l'année courante sera tenu à Diekirch à une époque à fixer ultérieurement par le bureau d'accord avec l'administration urbaine. Le conseil communal est convoqué pour samedi, 12 de ce mois, à 3 heures de relevée, pour délibérer sur les affaires ciaprès indiquées : 1. Annexion du territoire de la gare à la ville. Charges. Avis de la commission. 2. Résiliation du bail de l'entreprise de vidange des latrines au Pfaffenthal. 3. Fabrique de l'église St-Jean. Demande de subside. 4. Pétition des sergents de ville en obtention d'une gratification. 5. Cimetière des Bons-Malades. Echange de terrain. Déclaration de l'utilité publique. 6. Hospices civils. Placement de fonds. 7. Police. Mesure à prendre à l'égard d'un sergent de ville. 8. Défense de la tenue de pigeons fuyards. Pétition, Nous apprenons que par l'heureuse initiative de MM. les professeurs de notre école de musique et de plusieurs amateurs, il y aura vers les fêtes de la Schobermesse un grand Festival choral dans notre ville, auquel presque toutes les sociétés de chant du grandduché ont déjà promis leur concours. Nous ne pouvons que féliciter bien sincèrement ces Messieurs de la bonne idée qu'ils ont eue de gratifier Luxembourg d'une de ces fêtes éminemment nationales, qui contribuent aussi salutairement à la popularisation du chant choral, en même temps qu'elles resserrent les lions d'harmonie, d'amitié et de bonne confraternité entre les Luxembourgeois/ Voici la circulaire que le comité a envoyée à toutes les sociétés chorales du pays : Luxembourg, 20 juin 1862. Messieurs, L'état très-satisfaisant et constamment progressif de la culture de la musique dans le Grand-Duché a fait naître l'idée d'organiser, à l'instar de ce qui se pratique dans des pays voisins, un festival annuel, dont le premier serait célébré à Luxembourg, le 2 septembre prochain. Il existe dans notre pays, un grand nombre de sociétés musicales. Chaque ville en a, au moins, une; Luxembourg en a plusieurs ; il en existe dans les villages, et parmi ces dernières, il en est qui ont eu des succès honorables, au concours ouvert à Metz, en juin 1861. On ne saurait disconvenir que les exer ciccs qui ont partout précédé ce même concours, n'aient incité le progrès de l'art et allumé une ardente émulation parmi les Sociétés du pays. La participation de nos Sociétés luxembourgeoises aux festivals des pays voisins, est subordonnée à des conditions qui pour la plupart d'entre elles seront peut-être longtemps encore des causes d'empêchement. Ces conditions sont complexes: inutile de les énoncer. Cependant, la réunion de ces Sociétés, soit complètes, soit par députation de leurs membres les plus avancés dans l'art, est d'un intérêt que chacun peut apprécier, et l'influence d'une semblable réunion sur le progrès général, est incontestable. A cette considération toute spéciale au point de vue de l'art, vient s'en joindre une autre non moins importante qui se rattache étroitement à l'entretien des rapports de bonne harmonie sociale entre les Luxembourgeois. Toutes ces considérations ont engagé les membres du Comité soussignés à prendre l'initiative de l'organisation d'un festival choral, fixé provisoirement au 2 septembre prochain, Mardi de la Schobermesse. La durée de cette fête est limitée à un seul jour. Nous avons donc l'honneur de Vous prier, Monsieur le Président, de bien vouloir communiquer la présente aux membres de Votre honorable Société et de nous faire connaître leurs intentions avant la fin du mois de juin. Aug. Fischer, député et conseiller communal, Président. A. Boucon, Secrétaire. Membres du comité: A. Zinnen, directeur de l'école de musique ; Pirotte, Boissaux, Ziller et Greyson, professeurs; J. Chôme, avocat; A. Collin, négociant ; Tony Dutreux, ingénieur ; Ch. Gemen, chef de bureau ; R. Heck, juge de paix ; Heldenstein, pharmacien ; Kirsch, conseiller communal ; M. Lentz, chef de bureau ; G. Mayer, fabricant ; Itothermel, avocat ; Simonis-Wahl, tanneur ; Weyer, secrétaire de la ville; Wenger, commis au Gouvernement; Wurth, avocat; Oct. Boucon, conducteur de travaux publics ; E. Delahaye, négociant. Nous apprenons que le conseil communal de Sandweiler a été dissoute par une arrêté Royal et que le collège électoral est convoqué au 22 de ce mois pour procéder à de nouvelles élections.
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Allemagne.
L'UNION.
Allemagne. Berlin, L. Iuli. Es ist viclfach zur Sprache aefomnun, dah der Tinn-llnterricht in den Volksschulcn bisher nicht in dem so sehr et> wûnschfen Umsanqe gesbrdeit werden konnfe. Hanplsachlich lag dici« an dcin Mangel gecigncter Lcbrer, und so lange dièse nicht von jetzt ab auch mit dcr Qualification fiir den Turn- Unlerricht ans deu Tcminarien iu grohercr Anzahl an den Volksschulcn thatig sind, mnh vor» ubcrgchcnd durch ausierordentliche Mahicgeln Fnrsorge getroffen werdcn. Es sind dader zu» nachst kurzere Lehr»Curse fur gceignetc, bereits im Amte stehende Lehrer einzurichten, wephalb das Uittcrrichts-Ministeriilm bcabsichtigt, zunachst ans 5 Iahre, in den Monaten Iuli und Au» gust, jahrlich 80 <Zlcmentai'Lel)rer ans den verschicdenen Tlieilcn der Monarchie zur AbKal» tung cincs scchswochentlichen Cursus bei der Cenlral'Turn'Anstalt cinzuberufen. Dcn befreffendeii Lchrcrn sollen die Koften der Her- und Ruckreise uud des sechswochentlichen Cursus in Berlin aus Staatsfonds vergutct und zu deren lluterweisung funf Hlilsslchrer angenommen werdeu. Tic Kosten wcrdcn auf den Etat des Ministeriums ubernommen und sind daher erst von der Landesvertretung zu gcnehmigen. Dic durch dcn grohen deneralftab dcr Armée nnternommcuc» LangengradMessungen zwischcn dem kaopischen und dem atlantischen Meere werden eifrig fortgesetzt. Die Kosten sind zu migcfabr 20,000 Thlrn. vcranschlagt. Die Ausrustuug der Fcstungen mit gezogenen Geschlihen wird qleichfalls kcaftig betiiebcn, cben fo dic Sicherung der Fcstuuqcn gegen die verbcsscrten Schusiwaffen uud die dcr gefahrdetcn Kriegs» Pulvermagazine in denselben gegen die letztcren. — Die Festungsbautcn von Konigsberg. der Feste Boyen. Posen und dem Stresow bei Spandau gehcn plangcmafi voran. — Der Un» tcrrichts-Minister v. Muhlcr hat durch eine neuere Vcrfugung dcn Regicrungen kunb ge» than, dah der gymnastische Unterricht der mann» lichen Iugend der Volksschulcn iinbebingt einen inlegriicndcn Theil des Unterrichts ausmacht und dcingeinai,' die Kosten von den sonst dazu Vcrpstichteten getragcn wcrdcn. Dcr Verbrauch an Bayounclfccht Gewchrcn ist nach den dem KriegsMinisterium zugegangcnc» Berichten so ubergrosi gewcsen, dah der daflir zu leistende Ersatz aus den vorhan» dcnen Vorrathen auf die Dauer nicht zu he» wirkcu sein wiirde. Fiir jetzt ist cs daher nur moglicb, dcn Truppen ein Marimum von jahi» llch 20 pCt. ihrcs Bestandcs an Bayonnel'Ge» wehien zu ersetzen, und lnehr darf somit nicht liquidirt werden. Es ber Weisung des Kriegs'Ministcriums, Tache der Bataillent scin, durch sorgsamc Rcparatur — deren Ko» sten jedoch nicht aug den Wassen-Reparatur» acldcr>Fonds bcstritten werdcn durfen — auf langerc Brauchbarkeit der Bayoliuetfecht.Ge« wehrc hinzuwirken. Cinc neue Interpellation des Hcrrn v. Sy» bel wegen Kurhessens soll foutra: In Betracht, bah die kiinigliche. Staats-Rc< giernng in den lehtcn Stadien der kurhessischcn Verhandluug zwei Begchren an dic kurfnrstliche Negieruiig gestellt hat; Hcrslellung der knrhessischen Verfassung mit allcm, was hier» mit zusammenhangt, und Entlassung des Ministcnums Abce als Genugtbuung fur den vorgcloinmcucn Incidcuzpnnkt; in Betracht, dah dic konigl. Ttaats-Negictung nach dcr Crue»-nung dcs Minislcrinms Dchn-Rolfclscr nnd dem Erlasse der kurfurstlichen Vcrkundignng vom 22. Iuni 1862 fiir's Erstc sich bcfriedigt crtlart uud zum Zcichcn dicscr Bcfriedigung auch die scithcr bestchcndc Marschbercilschat zweier Arineccorps aufgehoben bal: in Betracht, dah die kurfiirstlichc VerknndiWng die Versas» sung nur theilwcisc wieder herstcllt, dah sie viclnichr auhcr dcr von Pieuhen als buudeswidrig bezcichnet Bccidignng der Officiere auf die Verfassnng, auch die gcfttzlicke Compctcnz der Gerichte durch Aufrechthaltung der dagcgen crlafsene» Ordonnan; beseitigt, die gcsctzliche Verantwortlichkeit der nicderen Bcamtcn fiir Verfassungs-Verlctznng nicht vollstandig herstellt, so wie den permanente» landstandische» Ans» fchuh nicht als fortbestel'cnd anerkennt, damit alfo eine Neihc fundamentaler Einrichtungen ganz oder thcilweise zerstort; in Betracht, dah der kurfiirstlichc Erlah gcmah einer Clauscl des Bnndcsbeschliisscs vom 24. Mai mchrcre hes» sssche Gcsctzcs-Bcstiminungen als bnndcswidrig suspendirt, ohne irgendwie anzugeben, dnrch welche légale Behorde, oder dnrck welches legale Mcrkinal diesc Bundcswidrigkcit constatirt ist, so dah mit gleichem Titcl jedc Beiumminig jedcr deutschen Verfassung von der betreffcndcn Ncgicrung suspendirt werden konntc; in Be» tracht, dah in schiifem Contraste mit dieser formate» Unierwurfigkeit unter den Bnndesbcschlnh an der Stclle, wo es anf Befeitignug vcrfassnngsmahigcr Bestimmungeii ankam, die kurfiirstlichc Regierung mit offcncm Widcrstrc» ben gegen eine andere dcssclben Bun» dcsbcschlusses cinc Rnhe vou verfassnngswidri» genIVcrordnungcn auS den Iahren 1850 bis 1852 in unverandcrlcr Wirksamkeit crhaltcn zn wollen erklart, bis dcr Landtag dcnselben die verfassungsmahige Iustimmung ertheilt habe, fo dah diesc illégale», der Verfassung zum Thcil widcrsprcchcndcn Gcsetze factisch bestchcn blcidm wlirden. so lange keine Einigung der (glande mit dem Kurflirsten dariîbcr erfolgie. resp. bis dic Etande selbst in das légale Fortbcstebcn dcrselben einwilligten; in Betracht, dah dic Pcrsoncn dcs ncncn Munsteriums nach ihren Antccedcnticn nur als Vorkampfer und Fortsttzcr dcs bisherigen veifassungs» und preuhenfeiudllchcn Systems betrachtet werdc» konncn — erlaube ich mir an die kdnigl. Regierung die Frage zu stcllen: 1) Besstzt sie, auher dcr kurfiirstlichen Ver» kundigung vom 22.' Iuni, andcrc vollstHndigerc und bindendc Zusschcrnngen libcr die Her» stcllung des hcssischeu Rcchtszustai'.des durch das jctzigc dessischc MimiUrinm? 2) Ver in a g sie bei der Hochst unvollstandigen Hcrstelluug dcS hcssiscneu Rcchtszustandcs und dcr somit ungciiiigenden Erfulluiig ihrer sachlichcn Fordcrung in dem vorliegeiiden Persoue!iwed)sel des furfiirstlichen Ministeriums eine wirkliche Geuugthung fur Preuheu nnd cinc wirkliche Garan tie fiir das hessische Recht zn erkcnnen? 3) Bcabsichtigt dic konigl. Staats'Regierung, von dcm durch sie cingenonimcnen bundcsrcchtlichcn Standpunclc ans, dcm Widerstande der kurfiirst' lichen Receirnng gegen den rom Bundestage ancrkanntcn Grundsatz, dah die vor 1852 er< laffenen hesssschen Ordonnauzen nicht aufrccht zu erhatttn seicn, cntgegen zn tretn, ? 1) Geht sie von ihrem bundesrechtlichen Staiidpiincte aus so weit, dah sie auch jetzt noch die Competc»; dcs Bundestages anerkennl, wenn ein» mal eine ceiitfcbe Regierung illegalcr Ncise die Landcsvelfassiing anher Wirksamkeit gesttzt halle, dieser Thatsache wegen augcblichcr Bun< dcswidrigkeit cinzcluer Paragraphe» der betreffeudcn Verfassliiig gesetzliche Sanction zu verlnhen.
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Belgique.
L'UNION.
Belgique. Brussel, 6. Iuli. Dic Nachrichten liber ba« Veftnd» <5r. Majettaf des KonigS laufeu befriedigender. »l« cin besonders guteo Zeichen darf s.emeldet weiden, dah Te. Majestat eine fruhcre Licbiingogcwohnbeit wieder auigenom» men bat und sich haufig Abends von nnscrm lveiftichen Landsmanne Ferd. Knfierafh cfofji» sche Mnsik vorspielen laht. — In Oeuf, wo der Clcrus dem aus Rom heimkehrenden Bi» schofe einen gl.inzcnden Empfang bcrciten wollte, ist cs zu eincm bedaucrlichen Znsammcnstohc zwischeu dcn Freuuden Italiens und den Vertheidigern der wclllichcn Macht dcs Papstes gekommen. Die Polizci hatle cinige Miihe, den beiderseitigen Straheu » Fanatikcrn zu beweisen, dah der Kampf nm die fraglichen Prinzipien in Nom und nicht in Gent auszu» kampfcn sei.
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France.
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France. Paris, 6. Iuli. Dcr Constitutionnel bringt heute einen neuen Artilcl liber dic neue Situ» alion iu Mcrico. welche die jetzige Aufgabe FraukrcichS auf das jiiruckluhrt, was man von vorn herein cinzig hatte im Auge behalten mus' seu. Es blcibt jedoch immerhin noch die grohe Frage, ob die frauzosische Armée, wenn sic ein» mal in der Hauplstadt Merico ist, ncben dcn officies ciligcstaiidcuen Zwccken der Wahrnug rein franzdsischcr Intéresse,! nicht auch noch um andere sich kiinimern werdc, wenn Dubois de Saligny die Begnindiiiig eines stabilcn Regimentes nntcrstul.cn zu mussen glaubt. Das dcutlichfte Eymplom einer ausrichtigen Umwaud» lung ware die sofortige Abberufung cines Di» plomaten, der mit vollein Rcchte als dcr Trager dcr feilherigen verkehrten Politik in Merico augcschen wird. Davon ist jcdoch noch keine Rcde; im Gcgentheile vernimmt man von gnt nnlerricktcter Scite hcr, dah der Kaiser dnrch die Bcrichte dièses Hcrrn Dubois de Saliguv u»d dcs Geucials Almonlc neuerdiiigs wieder zu der Uebcrzeugung gekommcn sein soll, das iiicrica» nischc Velk werde. wenn die frauzosische Armée einmal im Besitzc dcr Hauplstadt sei. mit gro< her Stiulmeumchrhcit das Protectorat Frank» rcichs anrufcu. Général Forcy befchleunigt seine Abreisc. Er schifft sich glcichzeitig mit Vicc-Admiral Iurien de la Gravierc auf der Norman» die cin. Im Ganzcn wird cr bis zum Herbst ctwa 25,000 Mann unter stinen Bcfehlen ha» bcn, und es l>eiht bcreits, dah, ter Organisa» lion diescs Armee-Corps cutsprechend, auher Gencral Lorencez noch cin zweiter Divisions»Geneial unter fêtera Oberbefehl gestcllt werden soll. Heule war Ministerrath, dem General Forey uud Vice-Admiral Iurien de la Gravure bciwohnten. — Es ist die Nachricht cingetroffen, dah Vice Admiral Protêt vor Schanghai an» gekommcn ist.
1862-07-11T00:00:00
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Italie.
L'UNION.
Italie. Turin, 4. Iuli. Die Kammer hat das Tpccial-Gcsctz liber die Désertion augcnommen; es ist strcng nnd kann uni durch die absolute Nolhwendigleit crklart werden, momentan die Bande dcr Disciplin in der Armcc so strass als moglich zu spannen. Vorlaufig ist es auch nur auf ein Iahr gultig. Der Ausschuh sur deu Gesctzcntwurf liber die politischen Vcreine hat Hcrrn Buoucompagni zu seinem Bericht» crstattcr cruauut. Die Autrage der Commission stehcn zum Theil te weseutlichcr Opposition zu der Rcgierungs-Vorlage. So soll z. B. die Regierung nicht das Recht haben, derartige Vcrcinc anfzuloscn, foudcrn nur zn suspendiren. Doch ist cs bcinahe wahrschcinlicher, dah die Majontat dcr K,',mmer fur das Miuisteriuin, als dah sie fiir die Commission sich erklaren wird. — Marquis Pepoli hat einen Gcsttz» cnlwurf uber Muuzcinheit fiir ganz Italien in dcr Kammer eingcbracht. Wie ans V e r o n a geschriebe» wird, sieht man dort der Ruckkehr des F.-Z.»M. Bcnedeck erst sur Mitte September .ntgegen. da derselbe nach Becndigung seincr Badccur einige Zeit auf sciner Bcsstzung in Gra; verweilen will. Mit der Herabschuug des C teintes dcr italicnischen Armcc wird sieihig Noch immer befordert die Eisenbahn Uilauder-TranSporte » d auch die Régiments-und Abtheiluugs-Commandantcn find crinachligt, dm Leuten fougère Uilanbe ;u bewilligen, so dah viele sich an den Feldarbeiteu in dcr Heimat bethciligen lonncn. Dcr Vcrkauf ararischer Pferde nimint cbcnfalls scinen Forlgang, uud zwar nnter gunstigcn Bcdingnngen. Eo wnrden erst neulich in Padua mehrcre hundert Trainpscrde verauhcrt. Ein Theil der ubcrflufsigen Traiii'Bespannnng wnrde Privaten fiir die Douer der Feldarbeiteu gegen Cntschadigung libergeben, und die Ersparnih bei dem Pferdebestand wird eine um sobedcntenderc sein, als auch jcht die Cavallerie»Regime»ler fer zweiten Armée reducirt werden folle». Eine andett Ersparnit. wird dadurch bewirtt, dah dic Regimenter fast durchweg in Ttadte mit Caserne» verlegt werden, wo die Quarticrgelder n'cggcfollen. Die Vandgcmcindcn sind bcinahe ganzlich vou Triippe» bcfreit. Endlich sind auch, um Kosten zu eispareu, allé ubrigen Truppcu» Diêlocntionon, Me nicht absolut nothwendig sind, anfgegebcn worden.
1862-07-11T00:00:00
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9ARTICLE
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Russie.
L'UNION.
