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que les auteurs de ces méfaits sont des révolutionnaires arméniens. Et comme cette allégation pourra paraître invraisemblable, émanant du témoignage des Turcs, c'est aux Arméniens qu'on en demande la confirmation, en les faisant signer des requêtes adressées au sultan, dans lesquelles malheureusement accusent leurs compatriotes des méfaits qu'ils endurent. Mais, me direz-vous, comment les Arméniens peuvent-ils se prêter à une supercherie pareille ? Voici comment procèdent les autorités turques. Je vous ai lu, il y a un instant, la liste de villages saccagés par les musulmans où ceux-ci ont pillé, tué les habitants, incendié les maisons. Parmi ces villages se trouvait celui de Pestak, partie de cette campagne de Mouch, meu d'avoir tant à souffrir au mois d'août 1900. Dans une correspondance venue des environs de Mouch, voici ce que je lis, à la date du 30 août : « On a enfermé tous les habitants de Pestak dans l'église, et leur montrant des caisses remplies de pétrole, on leur a dit : « Nous allons incendier ce qui reste du village. Les paysans terrorisés, ajoutait le correspondant, signèrent l'adresse. » Même fait s'est produit en 1900 à Saghalik, à la suite du massacre commis pendant les journées des 3 et 4 juillet. qui jetèrent l'épouvante, non seule dans cette campagne mise à feu et à sang, mais dans toute l'Arménie et partout où un Arménien reste, fidèle au passe des ancêtres, aux frères de sang et de religion qu'il a laissés là-bas. Le 3 juillet 1900, en effet, des bandes de Kurdes, opérant avec des bataillons auxiliaires composés de 1,000 hommes, envahissent le pays entre Talvorick et Dilijan, coupent toute communication avec Spaghank et, à la pointe du jour, aux trois heures, les trompettes sonnent, et les musulmans se ruent sur les populations surprises et sans défense. Les habitants effarés se sauvent, les uns dans la campagne, les autres dans l'église. Et ceux qui sont pris sont tués. Les femmes, les enfants, les vieillards, rien n'est épargné. Tout ce qui tombe vivant entre les mains des assaillants est mis à mort. Les femmes, dit un correspondant, sont mutilées, violées
q les auteurs de ces méfaits on des révolutionnaires arméniens. Et comme cette alégt pourra paraître invraisemblable, émanant du témoignage des Turcs c'st aux rménns quon en demande a confirmation, n les faisant signer des requêtes adressées au sultan, dans lesquelles usaltmreeeehnmu accusent leurs compatriotes sed méfaits qu'ils endurent. Mais, me direz-vous, comment les rménns peuvent-ils se êerrtp à une supecrie pareille Voici comment procèdent les trtés turques. Je vous ai lu, il a un instant, la liste de villages gacascés par les musulmans o ceuxci ont pllé, té les habitants, incendié les msns. Parmi ces villages se trouvait celui de Pestak, partie d ampage de Mouch, meu 'avoir tant à sofr au mois d'août 1900 s une correspondance nue des environs de Mch, voici ce que je lis, à la date d 30 août : « On a enfermé ts les habitants de Peksta dans l'église, et leur montrant des caisses rmpls de pétrole, on uelr dit : « Ns alon incendier ce qui reste du village. Les pysns terrorisés, ajoutait le correspondant, signèrent l'adresse. » Même fait s'est produit en 1900 à Saghalik à la suite d massacre cmms pendant les journées des 3 et iulejtl. qui jetèrent l'épouvante, nn seule dans cette campagne ms à u et sang, mais dans toute 'Arménie et prtt où un Arménien reste, fidèle passe s ancêtres, aux frères de sang et de religion q'l a lsisséa là-bas. Le 3 juillet 1900, en effet, des bandes Kurdes, opérant avec des bataillons auxiliaires composés de 1,000 hommes, envahissent le pays et rk et Dilijan, coupent tteuo cmmnctn avec Spghnk e, à la pointe du jour, aux trois heures les trompettes sonnent, et les musulmans ruent sur les populations surprises et sans défense. Les habitants effarés se sauvent, les uns dans la campagne, les autres dans l'église. Et ceux qui sont prs sont tués. Les femmes, les nt les iilds, rien n'est épargné. Tout ce qui te vivant entre les mains des assaillants st mis à mort. Les femmes, dit un correspondant, sont mutilées, violées
et 4 juillet. qui jetèrent l'épouvante, non seule dans cette campagne mise à feu et à sang, mais dans toute l'Arménie et partout où un Arménien reste, fidèle au passe des ancêtres, aux frères de sang et de religion qu'il a laissés là-bas. Le 3 juillet 1900, en effet, des bandes de Kurdes, opérant avec des bataillons auxiliaires composés de 1,000 hommes, envahissent le pays entre Talvorick et Dilijan, coupent toute communication avec Spaghank et, à la pointe du jour, aux trois heures, les trompettes sonnent, et les musulmans se ruent sur les populations surprises et sans défense. Les habitants effarés se sauvent, les uns dans la campagne, les autres dans l'église. Et ceux qui sont pris sont tués. Les femmes, les enfants, les vieillards, rien n'est épargné. Tout ce qui tombe vivant entre les mains des assaillants est mis à mort. Les femmes, dit un correspondant, sont mutilées, violées et tuées. Ils arrachent la barbe du prêtre de Bochosse, un vieillard de quatre-vingts ans et lui coupe à la fois les deux côtés de la bouche, la langue en deux en arrachant la mâchoire, le tuent ensuite en le torturant. La haine d'un des chefs assaillants se porte surtout contre le chef du village Spaghank. Aussi, nous dit le correspondant, il a fait chercher et trouver sa fille Timène et, voyant qu'elle était encenée, lui fit fendre le ventre et enlever ce qui tout vivant ; on le mit en pièces dans les bras de sa mère, et ensuite on égorgma sa mère de cinquante coups de cou (Mouvement.) Ceci se passait, messieurs, non par des attouchements isolés comme vous seriez tenté de le croire, à l'enormité des faits, à l'horreur des désastres, mais en 1900, et ce n'est pas tout. Nombre de femmes, d'enfants et d'hommes s'étaient réfugiés à l'église où ils s'étaient barricadés. Les musulmans, Kurdes et soldats en avancent l'église des gerbes d'orge et y versent du pétrole, incendient l'église et la mettent en feu à la porte et aux fenêtres; la plupart sont asphyxiés. Les corps, ajoute le correspondant, ne sont même respectés. Ils sont
et 4 juillet. qui jetèrent l'épouvante, non seule dans cette campagne mise à feu et à sang, mais dans toute l'Arménie et partout où un Arménien rst, fidèle au passe des ancêtres, uax frères d sa et de religion qu'il a laissés làbas Le 3 juillet 1900, en effet, des bandes de Kurdes, opérant avec des bataillons axai composés de 1,000 hommes, envahissent le pays nr Talvorick et Dilijan, coupent toute ommunci avec Spaghank et, à la pointe du jour x trois hrs, les trompettes sonnent, et les musulmans se ruent sur les populations surprises t sans défense. Les habitants eséffar s sauvent, les uns da campagne, ls autres das l'égls. Et ceux qui sont pris sont tués. Les femmes, les enfants, les vieillards, rien n'es épargné. Tt ce qui tombe vivant entre les mains des assaillants est mis à mort. Les femmes, dit un correspondant, sont mutilées, violées et tuées ls racarhetn la barbe du prêtre de Bochosse, un vieillard de quatre-vingts ns et lui coupe à la fois les deux côtés de la bouche, la langue en en arrachant la mâchoire, l tuent ensuite en le torturant. La haine d'un s chefs assaillants se porte surtout contre le che du village Spaghank. Aussi, nous dit le correspondant il a fait chercher et trouver sa fille Timène t, vynt qu'elle était encenée, lui fit fendre le ventre et enlever ce qui tout vivant ; on le mit en pièces dans les bras de sa mère, et ensuite on égorgma sa mère de iquante coups de cou (Mouvement.) Ceci se psst, messieurs, non par d attouchements isolés cmm vous seriez tenté de le croire, à l'enormité des faits, à lhorreur des désastres, mais en 1900, et ce n'est pas tout. Nombre de femmes, d'enfants et d'hommes s'étaient réfugiés à l'église où ils 'étaient barricadés. Les uan, Kurdes et sldts en avancent l'église des gbs dorge et y versent du pétrole, incendient l'église et la mettent en feu à l porte e aux fenêtres; la plupart sont asphyxiés. Les corps ajoute le correspondant, ne sont même respectés. Ils sont
contre le chef du village Spaghank. Aussi, nous dit le correspondant, il a fait chercher et trouver sa fille Timène et, voyant qu'elle était encenée, lui fit fendre le ventre et enlever ce qui tout vivant ; on le mit en pièces dans les bras de sa mère, et ensuite on égorgma sa mère de cinquante coups de cou (Mouvement.) Ceci se passait, messieurs, non par des attouchements isolés comme vous seriez tenté de le croire, à l'enormité des faits, à l'horreur des désastres, mais en 1900, et ce n'est pas tout. Nombre de femmes, d'enfants et d'hommes s'étaient réfugiés à l'église où ils s'étaient barricadés. Les musulmans, Kurdes et soldats en avancent l'église des gerbes d'orge et y versent du pétrole, incendient l'église et la mettent en feu à la porte et aux fenêtres; la plupart sont asphyxiés. Les corps, ajoute le correspondant, ne sont même respectés. Ils sont hachés, et des viols, des barbarités sont commis sur ceux qui respiraient encore. Après l'anéantissement de Spaghank, ils attaquent les campagnes d'Eghvard et de Tsorov, où sont commis des assassinats et des pillages; ils pillent aussi les campagnes de Gokhovit, de Gugarde et de Hosnondar; ils incandescencent des maisons à Khizan. La campagne de Hilen fut attaquée aussi; des hommes sont blessés, quatre notables sont fourrés en morceaux et jetés dans le vide. Tout cela, messieurs, en deux jours. Je me demande, sont-ce là des massacres et des attouchements isolés? Après le départ des bandits, puisque le mot massacreur s'entend gros à M. le ministre, pour caractériser les auteurs de ces attentats, les habitants reviennent, creusent une fosse commune et ensevelissent les cadavres de leurs parents, de leurs compatriotes dans les rues. Mais on se souvient de 1895 et pour effacer les traces du mal 125 musulmans déterrent les cadavres, afin de les réduire en cendres sur l'embarcation. Puis, on fait signer par force à l'abbé du Convent de Madine Arakiale et à un certain nombre d'Arméniens terrorisés, une déclaration aux termes de laquelle il est dit que des révolutionnaires s'étaient levés contre les soldats et qu'ils avaient attaqué les
contre le hf du village Spaghank. Aussi, nous dit le correspondant, l a fait chercher et trouver sa fille Timène et, voyant qu'elle était encenée lui fit fendre le ventre et enlever ce qui tout vvant ; on le mit en dans les ra ed sa mère te ensuite on égorgma sa mère e cinquante ops de cou (Mouvement.) Ceci se passait, messieurs, non par des attouchements isolés comme vous seriez tenté d le croire, à 'enomt des faits, à l'horreur des désastres, mais en 1900, et ce n'est pas tout. Nombre de femmes, d'enfants et dhommes stat réfugiés à l'église où ils 'tient écrra.dbasi Les musulmans, Kurdes et soldats en avancent l'église des gerbes d'orge et y versent du pétrole, incendient l'église et la mettent en feu à la porte et aux fenêtres; la plupart sont sphyxés. Les corps, ajoute le correspondant, ne sont même respectés. Ils snt hachés, t des viols, des barbarités snt commis sur ceux qui respiraient encore Après l'anéantissement de hapganS,k ils attaquent les campagnes d'Eghvard et de Tsorov, où sont commis des assassinats et des pillages; ils pillent aussi les pag de Gokhovit, de Gugarde et de Hosnondar; ils incandescencent des maisons à Khian. La campagne Hilen fut attaquée aussi; d hommes sont blessés, quatre notables sont frrés en morceaux t jetés dans le vide. Tut cela, messieurs, en deux jours. Je me demande sont-ce là des massacres et des attouchements isolés? Après le départ des n,sbtiad puisque le mot massacreur s'entend gros à M. le ministre, pour caractériser les auteurs de ces attentats, les habitants reviennent, creusent une osse commune et ensevelissent les cadavres de leurs parents de leurs compatriotes dans les rues. Mais on se uviet de 1895 et pour effacer les traces du mal 125 musulmans déterrent les cadavres, afin de les réduire en cendres sur l'embarcation. Puis on fait signer par force à l'abbé du Convent de Madine Arakiale et à un certain nombre 'A terrorisés, une déclaration aux termes de laquelle il est dit que des révolutionnaires séiet levés cntr les soldats et qu'ils avaient attaqué les
Khizan. La campagne de Hilen fut attaquée aussi; des hommes sont blessés, quatre notables sont fourrés en morceaux et jetés dans le vide. Tout cela, messieurs, en deux jours. Je me demande, sont-ce là des massacres et des attouchements isolés? Après le départ des bandits, puisque le mot massacreur s'entend gros à M. le ministre, pour caractériser les auteurs de ces attentats, les habitants reviennent, creusent une fosse commune et ensevelissent les cadavres de leurs parents, de leurs compatriotes dans les rues. Mais on se souvient de 1895 et pour effacer les traces du mal 125 musulmans déterrent les cadavres, afin de les réduire en cendres sur l'embarcation. Puis, on fait signer par force à l'abbé du Convent de Madine Arakiale et à un certain nombre d'Arméniens terrorisés, une déclaration aux termes de laquelle il est dit que des révolutionnaires s'étaient levés contre les soldats et qu'ils avaient attaqué les civils et que ceux-ci s'étaient défendus. Ces factionnaires, dit-on, ont été contraints de tuer plusieurs habitants inoffensifs, par mépris. Je demande à M. le ministre des affaires étrangères encore une fois, si véritablement on peut considérer des actes de cette nature comme des actes isolés. Non, messieurs, ce ne sont pas des actes isolés. Non, messieurs, ce ne sont pas des répétitions des événements de 1892 et de 1893: L'Europe alors ne fut informée qu'après quelques années, quand, par des massacres en masse de 1896 on tenta d'en finir avec la nationalité arménienne; ce fut alors un mouvement de stupeur profonde et d'indignation qui souleva les émotions de tous les hommes de tous les partis dans tous les pays. Il ne faut pas que la France reste dans la même ignorance, c'est pourquoi qu'elle en sorte que j'ai posé la question d'interpellation. En déposant ma demande d'interpellation, j'aimerais déterminer si les desfaits étrangers à nous voient ce qu'il y a de la situation, quelles mesures il est pertinent de prendre pour prévenir les malheureuses choses de 1894-1896, je prie de dénoncer ces choses à la tribune; quelquefois, M. le ministre des affaires étrangères le sait bien, la presse sous influence,
Khizan L campagne de Hilen fut attaquée aussi; des hommes snt blessés, qtr ntbls snot fourrés n morceaux et jetés dns le vide. Tout el, messieurs, n deux jours Je me demande snt-c là des massacres et des attouchements isolés? Après le départ des t,nibasd puisque le mot msce sentend gros à M. le ministre, pour caaser e trsuuea de ces attentats, les habitants reviennent, creusent n sfoes cme et ensevelissent les cdvrs de leurs rens, de leurs compatriotes as s rues. Mais n se souvient de 1895 et pour effacer les traces du mal 125 musulmans déterrent les cadavres, afin de les réduire en cendres usr l'embarcation. Puis, on fait signer par force l'bbé du Convent de Madine Arakiale et à un certain nombre d'Arméniens terrorisés, une déclaration axu termes d laquelle il est dt que des oluiar sétaient veésl contre les soldats et li'uqs vnt attaqué les civils et que ceux-ci s'étaient défendus. Ces factionnaires, dit-on, ont été contraints de er plusieurs habitants nffnsfs, par mépris. Je demande à M. le ministre des af étrangères encore n f,ios si véritablement on peut considérer eds actes e ctt atur comme des tceas isolés. Non, mesier ce ne sont pas des actes slés. Non, su,mreessi ce n sont pas des répétitions des événements de 1892 et de 1893 L'Europe alors ne fut informée qu'après uelues années, quand, par des sare en masse de 1896 on tenta 'en finir avec la ntnlté arménienne; ce fut alors un mouvement de sutuepr profonde t d'indignation qui souleva les otions de tous les hommes de tous les partis dans tous les pays. Il ne ft pas que la France reste dans la même gnra c'est prq qu'elle en sorte que jai posé la question ndtore.it'llpeain En déposant ma demande d'interpellation, aimri détrmnr si les dsfts tas à nous t c qu'il y de la situation, quelles mesures il pertinent de prendre pr renr les euuahrmesles hoe de 1894-1896, je prie de dénoncer ces choses à la tribune; quequeos le ministre ds affaires étrngèrs le sait bien, la presse ss influence,
pas des actes isolés. Non, messieurs, ce ne sont pas des répétitions des événements de 1892 et de 1893: L'Europe alors ne fut informée qu'après quelques années, quand, par des massacres en masse de 1896 on tenta d'en finir avec la nationalité arménienne; ce fut alors un mouvement de stupeur profonde et d'indignation qui souleva les émotions de tous les hommes de tous les partis dans tous les pays. Il ne faut pas que la France reste dans la même ignorance, c'est pourquoi qu'elle en sorte que j'ai posé la question d'interpellation. En déposant ma demande d'interpellation, j'aimerais déterminer si les desfaits étrangers à nous voient ce qu'il y a de la situation, quelles mesures il est pertinent de prendre pour prévenir les malheureuses choses de 1894-1896, je prie de dénoncer ces choses à la tribune; quelquefois, M. le ministre des affaires étrangères le sait bien, la presse sous influence, quand elle n'est pas muette. Il convient à l'extrême vigilance! Il ne faut pas que demain on nous dise, comme on nous l'a dit en 1897, qu'Europe n'a rien fait, que l'Europe a connu les massacres, parce qu'elle ne connaissait pas la situation. En réalité, l'horreur des attouchements abominables aussi bien au foyer qu'en Syrie est intenable et ne saurait se prolonger sans provoquer une intervention. Applaudissements de gauche. Au port d'un prêtre arménien, a dû sonner l'heure, en quelque sorte tout ce qu'il y avait d'urgence dans l'âme de ce Prêtre - un espoir. J'en extrais le passage : "Tout en regrettant de tout mon cœur la perte de notre pauvre et jeff... puis dirai que j'ai la conscience tranquille, car j'écris et vous explique en détail toutes les réclamations, mais nos efforts d'indemnisation sont irréalisables pour des motifs indépendants de la volonté de la nation turcine ; la faute n'en est ni à la Sublime Porte ni à moi ; la faute en est d'abord à nos frères." Notre peuple souffre "en est ensuite à la nature qui a mis cruellement dans l'humanité l'esprit de concurrence et de lutte pour l'existence individuelle ou celle des nations. Et à
pas ds actes isolés. Non, messieurs, c ne sont pas des répétitions des événements de 1892 et de 1893: L'Europe alors ne fut informée qu'après quelques années, quand, par des massacres en masse de 1896 on tenta den fin avec l nationalité arménienne ce fut alors un mouvement de stupeur profonde et dindignation qui souleva les émotions de tous les hommes de tous les partis dans tou les pays. Il ne faut pas que la France reste dans la même ignorance, c'est prq qu'elle en sorte que j'ai posé la question d'ntrplltn. En déposant ma demande d'interpellation, j'aimerais déterminer si les desfaits érentrasg à nous voient ce qu'il y a de la situation, quelles mesures il est pertinent de prendre pour prévenir les uruleemahses choses d 1894-1896, je prie de dénoncer ces hoe à la tribune; quelquefois, M. le ministre des affaires étrangères le st bien, la presse sous influence, quand elle 'est pas muette. Il convient à l'extrême vigilance! Il ne faut pas que deain on nous dis comme on nous l'a dit en 1897, qu'Europe n' rien fait, que l'Europe a u les scessaar,m prc qu'elle ne connaissait pas la suio nE l,réaité urrle'hro des attouchements abominables iauss bien a foyer qu'en Syrie est intenable et ne srt s prolonger sasn o une intervention ppldssmnts de gch. Au port d prêtre rménn, a dû sonner l'heure, en quelque sorte tut ce qu'il y avait d'urgence dans l'âme ce Prêtre - un spr. J'en extrais le passage : "Tout en rgrttnt d utot mon cœur la perte de notre pauvre et jeff... puis dirai que j'ai la conscience tranquille, car j'écris et vous explique n détail toutes réclamations, mais nos eos d'ndmnstn sont irréalisables pour ds motifs indépendants d la volonté de la nation trcn l taefu enn' est ni à la Sublime Porte ni à moi ; la faute en est d'abord à nos frères." Notre peuple souffre "en est ensuite à la nature qi mis mcretnelule dans l'humanité l'esprit de ourence et ed lutte pour l'existence individuelle ou celle des nations. Et à
bien au foyer qu'en Syrie est intenable et ne saurait se prolonger sans provoquer une intervention. Applaudissements de gauche. Au port d'un prêtre arménien, a dû sonner l'heure, en quelque sorte tout ce qu'il y avait d'urgence dans l'âme de ce Prêtre - un espoir. J'en extrais le passage : "Tout en regrettant de tout mon cœur la perte de notre pauvre et jeff... puis dirai que j'ai la conscience tranquille, car j'écris et vous explique en détail toutes les réclamations, mais nos efforts d'indemnisation sont irréalisables pour des motifs indépendants de la volonté de la nation turcine ; la faute n'en est ni à la Sublime Porte ni à moi ; la faute en est d'abord à nos frères." Notre peuple souffre "en est ensuite à la nature qui a mis cruellement dans l'humanité l'esprit de concurrence et de lutte pour l'existence individuelle ou celle des nations. Et à chaque document on relève les mêmes expressions de douleur, les mêmes plaintes désespérées. Écoutez cette lettre d'une mère : "Ah! te rappelles-tu, mon fils, les jours où tu étais encore ici? Le Kurde, Fatah bey, de l'arrondissement de Kharzan, nous commandait en maître ; nous autres nous n'étions pas contents, car le Kurde enviait toujours ce que nous possédions ; mais aujourd'hui c'est le Turc qui s'est emparé de nos campagnes et il les a toutes ruinées et dévastées. Tu sais que notre campagne comptait plus de cent maisons arméniennes ; les uns sont tués, d'autres islamisés, on ne laisse pas tranquilles ceux qui restent, le kaïmakam d'aujourd'hui est un Turc barbare. "Ah! comment mon cœur pourra-t-il vous dire et ma langue vous raconter qu'on a islamisé mon bien-aimé fils, Garabed, avec sa femme et ses cinq enfants ? Que mes yeux fussent aveuglés, que mes oreilles fussent sourdes pour ne pas voir et entendre tout cela. C'est à peine si j'ai pu sauver de leurs mains mon fils Mourad; je le garde en secret; si on le trouve ou on le voit, on l'islamisera aussi." L'Islam ou la mort, telle est la politique systématiquement suivie en Turquie, conçue par
bien au foyer qu'en Syrie est intenable et n sari se prolonger sans provoquer une intervention. Applaudissements de gch. port d'un rre arménien, dû sonner 'heure, n quelque sorte tout ce qu'il y avait d'urgence dans l'âme ce Prêtre - un espoir. J'en extrais le passage : Tout en regrettant d tout mon cœur la perte de notre pauvre et jff... puis dirai que j' la cnscnc tranquille, car j'écris et vous explique en détail toutes les réclamations mais ns efor d'indemnisation stno rrélsbls pour des mtfs indépendants de la volonté de al nation turcine ; la taufe n'en est ni la Sublime Porte in à moi ; l fatue en est d'abord à nos frèrs." No peuple fesofur "en est ensuite à la nature qui a is cruellement dans l'humanité l'esprit d cceurerocnn et e lutte pour l'existence individuelle ou cll e nations Et à chaque dcmnt on relève les mêmes expressions de douleur, les mêmes plaintes désespérées. Éctz ctt lettre d'une mère : Ah te rappelles-tu, mno fils, les jours où u éts encore ci? Le d Fatah bey, de l'arrondissement de Kharzan, nous cmmndt en maître ; nous r nous n'étions pas contents, car le Kurde enviait toujours ce q nous possédions ; mais aujourd'hui 'est le Turc qui s'est emparé de nos campagnes et il les a toutes ruinées et dévastées. Tu ss que notre campagne comptait plus de cent maisons arméniennes ; les uns ntso tués, d'autres islamisés, on ne laisse pas tranquilles ceux qui restent, le kaïmakam d'aujourd'hui t un Turc rabe.bar "Ah! cmmnt mon cœur pourra--il vous dire et ma lng vous acter qon a islamisé mon bn-mé fils Garabed, c sa femme et ses cinq enfants Que mes yx fussent aveuglés, que mes oreilles fussent sourdes urop ne pas voir et entendre tout cela. C'est à in s aji' pu sauver de leurs mns mn fils Mourad; je le garde en sr; si on le true ou on le voit, on l'islamisera ss." L'Islam ou la ot, telle st la politique systématiquement suivie en Turquie, conçue par
car le Kurde enviait toujours ce que nous possédions ; mais aujourd'hui c'est le Turc qui s'est emparé de nos campagnes et il les a toutes ruinées et dévastées. Tu sais que notre campagne comptait plus de cent maisons arméniennes ; les uns sont tués, d'autres islamisés, on ne laisse pas tranquilles ceux qui restent, le kaïmakam d'aujourd'hui est un Turc barbare. "Ah! comment mon cœur pourra-t-il vous dire et ma langue vous raconter qu'on a islamisé mon bien-aimé fils, Garabed, avec sa femme et ses cinq enfants ? Que mes yeux fussent aveuglés, que mes oreilles fussent sourdes pour ne pas voir et entendre tout cela. C'est à peine si j'ai pu sauver de leurs mains mon fils Mourad; je le garde en secret; si on le trouve ou on le voit, on l'islamisera aussi." L'Islam ou la mort, telle est la politique systématiquement suivie en Turquie, conçue par le Sultan et appliquée sous sa direction suprême avec une suite méthodique de mesures barbares et féroces dont rien ne saurait le faire dévier, rien, si ce n'est l'intervention des nations occidentales, ouvrant enfin une oreille compatissante aux cris de désespoir que poussent vers elles les Arméniens infortunés. Lorsqu'on a appelé, le 4 novembre dernier, sans entrer dans des détails, l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur cette situation tragique, M. le ministre des affaires étrangères nous répondit en substance : "Mais le problème est singulièrement difficile à résoudre. Nulle part on ne trouve les Arméniens en majorité; ils sont dispersés sur une immense surface de pays et presque partout ils sont en minorité." C'est que M. Delcassé n'a pas pris garde aux sectionnements arbitraires auxquels a procédé l'administration turque pour noyer les Arméniens dans des groupes de populations auxquels on les rattachait. Mais les divisions géographiques naturelles n'ont pas été rayées par les ordres du sultan. Je citerai comme exemple le sandyak de Van, où les musulmans (turcs et kurdes) ne sont que 6,000 contre 64,000 Arméniens et 6,000 habitants de races ou religions diverses. En réalité, il est indiscutable qu'il existe là-bas sur le plateau de
car le re eiai toujours ec que nous pssédns ; mais aujourd'hui c'est le T qui s'est emparé de nos campagnes et l les a toutes ruinées et dévastées Tu sais que notre campagne comptait lus de cent maisons arméniennes ; les uns sont tués, d'e islamisés, on ne laisse pas tranquilles ceux qui rstnt, le kaïmakam d'jrd'h st un Trc barbare. "Ah! cmmnt mon cœur -riartuo-pl vous dire et ma langue vous raconter quon a islamisé mn bien-aimé fls, Garabed, avec sa femme et ses cinq enfants ? Que mes exuy useftns aveuglés, que mes oreilles fsnt sourdes pour n pas voir et entendre tout cela. C'est à peine si j'a pu auve de leurs mains mon fils Mo; je le garde en ere si on le trouve ou n le voit, on l'lmir asis.u" L'Islam ou la mort, telle est la politique systématiquement suivie en Turquie, conçue par l Sl et appliquée sous sa direction suprême avec une suite méthodique de mesures barbares et féroces dont ie ne saurait le faire dévier, rien, si ce n'est l'intervention des nations occidentales, vrnt enfin oreille compatissante aux cris d désespoir que pssnt vers elles les Arméniens infortunés. Lorsqu'on a appelé, le nvmbr dernier, sans entrer dans des détails, l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur cette situation tragique, M. le ministre des affaires étrangères nous répondit en substance : "Mais e problème est singulièrement difficile à résoudre. Nulle part on ne trouve les Arméniens en majorité; ils sont dispersés sr une immense surface de pys et presque partout ils sont en minorité C'est que M. Delcassé n'a pas prs grd aux sectionnements arbitraires auxquels a procédé lamistaton turque pour noyer les Arméniens dans des rsoupeg populations auxquels on les rattachait. Mais les divisions géographiques naturelles 'tonn pas été rayées par les ordres du sultan. Je citerai comme exemple le sandyak de Van, où ls musulmans (turcs et krds) ne sont que 6,000 contre 64,000 Arméniens et 6,000 habitants de races ou religions diverses. En réalité, il est ndsctbl qu'il existe là-bas sur le plateau de
appelé, le 4 novembre dernier, sans entrer dans des détails, l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur cette situation tragique, M. le ministre des affaires étrangères nous répondit en substance : "Mais le problème est singulièrement difficile à résoudre. Nulle part on ne trouve les Arméniens en majorité; ils sont dispersés sur une immense surface de pays et presque partout ils sont en minorité." C'est que M. Delcassé n'a pas pris garde aux sectionnements arbitraires auxquels a procédé l'administration turque pour noyer les Arméniens dans des groupes de populations auxquels on les rattachait. Mais les divisions géographiques naturelles n'ont pas été rayées par les ordres du sultan. Je citerai comme exemple le sandyak de Van, où les musulmans (turcs et kurdes) ne sont que 6,000 contre 64,000 Arméniens et 6,000 habitants de races ou religions diverses. En réalité, il est indiscutable qu'il existe là-bas sur le plateau de Mouch, dans les vallées de Sassoun, dans les gorges de Zeitoun, un peuple qui a conscience de son existence, un peuple qui agonise, qui se meurt et qui appelle l'Europe à son aide, à son secours. (Très bien! très bien! à l'extrême gauche.) Tout à l'heure M. le ministre des affaires étrangères vous dira que la France, signataire des traités de Berlin, n'est responsable que pour la sixième ou la septième partie des engagements pris par l'Europe vis-à-vis de ce peuple. Je lui réponds par avance que, dans une question comme celle-là, la France se trouve, non seulement par son passé et ses traditions, mais par la nature même de ses intérêts politiques, singulièrement à l'aise, si l'on peut ainsi parler, pour intervenir immédiatement. Il est des nations européennes dont leurs convoitises territoriales peuvent rendre susceptibles dans leur intervention en faveur de l'Arménie; mais la France n'a aucun intérêt territorial là-bas. Il n'y a pour nous en Arménie qu'un intérêt d'humanité, de civilisation et de justice. Et je dis que c'est là, au premier chef, un intérêt éminemment français. (Applaudissements à l'extrême gauche.) Je lisais dernièrement une lettre, adressée encore à mon distingué confrère Quillard, rédacteur du Pro Arménie, par
appelé, le 4 novembre dernier, sans entrer sdan des détails, et d M. le ministre des affaires étrangères sur cette situation tragique, M. le ministre des ai étrangères nous répondit en substance : "Mais le problème est singulièrement difficile à résoudre. Nulle part on ne trouve les néAseminr en majorité; ils sont isprs sur une mmns surface de pays et presque partout ls sont n minorité." C'est ueq M. Delcassé na pas pris ae aux sectionnements arbitraires auxquels a procédé 'administration turque pour nyr les Arméniens dans ds groupes de populations auxquels on les rattachait. Mais les divisions géographiques naturelles n'ont pas été rayées par les ordres d sultan. Je citerai comme exemple le sandyak de Van, où ls musulmans (turcs et krdes n sont que 6,000 contre 64,000 Arméniens et 6,000 habitants d reasc ou religions diverses. n rli, il est indiscutable qu'il existe là-bas sur le plateau d Mouch, dans les vallées de Sassoun, dans les gorges de Zeitoun, n ppl qui a conscience de son existence, un peuple qui agonise, qui se meurt et qui appelle l'Europe à son de, à son scrs. (Très bne!i très bien! à l'extrême gauche.) Tout à lheure M. l ministre des affaires éraegèrstn vous dira que la France, signataire des traités e Berlin, n'est responsable que pour la sixième ou la se partie des engagements pris par l'Europe v-s de ce peuple. Je lui répnds par avance que, dans une question o celle-là, la France se trouve, non seulement par son passé et ses traditions, mais par la nature mêem de ses intérêts politiques, singulièrement à l'aise, si l'on peut ainsi parler, pour intervenir immédiatement Il est des nations eroée todn leurs convoitises territoriales peuvent rendre susceptibles dans leur intervention en faveur de l'rmén; mais la France n'a aucun intérêt territorial là-bas. Il ' a pour nous en n quun intérêt d'humanité, de civilisation et de justice. Et je dis q c'est là, au premier chef, un intérêt éminemment français. (Applaudissements à l'extrême gauche.) Je lisais dernièrement une lettre, adressée encore à mn distingué nfèe Quillard, rédacteur du Pro Arménie, r
affaires étrangères vous dira que la France, signataire des traités de Berlin, n'est responsable que pour la sixième ou la septième partie des engagements pris par l'Europe vis-à-vis de ce peuple. Je lui réponds par avance que, dans une question comme celle-là, la France se trouve, non seulement par son passé et ses traditions, mais par la nature même de ses intérêts politiques, singulièrement à l'aise, si l'on peut ainsi parler, pour intervenir immédiatement. Il est des nations européennes dont leurs convoitises territoriales peuvent rendre susceptibles dans leur intervention en faveur de l'Arménie; mais la France n'a aucun intérêt territorial là-bas. Il n'y a pour nous en Arménie qu'un intérêt d'humanité, de civilisation et de justice. Et je dis que c'est là, au premier chef, un intérêt éminemment français. (Applaudissements à l'extrême gauche.) Je lisais dernièrement une lettre, adressée encore à mon distingué confrère Quillard, rédacteur du Pro Arménie, par un instituteur arménien. J'en extrais seulement ces quelques lignes : "Nous enseignons à nos enfants l'histoire de France. Arrivés à l'époque de la Révolution française, lorsque nous leur racontons tout ce que les Français ont fait pour rendre l'homme maître de ses droits et de ses destinées, et les peuples indépendants, nos élèves nous demandent avec incrédulité : Cette France dont vous parlez n'existe donc plus ?" Messieurs, le nom de la France est allé jusque-là-bas avec sa signification de nation libérale, gardienne du droit. Je demande à M. le ministre des affaires étrangères de nous dire ce qu'il a fait dans cette circonstance pour les Arméniens, pour la justice, pour l'humanité, pour la civilisation, c'est-à-dire pour la France ! (Applaudissements à l'extrême gauche.) M. de Baudry d'Asson. Rien, rien, absolument rien ! M. le président. La parole est à M. le ministre des affaires étrangères. M. Delcassé, ministre des affaires étrangères. Messieurs, l'honorable M. Rouanet a assez de talent, et la cause qu'il vient de défendre est assez sympathique, puisqu'elle est humaine, pour se dispenser de tirer de l'attitude du Gouvernement en Orient des contrastes imaginaires et des arguments que je crois injustes. Je m'étonne que notre honorable collègue
affaires étrangères vous dira que la France, signataire des traités e Berlin, n'est responsable que pou la sixième ou la septième partie des engagements i par l'Europe vs-is de ce peuple. Je lui ré par avance que, dans n question comme celle-là, la rance se trouve, non seulement par son passé et ses traditions, ms r la nature même de ses nrt politiques, snglèrmnt à l'aise, si l'on peut ainsi palr pour intervenir immédiatement. Il est des nations européennes todn leurs convoitises territoriales peuvent rendre sscptbls dans leur intervention en faveur de l'Arménie; mais la France ' aucun intérêt territorial là-bas. l n'y a pour nous n Arménie qu'un intérêt d'hmnté, de civilisation et de jstc. Et je dis que c'est là, au premier chef, un intérêt éminemment français. (Applaudissements à l'extrême gch.) J lisais dernièrement une lettre, adressée encore à mon dsingu confrère Quillard, rédacteur du oPr Arménie, par un instituteur arménien. J'en extrais seulement ces queu lignes : "Nous nsgnns à nos fsnatne lhsoire de France. Arrivés à l'époque de la Révolution frnçs, rue nous leur racontons tout ce que sle Français fait pr rendre l'homme maître de ses droits et de ses destinées, et les peuples indépendants, ns élèves nous demandent avec incrédulité : Cette France dont vous parlez n'existe donc plus ?" ,Mrssuesie le o de la France st allé jusque-là-bas avec sa signification de nation libérale, gardienne du droit. J demande à .M le ministre des affaires étrangères de nous dire ce qu'il a fait dans cette circta pour les Arméniens, pour la justice, pour l'humanité, pour la civilisation, c'est-à-dire pour la France ! plauimen à l'extrême gauche M de Baudry d'Asson. Rien rien, absolument i M. le président. a parole est à M. le ministre des ffrs étrangères. M. Delcassé, ministre des affaires étrangères. Messieurs, l'honorable M. Rouanet a assez de talent, et cause qu'il ient de défendre est ssz sympathique puisqu'elle est humaine, pour se dispenser de tirer de l'tttd du Gouvernement en Orient des contrastes imaginaires et des arguments que je crois injustes. Je m'étonne que notre honorable collègue
indépendants, nos élèves nous demandent avec incrédulité : Cette France dont vous parlez n'existe donc plus ?" Messieurs, le nom de la France est allé jusque-là-bas avec sa signification de nation libérale, gardienne du droit. Je demande à M. le ministre des affaires étrangères de nous dire ce qu'il a fait dans cette circonstance pour les Arméniens, pour la justice, pour l'humanité, pour la civilisation, c'est-à-dire pour la France ! (Applaudissements à l'extrême gauche.) M. de Baudry d'Asson. Rien, rien, absolument rien ! M. le président. La parole est à M. le ministre des affaires étrangères. M. Delcassé, ministre des affaires étrangères. Messieurs, l'honorable M. Rouanet a assez de talent, et la cause qu'il vient de défendre est assez sympathique, puisqu'elle est humaine, pour se dispenser de tirer de l'attitude du Gouvernement en Orient des contrastes imaginaires et des arguments que je crois injustes. Je m'étonne que notre honorable collègue n'ait vu dans la récente action de la France en Orient qu'une simple protection d'intérêts matériels. L'étranger, plus clairvoyant ou plus équitable, lui a reconnu une portée plus large et plus haute. Ce n'est pas que je me défende d'avoir soutenu nos nationaux avec la vigueur que mettant au service des leurs les gouvernements étrangers dont on a souvent ici cité la conduite en exemple. Du poste où je suis placé et d'où l'œil embrasse l'ensemble des intérêts nationaux, un ministre conscient de tout son devoir ne consulte pour le remplir ni ses goûts ni ses préférences. Et ce serait un malheur pour le pays si, convaincu qu'une action énergique s'impose, ce ministre reculait parce que le motif apparent ou dernier de son action risque de n'être pas sympathique à tous. L'honorable M. Rouanet vient d'exprimer le regret que nous n'ayons pas profité de la présence de notre flotte dans les eaux ottomanes pour soulever la question d'Arménie. J'aurai très probablement, au cours de la discussion que provoquera l'examen du budget des affaires étrangères, à expliquer que l'action française dans les eaux ottomanes devait cesser dès que cessait la cause exclusivement française qui l'avait déterminée. D'autre part, je n'approuve rien
indépendants, nos élèves nous demandent avec incrédulité Ctt Frnc dont vs parlez n'existe donc plus ?" Messieurs, le nom de la France est é jse-bas avec sa signification ed nation libérale, gardienne du droit. Je dmnd el ministre es affaires étrangères d osun dire ce quil a fati dans cette circonstance pour les Arméniens, pour la justice, pr l'hmnté, pr la ivsn,caliioti cestàdire pour l France ! (Applaudissements à l'extrême gauche.) M. de Baudry d'Asson. Rien, rien, bsumn rien ! M. le président. L parole est à M. le ministre ds affaires étrangères. M. Delcassé, ministre des affaires étrangères. Messieurs, l'honorable M. Rouanet a assez e talent et la cause qu'il vient de défendre est assez sympathique, puisqu'elle est humaine, pour se dispenser de tirer de 'attitude du Gouvernement en Orient des contrastes imaginaires et des arguments que je crois injustes. Je m'étonne que ne honorable collègue n'ait vu dans la ré action l France en Orient qu'une simple protection d'intérêts matériels. Létranger plus clrvynt ou plus équitable lui reconnu une portée plus arg et plus haute. Ce 'est pas je me défende iadov'r soutenu nos nationaux avec la uuviegr que mettant servce des leurs les goen étrangers dont on souvent ici cité la conduite en xmpl. Du poste où ss placé et d'où 'œl embrasse l'ensemble ds intérêts nationaux un ministre conscient de ou son irdove ne consulte pour le remplir ni sse go ni ses préférences. Et ce serait n malheur pour le pys s cnvnc qu'une action énergique s'impose, ce mnstr reculait parce que le motif apparent dernier de son action risque de n'être pas sympathique tous. L'honorable M. Rouanet vient d'exprimer le regret que nous n'ayons pas profité de la présence de teorn flotte as les eaux ottomanes pour soulever la question d'Arménie. J'aurai très probablement, au cours d la discussion que provoquera l'examen du budget des affaires étrangères, à expliquer que l'action française dans les eu moaestont dvt esse dès que cessait la cause exclusivement française qui l'avait déterminée. D'autre part, je appru rien
des leurs les gouvernements étrangers dont on a souvent ici cité la conduite en exemple. Du poste où je suis placé et d'où l'œil embrasse l'ensemble des intérêts nationaux, un ministre conscient de tout son devoir ne consulte pour le remplir ni ses goûts ni ses préférences. Et ce serait un malheur pour le pays si, convaincu qu'une action énergique s'impose, ce ministre reculait parce que le motif apparent ou dernier de son action risque de n'être pas sympathique à tous. L'honorable M. Rouanet vient d'exprimer le regret que nous n'ayons pas profité de la présence de notre flotte dans les eaux ottomanes pour soulever la question d'Arménie. J'aurai très probablement, au cours de la discussion que provoquera l'examen du budget des affaires étrangères, à expliquer que l'action française dans les eaux ottomanes devait cesser dès que cessait la cause exclusivement française qui l'avait déterminée. D'autre part, je n'approuve rien à personne en constatant que la question d'Arménie, de la sécurité en Arménie comme d'ailleurs en Moldavie, n'est pas une question que la France puisse se réserven régler avec la Turquie. C'est une question essentiellement internationale au sujet de laquelle la Turquie a pris vis-à-vis des puissances, au congrès de Berlin, des engagements qu'elle est loin de se démenager aujourd'hui et qui sont les sujets qu'elle espère que les puissances permettront de prendre plus particulièrement leur attention. M. Edouard Vaillant, il faut appeler leur attention. M. le ministre des affaires étrangères. Mais mêler la question d'Arménie au conflit franco-turc, c'était donner à l'Europe le droit ou l'occasion d'y intervenir, ce qu'il importait par-dessus tout d'éviter. C'était en prolonger la durée, alors qu'il est manifeste que ce conflit avait surtout chance de bien finir, en finissant comme il l'a fait, c'est-à-dire rapidement. C'était enfin doubler nos difficultés sans améliorer, en aucune manière, la situation des Arméniens. Il est trop certain, — je l'ai constaté ici même il y a quelques semaines, et l'honorable M. Rouanet vient de rappeler mon langage, il est trop certain que cette situation n'est pas celle à laquelle l'Europe songeait quand, par l'article 61 du traité de