Russie. On lit dans la Patrie : L'Europe entière s'est émue aa récit des incendies qui ont éclaté à St-Pétersbourg, dans les premiers jours du mois dernier, et qui de là se sont propagés dans plusieurs autres villes de la Russie. C'est le 2 juin qu'a eu lieu le premier de ces sinistres. Le feu a pris vers cinq heures du matin dans l'arrondissement de Grand Ochta : trois rues ont été brûlées. Le même jour, vers midi, l'incendie dévorait, dans la rue Georgeska, vingt-cinq maisons et la chapelle de Notre-Dame-de-Smolensk. Le 3, le feu se déclarait dans l'arrondissement de Chamsk, où se trouvent un grand nombre de constructions en bois. Après avoir occasionné des dégâts considérables dans la partie de l'arrondissement où il avait éclaté, il franchissait un canal qui traverse ce quartier, et s'étendait, malgré l'activité des secours, à une grande partie de l'arrondissement. Le 4, dès trois heures du matin, quarante maisons brûlaient dans le Petit-Ochta; à trois heures de l'après-midi, le feu se déclarait à la foire de Grochow, et en même temps plusieurs incendies éclataient dans les rues Kobylowka, Pygowka, Naziewaïa, et le feu détruisait un nombre considérable de maisons. Le même jour enfin d'autres sinistres avaient lieu rue Bcchkutow, et à onze heures du soir rue Naczinska. Le jour de la Pentecôte a été marqué par de nouveaux désastres. Ce jour-là, il est d'usage chez les Russes que les pères de famille vont se promener, avec leurs filles, au jardin d'été, après avoir préparé leurs dotes, qu'ils portent quelquefois même avec eux, et c'est là, le plus souvent, que se décident les mariages qui doivent se conclure dans l'année. Malgré la tristesse et l'effroi causés par les incendies des jours précédents, une partie de la population était ainsi réunie au lieu ordinaire de ces promenades, lorsque le feu s'est déclaré dans les boutiques de la foire de Tolkouczy, et dans les bazars d'Aprakzyn et de Szczukin, d'où il a gagné les rues voisines jusqu'à la ruelle Troïcki. Plus de mille boutiques du bazar d'Aprakzyn ont été dévorées par les flammes avec tout ce qu'elles contenaient. Des quantités considérables de marchandises d'un grand prix ont été ainsi détruites par le feu. Le 9 , le feu a pris aux environs de la Banque, et une partie de cet établissement a été brûlée. L'incendie a dévoré ensuite le ministère de l'intérieur avec tous les papiers qu'il contenait et le ministère de l'instruction publique. A partir de ce moment, le fléau semble s'être arrêté ou du moins ralenti à St. Pétersbourg; on ne signale plus que quelques sinistres isolés, mais l'inquiétude et l'effroi causés par ces événements sont loin d'être calmés. La population et l'autorité sont sans cesse sur le qui-vive. Une sorte de terreur règne dans la ville et ajoute encore, s'il est possible, aux misères causées par les ravages du feu. A la suite de ces événements, Saint-Pétersbourg a été divisé en trois grands commandements militaires. Un ukase de l'empereur ordonne que tout individu sur lequel seraient trouvées des matières inflammables ou incendiaires soit jugé par une commission militaire, et, s'il est condamné, exécuté dans les 24 heures. Partout le nombre des hommes chargés de veiller au maintien du bon ordre et de la tranquillité publique a été doublé ; les maisons sont presque constamment fermées, et on n'y laisse pénétrer les étrangers qu'avec les plus minutieuses précautions. Des arrestations ont eu lieu en assez grand nombre, mais il ne paraît pas que jusqu'ici, malgré les recherches les plus actives, on soit parvenu à découvrir la véritable origine de ces incendies. Il est impossible de les attribuer à des causes accidentelles, ou même à une surveillance factice ou locale. Le fléau s'était à peine ralenti à Saint-Pétersbourg que ses effets étaient signalés sur plusieurs points de l'empire. Des incendies, ayant le même caractère, ont éclaté simultanément à Moscou, à Odessa, à Cronstadt. Le 9 juin, vingt quatre maisons brûlaient à Môhilew; \e 11, le feu dévorait à Czernichow une église, quarante-quatre maisons et cent trente-trois boutiques. Il y a donc, dans ces siniVres, quelq le chose de plus grave que je trouble apporté dans un grand nombre d'existences et que les pertes qu'ils ont occasionnées, pertes que, pour St-Pétersbourg seulement, on peut évaluer sans exagération, à 100 millions de roubles (400,000,001) fr.) Il y a une cause qui les a produits. Cette cause est évidemment générale et il est difficile d'espérer que les mesures de précaution ou de rigueur, inspirées par les circonstances suffisent pour la faire complètement disparaître. On ne s'y est pas trompé à St-Pétersbourg. Après le grand incendie du jour de la Pentecô'e et celui du 9 juin, le temps s'est mis à la pluie, et est devenu beaucoup moins propice aux incendiaires. Des placards, affichés dans les rues, ont annoncé que, malgré toutes les précautions prises, les incendies recommenceraient quand il ferait beau. Il n'était besoin ni de ces menaces ni des sinistres analogues éclatant sur d'autres points, pour convaincre les moins crédules et les moins timorés, que tout n'était pas fini et que, si les effets avaient pu être un instant conjurés, la cause de ces désastres n'était ni supprimée, ni même entièrement connue. Les correspondances auxquelles nous avons emprunté, en les résumant, les détails qui précèdent, ne nous entretiennent, à cet égard, que de bruits et de conjectures entre lesquels nous ne sommes pas en mesure de nous prononcer. Les uns voient dans ks crimes qui nous occupent l'œuvre des ré volutionnaires et du socialisme. D'autres les attribuent à un parti qui veut la destruction de Saint-Pétersbourg et la translation du siège de l'empire à Moscou : — les incendies allumés aussi dans cette dernière ville semblent aussi une réponse péremptoire à cette supposition. D'autres enfin ne voient, dans tout cela, qu'un moyen de jeter l'effroi parmi le peuple et de le pousser, par la misère, à un soulèvement. Des actes officiels constatent que les incendies ont trouvé des apologistes jusque dans les écoles publiques. Deux écoles du dimanche ont été fermées parce que les maîtres avaient ouvertement professé des doctrines anti-sociales. Plusieurs écoles de régiment ont également attiré, par des faits du même genre, l'attention et les rigueurs du gouvernement. Ce sont là des symptômes bien propres à faire réfléchir sur la véritable nature du mal et sur sa profonde intensité. Quelques voix se sont élevées au milieu de ces désastres, pour les imputer au mécontentement de quelques étudiants et aux Polonais. L'étendue même du fléau dément la première de ces suppositions, et toute la conduite des Polonais proteste énergiquement contre la seconde. Les incendies sont d'origine russe et pour ainsi dire de tradition nationale. Sans parler du mémorable incendie de Moscou, œuvre d'un patriotisme exalté, tous ceux qui connaissent l'histoire de Russie savent qu'au temps d'Iwan IV l'incendie fut un moyen de gouvernement. On mettait le feu, par ses ordres, aux biens de ceux qu'il voulait punir ou ruiner, et que ses bourreaux ne pouvaient atteindre. Les paly d'Iwan-le-Terrible sont restés célèbres dans les annales russes. Les paly sont en outre une coutume sibérienne qui consiste à brûler, autour des villages, les herbes desséchées, pour détruire par-là certains animaux nuisibles, des insectes, et ajouter à la fécondité du sol. Par une singulière coïncidence, no is trouvons la théorie de cette opération développée dans je feuilleton d'un journal russe: les Nouvelles de Saint-Pétersbourg du 19 (7) juin. Cet article parle des désastres qu'occasionnent parfois ces paly quand on n'en surveille pas la marche avec assez de soin, ou lorsque quelque circonstance athmosphéi ique vient déranger tous les calculs de la prudence humaine, et il se termine ainsi • „Mais si les paly ont leurs mauvais côtés, ils en ont aussi des bons. D'abord l'herbe qui pousse ensuite est plus tendre et pin ; nourrissante ; ensuite le feu et la fumée détruisent les miasmes et les vapeurs sortant de la terre, et les contrées où règne cette commune sont généralement exemptes de maladies épi déiniques. Les détruisent aussi les reptiles,les insectes et les charançons; enfin, ils éloignent pour un certain temps des habitations les animaux féroces. En exposant les bons côtés des paly, je n'ai nullement en vue leur introduction dans notre Russie européenne ; toutefois, je le répète encore, bien des choses parlent en leur faveur. Peut-être est-ce à cette opération qu'on doit, en Sibérie, tant de belles fleurs qu'on ne rencontre pas dans la Russie européenne." Loin de nous la pensée d'établir un rapprochement entre cette apologie des paly sibériens et les incendies dont la capitale et plusieurs villes de la Russie viennent d'être le théâtre; mais personne ne disconviendra que dans le rapprochement de ce feuilleton et de ces désastres, il y a quelque chose d'étrange, sinon de caractéristique. Une déclaration officielle, tout récemment publiée par le Journal de Saint-Pétersbourg, porte „qtie les tentatives criminelles de quelques malfaiteurs n'exerceront aucune influence sur les réformes entreprises par l'Empereur. Nous nous en félicitons doublement, car à nos yeux, ces réformes sagement conduites et loyalement appliquées, sont le plus sûr moren de mettre un terme aux désordres, aux coupables tentatives dont parle le Journal de St.-Pétersbourg, et dans lesquelles il nous paraît difficile de ne voir, comme lui, que l'œuvre des quelques malfaiteurs." Saint-Pétersbourg, 1er juillet. — Les immenses sinistres qui ont réduit en cendres quelques quartiers de Saint-Pétersbourg et désolé les autres villes de l'empire ont éveillé l'attention de l'Europe. Quelques organes de la presse ont vu dans ces faits le symptôme de l'agitation exclusivement politique, les autres ont cherché dans les mesures prises par le gouvernement la preuve qu'il était résolu à suivre un système de réaction. Il est utile de mettre les lecteurs étrangers en garde contre ces suppositions. La ville de Saint-Pétersbourg soutient tant d'éléments exposés à l'incendie que les quartiers détruits par le fléau présentaient en quelque sorte un foyer qu'une seule étincelle pouvait embraser. La cause de ces désastres n'a pas encore été constatée par l'enquête. L'idée qu'ils sont l'œuvre de la malveillance s'est profondément accréditée dans le public. Plusieurs indices de nature à corroborer cette pensée ont été signalés, et, par suite, un bon nombre d'individus suspects ont été arrêtés ; mais les crimes de cette espèce sont très-difficiles à prouver. Les coupables, s'il y en a, seront sévèrement punis. (Poste du Nord.) — Le gouvernement à autorisé les études relatives au chemin de fer à travers les monts Durais, par les villes de Perm et Tinmen, en traversant les établissements des mines les plus riches de ces montagnes. {Idem.) Den neuesten aus Warschau iu Posen ein» ssegaugenen Nachrichten lîber daS Attentat anf dcn General Luders entnimmt die Pos. Ztg. Folgendes: General Chrulow, Commandeur einer russischen in Polen stehenden Division, batte unfongst die ihm iinfergebenen Officiere zusammenberufen, um in energischcr Rede die unter ihnen anftauchenden Eympathieen fur die revolulionaren- Polen und ihre der Regierung feiudlichcn Grund» satze m, «adeln. Im Cifer der Rede belegte er bie Officiere mit bem nicht sehr schmcicbelhaffen Pradicalc «Duraki» (.Einsaltspinscl). Unter de» Umstcheiiden entstand ein dmnpfcs Gennirincl,, doch traiile sich wahrend dcr Audknz Kcincr,, mit einem Proteste gegen dièse Beleidigung hcr», vorzutretcn. Aber nach beendclcr Andienz began», nen Berathungen, was Angesichts dieser die ga»;e Truppen Ablheilung lrcffenden Beleidigung gcschehe» folle. Es wnrde beschlosseu, eine De. Pulatio», bestehenb ans zwei Officiere». 2 Unter», "'ficieren und 2 Soldaten zum General Chrulow lu schicle», um ihn, wie die Cincn sagen, aus zu fordcrn, wie Andere sagen, von ihm eine Eiklarung oder Genugthuuug zu verlangen, Co geschal, cS. Gcucral Chrulow licl) die De. Putatiou sogleich verhaftcn nnd wegen Iniiibor» diuation miter dem Belageiungsznstaude vors Kriegsgericht stelleu. Das letzlerc verurthcille allé sechs Pcrsonen zum Tobe, uud das Urlheil wnrde dem Kaiser zur Bestatiguug geschickt. Der Kaiser aber mochte sich mit der Sache iiicfcf gern befassen und gab dieselbe an den Grafe, LiiderS, als den Ober-Befelilshaber dcr erstcn Armée, ab. Dec General bestHligte das Todesurtheil unb lieh es am 26. Iuni vollstrecken. An bemsclben Tage war ihm ein anonymes Schreiben zugegangen, wori» ihm gedroht war, dah, wenn er jene Mitglieder der Dcputation erschichen lasse, er mit seinem Vlute fur das vergosscne werde vcrantwortlich gemacht werden. Trotz dieser Warnung ging die Erecution vor sich; dic sechs Mitglieder der Deputation wur» den am Nachmittag in der Citadelle erschossen. Am anderen Tage frilh, d. h. am 27., driickte eine unbekannte Hand das Pistol auf den Gra» feu Liiders ab.
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Heintzé Frères
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2,054
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L'UNION. Jg. 3, n° 161
L'UNION.
JK 161 iPRIX DE L'ABONNEMENT. 5 fr. par trimestre pour la ville. 650 fr. par trimestre franco dans tout le Grand-Duché. 8 fr. 50 franco pour la Belgique et la Hollande 11 fr. 50 pour la France et l'Allemagne. ANNONCES: 20 centimes la ligne. 15 centimes pour les abonnés. L'UNION. VENDREDI 11 Juillet 1862. L'Union paraît tous les jours, excepté les dimanches et les jours de fêtes légales. Les abonnements, insertions, correspondances, annonces, etc. doivent être a.c\reBB('$franco à Heintzé frères éditeurs de l'Union, 4, rue de la Reine. Prix d'un numéro : 15 centimes.
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17ISSUE
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CHEMINS DE FER. – Service à partir du 1er juin 1862 Emb. Bettemb. à Eschs/A | Emb. Bettemb. à Ottange.
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CHEMINS DE FER. - Service à partir du 1er juin 1862 Emb. Bettemb. à Eschs/A | Emb. Bettemb. à Ottange. L'heure au méridien de Paris est en retard de ta minutes sur Luxembourg et celle de Cologne de « minutes. (Heures de Par s.) Trajet en 30 ni. (Heures de Paris.) Dép. de Luxemb. 5s5m|340 » Dép. de Luxemb. 843- » » — de Bettemb. 605 - 4s5 - — deBettemb. Arr. à Escb s/A. G35 -1465 - Arr. àOttange.. 9ss- 3oz- Dép. d'Esch s/A. 655- 526- Dép. d'Ottange. IO25- 335- Arr.aBettembg. 725- 555- Arr.aBettembg. IO55- 4os- — àLuxembg. 808- 735- — àLuxembg. 1145-735-
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8SECTION
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ANNONCES. POUR CAUSE DE DÉPART: VENTE PUBLIQUE d'une belle Maison d'habitation, avec dépendances, sise à Esch-sur-1 'Alzette. Le JEUDI, 21 juillet, vers 1 heure de relevée, M. Charles VIDEON, rentrera Esch s/A., fera vendre publiquement et à crédit, par le ministère et à la recette du notaire soussigné, avec grande facilité de paiement: Une belle maison d'habitation, de construction récente, avec cave, vaste grenier, remises, écuries et jardin, le tout ne formant qu'un ensemble, entouré d'un mur, sise à Esch s/A„ a proximité de la gare ; Et un jardin, en face de la dite maison, au lieu dit Bourgardt, entre les frères Schmitz et Charpentier, donnant sur divers et le chemin. Cette propriété, par sa situation, offre une habitation fort agréable et pourrait aussi servir à l'établissement d'un commerce quelconque. La vente aura lieu à Esch nu café de la gare. Bettembourg, le 5 juillet 1864. 499 GRAS, notaire. Définitive Verpachtung des der Stadt Grevenmacher juqehôrenben BnchHoltzer Am Sonntag, den 17. Iuli 186î, um 3 Uhr Nachmittags, wird auf dem yiesigen Rathhause, zur definiliven Verpachtung des Buchholtzer Hofes, de» stehend in 33 Hectares, 89 Ares, 75 Centiares Ackciland und Wiesen nebst bcquemen Gebiiulichleiten, fur 12 nachetnander folgenden Iahren, ge» schritten werden. Oievenmachcr, den 7. Iuli 1864. Eichhorn, Bliraermeisiei. Mobel-Versteigerung zu Lintgen. Am Donnerstag, den 14. I. M. Nachmittags I Uhr, laht Herr J. P. Heuardt zn Lintgen versteigern: Hausmobilien, Kilchengeschirr u. s. w. Ackergeiiithe, Wagen, Pftiige, Eggen u. s. w. 9 Stiick Hoinviel), worunter eût schoner junger Stier, 4 triichtige Kiihe, hollandischei Race. 30 Stiick Hiihner. 3000 Schuh Pappeldiele. Mer,ch, am 5. Iuli 1864. m Beschemont, Notar. Étude de Me LESSEL, notaire a Mondorff. Monsieur Camille Keyl, Receveur d'Etat àJEich, fera vendre publiquement le 10 juillet 1864, à 3 heures de relevée en la demeure de la veuve Ehlinger à Dalheim: a) Une belle maison nenve, sise à Dalheim avec deux vastes caves, place devant, grande conr derrière, grange, écuries et remises y attenantes, d'une contenance de 20 ares. b) Un jardin potager et fruitier en plein rapport, clos de murs, à côté de la dite maison, contenant 20 ares. Cette belle propriété, sise sur l'embranchement des trois principales rues du village populeux de Dalheim, non loin de l'ancien camp romain, présente les agréments d'une maison de campagne, mais conviendrait essentiellement pour 'établissement d'un commerce. «m f_tîrt(>frt1îht î " Wei die ftanzbfische©proche _UlBt|UUUU auf blieflichenr Wege leicht. rasch und perfeet erlernen will, der abonnire auf die ganz vorzugliche „Reiei'sche Franz. Unterrichtszeitung" (bei A. Retemeyer in Berlin). — Diefelbe lehrt die franzof. Eprache einen Ieden, der nui fchreiben nnd lesen lann, also ohne allé Vortenntnissc, ,in erstaunlich kurzer Zeit, bei zualeich hochst spannender Unterhaltungs-Lektiire und ist der Prêts des ganzen Unterrichts nur 5 Thlr., wofiir jeder Schiller noch ertrn ein voufl. Wdrterbuch" aïs Pramie mitbekllmmt! auch kann der Betrag monatllch mit 1 Thaler abgezahlt werden. Profpekte erhalt man bereitwilligft gratis, Vx<i> ohne Kosten zuvor einen Einblick "_»'/_!?" veischaffen kann. . m Luremburg werden bei Gebr. Heintze angenommen.
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Gewerbe- und Mobelhalle des Kunst- und Gewerbevereines in Trier. Das Hiesige allgemetne, «ohlassortiite Mbbellll» ger, welches von circa 40 Meiftern des Schreiner-, Stuhlmacher-, Polsterer-, Holzdrechsler- ic Handwerkes fortwahrend mil Modela der verfchiedenften Art verfehen wird und einen jederzeitigen Beftand bis zu 12009 Thlr. Wertb darbretet, empfiehlt feinen grohen Vorrath von Holz» und Polftermobeln, Stiihlen aller Art, eifernen Gartenmobeln und Korbmobeln, welche stets in das Grohherzogthum Luxembnrgbedeutenden Abfatz gefunden haben. Fur die cliditat und Preiswurdigkeit der vorhandenen Mdbel fpricht der Umftand, dah lehtere durch eine unpartheiifche Sachverstandigen-Commifsion gepruft und tarirt und mit einer fechsmonatlichen Garantie ver» lauft werden. Die Verkaufspreife sind feststehend und an den Mobeln angeheftet. Nuhbaumene oder eichene Kleiderfchrantc mit 2 Thuren losten 22 Tha-1er, maserirte tannene KleiberschrHnke 17 Thaler, dtto mit etner Thitie 9 Thaler; polirte Nuhbaum> tommodcn 13 Thlller, Nuhbaum Kaunitze 27 Thaler, eichene Kuchenschranle 17 Thaler, tannene Kiichenschranke !» Thaler, polirte Confolfchrankchcn 6 Thaler, 6 feine Rohrstiihle 11 '/, Tl)aler, Lanapee's 16 Thaler u. f. w. Nicht vorrathige Mobel konnen schnellestens geliefert werden; behufs der Aufnahme von Vestellungen sind zahlreiche Musterblatter vorhanden. Der Verlauf gefchieht gcqen baar und auf Crédit; bei Creditverlaufen findet tetn Preisauffchlag der Mobel statt. Werden Mobel bestellt fiir deren Giïte terne Garantie gewkhrt zu werden braucht, so tritt ein ermahigter Vertaufspreis ein. Da in Trier tein Lokal vorhanden war, welches den aefammten Mdbelvorrath aufnehmen tonnte, jo befindet sich momentan das Mobellager aethetlt, in drei nachstehend bezeichneten Lvkalen: Bruckenftrahe Nr. 251, bei Frau Wittwe Scheer, im Erdaeschoh; - . _ Vrodstrahe Nr. 239, bei Herrn Buchholtz, im Hinterbau; . _ SimeonZstrahe Nr. 14, ,m von Nell'schenhause, im Erdgefchoh. '" Vente de 2 parcelles de bois et de terres de culture. Il est à vendre hors main : 2 parcelles de bois sises à Walferdange, lieux-dits: „Iinantsbiisch", et une plantation mesurant respectivement 10 hectares ensemble. Sur le même territoire se trouvent 8 hectares de terres de culture, qui sont également h vendre en lots ou en détail. On est prié de s'adresser au propriétaire le sieur Nie. Ewert, à Bereldange. m Bedeutmde Wein-Versteigerung zu Lintgen. Am Donnerstag, 14. Iuli 1864, Nachmittags A UHr, wird auf Anstehen des Herrn I. «P. Heuaidt, Ciaenthiimer zu Lintgen, auf Borg verfteigert: 20 Fuder reingehaltenc 1859cr Woimeldinger Weine. Proden werden vor der Versteigerung den Liebhaben verabreicht. Mersch, am 4. Iult 1864. m Beschemont, Notar. J'ai l'honneur d'informer que je viens de recevoir une forte partie de vin» de Bordeaux des années 1858, 59, 61, 62 et 63 et que je jouis sur ces vins d'un rabais de 20% sur les droits d'entrée, de sorte que je puis fournir ces vins aux prix les plus avantageux aux personnes qui voudront bien m'honorer de leur confiance. Luxembourg, le 1" juillet 1864. 488 Vitleiillu \V»III . ALLOUER lo rez-de-chaussée de la nouvelle maison WIRTGEN renfermant outre les places d'habitation de très spacieux locaux propre à tout commerce en gros et en détail surtout pour les articles quincaillerie, fayences, nouveautés, confectionnât, comme aussi pour une restauration, café, débit de vin. Ala môme maison au 3e: 10 places d'habitation de plein pied'. *»'
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La Paternelle,aÉËk Incendie. à Paris, D rue Menars, 4, AUTORISÉE PAR ORDONNANCES FRANÇAISE ET GRAND-DUCALE* Grand-Duché seulement. Primes de l'année provenant des polices 1863 et antérieures . . 108,770 90 Primes au comptant souscrites depuis le 1er janvier 9,628 45 118,399 35 Moins les non-valeurs du semestre 4,240 70 Recette effective 1864. . . . 114,158 65 Bilan du 1er semestre. Sinistres réglés depuis le 1" janvier 64,050 56 Primes du semestre, moitié de 114,158 65 57,079 32 Perte nette pour le 1er semestre. . . 6,971 24 sans compter les remises des agents, les experts, les sauveteurs, et les frais généraux d'administration qui sont encore à ajouter. Nous pensions que, par suite du nouveau système, inauguré le 1er mars 1863, (Tarif n° 3 et % de garantie seulement pour les chaumes) la position s'améliorerait, surtout quand on saura que le tiers du portefeuille est déjà converti de cette manière; mais il faut y renoncer, paraît-il, et nous considérer comme fatalement destinés à perdre notre capital sans espoir d'un meilleur sort. Luxembourg, le 1er juillet 1864. Le Sous-Directeur, 600 GONTIER-CSIUGY. ,
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VENTE PUBLIQUE pour sortir de l'indivision, avec facilités de payement. Le notaire Lessel de Mondorff vendra publiquement le 8 août prochain au. plus offrant : L'établissement thermal de Mondorff, l'hôtel avec ses cabinets à bains et douches, bassin, dépendances, parc et jardins. La vente se fera à l'établissement même. S'adresser pour d'autres renseignements à M. G. Ksempf à Luxembourg ou à Me Lessel, notaire à Mondorff. ttt Librairie de HEINTZE Frères: DES FUMIERS AUTRES ENGRAIS ANIMAUX PAR J. GIRARDIN. SIXIÈME ÉDITION, REVUE, CORRIGÉE ET AUGMENTÉE AVEC 62 FIGURES DANS LE TEXTE. PRIX : 2 frs. 75 cent BCORCB EirPANiiST (Waschhoiz.) Chez Ed. Mullendorff & de. à Dommeldange lez Luxembourg. 44i NOUVEAU DICTIONNAIRE d'Anecdotes ou recueil de facéties d'Anecdptefl divertissantes, Bon mot*!, Naivetés, entremêlé» des Chansonnettes les plus gaies et les plus spirituelles, le tout propre à égayer les Desserts et à récréer les Soirées par un petit Cousin de Roger-Bontemps. Un repas sans gaieté Est un mets sans sel. Prix: Relré 2 frs. A LOUER un quartier garni ou non garni composé de deux ou trois pièces. S'adresser à Mad. veuve Wagner-meder, 476 Grand'rue N" 41
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Luxembourg. — lmpr. de HEINTZÉ f*0*
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Ligne de France.
L'UNION.
Ligne de France. V, (Heures de Paris.) 'éP. de Luxemb. 6°s™ 9"» 4"' 7"' Dép. de Paria... T»> 9»». y»»»> m "l-. a Betternog, 6"- 9"- 4«- 8"- — de Metz ... 4«.» 9°«m 4». » g00' — à Thionville 7"- 10"- 5«- 9°'- — deThiouv.. 5". 10"- 5=0. 921. — à Metz 88'- midi 6"- 10"- — deBettemb. 688- 11°«- 6'»- 10°s- j— a Paris 10"' 8"' 4"» 1188» Arr.àLuxembg. 7°»» 11»». 6°°_ 10"- °ur Paris 1«» seulement à 9"» et 4"'. De Paris 1«> seulement à ?"» et 8'8».
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On écrit de New-York, le 21 juin:
L'UNION.