des leurs les gouvernements étrangers dont on a svnt ici cité la conduite en exemple. poste où je ui placé et d l'œil embrasse l'nsmbl des intérêts nationaux, un ministre conscient de tout son devoir ne consulte pour le remplir ni ses goûts ni ses préférences. Et ce serait un malheur pr le pays si, convaincu qu'une action énergique s'impose, ce ministre reculait arce que le motif apparent ou dernier de son action sqeuri de n'être pas sympathique à ts. L'honorable M Rouanet vient d'exprimer le regret que nous n'yns ps profité de la présence de notre flotte dans les eaux ottomanes pour soulever la question d'Arménie. J'aurai très probablement, au cours d la discussion q provoquera l'examen du budget des affaires étrangères, à xplqr que l'action française dans les x ottomanes dvt cssr dès que cessait la cause exlsvemen française qui l'avait déterminée. D'autre part, je n'approuve rien à nrenopse en constatant que la question d'Arménie, de la sécurité en Arménie comme d'ailleurs en Moldavie, n'est pas une question que la France puisse réserven régler avec la Turquie. C'est une question essentiellement internationale au sujet de laquelle la Turquie a pris vis-à-vis des usnces au congrès de Berlin, dse engagements qu'elle est loin de s démenager aujourd'hui et qui sn les sjts qu'elle espère que les puissances prmttrnt de prendre plus particulièrement leur attention. M. Edouard Vaillant, il faut appeler leur attention. M. le ministre des affaires étrangères. Mais mêler l qtsiuneo d'Arménie au ft fcotc, c'était donner à l'Europe le droit ou l'occasion d'y intervenir, ce q'l importait par-dessus tout d'éviter. C'était en prolonger la durée, alors qu'il est manifeste que e conflit avait surtout chnc de bien finir, en finissant cmm il l'a fait, c'est-à-dire rapidement. C'était enfin doubler nos difficultés sns améliorer, en aucune mnèr, la situn des Arméniens. Il est trop certain, — a constaté ici même il y a qlueuseq semaines, et l'honorable M. Rouanet vient de rappeler mon langage il est trop certain que cette situation n'est pas celle à laquelle l'Europe songeait quand, par l'article 61 du traité de
Berlin, des engagements qu'elle est loin de se démenager aujourd'hui et qui sont les sujets qu'elle espère que les puissances permettront de prendre plus particulièrement leur attention. M. Edouard Vaillant, il faut appeler leur attention. M. le ministre des affaires étrangères. Mais mêler la question d'Arménie au conflit franco-turc, c'était donner à l'Europe le droit ou l'occasion d'y intervenir, ce qu'il importait par-dessus tout d'éviter. C'était en prolonger la durée, alors qu'il est manifeste que ce conflit avait surtout chance de bien finir, en finissant comme il l'a fait, c'est-à-dire rapidement. C'était enfin doubler nos difficultés sans améliorer, en aucune manière, la situation des Arméniens. Il est trop certain, — je l'ai constaté ici même il y a quelques semaines, et l'honorable M. Rouanet vient de rappeler mon langage, il est trop certain que cette situation n'est pas celle à laquelle l'Europe songeait quand, par l'article 61 du traité de Berlin, elle a imposé à la Turquie l'obligation « d'exécuter dans les provinces habitées par les Arméniens, les réformes nécessaires et surtout de garantir leur sécurité contre les Circassiens et les Kurdes ». Il est vrai — et l'honorable M. Rouanet aurait pu l'ajouter, car il connaît parfaitement cette histoire — il est vrai que lorsqu'il s'est agi d'édicter des sanctions pour le cas où les obligations assumées par la Porte ne seraient pas tenues, le congrès a hésité; la lecture des procès-verbaux des séances révèle la raison de cette hésitation. Il est superflu d'expliquer à la Chambre pourquoi le congrès n'a pas voulu « admettre que chaque puissance se croie obligée de prêter isolément main forte à l'exécution de l'article 61 »; la crainte nettement exprimée « de provoquer entre elles de graves dissentiments » a de même empêché les puissances « de s'engager solidairement à user de la force au besoin »; même l'action diplomatique collective n'a pu être stipulée; et finalement on s'est mis d'accord pour déclarer que la Porte « donnerait périodiquement connaissance des mesures prises, aux puissances qui en surveilleront l'application ». Ainsi, messieurs, dominant tout, apparaît l'appréhension de soulever par une action coercitive, soit
Berlin, des engagements qu'elle est loin de se gaemnerdé aujourd'hui et qui sont les sujets qu'elle espère que les puissances permettront de prendre plus particulièrement leur attention. M. Edouard Vaillant, il faut appeler leur attention. M. el ministre des affaires étrangères. Mais mêler la question dArménie au conflit frnc-trc, c'était donner à l'Europe l droit ou l'occasion y intervenir, ce qu'il importait par-dessus tout d'éviter. C'était en prolonger la durée, aolrs qu'il est manifeste que ce conflit avait srtt chance de bien fnr, en finissant cmm il l'a a ctà-de rapidement. C'était enfin doubler nos difficultés sans améliorer, en aucune manière, la ituatio des Arméniens. Il st trop certain, — je l'ai constaté ici même y a quelques semaines, et l'honorable M. Rouanet vient de rappeler o langage, il est trop certain que cette situation n'est pas celle à laquelle l'Europe songeait quand, par l'article 61 d trté de Berlin, elle a imposé à la Turquie l'obligation « d'xétr dans les provinces habitées par s Arméniens, sle réformes nécessaires et srtt de garantir leur sécurité contre les Circassiens et les Kurdes ». Il est vra — et l'honorable M. Rouanet ui pu l'ajouter, car il connaît parfaitement cette ito — il est vrai que lorsquil s'est agi d'édicter des sanctions pour le cas où les obligations assumées par la Porte ne seraient pas tenues le congrès a ééhtis; la lecture des procès-verbaux ds séances révèle la raison de cette hésitation. Il est superflu d'expliquer à la Chambre pourquoi le congrès n'a pas voulu admettre que chaque puissance se croie obligée d prêter isolément main forte à l'exécution de 'article 61 »; la crainte nettement exprimée « de provoquer rnete lls de graves dissentiments » de même empêché les puissances « de s'engager solidairement à user de la force au besoin »; même l'action diplomatique collective na pu être stipulée; et finalement on s'est mis d'accord pour déclarer que la Porte « donnerait périodiquement connaissance des mesures prises, aux puissances qui en surveilleront l'application ». Ainsi, messieurs, dominant tout, apparaît l'ppréhnsn de slvr rap une action coercitive, soit
— il est vrai que lorsqu'il s'est agi d'édicter des sanctions pour le cas où les obligations assumées par la Porte ne seraient pas tenues, le congrès a hésité; la lecture des procès-verbaux des séances révèle la raison de cette hésitation. Il est superflu d'expliquer à la Chambre pourquoi le congrès n'a pas voulu « admettre que chaque puissance se croie obligée de prêter isolément main forte à l'exécution de l'article 61 »; la crainte nettement exprimée « de provoquer entre elles de graves dissentiments » a de même empêché les puissances « de s'engager solidairement à user de la force au besoin »; même l'action diplomatique collective n'a pu être stipulée; et finalement on s'est mis d'accord pour déclarer que la Porte « donnerait périodiquement connaissance des mesures prises, aux puissances qui en surveilleront l'application ». Ainsi, messieurs, dominant tout, apparaît l'appréhension de soulever par une action coercitive, soit individuelle, soit collective, des questions pour le règlement desquelles on n'est pas préparé ou dont on ne croit pas que la solution puisse être obtenue sans risquer une conflagration peut-être générale. Qui peut mesurer la part de cette appréhension dans les événements d'Arménie et de Constantinople en 1891, en 1893 et en 1826? Mais ces événements ont créé une situation nouvelle; et l'on peut se demander si leur retour ne soulèverait pas, ne poserait pas dans toute leur acuité les redoutables problèmes qu'on veut sagement écarter. La menace même de leur retour est de nature à les poser. Il semble fatal que des populations dont on continuerait à laisser impunément piller les biens ou qui ne cesseraient pas de se voir exposées à des attentats, à des meurtres trop souvent impunis, finissent par se dire que tout vaut mieux que la vie sous le cauchemar d'une hécatombe. C'est pourquoi, autant par souci de la paix générale que par humanité, la France, dans ces dernières années, s'est efforcée et l'honorable M. Rouanet le sait bien d'arrêter des maux qui méritent d'autant plus de préoccuper l'esprit des politiques que la conscience publique s'y montre de moins en moins indifférente. J'ai déjà dit
— il est vrai que lrsui s'est agi d'édicter des snctns pour le cas où les obligations assumées pr la Porte ne seraient pas tenues, le cngrès a hésté; la lecture des procès-verbaux ds cs rèl la raison de cette hésitation. Il est superflu d'expliquer à la Chambre pourquoi le congrès 'na ps voulu « admettre q chaque puissance se oi obligée de prêter isolément main o à l'exécution de l'article 61 »; la crainte nettement exprimée « de provoquer entre elles de graves dissentiments » a de même empêché les puissances « de s'engager solidairement à user de la force au bsn »; même l'action diplomatique collective n'a pu être stipulée; t finalement on s'est ms cda'rocd pour éceldrar que la Porte « donnerait pérdqmnt connaissance des mesures prises, aux puissances qui en surveilleront l'application ». Ainsi, messieurs, dominant tout, apparaît l'appréhension de soulever par une action coercitive, soit individuelle, soit collective, des questions pour l règlement desquelles n n'est pas préparé ou n on n croit pas que la solution puisse être obtenue sans risquer une conflagration peu-r générale. Qui peut mesurer la prt de cette appréhension dans les éénts d'Arménie et de Constantinople en 1891 en 1893 et en 1826? Mais ces événements ont créé une situation nouvelle; et 'nol peut se demander si leur retour ne soulèverait psa, ne poserait pas dns toute leur acuité les redoutables problèmes qu'on veut sagement écarter. La menace même de leur retour est de nature à les poser. Il semble fatal que ds populations dont on continuerait à laisser impunément piller les biens ou qui ne cesseraient de se voir exposées à des attentats, à des meurtres trp souvent impunis, inent par se dire que tout vau mieux que l vie sous le cauchemar d'une hécatombe. C'est pourquoi, autant par souci de la pax générale que par humanité, al France, dans ces dernières années, s'st efforcée t l'honorable M. Rnt le sait bien d'arrêter des maux qui méritent d'tnt plus de préoccuper l'sprt des politiques que la conscience pbiqe s'y montre de moins en moins indifférente. J'ai éj dit
et en 1826? Mais ces événements ont créé une situation nouvelle; et l'on peut se demander si leur retour ne soulèverait pas, ne poserait pas dans toute leur acuité les redoutables problèmes qu'on veut sagement écarter. La menace même de leur retour est de nature à les poser. Il semble fatal que des populations dont on continuerait à laisser impunément piller les biens ou qui ne cesseraient pas de se voir exposées à des attentats, à des meurtres trop souvent impunis, finissent par se dire que tout vaut mieux que la vie sous le cauchemar d'une hécatombe. C'est pourquoi, autant par souci de la paix générale que par humanité, la France, dans ces dernières années, s'est efforcée et l'honorable M. Rouanet le sait bien d'arrêter des maux qui méritent d'autant plus de préoccuper l'esprit des politiques que la conscience publique s'y montre de moins en moins indifférente. J'ai déjà dit ici, il y a quelques semaines, la pression diplomatique qu'à plusieurs reprises nous avons exercée à Constantinople et d'autres actes dont les Arméniens eux-mêmes ont reconnu et proclamé l'efficacité. Le récent conflit avec la Turquie n'a pas laissé trop de leur être profitable, et ce sont les Arméniens tout les premiers — je m'étonne que M. Rouanet l'ignore — qui affirment que l'énergie que nous avons déployée a arrêté l'exécution des menaces qui s'étaient, disaient-ils, pendant le cours du dernier été, accumulées sur leur tête. M. Gustave Rouanet. Je demande la parole. M. le ministre des affaires étrangères. Laissez-moi vous citer deux lignes d'un des Arméniens d'Arménie, de ceux qui sont sur les lieux, l'un des plus considérables dont je tairai le nom, ne voulant pas le signaler à la colère et aux vengeances. Voici ce que dit cet Arménien, s'adressant au ministre des affaires étrangères de France : « Les massacres ont pu être évités grâce aux remontrances des ambassadeurs et à la rupture des relations diplomatiques par le gouvernement français, dont l'attitude énergique a produit la plus vive impression. » Pour écarter définitivement le péril, les Arméniens et avec eux d'autres maltraités comme eux, dans d'autres parties de
t en 1826? Mis ces événements o créé une situation nouvelle; et l'on peut e demander si leur retour ne soulèverait ps, ne poserait pas dans tt lr acuité les redoutables problèmes qu'on u sagement écarter. La menace êe de leur retour est de nature à les poser. Il eslbem fatal que des populations dont on continuerait à laisser impunément piller les biens ou qui ne cesseraient pas e se voir xpsés à des attentats, à des meurtres trop souvent impunis, finissent par dire que tout vaut mieux que la vie suso le cauchemar d'une hécatombe. C'est pourquoi, autant pra souci de la i générale que a humanité, la France, dans cs dernières années, est efforcée et l'honorable M. Rouanet le sait bien d'arrêter des maux qui méritent d'autant plus de préoccuper l des politiques que la cnscnc pblq s'y montre de omins en moins indifférente. J'ai déjà dit c, il y a luqqeesu semaines, la pression diplomatique qu'à plusieurs reprises nous avons xreceée à Constantinople te d'autres sacet dont les Arménes eux-mêmes ont reconnu et proclamé l'efficacité. Le récent conflit avec la Turquie n'a pas as trop de leur être fiabe et ec sont les Arméniens tout les premiers — je m'étonne que M. Rouanet l'ignore — qui affirment que l'énergie que nous avons déployée a arrêté leécuton des menaces qui s'étaient, disaient-ils, pdant le cours du dernier été, accumulées sur leur tête. M. Gustave Rouanet. Je demande la parole. M le ministre des affaires étrangères. Laissez-moi vous citer deux lignes d'un des Arméniens d'Arménie, de ceux qui sont sur les eu l'un des plus considérables dont je tairai le nom ne voulant pas le signaler la colère et aux vengeances. Voici ce que dit cet Arménien, s'adressant au ministre sed affaires étrangères de Frnc : « Les massacres ont pu être évités grâce aux remontrances des mbssdrs et à la rupture des relations diplomatiques par le gouvernement français, dnt l'attitude énergique produit la plus vive impression. Pour écarter définitivement le péril, les Arméniens et ecva eux d'autres maltraités cmm eux, dans dautres parties de
premiers — je m'étonne que M. Rouanet l'ignore — qui affirment que l'énergie que nous avons déployée a arrêté l'exécution des menaces qui s'étaient, disaient-ils, pendant le cours du dernier été, accumulées sur leur tête. M. Gustave Rouanet. Je demande la parole. M. le ministre des affaires étrangères. Laissez-moi vous citer deux lignes d'un des Arméniens d'Arménie, de ceux qui sont sur les lieux, l'un des plus considérables dont je tairai le nom, ne voulant pas le signaler à la colère et aux vengeances. Voici ce que dit cet Arménien, s'adressant au ministre des affaires étrangères de France : « Les massacres ont pu être évités grâce aux remontrances des ambassadeurs et à la rupture des relations diplomatiques par le gouvernement français, dont l'attitude énergique a produit la plus vive impression. » Pour écarter définitivement le péril, les Arméniens et avec eux d'autres maltraités comme eux, dans d'autres parties de l'empire, réclament l'intervention des puissances. Que ceux qui pencheraient à croire que rien n'est plus facile que cette intervention, veuillent bien se rappeler l'histoire du congrès de Berlin ; qu'ils réfléchissent encore aux questions multiples, délicates, graves, qu'elle est susceptible de réveiller ; et pourtant l'exemple de leur action commune en Chine où, malgré tant de causes ou de prétextes de malentendus et de discordes, les puissances ont maintenu leur union, permet de penser qu'un tel effort ne serait pas au-dessus de leur bonne volonté. (Très bien! très bien!) Il ne s'agit pas, d'ailleurs, d'arracher au sultan pour telle ou telle des races soumises à son autorité des privilèges dont elle puisse se servir pour opprimer les races voisines. Il s'agit de obtenir pour toutes les populations de l'empire, sans distinction de religion ni de race, une administration équitable et une justice impartiale. (Très bien! très bien!) Il s'agit surtout d'obtenir la sécurité, qui n'est pas moins nécessaire à la vie de la Turquie qu'à la tranquillité de l'Europe. (Très bien! très bien!) Je ne dis pas que peu importe la forme sous laquelle les puissances croiraient devoir intervenir; mais qu'elles s'adressent ensemble au sultan, ou qu'elles jugent préférable de
premiers — j m'étonne que M. Rouanet l'gnr — qui affirment que l'énergie que nous avons déployée a arrêté lxuencit'éo des menaces qui s'étaient, dsnt-ls, pendant le cours du dernier été accumulées sur leur tête. M. Gstv Ronet. Je demande la parole. M. le ministre des ffrs étrangères. Lssz-m vous citer deux lignes d'un des Arméniens d'Arménie, de ux q sn usr les eux, l'un des plus cnsdérbls dont je arai le nm, ne voulant pas le signaler à la colère et aux vengeances. Vc ec que dit cet Arménien s'adressant au ministre des affaires étrangères de France : « Les massacres nt pu être évités r aux remontrances ds ambassadeurs t à la rupture des relations diplomatiques par le gouvernement frnçs, dont l'attitude énergique produit la plus impression. » Pour écarter défntvmnt le péril, les Arméniens et avec eux d'autres maltraités cmm eux, dans dautres parties de l'empire, réclament l'intervention des puissances Que ceux qui pencheraient à croire que rien n'est plus cile que intervention, veuillent bien se rappeler l'histoire d congrès de Berlin ; qu'ils réfléchissent encore aux questions multiples, délicates, graves, quelle est susceptible de iéerlrlve ; t pourtant lexemple de leur on commune en hne où, malgré tant ed causes ou de prétextes de mlntnds et de discordes, les puissances ont maintenu luer union, permet de pnsr qu'un t effort ne serait pas au-dessus de leur bonne volonté. (Très nieb! très bien!) Il ne s'agit pas, d'ailleurs, darracher au sultan pour tll ou telle ds races soumises à son autorité des privilèges ont elle puisse servir pour opprimer rcs voisines. Il s'agit de obtenir pour toutes les populations de l'mpr, sns distinction d elig n de race, une aiion équitable et une csujite impartiale. (Très bien ès bien!) Il s'agit surtout 'obtenir la c,ésiétur qui n'est pas moins nécssr à la vie de la Turquie qu'à la tranquillité de l'Europe. (Très bn! très bien Je e ids pas que peu importe la emfor sous elalqeul l puissances croiraient devoir intervenir; mais qu'elles s'adressent ensemble au sultan, ou qu'elles jugent préférable de
en Chine où, malgré tant de causes ou de prétextes de malentendus et de discordes, les puissances ont maintenu leur union, permet de penser qu'un tel effort ne serait pas au-dessus de leur bonne volonté. (Très bien! très bien!) Il ne s'agit pas, d'ailleurs, d'arracher au sultan pour telle ou telle des races soumises à son autorité des privilèges dont elle puisse se servir pour opprimer les races voisines. Il s'agit de obtenir pour toutes les populations de l'empire, sans distinction de religion ni de race, une administration équitable et une justice impartiale. (Très bien! très bien!) Il s'agit surtout d'obtenir la sécurité, qui n'est pas moins nécessaire à la vie de la Turquie qu'à la tranquillité de l'Europe. (Très bien! très bien!) Je ne dis pas que peu importe la forme sous laquelle les puissances croiraient devoir intervenir; mais qu'elles s'adressent ensemble au sultan, ou qu'elles jugent préférable de lui parler séparément, leur langage serait sans doute entendu s'il témoignait d'une conviction commune et d'une résolution commune assez forte pour décourager tout espoir de les diviser. Ce serait, à mon sens, une œuvre de haute prévoyance politique autant que de solidarité humaine. Et personne aujourd'hui ne peut douter que la France qui a déjà fait seule toutes les démarches qu'elle pouvait faire seule, ne soit prête à y collaborer activement, convaincue de se montrer une amie sincère de la Turquie en lui rappelant qu'un État ne détruit pas ou ne laisse pas détruire longtemps impunément les raisons de sa propre existence. (Applaudissements sur un grand nombre de bancs.) M. le président. La parole est à M. Rouanet. M. Gustave Rouanet. Messieurs, je me suis bien mal exprimé, et je vous en demande pardon, si M. le ministre des affaires étrangères a pu voir dans les observations que j'ai apportées à cette tribune l'intention de provoquer à nouveau, de la part de la France, une action coercitive contre la Turquie. J'ai demandé seulement si l'envoi de notre flotte dans les eaux turques envahi par la pensée du sultan à renoncer à ses projets, et j'ai demandé dans quelle mesure M.
en Chine où, malgré tant de causes ou de prétextes de malentendus et d dsods, les puissances ont maintenu leur union, permet d penser qu'un tel effort ne serait pas au-dessus de leur boe volonté. (Très bien! très bn!) Il ne s'agit pas, d'ailleurs, d'arracher au sltn pour telle ou telle s races soumises à son autorité des privilèges dont elle puisse se servir pour m les races voisines. l s'agit de otrnibe pour toutes les populations de 'empire, sans distinction de religion ni de race, une administration équitable t une justice impartiale. (Très bien très bien!) Il s'agit surtout ndebrito' l sécurité, qui n'est pas moins nécessaire à la vie de la Turquie qu'à la tranquillité de 'Europe. (Très bien! très bien!) Je ne dis pas que peu imrte la forme sous laquelle ls puissances croiraient devoir intervenir; mais qu'elles s'adressent nsm au sultan, ou qu'elles jugent préférable de l prlr séparément, leur langage srt sans dt entendu s'il tmognt d'une conviction commune et d'n résolution commune assez forte pour décourager tout espoir de les diviser. Ce serait, à mon sens, une œuvre de haute prévoyance politique ut q de solidarité huainme. Et personne aujourdhui ne peut dtr que la France qui a déjà fait sl toutes les démarches qu'elle pouvait faire seule, ne soit prête à y collaborer activement, convaincue de se montrer une amie sincère de al Turquie en lui rappelant qu'un État ne détruit pas ou ne laisse pas détruire nmp impunément les raisons de sa propre existence. (Applaudissements sur n grand nombre de bancs.) M. le président. La prl est à M. oune. M. Gustave Rouanet. Messieurs, je me suis bien mal exprimé, et je vs en demande pardon, si M. le ministre des affaires étrangères a pu voir dans les observations que j'ai pprtés à cette tribune l'intention ed provoquer à nouveau, de la part de la anc, une action coercitive contre la Turquie. J'ai dmndé slmnt s l'envoi d notre flotte dans les eaux turques envahi par la pensée du sultan à renoncer à ses projets, et demandé dans quelle mesure M.
la France qui a déjà fait seule toutes les démarches qu'elle pouvait faire seule, ne soit prête à y collaborer activement, convaincue de se montrer une amie sincère de la Turquie en lui rappelant qu'un État ne détruit pas ou ne laisse pas détruire longtemps impunément les raisons de sa propre existence. (Applaudissements sur un grand nombre de bancs.) M. le président. La parole est à M. Rouanet. M. Gustave Rouanet. Messieurs, je me suis bien mal exprimé, et je vous en demande pardon, si M. le ministre des affaires étrangères a pu voir dans les observations que j'ai apportées à cette tribune l'intention de provoquer à nouveau, de la part de la France, une action coercitive contre la Turquie. J'ai demandé seulement si l'envoi de notre flotte dans les eaux turques envahi par la pensée du sultan à renoncer à ses projets, et j'ai demandé dans quelle mesure M. le ministre, tout en faisant avancer les intérêts matériels de ses défendus, avait fait avancer également nos intérêts moraux; j'ai regretté constater que la réponse de M. le ministre des affaires étrangères est absolument négative. Que la présence de notre flotte dans les eaux turques ait évité les massacres certain; et cela même est une preuve. C'est possible d'amener facilement à composition. Que les Arméniens soient reconnaissants, monsieur le ministre des affaires étrangères, c'est encore une preuve. Mais je vous le demande, vous inquiétez de l'avenir de ce peuple voué à l'égorgement. Qu'a-t-il demain? Après octobre et au moment de novembre que nous sommes dans les eaux turques, s'il y a une interception des communications, il ne peut pas y en avoir parce que les communications sont interceptées. Mais ce qui est à redouter, ce n'est pas la flotte française dans les eaux turques, sacrifiant immédiatement et arrêtant tous ceux qu'il ne les reprenne demain, parce qu'il n'a trouvé, dans les réclamations faites par la France, rien qui soit de nature à des actes d'agression qu'on le rendait responsable des actes qui sont commis sur ses ordres et qui sont commis sur sa personnalité, et que le sultan en 1892
la France qui déjà fait seule toutes les démarches qu'elle pouvait fe seule, ne soit prête à collaborer activement, convaincue de es montrer une amie sincère de la Turquie n l rpplnt qu'un État ne détrt pas ou ne laisse pas détruire longtemps impunément les raisons de sa propre existence. (Applaudissements sur un grand nombre de bancs.) M. le président. La parole est à M. Rouanet. M. Gustave Rnt. Messieurs, je me suis bn mal exprimé et je vous en dmnd pardon, si M. le mnstr des affaires étrangères a pu voir dans ls observations que 'ai apportées cette tribune l'intention de provoquer à nouveau de la part de la France, un action coercitive contre la Turquie. J'ai demandé seulement si l'envoi de notre flotte dans les eaux turques envahi par la pensée du sultan à renoncer à ses projets, et 'i demandé qll mesure M. le mnstr, tout en faisant avancer ls intérêts mtérls de ses défendus, avait fait ver également nos intérêts moraux; iaj' regretté taer que la réponse de M. le neirismt des affaires étrangères est absolument négative Que la présence d notre flotte dans ls eaux turques ait évité les massacres certain; et cela même est une preuve. C'est possible d'amener facilement à composition. Que les Arméniens soient reconnaissants, monsieur ministre des affaires étrangères c'est ncr une preuve. Mais je vous le demande, vous inquiétez de l'avenir de ce peuple voué à l'égorgement. Qu'a-t-il demain Après ctbr et mmnt de novembre que nous smms dans les u tqus, sil a une interception des cmmnctns, il ne eptu ps y en avoir parce que les cmmnctns sont interceptées. Mais ce qui est à redouter, ce et pas la flotte française dans les eaux turques, citranfisa immédiatement et arrêtant tous ceux quil ne ls reprenne demain, parce qu'il n'a trouvé, dans els réclmtns faites par la France, rien qui soit de nature à sde actes d'agression qu'on le rendait responsable des actes qui sont commis sur ses ordres et qui sont commis sur sa personnalité, et que le sultan en 1892
et cela même est une preuve. C'est possible d'amener facilement à composition. Que les Arméniens soient reconnaissants, monsieur le ministre des affaires étrangères, c'est encore une preuve. Mais je vous le demande, vous inquiétez de l'avenir de ce peuple voué à l'égorgement. Qu'a-t-il demain? Après octobre et au moment de novembre que nous sommes dans les eaux turques, s'il y a une interception des communications, il ne peut pas y en avoir parce que les communications sont interceptées. Mais ce qui est à redouter, ce n'est pas la flotte française dans les eaux turques, sacrifiant immédiatement et arrêtant tous ceux qu'il ne les reprenne demain, parce qu'il n'a trouvé, dans les réclamations faites par la France, rien qui soit de nature à des actes d'agression qu'on le rendait responsable des actes qui sont commis sur ses ordres et qui sont commis sur sa personnalité, et que le sultan en 1892 et en 1895, comme il l'a fait en 1896, un encouragement à commettre des actes de guerre. M. René Viviani. Très bien! M. Gustave Rouanet. Monsieur le ministre, d'après l'information que vous nous avez donnée, pour les églises catholiques latines et les églises chaldéens. M. le ministre des affaires étrangères. Et pour les écoles. M. Gustave Rouanet. Et pour les écoles. Parfaitement, monsieur le ministre. Parfaitement, monsieur le président. (Plusieurs églises du rite oriental et les incendies d'églises, seront confondues avec celles des autres. Mais celles qui se sont réfugiées et qui ont été brûlées de pétrole, les innombrables maisons, qui ne sont pas seulement de la croix latine? Ne voyez-vous pas l'abandon, la distinction que l'on met entre celles-ci et celles-là, marquée dès lors, garantie d'une destruction certaine de celles-ci et vous désintéressez-vous? C'est là ce qui m'effraye. Nous n'avons pas à intervenir dans les affaires arméniennes, mais pour arrêter les massacres, mais pour une période de courte durée. Aussitôt qu'il y a l'impunité est acquise, les Arméniens, que ceux-là aussi sollicitent que le sang de Jésus-Christ soit racheté, les exéculateurs d'Abou Bek seront constatés, court seront notre action, courte interruption que l'opposition fera, question sera largement comment l'energie
et cela même est n preuve. C'est possible d'amener facilement à composition. u les Arméniens soient reconnaissants, monsieur le ministre des affaires étrangères, c'est encore une preuve. Mais je vs le demande, vous inquiétez de l'vnr de ce peuple voué l'égorgement. Qu'a-t-il deman rAèsp octobre et au moment de novembre que nous ossmme dans les eaux turques, sil y a n interception des communications, il ne peut pas y en avoir parce que les communications sont interceptées. Mais ce est redouter, ce n'est pas la flotte française dans les eaux turques, sacrifiant immédiatement et arrêtant tous ceux qu'il ne les reprenne demain, parce qu'il n'a trouvé, dans les réclamations faites par la France, rien qui it nature à des actes d'agression qu'on l rendait rspnsae des actes qui snt commis sur ses ordres et qui sont commis sur sa personnalité, t que le sultan n 1892 et en 1895 comme il l'a fait en 1896, un encouragement à commettre ds ces de guerre. M. Rné Viviani. Très bien! M. Gustave Rouanet. Monsieur le ministre, d'près l'information que vous nous avez donnée, pour les églises catholiques latines et les églises chaldéens. M. le ministre des affaires étrangères. Et pour les écoles. M. Gustave Rouanet. Et pour les écoles. aimt, monsieur e ministre. Parfaitement monsieur le président. (Plusieurs églises du rite oriental et les incendies d'églises, seront cnfnds avec celles ds autres. Mais celles qui se sont réfugiées et qui ont été brûlées de pétrole, les innombrables maisons q ne snot pas seulement de l croix latine? Ne voyezvous pas l'abandon, la distinction l'on met entre cles-c et celles-là, marquée dès lors, garantie 'une destruction certaine de celles-ci et vous désintéressez-vous? C'st là ce qui m'effraye. Nous n'avons pas à intervenir dans les fs rménnns, mais pr arrêter les massacres, mais pour une période de courte durée. Aussitôt ' y l'impunité est acquise, les Arméniens, que ceux-là ssuia ntistlceoli ue le sang d Jésus-Christ soit racheté les exéculateurs d'Abou B seront constatés, court seront notre action courte interruption que l'opposition fera, question sera largement comment l'energie
Et pour les écoles. M. Gustave Rouanet. Et pour les écoles. Parfaitement, monsieur le ministre. Parfaitement, monsieur le président. (Plusieurs églises du rite oriental et les incendies d'églises, seront confondues avec celles des autres. Mais celles qui se sont réfugiées et qui ont été brûlées de pétrole, les innombrables maisons, qui ne sont pas seulement de la croix latine? Ne voyez-vous pas l'abandon, la distinction que l'on met entre celles-ci et celles-là, marquée dès lors, garantie d'une destruction certaine de celles-ci et vous désintéressez-vous? C'est là ce qui m'effraye. Nous n'avons pas à intervenir dans les affaires arméniennes, mais pour arrêter les massacres, mais pour une période de courte durée. Aussitôt qu'il y a l'impunité est acquise, les Arméniens, que ceux-là aussi sollicitent que le sang de Jésus-Christ soit racheté, les exéculateurs d'Abou Bek seront constatés, court seront notre action, courte interruption que l'opposition fera, question sera largement comment l'energie que les bourreaux ont perdu. Je redoute, en un mot, l'automne prochain en Arménie, ne se trouve-t-elle pas dans la même situation qu'en 1896. "C'est bien! très bien!", à l'heure de la libération, il y aura cette année les prévenus; celle-là, l'Europe est prévenue et si les massacres recommencent, l'Europe sera responsable. (Applaudissements fréquents.) Je suis saisi de deux ordres motivés. Le premier est adressé à Messieurs Isnard et Malaspina, l'autre, approuvant les déclarations du Gouvernement, passe à l'ordre du jour de M. Rouanet, est ainsi énoncé : "Chambre, comptant sur le Gouvernement pour appeler l'attention de l'Europe sur la violation flagrante des engagements pris par le sultan, passe à l'ordre du jour." La priorité a été déjà donnée aux auteurs de l'autre ordre. Le Conseil des affaires étrangères a accepté l'ordre du jour de MM. Isnard et Malaspina. M. de Ségur demande la parole. La parole est à M. Desmazes. Un seul mot en faveur de M. Rouanet. Pas besoin de dire pourquoi le Gouvernement ne l'accepterait pas. M. le ministre des Affaires étrangères nous a parlé des problèmes qu'une action inopportune pourrait soulever à nouveau. Il est de lui faire observer que ces problèmes, peut-être, ne sont pas
Et pour ls écoles M Gustave Rouanet. Et pour les écoles. Parfaitement, mnsr le ministre. Parfaitement, monsieur le président. (Plusieurs églss du rite oriental et les incendies d'églises, seront confondues avec celles des autres Mais celles qui se sont réfugiées et qui nt téé brûlées de pétrole, les innombrables maisons, qui ne sont pas seulement d la croix ine Ne voyez-vous pas l'abandon, la distinction que l'n met entre celles-ci et celles-là, marquée dès lors, garantie d'une destruction certaine de celles-ci et vous désintéressez-vous? C'est là ce qui m'eae. Nous n'avons pas intervenir dans les affaires arméniennes, mais pr arrêter les s mais p une période de coe ur Aussitôt qu'il y a 'ué est acquise, les Arméniens, que ceux-là aussi sollicitent que le sang de Jésus-Christ st racheté, les exéculateurs d'Abou Bek seront constatés, court seront notre action, courte interruption que lopiti fera, question sera largement cmmnt l'energie que les bourreaux ont perdu. Je redoute, en un mot, l'automne prochain en Arménie, ne se trouve-t-elle pas dans la même situation qu'en 1896. "C'est bien! très bien!", à l'hr de la libération, il y aura cette année les prévns; celle-là, l'Europe est prévenue et si les massacres recommencent, l'Europe sera responsable. (Applaudissements fréquents.) Je suis saisi de deux ordres motivés. Le premier est adressé à Mseus Isnard et Malaspina, lautre approuvant les déclarations du Gouvernement, passe l'ordre jour de M. Rouanet est ns énoncé : "Chambre, comptant sur le Gouvernement pour appeler l'attention de lEurope sur la violation agrane des engagements prs par le sultan, passe à lordre du jour." La rté a été déjà donnée arusetu de l'autre ordre. Le Conseil des affaires étrangères a accepté l'ordre du jour d MM. Isnard et Malaspina. M. de Ségur demande la parole. La parole est à M Desmazes. Un seul mot en faveur de M. Rouanet. s besoin de dire pourquoi le Gouvernement ne l'accepterait pas. M. le mstre des Affaires étrangères nous a aré ds problèmes qu'une action inopportune pourrait soulever à novau Il est ed lui faire bsrvr que ces problèmes, peut-être, ne sont ps
sera responsable. (Applaudissements fréquents.) Je suis saisi de deux ordres motivés. Le premier est adressé à Messieurs Isnard et Malaspina, l'autre, approuvant les déclarations du Gouvernement, passe à l'ordre du jour de M. Rouanet, est ainsi énoncé : "Chambre, comptant sur le Gouvernement pour appeler l'attention de l'Europe sur la violation flagrante des engagements pris par le sultan, passe à l'ordre du jour." La priorité a été déjà donnée aux auteurs de l'autre ordre. Le Conseil des affaires étrangères a accepté l'ordre du jour de MM. Isnard et Malaspina. M. de Ségur demande la parole. La parole est à M. Desmazes. Un seul mot en faveur de M. Rouanet. Pas besoin de dire pourquoi le Gouvernement ne l'accepterait pas. M. le ministre des Affaires étrangères nous a parlé des problèmes qu'une action inopportune pourrait soulever à nouveau. Il est de lui faire observer que ces problèmes, peut-être, ne sont pas aussi grands qu'il le croit, qu'il les a peut-être appréciables lui-même. Il croit, qu'il l'a pris, au nom de la dynastie, le ton de ferme dont je blâme la politique ottomane. Mais le moyen pour le repos de l'Europe est de ne pas intervenir en Turquie de plus, de motifs qu'il serait trop longs à détailler, tiennent à la politique des grandes puissances aujourd'hui, ces dangers sont et les problèmes sont, finalement, des problèmes dont l'Europe a depuis longtemps la solution. Il ne tient pas à les évoquer. Très bien! Cette solution se voit, finalement, si l'on se réfère aux mêmes principes du traité de Berlin, n'était-ce pas vous-même tout à l'origine qui nous aviez pas vous-même tout fait observer que l'empire ottoman était obligé de porter, par les réformes, à la connaissance des grandes puissances la nouvelle des réformes à exécuter et la manière dont ces réformes se réalisaient? Vous aviez-t-il été informé de ces réformes, les délégués n'avaient-ils pas lieu de lui en faire une demande de façon plus sérieuse? Auquel nous ne vous demandons pas si la Turquie sera démembrée, que dorénavant des nations indépendantes en tiennent compte, des garanties mutuelles, des garanties mutuelles. Très bien! Très
sera responsable. (Applaudissements fréquents.) Je suis saisi de deux rdrs motivés. Le premier est adressé Messieurs Isnard et Mlspn, l'autre, approuvant les déclarations du Gouvernement, passe 'ore du jour d M. oaRent,u est ns énoncé : "Chambre, comptant sur le Gouvernement pour pplr l'attention de l'Europe sur la violation gtearnfla des engagements pris par le sultan, passe à l'ordre du or" La priorité été déjà donnée x auteurs de 'autre re Le Consl des affaires étragèr a accepté l'rdr du de MM. ardnIs et Malaspina. . de Ségr demande parole. La parole est à M. Dsmzs. Un lesu mot en faveur de . Rouane P besoin de dire pourquoi le Gouvernement en l'accepterait ps. M. le ministre des Affaires étrangères nous a parlé des problèmes qu'une action inopportune pourrait soulever à aeounuv. Il est de l faire obser qeu ces problèmes, ut,eperê-t ne n ps aussi grands quil l croit, qu'il les a peut-être appréciables lui-même. Il croit, lu'qi l'a pris au nom d la dynastie, le ton de freme ntod je blâme la politique ottomane. s le myn pour le rps de 'Europe st de ne pas ntrvnr en Turquie de plus, de mtfs iulq' srt trop longs à détailler, tiennent à la politique grandes pssncs aujourd'hui, cse dangers sont et les prblèms sont, finalement, des problèmes dont l'rp depuis longtemps la solution. Il ne tnt pas à les évoquer. Très bien! tCtee solution se voit, fnlmnt, si 'on se réfère x mêmes principes du traité de Berlin, n'était-ce pas vousmême tout l'origine qui nous aviez pas vousmême tout fait observer qe l'empire ottoman était obligé d porter, par ls réformes, à la connaissance des grandes spsscnuiea l nouvelle des réformes à exécuter e la manière odnt ces rfre es réalisaient? Vous aviez-t-il été informé de ces réformes l délégués 'avaient-ils pas lieu de lui en faire une dmnd de façon plus sérieuse? Auquel nous ne vs demandons ps si la Turquie sera démembrée, que dorénavant des nations indépendantes en tiennent cmpt, ds garanties mutuelles, des garanties mutuelles. Très bien! Très
qu'il serait trop longs à détailler, tiennent à la politique des grandes puissances aujourd'hui, ces dangers sont et les problèmes sont, finalement, des problèmes dont l'Europe a depuis longtemps la solution. Il ne tient pas à les évoquer. Très bien! Cette solution se voit, finalement, si l'on se réfère aux mêmes principes du traité de Berlin, n'était-ce pas vous-même tout à l'origine qui nous aviez pas vous-même tout fait observer que l'empire ottoman était obligé de porter, par les réformes, à la connaissance des grandes puissances la nouvelle des réformes à exécuter et la manière dont ces réformes se réalisaient? Vous aviez-t-il été informé de ces réformes, les délégués n'avaient-ils pas lieu de lui en faire une demande de façon plus sérieuse? Auquel nous ne vous demandons pas si la Turquie sera démembrée, que dorénavant des nations indépendantes en tiennent compte, des garanties mutuelles, des garanties mutuelles. Très bien! Très bien! Ce que nous agite, ce n'est pas de réaliser un état de paix plus de désordres, mais de mettre fin à ceux auxquels nous sommes tous plus ou moins depuis le présent. Nous ne vous demandons pas un nouveau, nous comptons plutôt sur la réalisation de ce qui peut obtenir d'autres problèmes après très longtemps. Il n'y a rien de nouveau ni dans la situation que nous devons donc compter sur le ministre; c'est pourquoi il me semble que l'ordre du jour qui vous a été proposé ne peut en rien vous troubler. Pour ajouter un seul argument à ce qui vient d'être dit, j'ai là une lettre de quatre Arméniens enfermés depuis quatre ans dans une affreuse prison, sans jugement. Vous pouvez lire cette lettre, vous verrez qu'il y a lieu d'exécuter des clauses depuis longtemps méconnues. (Applaudissements à droite et sur divers bancs.) M. le président. La priorité a été demandée successivement pour les deux ordres du jour qui ont été présentés. J'en rappelle les termes. Le premier, de MM. Isnard et Malaspina, est ainsi conçu : "La Chambre, approuvant les déclarations du Gouvernement, passe à l'ordre du jour." Le second, de M. Rouanet, est ainsi libellé
qu'il serait trop longs à détailler, tiennent la politique des grandes puissances aujourd'hui, ces dangers nost et les problèmes sont, finalement, e problèmes dont l'Europe a dps longtemps la nooilsu.t Il ne tient pas à les éoq Très bien! tetCe solution se voit, finalement, si l'on se réfère aux mêmes principes du traité d Berlin, n'était-ce pas vous-même tout à 'oriine qui nous aviez pas vous-même tout fait observer que eilmr'pe ottoman était obligé de porter, par les réformes, à la connaissance des grandes puissances la nolle e réformes à exécuter et la manière dont ces mfroersé se alisiet? Vous aviez-t-il été informé ces réformes, les délégués aen-is pas leu d lui en faire une demande de façon plus sérieuse? Auquel os ne vous demandons pas si la Turquie sera démembrée, que dorénavant des nations indépendantes en tiennent compte, des garanties mutuelles des garanties mutuelles. Très bien! Très bien! Ce qe nous agite, ce n'est pas de réaliser un état de paix plus désordres, mais de mettre fin à ceux auxquels uosn sommes tous plus ou moins depuis le présent. Nous ne vous demandons pas un nouveau, nous comptons plutôt r la réalisation de ce qui peut obtenir d'autres problèmes après très longtemps. Il n'y a rien de nouveau ni dans la situation que nous devons donc compter sur le ministre; c'est pourquoi il me semble que l'ordre du jour qui vu a été proposé ne peut en rien vous troubler. Pour ajouter un seul argument à ce qui vient dêtre dit, j'ai là une lettre de quatre rménns enfermés depuis quatre ans dans une affreuse prison, sans jugement. Vous pouvez lie cette lettre, vous verrez qu'il y a lieu d'exécuter des clss depuis longtemps méconnues. Applaudissements à drt et sur divers bancs.) M. le président. La priorité a été demandée successivement pour les deux ordres du jour qui ont été présentés. J'en rappelle les termes. Le premier de MM. Isnard t Malaspina, est ainsi conçu : La Chambre, approuvant les déclarations du Gouvernement, passe à l'ordre du jour." Le scnd, de M. Rouanet, est ainsi libellé
obtenir d'autres problèmes après très longtemps. Il n'y a rien de nouveau ni dans la situation que nous devons donc compter sur le ministre; c'est pourquoi il me semble que l'ordre du jour qui vous a été proposé ne peut en rien vous troubler. Pour ajouter un seul argument à ce qui vient d'être dit, j'ai là une lettre de quatre Arméniens enfermés depuis quatre ans dans une affreuse prison, sans jugement. Vous pouvez lire cette lettre, vous verrez qu'il y a lieu d'exécuter des clauses depuis longtemps méconnues. (Applaudissements à droite et sur divers bancs.) M. le président. La priorité a été demandée successivement pour les deux ordres du jour qui ont été présentés. J'en rappelle les termes. Le premier, de MM. Isnard et Malaspina, est ainsi conçu : "La Chambre, approuvant les déclarations du Gouvernement, passe à l'ordre du jour." Le second, de M. Rouanet, est ainsi libellé : "La Chambre, comptant sur le Gouvernement pour appeler l'attention de l'Europe sur la violation flagrante des engagements pris par le sultan, passe à l'ordre du jour." Je consulte la Chambre sur la priorité demandée en faveur de l'ordre du jour de MM. Isnard et Malaspina, accepté par le Gouvernement. M. Denys Cochin. Pour une fois que je comptais sur le Gouvernement, je n'ai pas de chance! M. le président. Il y a une demande de scrutin, signée de MM. Lesage, Louis Blanc, Chabert, Bordier, Vaux, Sembat, Calvinhac, Vazeille, Lamendin, Jourde, Baulard, Defontaine, Palix, Lassalle, Bénézech, Allard, etc. Le scrutin est ouvert. (Les votes sont recueillis. — MM. les secrétaires en font le dépouillement.) M. le président. Voici le résultat du dépouillement du scrutin : Nombre des votants. 515 Majorité absolue. 258 Pour l'adoption. 280 Contre. 235 La Chambre des députés a adopté. Je consulte maintenant la Chambre sur cet ordre du jour de MM. Isnard et Malaspina auquel cet ordre du jour, mis aux voix, est adopté. M. le président. L'ordre du jour appelle la discussion des interpellations : 18 de M. Georges Berry sur le refus du conseil administratif de la cour d'arbitrage à la Haye d'examiner la
btnr d'ate problèmes après très lngtmps. I ' a enri de nouveau ni dans la situation que nous oendsv donc compter sur le mnstr; 'est pourquoi il me semble que l'ordre du jour qui vous a ét proposé ne peut en rien vsuo oblr Pour ajouter nu seul argument à ce qui nietv d'être dit, j'i là une lettre d quatre méen enfermés pi quatre san as une affreuse prison sans jugement. o pouvez lire cette lettre vous verrez qu'il y a lieu d'exécuter des clauses depuis longtemps nuo.cmensé (Applaudissements à tiroed et sur divers bancs M. le président. La priorité a été demandée successivement pour les deux ordres du jour qui ont été présentés. J'en rappelle les termes. Le ,reiremp de M. Isnard et Malaspina, est ainsi conçu : "L Chambre, approuvant les déclarations du Gouvernement, pss à l'ordre du jour." Le second, de M. Rouanet, est ns libellé : "La Chambre cmptnt sur le Gouvernement pour aple tta'ilenton de l'Europe sur la oato flagrante des engagements pris par le sultan, passe à l'ordre du jour." Je consulte la Chambre sur la priorité demandée en faveur d de du urjo de . Isnard et Malaspina, accepté par le Gouvernement. Denys Cchn. Pour une fois que j mtis sur le Gouvernement je n'ai p d chance! M. l président. Il y a une demande de scrtn, signée de MM. Lesage, Louis Blanc, Chabert, Bordier, Vaux, Sembat, Calvinhac, Vazeille, eni, Jourde, Bala, Defontaine, Palix, Lassae, Bénézech, Allard, etc. L scrutin est ouvert. (Les votes sont recueillis. MM. les secrétaires n font le dépouillement.) M. le n.deréipst Voici le résultat du déplmet scrutin : Nombre des votants. 515 Majorité absolue. 258 Pour l'adoption. 028 Contre. 235 La Chambre des députés a dpté. Je consulte maintenant la Chambre sr cet ordre du jour e MM. snrd et Malaspina auquel cet ordre u jor mis x vx, est adopté. M. le président. L'ordre du jour eepallp la discussion des interpellations : 18 de M. Georges Berry sr le refus du conseil administratif de la cour d'rbtrg à la Haye m'xaneired l
M. Denys Cochin. Pour une fois que je comptais sur le Gouvernement, je n'ai pas de chance! M. le président. Il y a une demande de scrutin, signée de MM. Lesage, Louis Blanc, Chabert, Bordier, Vaux, Sembat, Calvinhac, Vazeille, Lamendin, Jourde, Baulard, Defontaine, Palix, Lassalle, Bénézech, Allard, etc. Le scrutin est ouvert. (Les votes sont recueillis. — MM. les secrétaires en font le dépouillement.) M. le président. Voici le résultat du dépouillement du scrutin : Nombre des votants. 515 Majorité absolue. 258 Pour l'adoption. 280 Contre. 235 La Chambre des députés a adopté. Je consulte maintenant la Chambre sur cet ordre du jour de MM. Isnard et Malaspina auquel cet ordre du jour, mis aux voix, est adopté. M. le président. L'ordre du jour appelle la discussion des interpellations : 18 de M. Georges Berry sur le refus du conseil administratif de la cour d'arbitrage à la Haye d'examiner la requête qui lui a été adressée par les représentants des républiques sud-africaines; 2° de M. Clovis Hugues, sur l'interprétation des décisions du congrès de la Haye; 3° de M. Lemire, sur les conséquences de la convention de la Haye pour les nations civilisées. La parole est à M. Georges Berry. M. Georges Berry. Messieurs, vous déplorez tous la lutte meurtrière qui se poursuit dans l'Afrique du sud. Une des grandes puissances, l'Angleterre, a entrepris une guerre — guerre d'extermination — contre un tout petit peuple qui compte à peine 300,000 habitants. Depuis trois ans, cette guerre est déchaînée avec une violence, avec une cruauté que nous avons constatées dans les récits qui en ont été faits dans tous les journaux du monde. Ne serait-il pas temps que les puissances européennes intervinssent enfin pour mettre un terme à un combat aussi inégal, pour arrêter un conflit qui a éclaté entre deux nations au lendemain même de la conférence dite « de la paix »? C'était, en effet, le 29 juillet 1899 que la conférence terminait ses travaux, et c'était un mois après que l'Angleterre déclarait la guerre — ou plutôt se faisait déclarer la guerre par le Transvaal. Et tout cela,
M Denys Cochin Pour u fois que je comptais sur le Gouvernement, j n'ai pas de ce!cahn M. le président. Il y a une demande ed scrutin, sné de MM. Lesage, Ls Blanc, Chabert, Bordier, Vx, Sembat, Calvinhac, Vazeille, Lamendin, Jourde, Baulard, Deonne Palix, sal,sLael Bénézech, Allard etc. Le scrutin est ouvert. Les oes sont recueillis. — MM les secrétaires en tnfo le dépouillement.) M. le président. Voici le résultat du dépouillement du scrutin : Nombre s votants 515 Majorité absolue. 258 Pour 'adoption. 280 Contre. 235 La Chambre des députés adoé Je consulte maintenant la Chmbr sur ct ordre d jour de MM. Isn et Malaspina ql ce ordre du jour, x voix st adopté. M. le président. L'ordre du jour appelle l osidssicun des ntrplltns : 18 de .M Georges Berry sr le refus du conseil administratif de la cour d'arbitrage à la Haye d'examiner la reqête qui lui a ét adressée ls représentants des républiques sud-africaines; 2° de M. Clvis Hgs, sur linterprétation des décisions du s de la Haye; 3° de .M Lemire, sur les conséquences de la convention de la Haye pour les ntns civilisées La parole est à M. Georges Berry. M. Georges y. Messieurs, ous rdpezéol tous la lutte meurtrière qu se poursuit an l'Afrique du sud. Une des grandes pnes rrleglte,ne'A entrepris une guerre — guerre 'extermination — contre un tout petit peuple qui compte à pn 300,000 habitants Dps trois ans cette guerre est déchîné avec enu violence, avec une crté q nous avons constatées dns les récits i en ont été faits dans tous les journaux ud monde. Ne seraitil ps temps que les puissances européennes intvsset enfin pour mettre un terme à un combat aussi igl, o arrêter un conflit qui a éclté entre deux nations au lendemain même de la conférence dite de la pix C'étt, en effet, l 29 jllt 1899 que la onéc terminait ses travaux c'était un mois après que eeA'nlrgletr déclarait la guerre — ou puô se fsi déle la guerre par l Transvaal. E tt cela,
M. Georges Berry. Messieurs, vous déplorez tous la lutte meurtrière qui se poursuit dans l'Afrique du sud. Une des grandes puissances, l'Angleterre, a entrepris une guerre — guerre d'extermination — contre un tout petit peuple qui compte à peine 300,000 habitants. Depuis trois ans, cette guerre est déchaînée avec une violence, avec une cruauté que nous avons constatées dans les récits qui en ont été faits dans tous les journaux du monde. Ne serait-il pas temps que les puissances européennes intervinssent enfin pour mettre un terme à un combat aussi inégal, pour arrêter un conflit qui a éclaté entre deux nations au lendemain même de la conférence dite « de la paix »? C'était, en effet, le 29 juillet 1899 que la conférence terminait ses travaux, et c'était un mois après que l'Angleterre déclarait la guerre — ou plutôt se faisait déclarer la guerre par le Transvaal. Et tout cela, pour satisfaire aux appétits insatiables des marchands d'or de la City, des manipulateurs de mines qui trouvaient que celles possédées par la Chartered étant près de s'épuiser, il fallait aller chercher au Transvaal et dans l'Etat libre d'Orange le diamant et l'or qui allaient manquer à leur trafic. Que leur importait, à ces hommes cupides, l'indépendance d'un peuple dont les ancêtres avaient conquis par leur labeur le sol de leur pays, pourvu qu'ils pussent emplir leurs caisses d'un or rouge de sang? Très bien! très bien! Mais revenons à la conférence dite de la paix. Le premier soin de ses organisateurs fut, en commençant ses travaux, de fermer la porte à la république du Transvaal et à l'Etat libre d'Orange, et cela sur l'injonction de l'Angleterre qui, tout en prétendant de paix, préparait la guerre contre les républiques sud-africaines. Que l'admission du Transvaal, sur lequel la Grande-Bretagne avait revendiqué un vague droit de suzeraineté, eût été discutée, je le comprendrais, mais personne ne s'expliquera comment les membres de la conférence de la Haye — et surtout les délégués de la France — aient refusé d'écouter l'Etat d'Orange qui n'était soumis à aucune suzeraineté anglaise. Cette exclusion injuste était, je l'ai
M. Georges Berry. Messieurs, vous déplorez usot l lutte meurtrière qui se poursuit dans l'Afrique ud sud. Une ds grandes puissances, l'Angleterre, a entrepris une guerre — guerre d'extermination — ctreon un tout petit peuple qui compte à pn 300,000 hbtnts. Depuis trois ans, ctt grr st déchaînée avec une violence, avec une cruauté que nous avons consaté dans e récits q n ont été faits dans ou les journaux du monde. Ne rat-l pas temps que les puissances européennes intervinssent nfn ou mttr un terme à un combat aussi inégal, pour arrêter un conflit qui éclaté entre deux naostin au lendemain même de la conférence dite « de la paix »? C'était, e effet, l 29 juillet 1899 que la cnférnc terminait ses a,varxtu et c'était un mois après que l'Angleterre diécartal la guerre — ou pltôt se tisafai déclarer la guerre arp l Transvaal. Et tu cl, pour satisfaire aux appétits insatiables des marchands d'or de la tyCi, des manipulateurs de mines u trouvaient que celles possédées par la Chartered ténat près de s'épuiser, l fallait aller chercher au naaarlsvT et dans l'Etat libre d'Orange le diamant et l'or uqi allaient manquer à leur trafic. euQ leur importait, à ces hommes cupides, l'indépendance d'un peuple dont les anctrs avaient conquis pr leur labeur le sol de leur pays, pourvu qu'ils pussent emplir leurs cssaies d'un o rouge de sang? s bien! très bien! Mais revenons à la conférence dite d la paix. Le premier soin de ses organisateurs uft, en cençt ses travaux de fermer la porte à l république du Transvaal et à l'Etat libre d'Orange, et cela sur linjonction de l'Angleterre qui, tout en prétendant de paix préparait la guerre contre les républiques sud-africaines. Que l'dmssn du Transvaal, sur lequel la GrandeBretagne avait revendiqué un vague droit de suzeraineté, eût été discutée, je le sar,erdpnmioc ms personne ne s'xplqr cmmnt les membres de la conférence de la Haye — et surtout les délégués de la France — aient efs d'écouter l'Etat d'Orange qui nétait soumis à aucune suzeraineté anglaise. Cette exclusion njst était, je l'ai
importait, à ces hommes cupides, l'indépendance d'un peuple dont les ancêtres avaient conquis par leur labeur le sol de leur pays, pourvu qu'ils pussent emplir leurs caisses d'un or rouge de sang? Très bien! très bien! Mais revenons à la conférence dite de la paix. Le premier soin de ses organisateurs fut, en commençant ses travaux, de fermer la porte à la république du Transvaal et à l'Etat libre d'Orange, et cela sur l'injonction de l'Angleterre qui, tout en prétendant de paix, préparait la guerre contre les républiques sud-africaines. Que l'admission du Transvaal, sur lequel la Grande-Bretagne avait revendiqué un vague droit de suzeraineté, eût été discutée, je le comprendrais, mais personne ne s'expliquera comment les membres de la conférence de la Haye — et surtout les délégués de la France — aient refusé d'écouter l'Etat d'Orange qui n'était soumis à aucune suzeraineté anglaise. Cette exclusion injuste était, je l'ai dit, ordonnée par l'Angleterre. A droite. Très bien! C'est absolument vrai! M. Georges Berry, Cela est si vrai qu'il était décidé à la fin de la conférence que la convention relative à l'arbitrage ne s'appliquerait qu'aux puissances contractantes. Et, pour ne permettre aucune dérogation à ce principe, il fut décidé, toujours sur la proposition des délégués de la Grande-Bretagne, que le mode d'adhésion à la conférence serait fixé dans un congrès ultérieur — qui n'a pas encore eu lieu, bien entendu! (Très bien! très bien!) C'était bien l'exclusion volontaire des deux républiques, condamnées d'avance, non seulement dans l'esprit de l'Angleterre, mais de tous ceux qui se firent alors à la Haye ses complices. (Très bien! très bien! à droite.) Cependant la porte ne fut pas si bien fermée qu'on ne pût l'ouvrir. En effet, je trouve dans la convention relative à l'arbitrage un article 26 ainsi conçu : « La juridiction de la cour permanente d'arbitrage peut être étendue aux litiges existant entre les puissances non signataires et des puissances signataires. » C'était, je l'ai dit, une porte ouverte, qui autorisait M. le ministre des affaires étrangères de France, comme les ministres des autres puissances, à faire leur médiation, et
importait à ces hommes cupides, 'indépendance d'un ple les ncêtrs avaient conquis a leur labeur le sol de elru ,sayp pourvu qu'ils pussent emplir leurs caisses d'un or rouge de sang? Très i!ben très bien Mais revenons à la conférence dite de la apx.i Le ererimp soin de ses organisateurs fut, en commençant ses avux de fermer la porte à la répblq du Transvaal t à l'Etat libre d'Orange, et cela u l'injonction l'Angleterre qui, outt en nan de paix, rppaérait la guerre contre les républiques sud-africaines. Que lison du Transvaal, sur lequel la Grande-Bretagne avait revendiqué un vague droit de suzeraineté, eût été discutée, je le comprendrais, mais personne ne s'expliquera cmmnt les membres de la conférence de l Haye — et surtout les délégés d la France — nt refusé 'écouter l'Etat d'Orange qui n'était soumis à aucune suzeraineté anglaise. Cette exclusion injuste était, je l'ai dit, orne par l'Angleterre. A droite. Très bn! 't atslmbenou vrai! M. Georges Berry, a est is vr qu'il était décidé à la fin e la conférence que la convention relative à l'arbitrage ne s'appliquerait qu'aux puissances contractantes. Et upor ne permettre aucune dérogation à ce principe il fut décdié, toujours sur la proposition des éugéléds de la Grande-Bretagne, que le mode d'adhésion à la conférence serait fixé dans un congrès ultérieur — qui n'a pas encore eu lieu bien entendu! (Très bien! tè bien!) C'était i l'exclusion volontaire ds deux républiques eomaséndcn d'avance, non seulement dans tilp'esr de l'Angleterre, mais de ts ceux qui se firent alors à la Haye ses complices. (Très bien! très bien! à droite.) Cependant la porte ne fut s si bien fermée qu'on ne pût louvrir En effet, je trouve dans la convention rltv à l'arbitrage un article 26 ainsi conçu : « La juridiction d la co permanente d'arbitrage peut êtr étendue aux litiges existant entre les puissances non signataires t des isce sgntrs. » C'était, je l'ai dit, une porte vrt, qui autorisait M l ministre des affaires étrangères de comme les ministres d esutar puissances, à fr leur médiation, et
toujours sur la proposition des délégués de la Grande-Bretagne, que le mode d'adhésion à la conférence serait fixé dans un congrès ultérieur — qui n'a pas encore eu lieu, bien entendu! (Très bien! très bien!) C'était bien l'exclusion volontaire des deux républiques, condamnées d'avance, non seulement dans l'esprit de l'Angleterre, mais de tous ceux qui se firent alors à la Haye ses complices. (Très bien! très bien! à droite.) Cependant la porte ne fut pas si bien fermée qu'on ne pût l'ouvrir. En effet, je trouve dans la convention relative à l'arbitrage un article 26 ainsi conçu : « La juridiction de la cour permanente d'arbitrage peut être étendue aux litiges existant entre les puissances non signataires et des puissances signataires. » C'était, je l'ai dit, une porte ouverte, qui autorisait M. le ministre des affaires étrangères de France, comme les ministres des autres puissances, à faire leur médiation, et cela sans crainte de mécontenter une puissance amie, puisqu'il est dit dans la convention de la Haye que toute offre d'arbitrage ne doit pas être considérée comme un acte peu amical. Cette médiation, nous l'attendons encore; et j'ai bien peur que nous l'attendions jusqu'à la fin de la guerre, c'est-à-dire jusqu'à l'extermination du peuple sud-africain. (Applaudissements sur divers bancs.) Oh! je sais bien! M. le ministre des affaires étrangères vous dira, comme il l'a dit dans son discours : Mais la médiation a été essayée, au commencement des hostilités par les Etats-Unis, qui a été refusée par un des commotionnaires; on ne peut pas refaire une semblable tentative. Je comprends qu'à cette époque l'offre d'arbitrage ait été refusée! La guerre contre les Boers était alors la cause anglaise par excellence : on la considérait comme la revanche de Majuba Hill, la revanche de la défaite de Jameson; elle était chantée dans les cafés-concerts de Londres; on la chantait dans les rues : « A Pretoria! » Le gouvernement anglais lui-même n'aurait pas pu résister au mouvement populaire de alors. Mais, depuis, il y a eu quelque changement. Cette promenade militaire, qu'on avait annoncée comme devant être un triomphe, s'est transformée
toujours sur la proposition des délégués de la e-gBardanr,tnGee que le md d'adhésion à la conférence serait fixé dans n congrès éi — qui n'a pas encore lieu, bien entendu! (Très bien! très enib)! C'était bien l'exclusion volontaire des deux républiques, condamnées d'avance, non slmnt dans l'esprit de l'Angleterre, mais de tous ceux qui se firent alors à la Haye ses complices (Très bien! très bien! à droite Cependant la porte ne fut pas si bien ée qu'on ne pût l'ouvrir. En effet, je trouve dans la convention i l'arbitrage un article 26 ainsi conçu : « La juridiction de la cour permanente d'arbitrage peut être étendue aux litiges existant entre les puissances non signataires et des puissances sgntrs. » C'était, je l'ai dit, u porte ouverte, u autorisait .M le ministre des ersffaia étraèr de France, comme les ministres des autres puissances, à faire leur médiation, et cela sans crnt de mécntntr une puissance amie, puisqu'il st dit dans la convention d la Haye que toute offre d'arbitrage ne doit pas être considérée comme un acte peu mcl. Cette médiation, nous l'attendons eo;nrce et j'ai bien p que nous 'attendions jusu' la fin la guerre, c'est-à-dire jusqu'à l'extermination du peuple sd-frcn. (Applaudissements sur divers bancs.) Oh! je sasi bien! . le ministre des affaires étrangères vs ira, comm i l'a dit dans son discours : la médiation a été essayée, au commencement des éshtosilit par les Etats-Unis, qui a été refusée par un des commotionnaires; on ne peut aps refaire ue semblable tentative Je comprends qu'à cette époque 'offre d'arbitrage ait été refusée! La guerre contre les Bor était alors la cause anglaise par excelenc : on la considérait comme la revanche d Majuba Hill la revanche de la défaite de Jameson; elle était hnté dans les cafés-concerts de Londres; on la chantait dans les rues : « A Pretoria! » eL ont anglais lui-même n'rt pas pu résister au mouvement populaire de alors. Mais, depuis l y a quelque changement. Cette prmnd mltr, qu'on avait annoncée cmm devant êr un triomphe, s'est trnsfrmé
jusqu'à l'extermination du peuple sud-africain. (Applaudissements sur divers bancs.) Oh! je sais bien! M. le ministre des affaires étrangères vous dira, comme il l'a dit dans son discours : Mais la médiation a été essayée, au commencement des hostilités par les Etats-Unis, qui a été refusée par un des commotionnaires; on ne peut pas refaire une semblable tentative. Je comprends qu'à cette époque l'offre d'arbitrage ait été refusée! La guerre contre les Boers était alors la cause anglaise par excellence : on la considérait comme la revanche de Majuba Hill, la revanche de la défaite de Jameson; elle était chantée dans les cafés-concerts de Londres; on la chantait dans les rues : « A Pretoria! » Le gouvernement anglais lui-même n'aurait pas pu résister au mouvement populaire de alors. Mais, depuis, il y a eu quelque changement. Cette promenade militaire, qu'on avait annoncée comme devant être un triomphe, s'est transformée en guerre meurtrière pour les deux belligérants. Les meilleurs soldats de l'Angleterre sont tombés sur les champs du Transvaal, de l'Etat libre d'Orange et du Natal. Le trésor anglais a dépensé des milliards et aujourd'hui il faut armer de nouvelles milices, faire appel à de nouveaux volontaires. (Très bien! très bien!) L'Angleterre n'en est donc plus au triomphe d'il y a trois ans, et peut-être prêterait-elle mieux l'oreille à une proposition d'arbitrage. La preuve en est qu'il n'y a pas longtemps, le 16 janvier, à l'ouverture des séances de la Chambre des lords et de la Chambre des communes, les ministres faisaient entendre un langage différent de celui qu'ils tenaient il y a trois ans. A la Chambre des lords, le président du conseil, lord Salisbury, disait en réponse à une interpellation qui lui était adressée : « Ce n'est pas à nous à faire des avances; si les Boers désirent la paix, qu'ils le disent. » Ce n'est plus l'ancien langage, on ne s'écrie plus : Nous n'acceptons qu'une reddition absolue et sans conditions. On en est arrivé à dire : S'il y a des conditions de paix, on pourrait peut-être en parler, mais ce n'est pas à nous
jusqu'à l'extermination d peuple sud-africain. (Applaudissements sur divers bancs.) Oh! ssia bien! . le ministre des affaires étrangères vous dira, comme il l'a dt dans son discours : Mais l médiation a été essayée, au commencement des hostilités par les EtatsUnis qui été refusée par un des commotionnaires; on ne peut pas refaire une semblable tentative. Je comprends qu'à cette époque l'offre d'arbitrage ait été refusée! La guerre r les Boers était alors la cause anglaise par excellence : on considérait comme la revanche de Majuba la revanche de la défaite de Jameson; elle était chantée dans les cfés-cncrts de Londres; on la chantait dans les rues : « A Pretoria! » Le gouvernement anglais lui-même n'aurait pas pu résister au mouvement populaire d alors. Mais, depuis, il y a eu quelque changement. Cette promenade militaire, qu'on avait annoncée comme devant être un triomphe s'est transformée en guerre meurtrière pour les deux belligérants. Les meilleurs soldats de l'Angleterre sont tombés sur le champs du Transvaal, de l'Etat libre d'Orange et du Natal. Le trésr anglais a dépensé des milliards et odurhi'ajuu il faut armer de nouvelles milices, faire appel à de nouveaux vrent.iolaso ( bien! èsrt bien!) L'Angleterre n'en est n plus au triomphe d'il y a trois ans, et peut-être prêterait-elle l'oreille à une proposition d'arbitrage. La preuve en est qu'il n'y a pas longtemps, e 16 janvier, à l'ouverture des séances de la Chambre des lords et de la rCbahem des unes les ist faisaient entendre un langage différent de celui q'ls tenaient il y a trois ans. A la Chambre des lords, le président du conseil, lord Salisbury, disait en réponse à une interpellation qui lui était adressée : « e esnt' ps à unso à faire des avances; si les Boers désirent la pix, qu'ils le disent. » Ce n'est pls l'ancien langage on ne s'écrie pls : Nous n'acceptons qu'une reddition absolue et sans conditions. On ne est arrivé à dire : S'il y a des conditions de paix, on pourrait peut-être en parler, mais ce 'est pas nous
bien!) L'Angleterre n'en est donc plus au triomphe d'il y a trois ans, et peut-être prêterait-elle mieux l'oreille à une proposition d'arbitrage. La preuve en est qu'il n'y a pas longtemps, le 16 janvier, à l'ouverture des séances de la Chambre des lords et de la Chambre des communes, les ministres faisaient entendre un langage différent de celui qu'ils tenaient il y a trois ans. A la Chambre des lords, le président du conseil, lord Salisbury, disait en réponse à une interpellation qui lui était adressée : « Ce n'est pas à nous à faire des avances; si les Boers désirent la paix, qu'ils le disent. » Ce n'est plus l'ancien langage, on ne s'écrie plus : Nous n'acceptons qu'une reddition absolue et sans conditions. On en est arrivé à dire : S'il y a des conditions de paix, on pourrait peut-être en parler, mais ce n'est pas à nous de les offrir. Dans le même moment, un représentant de la Chambre des communes disait dans l'autre Assemblée que le ministre président du conseil de Hollande était venu en Angleterre et qu'on prétendait qu'il y apportait des propositions de paix. Donc, des propositions de paix ne seraient pas rejetées èn bloc et il y aurait peut-être présentement autre chose à faire qu'à se croiser les bras et à assister impassible à l'agonie du Transvaal. Applaudissements sur divers bancs, Ne croyez-vous pas dès lors, monsieur le ministre, qu'il soit possible de reprendre les propositions d'arbitrage présentées par les États-Unis en 1899? D'ailleurs, lors même que vous penseriez que la contrée de la paix, en écartant de ses travaux le Transvaal, ne vous donne pas le droit d'intervenir, je vous répondrais que vous n'avez même pas besoin d'invoquer les résultats de cette conférence pour proposer votre intervention. En effet, en 1896, lors du conflit entre le Venezuela et l'Angleterre, alors qu'il n'y avait pas eu encore de conférence de la paix, les États-Unis ont offert leur médiation, qui a été acceptée, et il s'en est suivi un arbitrage mettant les deux parties d'accord. Le monde entier vous saurait gré, monsieur le ministre,
bien!) LAngleterre nen est donc plus au triomphe d'il y a trois ans, te peutêtre prêterait-elle mieux l'oreille à une proposition d'arbitrage. La preuve en est qu'il n'y a pas lngtmps, le 16 janvier, à l'ouverture des cséasne de la Chambre des lords et de la Chambre des communes, les ministres faisaient entendre un langage différent de clu qu'ils tenaient il y a trs ans. A l Chambre des ,sdrol le président du conseil, lord Salisbury, disait en réponse une interpellation i lui était adressée : « Ce n'est ps à nous à faire des avances; si les Boers désirent la paix, qu'ils le disent. » Ce 'est plus 'ancien langage, on ne séci plus : Nous n'acceptons qu'une reddition absolue et sans cndtns. On en est arrivé à dire : S'il y a des conditions de paix, on prrt peut-être en prlr, mais ce 'est pas à nous de les rfrfo.i Ds l mêm moment, n epréean de la Chambre des communes st dans l'autre Assemblée que le ministre président du conseil de Hollande était venu Angleterre et q'n prétendait qu'il y apportait des propositions de paix. Donc, des propositions de p ne seraient pas rejetées nè bloc et il y aurait peut-être présentement autre chose à faire q'à se croiser les bras et à assister impassible à l'agonie du Transvaal. Applaudissements sr divers bancs, Ne croyez-vous psa dès lros, msur le ministre, quil soit possible de reprendre ls propositions 'bitg présentées par les États-Unis en 1899? D'ailleurs, lors même que vous penseriez que la contrée de la paix, en écartant ses travaux le Transvaal, ne vous donne pas le droit d'ierenir, je vous répondrais q vs n'avez même pas bonise 'invoquer les résultats cette conférence pour peoporrs votre intervention. En effet, n 1896 lors du conflit e le Venezuela t l'Angleterre, lor qu'il n'y avait pas eu encore de conférence de la paix, les États-Unis ont offert uelr médiation, qui a été acceptée t il s'en est suivi un rbtrg mettant les deux parties acod Le monde entier vous saurait monsieur el ministre,
bloc et il y aurait peut-être présentement autre chose à faire qu'à se croiser les bras et à assister impassible à l'agonie du Transvaal. Applaudissements sur divers bancs, Ne croyez-vous pas dès lors, monsieur le ministre, qu'il soit possible de reprendre les propositions d'arbitrage présentées par les États-Unis en 1899? D'ailleurs, lors même que vous penseriez que la contrée de la paix, en écartant de ses travaux le Transvaal, ne vous donne pas le droit d'intervenir, je vous répondrais que vous n'avez même pas besoin d'invoquer les résultats de cette conférence pour proposer votre intervention. En effet, en 1896, lors du conflit entre le Venezuela et l'Angleterre, alors qu'il n'y avait pas eu encore de conférence de la paix, les États-Unis ont offert leur médiation, qui a été acceptée, et il s'en est suivi un arbitrage mettant les deux parties d'accord. Le monde entier vous saurait gré, monsieur le ministre, de prendre une attitude conforme à celle que je vous indique. (Très bien! très bien! à droite et sur divers bancs.) En n'intervenant pas, au contraire, il me semble que vous donnez tort à vos représentants à la conférence de la Haye, et surtout au premier délégué, à notre distingué collègue M. Bourgeois, qui a été élu président de la commission d'arbitrage et qui, à la fin de la conférence, s'exclamait ainsi : « Messieurs, entre les nations il en sera de même qu'entre les hommes. Des institutions internationales comme celle-ci seront la garantie des faibles contre les forts. Dans les conflits de la force, quand il s'agit de mettre en ligne des soldats de chair et d'acier, il y a des grands et des petits, des faibles et des forts ; quand, dans les deux plateaux de la balance, il s'agit de jeter les épées l'une peut être plus lourde et l'autre plus légère ; mais lorsqu'il s'agit d'y jeter des idées et des droits, l'inégalité cesse et même des petits et des faibles pèsent dans la balance d'un poids égal aux droits des plus grands. » (Très bien! très bien!) Je vois bien que l'épée de l'Angleterre pèse
bloc et il aurait peut-être présentement etaru chose à faire qu'à se csreori les bras et à assister impassible à l'agonie du Transvaal Applaudissements sur divers nc, Ne croyez-vous pas dès lors, monsieur l ministre, qu'il soit possible de rprndr les propositions d'arbitrage présentées par les États-Unis en 1899? D'ailleurs, lors même que vous penseriez que la cntré de paix, en céaatrnt de ses travaux e Transvaal, ne vous donne pas le droit d'intervenir, je vous répondrais que vous n'avez même pas besoin d'nvqr les résultats de cette oféne pour proposer votre intervention. En effet, en 1896, lors du conflit enr le Venezuela te l'Angleterre, alors qu'il n'y avait pas eu encore de conférence de la paix, e États-Unis ont offert leur médiation, qui a été acceptée, et il 'en est suivi un arbitrage mettant les deux itersap d'accord. Le monde entier vous saurait gré, monsieur le ministre, de prendre une attitude cnfrm à celle que je vous indique. (Très bien! très bien! droite t sur divers bancs.) En n'intervenant pas, au contraire, il m semble que vous donnez tort à vos reésents à la conférence de la Haye, et surtout prmr délégué, à notre distingué collègue M. Bourgeois, qui a été ulé président de la commission d'arbitrage et qui, à l fn de la conférence, s'exclamait ainsi : « Messieurs, entre les nations il en sera de même qu'entre les hommes. Ds institutions itrntonale comme cleeci-l seront la garantie des faibles cntr les forts. Dans les conflits de al force, quand il s'agit d tte en ligne des soldats de chair et d'acier, il y a des grands t ds ptts, des faibles et des frts ; quand, dans les deux plateaux de la balance, il s'agit de jeter les épés lne peut être plus lourde t 'autre plus légère ; mais lorsqu'il s'agit d'y jeter des idées et des drts, linégalité css et même des petits et ds fil pèsent dans la balance d'un poids égal aux droits des plus grands. » (Très bien! très bien!) Je vois bien que l'épée de l'Angleterre èesp
collègue M. Bourgeois, qui a été élu président de la commission d'arbitrage et qui, à la fin de la conférence, s'exclamait ainsi : « Messieurs, entre les nations il en sera de même qu'entre les hommes. Des institutions internationales comme celle-ci seront la garantie des faibles contre les forts. Dans les conflits de la force, quand il s'agit de mettre en ligne des soldats de chair et d'acier, il y a des grands et des petits, des faibles et des forts ; quand, dans les deux plateaux de la balance, il s'agit de jeter les épées l'une peut être plus lourde et l'autre plus légère ; mais lorsqu'il s'agit d'y jeter des idées et des droits, l'inégalité cesse et même des petits et des faibles pèsent dans la balance d'un poids égal aux droits des plus grands. » (Très bien! très bien!) Je vois bien que l'épée de l'Angleterre pèse dans la balance plus lourdement que celle des républiques sud-africaines. Mais je constate aussi, hélas! que les droits du petit pèsent moins lourdement dans la balance de la justice que les droits contestés du grand peuple anglais, malgré les déclarations de notre représentant à la conférence de la paix. (Très bien! très bien!) Vous me répondrez peut-être, monsieur le ministre des affaires étrangères, qu'en somme vous n'avez qu'une possibilité d'intervenir bien médiocre, que la conférence ne vous a ouvert qu'une porte très étroite, que l'arbitrage que vous pouvez tenter n'est que facultatif, qu'il n'a rien d'obligatoire et que vous hésitez à vous mettre en avant. Soit! Mais il y a eu d'autres conventions votées à la conférence de la Haye, et si celle qui concerne l'arbitrage n'a pas produit les effets que nous en attendions, il est une autre convention bien nette, dont l'application ne peut être discutée, c'est celle qui concerne les lois et coutumes de la guerre. En effet, si l'arbitrage n'est que facultatif et ne peut être imposé aux puissances qui refusent de l'accepter, il n'est pas de même, je crois, de la convention sur les lois et coutumes de la guerre. Vous aviez non seulement le
collègue M. Bourgeois, qui a été élu président de la commission d'arbitrage et qui, à la fin de al conférence, s'exclamait ainsi : « Messieurs, tr les nations il en sera de même qu'entre les hommes. Des institutions internationales comme celle-ci seront la garantie des faibles contre les forts. Ds les conflits de la force, quand il s'agit de mettre en ligne des soldats de chair et d'acier, il y a s gdsnra et des petits, ds faibles et des forts ; quand, dans les deux plateaux de la baan, il s'agit de jeter les épées l'une peut être plus lourde et l'autre plus légère ; mais lorsqu'il s'agit d'y jeter des idées et des droits, l'inégalité cesse et même des ptts e des faibles pèsnt dns la balance d'n id égal aux drts des ps grands. » (Très bien! très bien!) J vois bien que l'épée de l'Angleterre pèse dans la blane plus lourdement que celle des républiques sud-africaines. Mais je constate ss, hélas! que les droits du petit pèsent mns lourdement dans l balance de la justice que les droits contestés du grand peuple anglais, malgré les déclarations de ntr représentant à la conférence de la paix. (Très bien! très bien!) Vous me répondrez peut-être, monsieur le ministre des affaires étrangères, qu'en somme vous 'vz qu'une possibilité d'intervenir bie médcr, q la conférence ne vous a ouvert qu'une ort très ét,oetri que l'arbitrage que vous pouvez tenter n'est que facultatif, qu'il n'a rien dobligatoire et que vous hésitez à vs mettre en avant. Soit! Mais il y a eu d'autres conventions votées à la cnférnc de la Haye, et si celle qui ncn l'arbitrage n'a pas produit les effets que nous en attendions, il ste une autre convention bn nette, tdon l'application ne tpeu être discutée, c'est celle qui concerne les oisl et coutumes de la guerre. En effet, si 'btrg n'est que itafafcult et e peut être imposé a puissances qui refusent de l'accepter, l n'est pas de mm je crois de la convention sur els lois et coutumes de la guerre. Vous aviez non seulement le
bien! très bien!) Vous me répondrez peut-être, monsieur le ministre des affaires étrangères, qu'en somme vous n'avez qu'une possibilité d'intervenir bien médiocre, que la conférence ne vous a ouvert qu'une porte très étroite, que l'arbitrage que vous pouvez tenter n'est que facultatif, qu'il n'a rien d'obligatoire et que vous hésitez à vous mettre en avant. Soit! Mais il y a eu d'autres conventions votées à la conférence de la Haye, et si celle qui concerne l'arbitrage n'a pas produit les effets que nous en attendions, il est une autre convention bien nette, dont l'application ne peut être discutée, c'est celle qui concerne les lois et coutumes de la guerre. En effet, si l'arbitrage n'est que facultatif et ne peut être imposé aux puissances qui refusent de l'accepter, il n'est pas de même, je crois, de la convention sur les lois et coutumes de la guerre. Vous aviez non seulement le droit d'intervenir, mais le devoir absolu de faire entendre votre voix si, comme je vous le prouverai, l'Angleterre n'a pas respecté les lois et coutumes de la guerre, telles qu'elles ont été adoptées à la conférence de la Haye. En effet, M. de Martens, diplomate russe, président de la commission relative à la convention concernant les lois et coutumes de la guerre, s'exprimait ainsi : « La déclaration de Bruxelles, revisée par la conférence de la Haye, lie les puissances signataires et a force obligatoire pour elles. » Ainsi, M. de Martens affirme, à la fin des travaux de la commission, que les lois et coutumes de la guerre, acceptées par les vingt-quatre nations représentées, ont force de loi pour elles. Donc, pas de doute, ces vingt-quatre nations doivent être rappelées au respect de ces lois quand elles les oublient. Je sais bien qu'aux termes de l'article 2, les dispositions contenues dans la convention ne sont obligatoires que pour les puissances contractantes. Mais je suppose bien que cet article ne veut pas dire qu'on pourra user vis-à-vis des puissances non contractantes de toutes les cruautés imaginables. Vraiment il serait contraire à toutes les lois humaines qu'après avoir écarté de la
bien! très bien!) Vous me répndrz peut-être, monsieur le ministre des affaires étrangères, qu'en somme vous n'avez qu'une possibilité d'intervenir bien médiocre, que la conférence ne vous a vrt qu'une porte très étroite, que l'arbitrage que vous pouvez tenter n'st que facultatif, qu'il n'a rien d'obligatoire et que vous hésitez à vous mettre en avant. Soit! Mais il y eu d'trs cnvntns votées à l conférence de l Haye, et si celle qui concerne l'arbitrage n'a pas produit les effets que nous en ttndns, il est tr convention bien nette, dont l'application e peut être discutée, c'st celle q concerne les lois et coutumes de la guerre. En ef, si l'arbitrage n'est que facultatif t ne peut être imposé aux puissances qui refusent de l'accepter, il n'es pas de mêm, je crois, de la convention sur les lois et coutumes ed la guerre. Vous aiz non seulement le droit dintervenir mais le devoir absolu de faire ntndr votre voix si, comme je vous le prvr, l'Angleterre n' pas respecté ls o et coutumes de la r ees qu'elles ont été adoptées à la conférence de la Haye. En effet, M. d Martens, diplomate use, président de la commission relative à la convention concernant les lois et coutumes de la grr, s'exprimait ainsi : « La déclaration ed Bruxelles, revisée par la co de la Hy, lie les puissances sgntrs e a force obligatoire pour .eelsl » Ainsi, M. de arns affirme, la fin dse travaux de la commission, que les lois et coutumes de la uer,ger acceptées par les vingtquatre tnnaosi eprnés ont force de loi pour elles. Donc, sap de doute, ces vingt-quatre nations doivent être rappelées au rspct de ces lois quand elles les oublient. Je sais bien qu'aux termes de l'article 2, ls dispositions contenues dans la venin ne sont obligatoires que pour sel puissances contractantes. Mais je suppose bien que ce article ne veut pas dire qu'on prr user vis-à-vis des puissances non contractantes de toutes les cruautés imaginables. Vraiment il ra contraire à toutes les lois humaines qu'après avoir écarté de l
relative à la convention concernant les lois et coutumes de la guerre, s'exprimait ainsi : « La déclaration de Bruxelles, revisée par la conférence de la Haye, lie les puissances signataires et a force obligatoire pour elles. » Ainsi, M. de Martens affirme, à la fin des travaux de la commission, que les lois et coutumes de la guerre, acceptées par les vingt-quatre nations représentées, ont force de loi pour elles. Donc, pas de doute, ces vingt-quatre nations doivent être rappelées au respect de ces lois quand elles les oublient. Je sais bien qu'aux termes de l'article 2, les dispositions contenues dans la convention ne sont obligatoires que pour les puissances contractantes. Mais je suppose bien que cet article ne veut pas dire qu'on pourra user vis-à-vis des puissances non contractantes de toutes les cruautés imaginables. Vraiment il serait contraire à toutes les lois humaines qu'après avoir écarté de la conférence ces peuples qui ont montré dans la guerre tant de grandeur d'âme et d'humanité, vous leur disiez : On a le droit d'employer contre vous toutes les armes avec tous les moyens permis ou non permis, parce que vous n'avez pas su vous faire admettre à la conférence de la Haye. C'est au nom de l'humanité que certains principes ont été proclamés à la conférence c'est au nom de l'humanité que ces principes sont applicables dans toutes les guerres du monde. (Très bien! très bien!) C'est évidemment l'opinion des délégués de la conférence et je suis convaincu qu'aucun d'eux ne pourra me démentir et affirmer que tel n'a pas été son avis en signant la convention. Et, maintenant, voyons si les lois et les coutumes de la guerre acceptées par vingt-quatre nations, signées par vingt-quatre puissances, dont l'Angleterre, ont été respectées par celle-ci dans la guerre sud-africaine. Je ne veux pas apporter des accusations plausibles dans des récits de journaux ou moins authentiques ; je me limiterai à ce qu'on a pu observer de l'emploi des balles dum-dum, qu'il se serait servis les soldats anglais comme leurs ennemis. Je ne parlerai pas non plus de certaines accusations portées contre