On écrit de New-York, le 21 juin: „Tous les efforts tentés par l'armée fédérale pour s'emparer de Pétersburg ont jusqu'à présent échoué. Il y a eu autour de cette ville, depuis le 15 de ce mois, une succession de combats fort sanglants dans lesquels les Fédéraux ont déployé beaucoup de bravoure, mais qui n'ont été couronnés d'aucun résultat décisif. Les engagements des 17 et 18 juin ont été particulièrement acharnés ; ils ont coûté aux troupes du Nord environ 8,000 hommes et leur ont permis de s'avancer jusqu'à un mille de Pétersburg, après avoir emporté deux des lignes de défense qui protègent la place. Les fédéraux se sont ensuite trouvés en présence d'une troisième ligne, plm: formidable encore que les deux autres et contre laquelle leurs assauts se sont brisés: ils peuvent, à la vérité, des positions qu'ils ont conquises, bombarder Pétersburg; c'est du moins ce qu'affirment les correspondants de journaux dont les lettres, expédiées du théâtre même de la guerre, contiennent des détails intéressants. Les régiments noirs se sont extrêmement bien conduits. Leur sangfroid, sinon leur courage, avait été révoqué en doute; mais ils ne viennent de faire leurs preuves. On assure qu'ils ne font pour a nsi dire pas de prisonniers, en d'autres termes qu'ils n'accordent point de quartier. La défense de Pétersburg est confiée au général Beauregard, qui a reçu des renforts considérables du général Lee. Ce dernier cache la disposition de ses forces, qu'il tient sans doute en réserve pour quelque coup inattendu. La dextérité qu'il met à les manœuvrer est remarquable. Sur quelque point que le général Grant le fasse attaquer, il se trouve toujours prêt. Le général Butler avait cru pouvoir profiter d'un instant où le siège de son camp à Bermuda-Hundred semblait levé pour se porter en avant et intercepter la voie ferrée de Richmond a Pétersburg ; mais à peine avait-il commencé à mettre son projet à exécution, que les Confédérés se sont précipités sur lai avec une supériorité de moyens qui rendait la résistance impossible : il n'a eu que le temps de battre en retraite et de se réfugier derrière ses retranchements. Un accident du même genre est arrivé au général Sheridan. Parti de Newcastle sur le Pannunkey et au sud-est de Richmond, le 7 courant, avec mission de gagner Gordonsville, de se porter ensuite sur Charlottesville et de se rallier au général Hunter, il a rencontré l'ennemi, le 11 juin, à la station de Freviliau, est revenu sur ses pas après un engagement dans lequel les avantages ont été balancés, a essayé de nouveau de marcher sur Gordonsville, mais a trouvé des obstacles qui l'ont forcé de reculer et a dû enfin repasser la rivière Annah du Nord sans avoir atteint son but. Pourrat-il maintenant rejoindre l'armée de Grant sans rétrogader jusqu'à Washington? Son insuccès constitue un échec sérieux. Nonseulement il laisse ouvert le chemin de fer de Richmond à Charlottesville qu'il eût été fort important de fermer, mais il rend a peu près impossible la prise de Lynchburg. Au lieu d'occuper cette ville comme il en était chargé, le général Hunter va courir le danger d'une double attaque venant l'une de Lynchburg même dont la garnison a été renforcée, l'autre de Gordonsville où les troupes qui ont tenu tête au général Sheridan demeurent disponibles. Le général Sherrnann est toujours dans la même situation en Géorgie. Les armées du Nord et du Sud sont déployées l'une vis-à-vis de l'autre et peuvent se heurter à chaque instant. La dernière s'appuie sur la montagne Kenesau, qui est un peu en avant de Marietta, au nord-ouest de cette place. Il est question de procéder à une nouvelle levée d'hommes dans les Etats du Nord, et l'on a préparé dans ce but à Washington un projet de loi dont le congrès fédéral est actuellement saisi. On voulait rayer de ce bill la clause de commutation, c'est-à-dire l'exemption du service militaire moyennant une indemnité de 300 dollars, mais le sénat a maintenu cette clause à la suite d'un discours de M. Wilson, président du comité de la guerre. (Moniteur) Il est plus qne jamais question d'une nouvelle levée dans les Etats du Nord d'Amérique. Dans cette prévision, M. Lincoln a .demandé au Congres le rappel de la clause légale qui permet à tout individu désigné par le sort de se racheter au prix d'une somme de 300 dollars. Il faudrait à l'avenir, pour se faire exempter, fournir personnellement un remplaçant. L'époque et l'importance de cette levée ne sont pas pas encore fixées.
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Variétés.
L'UNION.
Variétés. Nous empruntons à l'International, de Londres, la charmante scène judiciaire que voici: ,Mary S..., jeune fille âgée de dixhuit ans, d'une très-grande beauté, était accusée, aux dernières assises de Guilford, d'avoir volé, pendant la nuit, des marchandises dans une maison non habitée. Après un assez long plaidoyer, l'avocat de Mary S... termina ainsi : „Messieurs le» jurés, j'ai fini ! Et maintenant, si je jette mes yeux ravis sur la baauté incomparable de cette vierge sans égale ; si je contemple ces charmes resplendissants, que n'osa jamais efflorer le soupçon; lorsque je la vois, comme une belle fleur, rayonnante dans son velouté, que peuvent envier, mais non éclipser, le velouté et la douceur des anges ; lorsque je la vois si radieuse..., que l'étoile, à la tombée de la nuit, doit pâlir devant elle..., que les diamants du Brésil n'ont plus de feux..., comment-il permis de supposer, messieurs les jurés, qu'une telle beauté se soit exposée, au milieu d'une nuit froide, humide, profonde, à commettre un vol, alors que la blanche innocence, personnifiée par elle, se tenait nonchalamment enfouie dans les moelleux oreillers du repos? N'est-ce pas de la folie, de la démence? les jurés, les expressions me manquent pour vous dépeindre plus longtemps l'horreur de l'accusation portée contre cette jeune fille ; aussi je ne crains pas de la jeter dans vos bras, persuadé qu'elle y trouvera aide et protection. BSeule, la haine infâme d'un bélître plus infâme encore peut avoir inventé le crime abominable dont on veut ternir le nom sans tache de cette adorable vierge, dont les sourires les plus gracieux et les plus odoriférants seront la récompense du verdict que vous allez prononcer!..." „Au bout de deux minutes de délibération, le jury, à l'unanimité, acquitta Mary S..." On lit dans la Stampa de Turin, du 20 juin : *Hier, une vieille femme, parfaitement vêtue, se rendait au Palais-Royal pour aller déposer dans les mains du concierge une somme de trente francs dont elle se disait débitrice envers le roi. Voici les faits : Cette pauvre femme louait du temps du roi Charles-Albert un petit appartement au Bastion-Ver de, qui faisait partie des possessions royales, et elle était restée en dette de la somme qu'elle rapportait a présent. Ce n'est qu'à force d'économies que cette pauvre femme avait pu réunir cette petite somme, qui pour elle ne l'était pas, et c'est en entendant dire que le roi avant besoin d'argent qu'elle s'était hâtée de rendre à Victor-Emmanuel ce qu'elle devait depuis vingt ans à Charles-Albert. Inutile de dire que l'argent fut refusé. " Pierre Heintze i, rédacteur responsable.
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Prix moyen des denrées.
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Prix moyen des denrées. Froment (l'hectol.)... Mét-il „ Seigle „ Orge „ Orge monde „ Epeautre „ Sarrasin „ Avoine „ Pois „ Lentilles „ Pommes ae terre „ Farine de froment (le kilog.). „ de méteil , , seigle » Beurre „ Foin (les 100 kilog.)... Paille „ Bois de hêtre (le stère) de chêne » » DENRÉS. Il II l"60 " 5" 11 6 13 50 " 20 50 18 50 14 50 13 Prix I quantités moyens.! vendues. D1EK1RCH. 1 juillet. 180 59 6 120 4 130 180 80 16 » i " » n "50 40 30 1 50 • 7"50 . n it 20 16 15 Prix moyens. ETTELBRUCK 5 juillet. 200 40 20 15 15 quantités | vendues
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MARCHÉ DE TRÈVES. 5 juillet.
L'UNION.
MARCHÉ DE TRÈVES. 5 juillet. Froment, le scheffel. 2 thlr. 22 sgr. 6 pf. — Méteil, le scheffel, 2 thlr. 10 sgr. 00 pf. -- Seigle, le scheffel 2 thlr. 00 sgr. 8 pf. — Avoine, le scheffel 1 thlr. C6 sgr. 09 pf.
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COTES des bourses principales.
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COTES des bourses principales. précédent Dernier court. il' K «o || te" .mit <ond. -juill. D'«act. 2iii])o res, 6 juillet. 3. pet. cou 8 p c. comptant M'/' - Banque de France 1 Crédit mobiier |Ch. de fer du Nord... \ — Est — Autrichiens. ' — Lombards \ — Guill.-Luxb. jObl. Ch. d. fer du Nord 1 — Est 5 p. c / — 3 p. c. — Autrichiens. I — Lomb. Vôn.. ' — Romains . . Emp. italien 5 pc. lEmp. 4 i/i p.c. 1857.. 1 — ville, 1853, p. c. ; Banque nationale j — de Belgique.. . (Grand-Lux. Actions.. { id. Oblig IGuiU-Luxemb. Action? — Obligations. Emprunt 4. p. c.... — nouveau 5 p. c Ch. de fer Côln-Minden — Rhin-Nahe.. — du Rhin Banque internationale Métall. autr. obi.5 p. c. [ Empruntnat.autr.5pc I Crédit, mob. autrichien ) Banque de Darrnstad. • ICh. d. f. Ludwh-Bexbt Banq.iut. Luxembouij/ Emp.Luxemb.4p.c.l859 — 4 p. c. 1863 »o Vf 66 93 95 3810 1087 50 295 472 50 400 25 540 110 300 473 75 286 25 252 50 243 75 222 50 70 55 99 05 2040 1135 260 481 90 % 66 , 94 07'/' 3310 992 50 957 50 472 50 395 536 25 300 473 75 285 252 50 248 75 230 68 99 196 „ 2047 50 1135 481 "it'3 l!55 1.01 % 105 '/. 185 26 100 85 V, «i V. 618 195 214 V, 145 105 90 % 255 loi Vf 106 Vf 185 *f 26 V' ioo /; 105 V 60 I* 68 ,i 194 */• -M Si s-- H"-
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Ligne du Nord. Trains de Luxembourg à Diekirch. Trains de Diekirch à Luxembourg
L'UNION.
Ligne du Nord. Trains de Luxembourg à Diekirch. Trains de Diekirch à Luxembourg (Heures de Paris.) n__ . n ai.iT> KAa » _ÏaT_- L'heure au méridien de Paris est en retard de »» minutes sur Luxembourg et celle de Cologne de « minutes. )ommeidange... Valferdange ,orenztw.(h.de)i lintgen I 9.03- 9.11- 9.20-, 9.27-1 2.24- 2.36- 2.45- 2.52- 8.14- 8.22- 8.31- 8.42- Merseh |9.89m 3.04» Crucht.(halt.de) 9 51- 3.16- Colmar 10-02- 3.27- Ettelbruck . .. 10.17- 3.40- Diekirch j 10.25- 3.50-1 |8.54« Diekirch . 9 06- Ettelbruck 9 17- Colmar. .." !9.30- Crucht.(halt.de) 9.40- Mersch... ' 5.30» 5.45- 5.58- 6.05- 6.21- 11.00»,5.35», Lintgen 11.15-5.50 I Lorentzw.(h.de) 11.28-6.03- I Walferdange .. 11.35-6.10- j Dommeldange. J 11.51-/6.26- I Luxembourg ..| 16.33- 6.40- 6.49-1 6.57- '7.05- ,11.59» 6.34» midi 06 6.41- midi 19 6 50. 1 midi 32 7 02- midl 40 7.10»
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Ligne d’Allemagne.
L'UNION.
Ligne d’Allemagne. (Heures do Cologne.) Dép.Luxemb. 73i» l"«i 8°s» Arr. à Mertert 8SC- 2"- 9"- — à Trêves. 908- 3°«- 10". Dép.de Trêves 630- 11"» 7"« — Mertert 728- 12"- 7"- Arr. Luxemb. 9°°- 1«- 8"-
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Ligne de Belgique.
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Ligne de Belgique. Dép. Luxem A.rr. Betting — Arlon . — Namur ~ Liège.. — Bruxell g50m 9" - io°8 l°°s 3">- o"- 3 ur.-j is»< 2"- 3°°- 6"- 9'*. 8"- Buché et en Belgique Heures de Bruïellei '50s Dép.Brux.. » 6'°» 12'° 8'*- — Liège. » 58°- 12" 9"- — Namur » 8"- 2" » — Arlon. 6"» 12°« G" » — Betting 6" - 12" 6" » j Arr.Luxem 7" 12" 7"
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Dernières nouvelles.
L'UNION.
LUXEMBOURG, 7 JUILLET. Dernières nouvelles. Paris, 6 juillet. Ainsi que nous l'avons annoncé, Leurs Majestés doivent quitter demain la résidence impériale. L'Empereur part directement de Fontainebleau pour Vichy. L'Impératrice et le Prince Impérial vont "abiter Saint-Cloud. M. Drouyn de Lhuys s'est rendu hier à °ûtainebleau, où il avait été appelé. Son excellence était de retour à Paris dans la soirée. La discussion qui avait commencé avant"lerle à la Chambre des communes sur la Motion de M. Disraeli, a été reprise hier au soir M. Ccbden, qui a ouvert le débat, s est placé au point de vue de ses doctrines économiques, pour apprécier la politique de son pays jj a vivement attaqué la conduite du cabinet, qu'il a qualifié du mot très dur de «politique de vieillards." Il a réclamé Pour la Chambre des communes la direction de la politique étrangère, puisque le Foreign-Office avait motivé une telle incapacité et une telle impuissance. D'autres orateurs ont pris ensuite la parole; mais il n'y a pas eu de vote et la discussion a été re"lise à jeudi. On croit toujours que si le "ùnistère est battu ou s'il n'obtient qu'une Majorité douteuse, il dissoudra les Chambres 6t fera appel au pays. Les documents publiés par le Morning "0st, n'ont encore été jusqu'à présent l'objet d'aucun démenti. Ces documents, démonr&ientient que, depuis les débuts de la ques-1011 danoise, les relations entre les puissan°eses allemandes et la Russie s'étaient établies un pied d'intimité et sur une similitude e vues, d'intérêt et de politique d'où une Uance plus étroite aurait pu naturellement 0rtif, comme un effet sort d'une cause. On preffi.arqué que le comte Russell et lord en répondant à des interpella°D8D sur ce point, se sont bornés à déclarer Co6 l'ambassade de Prusse leur avait fait «paître que ces documents étaient dépure invention; mais ils n'ont pas dit si c'était dans le fond ou seulement dans la forme. L'émotion est toujours grande en Angleterre au sujet de ces révélations. La Gazette de la Croix publie le texte de la dépêche identique adressée par la Prusse et l'Autriche à leurs représentants à l'étranger, après le résultat négatif de la conférence de Londres. Cette dépêche, dont nous avons déjà publié une analyse, rejette, on le sait, sur le Danemark la responsabilité de ce dénouaient. Le bruit a couru à Copenhagne que le gouvernement danois, se voyant décidément, abandonné par la Grande-Bretagne, se montrerait disposé à traiter directement de la; paix avec les puissances allemandes. L'opi-' nion publique croit trouver un symptôme de ces dispositions dans le voyage que le prince de Gluksbourg, frère du roi Christian, fait on ce moment à Berlin. Des bruits ont également circulé en Danemark, d'après ■ lesquels il ne s'agirait de rien moins que de faire entrer toutes les possessions danoises dans la Confédération germanique, en conservant alors à Ce pays et à son souverain leur autonomie et leur territoire actuel, comme pour tous les autres Etats confédérés. Mais la différence de nationalités et de races rond ce projet invraisemblable, et, dans tous les cas, l'excitation du sentiment public, en Danemark, n'en permettrait probablement pas la réalisation. On ave.it annoncé que l'escadre suédoise avait reçu l'ordre de quitter la mer et de rentrer dans les ports du royaume. On apprend au contraire, aujourd'hui, que cette escadre doit se concentrer de nouveau dans les eaux de Gottenbourg, où elle gardera une attitude d'observation. Les hauts fonctionnaires danois du Jutland ont été convoqués le 5 de ce mois à la ville de Randers, pour se présenter devant le commissaire chargé par les alliés du gouvernement du pays. Ceux qui n'y paraîtront pas seront immédiatement destitués. L'intention des alliés de s'établir à demeure dans le Jutland ressort encore du transport d'une foule de bateaux pour le passage du Limfjord, un détroit qu'il faut franchir pour atteindrela partie extrême du Jutland. Voici encore un fait qui confirme i'intentiou des alliés de garder le Jutland; c'est; la proclamation suivante du général commandant Falkenstein, à la date du 26 juin: Au habitants du Jutland I L'administration des armées alliées s'empare dès aujourd'hui du gouvernement du Jutland. Les fonctionnaires et les habitants seront tenus: de lui obéir, et de remettre entre ses mains les impôts et les autres revenus du pays. Ladite ad-; ministration, qui aura son siège à Handers, publiera ultérieurement les ordres nécessaires pour;-, régler l'expédition des affaires. Selon la Gazette nationale, de Berlin, le Hanovre aurait informé le cabinet de Berlin qu'il était prêt à adhérer au traité de commerce franco-prussien et au renouvellement du Zollverein, si le même prœcipuum qui lui a toujours été attribué lui était conservé. Les négociations rouleraient sur la quotité du prœcipuum. Le sens de cette réserve s'explique, lorsqu'on songe aux avantages particuliers que les traités antérieurs assuraient au Hanovre. Mais la démarche du gouvernement hanovrien n'est pas moins une adhésion au traité de commerce du 2 août 1862. Nous avons signalé la résolution prise par la droite à la Chambre des représentants belge, dans la séance du 1. juillet. Le parti conservateur persévère dans son abstention. Hier, 5 juillet, lorsque la Chambre s'est réunie, la droite toute entière était absente, comme elle l'avait déclaré par lorgane de ses chefs. La Chambre n'étant pas en nombre réglementaire, a dû s'ajourner. Elle est convoquée pour aujourd'hui; mais sans la présence de la droite, toute délibération est impossible. Le seul dénoûment possible d'une situation qui devient de plus en plus inextricable, c'est une dissolution de la Chambre et un appel au pays. Seulement, il est évident que la motion de M. Orts, si elle était adoptée avant la clôture de la session actuelle, donnerait au cabinet un avantage qui fausserait la situation respective des partis dans les élections. La Constitution belge a prévu le cas d'augmentation du nombre des sénateurs et des députés. Cette augmentation a lieu à des époques et dans des formes déterminées; elle ne doit pas être une œuvre de parti et un moyen de se perpétuer indéfiniment au pouvoir, lorsqu'on a perdu, dans les Chambres, la majorité nécessaire. Nous recevons la communication suivante : Par suite de travaux de réparation qui se font à la porte de sortie du faubourg du Grund, le chemin qui s'étend de ce faubourg à la porte de Thionville restera intercepté à la circulation jusqu'à samedi, 9 juillet inclusivement. Le Conseil communal est convoqué pour samedi 9 juillet, à 3 heures de relevée, pour délibérer sur les affaires indiquées ci-dessous : 1. Viaduc de la Petrusse. — Solde des travaux. — Action à soutenir en justice. 2. Viaduc. — Réclamation d'un aboutissant. — Action à soutenir. 3. Compte d'administration de la ville et de gestion du receveur communal de 1862. 4. Fabrique de Notre-Dame. — Placement de fonds. 5. Idem. Acceptation d'un remboursement partiel d'un capital, 6. Hospices civils. — Placement de fonds. 7. Idem. Radiation du sommier d'une créance irrécouvrable, 8. Demande de subside d'une veuve d'employé 9. Réclamation contre la taxe scolaire. 10. Replantation de la route de Clausen. — Réception. 11. Procès entre la ville et le propriétaire de l'ancienne usine à gaz. — Décision à prendre. 12. Bureau de bienfaisance. — Budgets de 1864. 13. Nomination d'un garde-champêtre. 14. Budget de la ville de 1864.
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FEUILLETON.
L'UNION.