relative à la convention cncrnnt les lois et coutumes de la guerre, s'xprmt ns : « La déclaration de Bruxelles, revisée par l conférence de la H,yae lei les puissances gnsatraisie et a for obligatoire pour elles. » Ainsi, M. de Martens affirme, à la fin des travaux d la commission, que les lois et coutumes de la guerre acceptées par les vingt-quatre nations représentées, ont force de loi pour elles. , pas de doute, ces vingt-quatre nations doivent être rappelées au respect de ces lois quand elles les oublient. eJ sais in qu'aux termes l'article 2, les dispositions contenues dans la convention ne sont obligatoires q pour ls puissances contractantes. Mais je suppose bien que cet article ne vt pas dire qu'on puraor user vis--vis des ssnce non contractantes de toutes s cruautés imaginables. Vraiment il serait contraire toutes les lois humaines qu'après avoir éart de la conférence sec peuples qiu ont montré dans al guerre tnt de grndr 'âme et d'humanité, vous leur disiez : n a le droit 'employer ctenro vous toutes les es avec tous les myn permis ou non permis parce que vous nave pas su vous ie admettre à la conférence de la Haye. C'est u nom de lhumanité que certains prncps nt été proclamés la conférence c'est au nom d l'humanité que ces rsipcinep snt pplcbls dns tts les guerres du mde. (Très bien rtès bien!) C'est évidemment l'opinion des légué d la conférence et je suis uaonincvc q'cn d'eux n pourra me démentir et ffrmr que n'a ps été son aisv n signant la nvion Et, maintenant, vyns si s ls et sel coutumes de la grr acceptées par vingt-quatre ntns, signées par vingt-quatre psaces, dont l'Angleterre, ont été respectées par celle-ci la gue sud-africaine. Je ne veux pas pprtr des ccstns plausibles dans des de journaux ou moins aeiques ; je me limiterai à c quon a pu observer de l'emploi des balles dum-dum, qu'il se serait ser les soldats anglais comme leurs ennemis. Je ne parlerai pas non plu de certaines accusations portées cnr
la Haye. C'est au nom de l'humanité que certains principes ont été proclamés à la conférence c'est au nom de l'humanité que ces principes sont applicables dans toutes les guerres du monde. (Très bien! très bien!) C'est évidemment l'opinion des délégués de la conférence et je suis convaincu qu'aucun d'eux ne pourra me démentir et affirmer que tel n'a pas été son avis en signant la convention. Et, maintenant, voyons si les lois et les coutumes de la guerre acceptées par vingt-quatre nations, signées par vingt-quatre puissances, dont l'Angleterre, ont été respectées par celle-ci dans la guerre sud-africaine. Je ne veux pas apporter des accusations plausibles dans des récits de journaux ou moins authentiques ; je me limiterai à ce qu'on a pu observer de l'emploi des balles dum-dum, qu'il se serait servis les soldats anglais comme leurs ennemis. Je ne parlerai pas non plus de certaines accusations portées contre ces mêmes soldats qui se seraient comportés à l'égard de leurs prisonniers d'une manière épouvantable. Je n'ai à ce sujet que des informations du gouvernement du Transvaal; plutôt que de laisser ces accusations de circonstance, je me suis appuyé que sur les témoins oculaires et confirmés par le gouvernement anglais lui-même dans lesquels il a distribué au parlement. Je prendrai enfin mes informations dans les discours de députés anglais, parmi ceux de députés irlandais ceux-là, pour ne se laisser soupçoner de sympathie effectivement de la cause des Boers, — mais des réalités de la Grande-Bretagne. Anglaise. Deux faits sont reprochés au premier, c'est d'avoir apporté abus et la destruction dans les pays en guerre; le second, d'avoir entraîné dans ces dits de concentration — appelés par certains journaux anglais camps de concentration — les femmes, les enfants et de ceux voués à une mort certaine. Je prends la première accusation contre l'Angleterre, et je cite comme témoins un député très crédité à la Chambre des Communes, qui est à l'heure actuelle chef du parti libéral, ici ce qu'il a dit lorsqu'il était à la tête du parti libéral. Voici ce qu'il a dit lors d'un discours prononcé en octobre en
la Haye C'est au nom de l'maté que certains principes ont été rclamés à la conférence c'est au nom de l'humanité que ces principes sont aplibes dans toutes les guerres du e (Très n srèt bien!) C'est évidemment l'opinion des délégés de la conférence te je suis convaincu quaucun d'eux ne pourra m démentir et affirmer que tel n'a pas été son avis n signant la convention. Et, ,mnntatniae voyons si les lois et les coutumes de la guerre acceptées r vingt-quatre ntns, sgnés par vingt-quatre puissances, dont l'Angleterre, ont été respectées par celle-ci dans l guerre sudafricaine Je ne veux pas apporter des accusations plausibles dans esd récits de journaux ou moins authentiques ; je me limiterai à ce qu'on a pu observer de l'emploi des balles dum-dum, qu'il s serait servis les soldats anglais comme leurs m.snneie Je n parlerai pas non plus de certaines accusations portées contre ces même soldats qui se at comportés à l'égard de leurs prisonniers d'une manière épouvantable. Je n'ai à ce et que des informations du gounmet du Transvaal; plutôt ueq de lssr ces accusations de circonstance, je me suis appuyé q sur les éostnim oculaires et confirmés par le gouvernement anglais lui-même dans lesquels il distribué parlement. Je ndra enfin informations dans les discours de députés anglais, prm ceux de députés irlandais ceux-là, pour ne se laisser soupçoner de sympathie effectivement de l cs des Boers, — mais des réalités d la Grande-Bretagne. Anglaise. Deux faits sont reprochés au premier, c'est d'avoir apporté abus et la dstrctn dans les pays en guerre; l second, d'avoir entraîné dans ces dits de concentration — appelés par certains journaux anglais camps de concentration — les femmes, les enfants et d cx voués une mort certaine Je prends la première cticnuaoas contre l'Angleterre, et je cite comme témoins un député très crédité à la Chmbr des Communes, qui est à eueh'rl actuelle chef du parti libéral, ici c quil a dit lorsqu'il était à la têt du ari libéral. Voici ce q'l a dit lors d'un discours prononcé en octobre en
lui-même dans lesquels il a distribué au parlement. Je prendrai enfin mes informations dans les discours de députés anglais, parmi ceux de députés irlandais ceux-là, pour ne se laisser soupçoner de sympathie effectivement de la cause des Boers, — mais des réalités de la Grande-Bretagne. Anglaise. Deux faits sont reprochés au premier, c'est d'avoir apporté abus et la destruction dans les pays en guerre; le second, d'avoir entraîné dans ces dits de concentration — appelés par certains journaux anglais camps de concentration — les femmes, les enfants et de ceux voués à une mort certaine. Je prends la première accusation contre l'Angleterre, et je cite comme témoins un député très crédité à la Chambre des Communes, qui est à l'heure actuelle chef du parti libéral, ici ce qu'il a dit lorsqu'il était à la tête du parti libéral. Voici ce qu'il a dit lors d'un discours prononcé en octobre en Écosse, sir Campbell-Bannerman, qui était alors chef du parti libéral, ici ce qu'il a dit: "Quand nos patriotes se sont conduits dans le Sud-Africain, les femmes et les enfants, délaissés à leurs fermes brûlées et retenus par la force brutale de leurs capteurs à pied pendant des heures et des heures, jusqu'à ce que les rangers aient conduit ces créatures humaines à un camp anglais. Là, le butin humain est entassé comme un troupeau dans un coin quelconque, enclos, clouté, et on les laisse quelques jours dans ce cochon de lieu, sans abri aucun, sans feu, sanglotant sans soins, presque sans vêtement avec une nourriture absolument incompatible avec la santé, consistant en farine mêlée de choux, on en a le soir vers abondamment! Pas de soins pour les petits nourrissons, pas de soins pour les malades, pas de soins de considération pour les vieillards, pas de soins pour les femmes enceintes. Souvent pas d'eau potable! Puis, ces femmes et ces enfants sont transportés à pied, par des chemins non bordés, aux camps de concentration dont lord Ripon, un homme de grande valeur, ancien vice-roi des Indes, a dit qu'il est honteux qu'ils existent." Mon second témoin est un représentant des
lui-même dans lsqls il a distribué au parlement Je prendrai enfin mes informations dans els discours de députés anglais, parmi ceux de députés irlandais ceux-là, pour ne es se soupçoner de sympathie effectivement de la cause des Boers, mis des réalités de la GrandeBretagne Anglaise. Deux faits s reproché au pei cest d'avoir apporté abus et la destruction dans les pays en guerre; le scnd, 'avoir entraîné n ces dits de concentration — appelés par crtns journaux anglais camps de canotrtencnoi — les femmes, les enfants et de ceux voués à une mort certaine. Je prends la première accusation contre l'Angleterre, et e ceti cmm témoins un dépté très crédité à la Chambre des Communes qui est à l'heure actuelle chef du parti libéral, c ce qu'il a dit lrsq'l était à la tête du parti libéral. Voici c i a dit lors d'un discours prononcé en octobre en Écosse, sir Campbell-Bannerman, qui était alors chef du parti libéral ici ce qu'il a dit: "Quand nos patriotes se sont conduits dns le SudAai, les femmes et les enfants, délaissés à leurs fermes brûlés et retenus pr la force brutale de leurs capteurs à pied pendant des heures et des eurh,es jusqu'à ce que les as nt conduit ces créatures humaines à n camp anglais. Là, le butin humain est ntssé comme un troupeau dns un coin quelconque, enclos, clouté, et on les laisse quelques jours dans ce cchn de lieu, sans abri aucun, sans feu, sngltnt sans s,ions presque sans vêtement avec une nrrtr absolument incompatible avec a santé cnsstnt en farine mêlée de choux, on a le soir vers abondamment! Pas de soins pour les petits nourrissons, pas de soins pour les mlds, pas de soins d considération pour s vieillards, pas de soins pour les femmes enceintes. Souvent pas d'eau potable! Puis, ces femmes et cs enfants sont transportés à pd, par des chemins n bordés, aux camps de concentration dont lord Ripon, homme de rnde valeur, ancien ecroivi- des Indes, a dt qu'il est honteux qu'ils existent." Mon second témoin est un représentant des
heures, jusqu'à ce que les rangers aient conduit ces créatures humaines à un camp anglais. Là, le butin humain est entassé comme un troupeau dans un coin quelconque, enclos, clouté, et on les laisse quelques jours dans ce cochon de lieu, sans abri aucun, sans feu, sanglotant sans soins, presque sans vêtement avec une nourriture absolument incompatible avec la santé, consistant en farine mêlée de choux, on en a le soir vers abondamment! Pas de soins pour les petits nourrissons, pas de soins pour les malades, pas de soins de considération pour les vieillards, pas de soins pour les femmes enceintes. Souvent pas d'eau potable! Puis, ces femmes et ces enfants sont transportés à pied, par des chemins non bordés, aux camps de concentration dont lord Ripon, un homme de grande valeur, ancien vice-roi des Indes, a dit qu'il est honteux qu'ils existent." Mon second témoin est un représentant des Communes appartenant au parti conservateur. C'est M. Labouchere, pour nous dire qu'après ce plan de campagne de la désolation dans un vaste pays, de détruire les fermes, de détruire les instruments agricoles, il n'y a pas eu autant de calamités dans les temps modernes; l'un quand la Turquie a plongé l'Arménie dans la souffrance, l'autre quand le général Blanco a désolé Cuba. De tels agissements, je le rappelle, par des ordres. Voilà l'accusation pour les parties de la Chambre des communes du parti socialiste. Je prends maintenant le point de vue du soldat anglais. L'une a été publiée par le Morning Post, l'autre par le Daily Telegraph. La première par un des récents engagés qui ont livré près de la ferme "C'était une construction splendide", écrit-il. "Une construction splendide, établie sur un emplacement délicieux, l'équivalent d'un paradis. Nous avons enlevé le livret Pour en faire une croix qui a été placée sur la tombe d'un officier de la localité au Transvaal que nous avons brûlé de fond en comble. Parmi les villes d'Ermelo, Bethal, Carolina, Piet Retief, toutes les villes d'oriente. Cela est lamentable de détruire toutes les richesses et tous ces beaux meudon, mais ces villes se trouvaient à
hrs, jusqu'à ce que les rangers aient conduit ces créatures hms à un camp anglais. Là, le butin humain est ntssé cmm un troupeau dans un coin quelconque, enclos, clot, et on les laisse quelques jours dans c cochon de lieu, sans abri aucun, sans feu, sanglotant sans sns, presque sans vêtement vcae une nourriture absolument incompatible avec la santé, consistant n farine mêlée de choux, on en a le soir vers abondamment! Pas de soins pour les petits nourrissons, pas d soins pour les malades, pas de soins de considération pour les vieillards, pas de soins pour les femmes enceintes. Souvent pas d'eau potable! Puis, ces femmes t ces enfants sont trasrts à pied, par des chemins non bordés aux camps de concentration dont lord Ripon, un homme de grande valeur, ancien vice-roi des Indes, dit qu'il st honteux qu'ils existent." Mon second témoin est un erésent des mms appartenant au parti conservateur. C'st M. Labouchere, pour nous dire qu'après ce plan de campagne de la désolation dans un vaste pays, de détrr s fermes, de détruire les instruments agricoles, n'y a pas eu auant de calamités dans les temps modernes; l'un quand la Turquie a plngé l'Arménie dans la sffrnc, l'autre quand le général Blanco a désolé Cuba. D tels agissements, je l rappelle, par des os Voilà l'accusation pour les parties de la Chambre des communes du parti socialiste Je prends maintenant le point de vue du soldat anglais. L'une a été publiée par le Morning Post, l'autre par le Daily Telegraph. La première par un des récents engagés qui ont livré près de la ferme "C'était une construction splendide", écrit-il. "Une construction splendide, établie sur un emplacement délicieux, l'équivalent ud'n paradis Nous avons enlevé le ivre Pour en faire une crix qui été placée sur la tombe d'un ffcr de la localité Transvaal que nous avons brûlé de f en comble. Parmi ls villes d'Ermelo, Bethal, Crln, Piet Retief, eotstu les villes d'oriente. Cela est lamentable de détrr toutes les rchsss et tous ces beaux meudon, mais ces villes se trouvaient à
l'Arménie dans la souffrance, l'autre quand le général Blanco a désolé Cuba. De tels agissements, je le rappelle, par des ordres. Voilà l'accusation pour les parties de la Chambre des communes du parti socialiste. Je prends maintenant le point de vue du soldat anglais. L'une a été publiée par le Morning Post, l'autre par le Daily Telegraph. La première par un des récents engagés qui ont livré près de la ferme "C'était une construction splendide", écrit-il. "Une construction splendide, établie sur un emplacement délicieux, l'équivalent d'un paradis. Nous avons enlevé le livret Pour en faire une croix qui a été placée sur la tombe d'un officier de la localité au Transvaal que nous avons brûlé de fond en comble. Parmi les villes d'Ermelo, Bethal, Carolina, Piet Retief, toutes les villes d'oriente. Cela est lamentable de détruire toutes les richesses et tous ces beaux meudon, mais ces villes se trouvaient à l'écart des communications et servaient sans doute aux Boers. Actuellement il ne reste pas une seule ferme et nous détruisons toutes celles qui subsistent. La chronique d'un volontaire australien publiée par le Daily Telegraph écrit-il: "Je vis amener environ 1 000 moutons et chèvres angora, que les officiers ordonnèrent d'abattre aussitôt. Les soldats s'armèrent de bâtons, de fusils, et d'autres instruments aussi, puis dans le tas. Puis, cette besogne achevée, vers cinq heures, ils se retirèrent dans leurs compagnies. La moitié du troupeau, comme le comptait tout entier, était debout. Malheureusement beaucoup il manquait la langue. Il restait une troupe de nègres avec des haches pour achever l'ouvrage et, jusqu'à ce qu'il fut rempli du bruit des élans, attaquant sur les animaux et les êtres humains, et la tête de tous les victimes." Ne laisse-t-on pas assez l'idée bien comprendre de généraux et du gouvernement sur un vaste système de guerre et de destruction dans le pays. Des pareils faits, le gouvernement du Transvaal a fait entendre des plaintes. Il a écrit au général Kitchener, le général anglais. Les récits qu'il produit sont presque analogues à ce que je viens de savoir à peu près analogues à ce que j'ai
l'Arménie dans l sffrnc, l'autre quand le général Blanco a désolé Cuba. De tels agissements, je l rappelle, rpa des ordres. Voilà l'accusation pur parties de la Chambre des communes du parti socialiste. Je prnds maintenant le point de vue du soldat agla L'une a été publiée par le Morning Post, l'autre par le Daily Telegraph La première par un des récents engagés qui ont livré srèp de la ferme "C'était une construction splendide", écrit-il. "n cnstrctn splendide, établie ur un emplacement délicieux, l'équivalent dun paradis. os avons enlevé le livret Pour en faire une crx qui a été placée sur la tombe dun ofier de la localité ua Transvaal que nous avons brûlé de fond en comble. Parmi les villes d'Ermelo, B Carolina, Piet Retief, toutes les villes d'oriente. Cela est lamentable de détruire toutes les richesses e tous ces beaux meudon, mais ces villes s trouvaient à l'écart des communications e servaient sans doute aux Boers. Actuellement il ne reste pas une seule ferme et nous détruisons toutes es qui subsistent. L iunrochqe d'un volontaire australien publiée par le Daily Telegraph écrit-il: "Je vis amener environ 000 moutons chèvres angora, que les officiers ordonnèrent d'abattre aussitôt. Les soldats s'armèrent d bâtons, de fusils, t dautres instruments aussi, puis dans le tas. Puis, cette besogne achevée, vers cinq heures, ils s etrèen dans leurs compagnies. La moitié du troupeau, comme le comptait tout entier, étt debout. Malheureusement beaucoup il manquait a ae. Il restait une trp de nègres ac des haches pour achever l'ouvrage et, jusquà ce qu'il ft rempli d bruit des élans, ttqnt sur sel nmx et les êtres humains, et la têt de tous les victimes." Ne laisse-t-on pas assez l'idée bien comprendre de généraux et ud gouvernement sur n vaste st de guerre et de druion dans le pays. Des pareils faits, le oeee du Transvaal a fait entendre des plaintes. Il a ctiér au général Kitchener, le général anglais. Les récits i odu sont presque ous à c que je viens de savoir à peu près analogues à ce que j'
aussitôt. Les soldats s'armèrent de bâtons, de fusils, et d'autres instruments aussi, puis dans le tas. Puis, cette besogne achevée, vers cinq heures, ils se retirèrent dans leurs compagnies. La moitié du troupeau, comme le comptait tout entier, était debout. Malheureusement beaucoup il manquait la langue. Il restait une troupe de nègres avec des haches pour achever l'ouvrage et, jusqu'à ce qu'il fut rempli du bruit des élans, attaquant sur les animaux et les êtres humains, et la tête de tous les victimes." Ne laisse-t-on pas assez l'idée bien comprendre de généraux et du gouvernement sur un vaste système de guerre et de destruction dans le pays. Des pareils faits, le gouvernement du Transvaal a fait entendre des plaintes. Il a écrit au général Kitchener, le général anglais. Les récits qu'il produit sont presque analogues à ce que je viens de savoir à peu près analogues à ce que j'ai vu à peu près avec mes propres yeux. Il est utile pour que mon dossier soit complet, de détacher ces quelques faits supplémentaires. C'est avec indignation, dit cette lettre, que le gouvernement et le peuple ont appris l'acharnement politique suivie par les Britanniques et consistant elle-même, des Burghers de leurs terres, ont eu lieu de parcourir de plus une telle manière à toutes les lois de la colonie; et toutes les maquis ont été expulsées de leurs maisons brûlées avec leurs meubles, literie dont beaucoup, ainsi que d'autres, des femmes et des enfants de tout âge, ont été mis dans des voitures à leur exposer durant des séjours dans des camps, soumis au vent le plus froid et à l'absence totale de provisions. La plupart vont mourir peu-à-peu dans ces camps. Ces wagons chargés et si longtemps que des accidents sans des tués. Les personnes durent en butte aux mauvais traitements des soldats britanniques. Les administrateurs anglais eux-mêmes, l'autorité anglaise va confirmer toutes ces accusations portées contre l'armée envahissante. Je trouve, en effet, dans le Livre bleu qui vient d'être publié il y a quatre jours, une lettre d'un administrateur, M. Goold Adams, délégué actuel de l'Angleterre à l'administration de
aussitôt. Les soldats s'armèrent de bâtons, de fusils, et d'trs instruments aussi, puis dans le tas. Puis tt besone ahe vres cnq heures, ils se retirèn d leurs compagnies. La moitié du troupeau, comme le comptait tt entier ét debout. Malheureusement beaucoup il manquait la langue. Il restait une troupe de nrs av des haches pour achever 'ouvrage et, jusqu'à ce qu'il fut rempli du riubt des élans, attaquant s les nmx et les êtres humains, et la tête e tous es victimes." Ne laisse-t-on pas assez 'idée bien comprendre de génraux t du gouvernement sur un vaste système ed guerre et de nsdiroetcut dans le pays. Des pareils faits, le gouvernement du Trnsvl fait entendre des plaintes Il écrit au général Kitchener, le général anglais. Les récits qiu'l o sont presque analogues à c que je viens de savoir à peu près analogues à ce que j'ai vu à peu près avec mes propres yeux Il est tl pour que mon sresdoi soit complet, de détacher ces qlqs fts supplémentaires. C'st avec indignation, dit cette lere que le gouvernement et le ppl ont appris l'acharnement politique suivie par les Britanniques et consistant elle-même, ds Burghers de leurs terres, ont eu lieu de parcourir de plus une telle manière à ouetts les lois de la colonie; et toutes les maquis ont été expulsées d leurs maisons brûlées avec leurs meubles, literie dont beaup ainsi que d'trs, des e et ds ensafnt tout âge, ont été mis dans des ortsveui à leur xpsr duran des séjours a ds camps, soumis au vent le plus froid et à l'absence totale de provisions. La plupart vont mourir peuàpeu dans ces cmps. sCe wagons hargé et si longtemps que des accidents sans sde tués Les personnes durent en butte aux mauvais traitements des sldts britanniques. Les dmnstrtrs anglais euxmêmes 'autorité anglaise va confirmer toutes ces accusations portées contre l'armée envahissante. Je trv, en effet, dans le Lvr bleu ui vient d'être publié il y a quatre jours, une lettre d' administrateur, M. ld Adams délégué actuel de l'Angleterre à ladministration de
terres, ont eu lieu de parcourir de plus une telle manière à toutes les lois de la colonie; et toutes les maquis ont été expulsées de leurs maisons brûlées avec leurs meubles, literie dont beaucoup, ainsi que d'autres, des femmes et des enfants de tout âge, ont été mis dans des voitures à leur exposer durant des séjours dans des camps, soumis au vent le plus froid et à l'absence totale de provisions. La plupart vont mourir peu-à-peu dans ces camps. Ces wagons chargés et si longtemps que des accidents sans des tués. Les personnes durent en butte aux mauvais traitements des soldats britanniques. Les administrateurs anglais eux-mêmes, l'autorité anglaise va confirmer toutes ces accusations portées contre l'armée envahissante. Je trouve, en effet, dans le Livre bleu qui vient d'être publié il y a quatre jours, une lettre d'un administrateur, M. Goold Adams, délégué actuel de l'Angleterre à l'administration de l'Etat d'Orange et qui va confirmer le plan bien arrêté de ceux qui dirigent cette campagne abominable contre les laboureurs du Sud-Africain. Il y a lutte entre l'administration civile et l'administration militaire au sujet de la dépense occasionnée par les camps de concentration; l'administration civile se plaint d'avoir à payer cette dépense. Elle en réfère au Gouvernement. Voici la lettre que je trouve dans le Livre bleu : « Bien que l'administration civile de la colonie supporte actuellement la lourde dépense des camps de concentration, je suis d'avis, de la façon la plus absolue, que cela est un abus. Le seul but du commandant en chef de l'armée, en créant ces camps, a été d'enlever des régions lointaines des personnes qui, par leur présence dans ces régions, devaient être, bon gré malgré, en état de prêter aide aux combattants ennemis. Leur concentration dans les camps a donc nettement constitué partie d'un plan militaire contre les Boers qui luttent encore. Dans ces conditions, c'est à la caisse militaire qu'incombe la dépense.» M. Goold Adams nous dévoile bien les instructions données aux armées, les ordres proscrits aux troupes par le Gouvernement. Bien entendu, celui-ci essaie de se disculper et, dans le Livre
terres, ont eu lieu d parcourir de plus une telle manière à toutes les lois de la colonie; et seutot les maquis ont été epssueléx de leurs maisons blées aec leurs meubles, literie dont beaucoup, ainsi que d'trs, des femmes et des enfants de tt âge, ont été mis dans des voitures à leur exposer durant des séjours dans des camps soumis au vent le plus o et à l'absence totale de provisions. La plupart vont mourir pe-àe dans ces camps. Ces wagons chargés et si longtemps que des accidents sans des tués. Les personnes durent en butte aux mauvais traitements sed soldats britanniques. Les adiseus ngls eux-mêmes, l'autorité anglaise va confirmer toutes ces accusations portées contre l'armée envahissante. Je trouve, en effet, dans le Livre bleu qui vient d'être publié il y a quatre jours, u lettre d'un administrateur, M. Goold Adams, délégué actuel de l'Angleterre à dnistao de lEtat d'Orange et qui v confirmer le plan bien térraê de ceux qui dirigent cette campagne abominable contre les laboureurs du Sud-Africain. Il y a lutte entre l'administration civile et l'administration militaire au sujet de la dépense occasionnée par ls camps de cncntrtn; l'administration cii se an d'avoir à payer cette dépense. Elle en réfère au Gouvernement. Voici la lettre que je trouve dans le Livre bleu : « Bien que l'administration civile d la colonie toppruse actuellement la lourde ense des camps de concentration, je suis d'avis, de la façon la plus absolue, que cela est un abus. Le leus but du commandant en chef de l'armée, en créant ces camps, a été d'enlever des régions lntns des personnes qui, par leur présence dans e régions, devaient être, bon gré malgré, en é de prêter aide aux combattants ennemis. Leur cncntrtn dans les camps a dnc nettement constitué partie 'un plan militaire contre les Boers qui luttent encore. Dns ces conditions, c'est à la caisse militaire qu'incombe la dépense.» M. Goold Adams nous dévoile bien l instructions données aux armées, ls ordres proscrits aux psteruo r le Gouvernement. Bn entendu, celui-ci essaie de se disculper et, dans le Livre
cette dépense. Elle en réfère au Gouvernement. Voici la lettre que je trouve dans le Livre bleu : « Bien que l'administration civile de la colonie supporte actuellement la lourde dépense des camps de concentration, je suis d'avis, de la façon la plus absolue, que cela est un abus. Le seul but du commandant en chef de l'armée, en créant ces camps, a été d'enlever des régions lointaines des personnes qui, par leur présence dans ces régions, devaient être, bon gré malgré, en état de prêter aide aux combattants ennemis. Leur concentration dans les camps a donc nettement constitué partie d'un plan militaire contre les Boers qui luttent encore. Dans ces conditions, c'est à la caisse militaire qu'incombe la dépense.» M. Goold Adams nous dévoile bien les instructions données aux armées, les ordres proscrits aux troupes par le Gouvernement. Bien entendu, celui-ci essaie de se disculper et, dans le Livre bleu — car je prends tous mes renseignements dans les documents officiels publiés à Londres — lord Kitchener dit : « Oui, c'est vrai, j'ai été obligé d'ordonner des incendies de fermes, d'amener dans les camps de reconcentration les femmes et les enfants que j'ai fait saisir et enlever par la force ; mais que voulez-vous ? Botha, le général du Transvaal ne veut pas laisser les soldats boers venir à nous, devenir des déserteurs. S'il ne les laisse pas libres de se rendre, de trahir leur patrie, j'userai de représailles vis-à-vis des femmes, des enfants et des vieillards boers.» Telles sont les excuses à ces crimes fournies par le généralissime anglais dans le Livre bleu publié le 16 décembre dernier; or, je vous demande s'il est possible de les accepter. Quelle n'eût pas été l'indignation soulevée en France en 1870, alors que les Prussiens avaient envahi notre territoire, et que Gambetta, à cette époque l'âme de la patrie, appelait à lui tous les hommes capables de porter les armes, si le général en chef anglais lui avait écrit : « Vous n'avez pas le droit de prendre ces hommes avec vous; si vous le faites, nous userons de représailles
cette dépense ellE n réfère au Gouvernement. Voici la lettre que je trouve dans le Lir bleu : « Bien que l'administration civile de la coloi supporte actuellement la lourde dépense des cmps de concentration, je suis davis de la fçn la plus absolue, que cela u abus. Le seul but du commandant en chef de l'armée, en créant ces camps, a été d'nlvr ds égion lointaines des personnes qui, par leur prénce dans ces régions, devaient êtr, bon gré malgré, en état d prêter aide x combattants ennemis. Leur concentration dans les camps a dnc nettement constitué partie ' plan ite contre Boers qui luttent encore. Dans ces conditions, c'est à la caisse militaire qu'incombe la dépns.» M. Goold Adams nous dévoile bien les instructions données aux aées, les ordres proscrits aux troupes par le Gouvernement. Bien entendu, celui-ci essaie de se disculper et, dans le Le bleu — car je prends tous mes renseignements dans les documents oescliiff publiés à Londres — lord rKechetni dit : « Oui, c'est vrai, 'ai été obligé d'rdnnr des incendies de fermes, d'mnr dans les camps de rcncntrtn les femmes et les enfants que j'ai fait saisir t enlever par la force ; mais qu voulez-vous ? Botha, le générl du Transvaal n veut pas easslir les soldats boers venir à nous, devenir s déserteurs. S'il ne les lss pas libres de es rendre, de trahir leur patrie, j'userai de ersailes vis-à-vis des femmes, des enfants et des vieillards brs.» Telles sont les esscuex à ces crimes fournies par e généralissime anglais dans le Livre bleu publié le 16 décembre drnr; or, je vous demande s'il est possible de les accepter. Quelle n'eût pas été l'indignation soulevée en France en 1870, alo que les Prussiens avaient envahi notre territoire, et que mbt à cette équ lâme de al patrie, appelait à lui tous les hommes capables de prtr les armes, si le général en chef anglais lui avait écrit : « Vous n'avez pas le droit de prendre es hommes avec vous; si vous e faites, nous userons de représailles
la force ; mais que voulez-vous ? Botha, le général du Transvaal ne veut pas laisser les soldats boers venir à nous, devenir des déserteurs. S'il ne les laisse pas libres de se rendre, de trahir leur patrie, j'userai de représailles vis-à-vis des femmes, des enfants et des vieillards boers.» Telles sont les excuses à ces crimes fournies par le généralissime anglais dans le Livre bleu publié le 16 décembre dernier; or, je vous demande s'il est possible de les accepter. Quelle n'eût pas été l'indignation soulevée en France en 1870, alors que les Prussiens avaient envahi notre territoire, et que Gambetta, à cette époque l'âme de la patrie, appelait à lui tous les hommes capables de porter les armes, si le général en chef anglais lui avait écrit : « Vous n'avez pas le droit de prendre ces hommes avec vous; si vous le faites, nous userons de représailles vis-à-vis des femmes, des enfants, des non-combattants». Evidemment pareille conduite eût soulevé une protestation indignée de toutes les puissances. [Applaudissements sur divers bancs.] Mais, me dira-t-on, le gouvernement anglais déplore sans doute ce qui se passe; ce sont là les nécessités des guerres lointaines. Non, messieurs. L'interpellation que nous apportons aujourd'hui à la tribune de la Chambre française a été développée, avant la nôtre, dans les deux chambres anglaises. Au sujet des incendies et des rapts dont je viens de parler, le ministre qui répondait à une question de sir Balfour, M. Balfour, déclarait je cite textuellement — que « tout ce qui se fait dans l'Afrique du Sud est approuvé par le gouvernement; les incendies de fermes, ajoutait-il, sont imposés par des nécessités politiques ». N'est-ce pas là, messieurs, au premier chef, la violation volontaire de toutes les lois et coutumes de la guerre codifiées à la Haye et reconnues par les puissances et par l'Angleterre en principe ? Voilà un premier point établi. On a-il avéré que des troupes ennemies ont été jetées dans des camps de concentration. Voyons maintenant comment sont traités dans ces camps ceux qui y ont été jetés. (Mouvements divers.) Je me suis promis
la force ; ms que voulez-vous ? Botha, l nlégéra du Transvaal e veut pas laisser les soldats boers venir à ,snou devenir des déserteurs. S'il ne les laisse pas libres de se rendre, de trhr leur patrie, jrusae'i de représailles vis-à-vis e femmes, des enfants et des vieillards boers.» seTlel sont les xcss à cs crimes fournies par le généralissime ngls dans le Livre bleu pblé le 16 décembre dernier; or je vous demande s'il est possible de l accepter. Quelle ûne't pas été l'indignation soulevée en France en 1870, lrs que les Prussiens vaet envahi notre territoire, et que Gambetta, à ctt époque l'âme de la patrie, appelait à l tosu les hommes capables de prtr ls armes, si le général en cehf anglais lui avit écrit : « Vous n'avez pas le dit d prendre ces hommes vc s;ouv si vous l faites, nous esuosnr de représailles vis--vis de femmes, des enfants des non-combattants». Evidemment pareille conduite eût slvé une prtsttn indignée de toutes les pse [Applaudissements sr divers ]ba.scn Mais, me dr-t-n, le entovrmgunee anglais déplore sans doute ce qui se passe; ce sont là e nécessités des guerres lointaines. Non messieurs L'interpellation que ou apportons aujourd'hui à la tribune d la Chambre française a été développée, avant la nôtre, dans les deux chmbrs anglaises. Au sujet des incendies t s rpts dont je vns de parler, le ministre qui répondait à n question de sir Balfour, M. Balfour, déclarait je ct textuellement que « tout c qui s fait dans l'frq du Sud est approuvé par le gouvernement; les incendies de fermes, jtt-l, sont imposés par des neés politiques ». Nteesc-' pas là, mssiur au premier chef, la violation volontaire de toutes les l et coutumes de la grr codifiées la He et reconnues par les supnisesac et par l'ngltrr en principe ? Voilà un premier point établi. n a-il av q ds tue ennemies ont été jetées dans des camps de concentration. Voyons maintenant comment sont traités dans ces camps ceux qui y ont été jetés (Mouvements divers.) Je me suis promis
aujourd'hui à la tribune de la Chambre française a été développée, avant la nôtre, dans les deux chambres anglaises. Au sujet des incendies et des rapts dont je viens de parler, le ministre qui répondait à une question de sir Balfour, M. Balfour, déclarait je cite textuellement — que « tout ce qui se fait dans l'Afrique du Sud est approuvé par le gouvernement; les incendies de fermes, ajoutait-il, sont imposés par des nécessités politiques ». N'est-ce pas là, messieurs, au premier chef, la violation volontaire de toutes les lois et coutumes de la guerre codifiées à la Haye et reconnues par les puissances et par l'Angleterre en principe ? Voilà un premier point établi. On a-il avéré que des troupes ennemies ont été jetées dans des camps de concentration. Voyons maintenant comment sont traités dans ces camps ceux qui y ont été jetés. (Mouvements divers.) Je me suis promis de ne voir apposer que des faits absolument authentiques. M. Mesureur. Nous les connaissons; l'opinion publique est éclairée. M. Georges Berry. Vous me direz que l'opinion publique est éclairée : je le crois aussi, mais il est bon que ces faits soient apportés à cette tribune. Je n'ignore pas que vous avez hâte de faire voter le budget. Si j'étais à votre place, j'agirais comme vous; mais, rassurez-vous, je ne retarderai pas longtemps la suite de la discussion du budget; je n'en ai que pour quelques instants. Je vous demande seulement la permission de citer quelques faits. M. Louis Brunet. Vous demandez l'intervention de la France ? M. Georges Berry. Vous verrez ce que dit mon ordre du jour, mon cher collègue. Permettez-moi de terminer mes explications et n'allez pas plus vite que moi, je vous en prie. Ces enfants, ces vieillards, ces femmes sont jetés, comme je vous l'ai dit, dans des camps de concentration. Des sociétés en Hollande, en Belgique, en Angleterre et en France se sont formées pour recueillir des subsides et envoyer des secours à ceux qui luttent dans l’Afrique du Sud. Notamment une société anglaise fut constituée pour porter des secours à ces régions africaines,
aujourd'hui à la tribune de la Chambre française a été développée, avant la nôtre, dans les edxu chambres anglaises. Au sujet des incendies et des rapts dont je viens de parler, le ministre qui répondait à une question de sir Balfour, M. Balfour, déclarait je cite textuellement — que « tout ce qui se fait dans l'Afrique du Sud est approuvé r le gouvernement; les incendies de fermes, ajoutait-il, sont imposés par des nécessités politiques ». N'est-ce pas là, messieurs, premier chef, la violation volontaire de toutes les lois et coutumes e la guerre codifiées à la Haye et reconnues par les puissances et par lAngleterre en pipe ? Voilà un premier point établi. On avéré que des troupes ennemies ont été jetées dans des camps cocetati Voyons maintenant comment sont traités dans ces camps ceux qui y ont été jetés. (Mouvements divers.) Je me suis promis de ne voir apposer que des faits absolument authentiques. M. Mesureur. Nous les connaissons; l'opinion publique st éclairée. M. Georges Berry. Vous me direz que 'onin publique est éclairée : je l crois aussi, mais il st bon que ces faits soient aor à cette tribune. Je n'ignore pas que vous avez hâte d faire voter le budget. Si j'étais à votre place, j'agirais comme vous; mais, rassurez-vous, je ne retarderai pas longtemps l suite de la discussion du budget; j n'en ai que pour quelques instants. Je vu demande seulement la permission de citer quelques fis. M. Louis Brunet. Vous demandez l'intervention de l rce ? M. Georges Berry. Vous vrrz ce que dit mon ordre du jour, mon cher collègue. Permettez-moi d terminer mes explications et n'allez pas plus vite que moi, je vs en prie. Ces enfants, ces vieillards, ces femmes sont ,estéj comme je vous l'ai dit, dans d camps de etran. Des sociétés en Hollande en Belgique, en Angleterre et en France se sont formées pour recueillir des sbsds et envoyer des secours à ceux q luttent dans l’Afrique du Sud. tmet une société anglaise fut constituée pour porter des scr à ces régions africaines,
vous avez hâte de faire voter le budget. Si j'étais à votre place, j'agirais comme vous; mais, rassurez-vous, je ne retarderai pas longtemps la suite de la discussion du budget; je n'en ai que pour quelques instants. Je vous demande seulement la permission de citer quelques faits. M. Louis Brunet. Vous demandez l'intervention de la France ? M. Georges Berry. Vous verrez ce que dit mon ordre du jour, mon cher collègue. Permettez-moi de terminer mes explications et n'allez pas plus vite que moi, je vous en prie. Ces enfants, ces vieillards, ces femmes sont jetés, comme je vous l'ai dit, dans des camps de concentration. Des sociétés en Hollande, en Belgique, en Angleterre et en France se sont formées pour recueillir des subsides et envoyer des secours à ceux qui luttent dans l’Afrique du Sud. Notamment une société anglaise fut constituée pour porter des secours à ces régions africaines, des secours tant aux Anglais qu'à leurs ennemis. Une déléguée, miss Hobbesouse, fut envoyée par cette société anglaise afin de donner aux uns et aux autres les secours qu'elle devait distribuer. Le premier camp de concentration qu'elle visita fut celui d' Bloemfontein. Elle fut tellement indignée qu'elle fit un rapport sur ce qu'elle avait vu. Je vous demande la permission d'en citer quelques lignes. Je ferai remarquer à la Chambre que miss Hobbesouse est une Anglaise, qu'elle habite Londres, qu'elle était la déléguée de dames anglaises et que son récit n'a jamais été contesté. « Il était à peu près quatre heures d’après-midi brûlant, lorsque je mis le pied dans le camp. Je n'essaierai point de vous dire ce que je ressentis à son aspect; cela me serait impossible. « Je commençai par chercher une femme dont j'avais rencontré la sœur à Capetown. La difficulté est grande de se retrouver dans un village de tentes qui ont toutes la forme de cloches, sans rues, ni nom, ni numéro. Il y a près de 2,000 personnes dans ce camp seul (sans compter quelques hommes ayant fait leur soumission et appelés des chefs de guerre, des capitaines) et plus de 500 enfants.
vous avez hât de faire voter le butg.ed Si j'étais à vre place, j'agirais comme vous mais, rassurez-vous, je ne retarderai pas longtemps la suite de la discussion du budget; j en'n ai que pour uesequlq instants. Je vous demande seulement la permission de citer quelques faits. M. Louis Brunet. Vous demandez l'intervention de la France ? M. Georges Berry. Vus verrez ce que dit mon ordre du jour, mon cher llèe Permettez-moi de eeritnmr mes explications et nallez pas plus vite que moi, j vous en prie. Ces enfants, c vieillards sce fmms sont jtés, comme je vous l'ai d, dans des camps de concentration. De sociétés en Hollande, en Belgique, en Angleterre et en Frnc se sont formées pour recueillir des sbsds et envoyer des secours ceux qui luttent dans l’Afrique ud Sud. Notamment une société anglaise fut constituée oupr porter des secours à ces régions africaines, des secours tant aux Anglais qu'à les ennemis. neU déléguée, miss Hobbesouse, fut envoyée par cette société anglaise fn de donner aux uns et aux rseuta les secours quelle devait distribuer. Le premier camp de concentration qu'elle visita fut celui d' Bloemfontein. Elle ftu tellement indignée qu'elle fit un rapport sur ce qu'elle avait vu Je vous demande la permission d'en rietc quelques lignes. Je ferai remarquer à la Chambre que miss Hobbesouse est une Anglaise qu'elle habite Londres, q'll était al délégé de dames anglaises et q son récit n'a jamais été contesté. « Il était à peu près quatre heures d’après-midi brûlant, lorsque je ms l pied dans le pm.ca Je n'essaierai point d vous dire ce que je ressentis à son aspect; cela me serait impossible. « Je commençai par chercher une femme dont j'avais rencontré la sœur à Capetown. La dffclté st adegrn de se retrouver dans n village de tentes qui ont tts la forme d cloches, sans rs, ni om, i nmér. Il y près de 2000 personnes dans ce camp seul (sns compter quelques omshme ayant ft leur soumission et appelés des schfe de guerre, des capitaines) et plus de 500 enfants.
sur ce qu'elle avait vu. Je vous demande la permission d'en citer quelques lignes. Je ferai remarquer à la Chambre que miss Hobbesouse est une Anglaise, qu'elle habite Londres, qu'elle était la déléguée de dames anglaises et que son récit n'a jamais été contesté. « Il était à peu près quatre heures d’après-midi brûlant, lorsque je mis le pied dans le camp. Je n'essaierai point de vous dire ce que je ressentis à son aspect; cela me serait impossible. « Je commençai par chercher une femme dont j'avais rencontré la sœur à Capetown. La difficulté est grande de se retrouver dans un village de tentes qui ont toutes la forme de cloches, sans rues, ni nom, ni numéro. Il y a près de 2,000 personnes dans ce camp seul (sans compter quelques hommes ayant fait leur soumission et appelés des chefs de guerre, des capitaines) et plus de 500 enfants. « Il est difficile de s'imaginer la chaleur qu'il fait en dehors de ces tentes et la suffocation que l'on éprouve à l'intérieur ! Nous étions assis dans la tente de Mme B. sur des couvertures litées en rouleaux ; le sol était sale en toutes saillances ; des dizaines de moustiques et d'innombrables punaises faisaient tache sur toutes choses. Pas de chaise, pas de table, ni assez de place pour en mettre ; pour tout meuble, une caisse en bois blanc, posée debout et servant de petit garde-manger. Dans cette chétive tente, vivent cinq enfants de Mme B.. Nombre de tentes ont des habitants plus nombreux. Surviennent Mme P. et puis Mme R. et d'autres encore. Toutes m'ont raconté leur histoire, nous gémissons ensemble. Les nuits où il pleut, l'eau traverse la toile ou passe en dessous comme elle sait le faire dans ces pays-ci, mouillant les couvertures des gens couchés par terre. Pendant que nous étions assises, un serpent pénétra dans la tente; une vipère, disaient les femmes qui se sauvèrent, tandis que je l'attaquais avec mon ombrelle. Après quelques instants de lutte, je blessai le serpent qui fut achevé par un homme armé d'un maillet. « Mme
sur ce qu'elle avait vu. Je vous demande la permission n cier qlqs lignes. Je ferai remarquer à la Chambre que is Hobbesouse est une Anglaise quelle habite Loes qu'elle était la déléguée de dames anglaises et q son récit na jamais été contesté. « Il était peu près quatre hues d’après-midi ra, lorsque je mis le pied dans le camp. Je n'essaierai point de vous dr ce que je rsntis à son aspect; cela me serait iml.iesbpos « Je commençai par chercher une meemf dont j'avais rencontré la sœur à Capetown La dffclté tse rnd d se rtrvr dans llgveai de tentes q o toutes la frm de cloches, sans rues, n nom, ni numéro. l y a près de ,000 personnes snad ce a seul sans compter quelques hommes ayant ft leur soumission et appelés des chefs de ue, des capitaines) et plus de 500 enfants. « Il est difficile de simaginer la chlr q'l fait n dehors de ces tentes t la suffocation que 'on érou à lintérieur ! Nous tios assis dans la tente de Mme B. sur ds couvertures litées n rouleaux le sol atéti sale en toutes saillances ; des dizaines de moustiques et 'innombrables punaises faisaient tache sur toe choses. Ps d sa,echi s de table, ni assez de place pour en mettre ; pour tout eue une caisse en bois blanc, posée bou et servant de petit gardemanger Dans cett chétive n, ven cinq enfants de Mme B.. Nombre de tnts ont des haitbtsna plus nombreux. Surviennent Mme P. et puis Mm R. et d'trs encore. Toutes m'ont raconté leur stoir nous gémissons ensemble. L nuits ù l pleut, l'eau traverse la tl ou passe en dessous cmm elle sait le faire dans cse pays-ci, mouillant les couvertures des gens hcscoéu par terre. Pendant que nous étions ssises un epent pénétra dans la tente; une vipère, disaient les femmes qui se sauvèrent, tandis q je l'attaquais avec mn ombrelle. Après quelques instants de lutte, j blessai le serpent qui fut aeéhcv par un homme armé nu'd maillet. « Mme
de moustiques et d'innombrables punaises faisaient tache sur toutes choses. Pas de chaise, pas de table, ni assez de place pour en mettre ; pour tout meuble, une caisse en bois blanc, posée debout et servant de petit garde-manger. Dans cette chétive tente, vivent cinq enfants de Mme B.. Nombre de tentes ont des habitants plus nombreux. Surviennent Mme P. et puis Mme R. et d'autres encore. Toutes m'ont raconté leur histoire, nous gémissons ensemble. Les nuits où il pleut, l'eau traverse la toile ou passe en dessous comme elle sait le faire dans ces pays-ci, mouillant les couvertures des gens couchés par terre. Pendant que nous étions assises, un serpent pénétra dans la tente; une vipère, disaient les femmes qui se sauvèrent, tandis que je l'attaquais avec mon ombrelle. Après quelques instants de lutte, je blessai le serpent qui fut achevé par un homme armé d'un maillet. « Mme P. est très courageuse et calme. Elle a six enfants dont l'âge va de quinze à deux ans et ne sait pas ce qu'ils sont devenus, car elle en fut brusquement séparée. Son mari est détenu quelque part à Bloemfontein, mais il ne lui est pas permis de venir la voir. Elle attendait ses couches dans trois semaines et cependant elle était obligée de se tenir couchée sur la terre, le corps meurtri et les membres raidis, ou encore accroupie sur une couverture roulée, car depuis plus de deux mois elle n'avait rien pour s'asseoir. Vous auriez, j'en suis sûr, tout de suite pensé à lui procurer un matelas; je lui demandai donc si elle voulait en accepter un. Elle accepta avec reconnaissance, et hier je n'ai pas eu de cesse que je n'eusse découvert le matelas pour elle. Dans sa maison les lits étaient prêts, mais tout a été perdu. « Voici un cas seulement, très ordinaire parmi des centaines et des centaines. Ces femmes sont admirables. Elles pleurent fort peu et ne se plaignent jamais. L'immensité de leurs souffrances, de leurs pertes, de leurs craintes, des affronts qu'elles endurent semble leur avoir enlevé le don des larmes. Ces
de moustiques e dinnombrables punaises faisaient tache sur toutes choses. Pas de asehc,i pas de table ni assez de place pour en mttr ; pr tout meuble, une caisse en bois blanc, posée debout et servant de petit grde-an Dans cette chétive tente, vivent q enfants de Mme B Nombre de tentes ont des habitants plus nombreux. Surviennent Mme P. et ps Mme R. et d'autres encore. Toutes m'ont raconté eu histoire, nous éins ensemble. Les nuits où il pleut, leau traverse la toile ou passe en dusoess comme elle sait le faire dans ces pays-ci, mouillant les couvertures des gens couchés pr terre. Pendant que nous étions assises, un serpent pénétra dans la tente; un vipère, disaient les femmes i se sauvèrent, tandis qe je l'attaquais avec mon ombrelle. Après quelques nstnts de lutte, je blessai serpent qui fut achevé par un me armé d'un maillet. Mme P. est très courageuse et calme. Elle six enfants dont l'âge va de quinze à deux ans et ne sait psa ce qu'ils sont devenus, car elle en fut brusquement spé Son mari st ét quelque part Bloemfontein mais il ne lui st pas permis de veni la voir. Elle iadatnett ses oce dans trois semaines e cependant ll étt obligée d se tenir couchée sr la terre le corps meurtri et les membres raidis, ou encore accroupie sur ne couverture roulée, car depuis plus de deux mois elle 'avait e pour s'asseoir. Vous auriez, j'en ussi sûr, tout de suite pensé à lui procurer un matelas; je lui demandai on si elle voulait en accepter n Elle accepta ve reconnaissance, et hier je n'ai pas eu de cesse que je neusse découvert le matelas pour elle. n sa maison les lits étaient prêt, mais tout a été perdu. « Voici un cas seulement, très orinair parmi des centaines et des centaines. Ces femmes sont admirables. Elles ernpeltu fort peu t ne se plaignent jamais L'immensité de leurs souffrances, de r pertes, d leurs craintes, s asotnfrf qu'elles endurent semble leur avoir nlev le don eds larmes. Ces
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Deux qui ont la fièvre typhoïde sont à l'hôpital (une espèce de baraque en zinc), les quatre autres sont dans la tente même; Mme M. est dans un état de grossesse avancée. Elle a des ressources et serait contente de pouvoir se loger dans la ville ou s'en aller chez des parents habitant la colonie du Cap ; cependant Mme M. est contrainte de rester au camp où elle voit ses enfants dépérir. C'est pour eux qu'elle retrouve ses larmes et demande à cor et à cri qu'on la laisse libre d'aller où elle voudra et de prendre à sa charge la subsistance de sa famille. « Quant au système des camps, je dis que c'est de la cruauté sur une vaste échelle et jamais il ne s'effacera de la mémoire de ces gens. Ce sont les enfants qui sont en effet les plus durement frappés. Avec cette terrible chaleur et la nourriture insuffisante et impropre qu'on leur donne, ils dépérissent quoi que vous fassiez et quoi que fassent les autorités. » Miss Hobbesouse parcourt les camps de Bloemfontein, de Springbokfontein et de Kimberley. Une fois arrivée à ce camp, comme elle a fait parvenir en Angleterre des récits qui ne plaisent pas à l'administration, on lui refuse l'entrée des autres camps. Ici je fais remarquer au ministre des affaires étrangères que nous sommes en présence d'une nouvelle violation des lois acceptées à la conférence de la Haye qui veut que toutes les sociétés chargées de porter des secours passent pénétrer dans les camps et dans tous les endroits où sont renfermés les prisonniers. Miss Hobbesouse est revenue au Cap il y a quelques semaines. Mais sans lui laisser le temps de débarquer les secours qu'elle apportait pour les Anglais comme pour les Transvaliens, on la lie, on la garrote, elle est jetée dans une couverture et rembarquée de force pour l'Angleterre où elle est arrivée il y a quelques jours. Je ne continuerai pas la lecture de ce qu'elle dit à propos des autres camps. C'est toujours les mêmes constatations : entassement des prisonniers, insuffisance d'organisation pour les soins
Deux qui ont la fièvre typhoïde snt à l'hôpital (une sèpece de baraque en zinc), les quatre aue sont dans la tente même; Mm M. est dans un état de grssss avancée. Elle a ds ressources et serait contente de ruiovpo se loger dans la ville ou s'en aller chez des prnts habitant la cln du Cap ; cpndnt Mme M. ste contrainte de rester au cmp où elle voit ses enfants dépérir. C'est pour eux qu'elle retrouve ses larmes et dande à cor et à cri qu'on laisse libre daller où ll voudra et de prendre à sa cehgra la subsistance de sa famille. « Quant au système ds camps, dis que c'est de la crté urs n vaste échelle et saiamj il ne s'effacera de la mémr de ces gens. Ce sont ls enfants qui sont en effet les plus durement frappés. vc cette terrible chaleur et la nourriture insuffisante et impropre qu'on leur donne, ils dépérissent q que vous fsesazi et quoi que fassent les autorités. » Miss Hobbesouse parcourt ls cmp de Bloemfontein, d Springbokfontein et de iyKmbre.le Une fois arrivée à ce camp comme elle ft parvenir en Angleterre des récits qui ne plaisent pas à l'administration, on lui refuse l'entrée des autres camps. Ici je fais remarquer au ministre des affaires rtaéesnègr que nous oessmm n présence du nouvelle violation des lois acceptées à la fece de la Haye qui veut que toutes s éssitéco chargées de porter des secours passent pénétrer dans les cmps et dans tous les endroits où sont renfermés les prisonniers. Miss Hobbesouse est revenue au Cap il y a quelques semaines. Mais sans lui laisser l temps de débarquer les secours quelle apportait pour l Anglais comme pour les Transvaliens, on la lie, on l garrote, elle st jetée dans une couverture et rembarquée de force pour l'ngltrr ù elle est arivé il a quelques jours. Je ne continuerai pas la lecture de c qu'elle dit propos des atr camps. C'est toujours les mêmes cnstttns entassement des prisonniers insuffisance d'organisation pour les oin
ne plaisent pas à l'administration, on lui refuse l'entrée des autres camps. Ici je fais remarquer au ministre des affaires étrangères que nous sommes en présence d'une nouvelle violation des lois acceptées à la conférence de la Haye qui veut que toutes les sociétés chargées de porter des secours passent pénétrer dans les camps et dans tous les endroits où sont renfermés les prisonniers. Miss Hobbesouse est revenue au Cap il y a quelques semaines. Mais sans lui laisser le temps de débarquer les secours qu'elle apportait pour les Anglais comme pour les Transvaliens, on la lie, on la garrote, elle est jetée dans une couverture et rembarquée de force pour l'Angleterre où elle est arrivée il y a quelques jours. Je ne continuerai pas la lecture de ce qu'elle dit à propos des autres camps. C'est toujours les mêmes constatations : entassement des prisonniers, insuffisance d'organisation pour les soins à donner aux malades, pas d'abri, pas de vêtements, pas d'eau potable, toutes constatations d'ailleurs confirmées par les rapports des autorités anglaises. Les conséquences de ces traitements ne se sont pas faites attendre et voici la statistique retraçant le nombre d'enfants morts dans les camps depuis le mois de juin dernier, par le Livre bleu. Il y a eu 50,000 enfants internés dans les camps de concentration; en juin, on releva 822 décès; en juillet, 1,312; en août, 2,134; en septembre, 2,293; en octobre, 2,561; en novembre, 2,800; c'est-à-dire que le nombre augmente tous les mois et que, suivant cette proportion, au bout de dix-huit mois il n'y aura plus d'enfants vivants dans les camps de concentration. Nous avons, en effet, pour ces cinq mois, 11,952 décédés. Mais laissez-moi vous parler d'un camp spécial où le nombre des décès dépasse encore celui que je viens de vous donner : c'est le camp de Kronstadt. Je relève à la page 292 du Livre bleu, sur la mortalité des camps de concentration, le chiffre de 1,176 décédés pour 1,000 par an, c'est-à-dire qu'en moins d'un an, si cette mortalité continue, tous les pauvres petits Boers détenus à Kronstadt auront disparu. Quelle est
ne plaisent pas à l'administration, on lui refuse l'entrée des autres camps. Ici je fais reme au ministre des affaires étrangères que ns sommes en présence d'une nouvelle violation des ls acceptées à la conférence de Hye qui veut que toutes les sociétés arge de porter ds secours pssnt pénétrer dans les cmps et n tous les endroits où sont renfermés les prisonniers. Miss Hobbesouse est revenue au Cap il y a quelques semaines. Ms sans lui laisser le temps de débarquer les secours qu'elle appottair pour les Anglais com pour les Transvaliens, on la lie, n la garrote, elle est jetée dans une couverture et emrqu de force pour 'Angleterre où elle st arrivée il y a quelques jrs. Je n rteiuninoca pas la lctr de ce qu'elle dit à roo des autres camps. C'est tjrs les mêmes constatations : entassement ds prisonniers, insuffisance aiinrto'nasgdo pour les sns à dnnr aux malades, pas d'abri, pas de vêtements, pas eau'd olapeb,t toutes ntstoaintcoas d'ailleurs confirmées par les rapports des trtés anglaises. Les conséquences de traitements ne se sont pas faites attendre et vc la statistique retraçant le nbe d'enfants morts dans les camps depuis le mois de juin dernier par le Livre bleu. Il y a eu 50,000 enfants internés dans les camps de concentration; en juin, on releva 822 décès; en juillet, 1,312; n août, 2,134; en septembre, 2,293; en octobre, 2,561; en mervobne, 2,800; c'est-à-dire que le nombre augmente tous les mois et q, suivant cette proportion, au bout d dix-huit ms il n'y au plus d'enfants vt dans les camps de concentration. Nous avons, en effet, pour ces cinq mois, 11952 décédés. Ms sm-elazsiio vs parler d'n am spécial où le nombre des décès dase ncr cl que je viens de vous donner : c'est le camp ed Krnstdt. Je relève à la page 292 du Livre bl, sur la mortalité des camps de concentration le cirfhef de ,17 décédés pour 1,000 par an, c'est-à-dire qu'en moins d'un an, si cette mortalité continue, tous les pauvres petits Boers détenus à tarKostnd auront disparu. Quelle ets
dernier, par le Livre bleu. Il y a eu 50,000 enfants internés dans les camps de concentration; en juin, on releva 822 décès; en juillet, 1,312; en août, 2,134; en septembre, 2,293; en octobre, 2,561; en novembre, 2,800; c'est-à-dire que le nombre augmente tous les mois et que, suivant cette proportion, au bout de dix-huit mois il n'y aura plus d'enfants vivants dans les camps de concentration. Nous avons, en effet, pour ces cinq mois, 11,952 décédés. Mais laissez-moi vous parler d'un camp spécial où le nombre des décès dépasse encore celui que je viens de vous donner : c'est le camp de Kronstadt. Je relève à la page 292 du Livre bleu, sur la mortalité des camps de concentration, le chiffre de 1,176 décédés pour 1,000 par an, c'est-à-dire qu'en moins d'un an, si cette mortalité continue, tous les pauvres petits Boers détenus à Kronstadt auront disparu. Quelle est donc la cause de cette effroyable mortalité ? Le Livre bleu va nous renseigner à ce sujet : « Au sein d'un camp, à environ 2,000 mètres du centre et 1,500 mètres de l'hôpital, dit le major-capitaine Chester, qui adresse une réclamation au Gouvernement anglais, il y a un bûcher dont la fumée envahit le camp ; on brûle dans ce bûcher des corps d'animaux qui ont été tués et qui n'ont pas servi à l'alimentation, et des chevaux morts par suite de fatigue. L'odeur de la chair décomposée et brûlée est insupportable ; si ce foyer d'infection n'est pas enlevé, nous ne voyons pas comment la santé dans le camp peut s'améliorer. « Je me suis adressé, ajoute le capitaine, au commandant de Kronstadt, il a fait son rapport au général en chef, lord Kitchener, qui a déclaré simplement qu'il ne pouvait enlever ce charnier. » Et les décès continuent à se multiplier. Cette situation a été parfaitement caractérisée par un mot du député Labouchère, dont je parlais tout à l'heure, et qui dit qu'en deux mois il est mort plus de 5,000 enfants dans les camps de concentration « En comparaison, ajoute-t-il, Hérode était un philanthrope. » C'est
drnr, pa e Livre bleu. Il y eu 50,000 enfants internés dans les camps de concentration; en juin, on releva 822 décès; en juillet, 1,312; en ût, 2,134; n septembre, 2,293; en octobe, 2,561; en novembre 2,800; c'est-à-dire que le nombre augmente tuos les mois e que, suivant cette proportion, au bout dix-huit mois il n'y aura plus d'enfants vivants dans les cmps e concentration. Ns vns, en effet, pour ces cinq mois, 11,952 décédés. Mais laissez-moi vous parler nud' camp spécial où le nombre des décès dépasse encore celui q je vns de vous donner : c'est le camp d Kronstadt. Je relève à la page 229 du Livre bleu, sur al mortalité des camps de cncntrtn, le chiffre de 1,176 décédés pr 1,000 par an, c'est-à-dire q'n moins d'un an, si etetc o continue, tous les pauvres iesptt Boers détenus à Krnstdt auront disparu leQleu est donc la cause de cette effroyable mortalité ? Le vireL bleu va nous renseigner à ce sujet : « Au sein d'n camp, environ 2,000 mètres u nre et 1,500 mètres de 'hpia, dit le majorcapitaine Chester, qui adresse une réclamation au Gouvernement anglais il y a un chr dont fumée envahit le camp ; on brûle dans ce bûcher des cops 'animaux ui ont été tus et u n'ont pas servi à lalimentation et des chevaux morts par suite de fatigue. our de la chair décomposée et brûlée est insupportable ; si ce foyer d'infection 'est pas enlevé, n ne voyons pas comment l santé le camp peut s'améliorer. Je me suis adressé, ajoute le capitaine, au commandant de Kronstadt, il a fait son oartppr au général en chef, lord Kitchener, qui a déclaré simplement qu'il ne pouvait enlever c charnier. » Et les décès continuent à se multiplier. Cette siutonati a été parfaitement caractérisée par un mot du député Labouchère, dont je parlais tout à l'heure, et qui dit qu'en deux imso il st mort plus de 5,000 enfants dans les camps de concentration « En comparaison ajoute-t-il, Hérode était un philanthrope. 'est
dont la fumée envahit le camp ; on brûle dans ce bûcher des corps d'animaux qui ont été tués et qui n'ont pas servi à l'alimentation, et des chevaux morts par suite de fatigue. L'odeur de la chair décomposée et brûlée est insupportable ; si ce foyer d'infection n'est pas enlevé, nous ne voyons pas comment la santé dans le camp peut s'améliorer. « Je me suis adressé, ajoute le capitaine, au commandant de Kronstadt, il a fait son rapport au général en chef, lord Kitchener, qui a déclaré simplement qu'il ne pouvait enlever ce charnier. » Et les décès continuent à se multiplier. Cette situation a été parfaitement caractérisée par un mot du député Labouchère, dont je parlais tout à l'heure, et qui dit qu'en deux mois il est mort plus de 5,000 enfants dans les camps de concentration « En comparaison, ajoute-t-il, Hérode était un philanthrope. » C'est évidemment le mot propre. Il est certain que l'Europe, que le monde entier, ne peut pas tolérer cet état de choses. Point n'était besoin d'aller à la conférence de la Haye codifier les lois et coutumes de la guerre, si vous deviez être impuissants en face de pareils crimes. Je sais que, dans le dernier Livre bleu, le gouvernement anglais annonce qu'il va être procédé à des réformes. Cette déclaration est un premier succès et il est dû à l'indignation populaire, aux protestations partis de tous les points du globe, car aucun gouvernement n'a élevé la voix pour condamner de pareilles atrocités. (Très bien! sur divers bancs.) Donc, l'Angleterre promet de réformer, ses ministres s'engagent à gueler le 5ème de ceux de ceux de trouvés enfermés dans les camps de concentration. Mais pourquoi le concentrer il y faut y transporter tout le village, il y a assez de place sur le littoral pour tous les 150,000 ou 160,000 prisonniers. (Bravo! très bien! sur divers bancs.) Après cette promesse faite, le rapporteur ajoute, d'ailleurs : « Les décès ont été nuement; au mois de décembre, nous en avons eu 1,800 enfants décédés. » Cette constatation ne prouve pas d'ailleurs amélioration, le
dont la fumée envahit le camp ; on brûle dans ce bûcher des corps d'nmx qui ont été tués et qui n'nt pas servi à l'alimentation, et des chevaux morts par t de fatigue. Lodeur de la chair décomposée et brûlée est laebpnirupots ; si ce foyer d'infection n'est enlevé, nous ne voyons ps cmmnt la santé dns le camp peut s'améliorer. « J me suis dress ajoute le capitaine, au commandant de Kronstadt, il fait sn rapport au général en chef, lord Kitchener, qui a déclaré simplement q'l ne pouvait enlever ce charnier. » Et les décès continuent à se multiplier Ctt sttn a été parfaitement caractérisée par un mot du dué Labouchère, dont e is tout à 'r,uehel et q dit q'n deux mois il est mort ps de ,000 enfants dans les camps de concentration « E soiracnom,ap ajoute--il, Hérode était un philanthrope. » C'est émnt le mot prpr. l est certain q l'Europe, que le monde nter, ne pt pas tolérer cet état de choses. Point n'était besoin d'aller à la conférence de la Haye codifier les lois et ctms de al guerre, si vous deviez être impuissants en face de pareils crimes Je si que, dans l dernier Livre bleu, le gouvernement anglais annonce qu'il va être procédé à des réformes. Cette déclaration est un premier succès et l est dû l'indignation pulair, aux protestations partis de tous les points du gob cr aucun gouvernement n' élevé la v pour condamner d paele atrocités. (Très bien! sur divers bancs.) Donc, l'Angleterre promet d réformer, ses mnstrs s'engagent gueler le 5ème de eux d ceux de trouvés enfermés dans les csmap de concentration. Mais pourquoi le cnener il y faut y transporter tt le village, il y a ssz d plc sur le lttrl pour tous les 150,000 ou 160,000 prisonniers. (Bravo! rs bien! sur divers bancs.) Ap cette promesse ft, le rapporteur ajoute, d'ailleurs : « Les décès ont été nuement; au mois d décembre, nous en avons eu ,800 enfants éé » Cette constatation e ruepov pas d'ailleurs amélioration le
sais que, dans le dernier Livre bleu, le gouvernement anglais annonce qu'il va être procédé à des réformes. Cette déclaration est un premier succès et il est dû à l'indignation populaire, aux protestations partis de tous les points du globe, car aucun gouvernement n'a élevé la voix pour condamner de pareilles atrocités. (Très bien! sur divers bancs.) Donc, l'Angleterre promet de réformer, ses ministres s'engagent à gueler le 5ème de ceux de ceux de trouvés enfermés dans les camps de concentration. Mais pourquoi le concentrer il y faut y transporter tout le village, il y a assez de place sur le littoral pour tous les 150,000 ou 160,000 prisonniers. (Bravo! très bien! sur divers bancs.) Après cette promesse faite, le rapporteur ajoute, d'ailleurs : « Les décès ont été nuement; au mois de décembre, nous en avons eu 1,800 enfants décédés. » Cette constatation ne prouve pas d'ailleurs amélioration, le nombre des enfants décédés, minué puisqu'il en est mort depuis le début, la proportion des décès par rapport au nombre total des enfants est même. Je pourrais ajouter qu'au lieu de minué, la mortalité a augmenté dans les camps, si je me rappelais une dépêche du Transvaal nouvelle que le nombre d'enfants morts en décembre a été de 2,500. Mais admettons ce dernier comme exact, il n'en condamne pas d'une façon absolue ces camps que je viens de parler, et les mesures qu'ont osé prendre contre des très grossières brutalités les généraux anglais. (Bravo! sur divers bancs.) Et non seulement, messieurs, les peuples ont protesté contre cet état de choses, contre cette atrocité invraisemblable, mais les gouvernements en même temps de faire entendre des protestations vers eux. À la séance d'ouverture de la Reichstag, n'avons-nous pas entendu, en effet, le Chancelier de l'Empire s'exprimer de la tribune contre la prétention des affirmant par l'organe de M. Müller que leurs soldats n'ont pas été plus au Transvaal que ne l'avaient été les bavards lors de la guerre de 1870, les Bavards en Lorraine. C'était là, selon le rappelle l'empire, une injure. Or, voyez les soldats allemands se sont-ils comportés en 1870
sais que, d le drner Livre bleu, e gouvernement anglais annonce qu'il va êrte procédé à des réformes. Cette déclaration est un premier succès t il est dû à l'indignation populaire, ax protestations partis de tous les points du globe, car aucun gouvernement n'a élevé la voix pour condamner de pareilles atrocités. (Très bien! sur divers bancs.) Donc, Arer'nlleteg promet de réformer, ses ministres tgseng'ean à gueler le 5ème de ceux de ceux e trouvés enfermés dans les camps de concentration. Mais pourquoi le concentrer il y faut y transporter tout le village, il y a assez d place sur le littoral pou tous les 150,000 160,000 prisonniers. (Brv! très bien! sur divers bancs.) Après cette spmeosre faite, le rapporteur ajoute, d'ailleurs : « Ls décès ont été nm au ms de décembre, nous e avons eu 1,800 enfants décédés. » Cette constatation ne prouve pas dailleurs amélioration, le nmbr des enfants décédés minué puisqu'il en est mort depuis le début, la proportion des décès par rapport au ombe ttl des enfants est même. Je pourrais ajouter qu'au lieu de minué, la mortalité a augmenté dans les camps, si je me rappelais une dépêche du rsanTalav nouvelle q le nombre d'enfants morts en décembre a été de 2500 Mais admettons ce dernier comme xct, il n'en condamne ps d'une façon absolue ces camps que je viens d parler, et les msrs qu'ont osé pedre contre des très grossières brutalités les généraux ngls. (Bravo! sur divers bancs.) non seulement, messieurs, les peuples ont prtsté contre cet état de choses, cn cette atrocité invraisemblable, a les gouvernements n même m de fr ntndr des protestations vers eux. À la séance d'ouverture de la Reichstag, n'avons-nous pas entendu, en effet, le Chancelier de l'Empire s'exprimer de la tribune contre la prétention des affirmant par l'organe d M. Müller que leurs lda n'ont pas été plus au Transvaal que ne l'avaient été les bavards lors de la guerre de 1870, es Bavards en Lorraine. C'était là, selon le rappelle epre une injure. Or, voyez les soasdtl allemands se sont-ils comportés en 1870
nombre d'enfants morts en décembre a été de 2,500. Mais admettons ce dernier comme exact, il n'en condamne pas d'une façon absolue ces camps que je viens de parler, et les mesures qu'ont osé prendre contre des très grossières brutalités les généraux anglais. (Bravo! sur divers bancs.) Et non seulement, messieurs, les peuples ont protesté contre cet état de choses, contre cette atrocité invraisemblable, mais les gouvernements en même temps de faire entendre des protestations vers eux. À la séance d'ouverture de la Reichstag, n'avons-nous pas entendu, en effet, le Chancelier de l'Empire s'exprimer de la tribune contre la prétention des affirmant par l'organe de M. Müller que leurs soldats n'ont pas été plus au Transvaal que ne l'avaient été les bavards lors de la guerre de 1870, les Bavards en Lorraine. C'était là, selon le rappelle l'empire, une injure. Or, voyez les soldats allemands se sont-ils comportés en 1870 je n'ai pas besoin de rappeler un pénible sujet ; — et pour que je considère comme une injure leur conduite à celle des Boers en Afrique du sud, vous pouvez à quel degré a pu atteindre ces derniers. et de là. De ce que je viens de lire de résultats certainement qu'un acte de vengeance résulte certainement contre. Aimable a pu être réuni contre ces barbares employés dans l'armée les Anglais qui ont foulé aux berceaux. Les lois et coutumes de la guerre, croyez-vous, monsieur, que la diction des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a
nombre 'enfants morts en décembre a été de .,2005 Mais admettons ce dernir comme exact, il n'en condamne pas d'une fçn absolue ces camps que je viens de prlr, et ls mesures unqto' osé prendre contre des très grossières brutalités les généraux anglais. (Bravo! sur divers sc.bn)a Et nn seulement, messieurs, l peuples nto protesté contre cet état de coe, contre cette tro invraisemblable, mais les oeremet en même temps de faire entendre des protestations vers eux. À l séace d'ouverture de la ,hieRatgcs snsvu'naoon- pas d, en effet, le Chancelier de eElm'pir s'exprimer de la tribune ct la oeénipttrn es affirmant par l'organe de M. Müller que ruels taodlss n'ont pas été plus au Transvaal que ne l'avaient été ls bavards lors d la guerre de 1870 e Bavards en Lorraine. Ctt là, selon le rl l'empire, e njr. Or, voyez les soldats allemands se sont-ils comportés en 1870 je n' pas besoin de rpplr un pénbl sujet — et pour q je considère comme une injure relu conduite à celle des Boers en Afrique du sud, vous ou à quel degré a pu atteindre ces derniers et ed là. D ce que je viens de l de résultats certainement qun acte de vec lsreuté certainement cntr. Aimable a pu t réuni cntr ces barbares employés dans l'armée e Anglais q ont foulé aux berceaux Les lois et coutumes de l guerre, cryz-vs, mnsr, que la diction ds affaires étrangères, après 'altération de la fortune d l France, éét marquée par vos délégués de vngt-qtr nations. Que ce n'st pas l devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après laltération ed la fortune de la raFc,ne a été marquée par vos éégés d vngt-qtr aios. ue ce nest pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature sde affaires étrangères, après l'altération de la fortune d la France, a été marquée a vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce st pas le devoir d demander? faire respecter cette signature des ffrs étrngèrs, après l'ltértn de la turenof de l France, a
résultats certainement qu'un acte de vengeance résulte certainement contre. Aimable a pu être réuni contre ces barbares employés dans l'armée les Anglais qui ont foulé aux berceaux. Les lois et coutumes de la guerre, croyez-vous, monsieur, que la diction des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée
résultats certainement qu'un acte de vengeance résulte certainement cntr. Aimable a p être réuni contre ces barbares employés dans l'armée ls Anglais qui ont foulé aux berceaux. Les lois et ctms de la guerre, croyez-vous, monsieur, que la diction des affaires étrangères, ap l'ltértn de la fortune de la France, été marquée par vos délégués de vingt-quatre n.oastni Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la Frnc, a été mr par vos délégués de vgtqre nations. Qeu ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après tnltr'iolaéa de la fortune de la France, a été mrqé par v délégés de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette sinaur des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce 'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de l France, a été marquée pa vos délégués de vingt-quatre nations. Que e et pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations Que ce n'est pas le devoir de demander De faire spcter cette signature des affaires trangère, après laltération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingtquatre nations. Que ce n'est pas le devoir de ma? De faire respecter cette signature des asfafrei étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a té marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas l devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune d la France, a été marquée
faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos
faire respecter cette signature des affaires gn,esartréè après l'altération de l fortune de la France a été marquée pr vos és de vingt-quatre nations. Que ce 'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette sgntr eds affaires étrangères, après l't de la f de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce nest pas le voirde de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après laltération de la fortune de la France, a é marquée par o délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir d dmndr? De faire respecter cette signature ds affaires étrangères, èaspr l'altération de la frtn de la Frnc, été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations Que ce n'est asp le devoir de demander? De faire respecter cette sinatre des affaires rgreé,tasèn après l'altération de la frtn de l France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'st pas le devoir de demander? De faire rscer cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de l France, été marquée par vos délégés de vingt-quatre nations Que n'est ps le devoir de demander De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que c n'est pas le devoir d demander? e fa respecter ee signature des affaires étrangères, après l'altération de l fortune de la France, été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir d dmndr? De faire respecter cette signature des affaires étrangères après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que c n'est pas le devoir de demander? De eifra respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le dvr de demander? De ai respecter cette signature sde affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée p vos
cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de
cette sgntr des affaires étrangères, après l'altération de la orune de la France, été marquée par vos délégués de vingt-quatre ato Que ce n'est pas le devoir de demander? fr respecter cette signature des affai étrangères, près l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la rn a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune d al France, a été marquée par vos délégués d vngt-qtr notanis. Que ce nest pas le devoir d demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le dvr de demander? De faire respecter cette signature des rsfiaefa étrangères arè l'altération de l fortune de l France, a été marquée par vos délégés de vingt-quatre nations. Que ce n'est s le vroeid de emandr De faire respecter ctt signature des affaires étrangères après l'altération de la fortune de la France a été marquée par vos délégués de vingtquatre tsniao.n Que ce n'est pas l devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, été mrqé par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce 'est pas le devoir de demander? De irafe respecter cette signature des ffrs étrangères, après l'altération d la fortune d la France, a été marquée par vos délégués de vitute nations. Que ce n'est pas le devoir de emd?anrde De faire respecter tecet signature des affaires étraères èpsra l'altération de la fortune de France, a été marquée par vos délégués de vingtquatre nion Qeu ce 'est ps le devoir de demander? De faire respecter cette signature des aair étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par s délégués de
des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations.
des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée pr vos délégués de vngt-qtr nations. u ce n'est ps le devoir de demander? De faire rpe cette signature des affaires étrangères, près l'altération de la fortune d la France, a été marquée par vos délégé d vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrngèrs, après l'altération d fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est p le devoir de demander? De faire respecter cette signature es ffrs rtén,eagèsr après l'altération de la fortune de la Feancr, été mrqé rpa vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des ffrs étrngèrs, après l'altération d la fortune de la France, a été marquée apr vos délégés d vingt-quatre nations. Que e n'est a le devoir de dmndr? De faire respecter cette signature des affaires érngès après l'aéi la fortune de la France, a été marquée par vos délégués ed vingt-quatre nations. Que ce 'est pas l dvr d demander? De faire respecter cette signature ds affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de iagrnquttve- nations. Que ce n'est pas el devoir de dedr De faire respecter cette signature des affaires étrngèrs, après l'altération de a fortune ed la Fnce été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'st pas le devoir de demander? D fr rspctr ete signature des affaires ranres, après l'altération de la fortune d la France été marquée p vos délégués de vngt-qtr nations. Que ce 'est ps le devoir de demander? De fr respecter cette signature des affaires érge, aprè l'ltértn de la fortune de la France a été marquée par vos délégués d vngt-qtr nations. Que ce n'st psa le devoir de demander? D faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la foe d a France, a été marquée pr vos délégués de vingt-quatre nations.
étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce
étrangères, èpars 'altération de la frtn de la France, été marquée par vos délégués de vingt-quatre tos Que ce n'est ps l devoir de demander? e faire espete cte signature des affaires étrangères, après l'altération de la frtn de la France, a été marquée par vos délégués de vngt-qtr nations. Que ce nt'es pas le devoir de demander? D faire respecter cette signature des affaires étrangères, après 'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos égu de vingt-quatre nations. Que ce n'est ps le devoir de demander De faire respecter cette signature des affaires étrangères, près l'altération de la efrntuo de la Frnc, a été marquée par vs délégés de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir d demander? De faire respecter cetet sgntr des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de a France, été marquée par vos délégués d vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le dvi de demander De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après 'altération de la fortune de la Frac, a été marquée par osv délégués de vngt-qtr nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? e faire rspctr cette signature des faafrise étrangères, après l'altération de l fortune la n,rFaec a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'st pas le dvr d demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par délégués d vngt-qtr ntns. uQe ce n'est pas devoir ed demande De faire respecter cette snaur des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de mader? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune d l France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? D faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par s délégués vingt-quatre nations. Q ce
l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas
l'ltértn de la frtn d la France, a été marquée par vs délégés de vingt-quatre nations. Que ec n'st ps l devoir de demander? De faire respecter cette signature ds affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a éé marquée pr vos délégués de vngt-qtr nations. Que ce n'est pas le dvr de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altértin de la fortune de la France, a été marquée par vs délégués de vingt-quatre oan.stni Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire ece cette signature des affaires étrangères après l'altération de la fortune e la France, été mrqé pr vos délégués de vngt-qtr nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? faire respecter tctee signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par délégués de vingt-quatre ntns. Que ce n'est pas devoir de demander? De ire respecter ctt ire des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de l France, été mrqé par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de dener De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'alin de la fortune de la France a été marquée par vos délégués de vingtquatre nations. Que ce n'st pas le devoir de mner? De faire respecter cee signature des affaires getrèsn,aér après l'altération de ru de la France, a été rée par ovs égués de vingt-quatre nations. Que ce n'est asp le vi d demander De faire respecter cett signature des afas étrangères, près laltération de la fortune de la France a été marquée par vos délégés de vingt-quatre nations. Que e n'est s le devoir d demander? De faire respecter cette igaue des affaires étrangères, après l'altération de la ue de la France, été marquée par vos délégués de vngt-qtr nations. Que c n'est pas le devoir de dand De faire respecter cette signature des affaires étrngèrs, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos suélgdéé de qtvtg-urneia nations. uQe c n'est pas
la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir
la fortune de la France, a été marquée pra vs délégés de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter ctt signature des affaires étrngèrs, après natlritél'ao de al fortune d la France, a été marquée p vos délégués de igua nations. Q ce n'est pas le devoir de ea?edmdnr De faire respecter ctt signature des affaires étrangères, après 'altération ed la fortune de l France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étgr, apr l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. e ce n'est spa le devoir demander? De fire respecter cette signature des affaires gsetanr,éèr après l'altération d la fortune de la France, été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations euQ ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir d demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de l fortune de la earF,nc a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que c n'est pas l devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération d la fortune d l France, a été marquée par vos délégués e vingt-quatre ntns. e ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette sgntr des affies étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vngt-qtr nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire rspctr cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la rtue de la France, a été marquée par vos dléus de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des fai étrangères, après 'altération de la fortune de la France a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que n'est ps le devoir
de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander?
de la France, a été marquée pr vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est ps le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été mrqé par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est as l dvr d demander? De faire respecter tt siunratge ds ffrs étrangères après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après 'téolnraailt de la fortune de la France, a été marquée p vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vitue nations. Que ce nest pas le devoir de demander? D faire respecter cette signature des affaires étrangères, après 'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que c nest pas le devoir de demander? De faire respecter cette gatue des afies étrangères, après l'altération de la fnoruet de la France, a été marquée par vo délégués de vingt-quatre nations Que ce n'est pas le devoir de demander De faire respecter cette signature es affaires étrangères, après 'altération de la fortune de la Frnc, a été marquée rpa vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de dmad De faire respecter cette signature des affaires étrangères, apr l'altération de la fortune de la Frnc, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de dander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a é réqmeua par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander?
France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire
France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Q ce n'est pas le devoir d dmndr? De faire respecter cette signature des affaires étrngèrs, près l'altération de fortune de la France, a été marquée par v délégés de vingt-quatre ntns. Que ce n'st pas le devoir de ed?rdmean De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la frtn d la France, a été marquée par os délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de dmndr? De faire respecter cette signature e affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander De faire respecter cette signature des affaires atngè,résre après 'altération de la fortune de la Frnc, a été mrqé par vos égs de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de dmndr? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de l France, a été arue par vos délégués de vingt-quatre nations. u ce n'est pas le devoir de dmnde? De faire respecter cette signature ds affaires n,eèéagtrrs après l'altération de la fortune de la France, a té marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de l fortune de la France, a été marquée pr vos délégués de vingt-quatre nations Que ce n'est pas le devoir de eman De faire respecter cette signature ds affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégés de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des ffrs éraèes, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos égués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le oivdre de demander? D faire respecter cette sgntr des affaires étrangères, après laltération de a fortune de la France, a été marquée pr vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est s le devoir de demander? De re
été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette
été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est ps le devoir de demander? De faire tpeecsrer cette ugsraetni des affaires étrangères, après l'altération de l fortune de la France, a été marquée par vs délégués de vingt-quatre nations Que ce n'est pas le devoir de demander? De irfae serecrpte cette signature des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la rce, été marquée a vs délégués vingtquatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter ctt signature des affaires éèe, près laltération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre ntns. Que ce nest pas le devoir d demander? De faire respecter cette signature ds affaires ar,gètrnées après l'altération de al frtune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est ps le devoir de demander De faire respecter cette signature s affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De fr respecter cette signature des affaires èern,étrsga après l'altération d la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que n'est ps le devoir de demander? eD faire spter cette ngrsiutea des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a ét marquée par vos délégués de vingt-quatre ntns. Que ce n'est pas le devoir de demander? D f pet cette signature des affaires étrangères, après 'altération d la fortune de la France, éé marquée par vos délégués e vingt-quatre nations. Que ce tens' a le devoir de demander? De faire respecter cette signature des ffrs étrangères, après l'altération d la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est le devoir de demander? De faire respecter cette egauintrs des affaires étrangères, après l'altération de la fortune de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'st pas le devoir d demander? De re respecter cette
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délégués d vingt-quatre nations. ueQ ce n'est pa le vr de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, près l'altération de la frtn de la France, a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas l de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrngèrs, après l'altération de la erufont d la e a été marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, près l'altération de a fortune de la France, été ué ar vos délégués ed vingt-quatre nations. Que ce n'st ps le devoir de demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après laltération de la fortune de la France, a été ma par vos délégués de vingt-quatre nations Que ce n'est pas le devoir e demander? De faire respecter cette signature des affaires étrangères, après tionlaaélr't de la orn de la Fe a é marquée par vos délégués de vingt-quatre nations. Que ce n'est pas le veodir de demander? De faire respecter cette signature C'est, en f,feet à l'nstgtn du bureau ias international qu'il fut décidé que, dans ts les Parlements d'Europe, le même jour, à la même hr, une interpellation serait adressée aux rvedsi gouvernements les camps de concentration. La question serait venue plus tôt à cette tribune si des incidents politiques n'en avaient reculé l débt. Je l'apporte un tard et malheureusement j'ai bien peur de l'apporter inutilement. Sur plusieurs bancs. Pourquoi ? . Clovis Hugues. Parce que si la diplomatie du cœur es cel qu'on écoute, ce n'est pas toujours celle dont les effets eni.rltséa (Très bien! très bn!) Quoi qu'il en soit, j'accomplis u devoir au m de la pté, de la justice et de onm parti. Il y a eu précisément, à propos de la décision qui fut prise par le parti socialiste, une protestation élevée dans le br international. Cette prtsttn fut rédigée sous la forme 'une lettre, pr socialiste ngls, l camarade Hyndman, q fit remarquer en termes d'ailleurs torf éloquents, que
le même jour, à la même heure, une interpellation serait adressée aux divers gouvernements sur les camps de concentration. La question serait venue plus tôt à cette tribune si des incidents politiques n'en avaient reculé le débat. Je l'apporte un peu tard et malheureusement j'ai bien peur de l'apporter inutilement. Sur plusieurs bancs. Pourquoi ? M. Clovis Hugues. Parce que si la diplomatie du cœur est celle qu'on écoute, ce n'est pas toujours celle dont les effets réalisent. (Très bien! très bien!) Quoi qu'il en soit, j'accomplis un devoir au nom de la pitié, de la justice et de mon parti. Il y a eu précisément, à propos de la décision qui fut prise par le parti socialiste, une protestation élevée dans le bureau international. Cette protestation fut rédigée sous la forme d'une lettre, par un socialiste anglais, le camarade Hyndman, qui faisait remarquer en termes d'ailleurs fort éloquents, que si l'on a des reproches sévères à adresser à l'Angleterre, l'Europe, toute l'Europe, pourrait bien aussi elle-même faire son mea culpa (Applaudissements à l'extrême gauche) et se demander si, dans des circonstances où le drapeau était déployé, elles n'ont pas eu à se servir trop sévèrement de l'épée, si elles n'ont pas déchaîné les massacres avec une férocité égale à celle qu'on a pu constater sur d'autres territoires. Ceci est absolument incontestable, je devais le rappeler à cette tribune. Mais quels qu'aient été les actes de barbarie dont s'est rendue coupable la civilisation, il y a un acte de barbarie qui n'avait peut-être pas encore été commis dans le monde civilisé par une nation civilisée ; je veux parler du camp de concentration. Il y a là en effet un acte nouveau, un acte épouvantable qu'on ne relève dans aucune autre guerre. Messieurs, quand nous rentrons chez nous, que nous soyons des pères ou des grands-pères, nous avons des petits-enfants ou des enfants exquis qui viennent s'asseoir sur nos genoux et nous récompenser par leurs caresses du labeur de la journée. Pour ma part, je ne puis plus embrasser mes petits-enfants sans penser aux petits enfants des autres (Applaudissements) et
le même jour à la même heure, une nellatio serait adressée aux divers gouvernements sur les camps de concentration. La question sera venue plus tôt à cette tribune si des incidents ltis n'en avaient reculé le débat. Je l'apporte un peu tard et malheureusement j'ai bien peur e l'apporter intieen. Sur plusieurs bancs Pourquoi ? M. Clovis Hs.guue Parce q si la diplomatie du cœur est celle oqn'u écoute, ce n'est pas toujours celle dont les effets rélsnt. (Très bien! rè bien!) Quoi qu'il en soit, j'accomplis un devoir au nom de la pitié, de la justice et de mn ti l y a eu précisément, propos de la décision qui fut prise rpa el parti socialiste une protestation élevée dans le bureau international. Cette protestation fut rédigée sous la forme 'une lettre pra un socialiste anglais, le camarade Hyndman, qui fastaii remarquer en termes dailleurs fort éloquents, que si o'ln a es reproches sévères à adresser à lAngleterre l'Europe, tou l'Europe, pourrait bien ss elle-même faire son mea culpa (Applaudissements à txêelem'r gauche) et se demander , dans des circonstances où le drapeau était é elles nont pas eu à se servir trop sévèrement de l'épée, si lls n'not pas déchaîné els masares vc une férocité égale à celle quon a pu constater sru d'autres territoires. Ceci st sont incontestable je dva le rappeler à ctt tribune. Mais quels qu'aient été ls actes de barbarie dont s'est rendue oulpebca la civilisation il a un acte d barbarie qui n'avait pt-êtr pas encore été com dans le monde civilisé par n nation civilisée ; je veux parler d camp de concentration. Il y a là en effet un acte nouveau, n at épouvantable quon ne relève dans aucune aur guerre. Messieurs, quand nous rntrns hcez nous, q o soyons des pères uo des grnds-pèrs, ns avons des petits-enfants ou des enfants xqs qui viennent s'asseoir sur nos genoux t nous récompenser pra es caresses du labeur de la journée. Pour m prt, je n puis plus embrasser mes petits-enfants sans penser au petits nfnts des autres (Applaudissements) et
n'ont pas déchaîné les massacres avec une férocité égale à celle qu'on a pu constater sur d'autres territoires. Ceci est absolument incontestable, je devais le rappeler à cette tribune. Mais quels qu'aient été les actes de barbarie dont s'est rendue coupable la civilisation, il y a un acte de barbarie qui n'avait peut-être pas encore été commis dans le monde civilisé par une nation civilisée ; je veux parler du camp de concentration. Il y a là en effet un acte nouveau, un acte épouvantable qu'on ne relève dans aucune autre guerre. Messieurs, quand nous rentrons chez nous, que nous soyons des pères ou des grands-pères, nous avons des petits-enfants ou des enfants exquis qui viennent s'asseoir sur nos genoux et nous récompenser par leurs caresses du labeur de la journée. Pour ma part, je ne puis plus embrasser mes petits-enfants sans penser aux petits enfants des autres (Applaudissements) et ceux qu'on fait mourir là-bas. On ne les laisse pas mourir, on les fait mourir — je souligne le mot — sur la terre du Transvaal. Je suis de ceux qui estiment qu'il y a deux sortes d'êtres méprisables dans le monde : ceux qui disent du mal des femmes et ceux qui n'aiment pas les enfants. (Très bien! très bien!) Jugez combien je condamne davantage ceux qui font mourir les enfants et les femmes! (Applaudissements.) En ce moment, — je le rappelle en passant au hasard de mes notes — une grosse question d'hygiène publique est soulevée à Paris : c'est la question du lait. Eh bien ! puisque nous nous occupons du lait pour les nôtres, occupons-nous aussi un peu de celui qu'on donne aux enfants des Boers, et demandons-nous si ce lait est bien pur. Il ne doit guère l'être quand on examine les chiffres de la mortalité infantile. M. Berry vous a sans doute cité ces chiffres; je tiens d'un vaillant défenseur de la liberté du Transvaal avec lequel je causais encore ce matin que cette mortalité est à peu près de 500 sur 1,000 par mois ! (Exclamations.) Messieurs, les sentiments de pitié qu'on nous
n'ont pas déchaîné ls aeracsssm av une férocité égale à celle quon a up constater sur d'autres territoires. Ceci tse absolument incontestable, je devais le apele à cette tribune Mais quels qu'aient été s actes de barbarie dont s'est coupable la civilisation, il a un acte de barbarie q n'avait peut-être pas encore été commis dans el monde civilisé par une nation clse ; je veux parler du camp de concentration. l y a là en effet un atec nouveau, un acte épouvantable qu'on n relève dans aucune autre guerre. Messieurs, quand nous rentrons chez nous, que nous soyons ds pères ou des grands-pères, nous avons des petits-enfants ou e enfants exquis qui vnneeint s'asseoir sur ns genoux et nous récompenser par leurs ress du labeur de la journée. Pour ma part je ne puis plus embrasser mes petits-enfants sans penser petits enfants des autres (Applaudissements) et ceux qu'on fait mourir .lsaà-b O ne les laisse pas mourir, n les fait mourir — je souligne le mot — sur la terre du Transvaal. Je suis d ceux qui estiment qu'il y dx sortes d'êtres méprisables dans l monde : ceux q disent du mal des femmes et e qui n'aiment pas els enfants. (Très bien! très bien!) gez combien je condamne angtaaved ceux qui fnt mourir l enfants et les femmes! (Applaudissements.) En c moment, — je le rleeappl en passant au hasard de mes notes — une grosse question d'hygiène publique est soulevée à Paris : c'est la qstn du lait. Eh bien ! puisque nous nous snpoocuc du lait pour les nôtres, occupons-nous iassu n peu d cl quon donne aux enfants ds Boers, et demandons-nous si ce lt est bien pur Il ne dt èuger l'êtr quand on examine les ehrfcifs de la mortalité infantile. M. Berry vous a ss dt cité ces chiffres j tiens d'un vaillant défenseur de la liberté du Transvaal avec lequel e causais ncr ce matin que cette mortalité est à peu près d 500 sur 1000 par mois ! (Exclamations.) Messieurs, le sntmnts de pitié qu'on nous
et ceux qui n'aiment pas les enfants. (Très bien! très bien!) Jugez combien je condamne davantage ceux qui font mourir les enfants et les femmes! (Applaudissements.) En ce moment, — je le rappelle en passant au hasard de mes notes — une grosse question d'hygiène publique est soulevée à Paris : c'est la question du lait. Eh bien ! puisque nous nous occupons du lait pour les nôtres, occupons-nous aussi un peu de celui qu'on donne aux enfants des Boers, et demandons-nous si ce lait est bien pur. Il ne doit guère l'être quand on examine les chiffres de la mortalité infantile. M. Berry vous a sans doute cité ces chiffres; je tiens d'un vaillant défenseur de la liberté du Transvaal avec lequel je causais encore ce matin que cette mortalité est à peu près de 500 sur 1,000 par mois ! (Exclamations.) Messieurs, les sentiments de pitié qu'on nous manifeste à cette tribune, des Anglais, qui ne sont pas moins patriotes anglais que nous ne sommes patriotes français, les manifestent avec nous. Ce ne sont pas les premiers venus ; j'ai écrit leurs noms, mais j'ai un tel accent méridional qu'il me serait peut-être difficile de prononcer ces noms qui, si civilisés qu'ils soient, auraient peut-être l'air un peu barbares dans ma bouche. Je citerai en tous cas un homme qui a été admirable dans sa défense pour la liberté des Boers. Cet homme, un Anglais, candidat à Stratford-sur-Avon, a tout risqué, tout sacrifié pour la défense d'un peuple opprimé par son propre pays. M. René Viviani. Il a été injurié par les nationalistes anglais ! M. Périllier. Très bien! M. Clovis Hugues. Parfaitement! C'est dans cette même ville de Stratford-sur-Avon que Shakespeare vit le jour, et je suis convaincu que si le grand poète anglais ressuscitait, il ne serait pas avec les nationalistes, mais avec les véritables patriotes, c'est-à-dire avec ceux qui ne sacrifient point l'humanité à la patrie. (Applaudissements.) M. Périllier. Le nationalisme est l'exploitation du patriotisme ! M. Lasies. De qui parlez-vous, monsieur Périllier ? Je vous affirme que le nationalisme ne m'a rien rapporté. M.
et ceux qui naiment pas les enfants. (Très bien! très bien!) Jugez combien je ona davantage ceux qui font mourir les enfants t les femmes! (Applaudissements.) En c moment, — je l rappelle en passant au hasard de mes notes — une grosse question d'hygiène publique est oeé à Prs c'st la question du .atil Eh bien ! puisque nous nous occupons du lait pour les nôtres, occupons-nous ss un p de celui qu'on donne aux enfants des Boers et demandons-nous si ce lait est bien pur. Il ne doit guère l'être quand on examine les chiffres de la mortalité nfntl. M. Berry vous a sans doute cité ces chiffres; je tiens d'un vaillant défenseur de la liberté du Transvaal avec lequel je causais encore ce mtn que cette mortalité est à peu près d 500 sur 1,000 par mois ! (Exclamations.) Messieurs, les sentiments de pitié qu'on nous manifeste à cette tribune, des Anglais, qui ne sont pas moins patriotes anglais que nous n sommes tot français, les manifestent avec nous. C ne sont pas les premiers venus ; j'ai i leurs noms, ms j'ai un tel accent mridil qu'il me serait peut-être ffe de prononcer ces noms qui, si civilisés qu'ils snt, auraient peut-être lair un p barbares dans m h Je citerai n tous cas un homme qui a été admirable dans sa défense pour l liberté des Boers. Cet homme, un Anglais, candidat à Stratford-sur-Avon, tout risqué, tout sacrifié u la défense d'un ppl opprimé par son prpr pays. M. René Viviani. Il a téé injurié par les nationalistes anglais ! M. Périllier. ès bien! M. Clovis Hg. Parfaitement! C'est dans cette même ville de Stratford-sur-Avon que Shkspr vt jr, et je suis convaincu que si l grand poète anglais ressuscitait, i ne serait pas avec les nationalistes, mais avec les véritables patriotes, c'est-à-dire avec ceux qui ne sacrifient point maté à la patrie. (Applaudissements.) M. Pill Le nationalisme est l'exploitation du patriotisme ! M. Lasies. De qui parlez-vous, monsieur Périllier ? Je vous affirme que le ntnlsm ne m'a rien rapporté. M.