FEUILLETON. L’EAU DE MÉLISSE. Antoine-François Prévost avait une imagination féconde. Sa vie comme ses romans est un tissu dévénements bizarres. Quoique Se8 ouvrages lui fussent bien payés, il n'a Jamais été riche. à,—7 Un jardin, une vache et deux poules, •sait-i], me suffisent. — Il acheta une maifort1 Un Mit jardin dans un coin de la t>ou\ ue Chantilly ; il eut une vache et deux Passé8,et vieux, c'est-à-dire ayant décarros soixantaine, après avoir laissé le rnajt à8e de Paris à Chantilly même, il aiu s'y rendre à pied par la forêt. Par u de novembre 1763, la fofL eau i°ur d'automne, il traversait Peu 0âioSe soleil du midi, quoiqu'un aibre8 «i •chauffait la forêt, dont les beaux VerdureTerî- conservé une partie deleur Paient ki que les feuilles sèches jon«liaient _„ ,MiUe insectes brillants sein, risés nar îiLT du soleil, divisés, „"reuu 8Wô_i?r_ches des arbres;le cheche"uue allée à cent Pas «lelui, au bout èh't__.prenait sa course; les wumtwent dans les arbres; les petits lézards gris buvaient le soleil. Prévost marchait doucement, insoucieux d'arriver et de manger une heure plus tôt, une heure !>lus tard, le dîner préparé par sa vieille cuisinière, lorsqu'une ombre opaque se détacha d'un tilleul voisin et s'interposa entre le soleil et lui. Prévost s'arrêta et leva la tête. Il se trouvait devant un homme ûe vingt-huit à trente ans, d'une taille élevée, le front pâle, la barbe inculte, les cheveux sans poudre, le linge sale, et qui portait au côté une longue rapière dont la lame lui battait le mollet. — Mon ami, lui dit Prévost qui ne songeait nullement à mal, cherchez vous votre chemin? vous êtes-vous égaré dans la forêt? — Nullement, M. l'abbé, répondit l'inconnu, qui barrait toujours le chemin à Prévost: je sais fort bien où nous sommes.... l'Etoile du Piqueur, n'est-il pas vrai? — Oui, monsieur, c'est cels mêtn©, dit Prévost qui ayant aperçu deux pistolets dans la ceinture de l'inconnu, commençait à s'alarmer. Vous ne devinez pas, ce que je veux? — Monsieur, dit-il, vous désirez prendre ma bourse et la mettre dans votre poche. — Ce n'est pas cela précisément qui m'a mène, M. l'abbé: je viens vous faire cadeau de l'eau la plus efficace, la plus merveilleuse qu'il y ait au monde, une eau qui prévient et qui guérit toutes les maladies, une eau que toutes les mines de Golconde et de Visapour ne sauraient payer. En parlant ainsi, l'inconnu tira de la poche de sa veste un flacon rempli d'une liqueur qui avait l'apparence de l'eau ordinaire, et il continua: — Vous comprenez, M. l'abbé, que la possession de ce spécifique est précieuse, et que si je vous fais ce cadeau vous ne pouvez pas faire moins pour moi que de me donner en échange votre bourse, votre montre et les boucles de vos soulisrs. Prévost commença à comprendre; l'homme à l'eau merveilleuse était un voleur, et le stratagème dont il se servait pour dépouiller les passants, nouveau en France, ne l'était pas pour Prévost qui avait vécu longleinps en Angleteire. Dans ce pays forma tiste, la loi est très-sévère contre le vol, letles gentilshommes qui exploitent les grand chemins ont l'habitude de proposer un achat à ceux qu'ils dépouillent, — Mylord voudra bien m'acheter cette cravache, disent-ils; cent guinées. — Milady ne saurait mieux faire que d'acheter cette pièce de mousseline, elle donnera ses diamants en échange. Traduit devant la cour d'assises, le voleur soutient qu'il est un des plus honnêtes marchands ambulants des trois royaumes; il n'a point commis un vol, il a fait un marché, et il en appelle à la vérité des personnes mêmes qu'il a volées. Prévost pensa qu'il était la victime d'une importation toute nouvelle et convenablement perfectionnée, car ce qu'on lui offrait en échange do sa bourse, de sa montre et de ses boucles, qui étaient en or, lui paraissait être de l'eau claire puisée sons doute dans l'Oise ou dans la Nonnette, petite rivière qui arrose Chantilly. Dans un cas pareil on tire son épée et on bataille: Prévost était sans armes; ou bien on prend la fuite, ou bien encore on use de. sa vigueur corporelle pour terrasser son adversaire. La fuite et le combat étaient également impossibles à Prévost, pauvre vieillard qui ne pouvait pas lutter contre un jeune homme vigoureux: il fallait céder, Prévost parlementa. — Mon ami, dit-il au voleur, vous faites un vilain métier, et un métier dangereux. — Pour dangereux, monsieur l'abbé, repondit tranquillement le voleur, je vous 11iccorde, mais vilain, non comment pour un peu d'or, pour une ""ontre qui peutêtre va mal pour de vieilles boucles passées de mode Je vous offre la santé, une vie longue, exempte d'infirmités, et vous appelez cela un vilain métier! Vous n'y son „■ pas; je vous offre plus que je ne Tecernidevous- acceptez, M l'abbé, la santé est comme l'occasion, il faut la saisir aux cheveux, vous ne retrouverez pas deux fois le bon hasard qui vous arrive.... Allons M. l'abbé, dépêchons, je n'ai pas de temps à perdre. — Ne croyez pas que je tienne à mes boucles, dit Prévost, ni à quelques écus qui sont dans ma bourse, mais une montre! C'est un souvenir d'amitié, un gage d'estime, et j'avoue qu'il me sera bien pénible de m'en séparer. En parlant ainsi, Prévost tira sa montre de son gousset et se mit à la considérer avec la tendresse d'un ami qui va quitter un ami pour longtemps, pour toujours peutêtre. Malheureusement ce bijou si chéri avait une certaine valeur: la montre était en or et entourée de diamants qui brillaient au soleil. — Non, dit Prévost, vous ne voudrez pas me priver de cette seule relique d'un temps passé, la plus gracieuse, la plus douce de na vie, et ajouta Prévost en s'avançant sans crainte auprès du voleur et en prenant sis mains: Ma vieia été traversée de tant d'orages, elle a été si remplie de mauvais jours, que je n ai jamais calculé le bonheur que par moments, par quarls-d'heure, par minutes, et c'est cette montre qui acompte ces rapides instants. Le voleur prit la montre; il la regarda à son tour, il eut l'air d un compter les diamants, et après un instant d hésitation, il la rendit à Prévost. . — Le ciel vous bénisse! dit celui-ci avec reconnaissance; oui, monsieur, Dieu vous tiendra compte de cette délicatesse de sentiments, qui vous attendrit pour un vieillard auquel il ne reste plus que des souvenirs. Au reste, cette montre vaut trois cents pistoles; veuillez-vous trouver ici demain à la même heure et je vous les remettrai... Ne craignez rien, je suis incapable... — Il ne faut que vous voir, reprit poliment le voleur, pour se fier à vous; je suis sans crainte; mais il n'est pas besoin de trois cents pistoles; en supposant que votre montre les vaille, elle ne les vaut pas pour moi... Nous sommes très-malheureux, M. l'abbé, nos marchands nous volent... Cent pistoles suffiront. — Que de délicatesse! reprit Prévost, en remettant sa montre dans son gousset; monsieur, vous n'êtes pas fait pour votre état; il est impossible qu'il n'y ait pas ;lans tout ceci quelque i.iystère; car, pour votre eau... — Elle est merveilleuse, reprit le voleur, je ne vous en fais point un éloge exagéré... elle est souveraine surtout pour l'apoplexie. — Pour l'apoplexie 1 dit Prévost. Dans les XVIIe et XVIIIe siècles, l'apoplexie sanguine était plus commune encore qu'elle ne l'est aujourd'hui: Lemontey, qui a fait sur ces époques des étude:; précieuses, en donne une raison très-plausible, si elle n'est vraie: il en accuse les perruques; on portait sous Louis XIV, dit il, d'immenses per> raques, le roi et tous les courtisans se chargeaient la tête d'une si grande quantité de cheveux d'emprunt que le poids d'une per- dépassait de beaucoup celui du cas que d'un de nos cavaliers; c'était un des luxes d'alors. Cet ornement très-chaud appelait le sang à la tête, et l'apoplexie était imminente. Sous Louis XV, l'ampleur des perruques diminua, mais seulement, de quelques ponces. L'abbé Prévost en portait une, et il était d'une complexion apoplectique. Déjà il avait ressenti plusieurs atteintes de ce mal, une fois entr'autres chez Fontenelle. En apprenant donc que l'eau qu'on voulait lui vendre si cher avait de la vertu pour éloigner la maladie qu'il redoutait, son intérêt redoubla, et l'espèce d'attrait que lui inspirait son étrange interlocuteur s'augmenta encore. Cependant, comme il était dépourvu d'égoïsuie, l'eau merveilleuse le touchait moins que le tort de ce jeune h immo qui pouvait d'un jour à l'autre payer d'une façon si cruelle le débit de son spécifique. — Vous devez avoir été bien malhea reux? dit-il. — M. Prévost, répondit le voleur, remettez vos boucles, et écoutez-moi. — Vous me connaissez! dit Prévost; vous savez qui je suis? — Parfaitement; je vais v>us raconter mon histoire, et elle pourra vous servir pour votre prochain roman.... — Mon ami, d.t Prévost aussi à l'aise avec cet homme que s'il le connaissait depuis trente ans, je ne fais plus de romans; ce sont des folies de jeunesse que j'ai prolongées bien avant dans l'âge mûr; aujourd'hui la vieillesse est venue, et je m'occupe de choses plus graves. -^ - N'importe, M. l'abbé, ceci sera histoire, vous y mettrez les sentiments d°' vous me verrez animé dans le cours de récit, et vous les exprimerez mieux que > ne pourrai le faire. j — Mais le dénoûment, s'écria dont l'imagination toujours vive se facilement entraîner, le dénouement scr*', il notre rencontre dans la forêt de Cl>^ tilly? — Pourquoi pas? j — Non, mon ami, c'est impossible, 1°\ êtes un héros trop jeune pour moi; ,1e j) ' rai mort depuis longtemps que vous serez pas encore à la moitié de votre " toire. / — Eh bien! vous supposerez que j'9 tué dans une rencontre ou que je me fait Minime, à votre choix. J' — Je ne crois pas, répondit qu'un homme dont les passions sont si. cii> se fasse moine..... Après tout, le b"11 j/ n'est pas de ce monde, voyons votre toire. . ll(,iltf Ils quittèrent l'Etoile des ■ s'enfoncèrent dans les halliers de '*al et s'assirent tous deux au pied d'u» (Jv"' l'inconnu se plaça de façon à ne pas être surpris, et Prévost, qui qua pas même cette précaution, d'avoir trouvé mauvaise mine à son { 0o qui, considéré de plus près, lui p»' ,>e seulement un bel homme, mais s" Uirne d'une figure aussi remarquable que , L'iconnu commença son histoire. Il 8appelait Gabriel Landry et était fils d'un avocat au Châtelet Sa première éducation avait été soignée, mais à la mort de son père il fréquenta de mauvaises sociétés, devint ferrailleur et eut des démêlés avec la justice. Il devait épouser une dame qu'il avait sauvée d'une mort à peu près certaine. Mais j cctte femme, en rompant ses engagements, avait suivi un comte .vliranda qu'elle épousa ensuite. Cependant elle avait voulu reconnaître le service signalé que Gabriel Lanjj.l7l lui avait rendu, et avait fait don à celuisjj ue l'eau merveilleuse dont il faisait un commerce. de s'être vu enlever sa fiancée, u.ue'lel Landry forma le projet d'en tirer tativ riDle vengeance. Déjà, dans une ten- p0ll e; u avait tué deux gens du comte, crime Mais oquel i( "vait dû fuir dans les bois. somme Landry avait besoin d'une rivai „, - afgent pour aller poursuivre son les cem S-était réfugié en Portugal. De là v°sU.... tolGS 1a'n exigeait de M. Présents les tr?ulait (laus sa tête ses raisonne- Plus éloquent ses phrases les 1,rv à renoSS' l'°Ur Gabriel Lan"un hommn v! »une vengeance indigne mme et à se réconcilier i avec Dieu et avec la justice: il cherchait en lui-même les moyens de faire casser le jugement qui pesait sur l'infortuné, et quand il crut avoir trouvé le tour le plus heureux à donner à ses paroles, il leva la tête... Gabriel Landry n'était plus à ses côtés; il avait devant lui un cavalier de la maréchaussée, l'un des gardes de la forêt de Chantilly dont il était connu: Comment, M. l'abbé, lui dit le cavalier, vous connaissez le Ren -rd? — Le Renard! reprit Prévost, qui, préoccupé du récit de Gabriel Landry, avait oublié que depuis pi s d'une heure il était dans la compagnie d'un voleur; le Renard! C'est le plus hardi brigand du pays; depuis un mois nous sommes trente à ses trousses sans pouvoir en venir à bout... Vous êtes volé, M. l'abbé. Je vous assure que non, répondit Prévost qui montra sa bourse ainsi que sa montre au cavalier, mais qui, fidèle à sa parole, se garda bien de dire à quel prix il avait conservé l'une et l'autre. Il reprit enfin le chemin de sa maison, et le lendemain il se trouva exactement à l'Etoile des Piqueurs avec 100 pistoles dans sa poche, qu'il voulait remettre à M. Gabriel Landrv, avocat au Châtelet, dit le Renard. M. Landry ne se trouva pas au rendez-vous. — Ce jeure homme, pensa Prévost, est traqué par la maréchaussée; il n'est donc pas étonnant qu'il ne soit pas exact. Je reviendrai demain. Ce qui attirait surtout Prévost, ce n'était pas tant le désir de tenir sa parole, et de livrer ses cent pistoles, que le besoin de revoir Landry et de lui prêcher l'oubli des injures, tout en lui facilitant les moyens de recommencer une vie meilleure. Prévost n'aurait pas été fâché non plus d'essayer la vertu de l'eau merveilleuse. Sa santé se dérangeait, il avait des vertiges, des maux de tête, et peut être ne négligea-t-il de recourir à la saignée, que dans l'espérance de recourir au spécifique de Landry. Un jour, enfin, Gabriel Landry se montra à l'Etoile des Piqueurs; Prévost n'y était pas, et le jeune homme, pour en avoir des nouvelles, s'adressa à une espèce de gardechasse qu'il rencontra sur son chemin. — M. l'abbé Prévost? lui dit celui-ci, il vient de tomber mourant au pied de cet arbre.... Mais soyez tranquille, ajouta-t il eu voyant l'effet que cette nouvelle produirait sur Landry, nous l'avons porté, quelques camarades et moi, à deux pas d'ici, chez M. le curé de Saint-Firmin, et auprès de M. le curé il y a un médecin. Landry prit sa course vers Saint-Firmin. Il arriva au moment où le malheureux Prévost faisait entendre un dernier cri, le cri d'un homme expirant sous le fer d'un médias Ire ignare. Il y avait, en effet, un médecin chez le curé de Saint-Firmin, qui» Par un zèle malentendu ou par une raison que les biographes n'ont pas encore connue, imagina de faire l'autopsie de Prévost; il enfonça le scalpel dans la poitrine de l'abbé; qui poussa un cri.... Ce fut. le dernier' Prévost n'était qu'évanoui, et il expira ainsi par un accident plus singulier et plus imprévu que tous ceux qu'on rencontre dans ces romans. On tiouva dans sa bourse les cent pistoles qu'il destinait à Landry. La maréchaussée chercha en vain à s'emparer du Renard, elle ne put jamais y parvenir. Quelques années après la mort de Prévost, dans un des couvents de Paris, on débitait une eau admirable pour la guérison d'une infinité de maladies, et souveraine surtout pour prévenir et guérir l'apoplexie. La composition de cette eau était due a un frère de ce couvent nommé Gabriel, lout porte à croire que Landry avait donné a son histoire le dénouement que ui-meme avait indiqué à Prévost. On appelait cette eau Eau de Mélisse. L'eau de Mélisse a fait ses miracles, comme les sachets du sieur Arnou, comme tous les électuaires, les élixirs, les cordiaux, les vulnéraires qu'inventent les hommes pour prolonger leur existence; mais sans vouloir médire de leau de Mélisse, nous croyons que dans un cas d'apoplexie, elle ne vaut pas une saignée a la jugulaire. (Paix.)
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ACTES OFFICIELS. Mémorial du 6 juillet 1864.
L'UNION.
ACTES OFFICIELS. Mémorial du 6 juillet 1864. Arrêté r. g.-d. du 1" juillet, autorisant la société A. Metz et Comp. à substituer un haut-fourneau au coak à un haut-fourneau au bois. Sont nommé» membres de la commission devant laquelle seront subis l'examen de maturité et celui de capacité à la fin de l'année scolaire courante : MM. Bodson, professeur de mathématiques à l'athénée; Wies, professeur de religion à l'athénée; Rente», professeur de chimie à l'athénée; Schcetter, professeur d'histoire à l'athénée; _ emuyser, avocat ; Didier, vicaire; Bourg, directeur de l'administration au télégraphe. Sont nommés membres-suppléants de la même Commission: MM. Neurnann, censeur et professeur à l'athénée; de Colnet d'IIuart, professeur de mathématiques à l'athénée; Haal, vicaire ; Hardt, archiviste du Gouvernement. La Commission se réunira la première fois le samedi 6 août, pour nommer dans son sein un président et un secrétaire, et pour statuer sur l'admission des élèves qui auront demandé à subir l'examen de maturité ou de capacité. L'examen de maturité des élèves du gymnase commencera le lundi suivant, 8 du même mois, et il sera continué les trois jours suivants. L'examen de capacité pour les élèves qui ont terminé leurs études à l'école industrielle commencera le 8 août et sera continué les quatre jours suivants. L'examen oral pour les élèves du gymnase aura lieu le samedi 13 août, et pour ceux de l'école industrielle le mardi 16 du même mois. Les jeunes gens qui n'ont pas étudié à l'athénée, subiront leur examen avec les élèves du gymnase et respectivement de l'école industrielle. Toutes les demandes en admission à l'examen de maturité ou de capacité devront être parvenues au Gouvernement pour le 1°' août au plus tard. Par arrêté r. g.-d. du 26 juin, le sieur Théodore Mongenast, tanneur à Ettelbruck, a été nommé membre de la Chambre de commerce pour les tanneries et pour le terme de six ans, à partir du 1er janvier 1864, en remplacement du sieur Thilges- Faber de Wiltz. Par arrêté r. g.-d. du 26 juin, le sieur Jean-Jacques Kappes de Wawern, manœuvre à Grevenmacher, a été autorisé à établir son domicile dans le Grand-Duché. Les sieurs A. Gruber, clerc de notaire à Mondorf et F. Fournel, entrepreneur à Eischen, ont été agréés le premier comme agent de la d'assurances de Magdebourg", et le second comme sousagent du sr Dondeiinger de Mersch, agent fondé de pouvoirs de la „ Compagnie belge d'assurances générales." Auf Grund des § 3 des Zollgefetzes Hat die Kdniglich-Preuhifche Regierunq bis anf Wei» teres und vorlauftg bis zum 1. S ptember d. I. die Ausfuhr von Schiehpulver und andern Kriegsmunitionen aus den Preuhischen Seehafen unter Hinweisung auf die in den §8 l und folgenden des Zollstrafgefehes angedrohten Strafen verboten. Am 7. d. M. ist im Rbeine zu Niedercaffel bei Bonn die Leiche eines jungen Mannes ini Alter von 18—20 Iahreu gelandet, welche etwa 4 Wochen im Wass.r sselezien haben mochte. — Auf dem K pfe deiselben fand sich eine anscheinend mit eincm Belle bctqebrachte Wunde, der Schadel war melnfach gebroche», der lin» terkiefcr in funf Sttïcke zerschmettert, von welche» eines fehlte, und im Nacken befand sich eine Siichwunde. Die Leicheudssniing ha! ergebe», dah die Kopfverlehungen den Tod l,erdeigefuhrt haben. — Wahrschetnlich ist det Ermordete auch beraubt woiden, wcil sich aufjer den Kleionnqs' stiicken nichts bei thm iwrfcmd. Es ist bisher nicht qelungen, etwas iiber die Person des Verstorbenen zu ermttieln. Unter Mittheilunq deS Signaltments, wobei insbesondere auf das im Hembe befindliche Zetchen' A. L. N. aufmerk<am gemacht wird, ersuche ich demnach sammtliche Behdrden und Ieden, der uber die Person des Verstorbenen irgend Ausknnft geben kann, mir oder der nachsten Polizeibehdrde sofort Mittbeilung zu machen. Bonn, den 24. Inni 1864. Der Ober-Prokurator, von A m m on. Signalement. Grbhe 5 Fui) l'/i Zoll,— brâunliches, ziemlich langes Haar, ohne Bart. — Bekleidet war die Leiche mit dunlelgrunem kurzen Vnrliu-Sackrocke, vorne mit fchwarz»karrirtem Orléans, in den Aermeln mit wcih und rolh gestrciftem Nessel gefiitlert, dunkelgruner Tuchwestc mit einer Reihe Horiifuspftn, im Rucken auherlich mit fchwarzem, in< Inncru mit weihem Nessel gefuttert, rbthlich melirter Som» merbuxkin'Hofe, schmaler schwarzseideuer Haisbinde, hellgrunen mit violetten Streifen verfehe» «en Gummihosentragern, feinem weiftbauniwolleiiem Hemde mit zwei Perlmutterkudpfchen auf der mittlern Brufthalfte, gezeichnet A. L. N., Stiefelettcn mitGummizugcn von zienilich ilcinem Fuhe.
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Angleterre.
L'UNION.
Angleterre. Londres, 4 juillet. Le Morning Post publie une série de dépêches concernant les négociations qui ont eu lieu entre les trois puissances du nord au sujet de l'affaire danoise. Une dépêche télégraphique de M. de Bismark à M. de Werther, en date du 21 janvier 1864, dit: „Les Holsteinois proclameront le duc d'Augustenbourg aussitôt que les troupes fédérales seront entrées. Le roi ne pense pas qu'il faille empêcher cette démonstration. M. de Werther mande à M. de Bismark, le 22 janvier, que M. de Rechberg est du même avis. M. de Thun mande de Saint-Pétersbourg, le 23 janvier, à M. de Rechberg: „J'ai expliqué au prince Gortchakoff le différend qui s'est élevé entre le Danemark, l'Autriche et la Prusse. „Le prince admet que les deux grandes puissances allemandes n'ont pas d'autre alternative que d'agir. „La Russie" sera sympathique à l'Allemagne dans cette question. „Si la Suède déclarait la guerre, la Russie concentrerait un corps d'armée en Finlande." Le prince Gortchakoff écrit de Saint-Pétersbourg, le 16 février, à M. d'Ouvril, représentant de la Russie à Berlin: „La Russie est intéressée au maintien de l'équilibre européen, pour lequel l'intégrité du Danemark est nécessaire. La Russie a dans la Baltique des intérêts sur lesquels doit veiller le gouvernement de l'Empereur. Le démembrement du Danemark pourrait conduire à la formation d'un empire Scandinave auquel la Russie est opposée." Une autre dépêche du prince Gortcbakoiî à M. d'Ouvril, en date du 10 février (celleci est une dépêche privée), explique l'en voi de la dépêche officielle précédente par une demande de l'Angleterre que la Russie soutienne le Danemark contre l'Allemagne. C'est pour empêcher l'intervention armée de l'Angleterre, intervention qui était probable, que le prince Gortchakotf a envoyé la dépêche précédente qui a été communiquée confidentiellement à lord Napier. La Prusse, dit le Post, appréciera le cas et les motifs. La Russie soutiendra la Prusse dans toutes les éventualités. M. de Rœdern écrit de Saint-Pétersbourg, le 3 février, à M. de Bismark: „Le prince Gortchakoft m'a dit que les alliés auront bientôt surmonté tous les obstacles. Il a ajouté que la résistance aimée du Danemark déliait la Prusse et l'Autriche de tous engagements antérieurs. „Le prince prévoit des complications, si la Prusse et l'Autriche tiraient parti de leur conquête. La Russie sera sympathique à l'Allemagne. „Le prince Gortchakoff a remercié ensuite M. de Redern du concours que lui a prêté la Prusre pour écraser l'insurrection polonaise. „La Russie, a-t-il dit, prouvera qu'elle ne recule devant aucun sacrifice, quand il sera nécessaire de se battre pour des intérêts communs. M. de Rechberg écrit de Vienne, le 21 février, à M. de Karolyi, qu'il adhère à la proposition de M. de Bismark, qui a représenté l'occupation du Jutland comme dictée par un but stratégique. M. de Bismark écrit de Berlin, le 1er mars, à M. de Bernstorff: „La mission de M. de Mauteuflel à Vienne a réussi. M. de Manteuffel a expliqué la nécessité d'occuper le Jutland et de préparer une entente complète entre l'Autriche, la Prusse et la Russie. „M. de Manteuffel a promis à l'empereur d'Autriche qu'en cas d'attaque de ses possessions, il pouvait compter sur i'aide de la Prusse. L'Autriche est décidée à maintenir son attitude défensive en Italie, mais la question italienne devant être bientôt décidée par l'épée, il a été nécessaire de donner des assurances à l'Autriche. „L'alliance avec la Russie n'existe pas encore. L'alliance entre les trois cours est nécessaire. La question polonaise seule peut amener cette alliance." M. de Bismark écrit de Berlin, le 10 mars, à M. de Rcedern: „M. d'Oubril, dans une conférence que j'ai eue avec lui, m'a exposé que les trois puissances avaient, des intérêts communs dans la question polonaise et qu'il croyait à la nécessité de mettre en état de siège la province de Posen. „J'ai répondu que je partageais les vues de la Russie sur la question polonaise et que j'avais employé l'influence de la Prusse à Vienne pour soutenir la demande faite par la Russie de mettre la Gallicie en état de siège. „La Prusse aidera toujours la Russie dans cette question. Elle ne croit pas nécessaire de déclarer l'état de siège dans la province de Posen, mais elle le fera si la Russie le désire." Le comte d'Apponyi mande de Londres, le 3 février, au comte de Rechberg, que, conformément à ses instructions secrètes, il a dit à lord Palmerston que l'Autriche, placée entre l'agitation allemande et son désir de maintenir la paix, a dû prendre une attitude de nature à localiser la guerre et à maintenir la paix de l'Europe. Lord Pulraerston a accepté avec plaisir la déclaration que l'Autriche se considérait comme liée par les traités de Londres. Le noble lord croii que l'attitude des puissances allemandes, au lieu de calmer l'agitation en Allemagne, produira un effet contraire. Il rgrette que l'Autriche et 'a Prusse n'aient pas fait la déclaration lormelle qu'elles respecteraient, dans tous les cas, l'intégrité du Danemark. Lord Palmerston a dit enfin que l'Angleterre adopterait l'attitude que lui dicteraient ses intérêts. Dans une lettre particulière écrite de Vienne, le 7 février, au prince de Metternicb, le comte de Recbberg dit que les puis sauces allemandes ne se contenteront pas, après tant de sacrifices, de rétablir l'état de choses existant avant la guerre. La conquête du Schleswig leur donne des droits. Elle ne doivent pas trop compter sur la non exécution des menaces de l'Angleterre ni sur la réserve de la Franc0- Elles comptent avoir l'appui de la Confédération quand elles auront abandonné le traité de 1852. Dans une lettre privée écrite à M. de Bismark, M. de Manteuffel dit que M. de Rechberg et l'Empereur approuvent l'occupatioD du Jutland. L'Empereur est heureux de l'offre, fait6 par le gouvernement prussien, de l'assista en cas d'attaque contre l'Autriche. L'Empereur désire beaucoup l'alliance la Prusse et de l'Autriche. M. de Manteuffel a expliqué des intérêts des trois puissances dans '' question polonaise. Il a dit que la Russi1 désirait beaucoup une entente avec l'A11' triche. L'Empereur a répondu qu'il était couvais eu de la solidarité des intérêts des tr"1 puissances et qu'il ne reculerait devant »* cun sacrifice pour établir une entente a**1 la Russie.
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Danemark.
L'UNION.
Danemark. La perte d'Alsen a causé à Copenhague Une Profonde et douloureuse émotion. On comptait, dans cette ville, sur une défense Prolongée de cette position, car on pensait l'ie les Prussiens ne parviendraient qu'avec Peine à jeter des ponts sur les détroits et "uHs ne seraient pas en mesure de tenter sUôt l'opération du passage. Cette confiance Vait été augmentée par les assurances d'un "luéricain, qui avait apporté et fait expétaieoter avec succès un nouveau système e Machines infernales. Il est à présumer y il s'agissait des torpedoës, que nous avons ecrits à l'occasion de la campagne du Ja"«« River. L'Américain, parti le 26 pour Alsen, avait P°sé ses appareils dans le Sund quelques après l'expiration de la trêve. Mais, ™* un oubli inexplicable, les matières ex"'bibles que l'artillerie danoise devait fourlr n'étaient pas prêtes à temps, et n'ont te expédiées de Copenhague que lorsqu'il i ait trop tard. La rapidité avec laquelle e,s Prussiens ont effectué leur attaque a reDdu inutile ce moyen de défense. Malgré la douleur qu'inspire aux Danois l'étendue de ce nouveau désastre, l'opinion Publique trouve une consolation dans la feruieté déployée par les troupes dans une retraite qui pouvait si facilement se changer en déroute, et l'on reconnaît que le général Stcinmau a fait preuve de beaucoup cle sangfroid et d'habilité pour assurer le 8*Vm de son armée. (Mon.) Plus de deux cents habitants du nord et centre du Slesvig viennent de demander *UX commissaires austro-prussiens l'autorisa'ion de recueillir des signatures pour une adresse, dans laquelle il protestent contre los résolutions hostiles au Danemark, qu'ont v°tées les meetings de HaJersleben et Lugumkloster; ils prétendent que ces assemblées, composées de Slesvigeois du sud, de Holsteinois et d'Allemands, ne peuvent en aucune façon être admises à exprimer les Sentiments et les vœux des populations des Parties septentrionale et mixte du duché. Parmi ces courageux citoyens qui. malgré le terrorisme exercé par le parti allemand n'ont pas hésité à manifester leur attache"lent à la cause danoise, on compte plusieurs députés aux Etats du Slesvig, soixante Propriétaires, soixante dix fermiers, une trentaine de conseillers municipaux, des ou- Vriers, etc. Les journaux allemands ne se c°otentent pas de les injurier, ils les meucent de la prison et de l'exil. Et ce ne Sont pas là des menaces vaines; il y a quelquess jours, dans la presqu'île de Sundewitt, eu face de l'île d'Alsen, trente-sept per- S,°nnes suspectes d'être attachées à la cause . ont été anêtées et emmenées dans ei forteresses prussiennes. Une correspondance danoise nous apprend les Prussiens viennent de faire sauter e Magnifique pont du chemin de fer qui, |^s de Langan, traverse la rivière de Gu- au point central du réseau du Jut- Ce pont, achevé en 1862, avait coûté ,. Us de deux millions de francs; il est en- Renient détruit, et il n'y a plus de tra- ces de ses énormes piliers en granit. Cet acte de vandalisme, qui anéantit inutilement une propriété privée, a été ordonné sous le prétexte dérisoire de raisons stratégiques. On écrit de Copenhague au Botschafter, en date du 27 juin: «Bien que le Roi cède en toute chose à ses conseillers, sa situation est pénible et, dans nos cercles officiels, on ne demanderait pas mieux que de voir la flotte anglaise croiser devant notre ville pour prendre la famille royale à bord; en cas de nécessité. „On assure que la reine Victoria a fait remettre au Roi une lettre autographe dans laquelle elle l'exhorte à la résignntion et lui promet des secours pour résister à une invasion dans ses propres Etats. „La déclaration que M. de Quaade a faite dans la dernière séance de la conférence et d'après laquelle le Danemark insiste de nouveau sur le maintien du protocole de Londres, aurait trait, non-seulement aux prétentions que se sont élevées relativement aux duchés, mais encire à celles que l'on fait valoir quant au trône même du Danemark. On dit que le prince de Hesse, dont les prétentions ont souvent été mises en avant, a cherché sérieusement à les faire valoir." En effet, dans l'avant-dernière séance de la conférence, le prince de Hesse a élevé des prétentions à la possession du trône du Danemark, la rupture du protocole de Londres ayant réveillé ces prétentions. Le trône de Danemark est presque devenu un objet de trafic comme celui de Grèce. (Europe.) L'île d'Alsen, conquise par les Prussiens, a 6 milles carrés; dans sa plus grande Ion gueur, elle en a 4, et dans sa plus grande largeur 2'/4- Celte île, d'un aspect pittoresque, est très fertile; elle renferme de belles forêts, assez de gibier, des lacs poisonneux et est très bien cultivée. L'arboriculture de cette île est célèbre et les pommes connues sous le nom de «pommes de Gravenstein" forment un important article d'exportation. Au centre de l'île se trouve une suite de collines dont les pentes douces s'étendent vers le rivage. Le point culminant est le Hiigelborg, haut de 256 pieds. Le nombre des habitants était en 1860 de 23,188; ils parlent tout danois, à l'exception d'une partie des habitants des villes. C'est dans l'île que se trouvent les ancions domaines du duc d'Augustenbourg, domaines dont le roi de Danemark est devenu possesseur en 1840. Dans une gracieuse contrée, près du bout g d'Augustenbourg et non loin d'une baie très échancrée, est située l'ancienne résidence du duc d'Augustenbourg. Le vieux château Sonderbourg, lequel a donné son nom à la ville qui existe depuis 1263, appartenait également au duc Frédéric. Ce château est situé tout près de l'excellent port de la ville de Sonderbourg, qui, en 1861, possédait en propre 90 vaisseaux. Le nombre des habitants de cette ville est de 3900; ils s'occupent principalement de commerce et de navigation. La partie sud-ouest de l'île forme la près qu'île de Kekenis; cette dernière est séparée de l'île par le port de Korup et n'est reliée à l'île que par une isthme très étroite. A la pointe méridional de la presqu'île se trouve un phare.
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L'UNION. Jg. 5, n° 160
L'UNION.
■* 160. PRIX DE L'ABONNEMENT. 5 fr. par trimestre pour la ville. 5 fr. 75 par trimestre franco dans tout le Grand-Duché. ANNONCES: 20 centimes la ligne de petit texte ou l'espace. 15 centimes pour les abonnés. n s'abonne chez tous les agents de la poste. L'UNION. VENDREDI, 8 Juillet 1864. Cinquième année. L'Union paraît tous les jours, excepté les dimanches et les jours de fêtes légales. Les abonnements, insertions, correspondances, annonces, etc. doivent être adressés/htMco a HErNTzi frères éditeurs de l'Union, 4, rue de la Reine. Prix d'un numéro : 20 centimes
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CHEMINS DE FER. – Service à partir du 1er juin 1864. Emb. Bettemb. à Eschs/A | Emb. Bettemb. à Ottange.
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CHEMINS DE FER. - Service à partir du 1er juin 1864. Emb. Bettemb. à Eschs/A | Emb. Bettemb. à Ottange. (Heures de Paris.) Trajet en 30 m. (Heures de Paris ) Oép.deLux.l — |93°» 4i0! Dép.deLuxemb. 7«»l«- — dellett 5°°» 9°°- 4"- — deBettemb. 7°°- 2«- Vrr.à Esch 5"- 10M- 5"- Arr. àOttange.. 8ao- 310- Dép d'Esch 5" - 10"- 5"- Dép. d'Ottange. 900- 40S- Irr.àBett. 6"- 11°°- 6"- Arr.àBettembg 9'°- 4"- — àLux.|70«-|ll'«-6"- — àLuxembg. Il18- 688-
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Amérique.
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Amérique. On écrit de New-York, le 19 juin, au Moniteur : On commence à se préoccuper sérieusement des dépenses excessives en hommes et en argent qu'occasionne la guerre actuelle. Le sénateur Wilson a dit l'autre jour dans le comité des affaires militaires, dont il est le président, que depuis le f? octobre dernier 600,000 blancs et 100,000 nègres avaient été donnés ou rengagés dans les armées de l'Union et que le Trésor avait dépensé en primes d'engagement 125 mil lions de dollars. Quand on songe que le gé néral Grant a sacrifié tout au moins une cinquantaine de mille hommes pour venir du Rapidan au James-River; qu'en somme il n'est pas aujourd'hui beaucoup plus près de Richmond que ne l'était Mac-Clellan en 1862; que, sauf l'expédition de Sherman au cœur de la Géorgie, les fédéraux ont plutôt perdu du terrain partout ailleurs, au Texas, en Louisiane, dans le Tennessee et le Kentucky, il est impossible de ne pas constater combien sont incertains les résultats obtenus par d'aussi cruels sacrifices. Cnmme ls public, la presse s'est émue des révélations du séna'cur Wilson. On a calculé que si on joint aux 700,000 hommes dont il a parlé au moins 300,000 soldats dont le temps de service n'est pas encore expiré, cela devrait former un effectif d'un million d'hommes sous les drapeaux. Il n'y a pourtant que deux grandes armées réunies en ce moment, celle de Grant et celle de Sherman Qu'on donne au premier 200,000 hommes, en faisant figurer dans ce nombre les corps de Butler, de Hunter et d'Averill, qui opèrent au nord-ouest de Richmond ; qu'on porte à 100,000 hommes l'armée de Sherman, et à 100,000, en comptant largement, le reste des troupes disséminées dans la Louisiane et au delà du Mississipi; que l'on ajoute même, pour éviter toute méprise, 100,000 hommes de plus, il resterait encore un demi-million d'hommes à retrouver. Comme on ne peut admettre qu'ils aient aient tous péri, on en est réduit, en acceptant la statistique du sénateur à reconnaître qu'un grand nombre de ces hommes absents ont déserté, ou bien, ce qui est très-vraisemblable, que beaucoup de primes ont été touchées pour des enrôlements imaginaires. On comprend donc que, dans ces circon stances, M. Chase ait quelque peine à placer le modeste emprunt de 75 millions dont il s'occupe maintenant. Que sera-ce lorsqu'il demandera des sommes plus considérables et lorsqu'il s'agira de nouvelles levéeé?
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annonces. Oeffentiiche Haus-Versteigerung im Rollingergrund. Am ïûnftiaeri Sonntag, den 19. Februar, glcich nach der Vcsper, laht der Herr Johann Aaplist Meyer, Maurer im Nollingergrund, durch das Ami des unterzeichneten Nolars: 1. Ein Wohnhaus nebst der daranliegenden Schcune uud Stalluugeu, gelegen im Rollingerarund genannt: „bcim Meyer", zwischcn Jacques Bellion und Peter Stiimper, stohcnd auf dcn Wcg und Pet. Schmii; 2. Ein Stiick Land, gelegen auf dcm Banne Merl, Ort genanut: „Zung.blntsfeld", zwifcheu Herren Arcndt und Nie. Schmit, stohend auf Jacques Binsfeld, offentlich und aus Borg versteigern. Tie Versteigerung findet statt in der Behausung der Witlwe Varthel, Schenkwirlhin im Rollingeigrund. Luremburg, den 6. Februar 1865. se Mothe, Nolar. vemiethen"Ml ein neucs Haus nebst zwei Terassen Garten, Neuen.Weg, Nr. 5. Naheres in der Expédition. Construction et placement DE PARATONNERRES, système breveté en Belgique, publié par l'Académie des sciences de Belgique et par l'Académie des sciences de France Edmond Sacré, rue Cantersteen, 30 à Bruxelles. Ich zeige biermil einem geehrten Pu» bliturn an, bat; ich mich in hiefigei Stadt als Mauer» und TuncheiMeifter niedergelassen habe. Da ich wiihrend 12 Iahren bei Herrn Mauermeister Funck gearbeitel habe, so werde ich stets die mil anvertrauten Arbeiten pûnttlich und zu den dilligsten Preisen auszusuhren suchen. Meine Wodnung befindet fich im Hause des Fraulein Mullendorff, Ecke der Piquetstrahe. 95 Charles Fiack, Mauermeister. Mobiliar- Versteigerung zu Hagen. Am kunftigen Dienstag, den 14. Februar 1665. um 10 Uhr Vormittags, wird aus Anstehen der Universal'Erbin des abgelebten Herrn Rinck, Pfarrer zu Hagen, auf Borg versteigerl: Die ganze Mobiliarschaft des Abgelebten, bestehend in Hausmobeln aller Art, als: Tische, Stiihle, Schriiuke, Kommoden, Sekretiir, Canapees, Beltstellen, Federbetten, Bettzeug, Leinwand, Porzellan, Zinn, Kupfer, Stuben- und Kochofen:c.; Wein iu Fiissern und in Flaschen; 2 Kiihe, Heu, Etroh :c. Die Versteigerung wird Etait haben im Pfarr« hause zu Hagen. den i. Februar 1865. Hemmer, Notar. A LOUER pour le 1" mars prochain, un bel appartement composé de 8 pièces, cave et grenier, et au besoin écurie, chez M. LEBRUN à Clausen. « On demande un garçon de café. S'adresser au bureau du journal. 70 Oeffentiiche Versteigerung eines Grundftuekes, gelegen zu Helmsingen. 9lm kûnftiaen D°nnerstag,.den 23. Februar, ,J m 11 hrWaAvAttaai, lassen die Erben Kill aus ZiZn S& Amt des unterzeichneten Land, gelegen auf dem Vanne Helmsingen, Ort genannt ,/sn«er , zwischcn dem Gcuieinde-Busch und Lam» beit Lambert, stohend auf Peter Bofferding nnd auf dcn Vusch, oftenllich und auf Borg versteigern. Dièses Grundstlick, welches etnen Flachen-Inhalt von 91 Ares 40 Centiares hat, tann je nach den Liebhabein in mehreren Parcellcn zugeschlagen werden. Die Versteigerung findet Statt in der Behausung des Henn August MuUer, Schenlwirth auf dem Bahnhof zu Walfeldinaen. ben 6. Februar
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yrC" I -'• section dramatique'VQ de la Société chorale «Harmonie" donnera JKIUI. 9 février INOS, à huit heures du soir dans la grande salle du Cercle : \} P.t~ ... ! TèxtàMusékvumDlcks. 2) TKirmesgescht. I 3) Der sUchsiche Dorfschulmeister, carnavalistische Posse. Ire place « fr. *•• 2me place i fr. g4 Le conseil d'administration. Luxemburg, den 1. Januar 1865. Mit Gegenwfirtigem die ergebene Anzeige, dass ich entschlossen bin, mich vom Geschiifte zurukzuziehen, und in Folge dessen von heute ab, um gSnzlich zu raumen, sâmmtliche Waaren, mit bedeutender Prelsermassigung, verabfolgen werde. Nament'.lche sind in bester Auswahl voirathig : Christusbilder und Statuen in Holz und Steinmasse; Kronleucnter (Lustres); Armund Altarleuchter ; Lampen; Kelche, Ciborien und Monstranzen ; Stationsbilder in alleu Dimensiouen, mit und ohne Rahmen ; Blumen und Vasen; Fahnen aller Art, mit und ohne Gemàlde ; ferner ein vollstândiges Assortiment von Kirchengewàndern, Stoffen, Borten, Fransen, so wie auch ein grosses Lager von Spiegeln aller Art, Goldleisten, eto. _ . . » Sehaaek. , (GrosBStrasse, N» 17.)
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PLUS DE MEDECINE. La SANTÉ PARFAITE, rendue sans médecine, ni pnrgation, ni frais REVALENTA AftABICA DU BABRY DE LONDRES guérit radicalement les mauvaises dige. lions (dyspepsies), gastrites, gastralgies, constipations habituelles, hémorrhoïdes, glaires, vents, palpitations, diarrhée, gonflement, étourdisseraent, bourdonnement aux oreilles, acidité, pituite, migraine, surdité, nausées et vomissements après repas et en grossesse; douleurs, aigreurs, crampes, spasmes et inflammation d'estomac, et des entrailles, tout désordre du ioie, nerfs, membranes muqueuses et bile, insomnies, toux, oppression, asthme, catarrhe, bronchite, phthisie (consomption), dartres, éruptions, mélancolie, dépérissement, diabètes, rhumatisme, goutte, fièvre, hystérie, névralgie, vice et pauvreté du sang, hydropisie, stérilité, flueur blanche, les pâles couleurs, manque de fraîcheur et d'énergie. Elle est aussi le meilleur fortifiant pour les enfants faibles et les personnes de tout âge. 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Atteint de dartres au bas des jambes depuis 1851 et trouvant que le mal ue faisait que s'empirer sous le traitement de trois médecins qui m'assuraient du reste qu'à mon âge (55) la guérison était impossible, je me suis décidé, a mon grand bonheur, à faire usage de votre Revalenta Arabica qui m'a parfaitement guéri en peu de temps et affermi ma santé en général d'une manière surprenante. Gr. Voos, Concierge au banc d'épreuves des armée à feu. — 62,854 : M. Gantier, professeur de gymnastique, à Malines, a employé la Revalenta Arabica, contre une affection d'estomac, avec faiblesse nerveuse, et a pu constater les résultats les plus heureux. — N" 62,476 : Ste Romaine des Isles (Saône et Loi/e). Dieu soit béni > La Revalenta Arabica a mis fln à mes 18 ans de souffrances horribles de I estomac, de sueurs nocturnes et mauvaise digestion. J. Comparet, Curé. — N° 50,416: M. le Comte Stuart de Decles, pair d'Angleterre, d'une dyspepsie (gastralgie), avec toutes ses misère» nerveuses, spasmes, crampes, nausées, douleurs à!a poitrine et entre les épaules. — N° 47.421 : Mlle E. Jacobs, de souffrances horribles des nerfs, indigestions, éruptions, hystérie, mélancolie. — N° 49,842. Mme Marie Joly, de 50 ans de constipation, indigestion, des ne-.fs, asthmee toux, flatus, spasmes et nausées. -- N° 36,418: le docteur Minster, des crampes, spasmes, mauv.ris, digestion et vomissements journaliers. — N- 31,328: M. W. Patching, d'hémorrhoïdes. —N° 46.270: M. Roberts, d'une consomption pulmonaire, avec toux, vomissements, constipation et surdité de 25 années. — N° 48,422: Mme la comtesse de Castel-Stuart, de 9 ans d'une irritation horrible aux nerfs aliénant l'esprit, — N° 41,816: M, l'archidiacre Alex. Stuart, de 3 ans d'horribles souffrances des nerfs, de rhumatisme aigu, insomnie et dégoût de la vie. — N° 43.810 : M G. Hencke, de scrofules, N° 46.210: M. le docteur-médecin Martin, d'une gastralgie et irritation d'estomac qui le faisait vomir 15 à 16 fois par jour pendant huit ans. — N" 46,218: le colonel Watscn, de la goutte, névralgie et constipation opiniâtre. — N° 49,422 : M. Baldwin, du délabrement le plus complet, paralysie des membres par suite d'excès de jeunesse. — N° 48,721 ! M, le baron de Zaluskowski, général de division, de souffrances terribles de plusieurs années dans les voies digestives. — N° 53,860: Mlle Gallard, rue du G.-and-Saint-Michel, 17, à Paris, d'une phthisie pulmonaire, après avoir été déclarée incurable, et qu'elle n'eût que quelques mois à vivre. — Plus fortifiant et moins coûteux que le chocolat, thé, café, huile de foie de morue, ce délicieux aliment économise mille fois son prix en d'autres remèdes; il a opéré 63,000 guérisons où tout autre remède avait échoué. — »ç bahky, 12, Rue de l'Empereur, Bruxelles; — '/. kil., 2 fr. 25; '/, kil., 4 fr.: 1 kil., 7 fr.; b kil., Ai fr.; 12 kil., 60 fr. contre Bon de poste. A Luxembourg chez H. DELAHAYE, au cadran Solaire place d'Armes, l'°3) Aiiitlichc Bcrichtc: Nr. 3. nm dem HericKt (905) lier H. H. oftrr. AlclspitKleldimtion uber bas Hoff'sche Malzertiakt'Gesuudlieitsbter, bezeichitet vom Dr. Meyer, vom Major von Gayersfeld und vom K. K. Kriegscommissar Pirz. Dièses Gefiiiidhcitsbier envies sich aïs ein auscte,eichnetes Hcilnalilungsmittel bei Trcigbeit der Functionen der Unteileibsoissatie, bei chvo»ischen Kat.iirhen, namentlich bei grofzem Safteverlust und Abmagcrung in Folge der bestehenden ausgebreiteten Eiierunssen, wo ber Patient gut genûhrl werden soll. Das lobliche k. k. dsterreichische Etappen»Comando wird diensibostichst ersucht, den Herrn Hoff hiervon qeneigtest verstandigen nnd gefalligft mittheilen lassen zn wollen, bah von seinen, Fabrikate nur beim 12. Feldspilalc i» Schlcsivig ein klciner Vorrath rorhanbe» ist, und dah bci ben anderen unterstebenben Hetlanstalten der denselbcn anrepartirte Theil demis scincr Verwcnduug zuaeflihrt wnibe. Des Hostieferanten Henn Johann Hoffs-Filiale, besindet sich Hochstratze, Nr. 12 in Koln. (55) Niederlage in Luremburg bei H. DELAHAYE, Paradeplatz. RegelmHige Paquet-Post-Klipper-Schiffe zwischcn Amtwerpem unh RewWork am 1. und 15. eines jeten Monats. 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A VENDRE sous bonnes conditions, de gré à gré, 4 mangeoires neuves, en pierre de Forrière. S'adresser à la gare de Luxembourg où ces mangeoires sont déposées. ioj Holz- M Fiilchenverstcigcrun^ zu 3todend»rst. Am Donnerstage, den 23. Februar fûnflig, uni 10 Uhr VormittagZ, lâÉt H. AlPhons Funcl, Nickter zu Lufemburg, im Walde genannt .Haardt', nachst Rodenburg gelegen: 400 Stères (200 Korden) Scheitholz, uud ItzOOO, theils zweimal, theils einmal gebnudene Fiischen, onentlich uud auf Borg versteigern. viiederanven, den 6. Februar 1865. ■« Lampach, Notai. CIMENTS CPortland Cernent) de Roppe et de Sentheim (Haut-Rhin) Les seuls employés à la construction du pont du grand Rhin près Strasbourg. Dépôt général chez H. CAHEN,commissionnaiie à Luxembourg. Prix du Baril par 200 kilos 20 frs. Pour de plus amples renseignements s'adresser au susdit.
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Heintzé Frères
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L'UNION.
Immobiliar Versteigern» \ zu Mondorff. Am Montag, den 21. Februar 18S5, um 1 Uhr Nachmiltags, bei Zeiin Franz Conrath, Schentwirlb zu Mondorff, werden die Ehcleule Weier>Conra!!, von Felleridiermitble, ein Garten von 16 Ares 80 Centiares Flacheninhall, und ein Ackerstiick von 35 Ares 50 Centiares Fliicheninhalt, welche am Wege von Mondorff nach der Badeanstalt gelegen sind und sich vorziiglich zu Bauplatzen eignen. offentlich unler Zahlungsausstand versteigern lassen. Mondorff, am 5. Februar 1865. i°» Lessel, Notai. 1ËNTH DWlïRRAlir sis à Clausen. Le JEUDI, 16 février 1865, à deux heures de relevée, a la requôte de la société R. G. D. des chemins de fer Guillaume-Luxembourg, il sera procédé à la vente par adjudication publique d'un terrain contenant 50 ares un centiare, situé à gauche du Viaduc du chemin de fer en descendant au Fetschenhoff, entre la rivière, 1 Alzette et le sentier, longeant le biez du moulin Kieffer, donnant d'un bout sur le jardin JSchrobilgen de l'autre sur un passage de 2 mètres de largeur que la Cie se réserve le long du Viaduc. La vente aura lieu à Clausen chez Madame veuve Staudt. w KLEIN, notaire. Betrachtliche Wein- u. Fiisser-Versteigerung. Am Mittwoch, den 22. Februar lb65, um 10 UHr des Vormiltags, werden die. Frau Wiltwe Saur, von Wintringen und ihre blinder, offentlich unler Zahlungsausftand versteigern lassen: A) Folaende icingehlllttiie weihe Weine, cigcncr Wachsthum, niimlich: i) 150 Hotteu I857er; 2) 150 „ 1859er; 3) 75 „ 1860cr; 4) 70 „ 1862er; 5) 80 „ 1863cr; B) 25 Hotteu Weinessig: C) Eine grohe Anzahl Fiisser, worunter 4 vicrfudrigc, 3 zwcifudrige, 24 fudrige, 11 halbfudrige, 36 von 4, 5 und ? Hotteu und iicnn Viitten von verschiedenen Urotzen. Die Versteigerung findet Statt zu Wintringen im Schlosse. Mondorff, am 27. Ianuar 1865, 7? G. Lessel, Notar. Au gré des amateurs le rez-de-chaussée de la nouvelle maison WIRTGEN sera partagé en deux quartiers ; l'un convient pour tout genre de commerce; l'autre pour un café ou une restauration. (47) Prix modérés. Lieferung von arfrt Beichtstuhlen sur die Kirche II. L. Fr. in Luxeinburg. Diejenigen welche sich an dieser Lieferung bethei» lige» wollen, sind gebeten. sich zur Einsicht des Aedingunqen, an Herrn Peny, Piafidenten der Kirchen-Raihes der genannten Kirche zu wenden. Versiegelle Qfferten, werden bis zum 25. Miirz ttinfiig angmommen. Luremburg, den 25. Ianuar 1865. «, Stets vorrathig bei Fr. Fischer und C« in Voneweg: Zement per Malter 4 Fr. per Tester 45 C. Zigelmehl „ 5 „ «QC. Gan, perfecter beirschaftlichei Livréebediente, beidcr Sprachen milchtig, ehrlich und treu, gesucht. Wenn seit langerergett tinderlos verheirathet. unb die Frau, gule,, ehrlichc, reinliche Kochin ist, — Idnnen Betde ein sehr vorlheilhaftes Engagement finden. Nilheres in der Expédition. « [20 années d'expérience..) 5 fr. la dent et an-dessus de fr. 5. VANrENBERGHE, chirurgien-dentiste de père en fils diplômé de la faculté de Paris et de Bruxelles, avantageusement connu pour la pose des dents et dentiers hygiéniques, «adaptant indistinctement avec gÉHnd succès sur toutes les gencives, même dans la bouche la plus déli- Oate et rende la mastication facile, payement après entière satisfaction consultations a domicile sans exiger les frais de voyage dans tout le grand-duché de Luxembourg. Remédie les dentiers mal confectionnés. Ecrire à Arlon (.Belgique) rue de l'Hôpital N' 6. » A LOUER deux belles chambres, meublées ou non meublées. S'adresser au bureau du journal. En vente a la librairie de HEINTZË frerea h Luxembourg : Almanaeh de la Bourse ' » astrologique » du cultivateur » du jurdinier » de Napoléon » de l'Univers illustré : E%££»i àBOeàBOe» du Voleur illustré » impérial „ comique Le triple Almanaeh Mathieu (de la Urùme).j Indicateur du temps. J Annuaire Mathieu (de la Drôme). Indicateur du temps. . t fr. Almanaeh de l'Illustration. 1 fr. Luxembourg. — Impr. de HEINTZE f rires.