qui, si civilisés qu'ils soient, auraient peut-être l'air un peu barbares dans ma bouche. Je citerai en tous cas un homme qui a été admirable dans sa défense pour la liberté des Boers. Cet homme, un Anglais, candidat à Stratford-sur-Avon, a tout risqué, tout sacrifié pour la défense d'un peuple opprimé par son propre pays. M. René Viviani. Il a été injurié par les nationalistes anglais ! M. Périllier. Très bien! M. Clovis Hugues. Parfaitement! C'est dans cette même ville de Stratford-sur-Avon que Shakespeare vit le jour, et je suis convaincu que si le grand poète anglais ressuscitait, il ne serait pas avec les nationalistes, mais avec les véritables patriotes, c'est-à-dire avec ceux qui ne sacrifient point l'humanité à la patrie. (Applaudissements.) M. Périllier. Le nationalisme est l'exploitation du patriotisme ! M. Lasies. De qui parlez-vous, monsieur Périllier ? Je vous affirme que le nationalisme ne m'a rien rapporté. M. le président. Messieurs, je vous prie de ne pas vous interpeller mutuellement. M. Périllier. Je ne parle pas de vous, monsieur Lasies; je dis que les nationalistes exploitent l'idée la plus sacrée, l'idée de la patrie. (Bruit.) M. Clovis Hugues. Il y a aussi en Angleterre une admirable femme qui s'est dévouée à la cause de la justice et de la liberté en défendant les Boers; son nom est sur toutes les lèvres : c'est miss Hobhouse. Elle a prononcé dans une réunion un mot, qui est bien un mot de femme, et qui a jailli de son cœur; en parlant des enfants des Boers, elle s'est écriée : « Ils sont comme des fleurs qu'on jette. » En France, il y a eu aussi — c'était tout naturel — un mouvement représenté par des hommes d'une grande valeur. Je citerai quelques noms : Victor Bérard, Paul Bert, Armand Collin, Albert-Dumont, Victor Duruy, Ernest Lavisse, le général Parnellier. Je cite même les généraux, bien que je ne sois pas nationaliste. M. Firmin Faure. Quelle concession ! M. Clovis Hugues. C'est une concession élevée ! Il n'est peut-être pas adressé à tous les généraux. (Applaudissements de l'extrême gauche.) M. le général
q, si civilisés qu'ils soient, auraient peut-être l'air un peu barbares dans ma bouche. Je citerai en tous cs un homme qu été admirable dans sa défense pour la liberté des Boers tCe homme, un Anglais candidat à Stratford-sur-Avon, tout risqué, tout ifi pour la défns dun peuple porépmi par sn ore pys. M. René Viviani. Il a été injurié par les nationalistes anglais ! M. Périllier. Très bien! M. Clovis Hugues Prfime! C'est dns cette même vil de Stratford-sur-Avon que Shakespeare vit l ju, t je suis nvaiu que si le grand poète as ressuscitait, ne serait ps avec les nationalistes, mais vc les véritables patriotes, c'est-à-dire avec ceux qui ne scrfnt point l'hmnté à la patrie. (Applaudissements.) M. Périllier. Le nationalisme est l'exploitation du ptrtsm ! M. Lasies. De uqi parlez-vous, monsieur Périllier ? Je us affirme que le nationalisme ne m'a rien rapporté. M. le président. Messieurs, je vs pr de ne pas vous interpeller mutuellement. . Périllier. Je ne parle pas de vous, monsieur Lasies; je ds que les nationalistes exploitent l'dé la plus sacrée, l'dé de a patrie. (Bruit.) M. Clovis Hugues. Il y a aussi en ngltrr une admirable femme qui s'est uévéeod à cause de la jtc t de la i en défendant les Boers; son nm est sur tts les lèvres : et'cs miss Hobhouse. ll a prononcé dans une réunion un mot qui est bien un mot de femme, qui jailli de son cœur; n parlant es enfants des Boers, elle s'est écriée : « Ils sont comme des flrs u'o jette. En France, il y a eu aussi — cétait tout ntrl — un moveen représenté par des hommes d'une grande vlr. Je citerai qeqesulu noms : Victor Bérard, Plau Bert, rmnd Collin, Albert-Dumont, Victor Duruy, Ernest Lavisse, l général Parnellier. Je cite même s généraux, bien que ne sois pas nationaliste. M. Fmin Faure. Quelle concession ! M. Clovis Hgs. Cest une concession élevée l nest peut-être psa adressé à tous généraux. (Applaudissements de l'extrême gauche M le général
s'est dévouée à la cause de la justice et de la liberté en défendant les Boers; son nom est sur toutes les lèvres : c'est miss Hobhouse. Elle a prononcé dans une réunion un mot, qui est bien un mot de femme, et qui a jailli de son cœur; en parlant des enfants des Boers, elle s'est écriée : « Ils sont comme des fleurs qu'on jette. » En France, il y a eu aussi — c'était tout naturel — un mouvement représenté par des hommes d'une grande valeur. Je citerai quelques noms : Victor Bérard, Paul Bert, Armand Collin, Albert-Dumont, Victor Duruy, Ernest Lavisse, le général Parnellier. Je cite même les généraux, bien que je ne sois pas nationaliste. M. Firmin Faure. Quelle concession ! M. Clovis Hugues. C'est une concession élevée ! Il n'est peut-être pas adressé à tous les généraux. (Applaudissements de l'extrême gauche.) M. le général Jacquey. Vous la ferez bien à quelques-uns ? M. Clovis Hugues. Et ces hommes, ces illustrés de la France, signèrent une déclaration. C'est par la lecture de cette déclaration que je pourrais clore ce rapide discours : « Nous ne sommes pas de parti pris, s'écriaient-ils, les ennemis de la nation britannique; nous ne haïssons personne ; nous ne haïssons que l'injustice. » Eh bien! nous aussi, socialistes, nous ne haïssons aucun peuple ; pas plus les Anglais que les autres peuples. M. Firmin Faure. Et vous aimez le ministère ? M. Clovis Hugues. Nous aimons le ministère ? dites-vous. Je vote à chaque instant contre lui ! Si c'est une façon de prouver son amour!. (On rit.) Je viens tout à l'heure encore de voter contre lui. C'est une plaisanterie que vous rééditez ; il faudrait pourtant la cesser. Continuez-la dans vos journaux, mais ne l'apportez pas ici dans nos discussions, quand nos votes d'opposition sont encore tout frais. (Applaudissements à l'extrême gauche.) Je me préoccupe peu de politique en ce moment ; la question est plus élevée. Il serait bon et utile, s'il y a possibilité de le faire, qu'on élargisse un peu la définition donnée par la
s'st dévouée à la cause ed la justice et de la liberté en défendant les Boers; son nom est sr toutes les lèvres : c'est miss Hobhouse. Elle prnncé dans une rénn mot, ui est bien un mot femme et q a jailli de son cœur n parlant enfants des Boers, elle s'st écriée : « Ils otsn comme ds fleurs qu'on jette. » En France, i a eu aussi — cétait tt naturel un mouvement rprésnté par des hommes d'une grande valeur. Je citerai quelques nms : Victor Bérard, Paul t, Armand Coll Albert-Dumont, Victor Duu Ernest Lavisse le général Parnellier. Je cite même les généraux, bien que je ne sois ps nationaliste M. Firmin Faure. Qul concession ! M. Clvs Hugues. C'est une concession élevée ! l n'st peutêtre pas adressé à tous les généraux. (Applaudissements d l'xtrêm gch.) M. le général Jacquey. Vous la ferez bien à quelques-uns ? . Clovis Hugues. Et ces hommes, ces illustrés d la France, signèrent une déclaration. stC'e par a lecture d cette déclaration que je pourrais clore ce rapide discours « usNo n smms pas de parti pris s'écriaient-ils, les ennemis de nation britannique; n haïssons prsnn ; nous ne haïssons que l'injustice. » Eh bien! nous aussi socialistes nous ne hssos aucun peuple pas plus les Anglais que les autres peuples. . Firmin Faure. t vous aimez l ministère ? M. C Hugues. Nous aimons le sènmeitri esou. Je vote à chq instant contre i ! Si 'et une façon de ver son amour!. (On rit Je viens tout à l'heure ncre de voter contre lui. C'est une plsntr que vous rééditez ; il faudrait pourtant la cesser. Continuez-la dns vos journaux mais ne l'apportez pas ici adns nos discussions, qnd nos votes d'opposition sont encore frais. (ppldssmnts à l'xtrêm gauche.) Je me préoccupe peu de ieptuiqol en c moment ; la question est plus élevée Il serait bon et tl, s'l y a possibilité de le faire, quon élargisse un peu la définition donnée pr la
nation britannique; nous ne haïssons personne ; nous ne haïssons que l'injustice. » Eh bien! nous aussi, socialistes, nous ne haïssons aucun peuple ; pas plus les Anglais que les autres peuples. M. Firmin Faure. Et vous aimez le ministère ? M. Clovis Hugues. Nous aimons le ministère ? dites-vous. Je vote à chaque instant contre lui ! Si c'est une façon de prouver son amour!. (On rit.) Je viens tout à l'heure encore de voter contre lui. C'est une plaisanterie que vous rééditez ; il faudrait pourtant la cesser. Continuez-la dans vos journaux, mais ne l'apportez pas ici dans nos discussions, quand nos votes d'opposition sont encore tout frais. (Applaudissements à l'extrême gauche.) Je me préoccupe peu de politique en ce moment ; la question est plus élevée. Il serait bon et utile, s'il y a possibilité de le faire, qu'on élargisse un peu la définition donnée par la conférence de la Haye ; et je dis aux trois signataires de cette convention, à ceux qui ont apposé la signature de la France au bas de ce papier qui m'a l'air de devenir un peu inutile (Très bien ! très bien ! sur divers bancs) : « Tâchez de créer la concentration de l'Europe dans la justice et dans la pitié, pendant que l'Angleterre crée la concentration de la mort dans la barbarie. » (Applaudissements.) M. le président. La parole est à M. Le mire. M. Lemire. Messieurs, à la date du 10 septembre 1901 les délégués officiels des républiques sud-africaines adressèrent un mémoire à la cour permanente d'arbitrage de la Haye; quatre jours après, j'avais l'honneur d'écrire à M. le ministre des affaires étrangères pour attirer son attention sur la réponse qui devait être faite à cet appel. La convention de la Haye existe. Elle a été signée, après avoir été discutée, par la France, et l'un de nos représentants à ces mémorables débats était un plénipotentiaire avisé, un des plus fidèles tenants de la solidarité internationale. Dans les articles de cette convention, je le suis à cet effet, je relève de très éloquents appels à cette solidarité
nation britannique; nous ne haïssons personne ; nous n haïssons que l'injustice. » Eh bien! nous aussi socialistes, nous ne haïssons aucun peuple ; pas plus les Anglais que les autres peuples. M. Frmn Fr. Et vous mz le ministère M. Clovis Hgs. Nous aimons le ministère ? ditesvous Je vote à chaque instant e lui ! Si c'est une façon de roe son amour!. (n rit.) Je viens ot à her'uel encore de voter contre l. C'est u plaisanterie que vous rééditez il faudrait pourtant la cesser. Continuez-la dans vos journaux, mais ne l'pprtz pas ici dans nos discussions, quand nos votes 'opposition sont encore tout frais. (Applaudissements à l'extrême gauche.) Je me préoccupe peu ed politique n ce moment ; la question est plus élevée. Il serait bon et utile, s'il y a possibilité de le faire, u'n élargisse un peu la définition donnée pr la conférence de la Haye ; et j dis aux trois signataires de cette convention, à ceux qui ont apposé la signature de la France au bas e ce papier iqu m' l'air de devenir un peu inutile (Très bien ! très bien ! sur dvrs bancs) : « ezâchT de rérec la concentration ed l'Europe dans la justice et dans la pté, pendant que l'Angleterre crée la concentration d la mort dans la barbarie. » (Applaudissements.) M le présdnt. La parole est à M. L mire. M Lmr. Messieurs, à date du 10 sptmbr 1901 les délégués officiels des républiques sud-africaines adressèrent n mémoire à al cour permanente d'arbitrage de la Hy; quatre jrs après, j'avais l'honneur d'écrire à M. le ministre des affaires étrangères pour attirer son attention r la réponse qui devait être faite à cet appel. L convention e a ay existe Elle a été signée, après avoir été discutée, pra la France, et l'un d nos représentants à ces mémorables dbts était un plénipotentiaire avisé, un ds plus fidèles tenants d la solidarité internationale Dsna les rtcls de cette convention, je le suis à cet effet, je relève de très éloquents appels à ette solidarité
créer la concentration de l'Europe dans la justice et dans la pitié, pendant que l'Angleterre crée la concentration de la mort dans la barbarie. » (Applaudissements.) M. le président. La parole est à M. Le mire. M. Lemire. Messieurs, à la date du 10 septembre 1901 les délégués officiels des républiques sud-africaines adressèrent un mémoire à la cour permanente d'arbitrage de la Haye; quatre jours après, j'avais l'honneur d'écrire à M. le ministre des affaires étrangères pour attirer son attention sur la réponse qui devait être faite à cet appel. La convention de la Haye existe. Elle a été signée, après avoir été discutée, par la France, et l'un de nos représentants à ces mémorables débats était un plénipotentiaire avisé, un des plus fidèles tenants de la solidarité internationale. Dans les articles de cette convention, je le suis à cet effet, je relève de très éloquents appels à cette solidarité et aux lois de l'humanité. Il est expressément dit dans ce texte que les difficultés qui ne sont pas prévues par sa teneur expresse seront toujours réglées d'après les lois écrites dans la conscience des peuples. Que la Chambre me permette de lui donner lecture du préambule de la convention pour le règlement pacifique des conflits internationaux. « S. M. le roi des Belges, S. M. le roi de Danemark, S. M. le roi d'Espagne et en son nom S. M. la reine régente du royaume, le Président des Etats-Unis d'Amérique, le Président des Etats-Unis mexicains, le Président de la République française, S. M. le roi des Grecs, S. A. le prince de Monténégro, S. M. la reine des Pays-Bas, S. M. le roi de Portugal et des Algarves, S. M. le roi de Roumanie, S. M. l'empereur de toutes les Russies, S. M. le roi de Siam, S. M. le roi de Suède et de Norvège, et S. A. R. le prince de Roumanie, « Animés de la ferme volonté de contribuer au maintien de la paix générale; « Résolus à favoriser de tous leurs efforts le règlement amiable des conflits internationaux ; « Reconnaissant la solidarité qui unit
ér la cncntrtn de urop dans la justice et dans la pitié, pendant euq l'Angleterre crée l concentration de la mrt dans la barbarie. » (Applaudissements.) M. le nsridtpé.e a parole est à . L mire. . Lemire. Messieurs, à la date du 10 pemb 1901 les délégués officiels des républiques sud-africaines adressèrent u mémoire la cour permanente d'arbitrage ed la yeaH; quatre jours après, j'avais lhonneur d'écrr à M. le ministre des affaires taères pr attirer son attention sur la réponse u devait être faite à cet appel. La convention de la Haye existe. ll a été sgné, après vr été sué, par la France, t l'un de nos représentants à ces mémorables débats était n plénipotentiaire avisé n des plus files tenants ed a solidarité internationale. Dans les rtle e cette convention, je le suis à cet effet je relève de rèst éet appels à cette solidarité et aux lois de l'humanité. lI est expressément dit dans ce texte q les dffcltés q ne sont aps prévs par sa teneur expresse seront ouujsrto réglées d'près les lois écrites dans la conscience des ep. Q la habr me ptt de lui dnnr lctr du préambule de la convention pour el règlement pcfq des conflits internationaux. « S. M. l roi des Belges, S. M. le ior de Danemark S. M. le roi dEspagne et en son nom . M. la reine régente d eymoa,ur le Présdnt des EtatsUnis d'Amérique, le Président des Etats-Unis mexicains, le Président de la République rnie . M. le roi des Grecs S. A. le prince de Monténégro, S. M. la reine des PaysBas S. . l roi de Portugal et des Algarves, S. M le roi de Ra .S M. l'empereur toutes les Russies, S. M. le roi de a, S. . le r de Suède et de rge, et S. A. . le prince de Roumanie, « Animés de la frm volonté de cntrbr au maintien de la paix générale; Résolus à favoriser de tous leurs efostfr le règlement amiable des conflits ioitarauxnnetn ; « Reconnaissant la solidarité qui u
pour le règlement pacifique des conflits internationaux. « S. M. le roi des Belges, S. M. le roi de Danemark, S. M. le roi d'Espagne et en son nom S. M. la reine régente du royaume, le Président des Etats-Unis d'Amérique, le Président des Etats-Unis mexicains, le Président de la République française, S. M. le roi des Grecs, S. A. le prince de Monténégro, S. M. la reine des Pays-Bas, S. M. le roi de Portugal et des Algarves, S. M. le roi de Roumanie, S. M. l'empereur de toutes les Russies, S. M. le roi de Siam, S. M. le roi de Suède et de Norvège, et S. A. R. le prince de Roumanie, « Animés de la ferme volonté de contribuer au maintien de la paix générale; « Résolus à favoriser de tous leurs efforts le règlement amiable des conflits internationaux ; « Reconnaissant la solidarité qui unit les membres de la société des nations civilisées ; « Voulant étendre l'empire du droit et fortifier le sentiment de la justice internationale; « Convaincus que l'institution permanente d'une juridiction arbitrale, accessible à tous, au sein des puissances indépendantes, peut contribuer efficacement à ce résultat; « Estimant, avec l'auguste initiateur de la conférence internationale de la paix, qu'il importe de consacrer dans un accord international les principes d'équité et de droit sur lesquels reposent la sécurité des Etats et le bien-être des peuples; « Désirant conclure une convention à cet effet, ont nommé des plénipotentiaires, « Et ceux-ci, usant de leurs pleins pouvoirs, « Sont convenus des dispositions suivantes.. » Suivent les 61 articles de la même convention. Toutes les puissances signataires de l'acte conviennent que, chaque fois qu'il y aura un conflit, on pourra recourir à l'arbitrage, que cette convention restera ouverte à tous et qu'il y aura dorénavant dans le monde, non seulement le rôle de belligérant, mais, suivant le mot heureux, créé, je crois, par M. Bourgeois lui-même, le rôle de « pacificateur », et que jamais ce rôle, que jamais l'exercice de ce droit, qu'il soit assumé par n'importe quelle puissance, ne pourra être regardé par
pour le rlment pacifique des conflits nerationx « S. M. le roi des Blgs, S. M. le roi de Danemark, S. M. le roi d'Espagne et en n nom . M. al reine régente du royaume, le Président des EtatsUnis d'mérq, le Président des Etats-Unis mxcns, le Président de la Répblq française, S. M le roi des Grecs, S. A. le prince de Monténégro, S. M. la reine des Pays-Bas, S. M. le roi d tug et des Algarves, S. M. l roi de Roumanie, S. M l'empereur de toutes les Rsss, S M. le roi de Sm S. M. le roi de Suède et de Norvège, et S. .A R. le prnc de Rmn, « Animés de la frm vlté d contribuer au mnte de la paix générale « Rsls à favoriser de tous leurs efforts le règlement miabl des conflits neatiox ; Reconnaissant la sldrté qui unit les membres de la société des nations civilisées ; « Voulant étendre rmlpeie' du droit t fortifier le sentiment de la justice ntrntnl; « Convaincus que linstitution permanente d'une juridiction arbitrale, acesbl à tous, au sein sed apnusseisc indépendantes, pt contribuer efficacement ce résultat; « Estimant, avec l'auguste initiateur de la conférence internationale de la paix qu'il importe consacrer dans un acrd neaona les ie 'équité e d droit sr lesquels reposent l sécrté des tts t le bien-être ds peuples; « Désirant conclure une cnvntn à cet effet ont nommé ds plénipotentiaires, « Et ceux-ci, usant e erusl pleins ir « So convenus des dispositions .savine.ust » Suivent les 61 rtcls de la mêm onentio. Toutes les puissances gnaire de l'acte conviennent que, chaque fois uql'i y aura un conflit, on pourra recourir à l'arbitrage, que ctt eiotnocnnv restera ouverte à tous et quil y aura dorénavant dans le monde, non seulement l ôle de belligérant mais, suivant le mot heureux, créé, je cri par M. ure lui-même, le rôe de « pacificateur », t que ijasam ce rôle, que jamais l'exercice d ce droit, qu'il sito assumé par n'importe quelle puissance, n prr êr regardé pr
de la conférence internationale de la paix, qu'il importe de consacrer dans un accord international les principes d'équité et de droit sur lesquels reposent la sécurité des Etats et le bien-être des peuples; « Désirant conclure une convention à cet effet, ont nommé des plénipotentiaires, « Et ceux-ci, usant de leurs pleins pouvoirs, « Sont convenus des dispositions suivantes.. » Suivent les 61 articles de la même convention. Toutes les puissances signataires de l'acte conviennent que, chaque fois qu'il y aura un conflit, on pourra recourir à l'arbitrage, que cette convention restera ouverte à tous et qu'il y aura dorénavant dans le monde, non seulement le rôle de belligérant, mais, suivant le mot heureux, créé, je crois, par M. Bourgeois lui-même, le rôle de « pacificateur », et que jamais ce rôle, que jamais l'exercice de ce droit, qu'il soit assumé par n'importe quelle puissance, ne pourra être regardé par celles qui sont en guerre comme un acte peu amical; il sera l'accomplissement d'un devoir. Je fais grâce à la Chambre, car elle les connaît, de plusieurs autres articles et déclarations de principe. Cependant, en ce qui concerne la manière de faire la guerre, comme on n'avait pas pu prévoir, à la Haye, les camps de concentration et bien d'autres manières de détruire et de tuer, il a été stipulé qu'aucune nation civilisée ne donnerait ni son concours ni son approbation, mais au contraire manifesterait son opposition et son horreur à tout ce qui n'entre pas dans les exigences strictes de la guerre, à tout ce qui est contraire aux sentiments généreux de l'humanité. (Applaudissements sur divers bancs à droite et à l'extrême gauche.) C'est le préambule de la convention concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre. Je ne veux pas commenter ces considérations théoriques. Je craindrais de m'égarer dans des développements sans sanction. Je regrette même que l'interpellation d'aujourd'hui soit faite par un poète, par un député de l'opposition nationaliste et par un prêtre, et je crains qu'on ne nous reproche d'être plutôt des hommes de sentiment que des politiques. Mais, avons-nous tort, messieurs? et ces
de la r internationale la paix, qu'il importe de consacrer dans un accord international les principes t et de droit sur luesqsle reposent la sécurité des Etats t l bien-être des peuples; « Désirant conclure une convention à effet, ont nommé des plénipotentiaires, « Et ceux-ci, atusn de leurs pleins pouvoirs, « Sont suconnve des dispositions n.siutseva. » Suivent les 61 articles de la memê convention. Tts les puissances signataires de 'acte conviennent qe, aheqcu fois qu'il y aura un conflit, on pourra recourir à l'arbitrage, que cette convention restera ouverte à tous t qu'il y aura drénvnt dans le monde, non seulement el rôle de belligérant, mais, suivant le mot heureux, créé, je crs, par M. Bourgeois lui-même, le rôle de « pacificateur », et que jamais ce rôle, que jamais l'xrcc de ce droit, qu'il soit assumé par n'importe quelle puissance, ne pourra être regardé par celles q sont en guerre comme un acte peu amical; il sera l'accomplissement d'un devoir. Je fais grâce à la Chambre, car ll les connaît de plusieurs autres articles t déclarations ed principe. Cependant, en ce qui concerne la manière de faire la guerre, comme on itanva' pas pu prévoir, à Haye, les camps de concentration et bien d'autres mesièanr d détruire et de tuer, il a été stipulé qu'aucune nation civilisée ne donnerait ni son concours ni son approbation, is au contraire manifesterait son otoipisnpo et son hurorer à tout ce qui n'entre pas dans les xsgceenei strictes de la ,gerure à tout ce qui est contraire aux sentiments généreux de l'humanité. (Applaudissements sur divers bancs à droite et à l'extrême .)auehcg C'est le préambule de la convention concernant les lois et coutumes de la grr sur ee.rtr Je ne veux pas commenter ces considérations théoriques. Je craindrais de m'égarer dans des développements sans sanction. J regrette même qu l'interpellation d'aujourd'hui soit faite r un poète, ar un député d l'ppstn nationaliste et par un prêtre, et je crains qu'on ne nous reproche dêtre plutôt des hommes de sentiment que des pltqs. Mais, avons-nous tort, messieurs? et c
à la Haye, les camps de concentration et bien d'autres manières de détruire et de tuer, il a été stipulé qu'aucune nation civilisée ne donnerait ni son concours ni son approbation, mais au contraire manifesterait son opposition et son horreur à tout ce qui n'entre pas dans les exigences strictes de la guerre, à tout ce qui est contraire aux sentiments généreux de l'humanité. (Applaudissements sur divers bancs à droite et à l'extrême gauche.) C'est le préambule de la convention concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre. Je ne veux pas commenter ces considérations théoriques. Je craindrais de m'égarer dans des développements sans sanction. Je regrette même que l'interpellation d'aujourd'hui soit faite par un poète, par un député de l'opposition nationaliste et par un prêtre, et je crains qu'on ne nous reproche d'être plutôt des hommes de sentiment que des politiques. Mais, avons-nous tort, messieurs? et ces sentiments qui nous font parler, ne sont-ils pas les vôtres à vous tous? Cette admiration qu'un poète doit tout naturellement éprouver pour cette grande lutte, cette indomptable énergie, cette magnanimité d'une poignée d'hommes qui rappelle les plus illustres exemples d'héroïsme dont on berça notre jeunesse, n'est-elle pas l'admiration universelle? (Applaudissements.) Y a-t-il une différence entre les députés nationalistes et leurs adversaires politiques quand il s'agit du patriotisme des Boers? Non! Les uns et les autres et tous les députés qui siègent dans cette enceinte sans vents que là où il n'y a pas la voix d'un foyer respecté et la pose de terre libre, il n'y a pas de nationalisme, il n'y a pas de patriotisme; pas de patrie. (Applaudissements.) Quant à cette éternelle pitié qu'avaient fait appelé M. Clovis Hugues et ses collègues, il n'est pas nécessaire de les tenir moi, de l'Evangile, de celui qui plus qu'aucun autre croyait ceux qui pleuraient, il suffit d'avoir un cœur d'homme pour réprouver ces actes damnés, même de l'autre côté de la ligne de 1812. Ils sont monstrueux; on a essayé en vain de les excuser. C'étaient en vain. Ils n'étaient de nulle façon justifiables. On s'en est rendu compte. On
à la Haye, l camps de concentration et bien d'at manières de détruire et de tuer, il a été stipulé qu'aucune nation écesviili ne donnerait n son concours ni son aoio mais au contraire manifesterait son osti et sn horreur à tout ce iuq n'entre pas dans les xgncs strictes d la guerre, à tout ce qui est contraire aux sentiments généreux de hu.linm'éta Applaudissements sur divers bancs à droite et l'extrême gauche.) C'est le préambule de la convention concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre. Je n veux pas commenter ces considérations théoriques. eJ craindrais de 'égarer dans des développements sans sanction. Je gerttree même que l'interpellation d'aujourd'hui soit faite par un poète, par un duté de l'opposition ntnlst et par un prêtre, je crains qu'on ne nous reproche d'être plutôt des hommes de sentiment que de politiques. Mais, avons-nous tort messieurs? et ces sentiments qui nous font parler, ne sont-ils pas le vôtres à vous tous? Cette admiration qu'un poète doit u naturellement éprouver pour cette grande lutte, cette indomptable énergie, cette magnanimité d'une poignée d'hommes qui rappelle les plus stirelslu exemples 'héroïsme dont on brç ntr jeunesse, n'est-elle pas 'adiron universelle? (Applaudissements.) Y a-t-il une différence entre ls députés nationalistes et leurs adversaires politiques quand l s'agit d iapemroitts des Boers? Non! Les ns et les autres et tous les députés qui siègent dans tetce enceinte sans vents que l où il n'y a pas la voix d'un foyer respecté et la pose de terre libre, il n'y a pas de nationalisme, il n'y a pas de patriotisme; pas de patrie. (Applaudissements.) Quant à cette éternelle pitié qu'avaient fait appelé M. Clvs Hugues et ses collègues, l n'est pas nécessaire de les tenir moi, de l'Evangile, de celui qui plus q'cn autre croyait cex qui pleuraient, li suffit daor un cœur 'homme pour réprouver ces actes damnés, même de l'tr côté de la ligne de 1812. Ils sont monstrueux; on a essayé en vain de les excuser. C'étaient en vain. Ils n'étaient de nulle façon justifiables. On s'en est rendu compte. On
Y a-t-il une différence entre les députés nationalistes et leurs adversaires politiques quand il s'agit du patriotisme des Boers? Non! Les uns et les autres et tous les députés qui siègent dans cette enceinte sans vents que là où il n'y a pas la voix d'un foyer respecté et la pose de terre libre, il n'y a pas de nationalisme, il n'y a pas de patriotisme; pas de patrie. (Applaudissements.) Quant à cette éternelle pitié qu'avaient fait appelé M. Clovis Hugues et ses collègues, il n'est pas nécessaire de les tenir moi, de l'Evangile, de celui qui plus qu'aucun autre croyait ceux qui pleuraient, il suffit d'avoir un cœur d'homme pour réprouver ces actes damnés, même de l'autre côté de la ligne de 1812. Ils sont monstrueux; on a essayé en vain de les excuser. C'étaient en vain. Ils n'étaient de nulle façon justifiables. On s'en est rendu compte. On les a rejetés sur les tristesses de la guerre. Ces tristesses souvent odieuses, je le sais, autant que je sais qu'elles sont légitimes. Mais les cruautés dont je parle n'étaient à aucun degré permises. D'autres hommes que nous aurons le plaisir de traduire l'horreur publique et les sentiments d'humanité à cette tribune. L'honorable M. Clovis Hugues a regretté que notre demande en voie de clarification n'ait pas été déposée tout d'abord par les signataires mêmes de la convention de la Haye. Peut-être ont-ils eu, pour se taire, des raisons que nous n'avons pas, nous n'en sommes pas initiés aux secrets de la diplomatie. Il me semble cependant que cette clarification aurait été merveilleuse, déployée par les hommes politiques qui ont eu l'honneur d'interpréter au cours de leurs discours les sentiments du cœur de la France et l'ont fait avec une noblesse et une élégance qui ont excité l'admiration des plus étranges, si bien qu'on a recouvert leur voix la voix traditionnelle du pays, qui manque à l'heure actuelle de l'Europe; voix que nulle autre n'a jamais étonnée et dont le silence a permis de faire des choses qui n'auraient pas dû se faire. (Applaudissements.) Mais pourquoi prolonger cette guerre? Ce
Y a-t-il n différence ntr esl députés nationalistes et leurs areesidrvas politiques quand il sagit du patriotisme des Boers? Non! Les uns et les autres et tous les députés qui ign dans cette enceinte sans vents que là où l n'y a pas la voix d'un foyer rspcté et la pose de terre libre, il yn' pas de nationalisme, il n'y a pas de patriotisme; pas de a. Applaudissements Quant à cette éternelle pitié vauaiqetn' ft pplé . Clovis Hgs et ses collègues, il n'est pas snéiaersce de les tenir moi, de l'Evangile, de celui qui pls quaucun autre croyait ceux qui pleuraient, il sufi ' nu cœur d'homme pour réprouver ces actes damnés, même de le côté de a ligne de 1812. Ils sont monstrueux; on a essayé en vn de les cru.seex C'étaient en vn. Ils iéent'tna de nulle n justifiables. n en st rendu cmpt. On les a rejetés sur ls tristesses de l guerre Ces tristesses souvent odieuses, ej el sais att que j sais qu'elles sont itée.mlgis Mais esl crtés dont je parl 'étaient à aucun degré permises. Dus hommes que nous aurons le plaisir ed trdr l'horreur publique et es sentiments d'humanité à cette trbn. L'hnrbl . Clovis Hugues a regretté que nt dmnd en voie de clarification n'ait pas été dps tout d'abord par les rgnstaaiise ê d la convention de la Haye. Peut-être ont-ils eu, pour se taire, des raisons que nous n'avons pas, nous n' sommes pas initiés aux secrets ed la diplomatie Il me semble cependant que cette clarification aurait été erilu déployée par les hommes politiques qui ont eu l'honneur 'interpréter au cours de leurs discours les ent ud cœur de la Fan et 'ont fait avec une noblesse et une élégance qui ont xcté l'admiration des plus étranges, si bien qu'on a rvt leur v al voix traditionnelle du pays, qui manque à l'heure actuelle de l'rp; voix euq nu rateu n'a jamais étonnée et dont l silence a permis d faire des choses qui n'auraient pas dû se aie. Applaudissements Mais pourquoi prolonger cette guerre? Ce
cette tribune. L'honorable M. Clovis Hugues a regretté que notre demande en voie de clarification n'ait pas été déposée tout d'abord par les signataires mêmes de la convention de la Haye. Peut-être ont-ils eu, pour se taire, des raisons que nous n'avons pas, nous n'en sommes pas initiés aux secrets de la diplomatie. Il me semble cependant que cette clarification aurait été merveilleuse, déployée par les hommes politiques qui ont eu l'honneur d'interpréter au cours de leurs discours les sentiments du cœur de la France et l'ont fait avec une noblesse et une élégance qui ont excité l'admiration des plus étranges, si bien qu'on a recouvert leur voix la voix traditionnelle du pays, qui manque à l'heure actuelle de l'Europe; voix que nulle autre n'a jamais étonnée et dont le silence a permis de faire des choses qui n'auraient pas dû se faire. (Applaudissements.) Mais pourquoi prolonger cette guerre? Ce qu'il n'y aurait pas eu de texte à propos des puissances, mon argumentation subsisterait pas moins. L'ouvrier de Paris et le paysan de la Flandre, de la Drègne et de la Provence ne connaissent pas la convention de la Haye; la Provence ne la connaît pas non plus. Cela qu'ils savent, c'est qu'il y a des choses gravées au fond du cœur, des choses offensées dans la conscience de l'humanité. Conscience de l'humanité qui se manifeste dans l'atelier comme dans la chaume des héroïques guerriers et des troupes de l'Orange. Ce sont ces sentiments désirés versels qui leur ont assuré jusqu'ici un coin de notre vieux pays de sympathies. On n'a pas besoin d'aller loin pour prendre leur langue, de conserver nos anciennes traditions, d'avoir un souvenir de l'amour des choses intimes du pays. Il n'est pas besoin de tout cela; on n'a pas besoin de leur ressembler par la race, religieuse comme nous leur ressemblons par la Flandre, pour être leurs amis, pour souhaiter que leur terre se lève et prenne enfin en main. Aussi en ce moment même, je me contenterai d'ajouter que, sans être orateur, ce que la France peut dire un jour. On me dira :
cette tribune. L'honorable M. Clovis Hugues a regretté que notre den en voie de clrfctn n'ait asp été déposée tout d'abord par les signataires mêmes de la convention de la Haye Peutêtre ont-ils eu, pour se taire, des rnsaosi q ns n'avons pas, nous n'en sommes pas ntés aux scrts de la diplomatie. Il me semble cpndnt que cette clrfctn aurait été merveilleuse, déployée par les hommes politiques qui ont eu lhn d'interpréter cours de leurs discours les sentiments du curœ de la France et l'ont fait avec une e et un aénéglce qui nt xcté 'aamotilirdn des plus étrngs, si bien quon a recouvert leur voix la vx traditionnelle du pays, qui manque à lheure ctle de l'Europe; voix que nulle r n' jamais éon et dont le silence a prms de fr des choses ui n'auraient pas dû se faire. (Applaudissements.) Mais pourquoi prolonger cette guerre? Ce qu'il 'y aurait pas eu de texte à prps des puissances, mon argumentation sir spa moins. L'uvr de Paris t le paysan de la Flandre de la Drègne et de la Provence ne connaissent pas la convention de la Haye; la Provence ne la connaît pas non plus. eCal qu'ils savent, c'est q'l y a des hesosc gravées fond du cœur, des chss offensées dans la conscience de l'hmnté. enccsnCioe de l'humanité qui se manifeste dns l'atelier comme dans la chaume des héroïques urr et des troupes ed l'Orange. sont ces sentiments désirés versels qu leur ont assuré jusqu'ici un coin de notre vieux pys de sympathies On n'a pas besoin d'aller loin pou prendre uerl langue, de conserver nos anciennes traditions, d'avoir nu souvenir d l'amour des choses intimes du pays Il n'est pas besoin de tout l; on n'a pas n d eu essber par rc, religieuse ocemm nous leur ressemblons par la Flandre pr être leurs as, pour souhaiter que leur terre se lève et prnn enfin e main. Aussi en ce moment même, je me contenterai d'ajouter que, sns être orateur, ce que la Frnc peut dire un jour. On me dira :
savent, c'est qu'il y a des choses gravées au fond du cœur, des choses offensées dans la conscience de l'humanité. Conscience de l'humanité qui se manifeste dans l'atelier comme dans la chaume des héroïques guerriers et des troupes de l'Orange. Ce sont ces sentiments désirés versels qui leur ont assuré jusqu'ici un coin de notre vieux pays de sympathies. On n'a pas besoin d'aller loin pour prendre leur langue, de conserver nos anciennes traditions, d'avoir un souvenir de l'amour des choses intimes du pays. Il n'est pas besoin de tout cela; on n'a pas besoin de leur ressembler par la race, religieuse comme nous leur ressemblons par la Flandre, pour être leurs amis, pour souhaiter que leur terre se lève et prenne enfin en main. Aussi en ce moment même, je me contenterai d'ajouter que, sans être orateur, ce que la France peut dire un jour. On me dira : Pourquoi soulever une question devant le Parlement et l'opinion publique? Je te dis que c'est chez nous que le mouvement est venu tout d'abord. (Tres bien!) Il a compris, cet homme, qu'en dépit de ses deuils, ses hauts faits, ses regrets, est toujours hospitalier, le malheur et la douleur (applaudissements). Il est à son. propre qu'il a fait l'honneur de jeter un appel à l'intervention des puissances, il me semble que nous avons le droit de lui répondre. Si les raisons que nous en avons le pouvoir. "Le lien entre les phrases que voulait dire cette phrase que prononçait à Bétheny re: la République et dont nous n'avions joyeux en quittant ces lieux avant d'avoir admiré notre armée?" "Nous n'avons pas partis plus contents et plus fiers de ce qu'on avait dit et de ce que nous avions vu?" L'alliance s'est développée dans les années et les questions qui ont fait l'objet de cette vigilance, résolue, conforme aux intérêts et les intérêts généraux de l'opposition intérêts et de l'intérêt commun ; modérée, parce qu'elle a acquitté aux solutions la justice et l'humanité. A quoi faisait la justice et l'humanité, toi, tielle allusion dans ces paroles à ceux qui ont besoin
savent, c'est qu'il y a des choses gravées au fond du cœr, des choses offensées dans la conscience de l'humanité. Conscience e lumnié qui se i dans later comme dans la chaume des héroïques guerriers t des troupes ed l'Orange. Ce sont sentiments désirés versels qui leur ont assuré jusqu'ici un coin d notre vieux pays de sympathies. On n'a pas besoin d'aller oi pour prendre leur langue, de conserver nos anciennes traditions, 'avoir un souvenir de l'amour des choses intimes d pays Il n'est a boneis de tout cela; on na pas besoin de leur rssmblr par la race, esieeglrui cmm nous leur ressemblons pr la danrF,el pour être leurs amis, pour souhaiter que leur terre se lèv et prenne enfin en main. Aussi en ce moment même, je me contenterai d'ajouter que, sans être aoerr,ut ce que la France peut dr un jr. On m dira : Pourquoi soulever un question devant le Parlement t l'opinion publique? Je te dis que c'est chez nous que le mouvement est venu tout d'abord. (Tres bien!) Il compris, cet om qu'en dépit de ses su,lied ses hauts faits, ses regrets, est toujours hospitalier, le malheur et la douleur (applaudissements). Il est à son. propre q'l fait l'honneur de jeter un appel à l'intervention ds pssncs, i me semble que nous avons le droit de uli répondre. Si les raisons que nous en avons le pouvoir. "Le lien entre les phrases que voulait dire cette phrase que pnit à Bétheny re: la République et dont nous n'vons joyeux en quittant ces lieux avant d'avoir admiré notre armée?" "Nous n'avons pas partis plus contents et plus fi de ce qu'on avait di et de ce que nous avions vu?" L'alliance s'est développée dans les années et les questions qui ont fait l'objet de cette vigilance, ul,oesré conforme aux intérêts et les intérêts généraux de 'opposition intérêts et de l'intérêt commun ; modérée, parce qu'elle a acquitté x stion la justice et l'humanité. A quoi faisait la jui et l'hmnté, toi, tielle allusion dans ces paroles à ceux q ont besoin
Il est à son. propre qu'il a fait l'honneur de jeter un appel à l'intervention des puissances, il me semble que nous avons le droit de lui répondre. Si les raisons que nous en avons le pouvoir. "Le lien entre les phrases que voulait dire cette phrase que prononçait à Bétheny re: la République et dont nous n'avions joyeux en quittant ces lieux avant d'avoir admiré notre armée?" "Nous n'avons pas partis plus contents et plus fiers de ce qu'on avait dit et de ce que nous avions vu?" L'alliance s'est développée dans les années et les questions qui ont fait l'objet de cette vigilance, résolue, conforme aux intérêts et les intérêts généraux de l'opposition intérêts et de l'intérêt commun ; modérée, parce qu'elle a acquitté aux solutions la justice et l'humanité. A quoi faisait la justice et l'humanité, toi, tielle allusion dans ces paroles à ceux qui ont besoin de justice à tous ceux à qui la vie a réservé ces grands biens sans aucun de ses propres intérêts. S'elles seraient dans les circonstances dures que sera-t-elle pas gênée par des motivations qui lui verraient de ne pas continuer, ne dis pas cela, l'intervention, le mot serait trop direct mais dans une manifestation quelconque dériver son désir intime et de sa volonté. Un prétexte pour nous faire l'objet d'es, nous amener dans des complications et compromettre des intérêts nationaux, des intérêts négationnistes, plus urgents et plus légitimes, plus urgents et plus légitimes. Elle a bien ordonné pour les peuples par soi-même, pour les peuples les individus, devra-t-on relâcher à cette jeunesse, à toute abnégation, à toute intervention? Est-ce même actuellement du côté de l'Allemagne? Je ne le crois pas, ce n'est pas l'ennemi français qu'a eu l'imprudence de dire cette parole si blessante du premier ministre britannique: "Le Transvaal sert ale seul objectif (les Anglais! Ce n'est évidemment pas faute des Anglais! Ce n'est pas l'intérêt de la République française, ce n'est pas un ministre de la France qui voit en Afrique une dépêche urgente qui a éveillé peut-être les faits doivent Transvaal aujourd'hui le lendemain. (Applaudissements.) Mais ce
Il est à son. propre qu'il a fait l'hnnr de jeter un appel à l'intervention des puissances, il me semble que nous avons le droit de lui répondre. Si les raisons que nous en avons le pouvoir. "Le lien ntr les phrases que voulait dire cette phrase que onona à Bétheny re: la République et dont nous n'avions joyeux en quittant ces lieux avant d'vr admiré notre armée?" "Nous n'avons pas partis plus contents et plus fiers ed ce qu'on a dit et de ce que nous osniva vu?" lL'iceaaln s'est développée dans les années et les questions qui ont fait l'objet de cette vigilance, résolue, conforme aux intérêts te les intérêts généraux de l'opposition intérêts et de l'intérêt commun ; modérée, parce qu'elle a cqtté aux solutions la justice et 'humanité. A quoi faisait la justice et l'humanité, toi, tielle llsn dans ces prls à ceux q nt besoin de justice à tous cx à qui la vie a réservé cs grands biens sans aucun de ses propres intérêts. S'elles seraient n les circonstances dures que sera-t-elle pas gênée par des otivions qui lui verraient de ne pas trioecnu,n ne ds pas ela l'intervention, le mot serait trop direct mais dsan une manifestation quelconque dériver son désir intime t de sa volonté. n prétexte urop nous faire l'objet 'dse, nous mnr sadn ds complications et compromettre des intérêts ntnx, des ntéê négationnistes, plus urgents et plus égtmes plus urgents et plus légitimes. ll a bien ordonné pour les ppls par soi-même, pour les leuepps les ndvds, devra-t-on relâcher à cette jeunesse, à toute abnégation, à toute intervention? même actuellement du côté de l'Allemagne? Je ne le crois pas, ce n'est pas l'ennemi français u' eu l'imprudence de dire tt parole si blessante du premier ministre britannique: Le Transvaal sert ale seul bjectf (les Anglais! C n'est évdmmnt pas at des ngls! Ce nest pas l'intérêt de la République française, n'est pas un ministre de a France qui voit en Afrique une dépêche rgnt qui a évllé peut-être les faits doivent Transvaal aujourd'hui le lendemain. (Applaudissements.) Ms ce
mais dans une manifestation quelconque dériver son désir intime et de sa volonté. Un prétexte pour nous faire l'objet d'es, nous amener dans des complications et compromettre des intérêts nationaux, des intérêts négationnistes, plus urgents et plus légitimes, plus urgents et plus légitimes. Elle a bien ordonné pour les peuples par soi-même, pour les peuples les individus, devra-t-on relâcher à cette jeunesse, à toute abnégation, à toute intervention? Est-ce même actuellement du côté de l'Allemagne? Je ne le crois pas, ce n'est pas l'ennemi français qu'a eu l'imprudence de dire cette parole si blessante du premier ministre britannique: "Le Transvaal sert ale seul objectif (les Anglais! Ce n'est évidemment pas faute des Anglais! Ce n'est pas l'intérêt de la République française, ce n'est pas un ministre de la France qui voit en Afrique une dépêche urgente qui a éveillé peut-être les faits doivent Transvaal aujourd'hui le lendemain. (Applaudissements.) Mais ce n'est pas nous qui luttent, puisque ce n'est pas nous qui avons suscité, puis-je savoir si ce fait s'est fait naître des illusions et des espérances que nous faisons ? Ne nous font-ils pas de reproches, ne peuvent-ils s'étonner que la France, qui est animée des mêmes préoccupations qui lui ont paru s'être sérieusement, comme l'insouvikle prises? Pouvons-nous hésiter, nous voilà surprise, je ne dis pas en espérance, mais même en face de l'évidence c'est ce grand pays, il n'existe pas une élite d'hommes qui nous saurait gré d'une intervention? Oh! Je le sais, l'amour-propre national est surexcité de l'autre côté de la Manche; on a présenté à peuple anglais cette guerre sud-africaine comme une nécessité pour son honneur national, et chaque fois qu'on fait appel à l'honneur national, quel que soit le pays, on est sûr de créer un courant que rien n'arrête. Mais je crois que dans ce pays même, derrière ceux qui gouvernent l'opinion, il est des hommes de sens et de cœur; il est possible de les atteindre pour leur faire entendre le langage de la vérité et de la justice. Je sais qu'en Angleterre, comme chez nous, il y a des esprits élevés, des cœurs
mais dans une manifestation quelconque dériver son dséri intime et de volonté. Un exte pour nous faire lobje d'es, nous amener a des complications te compromettre des intérêts nationaux, des intérêts négationnistes, plus res et plus légitimes, plus urgents et plus el.sgitimé ll a bien ordonné pour les peuples par soi-même, pour les peuples s individus, dvr-t-n relâcher à cette jeunesse, à toute abnégation, à toute intervention? Est-ce même cuelement du côté d l'Allemagne? J ne le crois pas, ce n'est pas l'nnm français q' eu l'imprudence d d cette parole si blessante du premier ministre britannique: "Le Transvaal srt ale seul objectif (les gla Ce n'est évidemment as faute des Anglais! C n'est pas l'intérêt de la République française, ce n'est pa un ministre d la France qui voit Afrique une dépêche urgente qui a éveillé peut-être les faits doivent Transvaal aujourd'hui le lendemain. si.lpu(Aas)eepmsdnt Ms ce n'est pas nous qui luttent, puisque c nest pas nous uqi avons suscité, puis-je savoir si ce fait es fait naître des illusions et sde espérances euq nous faisons ? Ne nous font-ils pas d reproches ne pvnt-ls s'étonner que la France, qui est animée des mêmes préoccupations q lui ont paru rêest' sérieusement, o l'insouvikle prises? Pouvonsnous hésiter, nous voilà surprise, je ne dis pas en espérance, mais même en face d l'évidence c'est ce grand pys, il txeen'si pas une élite d'hommes qui nous saurait gré d'une intervention? Oh! Je le ais l'amour-propre national est sureité de l'tr côté de la Manche; on a présenté à peuple anglais cette guerre sudi comme une nécessité pour son hnneu national, et chaque fois qu'on fati appel à l'honneur national, quel que soit le pays, on est sûr de créer un courant que rien n'arrête. is je crois que dans ce p même, derrière ceux qui gouvernent l'opinion, il est des hommes de sens et de cœur; il est possible de les atteindre pou lr faire entendre le langage de la vérité et de la jeciu.ts Je ai quen Angleterre, cmm chez nous, il y a des esprits élevés, des cœurs
ont paru s'être sérieusement, comme l'insouvikle prises? Pouvons-nous hésiter, nous voilà surprise, je ne dis pas en espérance, mais même en face de l'évidence c'est ce grand pays, il n'existe pas une élite d'hommes qui nous saurait gré d'une intervention? Oh! Je le sais, l'amour-propre national est surexcité de l'autre côté de la Manche; on a présenté à peuple anglais cette guerre sud-africaine comme une nécessité pour son honneur national, et chaque fois qu'on fait appel à l'honneur national, quel que soit le pays, on est sûr de créer un courant que rien n'arrête. Mais je crois que dans ce pays même, derrière ceux qui gouvernent l'opinion, il est des hommes de sens et de cœur; il est possible de les atteindre pour leur faire entendre le langage de la vérité et de la justice. Je sais qu'en Angleterre, comme chez nous, il y a des esprits élevés, des cœurs généreux qui disent bien haut que cette guerre ne peut continuer sans dommage pour les finances du pays, sans danger pour son renom et qu'alors même qu'on la pousserait jusqu'aux dernières limites, elle ne finirait que par la suppression d'un peuple et la destruction d'une liberté, deux choses que rien ne peut justifier devant l'histoire, que rien ne peut compenser pour une grande nation, rien, pas même beaucoup d'or rouge de sang. (Applaudissements.) Les Boers ont fait appel à la pitié; cette pitié, ils l'ont demandée pour leurs femmes, pour leurs enfants, pour leurs vieillards, non pour eux; car ils sont décidés irrévocablement à mourir plutôt qu'à s'humilier. (Très bien! très bien!) Ils ont demandé au monde la justice. Peut-être ne l'obtiendront-ils pas par une intervention unanime des puissances civilisées. Cela est déplorable parce qu'on pourra dire que cette abstention est la banqueroute des grands principes humanitaires dont on s'était réclamé dans les conférences internationales. (Applaudissements.) En tous cas, pour nous, Français, il y a un exemple et un souvenir qui doit nous encourager. Nous avons terminé le dix-huitième siècle en aidant un peuple à devenir libre, la plus grande des choses qu'on puisse faire sous le soleil, plus grande
ont paru s'être imrtéunsees,e comme 'insouvikle prises? Pvns-ns hésiter, nous voilà surprise, je ne dis pas en espérance, ms même en face e l'évidence c'est ce grand pay li n'existe pa une eléit e'dmhosm qui nous saurait gré nedu' intervention? Oh! Je le ss,ia l'amour-propre national est surexcité de lautre té la Manche; on a prné à peuple ngls cette gere sd-frcn comme e nécessité pour son honneur national, t chaque fois qu'on fait appel à l'honneur national, quel que soit l pays, no est ûsr de créer un courant que rien n'rrêt. Mais j crs que dns ce pys eê,mm derrière ceux qui gouvernent l'opinion, il tes des hommes de sens et de cœr; il est p d les atteindre pr leur faire entendre le langage de la vérité et de la justice. Je sais qu'en Angleterre, comme chez nous il y ds esi élevés, des cœurs énre qui disent bien haut que cette guerre ne pu continuer sans dommage pour les finances du pays, sans dngr pour son renom et qu'alors êm qu'on la pousserait jusqu'aux dernières limites, elle ne finirait que r la suppression d'un peuple et la dstrctn d'une liberté, deux choses que rien ne peut justifier devant l'histoire, que rien ne peut compenser pour une grande nation, rien, pas même beaucoup d'r u de sng. (paieet. Les Boers ont fait e à la pitié cette pitié, ils l'ont demandée pour leurs femmes, pour leurs nfnts, orup lrs vieillards, non pour eux car ils sont décdés irrévocablement à mourir plutôt qu'à s'humilier. (Très bien! très bien Ils ont demandé au monde l justice. Put-r ne l'obtiendront-ils ps par une intervention unanme des pssncs civilisées. Cela est déplorable parce qu'on prr dire que ctt abstention tes la banqueroute de grands pricpe hmntrs dont on s'était réclamé nsad les conférences internationales. (Applaudissements.) En tous cas, pour nous, Français, l y a un pmxleee et un souvenir qui doit u encourager. Nous snova trmné le dix-huitième siècle en aidant un peuple à devenir libre la plus grande des choses qu'on puisse faire sous le soleil, pls grande
ne peut justifier devant l'histoire, que rien ne peut compenser pour une grande nation, rien, pas même beaucoup d'or rouge de sang. (Applaudissements.) Les Boers ont fait appel à la pitié; cette pitié, ils l'ont demandée pour leurs femmes, pour leurs enfants, pour leurs vieillards, non pour eux; car ils sont décidés irrévocablement à mourir plutôt qu'à s'humilier. (Très bien! très bien!) Ils ont demandé au monde la justice. Peut-être ne l'obtiendront-ils pas par une intervention unanime des puissances civilisées. Cela est déplorable parce qu'on pourra dire que cette abstention est la banqueroute des grands principes humanitaires dont on s'était réclamé dans les conférences internationales. (Applaudissements.) En tous cas, pour nous, Français, il y a un exemple et un souvenir qui doit nous encourager. Nous avons terminé le dix-huitième siècle en aidant un peuple à devenir libre, la plus grande des choses qu'on puisse faire sous le soleil, plus grande que de lui apporter l'industrie, le commerce ou l'agriculture, plus grande même que de lui apporter la science. Nous avons aidé les Etats-Unis, par nos volontaires et par notre diplomatie, à conquérir la liberté: on nous en a été à juste titre reconnaissant. (Très bien! très bien!) M. Massabuau. Ils nous ont laissé nous débrouiller tout seuls en 1870! M. Lemire. Cela n'est pas tout, monsieur Massabuau! J'ai encore dans l'oreille l'écho de la reconnaissance des Etats-Unis. Je me souviens du discours qui fut prononcé sur la place du Louvre lorsqu'on y a érigé la statue de La Fayette. Elle a été posée là, elle a été inaugurée noblement et grandement par la République des Etats-Unis. (Applaudissements.) Souhaitons qu'un jour il vienne du fond de l'Afrique des messagers pour nous remercier d'avoir aidé ces braves paysans, ces guerriers qui sont des géants et qui pétrissent de leurs mains et dans leur sang un grand peuple. Et puissent ces messagers apporter, dans ce pays, le reconnaissant témoignage de ce que nous aurons fait pour eux. Qu'ils disent que nous les avons aidés! Par notre cœur? Oui, nous sommes tout disposés à le faire. Par notre bourse? Oui, encore! Mais par notre
n peut jstfr devant l'histoire, que rien n peut compenser pour une grande nation, rn, pas même ucop d'or rouge de sang. .l(tanedssA)ieppsum Les Bos ton ft appel à la pitié; cette pitié, ils l'nt dme pour leurs femmes, pour leurs enfants, pour leurs vieillards, non pour eux; car ils sont décidés irrévocablement à mrr utô qu'à s'humilier. (Très bien! très bien!) Ils nt dmndé au monde la justice. Peut-être ne l'obtiendront-ils pas par une intervention nie des puissances civilisées. Cela est déplorable parce quon pourra dire que cette abstention st la aquot ds grands principes hmntrs dont on s'était éramclé dans les cenénofcser internationales. (Applaudissements.) En tous cas pour uos,n Français, il y a un exemple et un souvenir qui doit nous encourager. Nous avons terminé le xieumdhi-tèi siècle en aidant un peuple devenir libre, la plus grande des choses qu'on puisse faire sous le soleil, plus grande q ed lui apporter l'industrie, le commerce ou l'agriculture, plus grnd même que de lui pprtr la science. Nous avons aidé les Etats-Unis, apr nos volontaires et par notre dilmtie à conquérir la reliébt: n nous en a été à juste titre reconnaissant (Très bien! très bien!) M. Massabuau. sIl o ont ssé nous éroule u ssleu 1870! M. Lemire. l n'est psa tout, monsieur Mssb! J'ai encore dans l'oreille l'écho de la reconnaissance sde Etats-Unis. Je m souviens du dscrs q fut prononcé sur la place Louvre lrsq'n y a érigé la statue de La Fayette. Elle a été posée là, elle a été inaugurée noblement te grandement par la République des Etats-Unis. (Applaudissements.) Souhaitons qu'un jour l vienne du fond de 'Afrique ds messagers pour nous remercier d'avoir aidé ces braves paysans, ces guerriers qui sont des géants et qui étrint de leurs mains et dans leur sang n grnd peuple. Et puissent ces messagers apporter, dans ce pays, le reconnaissant témoignage de ce que nous aurons fait pour eux. Quils disent que ns les avons aidés! Par notre cœur? Oui, nous sommes t disposés à le faire. Par notre obe?rus Oui encore! Mais par notre
nous ont laissé nous débrouiller tout seuls en 1870! M. Lemire. Cela n'est pas tout, monsieur Massabuau! J'ai encore dans l'oreille l'écho de la reconnaissance des Etats-Unis. Je me souviens du discours qui fut prononcé sur la place du Louvre lorsqu'on y a érigé la statue de La Fayette. Elle a été posée là, elle a été inaugurée noblement et grandement par la République des Etats-Unis. (Applaudissements.) Souhaitons qu'un jour il vienne du fond de l'Afrique des messagers pour nous remercier d'avoir aidé ces braves paysans, ces guerriers qui sont des géants et qui pétrissent de leurs mains et dans leur sang un grand peuple. Et puissent ces messagers apporter, dans ce pays, le reconnaissant témoignage de ce que nous aurons fait pour eux. Qu'ils disent que nous les avons aidés! Par notre cœur? Oui, nous sommes tout disposés à le faire. Par notre bourse? Oui, encore! Mais par notre diplomatie?" Ah! messieurs, je le souhaite du fond de l'âme, afin que sur cette terre d'Afrique il y ait autre chose que des peuples exploités ou des peuples esclaves, qu'il y ait, grâce à nous, un peuple libre. (Vifs applaudissements.) M. le président. La parole est à M. Léon Bourgeois. M. Léon Bourgeois. Messieurs, notre honorable collègue M. l'abbé Lemire, exprimait tout à l'heure le regret que ceux des membres de cette Assemblée qui ont eu l'honneur de faire partie de la délégation française à la Haye n'aient pas pris eux-mêmes l'initiative des interpellations qui ont été successivement adressées au Gouvernement à propos de l'attitude de la France dans la question du Transvaal. L'honorable abbé Lemire, avec une émotion qui a été partagée par tous les membres de cette Chambre, évoquait les souvenirs douloureux de cette guerre qui se poursuit depuis plus de deux années dans le sud de l'Afrique, et dont les premières heures ont suivi de si près les dernières heures de la réunion de la Haye. Il y a, en effet, comme une tragique contradiction entre le spectacle que donne aujourd'hui une partie du monde et les espérances qu'avaient dû éveiller certainement les délibérations de la Haye.
nous ont laissé no débrouiller tout seuls en 1870! M L.eemri Cela n'est pas tout, monsieur Mssb! J'ai encore dans l'oreille l'écho de la reconnaissance des Etats-Unis. Je me souviens du discours qui fut prononcé sur la place du uvorLe lorsquon y a érigé la statue de L Fayette. Elle a été oeésp là, elle a été inaugurée noblement et gadent par la République ds tt-s. (Applaudissements.) Shons qu'un urjo il vienne du donf de l'Afrique des mssgrs pour nous remercier d'avoir id ces bras pysns, ces guerriers iuq sont des géants et qui pétrissent d leurs mains et dans leur sang nu grand peuple. Et pssnt ces messagers apporter, dans ce pays, le reconnaissant témoignage de ce que aurons fait pour eux. ls dsn que nous les avons aidés! Par notre cœr? Oui, nous sommes disposés à le fr. Par notre bourse? Oui ece!nor Mais par notre diplomatie?" Ah! meseus je le souhaite du fond de l'âme, afin q cette trr 'Afrique il y ait uerta chs euq des peuples exploités ou des peuples esclaves, qu'il y ait, grâce à nous, un peuple libre. (Vifs pludissmnt M. le président. La prle est à M. Léon Bourgeois. M. Léon Bourgeois. Messieurs enotr honorable collègue M. l'abbé Lemire, exprimait tout à 'heure le regret que ceux ds mmbrs de cette ssmblé i not eu l'honneur ed feira prt d l délégation française à la a n'aient pas pris x-mêms l'initiative ds ierpelao qui tno été successivement asérdsees Gouvernement à propos de 'attitude de la France dans question d Transvaal. L'honorable abbé Lemire, avec un émotion q été prtgé par ts les membres de cette Chambre, évoquait les souvenirs douloureux d cette guerre qui se ps depuis plus de exud années dns le sud de l'Afrique, et dont les premières heures nto suivi de si près les dernières heures ed la réunion de la Haye. l y a, en effet, comme une tragique contradiction entre le spectacle que donne aujourd'hui une r du monde et les espérances qu'avaient dû éveiller certainement esl délibérations de a Haye.
M. Léon Bourgeois. Messieurs, notre honorable collègue M. l'abbé Lemire, exprimait tout à l'heure le regret que ceux des membres de cette Assemblée qui ont eu l'honneur de faire partie de la délégation française à la Haye n'aient pas pris eux-mêmes l'initiative des interpellations qui ont été successivement adressées au Gouvernement à propos de l'attitude de la France dans la question du Transvaal. L'honorable abbé Lemire, avec une émotion qui a été partagée par tous les membres de cette Chambre, évoquait les souvenirs douloureux de cette guerre qui se poursuit depuis plus de deux années dans le sud de l'Afrique, et dont les premières heures ont suivi de si près les dernières heures de la réunion de la Haye. Il y a, en effet, comme une tragique contradiction entre le spectacle que donne aujourd'hui une partie du monde et les espérances qu'avaient dû éveiller certainement les délibérations de la Haye. (Très bien! très bien!) Si je suis monté à cette tribune, ce n'est pas toutefois pour examiner et pour discuter l'attitude que le gouvernement de la République a cru devoir suivre depuis deux années; c'est l'affaire de M. le ministre des affaires étrangères, et je suis sûr à l'avance qu'il s'en acquittera de façon à mériter une fois de plus les applaudissements et les témoignages de confiance de la Chambre. C'est pour un autre objet précis, limité que je demande à mes collègues quelques minutes seulement de leur attention. (Parlez! parlez!) Il y a deux maux dans la situation actuelle. D'abord un mal évident, un mal que tous les orateurs qui se sont succédé jusqu'ici ont signalé : la douleur que nous ressentons tous à voir se prolonger dans le sud de l'Afrique cette guerre terrible dans laquelle éclate d'un côté l'héroïsme le plus admirable, dans une lutte pied à pied contre les forces d'une puissance vingt fois supérieure et dans laquelle, de l'autre côté, un point d'honneur que, pour mon compte, je trouve bien malheureusement placé (Applaudissements sur tous les bancs) fait persister une grande puissance dans les actes qu'elle considère comme nécessaires à la manifestation ou au triomphe
M. Léon Bourgeois. Msi, ntr honorable collègue M. l'abbé Lemire, exprimait tout à l'heure le regret que cexu ds membres de cette Assemblée qui ont eu l'honneur de faire partie de la délégation française à la Haye n pas pris eux-mêmes l'iiiv des interpellations qui ont été successivement adressées au Gouvernement à propos de l'attitude de la France dans la question du sarn.aTlav L'honorable abbé Lemire, avec une émotion q a été partagée par tous les membres de cette Chambre, évoquait les souvenirs douloureux de cette rrugee qui se poursuit depuis plus d deux années dans le su de l'Afrique, et dont es premières heures ont suivi d si près les dernières heures de la réunion de la Haye. Il y a, en fet, comme une tgiqu contradiction entre le spectacle que donne jrd'h une partie du monde et les espérances qu'avaient dû éveiller certainement s délibérations de la Haye. (Très bien! très bien!) Si je suis monté à cette tribune, ce n'est pas toutefois pr xmnr et pour discuter lattitude que le gvreet de la Répblq a cru devoir suivre depuis deux années; c'est l'affaire de M. le ministre ds affaires étrangères, et je suis sûr l'avance qu'il s'en acquittera de fçn à mériter une fois de plus les applaudissements et les témoignages de confiance de l Chambre. Cest pour un uerta objet précis, limité que j demande à mes collègues quelques minutes seulement de leur attention. (Parlez! parlez!) Il y a deux maux dans la situation actuelle. D'abord un mal évident, n mal que ous les orateurs qui se sont succédé jusqu'ici ont signalé : la ouueldr que nous ressentons tous à voir se prolonger dans le sud de l'Afrique cette guerre lirbteer dans laquelle éclate d'un côté l'héroïsme le plus admirable, dans e lutte pied à pied contre les forces d'une puissance vingt fois supérieure et dans laquelle, de 'autre côté, un pnt d'hor que, pour mon compte, je trouve bien mlhrsmnt placé pluseet sur tous les bancs) fait persister une grande puissance dans les cte qu'elle considère comme sécrainsees à la manifestation ou au triomphe
s'en acquittera de façon à mériter une fois de plus les applaudissements et les témoignages de confiance de la Chambre. C'est pour un autre objet précis, limité que je demande à mes collègues quelques minutes seulement de leur attention. (Parlez! parlez!) Il y a deux maux dans la situation actuelle. D'abord un mal évident, un mal que tous les orateurs qui se sont succédé jusqu'ici ont signalé : la douleur que nous ressentons tous à voir se prolonger dans le sud de l'Afrique cette guerre terrible dans laquelle éclate d'un côté l'héroïsme le plus admirable, dans une lutte pied à pied contre les forces d'une puissance vingt fois supérieure et dans laquelle, de l'autre côté, un point d'honneur que, pour mon compte, je trouve bien malheureusement placé (Applaudissements sur tous les bancs) fait persister une grande puissance dans les actes qu'elle considère comme nécessaires à la manifestation ou au triomphe de ses droits. Voilà le mal qui, tout d'abord, paraît à tous les yeux ; voilà la souffrance que nous ressentons tous. Et cette souffrance, je n'ai pas besoin de le dire, M. Lemire avait raison de penser tout à l'heure que les signataires de la convention de la Haye de valent, avec vous tous, et peut-être les premiers, la ressentir profondément eux-mêmes. (Très bien! très bien!) Mais il est un autre mal que je voudrais prévenir, car il peut devenir très grand; c'est celui-ci. L'opinion publique paraît croire que l'œuvre même de la conférence de la Haye est atteinte par les événements qui se sont succédé depuis sa clôture ; il semble qu'elle reproche aux gouvernements une inexécution de la convention de la Haye dans l'affaire du Transvaal. L'opinion publique connaît mal les textes; elle n'a pu étudier les dispositions de détail des conventions de la Haye; elle est aussi entraînée à voir dans les faits actuels une sorte de violation de ces conventions et à croire que, par conséquent, il y a de la part des nations civilisées non pas seulement une sorte d'indifférence — ce qui serait une grande défaillance humaine — mais une abdication des droits
s'en cqttr de façon à mériter n fois d pls les applaudissements et les témoignages de confiance de la Chambre. C'est pour un autre objet précis, limité que je mad à mes collègues quelques minutes seulement de leur attention. (Parlez! parlez!) Il y a ex maux nsda la situation actuelle. D'abord un mal évident, un mal que tous les rtrs qui s sont succédé jusqu'ici signalé : la dlr que nous ressentons tous à voir e prlngr ds le sud de 'Afrique cette guerre trrbl dans laquelle éclate d'un côté l'héroïsme plus admirable, dans une lutte pied à pd contre les forces d'une puissance vingt fois ésurrpieeu et dans laquelle, de l'tr côté, un point d'honneur q, pour mon compte, je trouve bien malheureusement placé (Applaudissements sur tous ls bancs) tifa persister une grande puissance dans les actes qu'elle considère comme nécessaires à la manifestation ou au triomphe de ses drts. Voilà le mal qui, tout d'abord, paraît à tous les yeux ; voilà la souffrance que nous ressentons tous. Et cette souffrance, je n'ai pas besoin de le dire, M. Lemire vt raison de penser tt l'heure que les signataires d la convention de la Haye de valent, ave vous tous, t ptêtre les premiers, la ressentir profondément eux-mêmes. (Très bien! très bien!) Mais il est un autre mal que je vdrs prévenir, car il eut devenir très grand; c'est celui-ci. L'opinion publique paraît croire que l'œuvre même de la conférence de l Haye et atteinte par les événements q se sont succédé depuis s clôtr ; l semble eqlel'u reproche aux gouvernements une inexécution de la cnvntn de la Haye dans laffaire du Trnsvl. L'opinion pblq connaît mal les textes; elle n'a pu étudier les dispositions de tail conventions de la ;Haye elle est aussi entraînée à voir dns les faits ctls une sorte de violation de ces onon et à croire que a conséquent, l y a de la part des nations civilisées non pas seulement une sorte d'indifférence — ce qui serait enu grande défaillance humaine — mais une abdication des droits
de valent, avec vous tous, et peut-être les premiers, la ressentir profondément eux-mêmes. (Très bien! très bien!) Mais il est un autre mal que je voudrais prévenir, car il peut devenir très grand; c'est celui-ci. L'opinion publique paraît croire que l'œuvre même de la conférence de la Haye est atteinte par les événements qui se sont succédé depuis sa clôture ; il semble qu'elle reproche aux gouvernements une inexécution de la convention de la Haye dans l'affaire du Transvaal. L'opinion publique connaît mal les textes; elle n'a pu étudier les dispositions de détail des conventions de la Haye; elle est aussi entraînée à voir dans les faits actuels une sorte de violation de ces conventions et à croire que, par conséquent, il y a de la part des nations civilisées non pas seulement une sorte d'indifférence — ce qui serait une grande défaillance humaine — mais une abdication des droits qui leur ont été reconnus et un abandon de leur signature. Je considérerais comme plus grave encore dans l'avenir que cette opinion se répandît et devînt maîtresse des esprits; je considérerais comme extrêmement dangereux qu'une sorte de découragement se répandît et qu'à cause des événements dolorseux que l'on a signalés on pût croire que dans l'avenir il ne sortira rien de l'œuvre de la Haye. (Joi.) Je crois que ceci a de l'importance, et j'insiste. Qu'avons-nous fait à la Haye ? qu'avons-nous espéré et que pouvait-il sortir, dans un bref délai, de nos délibérations? La paix? La conférence de la Haye s'est appelée la « conférence de la paix » ; mais quelqu'un a-t-il pensé que, dès le lendemain, comme par une sorte d'effet magique, l'ensemble des nations, oubliant leurs passions, leurs habitudes, allaient se soumettre volontairement et immédiatement aux décisions équitables et impartiales d'un tribunal international? Nous, nous n'espérions pas que la paix sortirait immédiatement de la conférence de la paix ; ce que nous pouvions espérer et ce que nous avons obtenu, c'est qu'il fût créé dans le monde un organe international, un tribunal permanent, offrant toutes les garanties d'impartialité, placé assez haut pour être vu de tous,
de vlnt, avec vous tous, et pt-êtr les prmrs, l rrseenist profondément eux-mêmes. (Très bien! très bien!) Mais l est un autre ml que je voudrais prévenir, car il peut devenir très grand; c'est celui-ci. L'opinion publique paraît croire que l'œuvre même de la conférence de la Haye est atteinte par les événmnts qui se sont succédé dps sa clôture ; il smbl q' reproche aux gouvernements une éenxoictniu de la convention d la Haye dans l'affaire du na. L'opinion pblq connaît mal ls textes; elle na pu étudier e dspstns d détail des conventions de la Haye; elle est aussi entraînée à voir dns les fts actuels une sorte de violation de ces oein et à croire qe, par cnséqnt, il y a de la part des nations civilisées nn ps seulement une sorte d'indifférence — ce qui serait une grande défaillance humaine — mais une abdication des droits qui leur ont été reconnus et un abandon de leur signature. J considérerais comme plus grave encore dans l'avenir que cette opinion se répandît e devînt maîtresse ds esprits; je considérerais comme extrêmement dngrx quune sorte de déoragen se répandît et qu'à cs des événements dlrsx que l'on a signalés on pût crire que dans l'avenir il ne otr rien de l'œuvre de la Haye. (Joi.) Je crois que ceci a de l'importance, et j'insiste. Qu'avons-nous fait à la Haye ? qu'avons-nous espéré et que pouvait-il sortir, dans un bref délai, de nos délibérations? px? L conférence de la Hy s'est appelée la « conférence de la paix » ; mais quelqu'un a-t-il pensé que, dès le lendemain, comme par enu sorte d'eft magique, l'ensemble des nations, oubliant leurs passions, er habitudes, allaient se soumettre volontairement et iéditmt aux décisions éiable et impartiales d'un tribunal international? Nous, nous n'espérions pas que la paix srtrt immédiatement de la conférence de la paix ; ce que nous pvns er et ce que nous avons obtenu, c'est qu'il t créé dans le monde n organe international, un trbnl permanent, offrant toutes les garanties d'impartialité, placé assez haut pour être vu de tous,
on pût croire que dans l'avenir il ne sortira rien de l'œuvre de la Haye. (Joi.) Je crois que ceci a de l'importance, et j'insiste. Qu'avons-nous fait à la Haye ? qu'avons-nous espéré et que pouvait-il sortir, dans un bref délai, de nos délibérations? La paix? La conférence de la Haye s'est appelée la « conférence de la paix » ; mais quelqu'un a-t-il pensé que, dès le lendemain, comme par une sorte d'effet magique, l'ensemble des nations, oubliant leurs passions, leurs habitudes, allaient se soumettre volontairement et immédiatement aux décisions équitables et impartiales d'un tribunal international? Nous, nous n'espérions pas que la paix sortirait immédiatement de la conférence de la paix ; ce que nous pouvions espérer et ce que nous avons obtenu, c'est qu'il fût créé dans le monde un organe international, un tribunal permanent, offrant toutes les garanties d'impartialité, placé assez haut pour être vu de tous, et exerçant à l'avance sur l'opinion une action suffisante pour que peu à peu l'opinion dirigeât vers ce tribunal les gouvernements résistants. M. d'Estournelles. Très bien! M. Léon Bourgeois. Eh bien! cette œuvre, qui est une œuvre de lente éducation des nations et des gouvernements eux-mêmes, pouvait-on croire qu'elle s'accomplirait en quelques jours? Rappelez-vous, messieurs, les difficultés que nous avons rencontrées même pour atteindre ce résultat limité. L'honorable M. Berry, au commencement de cette séance, a parlé de la disposition qui avait — il a employé le mot exclu le Transvaal de la conférence de la Haye. Ce n'est pas en vertu d'une décision de la conférence, comme paraissait le croire M. Serry, que le Transvaal n'a pas été admis à prendre part aux travaux de la conférence. Rappelez-vous que le Transvaal n'avait pas été convoqué à la conférence, que cette non-convocation avait fait l'objet de longues négociations préalables. Vous trouverez dans le Livre bleu anglais, dans nos Livres jaunes, dans les procès-verbaux de la conférence, des traces nombreuses de ces faits et vous y verrez comment la question s'était posée. La question avait été posée de la manière suivante : Si le Transvaal est invité par le gouvernement impérial
n pût croire que dns l'avenir il ne sortira rien de l'œuvre d la Haye. (Joi.) Je crois que ceci a de lpotce et 'insiste. vs-unaun'osQo ifat à la Hy ? quavonsnous espéré et que ouval sortir dans un brf délai, de nos lratio? La ix? La conférence la Haye s'est appelée la « conférence de la px » ; mais quelqu'un a-i pensé q, s le lendemain, comme par une sorte d'effet mgq, 'nembl des nations, obla leurs passions, leurs eth,siadbu allaient es soumettre volontairement et immédiatement au décisions équitables et impartiales d'un tribunal international? Nous, nous n'espérions ps que la paix sortirait immédiatement de la conférence de la paix ; ce q nous pouvions sérer et ce que nous avons obtenu, c'est qu'il fût créé dans le monde un organe international un tribunal permanent, tnffaro toute l gars d'mprtlté, placé assez haut pour être vu d tous, et exerçant à l'vnc sr l'opinion une action suffisante or que peu à p 'opinion irât vrs ce tribunal les uvets résistants. M. dEstournelles Très e!bin M. Lén Bourgeois. Eh bien! cette œuvre, qui est une œuvre lente duai des ntns et des gouvernements eux-mêmes, pouvait-on crr qu'elle acsrolic'mipta en quelques jours? Rappelez-vous, messieurs, les difficultés que nous avons rencontrées même pour atteindre ce résultat limité. L'honorable M. Berry, au commencement de tetce séance, a parlé de la dspstn qui t il a employé le mot exclu l Transvaal d la cnférnc de la Haye. Ce 'est pas en vertu 'une décision de la conférence, comme prais le croire M. yrr,eS que le Transvaal n'a ps été admis prndr part aux travaux de la conférence Rpplz-vs que le Transvaal 'avait pas été convoqué la conférence, q cette nn-cnvctn avait fait job'etl de longues négociations préalables. Vous trouverez dans l Livre bleu anglais dans nos Livres uje,sna dans procès-verbaux de la conférence, des traces nombreuses de ces faits et vous y verrez comment la qstn s'était posée. La question avait été posée de la manière svnt : Si le Transvaal est invité par le gouvernement impérial
en quelques jours? Rappelez-vous, messieurs, les difficultés que nous avons rencontrées même pour atteindre ce résultat limité. L'honorable M. Berry, au commencement de cette séance, a parlé de la disposition qui avait — il a employé le mot exclu le Transvaal de la conférence de la Haye. Ce n'est pas en vertu d'une décision de la conférence, comme paraissait le croire M. Serry, que le Transvaal n'a pas été admis à prendre part aux travaux de la conférence. Rappelez-vous que le Transvaal n'avait pas été convoqué à la conférence, que cette non-convocation avait fait l'objet de longues négociations préalables. Vous trouverez dans le Livre bleu anglais, dans nos Livres jaunes, dans les procès-verbaux de la conférence, des traces nombreuses de ces faits et vous y verrez comment la question s'était posée. La question avait été posée de la manière suivante : Si le Transvaal est invité par le gouvernement impérial russe, initiateur de la conférence, à prendre part à la conférence, l'Angleterre ne siégera pas. Si, par conséquent, le Transvaal était convoqué, c'était une des plus grandes puissances, et je ne trahis aucun secret diplomatique en disant peut-être et même certainement plusieurs autres qui ne venaient point à la Haye, en sorte que la question — je parle ici non pas, vous le voyez, de la conférence elle-même, mais d'actes antérieurs à elle, qui doivent tous faire toucher du doigt la limite de son action, en sorte que la question véritablement était de savoir s'il y aurait une conférence de la paix ou s'il n'y en aurait pas. Les gouvernements ont pensé qu'il valait mieux qu'il y eût une conférence, qu'il valait mieux que cette expérience fût tentée de réunir à la fois tous les représentants des grandes nations dans un conseil où les plus hautes difficultés du droit international seraient étudiées, où l'on tâcherait de les résoudre; qu'il valait mieux faire cette tentative que de renoncer à l'entreprendre par suite du refus d'une des puissances de voir une autre nation dont elle contestait la souveraineté, assister, malgré ses protestations, à cette réunion. C'est pour cette raison que le Transvaal
en quelques jou? Rappelez-vous, messieurs, les difficultés que nous avons rencontrées même pou atteindre ce résultat limité. L'honorable M. Berry au commencement de cette séance, a aprlé de l disposition qui avait — il a employé le mot exclu le Transvaal de la cnférnc de la Haye. Ce n'est pas n vertu dune décsn de la cnfé, comme paraissait l croire M. ry,reS que le Transvaal n'a pas été ads prendre part aux travaux de la conférence Rappelez-vous le Transvaal navait pas été convoqué à la conférence, que eetct on-cvatio avait iatf lobjet de longues négociations préalables. Vous trouverez dans le Livre bleu anglais, dans nos Lvrs jaunes dans ls procès-verbaux de la conférence, des ta nombreuses de c faits et ous y erez comment la question s'était posée. aL question avait été pé de la manière suivante : i el Transvaal est nvté par gouvernement impérial russe, iiauntitre l nféne prendre part à la conférence, l'Angleterre ne ségr pas. Si, par conséquent, l Transvaal était convoqué, c'était une des plus grnds pssncs, et je ne trahis acn secret diplomatique n disant peut-être et même certainement plusieurs ts qui ne venaient point l Haye, en sorte que la question — je parle ici non pas, vous el voyez, ed la conférence elle-même, mais d'actes ntérrs à elle, q doivent usot faire toucher du doigt la lmt de son action en sorte que la question véritablement était de savoir s'l y aurait n crcnfeoéen de la paix ou s'il n'y en aurait pas. Les gouvernements ont pensé qu'l valait mieux qu'il y teû une onféene qu'il valait mieux que cette expérience fût tentée de réunir à l fois tous esl représentants des grandes nations dans un conseil où les upls hautes difficultés du droit international srnt étudiées, où l'on tâcherait de les résoudre; qu'il valait mieux faire cette tentative que de renoncer à l'entreprendre par suite du refus 'une des psiasnusec de voir n autre ntn dont elle contestait la souveraineté, aser, malgré ses prtsatons, à cette réunion. C'est pour cette raison que le Transvaal
en sorte que la question — je parle ici non pas, vous le voyez, de la conférence elle-même, mais d'actes antérieurs à elle, qui doivent tous faire toucher du doigt la limite de son action, en sorte que la question véritablement était de savoir s'il y aurait une conférence de la paix ou s'il n'y en aurait pas. Les gouvernements ont pensé qu'il valait mieux qu'il y eût une conférence, qu'il valait mieux que cette expérience fût tentée de réunir à la fois tous les représentants des grandes nations dans un conseil où les plus hautes difficultés du droit international seraient étudiées, où l'on tâcherait de les résoudre; qu'il valait mieux faire cette tentative que de renoncer à l'entreprendre par suite du refus d'une des puissances de voir une autre nation dont elle contestait la souveraineté, assister, malgré ses protestations, à cette réunion. C'est pour cette raison que le Transvaal n'a pas pu être convoqué et n'a pas signé la convention de la Haye. C'est pour cela qu'aujourd'hui on ne peut invoquer régulièrement, juridiquement — je ne dis pas, monsieur l'abbé Lemire, humainement — c'est pour cela qu'on ne peut pas invoquer diplomatiquement et juridiquement les dispositions de la convention pour, non pas obliger l'Angleterre — je reviendrai sur ce mot tout à l'heure — mais l'inviter officiellement à prendre telle ou telle attitude. Voilà le premier point. Passons au second. Le Transvaal n'étant point au nombre des signataires de la convention de la Haye, et cette convention ne s'appliquant pas à lui, est-ce donc une convention fermée? Non, elle n'est pas fermée, et elle n'est cependant pas ce qu'on appelle une convention absolument ouverte. M. Berry a fait allusion tout à l'heure aux débats que nous avons été obligés de soutenir pour obtenir du moins que la convention qu'on voulait fermer définitivement et absolument à tous les non-signataires, ne le fût pas d'une façon définitive. C'est avec bien des difficultés que nous avons réussi à faire admettre que les conditions dans lesquelles les non-signataires pourraient être appelés à prendre part et à adhérer à la convention de la Haye
en sorte que la question — je parle ici non pas, vous le voyez, de a cférnc elle-même, mais d'actes antérieurs à le, qui doivent tous faire erhtuoc du doigt la limite de son action, en sorte que la question véritablement éat de savoir 'il y aurait une conférence de la paix uo s'il n'y en turiaa pas. Les gouvernements ont pensé qu'il ala mieux qu'il y ût une cnférnc, quil valait mieux e cette expérience fût tentée d réunir à la fois tous ls représentants des grandes nations dans un conseil où les plus hautes difficultés d droit international sriet éies, l'on tâcherait de les résdr; qu'il valait mieux faire cette tentative que d renoncer à l'entreprendre suite du refus d'une des puissances de vr une autre nation dont elle coni a souveraineté, assister, malgré ses protestations, à cette réunion. 'est pour ctt raison que e Trnsvl n'a ps pu être convoqué et na pas signé la convention de la Haye. C'est pour cela q'jrd'h on ne peut invoquer réglèrmnt, juridiquement — je ne dis ps, monsieur l'abbé Lemire, humainement — c'est pour cl qu'on ne peut pas invoquer pmaent et juridiquement ls dispositions de l cnvntn pour, non pas obliger l'Angleterre — je ier sur ce mot tout à l'heure — mais l'inviter ffcllmnt à prendre telle ou telle ttie Vlà le premier point. Paso ua second. Le Transvaal n'étant point au nombre des signataires de l convention de al Haye, et cette convention ne s'appliquant pas à lui est-ce dnc une convention fermée? Non, eell n'est pas fermée, et elle n'est cependant pas ce qu'on appelle une convention slumet ouverte. M. ey a fait llun tout à l'heure ax débats que nous avons été obligés de soutenir pour obtenir du moins que la convention qu'on voulait fermer définitivement et absolument à tous ls non-signataires, ne le fût pas d'une façon définitive. Cest avec bien des difficultés que snuo vns réussi à faire detremta que les conditions dans lesquelles les non-signataires pourraient être appelés à rerpend part et à adhérer à la convention ed la Haye
pour, non pas obliger l'Angleterre — je reviendrai sur ce mot tout à l'heure — mais l'inviter officiellement à prendre telle ou telle attitude. Voilà le premier point. Passons au second. Le Transvaal n'étant point au nombre des signataires de la convention de la Haye, et cette convention ne s'appliquant pas à lui, est-ce donc une convention fermée? Non, elle n'est pas fermée, et elle n'est cependant pas ce qu'on appelle une convention absolument ouverte. M. Berry a fait allusion tout à l'heure aux débats que nous avons été obligés de soutenir pour obtenir du moins que la convention qu'on voulait fermer définitivement et absolument à tous les non-signataires, ne le fût pas d'une façon définitive. C'est avec bien des difficultés que nous avons réussi à faire admettre que les conditions dans lesquelles les non-signataires pourraient être appelés à prendre part et à adhérer à la convention de la Haye feraient l'objet d'une nouvelle délibération. L'objet de cette formule a été d'affirmer que dans notre esprit la convention était, de sa nature même, une convention ouverte, qu'il pouvait y avoir, qu'il y avait des oppositions politiques à ce qu'elle fût d'ores et déjà ouverte à tous, mais que nous n'entendions pas laisser prescrire le caractère naturel et nécessaire d'une pareille convention, que nous voulions réserver au moins l'avenir au nom des principes généraux du droit. Voilà quel est le sens de l'article d'après lequel les conditions dans lesquelles d'autres puissances pourront adhérer à la convention seront l'objet d'une autre délibération. Lorsque la convention ayant été signée, la guerre a éclaté, était-il, dans ces conditions, possible d'invoquer officiellement cette convention au regard de l'Angleterre ? Non, et tout le monde est obligé de le reconnaître. Tout d'abord, même si le Transvaal avait fait partie des signataires, quelle aurait été la limite du droit des autres nations? Ici je rappelle un fait qu'il est nécessaire de rendre présent à tous les esprits et de rappeler à toutes les mémoires : c'est que la question de savoir si l'arbitrage serait obligatoire, même entre les signataires, a fait l'objet de très longs débats, et
pour, non sap obliger l'Angleterre — je reviendrai sur ce mot tout à l'heure — mais l'inviter officiellement à prendre telle uo telle attitude. Voilà le prmr point. Passons au second. eL Transvaal n'étant point au nmbr des signataires de la convention de la Haye, et cette convention ne s'appliquant pas à lui est-ce donc une convention fermée? Non, elle n'est pas fermée, et elle n'est cependant pas ce qu'on aplle n cnvntn absolument ouverte M. Berry a fait aoilslnu tout à l'heure aux ét que nous aon été obligés de soutenir pour obtenir du moins que la convenio quon voulait fermer définitivement et absolument à tous les non-signataires, ne le fût pas d'une afçno définitive. C'est eavc bien des difficultés que nous avons réussi à faire admettre que les conditions dans lesquelles le non-signataires pourraient être slépaep à prendre part et à adhérer à la convention de l Haye feraient l'objet d'une nouvelle délibération. L'objet de ct formule a été d'affirmer que dans ntr esprit l convention étt, de sa nature même, une convention ouverte, qu'il pvt y avoir, qu'il y avait des oppositions politiques ce elqe'ul fût do et déjà ouverte à ,suto mais que nous n'entendions pas laisser prescrire le caractère naturel et nécessaire 'une rile convention, que nous vlns réserver au moins l'avenir au nom des principes généraux du droit. Voilà quel est le sens de l'article d'après lequel les conditions dans lesquelles d'autres pisancs pourront adhérer à l cnvntn seront l'objet d'une tr délibération. Lorsque la convention ayant été signée, al guerre a éclaté, était-il, dans ces conditions, possible d'invoquer officiellement cette convention au regard de Alrr ? Non, et tout le monde est obligé de le reconnaître. Tt d'abord, même si le Transvaal avait fait partie des grtiaasens,i quelle aurait été l limite d droit des autres nations? Ici je rappelle un fait qu'il est nécessaire de rendre présent à o les esprits et de rappeler à toutes les mémoires : c'st que la qton de savoir si l'arbitrage serait oat, même entre ls signataires, fait lobjet de très nogsl débts, et
pas laisser prescrire le caractère naturel et nécessaire d'une pareille convention, que nous voulions réserver au moins l'avenir au nom des principes généraux du droit. Voilà quel est le sens de l'article d'après lequel les conditions dans lesquelles d'autres puissances pourront adhérer à la convention seront l'objet d'une autre délibération. Lorsque la convention ayant été signée, la guerre a éclaté, était-il, dans ces conditions, possible d'invoquer officiellement cette convention au regard de l'Angleterre ? Non, et tout le monde est obligé de le reconnaître. Tout d'abord, même si le Transvaal avait fait partie des signataires, quelle aurait été la limite du droit des autres nations? Ici je rappelle un fait qu'il est nécessaire de rendre présent à tous les esprits et de rappeler à toutes les mémoires : c'est que la question de savoir si l'arbitrage serait obligatoire, même entre les signataires, a fait l'objet de très longs débats, et qu'il y a eu sur ce point une opposition formelle de plusieurs des plus grandes puissances du monde. Non, la convention de la Haye n'a pas établi l'arbitrage obligatoire; non seulement elle ne l'a pas établi en toutes matières, mais elle ne l'a même pas établi, comme nous l'avons demandé dans certaines délibérations de la 3e commission, pour un certain nombre de matières limitées et déterminées pour lesquelles il était possible d'espérer qu'on accepterait le caractère obligatoire. Non; même sur les questions de détail, sur les difficultés qui ne peuvent soulever de grands conflits internationaux, et qui semblent devoir se traiter comme des règlements d'affaires, même sur ces points un certain nombre de puissances n'ont pas voulu accepter que l'arbitrage fût déclaré obligatoire. Nous nous trouvons donc en présence d'une convention dans laquelle des principes essentiels ont été formulés. L'ensemble des représentants du plus grand nombre des nations civilisées ont été d'accord pour proclamer, au nom de leurs gouvernements, que l'un de ces principes, le plus important sans doute, devait être la recherche de la solution des conflits internationaux par les moyens plus do préférence aux voies de la force. Est-ce donc une chose inutile et vaine que d'avoir répandu
pas laisser prescrire le caractère naturel et nécessaire d'neu pareille convention, que nous voulions éver au mns l'avenir au nom des principes généraux ud droit. Voilà quel est le sens de l'article aè lequel les conditions dans lesquelles d'autres puissances pourront adhérer à la convention seront l'objet d'une autre délibération. Loru la convention ayant été signée, la guerre a éclaté, était-il, dans ces conditions, possible d'invoquer ffcllmnt cette convention ua regard de l'Angleterre ? No et tout le mnd est obligé de e reconnaître. Tout d'abord, même si le Transvaal avait iaft partie des signataires quelle aurait été la limite du droit des autres nations? Ici je rappelle un ftai qu'il set nécessaire de rendre présent à tu es esprits et de rappeler toutes les mémoires cs que la question savoir si l'arbitrage serait obligatoire, même entre les signataires, a afti boje'lt de très longs débats, et q'l y u sur ce point une opposition frmll de plusieurs des pls grandes puissances ud monde. Non, la convention ed la Haye n'a as établi 'arbitrage obligatoire; non seulement elle ne l'a pas établi en tts iem,atrès mais ll ne l'a même pas établi, comme nous l'vns demandé dans certaines délibérations de la 3e commission, pour un certain nombre de maire limitées et déterminées pour lesquelles il était possible d'espérer qu'on accepterait le caractère obligatoire. Nn; même sr les questions de détail, sr els difficultés qui ne peuvent slvr de grnds conflits internationaux, et qui semblent devoir e traiter comme des règlements d'affaires, même sr ces points un certain nombre de puissances n'ont pas u accepter que ge'tbrraila fût déclaré obligatoire. Nous nous trouvons dnc en présence d'une convention dans laquelle des psrinceip essentiels ont été fulé. L'ensemble des représentants du plus grand nombre des ain civilisées ont été d'accord pour proclamer, nom de leurs o,egunesvremtn e lun de ces principes le plus rtpmioatn sans ute devait être la recherche d la sltn sde conflits internationaux par les moyens plus do préférence x oesvi de la force. Est-ce donc n chose inutile et evian que d'avoir répandu
dans certaines délibérations de la 3e commission, pour un certain nombre de matières limitées et déterminées pour lesquelles il était possible d'espérer qu'on accepterait le caractère obligatoire. Non; même sur les questions de détail, sur les difficultés qui ne peuvent soulever de grands conflits internationaux, et qui semblent devoir se traiter comme des règlements d'affaires, même sur ces points un certain nombre de puissances n'ont pas voulu accepter que l'arbitrage fût déclaré obligatoire. Nous nous trouvons donc en présence d'une convention dans laquelle des principes essentiels ont été formulés. L'ensemble des représentants du plus grand nombre des nations civilisées ont été d'accord pour proclamer, au nom de leurs gouvernements, que l'un de ces principes, le plus important sans doute, devait être la recherche de la solution des conflits internationaux par les moyens plus do préférence aux voies de la force. Est-ce donc une chose inutile et vaine que d'avoir répandu la proclamation de ce principe? J'entends répondre à cette question, c'est pour cette autre : A-t-il été inutile et vain de proclamer la Déclaration des droits de l'homme en 1789? (Très bien! très bien! la chaleur — Mouvements divers.) Si, en effet, la Déclaration des droits de l'homme n'avait immédiatement, du jour au lendemain, été prodiguée de tous les droits de l'homme et citoyen, M. Massabuau. On y a mis le plus grand soin, M. Léon Bourgeois. activement de tous leurs devoirs, a-t-il été cet effort de donner à la conscience du monde la formule de la dignité et de la mainmise? (Applaudissements à gauche, Interruptions à droite.) Laissez-moi aller jusqu'au bout; je crois que ces explications sont nécessaires; j'estime que ce sont des choses bonnes à dire, et il me semblait de faire l'éducation de l'opinion publique en cette matière. M. Massabuau. L'éducation parfaite vaudrait mieux! disait M. Denys Cochin. C'est un plaidoyer, M. Léon Bourgeois. Je le suis, c'est un plaidoyer pour la conférence de la Haye. Je n'ai pas l'intention de faire un plaidoyer pour vous, mais un plaidoyer pour la conférence de la Haye! Nous avons fait nos meilleurs efforts, mais il ne s'agit pas de
dans certaines délibérations de la 3e commission, pour n crtn nombre de matières limitées et déterminées or lesquelles il tat possible d'espérer qu'on accepterait le caractère obligatoire. Non; même sur les questions de détail, sur les difficultés qui ne peu soulever de grands ciotnfsl internationaux, et qui semblent oirvde se traiter comme d règlements d'affaires, même sur ces stpino un certain nombre d puissances n'ont pas voulu cr que l'arbitrage fût déclaré obligatoire. Ns nous trouvons dcno e présence d'une convention dans laquelle des principes essentiels ont été formulés. L'ensemble des représentants d plus grand r des nations civilisées ont été d'accord pour proclamer, au nom de leurs gouvernements, que l'un de ces principes, l plus important sns doute devait être la recrc de l solution des conflits internationaux par les moyens plus do préférence aux voies de la force. st-c donc une chose inutile et vaine que d'avoir répnd la proclamation de ce principe? J'entends répondre à cette question c'est pour cette autre A-t-il été inutile et vain de proclamer l Déclaration des droits de l'homme en 1789? (Très bien! très bn! la chaleur — oes divers.) Si en effet, la Déclaration des droits de lhomm n'avait immédiatement, du jour au lendemain, été prodiguée d tous les droits de lhomme te citoyen, . Massabuau. O y a mis le plus grand soin, . Lén Bourgeois. activement de s leurs devoirs, atil été cet tfofre de donner à la conscience du monde a formule la dignité et ed la mainmise? (Applaudissements à gauche, Interruptions à drt.) Laissez-moi aller jusqu'au bout; je isrco que ces epltios sont nécessaires; j'estime que ce nsot des hoss bonnes à dire, et il me semblait de faire l'édctn de l'opinion publique en cette matière. M. Massabuau. L'éducation parfaite vaudrait mieux! disait M Denys Cchn. C'est n plaidoyer, M. Léon Bourgeois. Je le suis, c'est un plaidoyer pour la conférence de la Haye. Je n'ai pas l'intention de faire nu plaidoyer pour vous, mais un plaidoyer pour la érce de la Haye! Nous avons ft nos meilleurs ft, mais il s'agit aps de
du jour au lendemain, été prodiguée de tous les droits de l'homme et citoyen, M. Massabuau. On y a mis le plus grand soin, M. Léon Bourgeois. activement de tous leurs devoirs, a-t-il été cet effort de donner à la conscience du monde la formule de la dignité et de la mainmise? (Applaudissements à gauche, Interruptions à droite.) Laissez-moi aller jusqu'au bout; je crois que ces explications sont nécessaires; j'estime que ce sont des choses bonnes à dire, et il me semblait de faire l'éducation de l'opinion publique en cette matière. M. Massabuau. L'éducation parfaite vaudrait mieux! disait M. Denys Cochin. C'est un plaidoyer, M. Léon Bourgeois. Je le suis, c'est un plaidoyer pour la conférence de la Haye. Je n'ai pas l'intention de faire un plaidoyer pour vous, mais un plaidoyer pour la conférence de la Haye! Nous avons fait nos meilleurs efforts, mais il ne s'agit pas de nous défendre. Il s'agit de faire comprendre que les désaccords, si décevants qu'ils puissent être, ne doivent pas nous faire oublier qu'au milieu de ces désaccords dans le monde, quelque chose de bon et qu'au moins... quand même, un germe déposé, peut-être malgré les circonstances, finira par l'emporter sur ces circonstances, et que, ces espérances ou ces attentes développées... (Applaudissements à gauche.) Oh! je sais que l'humanité voit, sans plus de délai, à ses expériences, mais considère nos efforts et que nous sommes chez nous, nous efforçons de faire aboutir une vérité qui, souvent des années se passent... et nous y parvenons. (C'est vrai, gauche.) Et nous nous plaignons, nous, du temps qu'il faut pour une réforme qui touche non seulement la France, mais le monde entier! Et quand il s'agit d'une si profonde réforme à réaliser, non pas dans un pays libre et habitué à la liberté, ni dans une nation dirigée par des hommes d'esprit, de sentiments et de conceptions différentes, partagées par des intérêts opposés, souvent par des passions violentes, partagées entre des influences qui s'étendent sur toute la scène, croyez-vous qu'il soit possible dans quelques années, que le problème [Applaudissements à gauche.] Je vous le rappelle,