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Ligne de France.
L'UNION.
Ligne de France. xn . (Heures de Paris.) ep.ae Luxemb. — i 9"- 4"' 7"'; Dép. de Paris... 7«°» g»». gs>» .-ri,m \aSettemb8- — 9"- 4"- 8"-1 - de Metz ... 4"»> 9"m 4« . 8oo, ~ * Thionville 7"- 10"- 5"- 9°*- — deThionv.. 5"- 1010-5»»- 9»' " ? ™etzl 8"- midi 6"- 10»- — deBettemb. 6"- 11°« G"- — Pa d arls 10"'! 3"" 4"» 11"°> Arr.àLuxembg. 7°°»> 11» . 6". — rour 9'°°' et l"'et 2" à 4'". (De Paris 1"< à 8">" et 1— et 2" à 7«>
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9ARTICLE
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France.
L'UNION.
France. Voici un passage du livre de Napoléon III, dont la publication est prohaine, Y Histoire de Jules César. Ce passage se trouve dans là Presse, de Vienne: n L'état de Rome ressemblait alors beaucoup à celui de l'Angleterre avant sa réforme électorale. Depuis plusieurs siècles, on vantait la Constitution anglaise comme le palladium de la liberté, quoiqu'alors, comme à Rome, la naissance et la fortune fussent la source unique des honneurs et de la puissance. Dans les deux pays l'aristocratie, maîtresse des élections par la brigue, par l'argent et par les bourgs-pourris, faisait nommer à Rome des patriciens, au Parlement des membres de la noblesse, et, par la faute d'un cens .élevé, on n'était citoyen dans aucun des deux pay?. Néanmoins si le peuple en Angleterre n'avait point de part à la direction des- affaires, on vantait avec raison, en 1789, une liberté qui resplendissait avec éclat au milieu de l'atmosphère silencieuse des Etats du continent. «L'observateur désintéressé n'examine pas si la scène où se discutent les graves questions politiques est plus ou moins vates, si les acteurs sont plus ou moins nombreux; il n'est frappé que de la grandeur du spectacle. Aussi, loin de nous Pin tention de blâmer la noblesse, pas plus à Rome qu'en Angleterre, d'avoir conservé la prépendérance par tous les moyens queles lois ou les habitudes mettaient à sa disposition! .' e pouvoir devait rester aux patriciens tant qu'ils s'en montreraient dignes, et, il faut bien le reconnaître, sans leur persévérance dans la même politique, sans leur hauteur de vues, sans cette vertu sévère et inflexible, caractère distinctif de l'aristocratie, l'œuvre de la civilisation romaine ne se serait pas accomplie." D'après le même journal, le premier volume de l'ouvrage de Napoléon III sera exlusivement consacré à l'histoire de la constitution de Rome depuis sa fondation jusqu'à l'avènement de Jules César. Il y a un grand nombre de notes extraites d'ouvrages allemands que l'auteur a étudiés «à fond, ainsi qu'il est facile de le reconnaître à chaque page. La physionomie de César est esquissée à grands traits dans la préface. Jules César, Charlemagno et Napoléon I« sont cités dans l'ouvrage comme étant les trois hommes les plus extraordinaires de l'histoire. L'auteur explique la rapidité avec laquelle les Romains ont conquis l'Italie en faisant ressortir qu'ils y établissaient un état de choses préférble à l'ancien; il termine ses observations par cet axiome: „On ne détruit sans retour que ce qu'on remplace avantageusement." Nous avons dit hier que le principe de la gratuité absolue dans l'enseignement primaire avait été vivement débattu au sein du conseil privé. , 0n assure que la majorité du conseil J est prononcée contre la gratuité ainsi entendue. Des objections de diverse nature ont été faites à ce système, tel qu'il s'agirait de l'établir; la plus importante serait tirée de considérations financières, et l'on peut en apprécier toute la valeur par ce seul fait que le total des rétributions scolaires, dans toute la France, s'élève actuellement à 30 millions. Ce serait donc une somme égale à inscrire au budget de l'instruction primaire. On comprend que, dans l'état actuel de nos finances, ce soit là une difficulté sérieuse. (France.)
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Heintzé Frères
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Italie.
L'UNION.
Italie. L'organe du parti de l'action, en Italie, ne peut pas contenir l'expression de son dépit en voyant le roi Victor-Emmanuel partir pour Florence, la nouvelle et définitive capitale du royaume. Voici, à ce sujet, comment il s'exprime : Ce matin, de bonne heure, le roi Victor- Emmanuel, quittant l'antique résidence de sa dynastie, est parti pour Florence, n'emmenant avec lui que les officiers de sa maison militaire qui étaient de service. Il ne reviendra pas. Passant rue du Pô, il a rencontré une procession qui portait le saint-sacrement. Le roi d'Italie a fait arrêter sa voiture, et s'étant agenouillé, il a reçu la bénédiction du prêtre qui représente le pontife. Tel est le dernier acte que Turin se rappellera du roi Victor-Emmanuel. Dorénavant, les actes du gouvernement porteront la date de Florenc >. Le transfert de la capitale est donc un fait accompli par surprise et à l'improviste. Le général Délia Rocca laisse le commandement de la division territoriale ; le général Cialdini est appelé à le remplacer. Ce départ inattendu est un très-grave événement. La journée du 3 février 1865 occupera une très-importante place dans l'histoire de l'Italie, et encore plus dans celle de la maison de Savoie. Puisse-t-elle du moins être heureuse et prospère à l'Italie!
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Heintzé Frères
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Russie.
L'UNION.
Russie. On nous écrit de Saint-Pétersbourg que le Viest, qui s'était hasardé à publir l'adresse de la noblesse de Moscou, a été saisie. La cour paraît être très-mécontente de ce manifeste. L'affaire a été portée au Sénat et on ne doute pas que le Sénat n'annule toutes les délibérations de la noblesse de Moscou, afin que la noblesse des autres provinces ne suive par son exemple. L'empereur de Russie a refusé de recevoir la députation de Moscou, quoiqu'elle soit présidée par le comte Orlof-Davidof, beaufrère du feld-mrtréchal Bariatinski. Il est regrettable qu'une manifestation de cette nature soit ainsi combattue par le gouvernement.
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Heintzé Frères
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9ARTICLE
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https://persist.lu/ark:/70795/t5stfh/articles/DTL43
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Variétés.
L'UNION.
Variétés. One dépêche de Londres nous a appris hier que le théâtre de Surrey n'était plus qu'un monceau de cendres fumantes. Voici, sur ce sinistre, des détails que nous empruntons à l'International : „Avant-kier, à minuit moins quelque minutes, pendant la dernière scène de la pantomime, le clown Rowella, qui joue à ce moment sur son trombone des airs si grotesques, aperçut au-dessus du lustre des flammes qui s'échappaient du plafond. Avec un sang-froid et une présence d'esprit dignes des plus justes éloges, Rowella fit semblant d'improviser une farce, s'arrêta court et avec ces contorsions dont lui seul a le secret, recula jusque dans les coulisses — personne ne se doutait du dancrer — et s'approchant de M. Green, le directeur, il lui dit à voix basse: „Le feu est dans la salle." "M. Green avança de quelques pas ; au môme moment, les dames du corps de ballet et les autres acteurs virent les flammes; on peut juger de l'épouvante dans laquelle tout le monde fnt jeté. Ces femmes, avec leurs costumes inflammables, se crurent perdues, et commencèrent à crier avec terreur : «le feu !... le feu 1..." »En effet, les flammes gagnaient avec une effroyable rapidité; les spectateurs, qui, fort heureusement, n'étaient point nombreux, avaient pu sortir sans encombre. »M. Grcen et M. Rowella, accompagnés de M. Vivian, l'acrobate, et de M. Evans, le pantalon, comprirent que s'il y avait sur la scène la moindre confusion, personne ne pourrait être sauvé. „— Tenez-vous tranquilles, mesdames ! s'écrièrent-ils, et sortez une à une, sans vous presser; vous avez tout le temps. „Ils firent tomber le rideau et aidèrent chacun à se retirer dans le meilleur ordre. Eux seuls peut-être savaient à quoi s'en tenir sur le péril qui les menaçait; mais, comme des braves, ils sont restés jusqu'au dernier moment, et n'ont pensé à se sauver que lorsque tout le monde a été sorti. „L'incendie se propageait, il avait dévoré les draperies des loges et le rideau ; les coulisses, les châssis, les décors étaient en feu ; les pompiers et la police étaient déjà accourus sur le lieu du sinistre ; une foule énorme stationnait aux abords du théâtre et recueillait les acteurs revêtus encore de leur costume, et les danseuses qui n'avaient pas eu le temps de jeter un manteau sur leurs épaules demi-nues. »A une heure du matin, l'un des propriétaires du théâtre, M. Shepherd, arriva : „Y a-t-il quelqu'un de tué? demanda-t-il. — Non, répondirent MM. Rowella et Green. — Personne n'est blessé ? — Non. — Rendons grâce à Dieu; le reste n'est rien." Le reste, c'est 10,000 livres sterling (250 mille francs) perdus par l'honorable M. Shepherd et son associé M. Anderson! «Enfin, MM. Shepherd, Rowella, Green, Evans et Vivian quittèrent le théâtre; ils furent reçus avec enthousiasme par cette foule sympathique qui applaudissait au courage de ces hommes de cœur, à leur dévouement et à leur généreuse conduite. H n'était que temps ; le théâtre tout entier s'écroula et il n'en resta plus que le portique. A huit heures du matin, les pompes jetaient encore de l'eau sur les décombres. „Les pompiers et la police ont fait leur devoir, cela va sans dire, avec l'intrepidité que nous leur connaissons; le capitaine Shaw et M. White, du fire office, n'ont échappé que par miracle à la mort." En aucun pays du monde il n'est fait aussi peu de cas de la vie des hommes qu'en Amérique. Nous savons quelles hécatombres a coûté la guerre civile. Sur les voies de communication, chemins de fer, lacs, rivières, ce mépris de la vie humaine produit le sentiment le plus pénible. Le nombre des accidents de cette nature tient à beaucoup de causes, et surtout au désir effréné qu'ont les Américains d'atteindre le plus tôt possible le point où ils tendent. Aux Etats-Unis, plus que partout ailleurs, voyager c'est arriver. L'année 1864 aura à ce point de vue une triste notoriété. Sur les chemins de fer, il y a en 140 accidens qui ont coûté la vie à 404 personnes, et occasionné des blessures à 1,486 autres. Sur les bateaux à vapeur, on compte 26 accidents: 358 morts et 143 blessés. Et encore ces chiffres ne comprennent pas les accidents où personne n'a perdu la vie, ni ceux qui sont la conséquence de l'imprudence des victimes. La période décennale de 1854 à 1864 fournit les chiffres suivants: Chemins de fer: 1,230 accidents: 1,869 morts et 7,289 blessés. Bateaux à vapeur: 292 accidents; 3,584 morts et 1,314 blessés. On remarquera la grande proportion des morts dans les accidents arrivés sur les bateaux à vapeur ; c'est que là il y a deux terribles ennemis à combattre, le feu et l'eau, et peu de chances de salut. Les incendies se sont également multipliés en 1864, et les pertes matérielles, pour 294 sinistres, se sont élevées à 142,610,000 fr. Ces chiffres ne comprennent ni les pertes au-dessous de 100,000 francs, ni les incendies dont le Sud a été le théâtre, et il y en a eu d'excessivement graves dans cette partie du continent américain. De 1854 à 1864, les pertes occasionnées par le feu ont atteint la somme de 817,000,000 fr. Pierre Heintzé rédacteur responsable.
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Heintzé Frères
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9ARTICLE
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newspaper/lunion/1865-02-09
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L'UNION.
Voici encore un nouvel extrait des 60 000 cuénsons opérées sans médecine par la décicieuse Revalenta Arabica Du Barry après que toute médication avait échoué n,,^°,n^:HM' du délabrement le £ 1™, plet,des nerfs- estomac, vessie, intestins lnîsseySler?e8 par suite d'excès de in =f ?e--Cure No 62,815, Thuil'ies (Belgique), 30 septembre 1863. Depuis 20 ans /ai offert a une dyspepsie avec Uus les maux qui eu résultent. Votre Revalenta Arabica a fait disparaît!* ta stupeur, la chaleur de l'estomac et les congestions cérébrales. J. J. Noël.—Cure No 52,982, * rançois Dehasse Cantia, de Fleurus près Charleroi. Grâce à Dieu votre Revalenta Arabica m'a guéri de dix ans d'horribles souffrances dans la tête et de la teigne. Elle a remis ma santé parfaitement. — No 62,846, M. Greven, propriétaire de l'Hôtel de la Couronne, Malines, a été guéri par la Revalenta d'une gastrite accompagnée de toux, dont il souffrait depuis cinq ans.—No 62,812, Liège, le 14 novembre 1863. Atteint de dartres au bas des jambes depuis 1851 et trouvant que je mal ne faisait que s'empirer sous le traitement de trois médecins qui m'assuraient du reste qu'à mon âge (55) la guérison était impossible, je me suis décidé, à mon grand bonheur, à faire usage de votre Revalenta Arabica qui m'a parfaitament guéri en peu de temps et affermi ma santé en général d'une manière surprenante. Gr. Voos, Concierge au banc d'épreuves des armes à feu — No 62,854 , Monsieur Gantier, professeur de gymnastique, à Malines, a employé la Revalenta Arabica contre une affection d'estomac, et faiblesse nerveuse, avec les résultats les plus heureux. — No 48,721, M. le baron de Zaluskowski général de division, de souffrances terribles de plusieurs années dans les voies digestives. — DU BARRY, 12, Rue de l'Empereur, Bruxelles. — En boîtes de '/, kil., 2 fr. 25; '/, kil., 4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 2'/, kil., 16 fr.; 6 kil., 32 fr. ; 12 kil,, 60 fr. Contre bon de poste.—Se vend chez les premiers Pharmaciens, Epiciers et Confiseurs dans toutes les villes. A Luxembourg chez H. DELAHAYE, au cadran Solaire, place d'Armes. 12
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newspaper/lunion/1865-02-09
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Ligne du Nord Trains de Luxembourg à Diekirch. Trains de Diekirch à Luxembourg
L'UNION.
Ligne du Nord Trains de Luxembourg à Diekirch. Trains de Diekirch à Luxembourg (Heures Je Paris.) Lheure au méridien de Paris est en retard de «a minutes sur Luxembourg et celle de Coogne de • minutes. .uxembourg... jS.50»| )ommeldange.„ 9.03 - Valferdang-e...„ 9.11 - ■orenztw.(h.de) 9.20 - .intgen 19.27-1 !2.10',8 00» I Mer3ch r9.39»,8.04»,8.54» Diekirch 5.30», 11.00», 5.35'l Lintgen 16.33»r 11.59 »!6.34" 2.24-8.14-1 Crucht.(halt.de)/9 51- 3.16- 9 06- Ettelbruek 5.45-11.15-5.50 | Lor6ntzw.(h.deW6.40- midi06 6.41- 2.36-8.22- I Colmar 10-02- 3.27- 9 17- Colmar 5.58-11.28-6.03- | Waiferdange .. 6.49- midi 19 6 50. 2.45-8.31- | Ettelbruek . ..10.17- 3.40- 9.30- Crucbt.fhalt.de) 6.05-11.35-6.10- I Dommeldaage. 6.57-Nnidi32 7 02- 12.52-18.42 | Diekirch [10.25- 3.50- 9.40- Mersch 6.21- 11.51-16.26- Luxembourg .. 7.06- midi 4017.10-
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Ligne d’Allemagne.
L'UNION.
Ligne d’Allemagne. (Heures de Cologne.) Dép.Luxemb., 7"-; 1"'; 8°" Arr. à Mertert 8"-j 2»-! 9"- — à Trêves. 9"-l 308- 10"- Dép.deTrèves 6"-!.'l""> 7"' — Mertert 7"-112"- 7»'- Arr. Luxemb. I 9°'- 1"- 8"-
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Heintzé Frères
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9ARTICLE
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newspaper/lunion/1865-02-09
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Ligne de Belgique.
L'UNION.
Ligne de Belgique. «euros de Paris dans le Gr.-Duché et en Belgimie Heures de Bruwlls» Dép.Luxemi8,0»|l"» 7"» Dép.Brn.t.. » 6'°-,12" rVrr.Betting 9" . 3«- 8"-!! — Liège » 5". I2"> — Ar!on . 10" 3-°- 9'»-j — Nattai-- . 8"-i 2" — Namur l,0s 6"- • — Arlou. 6M» 12" 6" — Liège.. 3«- 9"- . — Betting 6"- 12" 6« — Bruxell 3" - 8"- » Arr. Lux en; 7" 12" 7"
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newspaper/lunion/1865-02-09
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Dernières nouvelles.
L'UNION.
LUXEMBOURG, 8 FÉVRIER. Dernières nouvelles. Pans, 6 février. —C'est aujourd'hui lundi lue le conseil d'Etat doit se réunir en assemblée générale pour entendre le rapport M- Langlais sur la déclaration d'abus provoquée par le gouvernement contre S. *jm. le cardinal-archevêque de Besançon, et contre Mgr l'évêque de Moulins. On assure que le rapport de M. Langlais, tout e« Concluant pour l'abus, est très-modéré et empreint d'un juste sentiment de respect Pour l'épiscopat. Ce rapport sera publié au Moniteur avec la décision du conseil d'Etat. M. Magne, membre du conseil privé, fait partie de la commission chargée d'étudier !e projet de la loi sur l'instruction gratuite, sous la présidence du prince Napoléon. Des dépêches reçues de New-York par le Times et par divers journaux anglais, annoncent, il est vrai sous toutes réserves et comme un bruit plutôt que comme un fait certain, que le gouvernement mexicain aurait cédé à l'Empereur Napoléon les provinces de Sonora, de Sinaloa, de Durango et de la Basse-Californie, et que l'ex-sénateur Givin, de la Californie, a été nommé vice-roi avec titre de duc. Nous ne savons pas quelle est l'origine de cette nouvelle. Ues informations prises à bonne source nous autorisent à dire qu'elle n'a rien de fondé. L'Europe annonce que M. Paul Bethmont, récemment nommé député dans la Charente-Intérieure, est venu passer vingtquatre heures à Paiis et qu'il a profité de ce court séjour pour rendre visite à MM. Jules Favre, Thiers, Berryer et Pelletan. Le journal que nous citons conclut de cette dé marche que M. Bethmont se joindra, dans le Corps législatif, au groupe de l'opposition nettement accentuée. On sait que les élections du Gard, qui ont donné la majorité à M. Bravay, n'ont pas encore été validées. On assure qu'au début de la session cette élection va donner lieu à un vif débat. M. Picard est, dit-or., chargé par un assez grand nombre d'électeurs d'en demander l'annulation. On dit que M. Picard se propose aussi d'attaquer la dernière élection du département de la Marne. Le départ du roi Victor-Emmanuel pour Florence a causé, dans la population de Turin, autant de surprise que de regrets. Il s'est effectué à la suite des désordres qui venaient d'éclater à Turin, sous les fenêtres mêmes du palais du roi et à une heure où personne ne pouvait se trouver sur le passage de Sa Majesté. L'installation du roi Victor-Emmanuel à Florence, qui est bien définitive, peut être considérée comme la conséquence de ces funestes événements. Le ministre de l'instruction publique est parti hier pour Florence. Une dépêche de Berlin annonce qu'une association patriotique fait circuler une pétition au roi Guillaume Ier, demandant l'incorporation des duchés à la Prusse. Au nombre des faits que nous apporte notre correspondance de New-York, nos lecteurs remarqueront la nouvelle d'un voyage de M. Blair à Richmond. Ces démarches réitérées d'un homme au nom duquel s'est attaché tant d'espérances pacifiques, est, croyons-nous, digne de fixer l'attention dans les conjonctures actuelles. ,« Parlement canadien a été ouvert, le 19 janvier, par un discours de lord Monk Après avoir recommandé chaleureusement le projet de confédération des colonies anglaises de l'Amérique du Nord, le gouverneur général, faisant allusion à l'affaire de Saint-Albans, a annoncé la prochaine présentation d'un bill à l'effet de donner au gouvernement des pouvoirs plus étendus dans les questions d'extradition. Berlin, 5 février. — Le projet de loi militaire fixe le contingent annuel à onze hommes pour mille. Le ministre de la marine demande un emprunt de 225 millions de francs pour la construction de la flotte. Athènes, 5 février. — Le prince Jules, oncle du roi, a quitté notre ville le 3. On ne sait encore rien de positif sur le départ du comte Sponneck. Turin, 6 février. — Pour assurer à la ville de Turin une communication directe avec la Méditerranée, le gouvernement vient d'accorder une garantie de 6 0/0 au capital destiné à la construction du chemin de fer de Turin à Savone. Turin, 6 février. — La Chambre a voté le projet de loi autorisant le gouvernement à modifier les circonscriptions territoriales des provinces et des communes dans un but de simplification administrative et d'économie. Turin, 1 février. — Hier soir, le conseil municipal a adopté, à l'unanimité, une proposition tendant à charger la junte municipale de présenter au roi une Adresse. Francfort, 6 février. — Un télégramme de Vienne, publié par la Gazette des Postes, dit que les négociations douanières avec le Zollverein sont rompues, et que le rappel de M. de Hock est très-probable, moins pour la question des vins, que pour la question du bétail et des farines. Francfort, 7 février. — L'Europe publie la teneur de deux lettres adressées l'une à l'Empereur Napoléon par S. A. Mohamedel Sadok bey, souverain de la Tunisie, et l'autre par Sidi - Moustafa, kasnadar, à M. Drouyn de Lhuys, ministre des affaires étrangères de France. D'après l'Europe, le bey et le kasnadar déclarent, dans ces deux lettres que le meilleur ami de la Tunisie c'est la France, et que si la Régence devait traverser de nouvelles épreuves, c'est sous les auspices de la France qu'elle placerait ses destinées. Londres, 6 février. — Les corvettes péruviennes, l'Union et Y America, ont quitté hier Plymouth pour retourner au Pérou. Elles s'arrêteront en route à Siint-Vincent et à Rio-Janeiro. Londres, 7 février. — On lit dans le Times : «Le discours de la reine annoncera sans doute que nous sommes toujours en bonnes relations avec les autres pays. La reine regrettera la continuation de la guerre civile en Amérique. Elle recommandera l'adoption du projet de confédération canadienne. Sa Majesté annoncera quelques réformes dans les lois, et nous félicitera enfin de l'état satisfaisant des recettes du Trésor. Nous ne serions pas surpris, ajoute le Times, d'entendre la reine annoncer une réduction de l'armée." Copenhague, 6 février. — Le Folkething a adopté, en première lecture, le projet de Constitution. Il a ensuite décidé, par 62 voix contre 31, de passer à la deuxième lecture, après avoir rejeté la proposition de former une commission pour l'examen du projet. Vienne, 6 février. — La Correspondance générale dément les assertions d'un correspondant de Berlin de l'Ost-Dculsche-Post, d'après lequel il serait actuel ornent question, entre la Prusse et l'Autriche, de l'offre, et, le cas échéant, de l'acceptation d'une compensation des frais de l'Autriche, sous forme de certaines concessions. La Correspondance générale déclare qu'aucune négociation, de quelque genre que ce soit, n'a jamais eu lieu à ce sujet. Berlin, 6 février. — L'ambassadeur autrichien, M. de Karolyi, est arrivé ce soir avec la réponse du cabinet de Vienne. Dans une conférence avec le ministre de la guerre, sur la réorganisation de l'armée, des députés progressistes influents se sont déclarés prêts à accepter, comme définitif, le chiffre de 200,000 hommes pour l'armée. Le conseil communal de la ville de Luxembourg a été dissous par arrêté royal. Il importe de rechercher dans l'intérêt des élections de mardi prochain, quels ont pu être les motifs qui ont déterminé cette mesure. Depuis tantôt un an, une scission prononcée, qui allait toujours en s'élargissant, s'était fait jour entre le conseil échevinal et la majorité du conseil communal. Cette scission prit son origine, non dans des dissentiments politiques, mais dans des questions d'administration; presque à chaque séance, le conseil communal retentit de plaintes, souvent vives et amères, sur les lenteurs de l'expédition des affaires communales, sur le défaut d'assiduité de l'un ou de l'autre des membres du conseil échevinal aux délibérations, sur le retard dans la présentation du budget, sur l'organisation de la police, etc., etc. Le conseil échevinal crut devoir, à la fin de 1864, déposer ses pouvoirs. Le Gouvernement, qui était ainsi devenu le juge légal du conflit, voulut, ce nous semble, ne pas se porter juge dans l'occurrence : il en référa par une condescendance toute libérale au corps électoral de la capitale. C'est là, si nous ne nous trompons, le sens de l'arrêté de dissolution. C'est donc le corps électoral qui se trouve institué juge en dernier ressort du conflit entre le conseil échevinal et la majorité du conseil communal : ce sera là la portée incontestable de l'élection de mardi prochain. Les électeurs auront à choisir entre les membres du conseil échevinal et les chefs de la majorité du conseil communal. Nous ne comprenons pas que la Wochenseitung ait pu, dans son numéro de dimanche dernier, conseiller, dans un langage assez timide et quelque peu obscur, il est vrai, la réélection de tous les anciens membres et du conseil échevinal et du conseil communal : — Ce serait là, à notre avis, un acte de faiblesse de la part du corps électoral, une espèce d'abandon de son droit d'arbitre suprême, dont il a été revêtu dans cette occasion par le Gouvernement. Le corps électoral aura à décider lequel des deux pouvoirs de la commune a eu le droit et la raison de son côté dans la lutte de l'année dernière, de quel côté était le devoir, de quel côté était la négligence; il ne pourra transiger, il ne pourra réélire indistinctement tous les conseillers sortants que s'il reconnaît que pour ce devoir il y a eu exagération, que pour cette négligence il y a justification. Et encore, dans ce cas, doit-il avoir l'espoir fonié qu'à l'avenir le calme et l'union succéderont à la lutte et à la scission. Nous n'entendons aucunement discuter le fond de ces questions; elles dégénéreraient inévitablement en des questions personnelles et irritantes et nous nous exposerions à froisser des hommes estimables, des hommes qui ont bien mérité de la ville. Aussi, cette discussion serait-elle inutile: la religion du corps électoral est suffisamment éclairée. L'élection de mardi prochain heureusement sera dénuée de tout caractère de lutte politique; ce n'en est ni le temps ni l'occasion. Que les électeurs de la capitale élisent des hommes indépendants et capables, des hommes qui ont les loisirs nécessaires pour remplir convenablement leur mandat et qui ont la bonne volonté de le remplir, des hommes qui connaissent les intérêts et qui sont au courant des besoins de leurs concitoyens, des hommes enfin, dont les sentiments politiques ont leurs sympathies , sans cependant être trop exclusifs à cet égard et sans vouloir faire une manifestation politique à l'occasion de ces élections.