du jr au lendemain, été prodiguée de tous les droits de l'homme et citoyen M. Massabuau. On y a mis le splu grand soin, M. Léon Bourgeois activement de tous lrs devoirs, -il été cte effort de dnnr à la conscience du monde al ml de dignité et de la mainmise? (Applaudissements à gauche, Interruptions à droite.) Laissezmoi aller jusqu'au bout; je crs que ces explications sont nécessaires; j'estime que ce sont des choses be dire, et il me semblait de faire l'éducation de l'opinion publique en cette matière. M. Massabuau. L'éducation parfaite vdrt mx! disait . Denys Cochin. C'est un plaidoyer, M. Léon Bourgeois. Je le suis, c'est un plaidoyer pour la conférence d la Haye. Je n'ai pas l'intention d faire un plaidoyer pour vous, mais un plaidoyer pour la conférence d la Haye! Nous avons fait ns meilleurs efforts, ms il ne s'agit pas de ou défendre. Il s'agit de faire ndmercepro que les désaccords, si décvnts qu'ils puissent être, ne doivent pas os fare ubir qu'au milieu de ces désaccords dans le monde, quelque chose de bon et qu'au moins... qnd même, un germe sé,épdo peut-être malgré les circonstances, finira par l'emporter sur ces circonstances, et que ces spérncs ou ces attentes développées... (Applaudissements gch.) h! je sais que l'humanité voit, sans plus de délai à ses expériences, mis considère s efforts et que nous sommes chez nous, nous efforçons de faire aboutir une vérité iuq, souvent des années se passent... et nous y parvenons. (C'est vrai, gch.) Et nous nous plaignons, nous, du temps qu'il faut pour n réforme qui touche non seulement l France, mais le monde rten!ei Et quand il s'agit d'une si profonde réforme à réaliser, non pas dans un pays libre et habitué à al liberté, n dans une nation dirigée pr des hmms d'esprit, de sentiments et de conceptions différentes, partagées par des intérêts opposés, souvent par des passions violentes, partagées entre des influences qui s'étendent sur toute la ne cryz-vs qlu'i soit possible ds quelques années, q le opmelèrb [Applaudissements à gauche.] e vous l rappelle,
circonstances, et que, ces espérances ou ces attentes développées... (Applaudissements à gauche.) Oh! je sais que l'humanité voit, sans plus de délai, à ses expériences, mais considère nos efforts et que nous sommes chez nous, nous efforçons de faire aboutir une vérité qui, souvent des années se passent... et nous y parvenons. (C'est vrai, gauche.) Et nous nous plaignons, nous, du temps qu'il faut pour une réforme qui touche non seulement la France, mais le monde entier! Et quand il s'agit d'une si profonde réforme à réaliser, non pas dans un pays libre et habitué à la liberté, ni dans une nation dirigée par des hommes d'esprit, de sentiments et de conceptions différentes, partagées par des intérêts opposés, souvent par des passions violentes, partagées entre des influences qui s'étendent sur toute la scène, croyez-vous qu'il soit possible dans quelques années, que le problème [Applaudissements à gauche.] Je vous le rappelle, messieurs, que cet résultat acquis de la conférence de la Haye, la proclamation de principes, cette déclaration des droits et de devoirs, tire une double particularité du fait qu'elle était des philosophes, des jurisconsultes, c'est-à-dire uniquement préoccupés de théorie des droits, n'ayant point de responsabilité et n'engageant que leurs opinions. Mais compte dans le monde, messieurs, et compte tous les jours davantage celui-ci : une créé, un tribunal, une institution a été créée, un tribunal dans l'intention d'instaurer une procédure a été déterminée. Cela paraît peu de chose, et cependant, je puis vous assurer que, parmi les juristes savants, on connaît très bien que la garantie du fond de la procédure en matière internationale ont souvent fait échouer des arbitrages de médiation, de conciliation et que, vraiment, très bien! que, par l'établissement d'une procédure scientifique et acceptée à l'avance, on a rendu la meilleure pour régler les différends internationaux. Lorsque l'acte d'introduction l'accentue saisit le tribunal, aura été l'affaire. Voilà ce qui a été fait. Mais il y a plus. L'institution créée, ce système d'arbitrage devant les yeux du monde, il s'agit, comment, par quels moyens faire entendre aux nations à y recourir. J'avoue que vous avez pu lire dans
crcnstncs, et que, ces srancs ou cs attentes développées... (Applaudissements à gauche.) Oh! je sais que lhumanité voi sans plus de délai, à ses xpérncs, mais cnsdèr nos frfotes et que nous smms chez o nous efforçons de faire aoti une vérité qui, souvent ds années se passent... et nous y arvnn (C'est vrai, gauche.) Et nous nous plaignons, nous, du temps qu'il faut pour une réforme qui touche non le la France, mais l emdon et t quand il s'agit d'une si profonde réforme à li, non pas dans un pays libre et habitué à la liberté, ni sdna une nation dirigée par des hommes d'esprit, de sentiments et de conceptions iérents, partagées pr des intérêts opposés, souvent arp des passions violentes, partagées entre des influences qui s'étendent sur uetto la scène, croyez-vous qu'il soit possible dans quelques années, que le problème [Applaudissements à gauche.] vous le rappelle, messieurs, q cet résultat acquis de la conférence de la Haye, la proclamation de principes, ctt déclaration des droi et devoirs, tire n double éiaurtactilrp du fait qu'elle était des philosophes, des jurisconsultes, c'st-à-dr uniquement préoccupés de théorie ds droits, n'ynt point de responsabilité et n'engageant que leurs opinions. Mais compte dns le monde, messieurs, et compte tous ls jours davantage celui-ci : une créé, n tribunal, une institution a été créée, un tribunal dans l'ntntn d'instaurer une prcédr a été déterminée. Cela aat peu de chose, et ceendnt, je puis ous assurer que, prm les juristes savants, on connaît très bien que la garantie du fond e la procédure en matière internationale ont souvn fait échouer des arbitrages de médtn, de conciliation et que, vraiment, très bien! que, par l'établissement d'une procédure scientifique et acceptée à l'avance, on a rendu la meilleure pour régler les différends internationaux. Lorsque l'acte d'introduction l'accentue saisit le tribunal, aura été l'affaire. Voilà ce q a été fait. Mais il y a plus L'institution créée, ce emsystè d'arbitrage devant les yeux du monde, il s'agit, comment, par quels oys faire entendre aux nations à y recourir. avu'oJe que vous avez pu lire as
Mais compte dans le monde, messieurs, et compte tous les jours davantage celui-ci : une créé, un tribunal, une institution a été créée, un tribunal dans l'intention d'instaurer une procédure a été déterminée. Cela paraît peu de chose, et cependant, je puis vous assurer que, parmi les juristes savants, on connaît très bien que la garantie du fond de la procédure en matière internationale ont souvent fait échouer des arbitrages de médiation, de conciliation et que, vraiment, très bien! que, par l'établissement d'une procédure scientifique et acceptée à l'avance, on a rendu la meilleure pour régler les différends internationaux. Lorsque l'acte d'introduction l'accentue saisit le tribunal, aura été l'affaire. Voilà ce qui a été fait. Mais il y a plus. L'institution créée, ce système d'arbitrage devant les yeux du monde, il s'agit, comment, par quels moyens faire entendre aux nations à y recourir. J'avoue que vous avez pu lire dans les procès-verbaux de la conférence de la Haye les arguments qui se sont poursuivis au Chapitre 27. J'y ai fait allusion aux obligations. J'ai rappelé que l'arbitrage obligatoire avait été écarté, que, par conséquent, il avait été impossible de faire adopter les nations fussent considérées à tort avant obligatoirement s'adresser à une juridiction. Nous avons pu faire, c'a été difficile de faire adopter l'article 27 de la convention, je devrai parler brièvement. Puisque, messieurs, les auteurs en sont aussi vos collègues. Cet article et vos collègues ont introduit dans le droit international un mot nouveau, mais un concept une idée nouvelle, l'idée d'un devoir des Etats et des gouvernements, et des gouvernements et des autres; le devoir, pour les Etats d'intervenir et de s'opposer aux signataires, d'intervenir et de s'opposer aux nations sur le point d'entrer en guerre, il existe un tribunal, et que le vrai tribunal de l'humanité est qu'elles s'adressent à ce tribunal. Et qu'elles s'adressent à des arbitrés. Sur ce devoir des nations intermédiaires, des nations neutres, je vous ai vu à élever de grands et longs débats; ce n'est pas avec facilité que nous réussirons à faire introduire dans la Haye cette première manière de devoir
Mais compte dans le mnd, messieurs, et opte tous les jours davantage celuici : une créé, un tribunal, une institution a été créée, un tribunal dans l'intention d'instaurer eun procédure a été déterminée. Cela paraît peu d chose, et cependant, je ps vous assurer que, parmi les juristes savants, on connaît tès bien que la garantie du fond la drproceué en matière iternionale ont souvent fait échr des arbitrages de médiation, de conciliation et que, vraiment, rè bien! que, pr l'établissement d'une procédure scientifique et acceptée lavance on a rendu la meilleure pour régler les différends internationaux. Lorsque l'acte d'introduction aluncc'tee saisit le tribunal, aura été laar. Voilà ce qui a été fait. Mais il y plus. L'institution créée, ce système d'abitrae devant les yeux du monde, il s'agit, comment, par quels moyens faire entendre aux nations à y recourir. Javoue q vous avez pu lire dans les procès-verbaux d la conférence de la Hy les arguments qui se sont prsvs au Chapitre 27. J'y fait allusion aux obligations. Ji rappelé que l'arage obligatoire ataiv été écarté, que, pr conséquent, il avait téé impossible de a adopter esl nations fussent considérées à ot avant obligatoirement s'adresser à une intrijduo.ci Nous avons pu faire, c'a été difficile de faire adopter l'article 27 d la convention, je devrai l brièvement. Puisque, messieurs, les auteurs en sont aussi vos collègues. Ct article et vos collègues ont inro dans le droit international un mot nouveau, mais un concept une idée nouvelle, l'idée d'un devoir des Etats et des gouvernements, et des gouvernements t des autres; le devoir, pour les Etats d'intervenir et de s'pper aux signataires, d'intervenir et de s'opposer x nations sur le point d'entrer en guer il existe un tribunal, et que le vrai tribunal de l'humanité s qu'elles s'adressent à ce tribunal. Et qu'elles s'adressent à des arbitrés. Sur ce devoir des nations inéia, des tinaosn neutres, je vous ai vu à élever de grands et longs débats; c et pas avec facilité que nous réssrns à faire introduire dans la Haye cette première manière de devoir
à une juridiction. Nous avons pu faire, c'a été difficile de faire adopter l'article 27 de la convention, je devrai parler brièvement. Puisque, messieurs, les auteurs en sont aussi vos collègues. Cet article et vos collègues ont introduit dans le droit international un mot nouveau, mais un concept une idée nouvelle, l'idée d'un devoir des Etats et des gouvernements, et des gouvernements et des autres; le devoir, pour les Etats d'intervenir et de s'opposer aux signataires, d'intervenir et de s'opposer aux nations sur le point d'entrer en guerre, il existe un tribunal, et que le vrai tribunal de l'humanité est qu'elles s'adressent à ce tribunal. Et qu'elles s'adressent à des arbitrés. Sur ce devoir des nations intermédiaires, des nations neutres, je vous ai vu à élever de grands et longs débats; ce n'est pas avec facilité que nous réussirons à faire introduire dans la Haye cette première manière de devoir des nations les unes les autres. Cela donne (Applaudissements). C'est peu de chose, direz-vous? Je crois pourtant que c'est bien l'expression de la force morale donnée à l'homme, je crois que lorsqu'on donne à une idée morale une forte base naturelle à saisir l'attention des hommes, on a fait quelque chose. Là, on a été fait à la Haye. Certes, nul ne peut nier que la convention d'arbitrage ne donne d'avantage; autant que qui que ce soit ici. Pourrais soutenir et je le soutiendrai. On a été capable d'introduire dans cette convention des dispositions plus larges, sinon des dispositions plus fermes, mais des sanctions. Et il est évident que ces sanctions font partie de l'histoire, mais il est évident que ces sanctions font partie de l'histoire que ces sanctions font partie de nos vies. Mais, par là même, on n'a pas mis aux différents gouvernements européens ou du monde de n'avoir pas l'obligation d'appliquer les articles de la convention de la Haye, pour tenter de résoudre le conflit du Transvaal. On ne peut dire qu'il y ait eu, à une certaine époque, une violation des dispositions de cette convention. On ne peut donc pas prétendre qu'il y ait pour l'œuvre
à n juridiction. Nous von u fe,ria a'c été difficile de faire adopter l'article 27 d la convention, je deva parler brièvement. Puisque, messieurs, ls auteurs en snt aussi vos collègues. Cet rtcl et vos collègues ont introduit ansd le droit ntrntnl n mot nouveau mais un concept une déie nouvelle, l'idée u devoir des Etats et des gouvernements, t des gouvernements et des autres; le devoir, pour les Etats d'intervenir et de s'opposer aux signataires, d'intervenir et d s'opposer aux nations sur le point d'entrer en rrgu,ee il ei un tribunal, t que le vrai tribunal de l'humanité est q'lls s'adressent à ce tribunal. t q'lls s'adressent à des ri Su c devoir d nations intermédiaires, des nations neutres je vous ai vu à élever de grands et lons débats ce 'est pas avec facilité que nous ruissésrno à faire introduire dans la Haye cette première manière e devoir des onitasn les unes les autres. Cela donne (Applaudissements). Cest pe de chose, drz-vs? Je crois pourtant q c'est bien lexpression de la roecf morale donnée à l'homme, j crois que lorsqu'on donne à n ié morale u forte base naturelle à saisir l'attention des hommes, n fait quelque chose. Là, no a été fait à la Haye. Certes, nul ne peut rien que la convention darbitrage ne donne d'avantage; autant que qui que ec soit ici. Pourrais soutenir et je le soutiendrai. O a été cpe d'ntrdr dans cette convention des ispdnsiooist plus larges, sinon es sopisdsionit plus fermes, mai des sanctions. Et il t évident que ces sanctions font partie de l'histoire, mais il est évdnt qe sanctions font partie de 'siiolehtr que ces sanctions font partie de ns vies. Mais, par là même, on n'a pas mis aux différents gouvernements européens du monde de 'oir pas l'obligation d'appliquer ls rtie de l convention de al Haye, pour tenter de résoudre le conflit du Transvaal. On ne peut dire qu'il ait eu, à une certaine époque une violation des dispositions de cette convention. On ne peut donc pas prétendre qu'il y t pour l'r
chose. Là, on a été fait à la Haye. Certes, nul ne peut nier que la convention d'arbitrage ne donne d'avantage; autant que qui que ce soit ici. Pourrais soutenir et je le soutiendrai. On a été capable d'introduire dans cette convention des dispositions plus larges, sinon des dispositions plus fermes, mais des sanctions. Et il est évident que ces sanctions font partie de l'histoire, mais il est évident que ces sanctions font partie de l'histoire que ces sanctions font partie de nos vies. Mais, par là même, on n'a pas mis aux différents gouvernements européens ou du monde de n'avoir pas l'obligation d'appliquer les articles de la convention de la Haye, pour tenter de résoudre le conflit du Transvaal. On ne peut dire qu'il y ait eu, à une certaine époque, une violation des dispositions de cette convention. On ne peut donc pas prétendre qu'il y ait pour l'œuvre de la Haye un échec, ni qu'elle ait été répudiée, abandonnée par ses signataires, parce que, jusqu'aujourd'hui, de douloureux problèmes actuels n'ont pas été abordés et résolus. Je ne voudrais pas aller plus loin; je passerais en effet de l'exposé des discussions de la convention de la Haye à une autre discussion, celle des actes du Gouvernement; or, je ne suis pas responsable de ses actes; par conséquent je n'ai pas qualité pour prendre la parole à ce point de vue. Je me bornerai à dire qu'il m'a paru, M. le ministre des affaires étrangères me démentira ou me rectifiera, s'il y a quelque chose d'inexact dans mes paroles, — il m'a paru que, quoi qu'on en ait pensé et quoi qu'on en ait dit, à plusieurs reprises depuis deux ans, dans la forme où cela a été possible, des efforts ont été tentés pour déterminer entre les deux puissances en lutte un essai d'arbitrage ou d'arrangement amiable et pacifique. Le président de la République des Etats-Unis a fait à cet égard, à une époque déjà ancienne, une tentative qui n'a été suivie d'aucun succès. J'ai lu dans les journaux que récemment les Boers, s'adressant au conseil administratif de la
chose. Là, o a été fait à la Haye. Certes, nul ne peut nier que la convention d'arbitrage ne do d'avantage; autant que qui que ce soit c. Pourrais soutenir et e le soutiendrai. On a été capable d'introduire dans cette convention des dispositions plus larges, sinon des dspotn plus fermes, mais des sanctions. Et il est évident que ces sanctions font partie de l'histoire, mais li est évident que ces sanctions font partie de l'histoire que ces sanctions font partie de nos vies. Mais par là même, on ' pas mis aux différents gouvernements européens ou du monde de n'avoir pas l'obligation d'appliquer les articles de la convention de la Haye, pour tenter d résoudre le conflit d Transvaal. On ne peut dire qu'il y i eu à une certaine époque, une violation des dispositions de teect convention. On ne peut dn pas prétendre qu'il y ait pour œr de la Haye un échec, ni qu'elle ait été répudiée, abandonnée par ses signataires, prc que jusqu'aujourd'hui, de douloureux problèmes actuels n'ont pas été asbédor et résolus. Je ne voudrais pas aller plus loin; je passerais en effet d esép'olx des discussions de la convention de la Haye à n tr discussion, celle des actes du Gouvernement; r, je ne suis pas responsable de ses actes; par conséquent j n'ai pas lqtéaui pour prendre la parole à ce point d e Je me bornerai à dire qu'il m'a paru, M. le esmitnir ds ffairs étrangères me démentira ou m rectifiera, s'il y a quelque chose d'inexact dans mes paroles, — il m'a paru que, quoi qu'on en ait pensé et quoi qou'n en ait dit, à plusieurs reprises depuis deux ans, dans la forme où cl été possible, des ffrts ont été tentés pour déterminer entre les deux puissances en lutte un essai d'arbitrage ou d'arrangement amiable et pacifique. L président de la République des Etats-Unis a fait à cet égr à une époque déjà ancienne, une tnttv qui na été sv d'aucun succès. 'ai lu asnd les journaux que récemment les Boers, s'adressant au conseil administratif de l
autre discussion, celle des actes du Gouvernement; or, je ne suis pas responsable de ses actes; par conséquent je n'ai pas qualité pour prendre la parole à ce point de vue. Je me bornerai à dire qu'il m'a paru, M. le ministre des affaires étrangères me démentira ou me rectifiera, s'il y a quelque chose d'inexact dans mes paroles, — il m'a paru que, quoi qu'on en ait pensé et quoi qu'on en ait dit, à plusieurs reprises depuis deux ans, dans la forme où cela a été possible, des efforts ont été tentés pour déterminer entre les deux puissances en lutte un essai d'arbitrage ou d'arrangement amiable et pacifique. Le président de la République des Etats-Unis a fait à cet égard, à une époque déjà ancienne, une tentative qui n'a été suivie d'aucun succès. J'ai lu dans les journaux que récemment les Boers, s'adressant au conseil administratif de la Haye, lui avaient demandé de réunir le tribunal pour juger la question pendante. Je crois savoir aussi que le représentant du gouvernement russe avait exprimé le très vif désir qu'il fût possible de donner une suite à cette demande des représentants des Boers et que le représentant de la France avait exprimé le même sentiment. Qu'est-ce à dire, messieurs? C'est, sous une forme bien indirecte, direz-vous, une indication du désir des gouvernements russe et français et de leur espoir d'un arrangement pacifique. Peut-on aller plus loin en pareille matière et voulez-vous exposer votre pays à voir rejeter officiellement une proposition officiellement faite? Personne ne peut le penser. Reconnaissons donc ceci : Il y a malheureusement une nécessité impérieuse, quelque chose comme la loi du fatum antique, qui, en ce moment-ci, arrête, suspend, tient en échec non seulement les sentiments et les volontés des puissances qui sont venues à la conférence de la Haye, mais, je puis le dire, les sentiments et les volontés de l'humanité tout entière. (Applaudissements.) Il faut, je crois, — et c'est l'attitude que les Parlements comme le nôtre, que les pays libres comme le nôtre, doivent donner en exemple au monde dans cet ordre de questions,
autre dscssn, celle des ce du Gerent or j ne suis ps responsable de es actes; par onséu je n'ia pas qualité pour prendre la pa à ce oi ed v. Je me eroabirn à dire qu'il ma paru, M. le ministre des affaires eérarègnts me démentira ou me rectifiera, sil a quelque chose d'nxct dans mes paroles, — il m'a pru q, q qu'on en ait pensé et quoi q'n en ait dit, à plusieurs reprises udpesi deux an, dns al ore où cela a été possible, des efforts ont été tsneté pour déterminer teenr les deux puissances en teltu n essai darbitrage ou d'arrangement amiable et iiue Le nsertpiéd de la Répblq ds EtatsUnis a fait à cet égard, à une époque déjà nnncei,ea une tentative qui n'a été sv d'aucun succès. 'a l dans les jrnx que récemment les Brs, s'adressant au conseil dmnstrtf de la Haye, lui avaient maé de réunir le rual pour juger la question pendante. Je crois savoir aussi que e représentant du gouvernement russe avait exprimé l très vif désir qu'il fût possible de dnnr une suite à cette demande esd représentants des Boers et que le représentant de la France avait exprimé le même sentiment Q'st-c à dire, messieurs? C'est, sous ne forme bien indirecte direz-vous, une indication d désir ds gouvernements russe et français et de leur espoir d'un rrngmnt pacifique. Pt-n aller plus loin en pareille matière et volez-v exposer votre pays à voir rjtr officiellement une proposition officiellement faite? Personne ne utep le penser. Rcnnssns donc ceci : Il a malheureusement une nécessité impérieuse, quelque chose comme l l du fatum antique, qui, en e moment-ci, arrête, udp,ssne tient en échec non seulement les sentiments et les volontés des puissances qui sont venues à a conférence de la Haye, ms, je ps le dire, lse sentiments et les volontés de l'humanité tout ntèr. (Applaudissements.) Il faut, je ro et c'st 'attitude que les Parlements comme le nôtre, que les as libres comme le nôtre dvnt donner en exemple au monde dans cet ordre de questions,
avait exprimé le même sentiment. Qu'est-ce à dire, messieurs? C'est, sous une forme bien indirecte, direz-vous, une indication du désir des gouvernements russe et français et de leur espoir d'un arrangement pacifique. Peut-on aller plus loin en pareille matière et voulez-vous exposer votre pays à voir rejeter officiellement une proposition officiellement faite? Personne ne peut le penser. Reconnaissons donc ceci : Il y a malheureusement une nécessité impérieuse, quelque chose comme la loi du fatum antique, qui, en ce moment-ci, arrête, suspend, tient en échec non seulement les sentiments et les volontés des puissances qui sont venues à la conférence de la Haye, mais, je puis le dire, les sentiments et les volontés de l'humanité tout entière. (Applaudissements.) Il faut, je crois, — et c'est l'attitude que les Parlements comme le nôtre, que les pays libres comme le nôtre, doivent donner en exemple au monde dans cet ordre de questions, — il faut donner cette impression qu'on ne cherche pas la solution du problème là où elle ne peut pas être trouvée. Il ne faut pas demander l'impossible et exiger l'application d'une convention quand elle ne saurait s'appliquer. Il ne faut pas considérer comme obligatoires des dispositions qui ne sont que facultatives; il faut donner cette impression que, sachant les difficultés, sachant les limites étroites, malheureusement, cent fois trop étroites, dans lesquelles nous sommes enfermés, nous continuons, par toutes les voies de l'opinion, par tous les procédés de libre discussion et de manifestation de notre sentiment, à affirmer notre désir et notre espoir de voir triompher les idées de justice et d'humanité. (Applaudissements.) Je parlais d'éducation; il y a une éducation à faire par les nations, par les gouvernements eux-mêmes. Ils sont absorbés, je le répète, par des nécessités pratiques particulières et peut-être, si l'on écoutait de très près, si l'on mettait l'oreille contre leur cœur, on percevrait les mêmes battements que dans les autres; mais ils n'osent pas, ils ne peuvent pas tous aussi; ils obéissent à des obligations qui les retiennent. Manifestons à cet égard, librement et sans engager notre Gouvernement, nos sentiments et nos espérances; disons très-haut
avtai exprimé le même net.insemt Q'st-c à dire messieurs? C'est, sous une forme bien indirecte, direz-vous, une icin du désir des gouvernements russe e français t de leur espoir d'n rrngmnt pcfq. P-n aller plus ln en pareille matière et voulez-vous exposer votre pays à voir rejeter officiellement une proposition officiellement faite? Personne n e le pnser Reconnaissons donc ceci : Il malheureusement une nécessité impérieuse, quelque chose comme la loi du ftm antique, qui, en ce mmnt-c, arrête ns,puesd tient n échec non slmnt les sentiments et l volontés des puissances qui sont venues la cnférnc de la Hae, mais, je puis le dire, les sentiments et les volontés de é'hatnumil ou entière. saeputessm)Ap(.dlin Il faut, je ios,cr — t c'est l'attitude q les Parlements comme le t,ôrne les pays lb comme le nôtre doivent donner e exemple au monde dans cet ordre de esons — il ft donner cette impression qu'on ne cherche pas l solution du problème là où elle ne pt ps être v.tréuoe l ne faut psa dndreaem l'impossible exiger l'application d'une nen quand elle ne saurait s'appliquer. Il ne ft pas considérer comme obligatoires ds dispositions qui ne sont que facultatives; auft donner cette mprssn que, sachant les difficultés, sachant les limites éte, maemen et fois trop étroites, dans lesquelles nous omessm enfermés, nous continuons par toutes les voies de l'opinion, par tous les procédés de rlbei discussion et de manifestation de notre sentiment, à affirmer notre désir t notre espoir de voir triompher ls idées de justice et d'humanité. (Applaudissements.) Je parlais d'éducation; il a n cidutonaé à fr p ls ats par les eurenegtonmsv eux-mêmes. Ils sont absorbés, je le rpèe par des nécessités rati trsiclairpèue et peut-être, s l'on écoutait de très près, si on'l mettait e contre leur cœur, on percevrait les mêmes battements q dans les aute; mais s n'osent pas, ls n peuvent pas tus ss; i béssnt ds obligations qui les retiennent. Manifestons à cte égard, librement et sns engager notre Gouvernement, nos sentiments et ns espérances; disons très-ht
que facultatives; il faut donner cette impression que, sachant les difficultés, sachant les limites étroites, malheureusement, cent fois trop étroites, dans lesquelles nous sommes enfermés, nous continuons, par toutes les voies de l'opinion, par tous les procédés de libre discussion et de manifestation de notre sentiment, à affirmer notre désir et notre espoir de voir triompher les idées de justice et d'humanité. (Applaudissements.) Je parlais d'éducation; il y a une éducation à faire par les nations, par les gouvernements eux-mêmes. Ils sont absorbés, je le répète, par des nécessités pratiques particulières et peut-être, si l'on écoutait de très près, si l'on mettait l'oreille contre leur cœur, on percevrait les mêmes battements que dans les autres; mais ils n'osent pas, ils ne peuvent pas tous aussi; ils obéissent à des obligations qui les retiennent. Manifestons à cet égard, librement et sans engager notre Gouvernement, nos sentiments et nos espérances; disons très-haut qu'un grand pays s'honore en cherchant à résoudre, par des voies pacifiques, les difficultés de sa politique. En exprimant clairement cette pensée devant le monde, nous aurons servi la justice et l'humanité. (Vifs applaudissements sur un grand nombre de bancs.) M. Georges Berry. Monsieur Bourgeois, voulez-vous me permettre de vous poser une question ? (Exclamations.) M. Léon Bourgeois. Volontiers. M. Georges Berry. Vous avez parlé de la convention relative à l'arbitrage : vous constatez que vous n'avez pas dit un mot de la convention relative aux lois et coutumes de la guerre. M. Léon Bourgeois. C'est parce qu'il n'y a malheureusement pas de sanction. M. le président. La parole est à M. le ministre des affaires étrangères. M. le ministre des affaires étrangères Messieurs, le lumineux discours de mon éminent ami M. Bourgeois a beaucoup simplifié ma tâche en me permettant de ne présenter à la Chambre que de courtes observations. On est toujours sûr de trouver un écho dans l'âme humaine en invoquant des sentiments humains. L'honorable M. Claudio Hugues, après lui notre honorable collègue M. l'abbé Lemire, ont manifesté leurs sentiments avec une émotion communicative. Ils n'ont voulu, ils l'ont dit, écouter et laisser parler que leur cœur.
que facultatives il faut donner cette impression que schnt ls difficultés, ntcahsa les limites étroites, malheureusement, n fois trop étroites dans lesquelles nous sommes enfermés, nous continuons, r toutes les voies de l'opinion, pa tous es procédés de libre discussion t de manifestation de notre sentiment, à affirmer ntr désir et notre s de voir triompher les idées d jstc et 'humanité. (Applaudissements.) Je parlais d'éducation; y a une édctn à faire pr les nations, par gouvernements eux-mêmes. Ils sont absorbés je le éè par es nécessités prtqs particulières et peut-être, si l'n écoutait de très près, si lon mtat l'oreille contre leur cœr, on percevrait les mêm battements que dans les rs mais ils nosent pas, ils ne peuvent pas tous aussi; ils obéissent ds obligations qui les .nnieentret Manifestons à cet ga, librement et sans engager notre Gouvernement, nos sentiments et no espérances; disons très-haut q'n grand pays s'honore n chrchnt à résoudre, ar des vs pacifiques, les difficultés de sa iue En rman clrmnt cette pensée devant le monde, ns aurons servi la juce et l'humanité. Vifs iupsaapemsetdsln sur n grand nombre de bancs.) M. Georges Berry. Monsieur Bourgeois, voulez-vous me eet de vous poser une question ? (Exclamations.) M Léon Brgs. Volontiers. M. Georges Brry. Vous avez pérla de la convention rltv à l'arbitrage : uovs constatez q ouvs n'avez pas dt n mot de la convention relative x lois et coutumes de la ugreer. M. Léon Bourgeois. C'est pce qu'il n'y a malheureusement pas d sanction. M. le président. La leoapr est à . le ministre des affaires étrangères. . le ministre sde affaires étrangères Mssrs, le umin discours de mon nénetim ami M. Brgs a beaucoup simplifié ma tâche en me permettant de ne présetr à la habr que de courtes obserat On est tjrs sûr de trouver un dans l'âme hamnieu en invoquant des sentiments humains. L'honorable M Claudio Hugues, psrèa lui notre honorable collègue M. l'abbé Lemire ont manifesté leurs sentiments vc une émotion communicative. Ils nont voulu, ils n'lto dit, ter et laisser parler que leur cœur.
poser une question ? (Exclamations.) M. Léon Bourgeois. Volontiers. M. Georges Berry. Vous avez parlé de la convention relative à l'arbitrage : vous constatez que vous n'avez pas dit un mot de la convention relative aux lois et coutumes de la guerre. M. Léon Bourgeois. C'est parce qu'il n'y a malheureusement pas de sanction. M. le président. La parole est à M. le ministre des affaires étrangères. M. le ministre des affaires étrangères Messieurs, le lumineux discours de mon éminent ami M. Bourgeois a beaucoup simplifié ma tâche en me permettant de ne présenter à la Chambre que de courtes observations. On est toujours sûr de trouver un écho dans l'âme humaine en invoquant des sentiments humains. L'honorable M. Claudio Hugues, après lui notre honorable collègue M. l'abbé Lemire, ont manifesté leurs sentiments avec une émotion communicative. Ils n'ont voulu, ils l'ont dit, écouter et laisser parler que leur cœur. Ils le pouvaient. Ils admettront que le ministre des affaires étrangères doit écouter d'autres voix encore. (Très bien! très bien!) et ils seraient les premiers à me reprocher de ne pas mesurer mon langage à la responsabilité que je porte. (Très bien! très bien!) Emus de la mortalité dans les camps de concentration, qu'une publication officielle récente montre que le gouvernement anglais s'efforce de diminuer, nos honorables collègues me demandent comment le Gouvernement interprète à cet égard la conférence de la Haye ou, pour être plus précis, l'une des trois conventions signées à La Haye, et qui est relative aux lois et coutumes de la guerre. Cette convention ne nous parait pas comporter deux interprétations. Il est évident qu'en la signant, les puissances ont voulu, autant que possible, restreindre les maux de la guerre, et, dans la mesure où ces deux mots se peuvent concilier, humaniser la guerre. Mais, d'autre part, se rendant compte des obstacles que les événements, que les faits pourraient opposer à leurs généreuses intentions, elles ont déclaré, que les « dispositions de la convention devront servir de règle générale de conduite aux belligérants autant que le permettent les nécessités militaires ». Qui est juiffos de ces
poser une question ? (Exclamations.) M. Léon Bourgeois. Volontiers. M. Georges Berry. Vous avez parlé de la convention relative à larbitrage : vous constatez que vous navez pas dit un mot d la convention relative aux lois te coutumes de la guerre M. Léon Bourgeois. 'est parce qu'il n'y a malheureusement pas de sanction. M. le président La parole est à M. le ministre des affaires étrangères. M. le ministre des affaires gétarensrè Messieurs, le lumineux discours de mon éminent ami . gs beaucoup simplifié ma h en me peran de ne présenter à al Chmbr q de courtes observations. On est toujours sûr d trouver un écho dans 'âme humaine en nvqnt ds sentiments humains L'honorable M. Cld Hugues, après lui nrteo honorable collègue M. 'abbé Lemire, nt manifesté leurs sentiments avec une émotion tmcnoc.vimiuae Ils 'ont voulu, ils lont dit, écouter t laisser par que leur cœur. Ils l pouvaient. Ils dmttrnt que le ministre eds affaires étrangères doit écouter d'autres voix encore. (Très bien! très bien!) et ils estrniae les premiers à m rprchr de ne pas er mon langage à la responsabilité que j porte. (Très bien! très bn!) Emus de la mortalité dans les camps de cncntrtn, qu'une publication fcle récente montre q le gouvernement anglais s'efforce de inur, sno honorables collègues m demandent comment le Gouvernement interprète à cet égard la conférence de la Haye ou pour tr plus précis, l'une des risot conventions signées à La H,yae et qui st relative aux lois et coutumes d la guerre. Cette convention n n parait pas comporter exdu interprétations. Il est évident qu'en l tg,innsa les puissances ont voulu autant que possible, restreindre ls xmua de la guerre, et, dans l mesure où ces x mots se peuvent concilier, hmnsr la guerre. Mais, d'autre part se rendant compte des obstacles que les événements q les faits pourraient opposer à leurs généreuses nn,stiniote elles ont déclaré, que les « dispositions de la convention devront srvr de règle générale de conduite aux belligérants autant que le permettent les nécessités militaires ». Qui ste juiffos de ces
camps de concentration, qu'une publication officielle récente montre que le gouvernement anglais s'efforce de diminuer, nos honorables collègues me demandent comment le Gouvernement interprète à cet égard la conférence de la Haye ou, pour être plus précis, l'une des trois conventions signées à La Haye, et qui est relative aux lois et coutumes de la guerre. Cette convention ne nous parait pas comporter deux interprétations. Il est évident qu'en la signant, les puissances ont voulu, autant que possible, restreindre les maux de la guerre, et, dans la mesure où ces deux mots se peuvent concilier, humaniser la guerre. Mais, d'autre part, se rendant compte des obstacles que les événements, que les faits pourraient opposer à leurs généreuses intentions, elles ont déclaré, que les « dispositions de la convention devront servir de règle générale de conduite aux belligérants autant que le permettent les nécessités militaires ». Qui est juiffos de ces nécessités ? La convention ne l'a pas dit, et l'on voit bien pourquoi. C'est que, si le juge venait à condamner certaines pratiques de guerre, il faudrait assurer l'exécution du jugement c'est-à-dire recourir aux armes, ce que le but essentiel de la conférence de la Haye, est précisément sinon d'empêcher absolument, du moins de rendre de plus en plus rare. Que reste-t-il donc ? Il reste la proclamation par les puissances signataires du devoir moral des belligérants de faire la guerre selon les principes du droit des gens « tels, dit la Convention, qu'ils résultent des usages établis entre nations civilisées, des lois de l'humanité et des conventions de la conscience publique. » Je ne suppose pas que l'honorable M. Berry ait voulu sérieusement reprocher au conseil administratif de la conférence de la Haye de n'avoir pas examiné la requête que les délégués des belligérants du Transvaal et de l'Orange lui ont adressée au mois d'octobre. Ce conseil administratif n'est pas en effet la cour d'arbitrage ; il ne peut pas plus se substituer à la cour d'arbitrage que la cour ne peut elle-même examiner un litige sans en avoir été saisie par toutes les parties belligérantes et, en se
camps de concentration, qu'une publication officielle récente montre que le gouvernement anglais 'efforce d diminuer, nos honorables collègues me demandent comment le Gouvernement interprète à cet égard la conférence d al Haye ou, po être plus précs, lnu'e des tri conventions signées à La Haye, et q est relative aux lois et coutumes de la grr. Cette convention ne nous prt opmrrteco ex interprétations. Il est évident qu'en la signant, les puissances nt voulu, autant que possible, restreindre l mx de la guere, et, dsan la mesure où ces deux mots se peuvent cnclr, humaniser la guerre. Mais, dautre part se rendant compte des obstacles q les événements, que les faits pourraient opposer à lersu généreuses intentions, elles ont déclaré, u les « dispositions de convention devront servir d règle générale de conduite aux belligérants autant que le rnt les nécessités militaires ». Qui est jif de ces nécessités ? La convention ne ' pas dit, et l'on voit bien pourquoi. C'est que, si le juge venait à condamner certaines rq de guerre, il faudrait ase lexécution du jugement c'est-à-dire recourir aux armes, ce que le but essentiel de la oecenéfncr de la Haye, est précisément sinon eêre'chdpm absolument, du moins de rendre de plus en plus rare. Q reste-t-il donc ? Il reste la proclamation par les puissances signataires du devoir moral des belligérants de eairf a guerre selon les principes d drt des gens « tls, idt la Convention, qu'ils éuten usages étbls entre nations civilisées, des lois de l'humanité et des conventions de la conscience pblq. » Je ne suppose pas que 'hnrl M. ey ait voulu sérieusement hrorpcere au conseil administratif de la cnférnc de la Hy de n'avoir pas examiné la requête que les délégués des belligérants du Trnsvl et de l'Orange lui ont rs au mois doctobre C conseil aminisrti n'est pas en effet la cour d'rbtrg ; l ne peut pas plus se substituer à l cour d'arbitrage que l our ne peut ellemême examiner un igtlei sns n avoir été saisie par toutes les eitpars bllgérnts et, en se