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MADEMOISELLE DE FONTARABIE. (Suite.)
L'UNION.
MADEMOISELLE DE FONTARABIE. (Suite.) atSr-av?c Préméditation, soit p r une se S°va lZ°ïQUirï'le «Mitaine Montaran marche sou" t*î d> 1uart d'heure de large qui donnait anêtr,es d'une tour tort tour du château, était le Parc- Dans cette salon alors dépendant le petit mademoiselle de Fontarahiappa.rtement de de la lune, on pouvait jasmin de la muraille, qui, Q,?Bu,er lo .beau auparavant, fleurissait encore, m? gelée tout à coup survenue avait fl?,Ue * jauni avec une déplorable brutalité Montaran, aux clartés de la lune, re„a dait le jasmin courbé sous les floconsi de ueige; soit pitié pour l'arbuste, soit désir de sauver ces belles tiges qui fleurissaient au pied du balcon de l'appartement habité par un ange, il se mit à scco ier les branches pliées et les dégagea de leur fardeau de gelée. Puis il se reprit à rêver en contemplant la fenêtre du balcon éclairée d'une douce lumière intérieure. Quelqu'un avait vu le capitaine, et bientôt une petite porte donnant sur le parc, vint a s'ouvrir. C'était dona Theresa, la duègne que nous connaissons. — Monsieur, dit-elle à demi-voix, vous prenez soin d'un pauvre arbuste que nous aimons beaucoup ; il nous a donné de belles leurs. Ce jasmin nous rappelle l'Espagne, et nous étions au désespoir de le savoir ainsi couvert de neige et en danger de périr. Je viens vous porter nos remerçîments. La senora est bien reconnaissante ue cette attention de votre part. / — Veuille- dire à la senora, reprit Mon-aran, que ses moindres désirs sont des ordres pour moi. Comment se porte la senora depuis hier? Nous avons été privé ue 1 honneur de la voir. — La senora n'a pas quitté son appar tement depuis vingt-quatre heures, répondit dona Theresa. — Serait-elle souffrante ? demanda vivement Raoul de Montaran. -- Oui et non, dit la duègne ; nous avons de la peine. — De la peine ? du chagrin ? — Quelque chose qui ressemble à du chagrin, oui. Montaran devint soucieux ; il baissa la tête et se mit à suivre je ne sais quel rêve cnimérique. La duègne s'était éloignée. o entôt le bruit discret d'une fenêtre qu'on clarri T le balcon se fit entendre. Aux anr.srSf la lune> une forme svelte, une haï,. r tout aérienne se montra sur le nnl -m a temDS «'était adouci, et il était posaDie de rester quelques instants en plein air, sans péril. Dolorès, c'était elle, voulait elle-même remercier le capitaine pour seo soins et ses bienveillantes paroles. — Monsieur, dit-elle, mon jasmin est sauvé, grâce à vous. Dona Theresa allait en secouer les branches lorsqu'elle vous a rencontré. Mais il me semble que vous choisissez une heure bien mélancolique pour une promenade. — J'ignore, en vérité, dit Montaran, si j'avais un projet de promenade quand j'ai quitté le petit château. Tout ce que je sais bien, c'est que je bénis l'étoile qui m'a amené au pied de ce balcon. — Monsieur, reprit Dolorès, vous croyez à votre étoile, vous avez raison. Suivez-la; elle promet d'être brillante.... — Je sais quelqu'un, répondit Montaran, dont les vœux peuvent porter bonheur mieux que toutes les étoiles du ciel. — Oh 1 si les vœux d'une pauvre orpheline ont ce pouvoir-là, croyez, monsieur, que vous serez heureux. Je vous ai mille obligations pour avoir mis un terme à une conversation qui m'affligeait beaucoup. Depuis ce moment, je n'ai pas quitté mon appartement. — On m'a dit que Mlle de Fontarabie avait quelque sujet de tristesse ? dit Raoul. — Pourquoi en ferais-je un mystère à un cavalier aussi loyal que M. de Montaran ? — Grand dieu ! dit celui-ci avec animation, serait il vrai? Vous, mademoiselle ! Et comme l'échelle dont M. de La Rose s'était servie était encore là, le capitaine ne put résister à se rapprocher du balcon d'un premier échelon. — Oh! monsieur, reprit Dolorès, parlons plus bas. Il y a ici, dans ce château, des échos malveillants.... — Je comprends, dit le capitaine en montant un second échelon. Cet homme est donc bien puissant ! — Plus que vous ne pensez, monsieur, répondit Dolorès en avançant sur son front le capuchon de la mante de satin qu'elle avait sur les épaules. — Savez-vous qui il est décidément? reprit Montaran. — Non. Je ne le connais, comme tout le monde ici, que sous le nom de M. Prior. — C'est un nom d'emprunt, dit le capitaine. Cet homme porte un masque. — Ma cousine, la duchesse, et M. l'abbé de Saint Yrieix doivent avoir seuls le secret de ce mystère. — Mme de Montorgueil n'aurait-elle pas assez de confiance en vous, mademoiselle, pour vous tout dire? — Je ne le crois pas. Du reste, je redoute de l'interroger. Elle-même redoute des confidences.... — Cet homme ne serait-il pas dans les ordres sacrés ? demanda Montaran. Quelqu un, l'autre jour, l'appelait monseigneur. Grand Dieu! dit Dolorès en se rapprochant du capitaine, qui venait de monter un troisième échelon. — Vous avez peur de lui, vous, ange charmant? reprit-il. — Ohl je suis loin de mériter ce nomlà , monsieur. Et elle se penchait sur la rampe à trèfles d'or et à écussons armoriés. — Ce qui enchante surtout en Mlle de Fontarabie, ajoutait le capitaine, dont le visage était déjà à la hauteur des mains de Dolorès, ce qui ravit au suprême degré, c'est sa modestie touchante avec de si hauts mérites. — Vous me flattez , monsieur ; oh 1 de grâce, déclarez-le-moi ; vous ne pouvez me tromper, n'est-ce pas? — Je prends à témoins toutes ces étoiles et cette lune si sereine dans le ciel ; je prends Dieu et le firmament en témoignage que j'aimerais mieux mourir à l'instant même que de manquer de franchise envers la noble créature qui m'écoute. — J'ai confiance en vous, dit-elle. Cette confiance m'est venue tout de suite en vous voyant. Que voulez-veus? Nous autres Espagnoles, nous savons peu déguiser nos sentiments ; nous ignorons cet art du monde cette puissance de coquetterie qui rendent de si grands services aux femmes de France, Elles sont toujours maîtresses d'elles-mêmes, et c'est un rare et utile talent. Montaran s'était si rapproché des belles mains de Dolorès, qu'il les touchait presque; il les contemplait avec ravissement au clair de la lune, blanches comme de l'albâtre , et délicatement posées sur la rampe. Oh! reprit-il, dans un moment d'enthousiasme, laissez-moi vous dire mademoiselle, que voua êtes belle, que vous êtee admirable de fierté et de grâce et qu'ils sont heureux ceux à qui vous daignez accorder un peu d'amitié! — En ce cas, monsieur, reprit la plus franche et le plus pure des femmes, vous n'avez pas à vous plaindre. Raoul baisa les mains les plus aristocratiques qu'il eût jamais vues, et comme on les retirait, — C'est un hommage de respect, mademoiselle ajouta-t-il. - Je mérite moins que cela, dit Dolorès. Je ne suis ni une reine, ni une sainte. — Vous êtes la majesté et la sainteté, mademoiselle, reprit Montaran. — Oh! que d'enthousiasme, monsieur! et pour qui cependant? Elle se penchait encore. Ses beaux cheveux, que la brise agitait s'étaient déroulés; l'heureux capitaine les toucha et les pressa contre ses lèvres ! Quel parfum! et quelles célestes émanations! — C'en est fait, reprit - il ; dussiez-vous être irritée contre un audacieux il faut que je vous le dise, mademoiselle, dès aujourd'hui je sens que ma vie est à vous. Dolorès , à cet aveu , se redressa ; mais un sourire de pardon et presque de tendiesse vint rassurer Raoul. — Dieu ! s'écria-1 il, vous ne me traitez pas avec colère! — Non, dit Dolorès. — Vous ne m'ordonnez pas de me retirer? , . . . „ — Pourquoi le ferais-je, monsieur i — Vous ne me détestez pas? — Vous avez, monsieur le capitaine, une bien mauvaise idée de mon caractère, reprit la charmante Catalane. — Ah ! vous êtes un ange, s'écria Raoul, et je vous aime avec passion. Ce détestable Prior avait raison. — Que dites-vous là? reprit Dolorès. — Rien , rien, mademoiselle, répondit il vivement; n'attristons pas ces moments d'un suprême bonheur par un souvenir odieux. Je vous aime ; oui, je voulais me le cacher à moi-même. Comment espérer mon pardon après cet aveu ? Seul sur la terre, sans autre existence que mon métier, orphelin, isolé, portant un nom sans éclat n'était-ce pas une folie d'oser élever mon ambition jusqu'aux pieds de mademoiselle de Fontarabie? — De la folie? dit-elle. Hélas 1 que me dites-vous là? Alors, moi, je suis donc folle d'écouter ce langage du cœur, ces aveux d'une âme quia compris les tristesses de la mienne, et qui vent à elle. — Non, non, reprit Raoul; ne regardez pas cela comme de la folie. Daignez me tendre votre noble main en signe de paix et d'alliance, à moi, votre adorateur jusqu'à la fin de mes jours, à nui, qui vous donnerais mille fois ma vie. Dolorès, très-émue , indécise , regardait le ciel comme pour l'interroger. Le ciel lui répondait-il? Qui le saura jamais? Se rapprochant de la rampe, elle finit par tendre la main au capitaine avec un élan sublime de franchise. Raoul prit cette main dans les siennes. — Mon Dieu! di-il, mon Dieu! qui me voyez et m'écoutez, recevez mon serment: j'aime cette noble femme et à elle je dévoue , dès ce moment toute mon existence. Cinq minutes après, Dolorès rentrait dans son appartement, le cœur oppressé , mais heureux. Le capitaine revint à son logis, fou de joie, au point que M. de La Rose en fut effrayé.
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TROIS FLACONS DE VIN DE XÉRÈS.
L'UNION.
TROIS FLACONS DE VIN DE XÉRÈS. Sur la route de Fontainebleau à Paris, à travers cette magnifique forêt royale qui a près de trente lieues de circonférence, le sergent La Rose, à cheval, menant un autre cheval en laisse, et suivi de deux piqueurs montés sur de forts chevaux, cheminait à petites journées, cherchant à regagner Paris avant la fin de novembre. Il avait quitté le château de Montorgueil, deux jours après la conversation nocturne que son capitaine avait eue avec Dolorès, et il était parti (le croira-t-on ?) sans le bon capitaine. Ce qu'était devenu Montaran, Dieu le savait et le fidèle sergent aussi. Or, M. de La Rose, fort préoccupé des explications qu'il pourrait donner à son arrivée au ré» giment sur les destinée* du capitaine et du colonel, avait avec lui-mêm» de sérieuses consultations, et s'évertuait à trouver des réponses qui pussent à la fois satisfaire aux convenances et à la vérité. (A continuer.)
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ASSEMBLÉE DES ETATS. Lundi, 9 janvier.
L'UNION.
ASSEMBLÉE DES ETATS. Lundi, 9 janvier. Discussion du budget des dépenses. (Suite et fin.) M. J. Metz. J'eusse été étonné que dans une discussion où des membres des Etats ont soutenu les prérogatives de l'Assemblée, l'hon. Ministre d'Etat ne fût pas venu jeter quelques paroles un peu vives et par lesquelles il a voulu contester les prérogatives auxquelles prétendaient ces bon. membres. Nous avons été habitués par l'hon. Ministre d'Etat, à être mis souvent — je me servirai d'une expression un peu triviale — au pied du mur; car, ce que l'hon. Ministre d'Etat vient de nous dire, c'est de nous menacer soit de dissolution, soit peut-être de quelque chose de plus grave encore (oh), enfin de quelque chose de violent. Or, je le déclare franchement devant vous : je proteste contre cette manière d'être. Si, lorsque nous discutons loyalement les intérêts du pays, nous devions à chaque instant être exposés à des sorties de ce genre, il vaudrait mieux n'avoir pas d'Assembler. Le Gouvernement est une autorité, je le sais, mais nous en sommes une également et nous avons le droit de parler. Le Gouvernement prétend qu'on voudrait lui faire la leçon, alors que nous n'entendons qu'user d'un droit que nous avons, de par la Constitution, le droit d'enquête. La section centrale est un corps réfléchi, elle sait raisonner les conséquences possibles de la proposition qu'elle a faite, et nous ne pensions pas que l'hon. Ministre d'Etat viendrait à cette occasion prononcer des paroles — permettez-moi de les qualifier — des paroles hautaines. Une faute a été commise, le Gouvernement lui-même le reconnaît. Je l'ai déclaré tout à l'heure et je ne pensais pas mériter que l'hon. Ministre d'Etat jugeât ainsi m?s intentions; j'ai voulu mettre, au contraire, le Gouvernement à même de sortir d'une position très-délicate pour lui, puisqu'il avait à juger l'un de ses membres. Quant aux appréciations sur l'administration des travaux publics, il y a beaucoup à dire sur cette administration, et nous, mandataires du pays, nous avons aussi bien que le Gouvernement le droit de la juger, et si nous ne la jugions pas, nous manquions à notre devoir. Maintenant, qu'y a-t-il de plus innocent que la nomination de cette commission ? Suspecteriez vous peut-être son impartialité? auriez vous peur du rapport qu'elle ferait ? Pour moi, j'ai pleine confiance dans tous les membres de cette Assemblée, et sur quelque banc qu'on ailK: prendre les membres de la commission, je suis persuadé que 1°. rapport qu'elle fera sera consciencieux et que nous pourrons voter les conclusions qu'elle nous proposera. Je maintiens donc la demande que j'ai faite tout à l'heure, à savoir la prise en considération de la proposition de la section centrale. M. le baron de Blochausen, rapporteur. Je dois à l'hon. Ministre d'Etat un mot de réponse, au nom de la section centrale. L'hon. Ministre d'Etat dit que la section centrale a reconnu qu'il ne pouvait être question que d'une irrégularité. Je conteste complètement cette partie de son discours. Les conclusions de la section centrale et la fin de la discussion, quant à ce qui me concerne, a été qu'il y avait eu des irrégularités, des dépenses inutiles, qu'il y avait eu violation des principes administratifs de la part de l'administration des travaux publics, qu'on avait exécuté des pians sans être approuvés, en un mot, qu'il y avait eu des frais frustratoires. Voilà les conclusions de la section centrale, elles ne sont pas telles que l'a dit l'hon. Ministre d'Etat. M. le baron de Tornaco, Min. d'Etat. Je demanderai à l'hon. M. J. Metz sur quels faits il veut porter l'enquête? M. J. Metz. Sur toute l'affaire ; quant aux points, nous n'en connaissons rien. M. le baron de Tornaco, Min. d'Etat. On est convenu de part et d'autre qu'il ne reste plus rien à savoir. M. J. Metz. D'abord, nous ne connaissons pas le chiffre des dépenses. M. Simons, Dir.-gén. des trav. publ. La commission ne le connaîtra pas non plus. M. J. Metz. Pourquoi ? Ce serait curieux. Ce serait une belle preuve de l'ordre qui règne dans cette administration. M. le baron de Tornaco, Min. d'Etat. J'insiste en passant sur ce fait que c'est le Gouvernement que vous voulez atteindre. Vos paroles viennent de l'indiquer. Est-ce que l'hon. M. de Blochausen n'a pas dit que c'était un bill d'indemnité que nous devions demander? Ah! Vous avez beau envelopper vos propositions, vous laissez cependant échapper l'arrière-pensée. M. le baron de Blochausen, rapporteur. Il n'y a pas d'arrière-pensée. M. le baron de Tornaco, Min. d'Etat. Vous voulez faire une proposition d'enquête pour aboutir au but de discipliner l'administration des travaux publics. Or, cet acte de vouloir discipliner les travaux publics, c'est du pouvoir exécutif; vous voulez usurper nos attributions, vous ne restez pas dans les vôtres. L'hon. M. J. Metz a prétendu que j'avais prononcé des paroles hautaines: je ne le crois pas. J'ai tâché d'expliquer, au point de vue constitutionnel, ce que c'était qu'une enquête. Il se peut que, dans mes paroles, j'ai été un peu aigu; mais rien de hautain n'existe dans mes sentiments. 11 y a dans toutes ces questions le contact des deux pouvoirs qui se touchent Pour vivre constitutionnellement, il faut, autant que possible, que chaque partie reste dans ses attributions et ne sorte pus des limites dans lesquelles la Constitution la place. M. J. Metz. Nous n'en sortons pas. iM. le baron de Tornaco, Min. d'Etat. Confondre les attributions, ce serait la perte du Gouvernement représentatif. Ainsi, je vous le demande : c'est donc devant M. J. Metz, devant tel membre de l'Assemblée, qu'une administration sera responsable? C'est l'Assemblée qui pourrait lui infliger dans tel ou tel cas une admone. 11-tion? Evidemment, non: vous avez le Gonvernement devant vous, c'est à lui qu'il faut vous adresser. M. J, Metz. Je regrette de devoir prendre la parole, mais l'hon. Ministre d'Etat a cru pouvoir s'adresser directement à moi. .'e sais que ses intentions sont fort bonnes, mais je lui ferai observer une chose, c'est que j'ai soutenu une proposition de la section centrale Hce n'est donc pas à M. J. Metz que s'appliquent las paroles de l'hon. baron de Tornaco, mais à la section centrale. La section centrale et M. J.Metz ont appliqué l'un des droits que leur donne la Constitution, c'est-à-dire le droit d'enquête, et lorsque la section centrale et un député isolément ne font qu'exécuter les principe:-, de la Constitution, alors ils ne devraient pas être exposés à des reproches de ce genre. M. Simons, Dir.-gén. des trav. pub. Je crois qu'ordinairement quand on échange des paroles un peu vives, c'est faute de s'entendre, et il suffit de placer les choses, sur le véritable terrain. L'hon. Ministre d'Etat n'avait pas l'intention de contester à l'Assemblée le droit de faire une enquête au sujet des deniers de l'Etat. Il est évident qu'à ce sujet l'Assemblée a un pouvoir incontestable et qu'elle peut à tout moment porter ses investigations sur ce terrain. Dès qu'une dépense est faite et qu'elle croit que cette dépense se soitfai;e illégalement, elle peut rechercher, par voie d'enquête et par tous les moyens possible-, ce qu'il en est et sur qui en doit retomber la responsabilité. Considérée à ce point de vue, l'enquêt, de la section centrale ne serait pas inconstitutionnelle, mais ce qui a pu légitimer en quelque sorte les paroles de l'hon. Ministre d'Etat, c'est que l'hon. M. J. Metz a considéré l'enquête comme un moyen d'infliger à l'administration des travaux publics un blâme qui aurait dû lui être infligé par le Gouvernement. M. J. Metz. C'est préjuger la question. M. Simons, Dir.-gén. des trav. pub. L'enquête aurait porté sur une simple irrégularité qui était en dehors de la question financière, et elle aurait eu pour but de faire comparaître les employés de l'administration devant un tribunal autre que le Gouvernement. Or, c'est le Gouvernement qui doit diriger l'administration des travaux publics, et toute faute commise par elle doit être réprimée par le Gouvernement. On ne peut reconnaîrteà l'Assemblée le droit de statuer sur autre chose, que ce qui concerne les finances; vous ne pouvez faire d'une Assemblée législative le juge de l'administration des travaux publics, c'est le Gouvernement qui est là pour ce a, c'est le Gouvernement qui doit diriger l'administration et qui doit la corriger. Si donc l'enquête avait pour but de dévoiler les torts de l'administration et d'attirer sur elle une espèce de châtiment autie que celui qui lui serait infligé par ses supérieurs, elle ne resterait pas dans les bornes constitutionnelles. Mais, s'il s'agit des finances, c'est autre chose, je suis d'accord. D un autre côté, vous avez le droit nL man()er C0mpte au Gouvernement responsable des mesures qu'il aurait prises, pour répnmer de pareils abus (aux voix)! La question ainsi posée il «Ar»if de L. Zief\nfZ^ °« voarecomuieiToTmT U '"""on de sade l'Etat. Eh bien f°.ndS vous dire- ' Gouvernement vient de tout pp V°"S pourrez vous rendre compte tard lorsnniU1icouncerne cette question, plus l'aura Z3 a e Gouvernement lui-même soï-f ée et '"«<l"e le Gouvernement, tant nn ïesÇ,onRa*>ilité, aura statué. Car, la dàir Gouvernement n'a pas liquidé oeennp, ?' personne n'a le droit do s'en venin» i - SuPPOse qu'un employé de l'Etat dénen JreînPoar ,e compte de l'Etat, une dépense de 100,000 francs, qu'elle soit même îmî'- .-quil ait fait laire les travaux sans autorisation: vous n'avez pas le droit de vous en mêler tant que le ministre responsable n'a pas donné d'ordre ou émis d ordonnance de paiement. Voilà le principe constitutionnel. Je suis donc, sous ce rapport, complètement «l'accord avec l'hon M Toutsch: ce n'est que quand on vous présentera les comptes, que vous pourrez examiner si le Gouvernement a bien ou mal disposé des deniers de l'Etat. Jusqueia la question reste entière et par censé-53« .Vot,e à éme"reau sujet de h proposition de la section centrale ne portera savoir UDe n?nière absoIue sur le point de cornmic •' ' Assemblée doit nommer une emen\T Or, il s'agirait seunomm de, «avoir, s'il est opportun de la ÏÏ'onf d?8 aujourd'hui. Sous le rapport do,.tpP1Mrtl'mté' la Question n'offre Pas de commit Dy,xa pas Iieu de nommer une commission dès maintenant. (Aux voix.) T* rfV bxar0n, de Blochausen, rapporteur. Je dois répondre par un mot à la théorie ue l Non. Directeur-général des travaux pu- Dlics, relative au droit d'enquête. L'hon Directeur-général croit que l'Assemblée n'a e droit d enquête qu'en matière de finances et lorsque les dépenses sont liquidées, que jusque-la personne ne peut exercer ce aroit. Lh bien, la Constitution nous garantit le droit d'enquête, et nous pouvons faire des enquêtes, non-seulement sur des questions financières, mais sur toutes espèces d affaires, et la section centrale, en faisant sa proposition - je ne préjuge pas si cette proposition sera admise ou non — n'a fait KL n droilque wi assure la Con dans IW *V l h°n- directeur général est <ïue Paonne n'a ce nnp li fSenquénr clés questions jusqu'à ce que les fonds soient liquidés. rnnl' 1 P!'esident- Je pense que nous cloaux\L d,,scuss,on 't que nous mettrons aux voix les conclusions de la section ren traie, qui tendent à proposer à ffiemb-éc de nommer une commission dWête à 1 effet d examiner les travaux exécutés à la maison Koch. Vous avez entendu le pour et le contre; jo pense qu'il est inutile de donner d'autres explications. Je mettrai la question aux voix. . .. — La proposition de nomination d'une commission d'enquête n'est pas adoptée. ERRATUM. - Dans le petit article d'hier, relatif a la production des vignobles, lisez: lacul"" de la visne et non la récolte de la vigne.
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Heintzé Frères
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9ARTICLE
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newspaper/lunion/1865-02-09
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Allemagne.
L'UNION.
Allemagne. M. de Plener vient de présenter au Reichsrath un projet de réforme concernant •es impôts indirects. D après ce projet, l'impôt serait prélevé " les avenus nets qui, déduction faite du Payement de toutes les autres contributions redevances, intérêts à payer, charges, etc ' restent à la libre disposition des con-' tnbtables. Tout individu jouissant d'un revenu annuel supérieur à 365 florins (912 Ir- 50 c.) sera assujetti à l'impôt. catêL-rfUabl6S S°nt divisés en deux les revenus ne C°mprend ceuxdont et elle est subdltTen F Y°° depuis un demi Zt dlx,classcs Tous les autres l H12t ?-?oriMappartiennent à la seconde tt T' terme d'évaluation concern «t 5"°' catégorie commence par 1 oo * graduellement de quart en qu'arf "'?*£ constituer le maximum de 2 Vo J revenu éteignant et dépassant 20.000 7 T'a nn,°UVelle c,as*ifi<»tion introduite' par M de Plener n'atteint que les revenus nets, déduction faite de toutes les charges ce qui permet de dire que le ministre d'Autriche aurait enfin trouvé la solution du problème que l'Angleterre elle-même où l'impôt sur le revenu a pris son origine, cherchait encore. On sait aujourd'hui que la réponse du cabinet prussien à la dépêche du comte Mensdorff-Pouilly, du 31 décembre, relativement au règlement de la question de succession dans les duchés, est arrivée à Vienne et a été communiquée, le 30 janvier, au ministre des affaires d'Autriche. Tous les renseignements de source autrichienne s'accordent à dire que cette réponse ne résout pas la question principale, mais qu'elle fait marcher les négociations sur le fond, dans ce sens, que le cabinet de Berlin déclare ne pouvoir se prononcer qu'après que les syndics de la couronne auront émis leur avis. C'est donc à l'Autriche maintenant à se prononcer sur les prétentions de la Prusse, et elle le fera avec d'autant plus d'impartialité, qu'elle est disposée à concède.- à la Prusse tout ce qui est formellement en dehors du droit fédéral. Le fait important qui se dégage de la réponse prussienne est, non-seulement l'abandon de toute idée d'annexion, mais encore l'engagement explicite que les garanties réclamées par la Prusse du nouveau souverain des duché ne porteraient aucune atteinte à l'indépendance de l'Etat fédéral.
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9ARTICLE
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newspaper/lunion/1865-02-09
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L'UNION. Jg. 6, n° 34
L'UNION.
M 34. PKIX DE L'ABONNEMENT, fr. par trimestre pour la ville. 5 fr. 75 par trimestre franco dans tout le Grand-Duché. ANNONCES: 20 'centimes la ligne de petit texte ou l'espace. 15 centimes pour les abonnés. (* s'abonne chez Tous le» agents de la poste. L'UNION. JEUDI, 9 Février [865. Sixième année. L'Union paraît tous les jouis, excepté les dimanches et les jouis de fêtes légales. Les abonnements, insertions, correspondances, annonces, etc. doivent âtre adressés/ranco à HbintzI fhères éditeurs de l'Union, 4, rue de la Reine. Prix d'un numéro : 20 centime*
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CHEMINS DE FER. – Service à partir du 3 novembre 1864. Emb. Bettemb. à Eschs/A | Emb. Bettemb. à Ottange.
L'UNION.
CHEMINS DE FER. - Service à partir du 3 novembre 1864. Emb. Bettemb. à Eschs/A | Emb. Bettemb. à Ottange. (Heures de Paris.) Trajet en 30 m. (Heures de Paris ) Dép.deLux.l — ,9'°» 410 'i Dép. de Luxemb. T'-j'l»-' — dellstt 500'" 9"- 4"- — 7b0- 2«°- Arr.à Esch S"- 10M- 5"- Arr. àOttar.jje.. 8"- 3">- Dép d'Esch 5"- 10*°- 5"- Dép. d'Ottange 9°"- 4"- Arr.àBett. 6'°- 1100- 6"- Arr.àBeitenbg. 930- 4"- — àL,ux.nou-|ll,s- 6»s-| — àLuxembg. ll"-[6"-
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LE FEUILLETON.
L'UNION.
FEUILLETON. LE CAPITAINE MONTARAN.
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ANNONCES. On demande un bon ouvrier compositeur à l'imprimerie de Heintzé frères. Gin Wohnhaus wori» Viiseiei imb Wirthsckaft de» ijlEiitriebeit wurde, zu vemiiethen im Psaffen» WMlhal, Vaubanstrahe Nr. 25. Man wende sich an »«°' Kremer im htiligen Geist. SVCBE^CASSÉT Café à 80 centimes » à 90 » )> » 1 fr. „ à 1 fr. ÎO cent. " a * fr« *© » le l/« kilogr. tons d'une très-bonne qualité, __jhezjUSCH-KLEIW. iSsES TVI A ÏSftN nouve'.lement res- JtÎLBioi i'-t-:*1 tauréeet contenant '"-îSlM sePt Placesi & vendre ou à louer avec plusieurs terrasses chez M, DUMONT à Clausen. [460]
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Jftondorf. BAINS THERMAUX HYDROTHERAPiaUES Ouverts du 1er niai au 31 oct. mi Holz-Versteigerung. Am kilnftigen Dienstag, ll. Mai 1869. 9 Uhr des Morgens Prazis, laht die Oemeinde>V.'rwaltung von Sandweiler, im gewohnlichen Holzschlage von 1869, im Ort genannt .Flcckenbiisch", dicht an der Chaussée von Sandweiler uach Contern, nachstehendes Geholz offenllich versteigern, niimlich: 1) 75 «egiabene Eichenstamme, meistens sehr schwere; 2) 70 gehauene Eichenstamme zu Vau- und Wllglieigchiilz; 3) 100 Kordcn doppelte Steren BuchewScheitholz; 4) 40 Kordcn doppelte Steren Priinelholz ; 5) 100 Kordcn doppelte Steren Etchcnholz; 8) 200 Haufcn Neiser; 7) 4 Loose» Spiine. Die Versteigerung wird um die besagte Stunde an Ort und Stelle Stalt haben. Sandweiler, den 9. April 1869. Die Gemeinde-Verwaltung, Weickcr, Président, F Tchuh, Secre,ar. tSfflmtifàF** 0° demande un clerc principal pour une étude de notaire. — Entrée immédiate. — Traitement RfllN!.¥.iJM de 1000 frs. pouvant être augmenté selon les capacités du candidat. — Logement, nourriture, etc., etc. chez le patron même. — S'adresser à la rédaction avec pièces à l'appui. — Inutile de se présenter sans de très-bonnes références. Stadt Suremburg. Zweite Holz-Versteigcruug im Baumbuch, vom Holzschlag 188». Das Collegium der Vurgermeister uud Schiissen der Swdt, wird an den hiernach bezeichneten Tagen, im «aumbusch offenllich versteigern lassen: Dienstag und Ntittivoch, den 18. und 19. Mai, 30,000 Fiischen und 150 euthaltend circa 70C0 Stiick Kcffeiu, Lntten nnd Bohncnstnnqen. Donnerstag, 20 Mai: 100 Loose Eichciistiimmc wovon 40 gegilldcne Villliuebiiumc. Luxemburg, den 26. April 1869 Das Colleniu», der Nurgermeijler und Sdjoffen, Eberhard, Président. Weyer, Sekretar. A louer pour un terme de 9 années, la Ferme de Wickelscheid, entre Fischbach et Larochette, et appartenant a S. A. S. le Prince Charles d'Arenberg. Cette ferme consiste en maison de ferme avec vastes granges, écuries et bergerie, le tout solidement bâti, ainsi qu'en as hectares environ de jardin, bonnes terres labourables et prairies, presqu'en un tenant. Entrée en jouissance immédiate. Le fermier trouvera, à son entrée. 4000 kilogrammes de foin, 10 hectares ensemencés en avoines, 5 hectares ensemencés en seigle, et la paille à provenir de 10 hectares ensemencés en durs grains par le fermier sortant. S'adresser à M. Félix P0USSET, régisseur des domaines de S.A. S., à Rollingen, ou au notaire soussigné. Mersch, le 2 avril 1869. . 468 RTJTH, notaire. DE LA MAIN A LA MAIN UNE BELLE ET VASTE MAISON avec grands MAGASINS, cour à porte cochère. écuries et jardin, située au centre de la ville de Luxembourg et piopre à tout genre de commerce. S'adresser, pour plus amples renseignements. au notaire KLEIN de Luxembourg. „,
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Zu verkaufen: Das in der Michaels-Strasie grlegene Haus, als Restauration .Kaiser" brfaiint, und zu sedem Geschafl geeianet. Sehr vortheilbafte Bedingungen. Naheres zu erfragen bei _ Aug. Charles SS C!« .,, zu Bonneweg. VENTE PUBLIQUE d'une MAISOIV k Luxembourg. Égk Le JEUDI, 20 mai 1869, à 2 heures de 3 relevée, Monsieur Léon Lamort, fabricant ,ll!l! de papiers, demeurant àSenningen, vendra adjudicafioj publique, à longs termes de crédit: Une maison d'habitation avec bâtiment de derrière, cour, écuries et jardin, située à Luxembourg, rue de la Plaoe d'armes N. 3. La vente aura lieu en l'étude du notaire soussigné. Jusqu'au jour fixé pour l'adjudication les amateurs pourront acquérir l'immeuble à vendre de gré à gré. Luxembourg, le 19 avril 1869. 6I7 Klein, notaire. ap-» Badigeonnage à la mode de Ï*ar3s sans échaffaudage ni accessoires gênants. S'adresser à M. ZANONI, fumiste, dans la maison I*»tot, rue de la Boucherie, 18. 642 100,000 Pfund Heu zn verkaufen aus der Hand, — Man wexoe sich au den 474 Nolar Schiltz von Hvsingen. OlJVËfiTDÏœ-*ipf chez •P Madame Veuve Beeker à Clausen. *""■ 640 WmW Unterzeichneler beehrt sich hiermit uud Herrn Architekten nnd Vauuuternehmere dekannt zu machen, dah er die Abrilmtion von haïtien GWftinen unternommen Hat. Dièse Steine finden wegen ihrer Leichtigkeit und EtcuEe zu diinnm Séparations Mauern in den Wohnhausern beste Anwendung; ihre richligen und grade» Flache» defordern ein sehr schnelles Anfrichten und ausierst wohlfeilen und leichten Gypsverputz der Wcinde s» dah bei Anwendung von trockenen Gypssteinen die Wande schon nach einigeu Tagen der Herrichtmig tapizirt werden konnen und man gleich troclene Zimmer hat. Die hat seit langen Zeiten und an mehreren Orten, wo man den Gyps sehr dillig hat, die Zweckmahigkeit dieser hohlen Gypssteine dargetban. Fertige Wande stehen circa 50 Cenlimes den Quadrat Meter billiger als die bis jel,t ublichen mit Ziegel, Tufstein oder Kleensprieh. Als Blsitzer von nahegelenenen reichhalligen Gypsgruben, guteingerichtetem Muhlwerk auf starter Wasserkrast, grohe Gebaulichkcilcn an der Eisenbah»stat!on von Tommeldingen, wo die neue Fabnt etabliit ist, wird Unlerzeichneter suchen. gnNen Anforderungen bestens cnlsprechen zu konnen, wozu er sich crgebenst cmpsiedlt, Eich, den 26 April i869. ni 639 J. H. Michel. Un lbon cocher muni de bons certificats demande place. S'adresser au bureau du journal. 646 VENTE DÉFINITIVE de la belle FERME DE SEHLERHOF, commune de IVoiuercn. VENDREDI, 21 mai 1869, à 3 heures de l'aprèsmidi les héritiers Steil deSehlerhof feront vendre par adjudication publique devant la justice de paix du canton de Mersch LA FERME DE SEHLERHOF composée de vastes bâtiments en bon état et de 73 hectares de terres labourables, près, jardins et bois. Cette vente sera faite à Mersch en la salle d'audience de la justice de paix, Mersch, le 16 avril 1869. 10 Clément, notaire. _ Das Lmldgut des Herrn Franz Wcydert zu Eintzen bei Fels, begreifend ein Hans mit Zubehor, 27 Hektares Ackerland, 5 Hetla.es Wiefe und 2 Hektares Viisch/ ist zu verkaufen. Liebhader wenden sich an den Notar ,38 Beschemont zu Mersch.
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A louer de suite au prix de 700 franc** le beau Château de Beauforf, situé à 6 kil. de Luxembourg, commune de Bertrange (où il y a station du chemin de fer) avec serres, chapelle, jardin anglais, environ 3 hect. de prairies et terres et jouissance de la chasse. S'adresser à MeL. MAJERUS, notaire à Luxembourg. us ®tMkx Weuglcr, Vildbauer zn Miirsdorf, bei Wasserbilliss, emvfehlen sich fur «Hrabmonumente zu den dilligsten Preisen. 633 Kall, à 10 Fr. den Mêler, auf ihren Kaltofen zu Aspell, à 15 Fr. Vahnhof Beltemburg. Eichcn-, Pappel- uud Tauncubretter, Baugcholz Schicser und sranziisischc Tachzicgel ZU de» billigsten Preisen bei m Gaasch «S? Schaack in Vettemburg, Zwei gut erhaltene Eanapee's zu verkaufen. Wo? sagt die Erpeoition d. Vl. On cherche un ou pIusieui'H aKooeies pour donner plus d'extension à une faïencerie en activité et favorablement placée. S'adresser sous les initiales A B à la rédaction du journal. [622] Au verkaufen: Cin bisher zur Weisgerberei dienendes Gebaude in der Platzgasse in, Grund, mit schonen Trocten» raiimen. Calorifere-Cinrichtung k Zu seder anoern Fabrikeinrichtung leicht umzuiindern. Sehr vortheilbafte Bedingungen. Naheres zu befragen bei Ans. Charles «& O «3 in Vonncweg. Ittagasin de Papiers peints. J'ai l'honneur d'informer le publie, que Monsieur J. Lamort vient de me céder son commerce de papiers peints et qu'à dater de ce jour le magasin est transféré dans la maison lleuter- Boelikoltz, rue de l'Arsenal. Le grand choix de dessins, la bonne qualité généralement appréciée des papiers sortant de la fabrique de M Lamort et les prix les plus bas me font espérer que la nombreuse clientèle de mon prédécesseur voudra bien me continuer sa confiance, d'autant plus que je suis seul détenteur les papiers de la susdite fabrique. Les faux coupons ayant moins de six rouleaux seront vendus à tout prix. Luxembourg, le 15 février 1869. 72 Victor Reuter. BIÈRE de VIENNE AU CAFÉ DU GRAND BALCON.
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newspaper/lunion/1869-05-07
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L'UNION.
AVIS. A vendre de gré-à-gré une belle et vaste MAISON D'HABITATION avec dépendances, située à lez Mersch, appartenant au sieur André-Jérôme DÉNITON, propriétaire au mêioe lieu; cette maison est nouvellement construite, couverte en ardoises et par sa situation sur la grande route et à la proximité de la gare du chemin de 1er très propre à tout genre de commerce. S'adresser pour les conditions de la vente soit au propriétaire, ou au notaire soussigné. Mersch, le 29 janvier 18C9. CLÉMENT, notaire. 4 Vins fins de Bordeaux, Cognac, Rhum, Liqueurs, Madère, llalaga etc. etc., chez Ch. Molina Jne & fils, 8, Quai des Chnrtrons, BORDEAUX. S'adresser pour tout renseignement à M. HEINTZE frères, à Luxembourg. CONSERVES de HOMARDS 616 chez Busch-Kiein. Verres à vitres de toutes sortes. Encadrements ponr gravures et photographies. Sujets religieux encadrés. Prix très-modérés Louis SEGKRS, fils, rue du curé à Luxembourg. A louer présentement chez Mm9 veuve MOLITOR rue du Bisserwcg N° 16 au Grund, plusieur charmants quartiers garnis ou non garnis Grand assortiment de papiers peints français et allemand, devant de cheminées et; baguettes dorées, couleurs préparées, articles pour peintres, doreurs et menuisiers-ébénistes 1 chez ROSERT FRÈRES peintres décorateurs en tous genres. nl Place d'armes n' 15 il Luxembourg. r»- ■"iwij*fc**i. En vertu de la décision du mh _Jr Collège médical du Grand- Duché de Luxembourg, approuvé par le Ministère d'Etat, M. Mvhél dentiste, diplômé de Namur, a l'honneur d'informer qu'il pourra être consulté à l'hôtel «de Cologne à Luxembourg, le mardi et mercredi précédant le 1er jeudi de chaque mois. Spécialité de dents et de dentiers. Succès garanti. JLiebig's Fleisch-Erttatt, bei Busch-Klein.
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newspaper/lunion/1869-05-07
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Guate anti-rhumatismale du Dr. Pattison. Soulagement immédiat et guérison complète de la Goutte et Rhumatismes de toutes sortes, mal aux dents, lombagos, d" poitrine, maux de gorge etc. Tous les rouleaux qui ne portent pas la signature Pattison, sont des contrefaçons. En rouleaux de 8 sgr. et de 5 sgr., chez F. M. Heldcnstein Pharmacien 85 Weckbccker-ncldenstein Pharmacien. 5. CIIARPENTEME. J'ai l'honneur d'informer le public que je viens de transférer de Trêves à Luxembourg mon établissement de charpenterie. Une longue pratique et un outillage complet et perfectionné me mettent en état de faire tous les travaux avec promptitude et à des prix fort modérés. Je me recommande à la bienveillance du public. J. Steirgcn, Maître-charpentier privilégié. Eue de la Porte-neuve N° 18, chez le maître-bottier Wantz-
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newspaper/lunion/1869-05-07
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BULLETIN POLITIQUE.
L'UNION.
BULLETIN POLITIQUE. Les journaux français ne contiennent plus que des professions de foi ou des renseignements électoraux. La lutte sera des plus vives, et la pression administrative commence déjà à se faire sentir. Dans le département du Gers, un maire a été destitué de ses fonctions pour avoir déclaré à son préfet qu'il n'était pas dans l'intention de voter ou de faire voter pour le candidat officiel. Comme on le voit, les candidatures officielles sont protégées à grand renfort d'actes ; mais l'opposition travaille aussi et ses moyens ne sont pas toujours exempts de certaines apparences oppressives. Daprès la Patrie, toute rumeur qui ferait douter de la satisfaction générale, inspirée par le protocole de MM. Frère et Lavalette,. doit être regardée comme dénuée de fondement. Nous ne saurions être trop sur la réserve dans cette question, car il est difficile de prévoir ce qui peut en advenir. Il n'y a absolument rien de certain sur la nomination des membres de la commission mixte. M. de Franqueville, que des dépêches signalaient déjà comme devant en faire partie, du côté de la France, n'a encore reçu, paraît-il, aucune proposition à cet égard. L'Lspagne vient de célébrer la fête du 2 mai. L'édit d'amnistie de tous les réfugiés de Cadix, de Malaga, de Xérès, est venu compléter la fête et l'on parle peu, pour le moment, des candidats au trône. C'est qu'il s'agit pour l'Espagne, et Madrid surtout, de courses de taureaux et la politique doit leur céder le pas. En Allemagne, certains nouvellistes annoncent que les places fortes sont mises sur le pied de guerre. A Kiel, par exemple, une commission vient d'arrêter le tracé des ouvrages destinés à défendre la ville du côté de la terre. La place sera entourée d'une enceinte continue. Le roi de Prusse, dit-on, irait poser la première pierre de ces travaux guerriers. Les monarques actuels ont de drôles de façons de faire croire à la paix. On donne, comme nouvelle de l'Orient, que le prince Charles de Roumanie a échoué dans ses négociations matrimoniales avec le Danemark. Ce pauvre prince verrait encore des troubles à l'horizon, et ce sont les ombres de Garibaldi et de Mazzini qui troubleraient ses rêves. Le prince Charles doit tenir à la couronne, puisqu'il est allé la chercher à Bucharest tout seul et accompagné d'un seul aide-de-camp.
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